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SOUISSI
Demandé par:
Pr Abdelmounaim EL GUEDDARI
Réalisé par :
BALLAGE Abla
ESSOUFY Aimad
HSSINI Asmae
AZAKRI Nassima
INTRODUCTION GENERALE 3
Section 1 : Les dispositions générales sur les ALE dans l'Accord de Marrakech 13
Chapitre II Les développements ultérieurs concernant les ALE dans les négociations de l'OMC 21
Section 2 ; Les dispositions de sauvegarde et de règlement des différends dans les ALE 23
CONCLUSION 26
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE 27
INTRODUCTION GENERALE
La création de L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) le 15 janvier 1995
Cette étude a pour objectif d'analyser la place des ALE dans les traités créant l'OMC.
Dans une première partie, nous allons situer le contexte général des ALE en examinant
leur historique et leurs objectifs. Dans un deuxième temps, nous allons nous pencher sur
la place des ALE dans les traités créant l'OMC. Pour ce faire, nous allons examiner les
dispositions relatives aux ALE dans l'Accord de Marrakech, qui a créé l'OMC, ainsi que
les développements ultérieurs concernant les ALE dans les négociations de l'OMC.
CHAPITRE I : Un aperçu des accords de libre-échange dans le
monde: histoire, définition et enjeux
Section 1: L’histoire des accords de libre échange
Le libre-échange est une politique commerciale dont l’objectif est de favoriser l’échange
international. Selon ce principe, les biens et services circulent sans restriction douanière entre
les pays. Le gouvernement ne limite pas l’importation de marchandises comme c’est le cas dans
les politiques protectionnistes.La théorie du libre-échange apparaît au 18e siècle chez les
économistes classiques qui s’opposent au mercantilisme, la doctrine dominante de l’époque.
Adam Smith, l’un des principaux auteurs classiques, est à la base de la théorie de l’avantage
absolu selon laquelle l’ouverture des frontières est un facteur favorable à l’enrichissement des
nations. Sa théorie est reprise par David Ricardo, qui montre que chacun peut tirer un bénéfice
de l’échange international. Au milieu du 20e siècle, les thèses classiques sont renouvelées par
Heckscher, Ohlin, puis Samuelson, qui développent ce qui devient le modèle de référence du
commerce international. Celui-ci justifie le libre-échange et la spécialisation au niveau
international par l’existence de différences de dotations en facteurs de production.
Le GATT est né après la Seconde Guerre mondiale, alors que les gouvernements cherchaient à
reconstruire l'économie mondiale après les destructions de la guerre. Les principaux objectifs du
GATT étaient de réduire les barrières tarifaires, d'encourager la libéralisation des échanges et
d'empêcher la discrimination commerciale entre les pays. Les négociations du GATT ont abouti
à une série d'accords qui ont contribué à la croissance du commerce international.
Au cours des décennies suivantes, le GATT a été régulièrement mis à jour et renforcé par des
rounds de négociations commerciales multilatérales, tels que le Kennedy Round (1964-1967),
l'Uruguay Round (1986-1994) et le Cycle de Doha (2001-2015). Ces négociations ont abouti à
la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, qui a remplacé le GATT
en tant qu'organe principal de réglementation du commerce international.
L'OMC est une organisation internationale chargée de superviser les accords commerciaux
multilatéraux, de régler les différends commerciaux et de promouvoir la libéralisation des
échanges. L'OMC a également créé un système de règles commerciales internationales visant à
garantir un traitement équitable pour tous les membres.
Parallèlement, les pays ont également commencé à négocier des accords de libre-échange
bilatéraux et régionaux, tels que l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) entre les
États-Unis, le Canada et le Mexique en 1994, et l'Accord de partenariat transpacifique (TPP)
entre 12 pays du Pacifique en 2015. Ces accords bilatéraux et régionaux ont souvent été
considérés comme des compléments ou des alternatives aux négociations multilatérales.
Les accords de libre échange constituent un facteur très important dans l'accélération du passage
vers une économie ouverte en favorisant les échanges entre les nations.
Depuis leur apparition les ALE constituent des blocs régionaux qui ont donné naissance à un
phénomène appelé la régionalisation. Cette régionalisation est une étape favorable à la
libéralisation et à la mondialisation des échanges.
Ces zones d'intégration économique peuvent être définies comme étant des espaces
économiques sous forme d'accords visant, dans un premier temps, la réduction et l'élimination
des obstacles aux échanges des biens, des services et des facteurs. Dans un deuxième temps,
elles visent l'harmonisation des chartes réglementaires afin d'assurer une libéralisation
réciproque entre les pays signataires.
Les accords de libre-échange sont souvent utilisés comme un moyen de stimuler l'intégration
régionale en éliminant les barrières commerciales et en facilitant les échanges entre les pays
membres. Voici quelques-unes des façons dont les accords de libre-échange peuvent stimuler
l'intégration régionale :
En somme, les accords de libre-échange peuvent jouer un rôle important dans la stimulation de
l'intégration régionale, en favorisant la croissance économique, la coopération et la stabilité
politique entre les pays membres. Cependant, il est important de noter que ces accords peuvent
également avoir des inconvénients et des effets négatifs sur certains secteurs et populations, et
doivent être négociés et mis en œuvre de manière équilibrée et juste pour tous les
pays membres
Un accord de libre-échange est une entente entre deux (accord bilatéral) ou plusieurs(accord
multilatéral) pays, pour faciliter les échanges commerciaux entre eux. Cette entente se
caractérise généralement par une diminution ou la suppression des barrières à l'échange à
l'intérieur d'une zone ou entre plusieurs zones : barrières tarifaires (BT) comme les droits de
douane et autres taxes et barrières non tarifaires (BNT) comme les formalités administratives,
contingentement...
L'abaissement des barrières tarifaires et non tarifaires, concerne les biens et services inclus dans
le mandat de négociation.
Un accord de libre-échange est généralement la première étape vers une intégration plus forte
des marchés. Ils contribuent à créer un marché international ouvert et concurrentiel.
Les accords de libre-échange (ALE) peuvent prendre différentes formes et peuvent être
bilatéraux, régionaux ou multilatéraux.
Les accords bilatéraux impliquent deux pays et visent à réduire les barrières commerciales
entre eux .Parmi les exemples d'ALE bilatéraux figurent l'Accord économique et commercial
global (AECG) UE-Canada, l'Accord de partenariat économique UE-Japon et l'ALE UE-Corée
du Sud. Ces accords impliquent généralement l'élimination ou la réduction des tarifs et autres
barrières commerciales sur les biens et services échangés entre les deux pays.
Les ALE régionaux impliquent plusieurs pays dans une région géographique spécifique. Ces
accords sont conçus pour promouvoir le commerce au sein de la région et peuvent impliquer
l'élimination des tarifs et autres barrières commerciales sur les biens échangés au sein du groupe
Les ALE multilatéraux impliquent plusieurs pays et sont conçus pour promouvoir le
commerce entre tous les pays participants. L'Accord général sur les tarifs douaniers et le
commerce (GATT) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sont des exemples
d'accords commerciaux multilatéraux]. Ces accords visent à réduire les barrières commerciales
et à promouvoir le libre-échange à l'échelle mondiale. L'ALE UE-Vietnam est un exemple
d'ALE multilatéral récent qui comprend des dispositions relatives à la protection de
l'environnement . Les ALE peuvent avoir des répercussions importantes sur le commerce, la
croissance économique et le développement, et sont soumis à l'examen et à l'examen minutieux
de l'OMC et d'autres organisations internationales.
Depuis leur création, les accords de libre-échange n’ont cessé de se multiplier. Ces derniers
favorisent, à l’échelle mondiale, le commerce de biens et de services en diminuant les barrières
tarifaires (comme les droits de douanes) et les barrières non-tarifaires (comme les formalités
administratives).Par conséquent, ils permettent une intégration plus forte des marchés et
constituent un atout pour les entreprises.
Les accords de libre-échange (ALE) ont donc plusieurs avantages potentiels pour les pays qui
les signent. Voici quelques-uns des avantages les plus courants :
Réduction des coûts : L'augmentation du commerce international grâce aux ALE peut réduire
les coûts pour les entreprises et les consommateurs en éliminant les taxes et les autres barrières
commerciales. Cela peut conduire à des prix plus bas pour les consommateurs et à une plus
grande compétitivité pour les entreprises.
Renforcement des relations diplomatiques : Les ALE peuvent renforcer les relations
diplomatiques entre les pays participants. En collaborant sur des questions commerciales, les
pays peuvent également collaborer sur des questions politiques et de sécurité.
D- Les limites des accords de libre échange
Bien que les accords de libre-échange (ALE) puissent offrir de nombreux avantages
économiques, ils peuvent également présenter des limites et des inconvénients, tels que :
Augmentation de la concurrence : La libéralisation des échanges peut intensifier la
concurrence entre les entreprises nationales et étrangères, ce qui peut entraîner des
pertes d'emplois dans certaines industries et des défis pour les entreprises nationales.
Déséquilibre économique : Les ALE peuvent favoriser les pays les plus avancés
économiquement et nuire aux économies les moins avancées. Les pays développés peuvent
bénéficier de la libéralisation des échanges en ayant accès à des marchés étrangers, tandis que
les pays moins développés peuvent avoir des difficultés à rivaliser avec des entreprises plus
avancées.
Baisse des normes environnementales et sociales : Les ALE peuvent réduire les barrières à
l'entrée pour les entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales et sociales, ce
qui peut nuire à l'environnement et aux travailleurs locaux.
Coûts de transition : La mise en place d'un ALE peut entraîner des coûts de transition pour les
entreprises et les travailleurs. Par exemple, certaines industries peuvent devoir se restructurer
pour faire face à une concurrence accrue.
Pressions sur les services publics : Les ALE peuvent exercer des pressions sur les services
publics tels que les soins de santé, l'éducation et les services sociaux en raison d'une
concurrence accrue dans ces secteurs
L'Accord économique et commercial global (AECG) entre l'Union européenne et le Canada est
un autre accord de libre-échange important qui a été mis en œuvre pour promouvoir le
commerce et la croissance économique. Cet accord réduit les droits de douane et facilite
l'exportation de biens et de services entre l'UE et le Canada . La conclusion des négociations de
l'AECG garantit aux entreprises l'accès à de nouveaux marchés, entraînant une croissance
économique accrue et la création d'emplois . L'AECG est un accord important car il traite des
barrières non tarifaires, qui constituent un obstacle important au commerce entre le Canada et
l'UE.
L'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PT PGP) est un accord de
libre-échange entre le Canada et dix autres pays de la région Asie-Pacifique. Une fois en
vigueur, le PT PGP donnera aux exportateurs canadiens un accès privilégié à ces pays, ce qui
entraînera une croissance économique accrue et la création d'emplois . Le PGP est un accord
important car il favorise le commerce et la croissance économique entre le Canada et la région
de l'Asie-Pacifique, qui est un marché important pour les exportations canadiennes.
Le traité selon la Convention de Vienne de 1969 sur le droit des traités s’entend
d’un accord international conclu par écrit entre Etats et régi par le droit international
qu’il soit signé dans un instrument unique ou dans deux ou plusieurs instruments
connexes, et quelle que soit sa dénomination particulière. L’accord instituant
l’Organisation Mondiale du Commerce est un traité qui a une portée juridique qui
s’applique à tous ses membres si ceux-ci consent audit traité.
Par ailleurs, l’OMC servira d’enceinte pour les négociations entre membres au
sujet des relations commerciales multilatérales pendant ses conférences ministérielles.
C’est l’OMC qui rédige le mémorandum d’accord sur les règles et procédures régissant
le règlement de différends (note écrite d’un diplomate pour exposer le point de vue de
son gouvernement sur une question).
* La structure de l’OMC
Le conseil général quant à lui est également composé de tous membres de l’OMC
et est chargé d’assurer une coopération efficace entre les autres organisations
intergouvernementales qui sont en rapport avec l’OMC. Il se réunira, selon qu’il sera
approprié, pour s’acquitter des fonctions :
* Le statut de l’OMC
Le traité instituant l’OMC, fait d’elle une organisation qui dispose d’un appareil
organique et une situation juridique. L’OMC est une entité dotée de la personnalité
juridique qui octroie à chacun de ses membres la capacité d’être titulaire des droits, des
obligations, des privilèges et immunités à l’international qui lui permettront d’exercer
ses fonctions en relation avec l’OMC en toute indépendance.
Tout État ou territoire douanier jouissant d’une entière autonomie dans la conduite
de sa politique commerciale peut accéder à l’OMC à des conditions à convenir entre lui
et les membres de l’OMC selon la disposition contenue dans l’article XII de l’accord sur
l’OMC. Le traité de Marrakech de 1994 instituant l’OMC compte 164 (cent
soixante-quatre) membres. Le processus d’adhésion à l’OMC prend essentiellement la
forme de négociations et est assez différent du processus d’adhésion aux autres
organisations internationales comme le FMI.
Le traité doit être valide pour qu’il soit opposable. Le droit des traités s’est inspiré
de la théorie de la liberté contractuelle en droit civil. Pour qu’un traité soit valide, il faut
que certaines conditions soient réunies.
Le consentement d’un Etat à être lié par un traité peut être exprimé par la
signature, l’échange d’instruments constituant un traité, la ratification, l’acceptation,
l’approbation ou l’adhésion, ou par tout autre moyen convenu.
Pour ce qui est du traité créant l’OMC, il est prévu au préambule de cet accord
qui fait partie intégrante du traité que les parties au présent accord reconnaissent que
leurs apports dans le domaine commercial et économique devraient être orientés vers le
relèvement des niveaux de vie, la réalisation du plein emploi et d’un niveau élevé et
toujours croissant du revenu réel et de la demande effective, l’accroissement de la
production et du commerce de marchandises et de services , tout en permettant
l’utilisation optimale des ressources mondiale conformément à l’objectif du
développement durable.
Tous ces engagements doivent être pris par tous membres désireux de faire partie
de l’organisation.
Un traité entre en vigueur suivant les modalités et la date fixées par ses
dispositions ou par un accord entre les Etats ayant participé à la négociation. C’est aussi
le cas pour le traité instituant l’OMC qui dispose en son article XIV paragraphe 4 les
conditions d’acceptation et d’entrée en vigueur dudit traité.
* Les amendements
Ils désignent les modifications officielles apportées aux dispositions d’un traité,
qui touchent toutes les parties à ce traité. Ces modifications s’effectuent suivant les
mêmes modalités qui ont présidé à la formation du traité. Le traité instituant l’OMC
dispose en son article X que tout membre de l’organisation peut prendre l’initiative
d’une proposition d’amendement des dispositions de l’accord créant l’OMC à la
conférence ministérielle. La conférence ministérielle dispose de 90 jours pour présenter
la décision aux membres s'il y’a eu consensus pour acceptation.
Le traité créant l’OMC dispose de plusieurs amendements qui prendront effet que
lorsqu’ils auront été acceptés par tous les membres. Les amendements au présent accord
qui modifient les droits et les obligations des membres prendront effet à l’égard des
membres qui les auront acceptés par les deux tiers et à l’égard des autres dès qu’ils les
auront acceptés. La conférence ministérielle peut ainsi décider à la majorité des trois
quart des membres, qu’un amendement qui a pris effet en vertu du présent accord est de
nature contraignante pour tous les membres désireux de faire partie de l’organisation.
Toutefois, si un membre n’accepte l’amendement apporté par cet accord dans un délai
fixé par la conférence, celui-ci pourra se retirer de l’OMC ou pourra continuer de siéger
avec le consentement du conseil ministériel.
Elles font partie intégrante d’un traité. Elles consacrent la primauté du droit
international ou des traités sur le droit national dès que les Etats membres l’auront
approuvé, ratifié, signé et publié. Elles permettent également d’établir les droits et les
obligations des Etats membres
Les dispositions diverses sont contenues dans l’article XVI de l’accord créant de
l’OMC dispose que ‶sauf disposition contraire du présent accord ou des accords
multilatéraux, l’OMC sera guidée par les décisions, les procédures et les pratiques
habituelles des parties contractantes du GATT de 1947 et des organes établis dans le
cadre du GATT de 1947″. Elle fixe aussi l’entrée en vigueur du traité dans son
paragraphe 6 conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies à son article
102 qui stipule que ‶tout traité ou accord international conclu par un Etat membre après
l’entrée en vigueur de la Charte doit être enregistré au secrétariat ; à défaut il ne pourra
être invoqué devant aucun organe de l’organisation des nations unies″
En cas de conflits entre une disposition du présent accord et les dispositions des
accords commerciaux multilatéraux, la disposition de cet accord prévaudra dans la limite
du conflit. Chaque membre assurera la conformité de ses lois, réglementations et
procédures administratives avec ses obligations telles qu’elles sont énoncées dans les
accords figurant en annexe.
Section 1 : Les dispositions générales sur les ALE dans l'Accord de Marrakech
Ensuite, l'article V précise que les ALE doivent être conformes aux dispositions de
l'Accord de Marrakech et des autres accords de l'OMC, tels que l'Accord général sur
les tarifs douaniers et le commerce (GATT) et l'Accord sur les obstacles techniques
au commerce (OTC). Cela signifie que les ALE doivent respecter les règles de
l'OMC en matière de tarifs douaniers, de mesures non tarifaires et d'autres questions
commerciales.
Enfin, l'article V prévoit la possibilité pour les membres de l'OMC de demander des
consultations avec les parties à un ALE si elles ont des préoccupations quant à la
conformité de l'accord avec les règles de l'OMC. Si ces consultations ne conduisent
pas à une solution satisfaisante, les membres de l'OMC peuvent demander
l'établissement d'un groupe spécial pour examiner la question.
Tout cela montre que les dispositions générales sur les ALE dans l'Accord de
Marrakech visent à garantir que les accords régionaux de libre-échange contribuent à la
libéralisation des échanges commerciaux entre les pays membres de l'OMC, tout en
évitant la création de distorsions commerciales qui pourraient nuire aux autres membres
de l'OMC.
L'article XXIV du GATT 1994 énonce les règles de l'OMC relatives aux accords
régionaux de libre- échange. Selon cet article, les ALE doivent remplir deux
conditions pour être considérés comme conformes aux règles de l'OMC.
Il convient également de noter que l'élimination des droits de douane ne concerne pas
seulement les produits finis, mais également les matières premières, les composants et
les produits intermédiaires nécessaires à la fabrication des produits finis. La réduction
des droits de douane sur ces produits peut également aider à réduire les coûts de
production et à améliorer la compétitivité des entreprises.
De plus, les ALE ne doivent pas entraîner de discrimination entre les parties et les
pays tiers. Les parties à l'accord ne doivent pas utiliser les ALE pour accorder des
avantages préférentiels exclusifs aux entreprises des autres parties. Les règles de
l'OMC exigent que les avantages tarifaires accordés aux entreprises des parties à un
ALE soient également accessibles aux entreprises des autres pays membres de l'OMC
qui ne sont pas parties à l'accord. Aussi les ALE ne doivent pas limiter la capacité des
parties à l'accord à poursuivre leurs politiques commerciales et économiques
nationales. Par exemple, les parties ne doivent pas être obligées de poursuivre une
politique de libéralisation commerciale ou de privatisation pour être parties à
l'accord.
L’article XXIV de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT)
prévoit également des dispositions spécifiques pour les accords régionaux de
libre-échange (ALE) qui incluent des produits agricoles. Ces dispositions sont connues
sous le nom de "Formule de la boîte", car elles sont présentées sous la forme d'un tableau
qui énumère les conditions que les ALE doivent remplir pour être conformes aux règles
de
l'OMC.
Selon cette formule, les ALE qui incluent des produits agricoles doivent fournir une
élimination substantielle des droits de douane pour la majorité des produits agricoles
échangés entre les parties à l'accord. Cela signifie que les parties à l'accord doivent
éliminer la plupart des droits de douane sur les produits agricoles échangés entre elles.
Toutefois, certaines exceptions sont autorisées pour les produits sensibles, pour lesquels
les parties peuvent maintenir des droits de douane ou appliquer des quotas d'importation.
Il est important de noter que l'article XXIV autorise les pays membres de l'OMC à
conclure des ALE, mais il établit également des règles strictes pour s'assurer que ces
accords contribuent à la libéralisation des échanges commerciaux, sans créer de
distorsions commerciales qui pourraient nuire aux autres membres de l'OMC. Les
règles de l'OMC applicables aux ALE ont donc un rôle clé dans le maintien d'un
système commercial international ouvert, prévisible et non discriminatoire.
L'article XXIV:7 du GATT 1994 prévoit des procédures de notification des accords
régionaux de libre- échange (ALE) à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Selon cet article, les parties à l'accord doivent notifier l'OMC de la création de leur
ALE ainsi que de toute modification substantielle de cet accord.
L'article 7 du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) énonce les
dispositions relatives aux Accords de libre-échange (ALE) entre les pays membres de
l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'article stipule que les ALE doivent être
notifiés à l'OMC et que les membres doivent informer régulièrement l'OMC de toutes les
mesures importantes liées à l'ALE.
Les procédures de notification des ALE à l'OMC sont définies dans l'Accord sur les
règles et procédures régissant l'examen des politiques commerciales (EPC), qui est un
accord distinct de l'OMC. Selon l'APEC, les membres de l'OMC doivent notifier l'OMC
de tout nouvel ALE au moins 90 jours avant son entrée en vigueur. La notification doit
inclure des informations détaillées sur l'ALE, y compris ses objectifs, ses dispositions
sur les échanges de marchandises et de services, ainsi que ses implications pour les
membres de l'OMC qui ne sont pas parties à l'ALE.
Les membres de l'OMC doivent également informer régulièrement l'OMC de toutes les
mesures importantes liées à l'ALE, y compris les modifications de l'accord, les
changements apportés à sa portée, les nouvelles parties à l'accord, etc. Les membres de
l'OMC doivent également fournir à l'OMC des statistiques sur le commerce des
marchandises et des services avec les autres parties à l'ALE.
Suivi : Les membres de l'OMC doivent informer régulièrement l'OMC de toutes les
mesures importantes liées à l'ALE, y compris les modifications apportées à l'accord, les
changements apportés à sa portée, les nouvelles parties à l'accord, etc. L'OMC peut
demander des informations supplémentaires si nécessaire.
Les Membres,
l'exécution, compte tenu de l'objectif général, qui est d'accroître la transparence des
politiques commerciales des Membres et l'efficacité des dispositifs de surveillance établis à
cet effet, et compte tenu également du fait que des pays en développement Membres auront
peut-être besoin d'une assistance pour répondre à ces obligations; Adresser des
recommandations au Conseil du commerce des marchandises au plus tard deux ans après
l'entrée en vigueur de l'Accord sur l'OMC.
Chapitre II Les développements ultérieurs concernant les ALE dans
les négociations de l'OMC
Les développements ultérieurs dans les négociations de l'OMC ont porté sur la question de
savoir comment les ALE peuvent être utilisés pour renforcer le système commercial
multilatéral plutôt que de le fragmenter ?
L'OMC a reconnu que les ALE peuvent être un moyen de faciliter la libéralisation du
commerce, mais que cela ne doit pas se faire au détriment des pays tiers ou des règles de
l'OMC. Les négociations de l'OMC ont également porté sur la question de savoir comment les
ALE peuvent être utilisés pour promouvoir le développement économique, en particulier dans
les pays en développement. L'OMC a cherché à encourager les membres à inclure des
dispositions en faveur du développement dans les ALE, telles que des clauses de sauvegarde
spéciales pour les pays les moins avancés et des dispositions visant à faciliter l'accès aux
technologies. L’OMC continue de jouer un rôle important dans la réglementation des relations
commerciales entre les pays membres, y compris en ce qui concerne les ALE. Les membres
de l'OMC sont encouragés à utiliser les ALE de manière à renforcer le système commercial
multilatéral plutôt que de le fragmenter, et à s'assurer que les accords sont conformes aux
règles de l'OMC.
Les membres de l'OMC sont tenus de notifier tous les accords commerciaux régionaux à
l'OMC et de les soumettre à un examen régulier pour s'assurer qu'ils sont conformes aux
règles de l'OMC. L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est une organisation
internationale qui vise à promouvoir le commerce international en établissant des règles
communes pour les échanges commerciaux entre les pays membres.
Les règles de l'OMC concernant les ACR sont énoncées dans l'article XXIV de l'Accord
général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) de 1994, qui a été intégré dans
l'Accord sur l'OMC. Selon l'article XXIV, les ACR doivent être compatibles avec les
dispositions de l'Accord général et ne doivent pas entraîner une détérioration substantielle des
conditions de concurrence dans les échanges avec les pays tiers. En outre, les ACR doivent
prévoir l'élimination progressive des obstacles tarifaires et non-tarifaires au commerce entre
les pays membres de l’ACR, Les principales règles de l'OMC sont les suivantes :
La Non-discrimination : les pays membres ne doivent pas discriminer les produits ou les
services d'un autre pays par rapport à leurs propres produits ou services.
Libre-échange : les pays membres doivent éliminer les barrières douanières et les obstacles
non tarifaires au commerce international.
Protection de la propriété intellectuelle : les pays membres doivent protéger les droits de
propriété intellectuelle des titulaires de droits sur les brevets, les marques, les copyrights et
autres.
Transparence : les pays membres doivent rendre publics leurs lois, réglementations et
procédures liées au commerce.
Règlement des différends : l'OMC dispose d'un mécanisme de règlement des différends pour
aider à résoudre les conflits commerciaux entre les pays membres.
Assistance technique : l'OMC fournit une assistance technique aux pays membres pour les
aider à mettre en œuvre les règles de l'OMC et à améliorer leur capacité à participer au
commerce international.
Ces règles sont conçues pour garantir un commerce international libre, équitable et
transparent entre les pays membres de l'OMC.
Les différends liés aux ALE peuvent être portés devant l'Organisation mondiale du commerce
(OMC) pour être résolus. Les membres de l'OMC peuvent également prendre des mesures de
sauvegarde ou de rétorsion contre les pays qui ne respectent pas les règles de l'OMC en
matière d'ASILE.ces derniers sont des accords bilatéraux ou multilatéraux entre pays visant à
établir des règles commerciales préférentielles en réduisant ou éliminant les barrières
tarifaires et non-tarifaires entre les pays signataires. Ces accords sont de plus en plus courants
dans le contexte du commerce international et peuvent avoir une incidence significative sur
les flux commerciaux mondiaux.
La conformité des ALE avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) est
une question clé pour les pays signataires de tels accords. L'OMC est l'organisation
internationale chargée de réglementer le commerce international et de garantir que les pays
membres respectent les règles et les engagements qui y sont conclus.
L'OMC considère que les ALE doivent être conformes aux règles de l'Organisation afin de ne
pas nuire aux autres membres de l'OMC. En effet, si un ALE favorise les échanges entre deux
pays au détriment d'un ou plusieurs autres pays, cela peut causer des problèmes pour le
système commercial multilatéral.
Pour cette raison, l'OMC a établi des règles spécifiques pour les ALE. Ces règles exigent que
les ALE soient transparents, qu'ils ne créent pas de barrières commerciales entre les membres
non signataires, qu'ils ne soient pas discriminatoires envers les produits d'un autre membre de
l'OMC et qu'ils ne soient pas utilisés pour contourner les règles du système commercial
multilatéral.
L'OMC peut également examiner les ALE pour vérifier leur conformité avec les règles de
l'Organisation. Si un ALE est considéré comme incompatible avec les règles de l'OMC,
l'Organisation peut demander au pays signataire de modifier sa politique commerciale. En cas
de non-conformité avec les règles de l'OMC, les membres peuvent faire l'objet de mesures de
sauvegarde ou de rétorsion de la part des pays tiers. L'OMC fournit également un cadre pour
la résolution de différends liés aux ACR entre les membres de l'OMC. Par exemple, des
différends ont été soulevés concernant des ACR tels que l'Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA) et l'Accord de partenariat transpacifique (TPP).
En résumé, la compatibilité des ALE avec les règles de l'OMC est une préoccupation majeure
pour les pays signataires de tels accords. Les règles de l'OMC exigent que les ALE soient
transparents, non discriminatoires et ne créent pas de barrières commerciales entre les
membres non signataires. L'OMC peut également vérifier si les ALE sont conformes à ses
règles et exiger des modifications si nécessaire.
Les accords de libre-échange (ALE) comprennent des dispositions de sauvegarde qui sont des
mécanismes temporaires visant à protéger les industries nationales contre l'impact négatif de
la concurrence étrangère accrue résultant de l'ALE. Les dispositions de sauvegarde peuvent
inclure :
Des clauses de sauvegarde tarifaire : Les accords de libre-échange peuvent inclure des
dispositions permettant à un pays de réintroduire des tarifs douaniers sur les importations qui
ont causé un préjudice à ses industries nationales.
Des contingents tarifaires : Les quotas tarifaires peuvent être utilisés pour limiter la quantité
d'importations dans des secteurs où les producteurs nationaux sont vulnérables.
Les normes sanitaires et phytosanitaires : Les pays peuvent utiliser des règles plus strictes en
matière de sécurité alimentaire et de protection des plantes pour limiter les importations de
produits étrangers qui ne respectent pas ces normes.
Les exigences en matière de règles d'origine : Un pays peut exiger que les importateurs
prouvent que les produits qu'ils importent sont fabriqués dans des pays qui respectent
certaines normes de production ou de qualité.
Les restrictions sur les investissements étrangers : Les accords de libre-échange peuvent
inclure des dispositions empêchant les investissements étrangers dans des secteurs considérés
comme sensibles pour l'économie nationale.
Ces dispositions de sauvegarde visent à protéger les industries nationales sans entraver le
commerce international. Toutefois, elles doivent être utilisées de manière prudente pour éviter
d'entraver le flux des échanges commerciaux. Leur objectif commun est de permettre aux
parties de prendre des mesures pour protéger leurs industries ou leurs économies en cas de
perturbations imprévues causées par l'augmentation des importations.
D’âpres Tous les aspects pris en compte de notre thème nous pouvons
dire Tout cela montre que les dispositions générales sur les ALE dans
l'Accord de Marrakech visent à garantir que les accords régionaux de
libre-échange contribuent à la libéralisation des échanges
commerciaux entre les pays membres de l'OMC, tout en évitant la
création de distorsions commerciales qui pourraient nuire aux autres
membres de l'OMC. Et que les accords de libre-échange ont une place
importante dans le traité créant l'OMC. Ils visent à promouvoir la
libéralisation du commerce international en éliminant les barrières
douanières et non-tarifaires entre les États membres. Bien que ces
accords aient été controversés en raison de leurs effets sur les
économies nationales et les travailleurs, ils sont considérés comme un
outil essentiel pour favoriser la croissance économique mondiale et
améliorer les conditions de vie des populations du monde entier.
L'OMC est chargée d'administrer les accords de libre-échange et de
régler les différends commerciaux entre les États membres.
Cependant, le débat sur la pertinence et l'impact de ces accords doit
toujours être poursuivi pour assurer une croissance économique
durable et une distribution équitable des bénéfices
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
2. Libre-échange.https://fr.wikipedia.org/wiki/Libre-%C3%A9change
....https://medium.com/transpare-fr/les-accords-de-libre-%C3%A9change-un-avantage
- consid%C3%A9rable-pour-les-importateurs-exportateurs-ba8fef09b6f1
4. Accord de libre-échange.https://infonet.fr/lexique/definitions/accord-de-libre-echange/
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11. Développez vos échanges grâce aux accords
commerciaux.https://www.teamfrance-export.fr/solutions/q
uest-ce-quun-accord-de-libre-echange
12. Accord de libre-échange UE-Viêt Nam |
Access2Markets.https://trade.ec.europa.eu/access-to-markets/fr/content/accord-de-lib
r e- échange-ue-vietnam