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ROYAUME DU MAROC

UNIVERSITE ABDELMALEK
ESSAADI
FACULTE DES SCIENCES
JURIDIQUES, ECONOMIQUES ET
SOCIALES
-TANGER-

Master : Droit Economique et de Commerce Internationale

Module : Contrats du commerce international 

Contrat de commerce
international

Réalisé par : Encadré par :


- EL FILALI Imane Dr BOURFA Mimoun
- KCHIBEL Ouissal
- EL KHACHANI Nizar
- ALAHYANE Mohamed
Année universitaire : 2022/2023

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Résumé

L’intégration économique est un processus qui conduit plusieurs économies à former


un seul espace économique, elle peut prendre plusieurs formes , la première, celle d'accord de
libre-échange (ALÉ) ou zone de libre-échange consiste à ne pas fixer de tarif entre les États
membres mais plutôt à réduire les barrières non tarifaires tout en conservant des barrières
nationales particulières dans les échanges avec le monde extérieur à la zone. La deuxième
étape est l'union douanière (UD). Celle-ci combine l'ALÉ et l'imposition d'un tarif extérieur
commun pour les pays membres. Ensuite vient le marché commun (MC) qui est le résultat de
l'union douanière, du libre mouvement des capitaux, de la main d'œuvre et de l'harmonisation
partielle des politiques, c'est-à-dire l'organisation de la mobilité des facteurs de production.
La quatrième étape, l'union économique (UE), confirme l'intégration économique parce
qu'elle vient du marché commun et de la mise en commun des politiques et des institutions
économiques. Finalement, l'union économique et monétaire (UEM) ajoute une monnaie
commune à tous les pays membres. Ces cinq visages de l’intégration économique sont
généralement considérés comme autant d’étapes vers une intégration totale qui détient des
avantages et des enjeux nombreux.
Afin d’avoir une idée claire sur les zones d’intégration économique en va se focaliser sur les
intégrations économiques en Afrique, et la crise de la zone Euro.

Mots clés : l’intégration économique ; ALÉ ; UD ; MC ; UE ; UEM ; Afrique ; zone euro.

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Liste d’abréviations

ALÉ Accord de libre-échange

UD L’union douanière

MC Marché Commun

UE L’union économique

UEM L’union économique et monétaire

OEA L’Organisation des États américains

CEDEAO La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

UEMOA L’Union économique et monétaire ouest africaine

CEEAC La Communauté économique des États de l'Afrique centrale

OPAEP L’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole

CCG Conseil de coopération du Golfe

ALECE L’accord de libre-échange centre européen

AELE L’Association européenne de libre-échange

UE L’Union européenne

UNASUR L’Union des nations sud-américaines

OUA L’Organisation de l’Unité africaine

UMA L’Union du Maghreb arabe

CAE Communauté d’Afrique de l’Est

CEDEAO Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest

CEEAC Communauté économique des États de l’Afrique centrale

CER Communautés économiques régionales

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Sommaire
Résumé……………………………………………………………………………………….. 2
Liste d’abréviations…………………………………………………………………………... 4
Sommaire…………………………………………………………………………………….. 5
Introduction…………………………………………………………………………………... 6
Partie 1 : Notion de la zone d'intégration économique et ses formes………………………… 8
Chapitre 1 : définition d’une zone d'intégration économique………………………………... 8
Chapitre 2 : les types des zones d'intégration économique…………………………………... 8
Titre 1 : La zone de libre-échange……………………………………………………………. 8
Titre 2 : L’Union Douanière…………………………………………………………...……... 9
Titre 3 : le marché commun………………………………………………………………….. 9
Titre 4 : L’union économique et monétaire……………………………….…………………10
Partie 2 : Les avantages et enjeux d’une zone d’intégration économique…………………...10
Chapitre 1 : Les avantages d’une zone d’intégration économique…………………………..10
Chapitre 2 : Les enjeux d’une zone d’intégration économique……………………………...10
Partie 3 : L’intégration économique en Afrique…………………………………………….12
Chapitre 1 : L’Union africaine………………………………………………………………12
Chapitre 2 : Communautés économiques régionales………………………………………..12 
Titre 1 : L’Union du Maghreb arabe (UMA)……………………………………………….13
Titre 2 : Le Marché commun pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe………………...13
Titre 3 : La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC)………....14
Titre 4 : La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)…….14 
Titre 5 : La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ………………15
Partie 4 : Crise de la zone euro……………………………………………………………...15
Titre 1 : La première crise grecque (2009-2010)……………………………………………16
Titre 2 : La création du FESF et le plan d’aide à l’Irlande………………………………….17
Titre 3 : 2011 : une nouvelle crise grecque………………………………………………… 17
Titre 4 : Accord du 9 décembre 2011 et nouveau traité (mars 2012)……………………….18
Titre 5 : 2015-2018 : dernier épisode de la "tragédie grecque"……………………………..19
Conclusion…………………………………………………………………………………..21
Bibliographie………………………………………………………………………………..22

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Introduction
Toute transaction commerciale comporte un risque de malentendus ou de transactions
déloyales. Les transactions commerciales transfrontalières peuvent présenter des difficultés
supplémentaires en raison des différences de culture, d’attentes, de langues et de systèmes
juridiques. Compte tenu de ces obstacles ou risques potentiels, il est important d’avoir un
accord clair sur une transaction avec des partenaires étrangers, de préférence par écrit, afin
d’éviter d’éventuels litiges futurs et de favoriser des relations productives à long terme.

Le contrat doit contenir des termes et conditions sur lesquels les deux parties sont d’accord. Il
est généralement reconnu que les parties sont libres de choisir et d’accepter les termes et
conditions de contrat (liberté contractuelle).

L'exécution d'un contrat de commerce international est le processus par lequel les parties
remplissent leurs obligations respectives en vertu des termes convenus. Cela implique
généralement la livraison de marchandises, le paiement des prix et toute autre obligation
définie dans le contrat. L'exécution du contrat peut être influencée par différents facteurs, tels
que les lois et réglementations du pays de chaque partie, les règles de la chambre de
commerce internationale, les incohérences entre les parties et les conditions du marché. Il est
important que les parties respectent les termes du contrat pour éviter les litiges et garantir une
exécution efficace et implique la mise en œuvre effective des obligations définies dans les
termes du contrat. Elle comprend la livraison des marchandises, le paiement des prix et tout
autre engagement spécifié dans le contrat. L'exécution du contrat peut être influencée par
divers facteurs externes, tels que les lois et réglementations du pays de chaque partie, les
normes de la chambre de commerce internationale, les divergences entre les parties et les
conditions du marché. Il est crucial que les parties respectent les termes du contrat afin de
minimiser les risques de litige et d'assurer une exécution efficace et fructueuse.

L'exécution réussie d'un contrat de commerce international est cruciale pour garantir la
satisfaction des obligations mutuelles des parties contractantes. Il comprend la livraison
adéquate des produits ou services convenus, le paiement des prix convenus en temps voulu,
ainsi que tout autre engagement défini dans le contrat. Cependant, cette exécution peut être
confrontée à des défis tels que les différences de législation et de réglementation dans les
pays concernés, les règles de la chambre de commerce internationale, les conflits entre les

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parties et les fluctuations du marché. Il est donc important que les parties prennent en compte
ces facteurs et respectent les termes du contrat afin de garantir une exécution efficace et sans
heurts. De plus, en cas de problème, il est souhaitable de disposer d'une stratégie de
résolution de litiges solide pour résoudre les problèmes de manière amiable et équitable.

Partie 1 : Les conditions de validité du contrat de commerce internationale :


Pour être valables, les contrats internationaux doivent respecter certaines conditions de
forme, (première chapitre) et d’autres conditions de fonds (deuxième chapitre).
Chapitre 1 : les conditions de formes :
Pour avoir une idée générale sur les conditions de forme on va analyser deux importantes
conventions internationales qui gèrent le commerce international dans la scène mondiale, à
savoir, la convention de Rome et la Convention de Vienne, sans ignorer l’avis de la
jurisprudence arbitrale, et finalement les conditions de forme selon le DOC.
Section 1 : Convention de Rome du 19 juin 1980 :
La Convention de Rome n'a pas pour objet d'indiquer directement selon quelle forme doit être
passé un contrat international donné, mais de déterminer la loi applicable à la forme du
contrat. Cependant, l'article 9 adopte un parti favorable à la validité du contrat en la forme
justifiant la qualification qui a pu lui être appliquée de « règle de conflit orientée ».
Selon ce texte, qui adopte une solution plus libérale que la solution issue de la jurisprudence
française, un contrat est valable en la forme s'il satisfait aux conditions de la loi du pays dans

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lequel il a été conclu ou de la loi qui le régit au fond. Le rattachement proposé est donc
alternatif et il suffira que l'une des deux lois ainsi désignées valide le contrat en la forme pour
que sa compétence soit retenue. Cependant, la difficulté de déterminer le lieu de conclusion
d'un contrat conclu entre des personnes qui se trouvent dans des pays différents est bien
connue et elle a été habilement résolue par la Convention. Celle-ci décide en effet que dans le
cas où les contractants se trouveraient dans des pays différents, le contrat est valable en la
forme s'il satisfait aux conditions, soit de la loi de l'un des deux pays ainsi désignés, soit de la
loi régissant le fond du contrat.
La solution de principe qui vient d'être énoncée est étendue aux actes juridiques unilatéraux
relatifs à un contrat conclu ou à conclure (offre, acceptation, promesse de vente, congé,
remise de dette...) : ces actes seront valables en la forme s'ils satisfont aux conditions de
forme de la loi qui régit le contrat au fond ou de celle du pays dans lequel ils sont également
pris en considération: l'article 9-3 précise à leur sujet que doit être considérée comme loi du
lieu de conclusion la loi da pays où se trouve le représentant, et non le représenté.
La Convention de Rome contient aussi des règles spéciales applicables dans deux situations.
Sont d'abord visés les contrats passés par des consommateurs (art. 9.5) : la forme de ces
contrats est soumise à la loi, jugée potentiellement protectrice, du pays de la résidence
habituelle du consommateur. L'absence d'un autre rattachement retenu et les termes mêmes
de l'article 9-5 (« la forme de ces contrats est régie... ») dénotent l'absence de favor validitatis
à l'égard d'un contrat qui ne met pas en présence que des opérateurs du commerce
international.
D'autre part, la forme des contrats ayant pour objet un droit réel immobilier ou un droit
d'utilisation d'un immeuble est soumise aux règles impératives de la loi du pays de situation
de l'immeuble, pour autant qu'elles se veulent applicables indépendamment du lieu de
conclusion du contrat et de la loi le régissant au fond (lois de police).
Section 2 : Convention de Vienne du I1 avril 1980
La Convention de Vienne du 11 avril 1980 sur les contrats de vente internationale de
marchandises, fournit évidemment une solution substantielle.
Selon son article 11, « le contrat de vente n'a pas à être conclu ni constaté par écrit et n'est
soumis à aucune autre condition de forme. Il peut être prouvé par tous moyens, y compris par
témoins ». L'article 13 précise que le terme « écrit » doit s'entendre également des
communications adressées par télégramme ou par télex.
Les États qui le désirent peuvent mettre une réserve à ce sujet (art. 12 et 96) si leur législation
interne impose l’écrit comme condition de validité de tous les contrats de vente.

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Cette référence au consensualisme est conforme aux habitudes et aux souhaits des opérateurs
du commerce international qui ne sont pas favorables à des règles impératives en la matière,
même s'ils ne méconnaissent pas les services irremplaçables que rend l'écrit dans de
nombreux cas.
Section 3 : Jurisprudence arbitrale :
Les arbitres de commerce international se trouvent souvent confrontés à des situations
contractuelles dont l'existence même se trouve parfois contestée par l'une des parties en
raison de l'absence de documents contractuels indiscutables.
Or, à plusieurs reprises, ces arbitres ont été à même d'exprimer une doctrine qui prend
d'autant plus d'intérêt qu'ils le rattachent non à la loi d'un Etat, mais à des principes généraux
rapportés de façon plus ou moins rigoureuse à la lex mercatoria. Ainsi, dans une sentence
CCI, l'arbitre unique déclare: « Les parties n'ayant pas pris la précaution de rédiger un contrat
formel, il convient d'interpréter leurs volontés et leurs engagements à partir de leurs écrits et
en fonction des principes généraux du droit et de l'équité qui doivent régir les transactions
commerciales internationales ».
Dans une autre sentence, l'arbitre unique, devant établir l'existence d'une Convention
d'arbitrage, déclare que le droit le plus approprié pour régir la question de l'existence de la
convention d'arbitrage n'est pas celui d'un système national particulier mais les principes
généraux du droit et les usages acceptés dans le commerce international, et en particulier le
principe de bonne foi. « Ces principes exigent, au nom de la justice, que toutes les parties
prennent en considération l'intention commune de chacune d’entre elles, telle que révélée par
les circonstances de la négociation et l’exécution ultérieure de tout accord apparent »
Analysant ainsi la volonté des parties, l’arbitre donnera effet a un contrat paraphé et non
signé, relevant que l'absence de signature n’équivalait pas à l’absence d’engagements
contractuel entre les parties.
De la même façon des arbitres ont, à plusieurs reprises, admis que l’existence d’un lien
contractuel pouvait se déduire d'une invitation à exécuter un contrat, ou d’une exécution
partielle, en l'absence même d'un contrat écrit.
Section 4 : Dahir des obligations et des contrats :
L’accord des parties suffit à former le contrat de vente. Ce dernier étant un contrat consensuel
soumis au principe de la liberté contractuelle. Aucune forme supplémentaire n’est requise.
Cependant, il y a quelques manifestations de formalismes, la validité de certaines ventes est
subordonnée à l’établissement de l’écrit.
Il faut un écrit pour que certaines ventes soient valablement formées. La forme écrite est

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exigée pour la validité du contrat de cession de brevet d’invention ou de marque, parfois, cet
écrit doit être notarié pour la vente d’immeubles à construire dans le secteur du logement.
Pour la vente d’un fonds de commerce. Il en est de même, pour les opérations de démarchage
visé à l’article 45 de la loi 31-08, toute opération de vente doit faire l’objet d’un contrat écrit.
Le progrès des technologies nouvelles de communication et d’information a permis la mise à
jour de nouveau support de l’écrit, ce qui constitue, une nouvelle modalité de forme dans la
vente 1, c’est ce que stipule l’article 2-1 du DOC.
(1 Mohammed DRISSI ALAMI MACHICHI « Droit commercial instrumental au Maroc » ed. Dar Al
Kalam Rabat 211. P 32.)

Chapitre 2 : les conditions de fonds :


Selon l’Article 1134-1 du code civil : le contrat ne tient lieu de loi des parties et n’a de force
obligatoire que s’il est légalement formé.

Le contrat obéit à certaines conditions de formation de validité qui sont définit par la loi. Si
ces conditions sont remplies il en résulte que le contrat est valable. Si l’une de ces conditions
fait défaut le contrat n’est pas valable (Première section)
Cependant la formation du contrat de commerce internationale contient certaines spécificités
(Deuxième section)
Section 1 : Les conditions classique requises pour la formation du contrat :
Pour produire leurs effets créateurs d’obligations, les contrats doivent respecter les conditions
que la loi met à leur validité, ces conditions, l’art 2 du DOC les énumère, elles concernent :
- La capacité de s’obliger.
- Une déclaration valable de volonté portant sur les éléments essentiels de l’obligation :
c’est le consentement.
- Un objet certain pouvant former objet d’obligation
- Une cause licite de s’obliger.

Titre 1 : La capacité :


L’article 3 du DOC dispose que « la capacité civile de l’individu est réglée par la loi qui régit
son statut personnel »
La capacité est l’aptitude d’une personne à acquérir des droits et à les exercer, notamment
l’aptitude à souscrire un engagement valable. Ceci nous amène à dire que le contrat n’est
valable que si légalement les parties avaient la capacité de le faire.

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On distingue traditionnellement la capacité de jouissance (possibilité d’être titulaire de
certains droits) et la capacité d’exercice (possibilité d’exercer soi-même les droits dont on est
titulaire).

L’incapable possède les mêmes droits que toute autre personne, mais il ne peut les exercer
lui-même, ou du moins les exercer librement, il doit être assistée ou présenté par autrui.

L’article 208 du code de la famille distingue trois cas d’incapacités :


- Celui qui n’a pas atteint l’âge de la majorité
- Celui qui ne jouit pas de ses facultés mentales
- Celui dont la prodigalité est établie (Le prodigue est celui dilapide ses biens dans des
dépenses futiles lui portant préjudice).

Titre 2 : le consentement :


La théorie classique du contrat accorde au consentement une importance de premier ordre et
y voit l’une des principales applications du principe de l’autonomie de la volonté ( On ne peut
être tenu sans l’avoir voulu)
La réalisation de l’accord des volontés constitue un moment décisif dans la vie du contrat
(article 19 du DOC) car c’est à partir de la rencontre des volontés que des partenaires
négociation deviennent des contractants tenus par des obligations qui trouvent leur source
clans le contrat.
Le consentement est le fait de donner son accord. Le consentement de la partie qui S’oblige
doit être libre et éclairé. Dans le cas contraire, il y a vice du consentement. Ces vices sont
l’erreur, le dol ou la violence.

Titre 3 : L’objet :


L’objet du contrat peut être défini comme l’opération juridique que les parties cherchent à
réaliser, l’objet doit exister, être déterminé et licite.2
(2 6 https://fr.scribd.com/document/26596317/cours-3-validite-du-contrat)
L’objet doit être déterminé, car un débiteur ne saurait s’engage sans savoir à quoi, la
détermination de l’objet est une garantie de sécurité pour les parties. Il suffit de considérer la
formulation de l’article 2 du DOC qui précise bien que l’objet doit être certain, et l’article 58
qui nous dit : « La chose qui forme l’objet de l’obligation doit être déterminée au moins quant
à son espèce », la validité d’un contrat requiert l’existence d’un objet certain qui forme la

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matière de l’engagement, le contrat est cependant annulable dès l’instant que la chose qui fait
l’objet de la prestation est inexistante ou que l’exécution de l’obligation est impossible.
Selon l’article 57 du DOC et lorsque l’objet du contrat porte sur une chose hors de
commerce, ce contrat sera frappée d’une nullité absolue, pour illicéité de l’objet. Parmi les
choses qui sont hors du commerce, nous pouvons citer les choses dangereuses comme la
drogue ou les substances polluées. Mais le mot chose est entendu largement, il s’agit aussi de
droits ou d’intérêts dont la négociation porte atteinte a l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Titre 4 : La cause :
Le mot cause évoque la raison, la motivation, que l’on a eu de contracter, le but que l’on a
poursuivi en le faisant.
L’article 2 du DOC exige « une cause certaine de s’obliger », et l’article 62 de DOC précise
que « l’obligation sans cause ou fondée sur une cause illicite est non avenue »
La théorie classique consiste à définir la cause comme étant le but en vue duquel les parties
ont contracte. Il s’agit d’un but spécifique, qui est toujours le même pour un type donne de
contrat : la cause est objective et s’oppose aux motifs qui sont au contraire individuels,
différents d’un contractant a un autre. C’est bien la distinction de la raison proche et la raison
lointaine.
Un véritable contrôle de la licéité et de la moralité du contrat suppose qu’on dépasse son
apparence objective et qu’on scrute les mobiles ou les motifs qui animent chacun des
contractants, qu’on recherche si les parties ne se proposent pas d’enfreindre une règle d’ordre
public ou de porter atteinte aux bonnes mœurs.
Section 2 : Les conditions spécifiques de l’élaboration du contrat de commerce
internationale :
Élément clé de la formation du lien contractuel dans tous les systèmes juridiques, la rencontre
des volontés doit être envisagée, ici encore, dans le cadre de la Convention de Rome et de la
Convention de Vienne.
Titre1 : Convention de Rome du 19 juin 1980 :
L'article 8-1 de la Convention soumet « l'existence et la validité du contrat ou d'une
disposition de celui-ci [...] à la loi qui serait applicable en vertu de la présente convention si le
contrat ou la disposition étaient valables ».
Donc, la réponse à la question de savoir si un contrat est formé, si une clause particulière a
été convenue entre les parties, doit être recherchée dans la loi qui serait applicable au contrat
si celui-ci était effectivement formé. Plus simplement on dira que le contrat ne peut être
réputé formé que si la loi qui lui est applicable en décide ainsi. La même règle de conflit

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s'applique aussi à la question de savoir si les conditions générales de l'une des parties sont
applicables au contrat ou non.
Cette solution a pu paraître insatisfaisante dans la mesure où la loi du lien contractuel dont
l'existence en cause peut considérer que le lien a bien été formé dans des conditions où la loi
du lieu de résidence habituelle de l'une des parties refuserait de, considérer que cette partie est
engagée. Ainsi l'auteur d'une offre pourrait considérer que cette dernière est rétractable
d'après la loi de sa résidence habituelle, alors qu'elle ne l'est pas d'après la loi du contrat. Ou
encore, le destinataire d’une offre pourrait être considéré comme lié par son silence alors que
la loi de sa résidence habituelle prescrit une solution contraire (un contrat soumis à la loi
allemande pourrait ainsi être réputé formé alors que le destinataire résidant en France a gardé
le silence à la réception de cette offre, silence auquel la loi française attache un effet
exactement contraire).
Aussi l'article 8-2 de la Convention permet à une partie, pour établir qu'elle n'a pas consenti,
de se référer à la loi de sa résidence habituelle « s'il résulte des circonstances qu'il ne serait
pas raisonnable de déterminer l'effet du comportement de cette partie d'après la loi prévue au
paragraphe précédent », soit la loi putative du contrat.
Titre 2 : Convention de Vienne du 11 avril 1980 :
Ici encore, l'importance du contrat de vente internationale de marchandises justifie que l'on
s'arrête aux dispositions de la Convention de Vienne. Celle-ci réglemente l'offre, l'acceptation
et leur rencontre (art. 14 et 24).
L'offre est définie comme une proposition de conclure un contrat indiquant la volonté de son
auteur d'être lié en cas d'acceptation (art. 14). Il est à noter que dans un arrêt du 6 mars 1990,
la chambre commerciale de la Cour de cassation a adopté cette définition, d'où elle a tiré des
conséquences très précises. L'offre doit donc être distinguée d'une simple invitation à entrer
en pourparlers. Cette solution est d'ailleurs en harmonie avec la pratique des appels d'offres,
fréquente en matière internationale, même si son domaine de prédilection n'est pas le contrat
de vente mais des contrats plus complexes comme le contrat d'ingénierie. L'appel d'offre
constitue justement une offre de négociation.
L’offre doit en outre répondre à deux conditions. Elle doit tout d’abord être adressée a une ou
plusieurs personnes déterminées. L’offre doit en outre être suffisamment précise. Selon
l'article14-1, cette condition est satisfaite lorsque l'offre « désigne les marchandises et,
expressément ou implicitement, fixe la quantité et le prix ou donne des indications permettant
de les déterminer » (l'article 55, également relatif au prix, pourrait être considéré comme un
mécanisme subsidiaire de détermination de celui-ci).

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Il convient cependant de tenir compte, selon l'article 8-3, des circonstances pertinentes,
notamment des négociations qui ont pu avoir lieu entre les parties, des habitudes qui se sont
établies entre elles, des usages, et de tout comportement ultérieur des parties. Ainsi il
conviendra de tenir compte du fait que les parties étaient en relation d'affaires, ou du fait que
sur telle place, ou dans telle branche de commerce ou d'activité existent des usages moins
contraignants que les dispositions de la Convention.
Il résulte de la définition de l'offre que celle-ci peut émaner aussi bien du vendeur que de
l'acheteur.
L'offre existe depuis son expédition (art. 20) mais ne lie l'offrant qu'à compter de sa réception
(art.15). Elle est donc rétractable si la rétractation parvient au destinataire avant ou en même
temps que l'offre elle-même. Mais l'offre peut encore être rétractée si la rétraction parvient au
destinataire avant ou en même temps que l’offre elle-même. Mais l’offre peut encore être
rétractée si la rétraction parvient au destinataire avant que celui-ci ait envoyé son acceptation
(art. 16-1).
Quant à l’acceptation, elle peut résulter d’une déclaration ou d’un comportement. L'article
18-1 dispose cependant que « le silence ou l'inaction à eux seuls ne peuvent valoir
acceptation »
"La contre-offre qui se relie au départ à l'acceptation en est cependant distinguée. Certes,
toute acceptation proposant des modifications, aux conditions du contrat offert n'est pas une
contre-offre : Il faut pour cela qu'elle comporte de nouvelles propositions portant sur un
élément essentiel de la vente. L'article 19, alinéa 3, énumère certains de ces éléments
considérés comme essentiels (prix, paiement, qualité et quantité des marchandises, étendue de
la responsabilité...). La contre-offre est donc traitée comme une nouvelle offre. Le contrat est
formé lorsque la déclaration d'acceptation (dans le cas où il ne s'agit pas d'un comportement)
« parvient » au destinataire. L'article 24 en fixe les principaux éléments.
Des solutions fortes proches ont été retenues pour tous les contrats par les principes
UNIDROIT (art. 21 et s.)

Partie 2: Les effets de contrat de commerce international

Chapitre 1: Les obligations de l'acheteur

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L’acheteur a deux obligations principales, que l’on peut retrouver à l’article 53 de la
convention de Vienne. Ces obligations sont le paiement du prix et la prise de livraison de la
chose. Le paiement du prix devra s’effectuer selon les termes du contrat. Il devra
généralement s’effectuer quand l’objet du contrat sera mis à sa disposition (articles 58 et 59).
L’acheteur devra se plier à toutes les autres obligations définies dans le contrat ou dans la
convention de Vienne.

Selon la Convention des Nations-Unies sur les contrats de vente internationale de


marchandises de Vienne de 1980, les obligations de l’acheteur sont précisées ci-dessous :

Section 1 : Prise de livraison

Article 53 :

« L’acheteur s’oblige, dans les conditions prévues au contrat et par la présente Convention, à
payer le prix et à prendre livraison des marchandises »

Article 60 :
L'obligation de l'acheteur de prendre livraison consiste:
a) à accomplir tout acte qu'on peut raisonnablement attendre de lui pour permettre au vendeur
d'effectuer la livraison; et
b) à retirer les marchandises.

Section 2 : paiement

Article 54
L'obligation qu'a l'acheteur de payer le prix comprend celle de prendre les mesures et
d'accomplir les formalités destinées à permettre le paiement du prix qui sont prévues par le
contrat ou par les lois et les règlements.

 
Article 55
Si la vente est valablement conclue sans que le prix des marchandises vendues ait été fixé
dans le contrat expressément ou implicitement ou par une disposition permettant de le
déterminer, les parties sont réputées, sauf indications contraires, s'être tacitement référées au
prix habituellement pratiqué au moment de la conclusion du contrat, dans la branche
commerciale considérée, pour les mêmes marchandises vendues dans des circonstances

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comparables.
 
Article 56
Si le prix est fixé d'après le poids des marchandises, c'est le poids net qui, en cas de doute,
détermine ce prix.
 
Article 57
1) Si l'acheteur n'est pas tenu de payer le prix en un autre lieu particulier, il doit payer le
vendeur:
a) à l'établissement de celui-ci; ou
b) si le paiement doit être fait contre la remise des marchandises ou des documents, au lieu de
cette remise.
2) Le vendeur doit supporter toute augmentation des frais accessoires au paiement qui
résultent de son changement d'établissement après la conclusion du contrat.
 

Article 58

1) Si l’acheteur n’est pas tenu de payer le prix à un autre moment déterminé, il doit le payer
lorsque, conformément au contrat et à la présente Convention, le vendeur met à sa disposition
soit les marchandises, soit des documents représentatifs des marchandises. Le vendeur peut
faire du paiement une condition de la remise des marchandises ou des documents.

2) Si le contrat implique un transport des marchandises, le vendeur peut en faire l’expédition


sous condition que celles-ci ou les documents représentatifs ne seront remis à l’acheteur que
contre paiement du prix.

3) L’acheteur n’est pas tenu de payer le prix avant d’avoir eu la possibilité d’examiner les
marchandises, à moins que les modalités de livraison ou de paiement dont sont convenues les
parties ne lui en laissent pas la possibilité.

Article 59 :

L’acheteur doit payer le prix à la date fixée au contrat ou résultant du contrat et de la présente
Convention, sans qu’il soit besoin d’aucune demande ou autre formalité de la part du
vendeur.

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Chapitre 2: les obligations du vendeur :
Les articles de 30 à 37 règlementent les obligations du vendeur en particulier le lieu et la date
de livraison ainsi que la conformité des marchandises objet du contrat.

Section 1 : livraison

Article 30 : 
« Le vendeur s’oblige, dans les conditions prévues au contrat et par la présente Convention, à
livrer les marchandises, à en transférer la propriété et, s’il y a lieu, à remettre les documents
s’y rapportant »

 Article 31 : 
Si le vendeur n’est pas tenu de livrer les marchandises en un autre lieu particulier, son
obligation de livraison consiste :  

a) Lorsque le contrat de vente implique un transport des marchandises, à remettre les


marchandises au premier transporteur pour transmission à l’acheteur;   

b) Lorsque, dans les cas non visés au précédent alinéa, le contrat porte sur un corps certain ou
sur une chose de genre qui doit être prélevée sur une masse déterminée ou qui doit être
fabriquée ou produite et lorsque, au moment de la conclusion du contrat, les parties savaient
que les marchandises se trouvaient ou devaient être fabriquées ou produites en un lieu
particulier, à mettre les marchandises à la disposition de l’acheteur en ce lieu;
 
c) Dans les autres cas, à mettre les marchandises à la disposition de l’acheteur au lieu où le
vendeur avait son établissement au moment de la conclusion du contrat..
Article 32
1) Si, conformément au contrat ou à la présente Convention, le vendeur remet les
marchandises à un transporteur et si les marchandises ne sont pas clairement identifiées aux
fins du contrat par l'apposition d'un signe distinctif sur les marchandises, par des documents
de transport ou par tout autre moyen, le vendeur doit donner à l'acheteur avis de l'expédition
en désignant spécifiquement les marchandises.
2) Si le vendeur est tenu de prendre des dispositions pour le transport des marchandises, il
doit conclure les contrats nécessaires pour que le transport soit effectué jusqu'au lieu prévu,
par les moyens de transport appropriés aux circonstances et selon les conditions usuelles pour

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un tel transport.
3) Si le vendeur n'est pas tenu de souscrire lui-même une assurance de transport, il doit
fournir à l'acheteur, à la demande de celui-ci, tous renseignements dont il dispose qui sont
nécessaires à la conclusion de cette assurance.
Article 33
Le vendeur doit livrer les marchandises:
a) si une date est fixée par le contrat ou déterminable par référence au contrat, à cette date;
b) si une période de temps est fixée par le contrat ou déterminable par référence au contrat, à
un moment quelconque au cours de cette période, à moins qu'il ne résulte des circonstances
que c'est à l'acheteur de choisir une date; ou
c) dans tous les autres cas, dans un délai raisonnable à partir de la conclusion du contrat.
 
Article 34
Si le vendeur est tenu de remettre les documents se rapportant aux marchandises, il doit
s'acquitter de cette obligation au moment, au lieu et dans la forme prévus au contrat. En cas
de remise anticipée, le vendeur conserve, jusqu'au moment prévu pour la remise, le droit de
réparer tout défaut de conformité des documents, à condition que l'exercice de ce droit ne
cause à l'acheteur ni inconvénients ni frais déraisonnables. Toutefois, l'acheteur conserve le
droit de demander des dommages-intérêts conformément à la présente Convention.

Section 2 : conformité de marchandises 

L’article 35, 36 et 37 s’articulent sur la conformité des marchandises et droits ou prétentions


de tiers.

Article 35

1) Le vendeur doit livrer des marchandises dont la quantité, la qualité et le type répondent à
ceux qui sont prévus au contrat, et dont l’emballage ou le conditionnement correspond à celui
qui est prévu au contrat.

2) À moins que les parties n’en soient convenues autrement, les marchandises ne sont
conformes au contrat que si: a) Elles sont propres aux usages auxquels serviraient
habituellement des marchandises du même type; b) Elles sont propres à tout usage spécial qui
a été porté expressément ou tacitement à la connaissance du vendeur au moment de la
conclusion du contrat, sauf s’il résulte des circonstances que l’acheteur ne s’en est pas remis à

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la compétence ou à l’appréciation du vendeur ou qu’il n’était pas raisonnable de sa part de le
faire; c) Elles possèdent les qualités d’une marchandise que le vendeur a présentée à
l’acheteur comme échantillon ou modèle; d) Elles sont emballées ou conditionnées selon le
mode habituel pour les marchandises du même type ou, à défaut du mode habituel, d’une
manière propre à les conserver et à les protéger. 3) Le vendeur n’est pas responsable, au
regard des alinéas a à d du paragraphe précédent, d’un défaut de conformité que l’acheteur
connaissait ou ne pouvait ignorer au moment de la conclusion du contrat.

Article 36 :

1) Le vendeur est responsable, conformément au contrat et à la présente Convention, de tout


défaut de conformité qui existe au moment du transfert des risques à l’acheteur, même si ce
défaut n’apparaît qu’ultérieurement. 2) Le vendeur est également responsable de tout défaut
de conformité qui survient après le moment indiqué au paragraphe précédent et qui est 12
Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises
imputable à l’inexécution de l’une quelconque de ses obligations, y compris à un
manquement à une garantie que, pendant une certaine période, les marchandises resteront
propres à leur usage normal ou à un usage spécial ou conserveront des qualités ou
caractéristiques spécifiées.

Article 37 :

En cas de livraison anticipée, le vendeur a le droit, jusqu’à la date prévue pour la livraison,
soit de livrer une partie ou une quantité manquante, ou des marchandises nouvelles en
remplacement des marchandises non conformes au contrat, soit de réparer tout défaut de
conformité des marchandises, à conditions que l’exercice de ce droit ne cause à l’acheteur ni
inconvénients ni frais déraisonnables. Toutefois, l’acheteur conserve le droit de demander des
dommages-intérêts conformément à la présente Convention.

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Conclusion
L'intégration économique peut être définie comme étant à la fois une stratégie et une méthode
d'action permettant de concevoir et de mettre en œuvre dans un cadre institutionnel convenu
entre plusieurs Etats, une série de politiques communes de développement et de croissance
ainsi que de défense et de paix. Au bénéfice exclusif des peuples des nations intéressées, elle
doit ainsi conduire à la réalisation progressive de l'union économique et monétaire en vue de
l'objectif final qui est l'unité politique sous forme confédérale ou fédérale des Etats engagés.
L'intégration économique est moins une doctrine qu'une approche alternative rationnelle de
développement solidaire pouvant revêtir évidemment des formes multiples avec des
modalités d'application variées. Ainsi, l'intégration économique et politique se révèle comme
un fait majeur du vingtième siècle en étant un moyen privilégié d'intervention pour assurer à
la fois le développement économique et social d'une part, et d'autre part, la viabilité des Etats
et la paix entre eux.

A l'avenir et sans doute pour toujours, certains faits rendront l'intégration économique et
politique inéluctable en en faisant une voie incontournable: le gigantisme découlant des
immenses possibilités offertes par la science et la technologie, l'interdépendance de plus en
plus inévitable des nations et des Etats, la nécessité impérieuse d'une synergie des moyens et
des capacités pour faire face à certains défis et besoins récents qui ont cessé d'être des
épiphénomènes pour devenir tant au niveau des nations qu'à celui de la planète des facteurs
permanents de la vie: la crise économique et financière, le chômage endémique, la pauvreté,
la misère, la pandémie, l'environnement, le déséquilibre démographique avec un flux
migratoire incompressible, la robotique, les biotechnologies, la communication qui tend à ne
plus respecter les frontières nationales, le renouveau religieux, la recherche de la paix, etc.
Ces faits et bien d'autres poussent les gouvernements, quels que soient leurs programmes
politiques et leurs colorations idéologiques, à s’engager dans le processus du regroupement
d'Etats pour dépasser le stade de la simple coopération multilatérale.

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Bibliographie
- Benoît Cœuré, Agnès Bénassy-Quéré, Pierre Jacquet et Jean Pisani-Ferry, Politique
économique, Editions De Boeck Supérieur, 31 mars 2021 (ISBN 978-2-8073-3163-1, lire
en ligne [archive])

- Amboulou, Hygin Didace, 1966- ..., Le droit du développement et de l'intégration


économique dans l'espace OHADA, Paris, L'Harmattan, 2014, 304 p. (ISBN 978-2-343-
04188-9 et 2343041881, OCLC 894397490, lire en ligne [archive])

- Delphine Pouchain, Lou Dumez, Matthias Knol et Fabrice Tricou, Monnaie et financement
de l'économie, dl 2019 (ISBN 978-2-35030-634-6 et 2-35030-634-8, OCLC 1134989408,
lire en ligne [archive])

- « La conduite de politique monétaire dans un monde interconnecté » [archive], sur Banque


de France, 20 décembre 2021 (consulté le 29 décembre 2021)

- European Central Bank, « Globalisation and the strategy review » [archive], sur European
Central Bank, 26 octobre 2021 (consulté le 29 décembre 2021)

- Mirco Balatti et Juan Carluccio, « Globalisation and inflation: Insights from the ECB
strategy review » [archive], sur VoxEU.org, 11 octobre 2021 (consulté le 29 décembre
2021)

- Amboulou, Hygin Didace, (1966- ...).,, Le droit des affaires dans l'espace OHADA, Paris,
Harmattan, dl 2014, cop. 2014, 274 p. (ISBN 978-2-343-03018-0 et 2343030189, OCLC
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- Kane, Falilou,, OCAM : pionnière de l'intégration africaine, Paris, l'Harmattan, 149 p.


(ISBN 978-2-343-11140-7 et 2343111405, OCLC 981534885, lire en ligne [archive])

- Protocole de la SADC sur le Commerce, Article 3

- OMC, SADC Free Trade Area; Notification by Tanzania, WTO Doc. WT/REG/176/N/1
(2004)

- OMC, Protocol on Trade in the Southern African Development Community: Terms of


Reference of the Examination, document OMC. WT/REG176/3 (2004);

- OMC, Factual Presentation: Protocol on Trade in SADC – Rapport du Secrétariat,

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document OMC WT/REG176/4 (2007).

- Traité de la CEDEAO, 24 juillet 1993.

- Tralac, ‘Southern Africa: Country pulls out of ECCAS’ disponible à l’adresse


http://www.tralac.org/scripts/content.php?id=6539 (visitée 26 Juillet 2007).

- Traité du COMESA, Article 3(a)-(c)

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