Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
On peut considérer que l'immunologie a fait ses premiers pas lorsque les hommes ont
constaté que des sujets guéris de certaines maladies contagieuses, étaient ensuite résistants à
une nouvelle atteinte du même mal : on dit alors qu'ils sont activement immunisés ou qu'ils
ont acquis un état d'immunité. En fait, le terme d'immunité est à l'origine juridique, il vient
du latin in munis et désigne un état privilégié caractérisé par une exemption de charges.
Objectif :
Améliorer les connaissances générales en immunologie, c’est-à-dire donner à l’étudiant les
bases de la compréhension des éléments de défense de l’organisme, le familiariser avec les
réponses immunitaires et lui donner des aptitudes concernant les techniques de diagnostic en
immunologie et leurs applications.
Programme du cours :
Donner un aperçu du système immunitaire : Histoire de l’immunologie. Description et
fonction des cellules et organes de l’immunité. Les antigènes. Les immunoglobulines :
structure et synthèse, organisation et expression des gènes, cellules B (ontogénie et récepteurs
B). Anticorps monoclonaux et applications. Cytokines et récepteurs de cytokines.
Initier à la compréhension des mécanismes de réponse immunitaire et des techniques
d’immuno-analyse : Le complément. Le complexe majeur d’histocompatibilité. Réponses
immunitaires non spécifiques. Réponses immunitaires spécifiques. La réaction antigène-
anticorps et les techniques d’immuno-analyse.
INTRODUCTION GENERALE
Quelques définitions
L’immunologie est l’étude des moyens de défense d’un organisme.
L’immunité (généralement, quand on possède une immunité, cela signifie que l’on est
dispensé de quelque chose, que l’on est à l’abri de quelque chose…) ou réponse immunitaire
peut être définie comme l'ensemble des mécanismes biologiques permettant à un organisme
de reconnaître et de tolérer ce qui lui appartient en propre (le soi) et de reconnaître et de
rejeter ce qui lui est étranger (le non soi).
que sont les substances étrangères ou les agents infectieux auxquels il est exposé, mais aussi
ses propres constituants altérés (comme des cellules tumorales et les cellules infectées).
1
Ces deux processus apparus successivement au cours de l'évolution des espèces sont pour
l’INS d'action immédiate, alors que l’IS se développe en quelques jours et dépend de la
reconnaissance spécifique de la substance étrangère, prélude à sa destruction ; elle garde le
souvenir de la rencontre.
Ici il ne s’agit pas d’un appareil en particulier, mais d’un système. Tout organisme vit dans un
milieu qu’il partage avec différents agresseurs (Ag vivants : microorganismes et les non
vivants : venin, toxine), et cet organisme doit se défendre.
La défense suppose un agresseur dont il faut connaître pour pouvoir déterminer la réaction du
corps.
Le SI a la charge de défendre l’organisme et il a des acteurs différents, mis en place avant la
naissance.
INTEGRITE
Intégrité : Etat de protection de l’organisme
Homéostasie : Etude de la constance de l’organisme en terme de composition chimique,
physique.
Le SI est en charge de de l’intégrité. Ce qui nous amène à parler des notions du soi, du non soi
et du soi modifié.
Ce qui nous appartient est appelé le soi (mole, cell, organe), ce qui est étranger est le non soi.
Les cellules immunitaires doivent être capables de reconnaitre le soi pour nous protéger et le
non soi pour l’éliminer.
2
Et ainsi intervient la notion de marqueur. Chacun de nous possède à la surface de ses cellules
des marqueurs appelés molécules du CMH ou HLA qui permettent aux GB de faire la
reconnaissance du soi et non soi. Schématiser cellules du soi et non soi.
Le soi modifié est un cas particulier (le moyen le plus simple est de parler du cancer). C’est
dû à un dysfonctionnement de l’organisme. Une partie de notre corps est devenue dangereuse
pour lui. Il faut donc l’enlever. A un moment l’organe change et il faut l’enlever.
Soi modifié est aussi une cellule infectée.
A coté il y’a le facteur rhésus qui permet de distinguer deux types de personne dans la
population. Rh + et Rh-, présence ou non du facteur ou Ag rhésus.
IMMUNITE
La notion d’immunité nous amène à distinguer l’INS et l’IS.
L’INS est qualifiée de naturelle car l’on nait avec et comprend : les barrières naturelles, la
réaction inflammatoire, la phagocytose et les réactions humorales.
Leur point commun : ils existent chez tout le monde.
Barrières naturelles : dispositif qui empêche l’entrée des microbes. La peau et les muqueuses
La réaction inflammatoire : réaction qui cherche à circonscrire l’entrée du microbe. Dessiner
la piqure de la peau., enfler la peau, diapédèse, et entourer le microorganisme. Ressortir les 4
caractères de la réaction locale.
L’IS : RIMH
Phase d’induction, acteurs : CPA (présentent les marqueurs de l’agresseur), LT4 (produisent
les cytokines, double reconnaissance), LB
phase d’amplification, LT4 (LT4 mémoires, cytokines), LB (plasmocytes et anticorps, LB
mémoires)
phase effectrice : plasmocytes Ac
3
RIC
Phase d’induction, acteurs : CPA (présentent les marqueurs de l’agresseur), LT4 (produisent
les cytokines, double reconnaissance), LT8 reconnaissance directe
phase d’amplification, LT4 (LT4 mémoires, cytokines), LTc
phase effectrice : LTc, élimination par lyse.
DYSFONCTIONNEMENT DU SI
Allergies : réponse exagérée face à un élément qui n’est pas dangereux. Allergènes. Qui
commence par une phase de sensibilisation et ensuite une phase effectrice.
Maladies auto-immunes : production des cellules et molécules qui s’attaque au soi. Le diabète
de type I. présence d’Ac anti cellules B, le pancréas sécrète l’insuline, les ilots de
langherhans.
Déficits immunitaires : inné et acquis
AIDES A LA RI
L’un des plus connus est la vaccination.