Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Par Stéphane Kovacs
Publié le 01/07/2020 à 15:16,
Mis à jour le 07/07/2020 à 19:29
A la faveur de la pandémie de Covid-19, c’est un bar d’un nouveau genre qui est
apparu rue Dauphine, dans le VIe arrondissement de Paris. «Bar à gel», peut-on lire
en grosses lettres blanches sur la vitrine. Ici, on s’enivre, mais de notes fruitées,
d’effluves boisés ou de fragrances chyprées... Sur l’étagère, une collection de flacons
de toutes tailles et «14 parfums pour personnaliser votre gel hydroalcoolique».
À l’origine de cette trouvaille, un opticien éclectique, qui créée aussi des bijoux et des
parfums. «Pendant le confinement, en tant qu’opticiens, on était astreints à deux
matinées par semaine, raconte Hervé Domar. Mais au bout de quelques jours, à
force d’utiliser le gel hydroalcoolique qu’on s’était procuré en pharmacie, on avait les
https://www.lefigaro.fr/conso/a-paris-un-bar-a-gel-hydroalcoolique-20200701 1/3
10/5/22, 8:59 À Paris, un «bar» à gel hydroalcoolique
mains toutes collantes, asséchées et irritées. J’ai donc fait appel à un laboratoire,
fournisseur des professionnels de santé. Leur solution n’est pas poisseuse, et pour
l’adoucir encore, j’ai dilué dedans quelques unes de nos huiles essentielles».
Entre temps, le créateur s’est fourni en jolis flacons en plastique, avec trois systèmes
différents: goutte à goutte, pompe ou spray. Il y en a même un, «plus viril», en
aluminium. Les prix vont de 3 euros les 50 ml à 20 euros le litre. Et la «carte des
fragrances» vient de s’enrichir d’une quinzième senteur. La plus prisée? Verveine-
tilleul, «mixte et frais». Puis vient Ambre et encens, «plus masculin, et qui marche
mieux quand la température descend».
Le Figaro
https://www.lefigaro.fr/conso/a-paris-un-bar-a-gel-hydroalcoolique-20200701 2/3