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L'Afrique, continent le plus affligé par la pauvreté, est depuis longtemps frappée par
une paralysie économique largement observée. Conséquemment, plusieurs mesures
et projets sont mis de l'avant, par les différents acteurs régionaux.
1. L’Union africaine
L’Union africaine (UA) est une organisation continentale à laquelle ont adhéré les 55
États membres qui composent les pays du continent africain. Elle a été officiellement
fondée en 2002 pour prendre le relais de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA,
1963-1999).
L’Union africaine (UA) a été officiellement créée en juillet 2002 à Durban, en Afrique
du Sud, suite à une décision prise en septembre 1999 par l’organisation pionnière,
l’OUA de mettre en place une nouvelle organisation continentale à l’effet de
consolider ses acquis. La décision de création d’une nouvelle organisation
panafricaine était le fruit d’un consensus auquel étaient parvenus les dirigeants
africains à l’effet de mobiliser le potentiel de l’Afrique, le besoin était ainsi créé de
reporter l’attention loin des objectifs d’élimination du colonialisme et de l’apartheid,
auxquels s’étaient concentrée l’OUA, pour la ramener vers une coopération et une
intégration accrue des États africains et en faire le moteur de la croissance et du
développement économique de l’Afrique.
Les CER ont pour but de faciliter l’intégration économique régionale entre les
membres de chacune des régions et au sein de la grande Communauté économique
africaine (CEA), créée dans le cadre du Traité d’Abuja (1991). Ce traité, entré en
vigueur depuis 1994, ambitionne en définitive de créer un marché commun africain
en utilisant les CER comme éléments de base.
L’UA reconnaît huit CER, à savoir :
L’UMA est une CER composée de cinq pays, à savoir: l’Algérie, la Libye, la
Mauritanie, le Maroc et la Tunisie. Elle a été créée en 1989, soit deux ans après
l’adoption du Traité d’Abuja, suite à la signature du Traité de Marrakech. Au moment
de sa création, elle était perçue comme la première étape vers l’unité, à terme, de
l’ensemble des États arabes. Le fonctionnement de l’UMA est quasiment au point
mort depuis la dernière réunion de l’Organe suprême, le Conseil des Présidents, en
1994. Du fait de cette situation, les dispositions du Traité constitutif méritent à peine
d’être mentionnées. L’Algérie n’appartenant à aucune autre CER (contrairement à
ses quatre autres partenaires de l’UMA), il sera nécessaire de concevoir un moyen
de s’en servir comme mécanisme par le biais duquel l’Algérie peut participer au
MCAPA, en particulier si celui-ci est appelé à fonctionner dans ses toutes premières
phases par le truchement des CER.
1 Le Burundi, les Comores, Djibouti, L’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Île Maurice, le Rwanda, les
Seychelles, le Soudan, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe. La RDC était au départ membre du regroupement de l’Afrique
orientale et australe mais l’a quitté pour adhérer au Groupe de l’Afrique centrale à la fin de l’année 2005.
6 Tralac, ‘Southern Africa: Country pulls out of ECCAS’ disponible à l’adresse http://www.tralac.org/scripts/content.php?id=6539
(visitée 26 Juillet 2007).
7 Le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali,
la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra-Leone et le Togo.
8 Le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
9 Traité de la CEDEAO, 24 juillet 1993.