Fiche pé dagogique

Niveau : 1Bac
Activité de lecture
Support : Chapitre 26 du « Dernier jour d’un condamné »
Durée : 45minutes
Objectifs : Etudier l’argumentation dans un discours fictif.
Relever quelques indices du registre pathétique.

I. Mise en situation :
L’œuvre : Le Dernier jour d’un condamné
L’auteur : Victor Hugo
Le genre : Roman à thèse
Siècle : 19eme siècle

II. Situation de passage :

1. Qui est le narrateur de ce passage ?
 Le narrateur est un condamné à mort
2. A qui adresse t-il ses paroles ?
 Il adresse ses paroles à sa fille Marie, aux juges et à la société.
3. Où se trouve le narrateur ?
 Le narrateur se trouve dans une cellule qui s’appelle la Conciergerie.
4. Combien de temps lui reste t-il à vivre ? /
 Six heures.
5. Que fait le narrateur dans cet extrait ?/ Qu’est ce qu’il défend ?
 Il plaide sa fille qui restera sans père après sa mort.
 Il défend l’idée de l’abolition de la peine de la mort à travers sa fille Marie.

Trace écrite : Ce texte est le chapitre 26 du roman à thèse  « le dernier jour d’un
condamné »de Victor Hugo. Il se situe après que le condamné a été transféré à la
conciergerie. Il plaide sa fille qui restera sans père après sa mort.

III. Les axes de lecture :

i. Un discours fictif à visé argumentatif :

1. Relevez un pronom personnel qui indique le destinataire et un pronom personnel qui

indique le destinateur.

 Le destinataire : tu / le destinateur : je
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2. Comment s’appelle la fille du condamné ?

 Elle s’appelle Marie.

3. Relever les indices de tendresse et d’amour que témoignait le père à l’égard de sa fille.

 « aimait, baisait ton petit cou, passait la main, prenait ton joli visage, tendresse, bien-
aimée… »

4. « Ô ma pauvre petite fille !» choisissez le bon sens de cette phrase.

a) Le condamné appel sa fille.

b) Le condamné se rappelle de sa petite fille.

c) Le condamné se lamente sur le sort de sa petite fille.

5. Citez les temps verbaux utilisés.

 L’imparfait, le futur et le présent.

6. Ce passage, il s’agit d’un :

a) Discours fictif

b) Récit

7. Quels sont les arguments que vous pouvez trouver dans ce chapitre ? Relevez trois arguments
dans ce chapitre ?

 Il ne faut pas laisser un enfant orphelin  : « ton père qui t’aimait tant […] qui baisait
ton petit coup blanc […] qui passait la main sans cesse dans tes cheveux […] qui
prenait ton joli visage rond entre ses mains », « Qui est-ce qui te fera tout ça
maintenant ? », « malheureuse orpheline ».

 L’exécution d’un condamné a des mauvaises conséquences sur son enfant  : Tous les
enfants de ton âge auront des pères, excepté toi », « Comment te déshabitueras-tu,
mon enfant, du jour de l’an, des étrennes, des beaux joujoux, des bonbons et des
baisers ? »

 L’avenir d’un enfant de condamné est compromis : « Que deviendra-t-elle ? », « Est-il

bien vrai que tu auras honte et horreur de moi ? », utilisation du futur  « sera »,
« auras ».

ii. Le registre pathétique :

1. Qu’exprime le condamné par les interjections « Ô » et « Oh » ?

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 Il exprime ses douleurs et ses souffrances.

 Il exprime sa tendresse et une affection à l’égard de sa fille.

2. Comment qualifie t-il sa fille ?

 De malheureuse et petite orpheline.

3. Relevez le champ lexical de sentiments négatifs.

 « honte, horreur, méprisé, repoussée … »

4. Quels sont les types de phrases dominants dans ce passage ? qu’expriment-ils ?

 Les types de phrases : exclamatives et interrogatives, elles expriment la tristesse et la

désespoir du condamné.

5. Comment est son état d’âme ?

 Il est malheureux.

6. Donc quel est le registre dominant dans cet extrait ?

 Le registre pathétique

7. D’près ce passage triste, que veut le narrateur suscité chez le lecteur ?

 Il veut susciter la pitié chez le lecteur

8. Relevez :

- Une comparaison : qui passait la main sans cesse dans les boucles de tes
cheveux comme sur de la soie.

- Une hyperbole : Je serai quelque chose d’immonde.

Synthèse : (trace écrite)

Six heures avant son exécution, le narrateur s’adresse à sa fille Marie à travers un discours fictif
qui a une visée argumentative. En effet, on trouve que le narrateur veut persuader le lecteur ou la
société de l’abolition de la peine de la mort en utilisant un registre pathétique. Ce dernier inspire
au lecteur des émotions tristes et fortes devant une situation inhumaine.
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