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L’ACCORD SUR LES

TEXTILES ET VETEMENTS
Master : Commerce International

Préparé par :
 EL KASRI Salma Encadré par :
 FARCHI Mouna
 Mr. GHOUFRANE Azzedine
 Mme. DERBALI Sabrina

Année universitaire : 2021/2022


SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................... 3
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 4
Partie I : le passage de L'AMF à L'ATV ........................................................................................................ 6
1. La définition de L'arrangement multifibres (AMF) 1974-1994.................................................... 6
2. La définition de L'accord sur les textiles et vêtements ............................................................... 6
3. Les objectifs de L'ATV .................................................................................................................. 6
4. Le champ d’application de L'ATV ................................................................................................ 7
Partie II : le contenu de L'ATV et les conséquences de son expiration ...................................................... 8
1. Les éléments clés de L'ATV .......................................................................................................... 8
2. La structure de base de L'ATV ..................................................................................................... 9
3. Les principes de l’OMC dans l’ATV ............................................................................................ 11
4. Les conséquences de l’expiration de l’ATV ............................................................................... 12
Partie III : Etude de cas : Etas-Unis-restrictions à l’importation de vêtements de dessous de coton et de
fibres synthétiques ou artificielles en provenance du Costa Rica ........................................................... 15
1. La présentation de l’affaire ....................................................................................................... 15
2. La procédure de groupe spécial et procédure d'appel ............................................................. 15
3. Le déroulement de la procédure du différend .......................................................................... 15
4. Le résumé des principales constatations du Croupe spécial/de l’organe d’appel .................... 18
5. Les recommandations ............................................................................................................... 19
CONCLUSION ............................................................................................................................................ 20
REFERENCES …………………………………………………………………………………………………………………………………….21

2
LISTE DES ABREVIATIONS
Abréviations Significations

GATT L’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce

L’OMC L’organisation mondiale du commerce

L'AMF L’arrangement multifibres

L'ATV L’accord sur les textiles et vêtement

OSpT L’organe de supervision des textiles

ORD L’organe de règlement de différend

3
INTRODUCTION
Le protectionnisme est un outil pratiqué par les pays afin de protéger la production nationale et les
industries naissantes contre la concurrence étrangère en utilisant soit des barrières tarifaires par
exemple les droits de douane et autres taxes, soit des barrières non tarifaires comme les normes
sanitaires, techniques, formalités administratives et les quotas.

Mais après la deuxième guerre mondiale qui a pris fin en 1945, cette phase qui est marquée par le projet
de restructuration des économies dévastées par la guerre, les pays sont devenus de plus en plus ouverts
à l’international, et ils ont dépassé les limites géographiques et physiques existaient auparavant.

Depuis 1950, le commerce international a cru plus vite que la production mondiale et entre 1950 et
2010 le volume des exportations mondiales a été multiplié par 33, alors sous l’effet de la mondialisation
économique, et l’absence des crises majeurs par exemple les guerres, les crises diplomatiques et les
crises économiques… le commerce international prospère à grand pas.

Le GATT a participé d’une grande part dans cette ouverture, et cette libéralisation a traves ces cycles de
négociation depuis le cycle de Genève en 1947 jusqu’à le cycle d’Uruguay en 1986.

Au début, les négociations d’articulent juste sur les droits de douane et leurs réductions mais à partir
de Tokyo Round à Genève en 1973, les barrières non tarifaires sont devenues parmi les sujets négociés
lors des négociations commerciales, par ailleurs, d’autres domaines et secteurs ont pris une certaine
importance au cours de la dernière négociation à Genève Uruguay Round qui est la dernière négociation
avant la création de l’OMC par exemple l’agriculture, le commerce des services et le textile…

Ce dernier est un secteur stratégique, il a un poids très imposant pour un grand nombre des pays, en
particulier les pays en voie de développement, les exportations des produits de ce secteur était soumise
à des contingents négociés bilatéralement et régit par l’accord multifibre entre 1974/1994.

Mais depuis le 1er janvier 1995, et avec la création de l’OMC le commerce international des produits
textiles et des vêtements est en pleine mutation sous l'effet du programme de transition sur dix ans
énoncé dans l'Accord de l'OMC sur les textiles et les vêtements (ATV) afin d’éliminer et supprimer
définitivement les quotas aux échanges.

4
Alors la question qui se pose :

« Quels sont les effets de l’expiration de l’accord sur les textiles et


vêtements sur les échanges mondiaux ? »
Afin de répondre à cette problématique, le présent rapport est subdivisé en trois parties, la première
partie a pour objectif de mettre l’action sur le passage de l’AMF à l’ATV, les objectifs de ce dernier, et
son champ d’application.

Ce qui concerne la deuxième partie, va se dérouler autour du contenu de l’ATV, ses éléments clés, sa
structure de base en expliquant ses articles les plus intéressants, par ailleurs, cette partie va clarifier la
relation entre les principes de l’OMC et les articles de l’ATV, et après les conséquences de l’expiration
de cet accord.

Finalement, la troisième partie est consacrée pour l’étude de cas concernant un règlement de différend
entre les Etats-Unis et Costa Rica.

5
Partie I : le passage de L'AMF à L'ATV
1. La définition de L'arrangement multifibres (AMF) 1974-1994
Jusqu'à la fin du Cycle d'Uruguay les contingents relatifs aux textiles et aux vêtements étaient négociés
bilatéralement et régis par l'Arrangement multifibres (AMF). C'est en 1974 que les pays développés,
principalement les Etats-Unis et l'Union européenne, soucieux de protéger leur industrie, avaient
imposé des contingents limitant les exportations des pays en développement. Connu sous le nom
d'Arrangement multifibres (AMF).

Cet instrument prévoyait des règles pour l'imposition de restrictions quantitatives sélectives lorsque
des poussées soudaines des importations portaient, ou menaçaient de porter un préjudice grave à la
branche de production du pays importateur. L'Arrangement multifibres constituait une dérogation
importante aux règles fondamentales du GATT, notamment au principe de la non-discrimination. Le 1er
janvier 1995, il a été remplacé par l'Accord de l'OMC sur les textiles et les vêtements qui met en place
un processus transitoire en vue de la suppression définitive de ces contingents.

2. La définition de L'accord sur les textiles et vêtements

L'Accord sur le Textile et la Confection (ATC), appelé également « l’Accord sur le Textile et les Vêtements
» (ATV), constitue un accord transitoire. Il a vu le jour au cours des négociations de l'Uruguay round et
a démarré le 1er janvier 1995. Sa finalité était d'abolir au 1er janvier 2005 les restrictions quantitatives
prévu par l'AMF.

L'ATV a pour but de ramener le secteur textile et habillement dans le droit commun du commerce
international qui inclut la clause du traitement de la nation la plus favorisée (NPF) et n'autorise que les
tarifs douaniers. L'accord spécifie donc que l'on renonce notamment au système des quotas de
limitation quantitative aux échanges.

3. Les objectifs de L'ATV

L'ATV repose sur les objectifs suivants :

 Obtenir la levée des restrictions quantitatives appliquées par certains pays développés aux
importations de textiles et de vêtements.
 Mettre en place la palette des produits qui regroupe l'essentiel des filés, des tissus, des articles
confectionnés et des vêtements, qui étaient réglementés par les restrictions de l'AMF.

6
 Définir des modalités qui permettraient d'intégrer ce secteur dans le cadre du GATT sur la base de
règles et disciplines du GATT renforcées, ce qui contribuerait aussi à la réalisation de l'objectif de
libéralisation accrue du commerce. (L’accord sur les textiles et vêtements).

4. Le champ d’application de L'ATV 1


Les produits textiles et les vêtements auxquels le présent accord s’applique sont indiqués à l’annexe.

Numéro de chapitre Désignation des produits

Ch.50 Soie

Ch.51 Laine, poils ou grossiers : fils et tissus de


crin
Ch.52 Coton

Ch.53 Autres fibres de textiles végétales : fils de


papier et tissus de fils de papier
Ch.54 Filaments synthétiques ou artificiels

Ch.55 Fibre synthétiques ou artificiels


discontinues
Ch.56 Ouates, feutres et non-tissés : fils spéciaux,
ficelles, corde, etc.
Ch.57 Tapis et autres revêtement de sol en
matières textiles
Ch.58 Tissus spéciaux : surfaces text.touffetées,
dentelles, tapisseries, etc.
Ch.59 Tissus imprégnés, enduits, recouverts ou
stratifiés
Ch.60 Étoffes de bonneterie

Ch.61 Vêtement et accessoires du vêtement, en


bonneterie
Ch.62 Vêtement et accessoires du vêtement,
autres qu‘en bonneterie
Ch.63 Autres articles textiles confectionnes :
assortiments, friperie, et chiffons
Source : la liste des produits jointe à l’annexe de l’accord

https://www.wto.org/indexfr.htm
L’accord sur les textiles et vêtements
7
Partie II : le contenu de L'ATV et les conséquences de son
expiration
1. Les éléments clés de L'ATV

L'Accord sur les textiles et les vêtements est un instrument transitoire qui repose sur les éléments-clés
suivants :

A) l'éventail des produits visés, qui comprend l'essentiel des filés, des tissus, des articles confectionnés
et des vêtements.

B) un programme d'intégration progressive des textiles et des vêtements dans le cadre des règles du
GATT de 1994.

C) un processus de libéralisation visant à augmenter progressivement les contingents existants (jusqu'à


leur suppression) grâce à un relèvement des cœfficients de croissance annuels à chaque étape.

D) un mécanisme de sauvegarde transitoire permettant de régler les nouveaux cas de préjudice grave
ou de menace de préjudice grave causé aux branches de production nationales qui pourraient se
présenter pendant la période de transition.

E) la création d'un Organe de supervision des textiles (OSpT) chargé de superviser la mise en œuvre de
l'Accord et de veiller à ce que les règles soient scrupuleusement observées.

F) d'autres dispositions régissant notamment le contournement des contingents, leur administration,


les restrictions quantitatives autres que celles qui résultent de l'AMF et les engagements pris au titre
d'autres accords et procédures de l'OMC affectant ce secteur.2

https://www.wto.org/indexfr.htm
8
2. La structure de base de L'ATV
L’accord comprend 9 articles et une liste des produits visés, jointe en annexe à l'Accord, comprend tous
les produits qui étaient assujettis à des contingents relevant de l'AMF ou à d'autres contingents de ce
type dans au moins un pays importateur. On va présenter quelques articles clé de l’ATV ;

2.1 Article 2

Le processus d'intégration est défini à l'article 2 de l'Accord qui décrit la manière dont les Membres
devront intégrer les produits énumérés à l'annexe dans le cadre des règles du GATT de 1994 sur une
période de dix ans. Ce processus doit s'effectuer progressivement en trois étapes (trois ans, quatre ans,
trois ans), tous les produits étant intégrés à la fin des dix ans. L'étape 1 a commencé le 1er janvier 1995
avec l'intégration par chaque Membre de produits qui représentaient pas moins de 16 pour cent du
volume total de ses importations des produits visés à l'annexe effectuées en 1990.

Au cours de l'étape 2, qui a démarré le 1er janvier 1998, pas moins de 17 pour cent supplémentaires ont
été intégrés. Au cours de l'étape 3, qui démarrera le 1er janvier 2002, pas moins de 18 pour cent
supplémentaires seront intégrés. Enfin, le 1er janvier 2005, tous les produits restants (représentant
49 pour cent des importations effectuées par le Membre en 1990) seront intégrés et l'Accord prendra
fin. Chaque Membre importateur décide lui-même des produits qu'il intégrera à chaque étape pour
atteindre le niveau fixé. La seule condition est que les quatre catégories (peignés et filés, tissus, articles
confectionnés et vêtements) doivent être représentées dans la liste des produits intégrés.

Parallèlement à ce processus d'intégration, il existe un programme de libéralisation des restrictions en


vigueur qui consiste à relever les contingents bilatéraux hérités de l'AMF au 1er janvier 1995 (article 2:1)
jusqu'à ce que les produits visés soient intégrés dans le cadre des règles du GATT, après quoi les
contingents seront supprimés. Ces contingents bilatéraux hérités de l'AMF, lorsqu'ils ont été reportés
dans le cadre de l'ATV en 1995, constituaient le point de départ d'un processus de libéralisation
automatique défini à l'article 2, paragraphes 12 à 16.

Les contingents seront supprimés soit lorsque les produits visés seront intégrés dans le cadre des règles
du GATT au cours de l'une des étapes, soit à la fin de la période de transition le 1er janvier 2005.
L'article 2 contient des dispositions supplémentaires en vue de la suppression rapide des contingents et
de l'intégration des produits.

9
2.2 Article 3

L'article 3 porte sur les restrictions quantitatives (ou les mesures ayant un effet similaire) autres que
celles appliquées au titre de l'AMF. Les Membres qui maintenaient de telles restrictions ne pouvant pas
être justifiées au titre d'une disposition du GATT ont été tenus soit de les mettre en conformité avec les
règles du GATT, soit de les éliminer au cours de la période de transition de dix ans conformément à un
plan présenté à l'OSpT par le Membre maintenant les restrictions en question. Ils ne sont pas tenus
d'éliminer les restrictions autorisées par les règles du GATT, c'est-à-dire celles appliquées à des fins de
balance des paiements.

2.3 Article 4

L'administration des restrictions au cours de la période transitoire sera du ressort du Membre


exportateur et toute modification des pratiques, règles ou procédures devra faire l'objet de
consultations en vue de trouver des solutions mutuellement acceptables.

2.4 Article 5

L'article 5 de l'Accord définit les règles et procédures applicables en cas de contournement des
contingents par le jeu de la réexpédition, du déroutement, de la fausse déclaration concernant le pays
ou le lieu d'origine ou de la falsification de documents officiels. Ces dispositions exigent entre autres des
consultations et la pleine coopération des Membres concernés lors des enquêtes effectuées sur ces
pratiques. Lorsqu'il existe suffisamment d'éléments de preuve, l'action appropriée pourra comprendre
le refus d'admettre les marchandises. Il est également prévu que les Membres devraient établir,
conformément aux lois et procédures nationales, les dispositions juridiques et/ou les procédures
administratives nécessaires pour prendre des mesures contre le contournement. 3

2.5 Article 6

Un des éléments-clés de l'Accord est l'article 6, qui prévoit un mécanisme de sauvegarde transitoire
spécial visant à protéger les Membres contre un accroissement soudain des importations causant un
préjudice au cours de la période de transition lorsqu'il s'agit de produits qui n'ont pas encore été intégrés
dans le cadre des règles du GATT et qui ne sont pas déjà assujettis à un contingent. Cette clause est
fondée sur une approche double : premièrement, le Membre importateur doit déterminer que les

https://www.wto.org/indexfr.htm

10
importations totales d'un produit donné portent un préjudice grave ou menacent réellement de porter
un préjudice grave à la branche de production nationale et deuxièmement, il lui faut alors décider à
quel(s) Membre(s) ce préjudice grave peut être attribué.

2.6 Article 7

Les dispositions relatives aux engagements pris dans tous les domaines du Cycle d'Uruguay qui
concernent les textiles et les vêtements prévoient que les Membres “prendront les mesures qui
pourraient être nécessaires” pour se conformer à ces règles et disciplines afin d'améliorer l'accès aux
marchés, d'assurer l'application de conditions commerciales justes et équitables et d'éviter une
discrimination à l'égard des importations dans le secteur des textiles et des vêtements.

3. Les principes de l’OMC dans l’ATV

Si on met la lumière sur les articles de l’accord sur les textiles et vêtements, on va trouver que les
principes de l’OMC sont présents d’une manière très forte. Parmi les principes que nous avons pu
relever :

3.1 La transparence

Ce principe est présent dans l’article 2 paragraphe 21 et qui se manifeste dans un organe de supervision
des textiles « OSpT » qui suivra la mise en œuvre du présent article. A la demande de tout Membre, il
examinera toute question particulière en rapport avec la mise en œuvre des dispositions du présent
article. Il adressera des recommandations ou constatations appropriées dans les 30 jours au ou aux
Membres concernés, après les avoir invités à participer à ses travaux.

3.2 L’interdiction des restrictions quantitatives

L’objectif de présent accord est l’élimination des restrictions quantitatives à l’échange mais ce principe
figure d’une manière très claire dans l’article 2 paragraphe 8 C qui dispose que le premier jour du 121e
mois après que l'Accord sur l'OMC aura pris effet, le secteur des textiles et des vêtements se trouvera
intégré dans le cadre du GATT de 1994, toutes les restrictions appliquées au titre du présent accord
ayant été éliminées.4

L’accord sur les textiles et vêtements


11
3.3 Les mesures de sauvegarde
Les mesures de sauvegardes figurent dans l’article 6 de l’ATV : ce sont des mesures de sauvegardes
transitoire appliquaient partout les membres et à tous les produits visés à l’annexe en cas
d’accroissement de la quantité d’un produit et qui cause un préjudice grave à la branche de production
nationale.

3.4 La concurrence loyale (les mesures antidumping et antisubventions)

Elle figure dans l’article 7 de l’ATV," dans le cadre de l’intégration tous les membres prendront les
mesures qui pourraient être nécessaires afin de se conformer des règles du GATT"

- 7(b) lutte contre le dumping et les subventions et les mesures compensatoires.

4. Les conséquences de l’expiration de l’ATV

L'Accord sur les textiles et les vêtements (ATV), ainsi que toutes les restrictions qui en relèvent, ont été
abrogés le 1er janvier 2005. L'expiration de la période de transition de dix ans impartis pour la mise en
œuvre de l'ATV signifie que le commerce des produits textiles et des vêtements n'est plus soumis à des
contingents conformément à un régime spécial en dehors des règles normales du GATT/de l'OMC mais
est désormais régi par les règles et disciplines générales consacrées par le système commercial
multilatéral.

Peu avant l’expiration de l’ATV, de nombreuses études sur l’impact de la fin du contingentement ont vu
le jour. Toutes s’accordaient sur le fait que la Chine et l’Inde gagneraient des parts de marché et que les
fabricants locaux de l’Union européenne et des Etats-Unis en perdraient, mais elles divergeaient sur
l’ampleur de ces gains et de ces pertes et sur l’impact de la suppression des contingents sur les pays en
développement bénéficiaires de préférences. Pour ce qui est de la Chine, par exemple, les estimations
concernant sa part dans les exportations totales de textiles et de vêtements après l’expiration de cet
accord allaient d’un tiers à plus de 50 %. A titre de comparaison, en 2003, la part de ce pays dans les
exportations mondiales totales était de 20 % pour les textiles et de 28 % pour les vêtements. Si les
prédictions donnent la Chine comme principal gagnant de la suppression des contingents, c’est tout
simplement parce qu’elle était le principal perdant du système des contingents.

12
4.1 La Chine est la grande gagnante de la fin des quotas

Selon la Banque mondiale la Chine pourrait réaliser 50% des exportations mondiales en 2010. La Chine
est déjà devenue en 10 ans le premier exportateur mondial d'habillement avec 28% du marché
planétaire contre 19% en 1995. L'Empire du milieu produit la matière première et va jusqu'à la
production finale avec des coûts de main d’œuvre très bas : 90 euros en moyenne de salaire mensuel
pour 70 à 80 heures de travail hebdomadaire. La plupart des autres pays producteurs du secteur de la
confection (à l'exception de l'Inde et de quelques autres) doivent importer la matière première, ce qui
les rend moins compétitifs. Par ailleurs, la Chine a anticipé la fin des accords multifibres en augmentant
sa capacité de production. Elle bénéficie également d'un taux de change favorable, profitant de la
faiblesse du dollar, auquel sa monnaie est liée par une parité quasi-fixe depuis dix ans.

4.2 L’Inde, un autre gagnant

L'Inde devrait être le deuxième grand bénéficiaire de la fin du régime des quotas. C'est le troisième
producteur mondial de coton, après la Chine et les États-Unis, et le deuxième producteur de fil. Le pays
compte aussi une vaste main d'œuvre bon marché. L'industrie textile est devenue la deuxième plus
importante activité économique après l'agriculture, avec 35 millions d'employés. Par exemple, l'Inde est
le troisième fournisseur de textile en Europe, après la Chine et la Turquie. Une entrée réussie sur le
marché en 2005 pourrait générer des millions d'emplois. Ainsi, les sociétés indiennes ont investi 700
millions de dollars dans de nouvelles usines et équipements...

4.3 Les pays perdants

Le régime des quotas a aidé à développer l'industrie du textile et de l'habillement dans les pays pauvres
en leur permettant d'accéder aux marchés occidentaux.

Au Bangladesh, les trois quarts des revenus à l'exportation (5,7 milliards de dollars) proviennent de cette
industrie. Un million d'emplois pourraient être supprimés avec la perte de contrats au profit de la Chine.
Selon des études du FMI et de l'OMC jusqu'à 40% à 50% des usines pourraient fermer dans les trois ans
à venir. Le gouvernement du Bangladesh a décidé d'augmenter le nombre d’heures supplémentaires
autorisées et d'assouplir les limites au travail des femmes la nuit.

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L'avenir en Indonésie semble aussi morose. Cette industrie emploie 1,7 million d'ouvriers et beaucoup
d'usines devraient également fermer. Celles qui maintiendront leur activité vont réduire leurs effectifs
de 20 à 30%, selon le responsable de l'Association indonésienne du textile Lili Asudiredja. "Sans les
quotas, la concurrence va être extrêmement difficile. Nous savons que la compétitivité de l'Indonésie
est faible en raison d'une faible productivité et de la désuétude des machines", explique-t-il. En outre,
"le gouvernement doit prendre des mesures pour promouvoir la compétitivité").

Les Philippines sont également très vulnérables, même si l'industrie textile s'est préparée au
changement en se consolidant et en réduisant sa taille. Cette industrie apporte au pays sa deuxième
source de revenus et plus de 400.000 personnes travaillent dans le textile. Aussi, le gouvernement des
Philippines a indiqué que la loi sur le salaire minimum ne s’appliquerait plus au secteur de la confection.5

Rapport sur la fin des arrangements multifibres sur le site : https://ethique-sur-


etiquette.org/IMG/pdf/syntheseESE_AMF.pdf

14
Partie III : Etude de cas : Etas-Unis-restrictions à l’importation de
vêtements de dessous de coton et de fibres synthétiques ou
artificielles en provenance du Costa Rica

Parties Accords Etapes du différend

Etablissement du 05/03/1996
Plaignant Costa Rica groupe spécial
Distribution du 08/11/1996
Article 6 de rapport du groupe
L'ATV spécial 10/02/1997
Distribution du
Défendeur États Unis rapport de
l’organe
Adoption 25/02/1997
d’appel
Source : site de L’OMC, le règlement de différend dans le cadre de l’OMC.

1. La présentation de l’affaire
Le 22 décembre 1995, le Costa Rica a demandé l'ouverture de consultations avec les États-Unis
concernant les restrictions appliquées par ce pays à ses importations de textiles. Le Costa Rica alléguait
que ces restrictions enfreignaient l'Accord sur les textiles et les vêtements (ATV).

2. La procédure de groupe spécial et procédure d'appel


Conformément à la demande du Costa Rica, l'ORD a établi un groupe spécial à sa réunion du 5 mars
1996. L'Inde a réservé ses droits en tant que tierce partie. La composition du Groupe spécial a été arrêtée
le 4 avril 1996. Dans son rapport, distribué aux Membres le 8 novembre 1996, le Groupe spécial a
constaté que les limitations appliquées par les États-Unis n'étaient pas conformes à l'Accord.

Le 11 novembre 1996, le Costa Rica a notifié sa décision de faire appel d'un des aspects du rapport du
Groupe spécial. Dans son rapport, distribué aux Membres le 10 février 1997, l'Organe d'appel a fait droit
à l'appel du Costa Rica sur ce point précis. Le rapport de l'Organe d'appel et le rapport du Groupe spécial,
modifié par le rapport de l'Organe d'appel, ont été adoptés par l'ORD le 25 février 1997.

3. Le déroulement de la procédure du différend


Aux yeux du Costa Rica, l'article 6:2 de l'ATV posait trois conditions à réunir avant de pouvoir imposer
une mesure de sauvegarde spéciale, à savoir: a) un accroissement des importations totales d'un produit
particulier, indépendamment de leur origine; b) un préjudice grave ou une menace réelle de préjudice

15
grave pour la branche de production nationale produisant des produits similaires et/ou directement
concurrents; enfin, c) un lien de causalité entre l'accroissement des importations totales et l'existence
du préjudice grave ou de la menace réelle de préjudice grave.

3.1 Accroissement des importations


Le Costa Rica a relevé que dans leur "Document de mars sur l'état du marché » qu’il n'y avait aucun
moyen de déterminer si la production nationale avait réellement augmenté ou non ; ce qu'était la part
de marché effective de la branche de production américaine ; et le rapport exact des importations à la
production nationale.

Les Etats-Unis ont expliqué pour replacer les choses dans leur contexte que le Bureau des textiles et de
l'habillement (OTEXA) était chargé, au Département du commerce, de recueillir des données et d'établir,
à l'intention du Comité fédéral pour l'application des accords sur les textiles (CITA) pour examen, des
états de la situation exposant le préjudice grave ou la menace réelle de préjudice grave. Il avait considéré
que les importations totales de la catégorie 352/652 et constaté, ce faisant, qu'elles s'étaient envolées,
passant de 65 507 000 douzaines en 1992 à 79 962 000 douzaines en 1993.

Le Costa Rica a affirmé que les Etats-Unis n’avaient pas établi de manière satisfaisante l’existence de
problèmes touchant l'emploi, les ventes et les profits, les investissements ou les capacités dans leur
branche de production, car il n’était pas possible d’établir clairement l’état de la branche à partir
d'indices tirés d'une ou deux entreprises. Les Etats-Unis n'avaient pas non plus correctement établi les
faits concernant les importations, la production nationale et la taille du marché, d'autant qu'il n'y avait
absolument pas la moindre analyse de la question des importations en régime 807 dans leur Etat de la
situation de mars.

3.2 L’existence d’un préjudice grave ou une menace réelle de préjudice grave pour la branche
de production nationale
Le Costa Rica a observé que, dans le cadre de son premier examen de cette affaire, l'OSpT était parvenu
à la conclusion très nette que "l'existence d'un préjudice grave ... n'avait pas été démontrée", suivant
les prescriptions des articles 6:2 et 6:3 de l'ATV. Il était évident que la restriction imposée par les Etats-
Unis enfreignait la disposition susmentionnée parce qu'ils n'avaient pas réussi à démontrer l'existence
d'un préjudice grave causé à leur branche de production.

Le Costa Rica a fait valoir que les Etats-Unis n'avaient pas non plus démontré l'existence de la prétendue
menace réelle de préjudice grave. Outre qu'elle ne subissait aucun préjudice grave, la branche de
production des vêtements classés dans la catégorie 352/652 ne subissait pas la moindre menace réelle

16
de préjudice grave, au sens de l'article 6 de l'ATV. En premier lieu, aux yeux des Etats-Unis eux-mêmes,
il n'existait pas de menace réelle de préjudice grave dans cette affaire. Ils n'avaient jamais prétendu que
ce fût le cas pour justifier la restriction unilatérale imposée au Costa Rica.

L'hypothèse d'une menace réelle de préjudice grave avait pris de l'importance lorsque l'Organe de
supervision, après être parvenu à la conclusion que l'existence d'un préjudice grave n'avait pas été
démontrée, n'était pas parvenu à un consensus sur l'existence d'une menace réelle de préjudice grave
- décision étrange, considérant que la situation hypothétique d'une menace réelle n'était pas en elle-
même à l'examen - et avait recommandé aux parties de tenir de nouvelles consultations, en tenant
compte, notamment, de cela. On pouvait penser qu'à la suite de la décision de l'Organe de supervision,
il ne restait plus aux Etats-Unis d'autre solution que d'essayer de justifier a posteriori la restriction
adoptée, en invoquant à présent une prétendue menace planant sur leur branche de production de
sous-vêtements. Or, le fait était qu'ils n'avaient pas non plus établi cette justification, même au cours
des mois suivants.

Le Costa Rica a fait valoir que ni le document de mars, ni celui de juillet, pas plus qu'aucune autre
information communiquée par les Etats-Unis, pas même à la suite de l'imposition de la restriction
unilatérale, ne fournissaient d'éléments de preuve ou d'analyse du type requis pour démontrer
l'existence d'une menace réelle.

À la demande du Groupe spécial, les Etats-Unis ont dit qu'ils ne considéraient pas la constatation d'une
menace réelle de préjudice grave comme impliquant une sorte d'analyse prospective parce qu'il n'y
avait dans l’ATV aucune disposition de ce genre qui les aurait guidés pour établir leur détermination. Ils
ne divisaient pas la formule "un préjudice grave ou une menace réelle de préjudice grave" et ils ne
demandaient pas au Groupe spécial de le faire. L'ATV ne prévoyait pas de critère distinct pour la menace.

A l'inverse, le Costa Rica était d'avis que la constatation d'une menace réelle de préjudice grave
impliquait une analyse prospective. Puisque l'ATV exigeait que la menace fût "réelle", cela signifiait que
le Membre qui souhaitait se prévaloir de ce motif ne pouvait pas le faire à partir de conjectures ou de
spéculations, mais devait démontrer effectivement qu'il y avait sur la branche de production un impact
préjudiciable imminent qui était sur le point de se produire.

17
3.3 Le lien de causalité entre l'accroissement des importations totales et l'existence du
préjudice grave ou de la menace réelle de préjudice grave.
Le Costa Rica a fait valoir que parmi les conditions dont les Etats-Unis auraient dû démontrer l'existence
pour pouvoir recourir à une mesure de sauvegarde transitoire était l'existence d'un lien de causalité
entre l'accroissement présumé des importations et le préjudice grave ou la menace réelle de préjudice
grave présumé causé à la branche de production nationale d'un produit similaire et/ou directement
concurrent. Les Etats-Unis ne l'ayant pas fait, ils avaient violé l'article 6:2 de l'ATV.

Pour le Costa Rica, la meilleure preuve de l'inexistence de ce lien de causalité résidait dans les niveaux
de limitation que les Etats-Unis avaient arrêtés en accord avec les autres pays auxquels ils avaient
demandé des consultations sur les produits de la catégorie 352/652 - Colombie, El Salvador, Honduras,
République dominicaine et Turquie.

Les Etats-Unis ont noté que le Costa Rica avait abondamment utilisé des renseignements sur les
règlements négociés avec des pays qui n'étaient pas parties au présent différend dans sa première
communication et à la première réunion du Groupe spécial sur le fond de l'affaire. Ces renseignements,
à leurs yeux, ne convenaient pas à la tâche du Groupe spécial, et celui-ci ne devait pas en autoriser
l'utilisation pour porter atteinte aux droits des Etats-Unis dans la présente espèce.

4. Le résumé des principales constatations du Croupe spécial/de l’organe d’appel


Le Costa Rica soutient essentiellement devant le Groupe spécial que les Etats-Unis, en imposant une
restriction quantitative unilatérale sur les sous-vêtements de coton et de fibres synthétiques ou
artificielles classés dans la catégorie 352/652, ont agi en violation de l’article 6 de l'ATV. Il prie le Groupe
spécial de recommander que les Etats-Unis retirent la mesure en question.

Les Etats-Unis soutiennent essentiellement qu'ils ont respecté les obligations qui leur incombaient en
vertu de l'ATV lorsqu'ils ont imposé cette restriction sur les sous-vêtements de coton et de fibres
synthétiques ou artificielles de la catégorie 352/652. En conséquence, ils prient le Groupe spécial de
rejeter la demande du Costa Rica.

En conclusion, le Groupe spécial considère que les renseignements communiqués dans le document de
mars sous le titre "Situation du marché" souffrent de deux faiblesses importantes : ils sont, dans certains
cas, en contradiction avec d'autres renseignements communiqués ultérieurement par les Etats-Unis à
l'OSpT et, dans d'autres cas, insuffisants pour démontrer l'existence d'un préjudice grave causé à la
branche de production américaine.

18
Nulle part dans le document de mars le Groupe spécial n'a pu trouver d'analyse ou de démonstration
d'une relation de causalité correspondant aux prescriptions de cette disposition, au-delà de la simple
affirmation que les importations étaient responsables du préjudice. Cette assertion est à son sens
insuffisante, en raison des facteurs spéciaux qui interviennent dans le commerce de sous-vêtements
entre les Etats-Unis et un certain nombre de Membres exportateurs, dont le Costa Rica.

5. Les recommandations
Le Groupe spécial rappelle ses conclusions suivant lesquelles les Etats-Unis ont violé leurs obligations au
titre de l'article 6:2 et 6:4 de l'ATV en imposant une restriction aux importations en provenance du Costa
Rica sans avoir démontré que ces importations avaient porté ou réellement menacé de porter un
préjudice grave à la branche de production américaine et leurs obligations au titre de l'article 6:6 d) de
l'ATV en n'accordant pas aux réimportations en provenance du Costa Rica un traitement plus favorable.

Le Groupe spécial, par conséquent, recommande à l'Organe de règlement des différends de demander
aux Etats-Unis de mettre la mesure contestée par le Costa Rica en conformité avec leurs obligations au
titre de l'ATV. Le Groupe spécial estime que la meilleure manière de réaliser cette mise en conformité
et d'éviter que des avantages résultant pour le Costa Rica de l'ATV ne soient encore annulés ou
compromis consiste à abroger dans les moindres délais la mesure incompatible avec les obligations des
Etats-Unis. Le Groupe spécial suggère en outre que les Etats-Unis mettent la mesure contestée par le
Costa Rica en conformité avec leurs obligations au titre de l'ATV en supprimant immédiatement la
restriction imposée par cette mesure.

À la réunion de l'ORD du 10 avril 1997, les États-Unis ont indiqué que la mesure contestée était arrivée
à échéance le 27 mars 1997 et n'avait pas été prorogée, ce qui signifiait que les États-Unis s'étaient
immédiatement conformés aux recommandations de l'ORD.6

Rapport du Groupe spécial «ETATS-UNIS - RESTRICTIONS A L'IMPORTATION DE VETEMENTS DE


DESSOUS DE COTON ET DE FIBRES SYNTHETIQUES OU ARTIFICIELLES EN PROVENANCE DU COSTA RICA
» 8, novembre ,1996
19
CONCLUSION
Le commerce mondial du textile et vêtement a connu une évolution majeure en janvier 2005. L'Accord
Multifibres (AMF), caractérisé par l'imposition de restrictions quantitatives à l'entrée aux marchés de la
plupart des pays développés, a été complètement démantelé. Les tarifs douaniers persistent, mais les
quotas sont éliminés.

En effet, l'AMF constitué une dérogation flagrante aux règles fondamentales du GATT tel que la « non-
discrimination ». Pour éliminer cette discrimination d'une part et pour ne pas secouer les marchés des
pays développés d'autre part, l’AMF a cédé la place à l’ATV qui n’est pas un prolongement de ce dernier
mais c’est un régime transitoire entre ces derniers avec l’intégration complète des produits textiles et
vêtements dans le système d’échange multilatéral au 01/01/2005. L’article 2 de l'ATV à prévus
l'intégration progressive des produits textiles et vêtements sur une période de dix ans.

Ce changement dans les conditions d'accès aux marchés d'exportation constitue un choc majeur, car il
accroît considérablement le degré de compétitivité des pays comme la Chine autrefois contrainte par
les quotas et réduit la marge préférentielle dont bénéficient les pays non soumis à des quotas
d'importation, comme la Tunisie.

L’expiration de l’ATV favorise la mainmise de la Chine sur le secteur du textile à l’échelle mondiale source
d’une véritable menace à l’organisation des échanges au niveau régional, causant un impact inévitable
sur les économies nationales.

L'ouverture aux échanges du secteur textile et habillement a eu des effets positifs sur un petit nombre
de grands pays en développement mais elle a des effets plutôt négatifs sur les pays petits et très
pauvres. Cette évolution remet en question les conséquences de l’expiration de l’ATV sur le système
d’échange multilatéral.

20
REFERENCES

 www.two.org
 L’accord sur les textiles et vêtements
 Rapport sur la fin des arrangements multifibres sur le site www.ethique-sur-etiquette.org
 Site de l’OMC, le règlement des différends dans le cadre de l’OMC : une affaire, une page
 Rapport du groupe spécial site de l’OMC

21
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS ........................................................................................................................... 3
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 4
Partie I : le passage de L'AMF à L'ATV ........................................................................................................ 6
1. La définition de L'arrangement multifibres (AMF) 1974-1994.................................................... 6
2. La définition de L'accord sur les textiles et vêtements ............................................................... 6
3. Les objectifs de L'ATV .................................................................................................................. 6
4. Le champ d’application de L'ATV ................................................................................................ 7
Partie II : le contenu de L'ATV et les conséquences de son expiration ...................................................... 8
1. Les éléments clés de L'ATV .......................................................................................................... 8
2. La structure de base de L'ATV ..................................................................................................... 9
2.1 Article 2 ................................................................................................................................ 9
2.2 Article 3 .............................................................................................................................. 10
2.3 Article 4 .............................................................................................................................. 10
2.4 Article 5 .............................................................................................................................. 10
2.5 Article 6 .............................................................................................................................. 10
2.6 Article 7 .............................................................................................................................. 11
3. Les principes de l’OMC dans l’ATV ............................................................................................ 11
3.1 La transparence .................................................................................................................. 11
3.2 L’interdiction des restrictions quantitatives ...................................................................... 11
3.3 Les mesures de sauvegarde ..................................................................................................... 12
3.4 La concurrence loyale (les mesures antidumping et antisubventions) ............................. 12
4. Les conséquences de l’expiration de l’ATV ............................................................................... 12
4.1 La Chine est la grande gagnante de la fin des quotas ........................................................ 13
4.2 L’Inde, un autre gagnant .................................................................................................... 13
4.3 Les pays perdants ............................................................................................................... 13
Partie III : Etude de cas : Etas-Unis-restrictions à l’importation de vêtements de dessous de coton et de
fibres synthétiques ou artificielles en provenance du Costa Rica ........................................................... 15
1. La présentation de l’affaire ....................................................................................................... 15
2. La procédure de groupe spécial et procédure d'appel ............................................................. 15
3. Le déroulement de la procédure du différend .......................................................................... 15
3.1 Accroissement des importations ............................................................................................. 16
22
3.2 L’existence d’un préjudice grave ou une menace réelle de préjudice grave pour la branche
de production nationale ................................................................................................................ 16
3.3 Le lien de causalité entre l'accroissement des importations totales et l'existence du
préjudice grave ou de la menace réelle de préjudice grave. ........................................................ 18
4. Le résumé des principales constatations du Croupe spécial/de l’organe d’appel .................... 18
5. Les recommandations ............................................................................................................... 19
CONCLUSION ............................................................................................................................................ 20
REFERENCES ............................................................................................................................................. 21

23

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