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SOMMAIRE
Annexes :
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- Résumé du Cours : Gestion des Risques Marchandises - Assurance.
I.S.T.L
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➢ La vente :
Pour l’économiste : « La vente est le contrat qui réalise l’échange de biens entre les
hommes par l’emploi de la monnaie. Elle se distingue donc d’un troc en ce qu’un bien est
remis en échange non pas d’un autre bien, mais d’une somme d’argent ».
Pour le juriste : « La vente est un contrat par laquelle une personne dite "le vendeur"
cède, à une autre personne dite "l'acheteur", ses droits de propriété sur une chose ou une
valeur lui appartenant. Ce contrat est lié au consentement des parties, et il est caractérisé
par l’obligation » .
Le D.O.C dans son article 478 définit la vente comme : « un contrat par lequel l’une des
parties transmet la propriété d’une chose ou d’un droit à l’autre contractant contre un prix
que ce dernier s’oblige à lui payer ».
La vente maritime est une vente commerciale de marchandises qui sont expédiées par
mer, du vendeur à l’acheteur.
Les ventes maritimes obéissent au droit commun de contrat de vente, d’où l’absence de
règles juridiques particulières.
➢ Les incoterms :
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maritime aussi qui a connu des développements d’où la nécessité des contrats d’achat/de
ventes et de transport.
Les premiers contrats de transport maritime étaient caractérisés par des clauses qui portent
toute responsabilité sur le chargeur en exonérant le transporteur ; ce qui a conduit les
chargeurs aux USA à se plaindre contre ses clauses d’où le fameux « HARTER ACT » voté
par le parlement en 1893.
Dans un cadre national, le Maroc qui se dote de deux côtes décide en 1917 de se pourvoir
d’une petite flotte de commerce, afin de faciliter le ravitaillement du pays et de développer les
liaisons assidues avec certains ports. Pour cela un Dahir faisait apparition (1917) pour fixer le
régime de la navigation maritime Marocain, mais qui va être abrogé par promulgation du
Dahir du « 31 mars 1919 ».
Au Maroc, les contrats de transport maritime sont gérer par le Dahir du 31 Mars1919 afin
de protéger les intérêts de la marchandise.
Il donne les règles conductrices du transport maritime et trace les obligations réciproques
des deux parties – Livre troisième ; titre premier, chapitre 2, articles (213/254) en matière de :
▪ Etat du navire ;
▪ Conditions de chargement et déchargement ;
▪ Livraison et responsabilité de perte ou dommages des marchandises.
Les Règles de La Haye ont pour objectif de définir la responsabilité minimale obligatoire
des transporteurs à laquelle il leur est impossible de se soustraire. Selon ces Règles, c'est le
chargeur qui supporte le coût des marchandises perdues ou endommagées s'il n'est pas en
mesure de prouver que le navire n'était pas apte à la navigation, était mal géré ou incapable
d'assurer le transport de la marchandise dans les bonnes conditions de sécurité et de
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conservation, c'est-à-dire que le transporteur peut éviter d'être tenu pour responsable des
risques découlant d'erreurs humaines, à condition qu'il exerce la diligence voulue et que le
navire soit doté d'un équipage correct et en état de naviguer. Ces dispositions ont souvent
donné matière à débat entre armateurs et chargeurs sur la question de la juste répartition des
responsabilités.
Les règles de La Haye constituent la base des législations nationales dans pratiquement
toutes les grandes nations commerçantes du monde et s'appliquent sans doute à plus de 90%
du commerce mondial. Elles ont été actualisées par deux protocoles qui n'ont pas modifié
leurs dispositions fondamentales en matière de responsabilité (1968,1979).
Elle permet d'assurer aux échanges commerciaux une réglementation uniforme moderne,
adaptée aux exigences effectives de la pratique commerciale, elle s’applique directement aux
échanges internationaux.
Bien que la Convention s'applique aux contrats de ventes internationales, il serait erroné
de penser qu'elle règle toutes les questions de la vente internationale. Elle réglemente
exclusivement les problèmes concernant la formation du contrat de vente (articles 14 à 24) et
les droits et obligations que le contrat fait naître entre le vendeur et l'acheteur (articles 31 à
84). Les autres aspects tels que la validité du contrat, le transfert de propriété sur les
marchandises (article 4) et la responsabilité du vendeur (article 5) sont réglés par les lois
nationales applicables. Sur ces points, les différences entre les systèmes juridiques sont en
effet très importantes
L'article 6 consacre le principe de l'autonomie des volontés : les parties peuvent, dans leur
contrat, exclure l'application de la Convention de Vienne:
• Soit totalement;
• Soit partiellement : par exemple, si les parties font référence à des Incoterms.
Toutes les questions ainsi réglées ne seront plus régies par la Convention de
Vienne. Par ailleurs, des associations professionnelles proposent des conditions
générales-type et des contrats-types prêts à l'emploi. Par la référence à ces
contrats-types, il est également possible de déroger à la Convention de Vienne.
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▪ Les incoterms :
Les INCOTERMS sont des éléments essentiels du contrat commercial international, et les
parties contractantes qui s'y réfèrent s'imposent à une dizaine d'obligations types. En 1936 la
Chambre de commerce internationale a codifié les usages courants et diffusé la première
édition des INCOTERMS. L'évolution des techniques de transport, conduit souvent à la mise
à jour et modification des Incoterms.
Des révisions ont ainsi été opérées en 1953, 1967, 1974, 1976, 1980, 1990, 2000, 2010 et
2020.
Les INCOTERMS définissent ainsi les responsabilités et les obligations d'un vendeur et
d'un acheteur dans le cadre de contrat commercial international, notamment en ce qui
concerne le choix du mode de transport, du paiement des frais de manutention et de
l'assurance. Il s'agit donc ici d'une répartition des frais de transport, première fonction des
INCOTERMS.
Le deuxième rôle des INCOTERMS est de définir le lieu de transfert des risques, c'est-à-
dire qui du vendeur ou de l'acheteur aura à supporter l'avarie en cas de mauvaise exécution du
transport. Il s'agit d'une norme mise à jour régulièrement et qui permet à l'acheteur et au
vendeur de se mettre d'accord rapidement et sans ambiguïté sur les modalités de la
transaction.
Dans une vente au départ, la livraison est faite par le vendeur au port de départ du navire
qui emportera la marchandise. Dans ce cas, le transport qui réalise l’enlèvement est à la
charge et aux risques de l’acheteur, le vendeur ne s’occupe pas du transport. On peut parler de
« vente à l’embarquement » qui oblige seulement le vendeur à livrer la marchandise conforme
à la qualité convenue et à la faire transporter jusqu’au lieu d’embarquement dans le délai fixé.
Les incoterms de vente au départ font supporter par l’acheteur les charges et les risques
liés au transport des marchandises.
On distinguera 8 incoterms :
- Acheteur : l'acheteur supporte tous les frais et risques liés au transport, du départ de l'usine
au lieu de destination.
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Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement A A
Formalités douanières export A A
Chargement moyen de transport principal A A
Transport principal A A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Vendeur : si la livraison s'effectue dans les locaux du vendeur, c'est le vendeur qui fait le
chargement de la marchandise emballée convenablement sur le véhicule fourni par l’acheteur,
le dédouanement export est à la charge du vendeur.
- Acheteur : l'acheteur choisit le mode de transport et le transporteur avec lequel il conclut le
contrat de transport et paie le transport principal. Le transfert des frais et des risques se fait au
moment où le transporteur prend en charge la marchandise. Les parties doivent convenir du
lieu de remise des marchandises.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal A A
Transport principal A A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Vendeur : les obligations du vendeur sont remplies lorsque la marchandise est placée
dédouanée le long du navire sur le quai ou dans les allèges au port d’embarquement convenu.
- Acheteur : à partir de ce moment, l'acheteur supportera tous les frais et risques de perte ou
de dommage dès que la marchandise a été livrée le long du navire, notamment dans le cas de
retard du navire ou d'annulation de l'escale. L'acheteur désigne le transporteur, conclut le
contrat de transport et paie le fret.
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Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal A A
Transport principal A A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Vendeur : la marchandise est placée à bord du navire par le vendeur. Les formalités
d'exportation incombent au vendeur.
- Acheteur : l'acheteur désigne le navire et paie le fret. Le transfert des frais et risques se fait
au moment où la marchandise passe le bastingage du navire.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V ou A V et A
Transport principal A A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Vendeur : il choisit le transporteur, conclut et supporte les frais en payant le fret jusqu'au
port de destination convenu, déchargement non compris. Le chargement des marchandises
dédouanées sur le navire lui incombe ainsi que les formalités d'expédition. Par contre, Le
transfert de risques est le même qu'en FOB.
- Acheteur : supporte le risque de transport, lorsque la marchandise a été livrée à bord du
navire au port d'embarquement, la réceptionner du transporteur et prendre livraison de la
marchandise au port de destination convenu.
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Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V ou A
Transport principal V A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal V ou A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Acheteur : les risques d'avaries ou perte, sont supportés par l’acheteur à partir du moment
où les marchandises ont été remises au premier transporteur. Ensuite, l’acheteur prend en
charge le dédouanement import et les frais de déchargement.
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Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V ou A
Transport principal V A
Assurance transport A A
Déchargement moyen de transport principal V ou A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
- Vendeur : CIP est identique au CPT, mais le vendeur doit fournir en plus une assurance
transport. Le vendeur conclut le contrat de transport, paie le fret et la prime d'assurance.
- Acheteur : les risques d'avaries ou perte, sont supportés par l’acheteur à partir du moment
où les marchandises ont été remises au premier transporteur. Ensuite, l’acheteur prend en
charge le dédouanement import et les frais de déchargement.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V ou A
Transport principal V A
Assurance transport V A
Déchargement moyen de transport principal V ou A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
Les incoterms de vente à l’arrivée ne libèrent le vendeur de ses obligations que lorsque les
marchandises arrivent à destination. Les coûts et les risques liés au transport sont à charge du
vendeur jusqu’au lieu convenu. Le vendeur décharge ainsi l’acheteur de toute une série
d’obligations et de risques, ce qui peut constituer un excellent argument de vente. De plus, il
est parfois préférable pour le vendeur de rester maître du transport de ses marchandises
jusqu’à leur livraison. Une des conséquences négatives de l’utilisation de ces incoterms est
que le moment de la livraison et donc, souvent, du paiement est postposé à l'arrivée des
marchandises à destination. En outre, ces incoterms seront évités par le vendeur qui ne
dispose d’aucune expérience en matière de gestion logistique à l’international.
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On distingue :
C'est le vendeur qui choisit le navire, paye le fret et l'assurance, et supporte les risques du
transport maritime. Il n'est pas tenu, par contre, de faire assurer la marchandise. Le transfert
des frais et des risques se fait à bord du navire au port de destination convenu.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V
Transport principal V V
Assurance transport Pas Pas
obligatoire obligatoire
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
Ce terme signifie que le transfert des risques et de frais a lieu lorsque le vendeur met la
marchandise à disposition de l'acheteur, non-dédouanée sur le quai du port de destination
convenu. Le vendeur doit supporter tous les risques inhérents à l'acheminement de la
marchandise y compris le déchargement au port de destination, mais ne supporte aucune
obligation de faire assurer la marchandise.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V
Transport principal V V
Assurance transport Pas Pas
obligatoire obligatoire
Déchargement moyen de transport principal V V
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
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3° DDU = Delivered Duty Unpaid - Rendu Droits Non Acquittés :
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V
Transport principal V V
Assurance transport Pas Pas
obligatoire obligatoire
Déchargement moyen de transport principal V V
Formalités douanières import A A
Post acheminement V V
C'est le vendeur qui s'occupe de toutes les opérations liées au transport (assurance,
transport, formalités douanières et acheminement jusqu'à destination) jusqu'à livraison chez
l'acheteur. Le transfert des risques et des frais se fait à la livraison chez l'acheteur, ou au lieu
de livraison convenu. Sauf stipulation contraire, le déchargement au lieu de destination
convenu est à la charge de l'acheteur. Si les parties souhaitent exclure des obligations du
vendeur le paiement de certains frais payables du fait de l'importation de la marchandise, il
faudra le spécifier. Par exemple : Rendu Droits Acquittés, TVA non acquittée.
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V
Transport principal V V
Assurance transport Pas Pas
obligatoire obligatoire
Déchargement moyen de transport principal V V
Formalités douanières import V V
Post acheminement V V
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5° DAF = Delivered At Frontier (Livraison à la frontière ... au lieu convenu)
Frais Risques
Emballage V V
Pré acheminement V V
Formalités douanières export V V
Chargement moyen de transport principal V V ou A
Transport principal V A
Assurance transport Pas Pas
obligatoire obligatoire
Déchargement moyen de transport principal A A
Formalités douanières import A A
Post acheminement A A
De façon non exhaustive, nous pouvons retenir les changements suivants par rapport à la
précédente version des incoterms (Incoterms 2000).
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b - Apparition de deux nouveaux Incoterms
Vérité pourtant consacrée depuis la création des règles en 1936, la reforme 2010 constate
que le « passage du bastingage » n’est désormais plus le lieu indiqué pour constater le
transfert des risques entre vendeur et acheteur dans le cadre des opérations en FOB, CFR et
CIF.
En lieu et place, on retiendra désormais que c’est la « mise à bord » qui concrétisera ce
transfert (Voir les dispositions A4 de chacune des règles dans le recueil).
En effet, les notions de « vente départ » et « vente arrivée » sont totalement éludées de
la version 2010 des incoterms. En outre, les suppressions et ajouts de certaines règles obligent
à reformer la répartition comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous:
Incoterms EXW ; FCA ; CPT ; CIP ; DDU ; EXW ; FCA ; CPT ; CIP ;
Multimodaux DDP DAP (nouveau) ; DAT
(nouveau) ; DDP
Incoterms Maritimes FAS ; FOB ; CFR ; CIF ; DES ; FAS ; FOB ; CFR ; CIF
(et Fluviaux depuis DEQ
2010)
Incoterms Terrestres DAF -
En effet, en raison de la redéfinition des frontières économiques entre pays de nos jours, la
reforme 2010 des incoterms se veut applicable aussi bien aux opérations dites nationales
qu’internationales (voir EXW Guidance notes).
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Paragraphe 2 : Les objectifs des « INCOTERMS 2010 ».
Les objectifs poursuivis par la reforme 2010 des Incoterms sont nombreux et divers mais,
nous n’en retiendrons que quelques-uns:
Depuis les attentats du 11 Septembre aux USA, tous les acteurs du commerce mondial
sont conscients des incidences des actes terroristes sur le développement du commerce
international.
La version 2000 prévoyait 13 incoterms alors que, globalement, quatre d’entre eux ne sont
que rarement ou inefficacement utilisés eu égards aux différentes enquêtes menées à ce sujet
par les autorités compétentes.
(Resource : Classification of the 11 Incoterms 2010 rules – Page 9 du recueil des règles)
Dans le souci d’encourager les acteurs à recourir à ces outils qui, nous le rappelons, ne
sont absolument pas obligatoires tant que les parties n’en font pas clairement et expressément
mention dans leurs contrats commerciaux, la version 2010 affiche une vocation à en simplifier
la lecture et l’assimilation (Resource: ForeWord By Rajat Gupta Chairman of ICC)
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a- Prise en compte des métamorphoses du droit et des techniques de transport et
assurance
Par la création de zone de libres échanges commerciaux tels que l’Union Européenne, la
Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale etc, les gouvernements modernes
ont obligé l’analyse économique à reconsidérer la définition que l’on pourrait aujourd’hui
retenir des notions telles que « Exportations » ou « Importations », ce qui n’aura pas manqué
d’influencer la reforme actuelle des incoterms.
Transfert des Risques : Version 2000 Transfert des Risques : Version 2010
Lors de la mise à disposition de la
Lors de la mise à disposition de la marchandise dans les
EXW marchandise dans les locaux du vendeur
locaux du vendeur (Non chargé)
(Non chargé)
Lors de la mise à disposition de la
Lors de la mise à disposition de la marchandise le long du
FAS marchandise le long du navire au port
navire au port d’embarquement
d’embarquement
Lors de la remise de la marchandise au Lors de la remise de la marchandise au Transporteur ou
Transporteur ou toute autre personne désignée, toute autre personne désignée, dans les locaux de vendeur,
dans les locaux de vendeur, Chargée à bord du Chargée à bord du véhicule d’approche.
véhicule d’approche.
Lors de la remise de la marchandise au Transporteur ou à
FCA
Lors de la remise de la marchandise au toute autre personne désignée, dans tout autre lieu indiqué,
Transporteur ou à toute autre personne marchandise à bord du véhicule d’approche (non
désignée, dans tout autre lieu indiqué, déchargée).
marchandise à bord du véhicule d’approche,
non déchargée.
Lors du passage du bastingage au port
FOB Lors de la mise à bord de la marchandise
d’embarquement
Lors du passage du bastingage au port
CFR Lors de la mise à bord de la marchandise
d’embarquement
Lors de la remise de la marchandise au
Lors de la remise de la marchandise au transporteur ou toute
CPT transporteur ou toute autre personne désignée,
autre personne désignée, au lieu convenu.
au lieu convenu.
Lors du passage du bastingage au port
CIF Lors de la mise à bord de la marchandise
d’embarquement
Lors de la remise de la marchandise au
Lors de la remise de la marchandise au transporteur ou toute
CIP transporteur ou toute autre personne désignée,
autre personne désignée, au lieu convenu.
au lieu convenu.
Nouveau Lors de la mise à disposition de la marchandise au terminal
DAT
désigné, déchargée du moyen de Transport principal.
Nouveau Lors de la mise à disposition de la marchandise, au lieu
DAP
convenu, à bord du véhicule de Transport
Lors de la mise à disposition de la Lors de la mise à disposition de la marchandise, dédouanée,
DDP marchandise, dédouanée, à bord du véhicule au lieu convenu, à bord du véhicule de livraison (non
de livraison au lieu convenu. déchargé)
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Paragraphe 4 : Utilisation des « INCOTERMS 2010 ».
Pour utiliser les Incoterms 2010, il convient de le préciser clairement dans le contrat de
vente en indiquant : « la règle Incoterms choisie y compris le lieu désigné, suivie de Incoterms
2010 ».
Le choix de l’Incoterm fait partie intégrante de la négociation commerciale. Il doit être fait
en fonction des capacités organisationnelles de l’entreprise, du moyen de transport utilisé, du
niveau de service qu’elle souhaite apporter à son client ou avoir de son fournisseur, ou bien
encore en fonction des habitudes du marché, des pratiques de la concurrence, etc.…
L’Incoterm choisi doit être adapté aussi bien aux marchandises à expédier qu’au mode de
transport à utiliser.
Pour une application optimale des Incoterms, les parties au contrat sont appelés à désigner
le lieu ou le port avec une précision maximale : ex, FCA 25 Rue Saint Charles, Bordeaux,
France, Incoterms 2010. Il y a lieu de souligner ici que pour certains Incoterms comme CPT,
CIP, CFR, CIF le lieu désigné n’est pas le même que le lieu de livraison : il s’agit du lieu de
destination jusqu’auquel le transport est payé. Pour préciser le lieu de destination finale de la
marchandise, il convient de mentionner l’endroit précis afin d’éviter toute ambiguïté. Idem
pour la « sortie d’usine » : s'agit-il d'une usine en France ou d'une usine implantée à l'étranger
par une firme française ?
La mention dans le contrat de vente du lieu convenu. Par exemple : CIF Rouen, CCI 2010
; l’ajout systématique du lieu de référence (port, frontière, etc.) au sigle utilisé.
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➢ Nous allons nous intéresser à une importation Marocaine. Une entreprise italienne
dont l’atelier de fabrication est situé à Turin a conclu un accord avec une entreprise
installé à Casablanca pour lui expédier une marchandise (Exemple: chaussures, etc.).
➢ L’expédition est effectuée par voie maritime entre le port de Gênes (Appelée port De
chargement) et le port de Casablanca (Appelée port de déchargement).
1ière question: Quelles sont alors les différentes opérations qui devront être réalisés pour
permettre l’acheminement des marchandises jusqu’à leur destination finale?
2ème question: Quelles sont les risques liés à cette opération tant pour le vendeur que
pour l’acheteur?
3ème question : Quels sont les moyens de se couvrir contre lesdits risques?
3° L’expédition de la marchandise;
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➢ Pour simplifier, nous pouvons uniquement affirmer qu’une entreprise qui désire
exporter ses produits sur les marchés étrangers peut prendre contact avec une clientèle
étrangère de plusieurs façons:
B° La préparation de la commande:
➢ Le vendeur doit fabriquer les marchandises qui lui ont été commandées conformément
à l’offre qu’il a faite à son client et conformément à l’échantillon présenté à ce
dernier ;
➢ Il doit acheter les matières premières et consommables nécessaires ce qui lui imposent
des dépenses importantes (dépenses liées au cycle d’exploitation).
C° L’expédition de la marchandise :
➢ L’exportateur doit être certain que son client étranger a pu réceptionné la marchandise
dans les délais ;
➢ Les marchandises seront alors chargées sur un moyen de transport terrestre (camion
ou train) pour être acheminer vers le port de Gênes.
➢ Au port de Gênes, la marchandise sera déposée dans des magasins ou dans les
terminaux en attendant son dédouanement ;
➢ Au port de Casablanca, la marchandise sera déchargée dans des magasins ou dans des
terminaux (Marsa Maroc, Somaport, etc.). Le transporteur maritime va alors
informer l’importateur ou son mandataire de cette arrivée du navire (Envoi d’un avis
d’arrivée).
➢ Après avoir récupérer le « Bon à délivrer » (BAD) lors d’une opération appelée «
échange », l’importateur ou son mandataire effectue les opérations de dédouanement
import.
➢ Après avoir payé les frais du déchargement et les frais d’emmagasinage, l’importateur
ou son mandataire obtient de Marsa Maroc ou de Somaport le « Bon de sortie »;
➢ La marchandise est alors chargée sur un moyen de transport terrestre pour être
acheminé au domicile de l’importateur à Casablanca.
1° Emballée;
2° Chargée à l’usine du vendeur sur un moyen de transport pour être acheminer jusqu’au port
(ou aéroport) de chargement ;
5° Assurée;
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➢ Remarque:
❑ Chacune de ses phases se traduit par un risque et un coût. Pour répartir ces derniers
entre l’importateur et l’exportateur, nous recourons aux INCOTERMS (Termes
commerciaux Internationaux). Ils sont en nombre de 13 répartis en quatre
Familles: E, F, C et D.
➢ Son action se traduit par des dépenses de prospection. Cependant, l’exportateur n’est
pas assuré de pouvoir obtenir des commandes.
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Il réside dans le risque d’augmentation du coût de revient pendant la période située entre
la communication du prix au client (catalogue remise de l’offre) et la livraison.
1° L’insolvabilité de l’acheteur : Cela veut dire que l’acheteur est déclarer par un tribunal
de commerce en situation de liquidation judiciaire et ne peut donc plus payer ses
fournisseurs;
2° La carence de l’acheteur: cela veut dire que l’acheteur ne dispose plus de capitaux et ne
plus payer.
b- Le risque politique : Il peut résulter d’un fait politique ou d’une calamité naturelle. Les
assureurs crédits définissent :
Le risque catastrophe :
➢ Les accidents les plus fréquents sont : le vol, la perte, la casse, l’odeur, …
➢ Les événements majeurs les plus courants sont : le déraillement d’un train, le
naufrage d’un navire, l’accident de circulation d’un camion, la collision entre deux
avions, l’incendie,…
➢ Elle concerne uniquement les transports maritimes. Elle résulte de la destruction d’une
partie ou de la totalité de la marchandise pour sauver le navire, ou du recours aux
services d’un remorqueur.
❑ Risque de guerre;
❑ Grève;
❑ Émeute;
❑ Soulèvement populaire;
❑ terrorisme;
❑ Fait de Prince; …
➢ Ils peuvent être en cinq catégories : le risque d’appel abusif de caution, le risque de
crédit, le risque de change, la responsabilité civile et les risques liés au personnel.
Il arrive souvent que l’acheteur exige la mise à sa disposition par le vendeur d’une caution
(souvent bancaire) en cas de non-respect par ce dernier de ses obligations contractuelles.
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C’est le risque de non règlement (ou non-paiement), total ou partiel, du prix après
exécution de la commande (livraison des marchandises ou exécution des prestations
contractuelles). Il peut s’expliquer par deux types:
Elles sont propres à l’exportateur et résultent de négligences du vendeur (mauvais suivi des
commandes, absence de contrat, facture imprécise…);
D/ 3° Le risque de change :
➢ L’acheteur subit des risques pendant une opération du commerce International. Ces
risques sont :
L’ensemble des risques présentés au paragraphe précédent peut faire l’objet d’une
couverture.
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Les principaux risques encourus par le navire : en dépit des mesures préventions prise à
la construction, des règlements qui régissent la conduite et l’exploitation, des matériels
sophistiqués de contrôle qui équipent des navires modernes, des accidents maritimes ne sont
pas jugulés pour autant, même si leur fréquence, compte tenu des précautions prises, et moins
importante qu’autrefois.
Des accidents maritimes majeures appelés aussi « sinistre maritime » peuvent être
répertorié sous les rubriques suivantes :
- Echouement ;
- Abordage ;
- Incendie ;
- Ripage de cargaisons ;
- Voie d’eau ;
- Naufrage ;
Un capitaine qui prend la mer doit toujours avoir à l’esprit « risque » que son navire, la
cargaison et les personnes qu’il a à sa charge, courent. Quelquefois les sinistres sont dus à des
causes extérieures incontrôlables (fortune de mer comme le très gros mauvais temps ou vice
cachés du navire) mais souvent ils ont pour cause des défiances humaines.
A : Prévention.
Les causes des incendies à bord sont les plus diverses. Mais, hélas, nous citerons :
Paradoxalement, on constate que sur les pétroliers, les chimiquiers et les gaziers, ou les
risques d’incendie est surtout d’explosions sont grandes, le nombre des sinistres au sein de la
cargaison demeure relativement faible par suite des précautions très poussées prises à la
construction des navires et pendant leur exploitation. Les plus grands dangers pour ces navires
résultent des conséquences d’un abordage, d’un échouement ou de grande réparation.
Il faut souligner l’accroissement des risques quand un navire est au port par suite d’un
relâchement de la surveillance et de causes d’incendie supplémentaire qui interviennent à ce
moment-là, telles que le travail au chalumeau par un personnel étranger au bord ou
l’imprudence des dockers.
2° Définition de la prévention :
La prévention est l’ensemble des mesures mises en œuvre pour éviter qu’un incendie ne
se déclare et pour en limiter son extension quand il a pris naissance.
La plupart des mesures exigées par la convention Solas 74 (et reprise par Solas 92)
sont prises à la construction du navire, elles touchent à :
Cependant, il est recommandé que ces matériaux soient ignifugés, c'est-à-dire qu’ils
reçoivent un traitement les rendant moins combustibles (trempage, badigeonnage,
pulvérisation, autoclave avec sel minéraux).
En particulier, la réglementation autorise, dans les locaux d’habitations, un placage
combustible sur le mobilier ou les cloisons, dans la mesure ou celui-ci ne dépassent pas 2,5
m/m d’épaisseur.
4° Prévention électrique ;
Nous ne pouvons ici que résumer la réglementation. En voici les points essentiels :
- Tout navire doit être équipé, d’une part, d’au moins deux groupes
électrogènes principaux et d’autre part, d’un tableau électrique principal.
Ces deux ensembles doivent être séparé de telle façon qu’un incendie ne
puisse pas les affectés au même temps ;
- Toutes les parties métalliques découvertes de la machine doivent être mise à
la masse ;
- Le sol devant le tableau électrique doit comporter un caillebotis et l’arrière
du tableau doit être protégé par un écran ;
- Chaque circuit doit être protégé contre les court-circuits et les surcharges ;
- Les gaines des câbles électriques doivent être de qualité approprié et protéger
contre l’usure ;
- Dans les locaux ou des mélanges de gaz sont susceptibles de s’accumuler les
seuls câblages autorisés seront de type antidéflagrant ;
- Les jonctions et dérivations de câblages doivent être protégé dans des boites
électriques et incombustible ;
- Les circuits passant dans des espaces à cargaison doivent pouvoir être
déconnecté rapidement de l’extérieur ;
- Les batteries d’alimentations doivent être installés dans des locaux séparer,
bien ventiler ;
- Sur les navires à passagers, il convient, dans la mesure du possible de réaliser
l’autonomie électrique de chaque TVP (Un tableau divisionnaire par
tranche).
Il est prévu que les sources d’énergie électrique autonome puissent, en cas de
défaillance des groupes électrogènes principaux, assurer une alimentation minimale sur
certains organes essentiels à la conduite et à la sauvegarde du navire.
5° Prévention ventilation :
- Le principe suivant doit être respecté : les conduits qui dessert la machine, ou
les cuisines, ou les garages, ne doivent pas traverser les locaux d’habitation de
service et vice versa, sauf si les conduits sont en acier et moins de volets
automatiques ;
- L’évacuation de l’air vicié des cuisines doit se faire par des conduits type A et
comporter ;
- Toute ventilation forcé doit pouvoir être arrêtée d’un endroit accessible situe a
l’extérieur du local desservi.
Outre les engins portatifs de lutte contre l’incendie (extincteurs cannes à brouillard etc.
…), tous les navires sont équipes d’installations fixes sont les spécificités et les
caractéristiques dépendent du type de navires et du compartiment à protéger.
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Tout navire doit être équipé d’un collecteur d’incendie alimenté en eau de mer par des
pompes. Le collecteur principal parcours le navire de l’AR à l’AV, si possible dans les parties
hautes. Sur lui sont piquées des traverses qui alimentent des bouches.
a- Pompes d’incendie :
Le nombre de pompes d’incendie est défini par la réglementation, les pompes sanitaires,
de ballastage ou d’assèchement peuvent être considérées comme pompe d’incendie. Chaque
doit avoir un débit au moins égal à 25 m3/heure.
b- Collecteur principal :
Son diamètre est tel qu’il puisse assurer le débit de deux pompes incendie fonctionnant
simultanément à plein régime. Toutefois sur navire de charge (NC), on est autorisé à
considérer un débit maximum de 120 m3/heure.
c- Bouches :
Le nombre et la répartition des bouches d’incendie doivent être tels que deux jets au
moins, n’émanant pas de la même bouche, dont l’un au moins est fourni par une d’une seule
pièce puissent atteindre un point quelconque du navire.
Si possible les bouches sont disposées près des entrées des locaux à protéger.
d- Manches:
Elles doivent être placées à proximité bouches d’incendie. De plus, sur les navires
pétroliers (NP), à l’intérieur des locaux habités, les manches doivent être branchées en
permanence sur les bouches.
Leur nombre doit être tel que, sur un NP, il existe au moins une manche par bouche et,
sur un NC, il existe au moins une manche par 30 m de longueur de navire sans que le total soit
inférieur à 5. Dans ce nombre (NP et NC) ne figurent pas les manches installées dans le
compartiment machine chaufferie.
a- Lances:
Les lances doivent pouvoir assurer les trois positions : jet plein, arrêt, jet diffusé. Les
ajutages doivent avoir des diamètres normalisés de 12 m /m, 16 m/m ou 19m/m. on utilise en
général les 12 m/m dans les locaux habités, les 16 ou 19m/m dans la machine ou sur les ponts.
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Sur les navires susceptibles d’être exploités sans personnel dans le compartiment
machine, les pompes d’incendie doivent pouvoir être commandées à distance depuis la
passerelle.
2° Eau Diffusée :
Le système d’installation fixe d’extinction par eau diffusée peut être mis en place, soit
dans le compartiment machine chaufferie, soit dans les emménagements (équipages
passagers), soit dans les garages des navires roulières avec garages (NRG).
Les diffuseurs doivent être installés au-dessus des parquets, des caisses à combustible,
des réchauffeurs de F.O, des séparateurs c'est-à-dire partout où il y a risque d’épandage de
combustible. Par ailleurs, ils doivent assurer une répartition de l’eau à raison de 5 l/m2/mm.
Le système est alimenté en eau sous pression par un dispositif moto - pompe situé à
l’extérieur des compartiments machine.
b- Aménagements :
La mise en marche de ce système doit être automatique donc sans intervention préalable
du personnel. Il se déclenche après élévation de température comprise entre 68°C et 79°C
suivant les locaux. Toutefois, on peut faire un réglage à 30°C au-dessus pour certains locaux
spéciaux (séchoir à linge).
Les diffuseurs placés au plafond doivent assurés un débit moyen de 5l/ m2/ mm.
Le système est alimenté dans un premier temps, en eau douce. Celle-ci est contenue
dans un réservoir sous pression, IL doit être prévu un dispositif de recharge en eau douce et en
air comprimé.
Dans un deuxième temps, quand la réserve d’eau douce est épuisé, le système set
alimentés en eau de mer par une pompe indépendante de telle façon qu’elle assure au moins la
couverture de 180 m2.
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L’installation fixe du lutte contre l’incendie par le gaz est obligatoire pour tous les NC,
dont la Jauge Brut (JB) est supérieur ou égale 2000 Tonneaux, pour la protection des espaces
à cargaisons, sauf pour certains transporteurs de vrac dont le chargement est manifestement
incombustible (minerais).
Cette installation peut être utilisé aussi pour le compartiment machine – chaufferie, mais
là, il se trouve en concurrence avec d’autre installation fixe qui peuvent lui être préférer
(mousse physique ou eau diffusé).
Les locaux à protéger doivent être équipé de système de fermeture efficace par où l’air
ne pourra pas circuler.
Un signal sonore automatique doit retentir dans les locaux pouvant abriter des
personnels, avant toute émission de gaz (Machine).
Les dispositifs de commande et les réservoirs de stockage doivent être regroupé dans un
local facile d’accès et ventilé. Les tuyautages de distribution de gaz doivent comporter, dans
ce local des sectionnements sur lesquels sont indiqués clairement les compartiments à
protéger.
Les collecteurs servent, en temps normal, à l’aspiration- détection et, en cas d’incendie,
au refoulement - extinction après manœuvre du sectionnement à trois voies et percutions des
bouteilles.
Un moyen de soufflage par air comprimé doit être prévu pour évacuer périodiquement
les impuretés qui se déposent dans les tuyautages.
Pour les normes qui vont suivre, le volume occupé par le CO2 libre est calculé sur la
base de 0,56 m2/Kgs.
Pour les espaces à cargaison les diffuseurs sont installés au plafond du compartiment. La
quantité de CO2 disponible doit être au moins égale à 30% du plus grand espace à protéger.
Le nombre de bouteille à percuter pour une certaine cale est affiché dans le locale CO2. Le
déclanchement des bouteilles se fait en plusieurs temps.
Pour le compartiment machine, les diffuseurs sont installés à la fois au plafond et sous
le parquet. La quantité de C02 disponible doit être au moins égale à 35 % du volume total à
protéger et le gaz doit être amené à raison de 85% du volume prescrit au moins de 2 munites
(Effet de choc prépondérant). Le déclanchement des nombres de bouteilles prescrites se fait
en bloc.
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La mousse physique agit par étouffement, son effet refroidissant est faible. Elle est
fabriquée par le brassage mécanique d’eau (eau de mer en général), d’air et d’un
« émulseur ». Les émulseurs, sous forme de solutions liquides, peuvent être de deux sortes :
En installation fixe, la poudre, stockée dans un bac, est propulsée par un gaz sous-
pression, en général l’azote, alors que la percussion préalable d’une bouteille de C02 (
bouteille pilote) assure le déclenchement du fluide propulseur et donc de l’installation.
La poudre agit par étouffement en formant une carapace spongieuse sur la surface
incandescente. L’effet du choc est prépondérant. Le pouvoir refroidissant est faible.
Les poudres sont diélectrique, ne représentent aucun risque de toxicité pour l’homme et
causent peu de dégâts au matériel.
En installation fixe, les poudres protègent essentiellement les ponts et divers organes de
cargaison des NGL et, éventuellement les ponts des NPC.
Cette installation est obligatoire pour la protection des ponts et des divers organes de
cargaison sur les NGL de tous tonnages.
Deux ensembles générateurs indépendants et autonomes sont obligatoires sur les NGL
dont la capacité des cuves est supérieure ou égale 1000 m3 (un seul en dessous de 1000 m3).
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L’avarie de coque essentielle à redouter est la voie d’eau qui résulte en général d’un
abordage ou d’un échouement. Mais d’autres causes peuvent aussi entraîner une voie d’eau.
Citons par exemple une entrée par le presse étoupe AR (rupture de l’arbre porte hélice)
ou prise de coque, heurt avec une épave un objet flottant (Tronc d’arbre) un sous-marin en
plongée, un ouvrage portuaire (quai, bouée) ou un iceberg.
De nos jours, l’élasticité des virures d’aciers constituant le bordé permet à celui-ci de
supporter des déformations importantes. La qualité des cordons de soudures et les contrôles
auxquels ils sont soumis éliminent tous risque de défauts étanchéités.
Bien sûr, on a assistés ces dernières décennies à la cassure en deux de certains navires
modernes dont les énormes houles de l’atlantiques sud.
Mais pour ces accidents exceptionnels dus probablement à une mauvaise répartition du
chargement, on ne peut pas parler de voie d’eau, il s’agit alors de naufrage pure et simple.
La prévention contre les voies d’eau relève des mesures générales suivantes :
Mais comme les possibilités des navires de commerce restent limités dans ces deux
domaines, la sécurité du navire en cas de voie d’eau massive repose essentiellement sur
l’efficacité du compartimentage et des portes étanches.
Dans tous les cas il convient de surveiller attentivement les sondes du compartiment
envahi et les compartiments adjacents. Si on a assez aux compartiments voisins
(Cales par exemples) il faut porter attention à l’étanchéité des cloisons et, aux besoins les
épontiller ainsi que les portes étanches, les plaques de trou d’homme etc.
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Soit une brèche de section « s » en mètre carré, située sous la flottaison à une
profondeur « h » de celle-ci et soit « v » en m/s la vitesse d’écoulement (entrée d’eau).
La quantité « Q » en m 3 qui pénètre par seconde dans la coque est donnée par la
formule : Q= s x v.
a- Les pompes d’épuisement, d’un débit moyen de 50 m3/h sur un navire de charge
deviennent rapidement inefficaces pour stabiliser une voie d’eau importante.
Les risques sont relativement minimes dans la mesure où il s’agit de locaux neutralises
et fortement compartimentes. On aura à faire face à un changement d’assiette important.
Notons que, dans la plupart des abordages l’un des deux navires à son avant endommagé.
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Par ailleurs il conviendra de surveiller l’étanchéité des trous d’homme et au besoin les
épontiller.
Deux cas sont envisagés : Il peut s’agir d’un envahissement symétrique (cales ou
compartiment machine) ou d’un envahissement dissymétrique (navire citerne, navire à double
coque).
Dans les deux cas il existera un risque d’avarie à la cargaison contre lequel il sera
difficile de combattre sauf éventuellement manipulation des marchandises diverses pour
éviter la mouille.
Existeront aussi les risques de pollution en ce qui concerne les pétroliers et les
chimiquiers que l’on ne pourra pratiquement pas maîtriser sauf transfert rapide vers une
capacité disponible.
L’étude des deux cas sépares concerne surtout la stabilité du navire. Les calculs de
stabilité relatifs à la voie d’eau sont traités en théorie du navire. Nous n’examinerons ici que
l’aspect pratique.
a- Envahissement symétrique :
Si la stabilité à l’état intact était faible et si le compartiment est vaste le (r-a) en début
d’envahissement peut devenir négatif (prépondérance des carènes liquides). Le navire tend à
gîter. Deux évolutions différentes sont alors possibles :
➢ La gîte continue a augmenté : dans ce cas une seule réaction s’impose prévoir
l’abandon du navire surtout si le pont est sur le point de couvrir ou les
bouchains de découvrir. Ce cas désespéré peut survenir en particulier si la
brèche se trouve au niveau d’une cloison transversale et que deux
compartiments adjacents sont envahis ;
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b- Envahissement dissymétrique :
Ici encore les deux effets cités pour envahissement symétrique vont jouer. Mais le
lestage ne se faisant plus dans l’axe longitudinal elle va sans suivre une gîte permanente.
Quant à la perte par carène liquide, elle est en générale plus faible que pour un envahissement
symétrique (se fasse plus réduite).
La masse d’eau embarquée sera en général peu importante. Par contre il y aura une
grande perte de stabilité par carène liquide. En théorie du navire en démontre que cette
diminution de stabilité est plus grande que celle qui résulterait d’une carène liquide dans le
compartiment intact, ou, ce qui revient au même, si la brèche était aveuglée.
En conclusion, on peut dire qu’il faut chercher à obturer la brèche (paillet par exemple).
Même si l’étanchéité est imparfaitement assurée la stabilité transversale sera améliorée.
Si la brèche n’est pas trop importante et si elle s’étend plutôt horizontalement, il peut y
avoir intérêt à donner une gîte du bord opposé afin de maintenir la brèche hors de l’eau.
Théoriquement, il n’y a pas voie d’eau. Cependant, en mer agitée, sous l’effet du roulis
et du tangage, il peut y avoir entrée d’eau. Si celle-ci n’est pas trop importante les moyens
d’épuisements parviendront à étaler.
On ne peut s’empêcher d’évoquer ici le naufrage rapide de nombreux navires roulis dans
le mauvais temps suite à un abordage. En effet, le pont de compartimentage placé très bas
(Pont garage) laisse libre cours au développement de carènes liquides énormes.
Outre les risques déjà cités au début de ce paragraphe, on peut encore redouter le
dépassement des contraintes autorisé (effet tranchant, moment fléchissant, fatigues locales)
lors d’une surcharge de poids due à l’envahissement par l’eau. Il conviendra donc de porter au
rapport de mer les réserves d’usage et d’être très vigilant lors du carénage qui suit un accident
de cet ordre.
IL est bien évident qu’un navire de commerce est sous-équipé par rapport à un navire
de guerre en ce qui concerne le matériel dont on dispose pour aveugler une voie d’eau. Le
choix de ce matériel va dépendre de la grandeur, de la forme et du positionnement de la
brèche.
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a- Boulons ;
b- Coins en bois ;
c- Tampons en bois ;
d- Mastic en silicone (de l’intérieur ou de l’extérieur).
4° Aveuglement d’une voie d’eau avec l’aide extérieure : par des remorqueurs
spécialisés.
On sait que tout navire doit être équipé d’un système d’assèchement/épuisement. Un
résumé de la réglementation Solas 74 Amendement 81 peut s’établir comme suit :
2° Navires à passagers :
a- Il doit exister deux aspirations latérales dans chaque compartiment sauf aux
extrémités dans les parties resserrées, ou une aspiration unique est admise.
b- Si possible les pompes doivent être réparties dans des compartiments séparés.
D’une d’entre elle peut être attelée à l’appareil propulsif. Toutes ces pompes
doivent être mues par une source d’énergie. Le nombre de pompe doit être au
moins de :
e- Débit des pompes : le débit de chaque pompes doit être tel qu’il permette la
circulation de l’eau à l’intérieur du collecteur à une vitesse d’au moins
2m/Seconde.
3° Navires de charges :
Il doit être prévu au moins deux pompes actionnées par une source d’énergie et relié au
collecteur principal d’assèchement, l’une d’entre elle pouvant être attelée à l’appareil
propulsif.
Lorsque l’administration estime que la sécurité du navire n’est pas compromise, elle
peut dispenser l’obligation d’installer les dispositifs d’assèchement dans certains
compartiments.
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L’échouement se définit comme étant « l’arrêt du navire, alors qu’il est route, par
contact avec le fond ».
A : Conséquences de l’échouement :
L’échouement entraîne une perte de stabilité transversale qui se double d’une perte de
stabilité par carène liquide en cas de voie d’eau. Il y aura donc lieu de se livrer à des calculs
de stabilité fréquents et, en particulier, aux périodes suivants :
Par fond de sable, de vase ou de corail tendre, il n’y aura pas déchirure de coque en
général. Seuls des ragages où des déformations de bordé sont à craindre.
Par contre, par fond rocheux ou de corail dur, il y aura souvent des déchirures de coque
et voie d’eau. De plus, la roche qui s’incruste dans le navire s’opposera à son déplacement
lors des tentatives de déséchouement.
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Sauf échouement mineur, le navire aura en général souffert dans ses œuvres vives. Les
sociétés de classification exigent. Avant renouvellement des certificats que des réparations
soient effectuées afin que le navire retrouve son intégrité.
Les sociétés de sauvetage pratiquent une première inspection de la coque par plongeurs
sous-marins dès la remise à flot du navire. Cette visite n’a qu’un caractère informel.
Une inspection « Officielle » sera passée une fois le navire conduit dans un port de
relâche. Les inspecteurs reconnaissent maintenant la validité d’une visite faite par plongeurs
sous-marins munie de camera de TV. Les images sont visualisées sur un écran vidéo par des
autorités qui décideront s’il y a lieu de faire passer le navire en cale sèche ou non.
De toutes façons même si les avaries de coque sont flagrant et supposent à priori la
nécessite d’un carénage, cette inspection sera passée de façon à bien situer les brèches est à
évaluer les travaux de réparations à effectuer.
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L’abordage est la collision entre deux bâtiments dont les bords se heurtent. « Droit
maritime 12e édition, Emmanuel du Pontavice (P.432)»
Notons que l’abordage est un heurt ou une collision entre deux engins flottants, soit
deux navires de mer soit un navire de mer et un bateau de navigation intérieure (La navigation
intérieure est la navigation sur les eaux intérieures (incluses entre le rivage et la ligne de
base). Voir l’illustration ci-dessous
A l’heure actuelle, sur les routes maritimes, naviguent des porte-conteneurs de plus de
trois cent mille tonnes, des navires « à grande vitesse » qui voguent à plus de trente-cinq
nœuds.
Les navires manœuvrent, certes, beaucoup plus facilement, mais leur envergure fait
qu’une attention particulière et l’assistance de plusieurs personnes à la passerelle ou à l’arrière
du navire, sont nécessaires.
C’est bien avant la création de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) que les
Etats maritimes se sont préoccupés de la sécurité de la navigation. Dés le milieu du XIXe
siècle, certaines règles de navigation se sont imposées au plan international, soit par le jeu
d’accords bilatéraux, soit par décisions unilatérales des Etats.
L’abordage est régi au Maroc par les articles 292 à 299 du Dahir du Code de Commerce
Maritime (D.C.C.M). Le projet du code maritime version 2007 lui réserve les articles 639 à
651, ce texte réglementaire devra s’inspirer largement des dispositions de la convention sur le
règlement international pour prévenir les abordages en mer et de ses annexes.
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De toutes les conventions ayant trait à la sécurité maritime, la plus importante est la
convention sur la sauvegarde de la vie humaine en mer souvent désignée par son sigle anglais
de convention « SOLAS (Safety Of Life At Sea) », c’est aussi l’une des plus anciennes puisque
la première mouture du texte date de 1914, suivie par le Règlement International pour Prévenir
les Abordages en Mer « RIPAM »/« COLREG (Collisions Régulations) » qui porte la date du
20 Octobre 1972, et publié au Maroc par Dahir n° 1-77-87 du 28 Mars 1979.
Selon le DCCM, il existe deux sortes d’abordage, dont chacun nécessite un régime de
responsabilité différent :
➢ Abordage Fortuit : (régie par Art. 293 du DCCM et Art. 645 du projet de
code).
➢ Abordage Fautif : (régie par Art. 294, 295, 296 du DCCM et Art. 643,
644, 646 du projet de code).
L’abordage est dit fortuit, s’il est dû à un cas de force majeure, ou s’il y a doute sur les causes
de l’abordage.
Bien entendu, le pré tendeur au cas de force majeure doit le démontrer, et en apporter la
preuve. Si non, le cas de force majeure sera rejeté.
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➢ Abordage Douteux : c’est une situation dans laquelle on n’a pas établi
avec certitude le et les responsables de l’abordage.
Dans les deux cas, les dommages restent à la charge des navires qui les subissent. En
d’autres mots, chaque navire prendra à sa charge, par ses propres fonds, la réparation des
dommages qu’il a subit.
B° Abordage fautif :
Les textes distinguent suivant que la faute établie est le fait d’un seul navire ou qu’elle
est commune à tous les bâtiments en cause. La faute du capitaine peut consister soit en une
violation du règlement pour prévenir les abordages ou en une faute de manœuvre ou en tout
autre fait de négligence, mais elle peut avoir été commise par l’armateur (exemple : mauvais
entretien du navire).
Si la faute est causée par l’un des navires, la réparation du dommage incombe à celui
qu’il l’a commis.
Tout simplement, le navire en faute devra supporter tout seul la réparation du dommage.
L’existence d’une faute ne suffit pas à entraîner l’application des dispositions légales.
par une simple application du droit commun de la responsabilité, il convient que la faute ,
relevée à l’encontre d’un ou des navires, présentent un lien ce causalité avec les dommages ;
en d’autres termes, le dommage doit se présenter comme le résultat logique et inéluctable de
la ou des fautes commises.
Aussi, il faudrait souligner que les navires fautifs ne sont solidaires à l’égard des tiers
que dans le cas, où l’abordage entraîne mort ou blessures.
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c- Faute du Pilote :
La responsabilité de l’abordage incombe au pilote, que s’il a été prouvé que l’armateur
ou son représentant, le capitaine, ne sont pas responsable du sinistre.
C’est admettre l’existence d’un fait juridique, même en l’absence de preuve pouvant
le soutenir. Elle est établie par la loi. Par exemple, auparavant, en cas d’abordage entre
voilier et navire à vapeur, la responsabilité revenait automatiquement au navire à vapeur,
même dans l’inexistence de preuve soutenant cette idée.
L’abordage peut être prouvé par tous moyens, notamment par des rapports de mer
établis par des experts qui constatent les dégâts et déterminent le point de choc.
C° Preuve la faute :
Pour obtenir réparation la victime de l’abordage doit d’une part faire la preuve de la
faute commise par le navire abordeur, d’autre part déterminer le préjudice et enfin le lien de
cause à effet entre la faute et le préjudice subi.
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Tous les moyens de preuve admissibles en matière d’abordage :
➢ Témoignages ;
➢ Présomption du fait de l’homme (il n y a plus comme dans le droit ancien
de présomptions légales) ;
➢ Expertises ;
➢ Livres de bord et rapport de mer. Ces documents ne font évidemment de
consigner les déclarations des capitaines, mais les livres de bords devant
être rédigées immédiatement et le rapport de mer devant être déposés dans
les 24 heures de l’arrivée, les déclarations faites sur ces documents
présentent un caractère présumé de sincérité.
D° Evaluation du préjudice :
Tous dommages représentent pour celui qui la subi un préjudice évalué par une somme
d’argent qui, dans le cas d’un abordage, couvrira d’une part le montant des réparations,
déduction faite éventuellement de la plus-value en résultant, d’autre part, le manque à gagner
résultant de l’immobilisation du navire endommagé pendant la durée de sa remise en état.
L’indemnité que doit verser l’armateur du navire responsable du dommage représente tout ou
partie du préjudice évalué selon le pourcentage de responsabilité mise à sa charge.
E° Montant de la réparation :
➢ Dommages ou biens :
Le transporteur maritime n’est pas responsable au-delà d’une certaine somme fixée
légalement par colis ou par unité vis à vis des chargeurs de marchandises.
Le transporteur maritime n’est pas responsable au-delà d’une certaine somme fixée
légalement par victime. Des chiffres plafonds sont également fixés pour les bagages
enregistrés, les effets personnels, les véhicules de tourismes embarqués.
F° Délai de prescription :
Le délai de prescription pour réclamer l’indemnité d’abordage est de deux ans à compter
de l’événement. Le délai ne joue pas lorsque le navire adverse n’a pu être saisi dans les eaux
territoriales Marocaine.
a- L’abordage est le plus souvent dû à une faute dans la conduite de l’un au moins
des navires entrés en collision qui, compte tenu de la gravité des conséquences
possibles, peut être réprimé pénalement :
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- Soit à titre du délit de droit commun (le capitaine, l’officier de quart responsable de
l’abordage peuvent être poursuivi devant le tribunal correctionnel pour homicide
involontaire, coups et blessures) ;
- Soit à titre de délit contre la sécurité en mer (le capitaine d’un navire privé peut être
poursuivi devant le tribunal maritime commercial pour délit d’abordage) ;
d- Action disciplinaire.
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Section 2: L’Assistance Maritime :
La nécessité de réviser cette Convention (Convention 1910) est cependant apparue suite
au sinistre de l’Amoco Cadiz en 1978 qui a déclenché une réflexion sur les moyens
d’encourager les Compagnies d’assistance pour lancer, sans délai, des opérations afin de
préserver la sécurité des navires à la dérive et d’éviter les catastrophes écologiques sur les
côtes sensibles.
Après cinq ans d’étude, une conférence diplomatique a été convoquée en 1989 à
Londres. Au terme des travaux de cette conférence, un texte final a été adopté par les
délégués de 66 pays présents, ce texte est appelée « la Convention Internationale sur
l’assistance maritime du 28 avril 1989.
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Quant au projet de code de commerce maritime version 20007, qui tarde depuis des
années à voir le jour, a consacré lui aussi seize articles et il a gardé, à quelques exceptions
près, au niveau de son Titre II (art617 à 630), presque les mêmes principes que ceux du
texte du 31 Mars 1919.
Le droit comparé est une source de réflexion permanente pour une éventuelle mise à
jour du droit maritime marocain. Il occupe en effet une place importante dans ce domaine, à
son origine internationale. Le droit français en est un exemple, vu son évolution et la
richesse et la complexité des événements de mer survenus sur les côtes françaises. Il s’agit
en l’occurrence de la loi Française de N° 67 – 545 du 7 Juillet 1967 relative aux
événements de mer, et son décret d’application N° 68-65 du 19 Janvier 1968.
a- La notion danger :
La seule condition posée par le DCCM dans son article 300 pour qu’il y ait assistance
est l’existence d’un danger, mais la nature de celui-ci n’est pas précisée.
Le danger résultant les circonstances s’apprécie en fonction des éléments du moment :
➢ Etat de la mer ;
➢ Proximité des côtes ;
➢ Etat de navire.
Il n’est pas nécessaire que le danger couru par le navire en difficulté soit imminent. Il
suffit qu’il présente un caractère de réelle gravité.
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B° L’accord du capitaine du navire en péril :
Le code Marocain exige le consentement au moins tacite de l’assisté. Elle dispose dans
sans article 302 en effet que « n’ont droit a aucune rémunération les personnes qui ont pris
part aux opérations de secours malgré la défense expresse est raisonnable du navire secouru ».
L’assistance ne peut être imposée. Cependant le refus de secours doit remplir deux
conditions pour être opposable à l’insistance d’un bâtiment assistant : la défense doit être
expresse est raisonnable.
Si deux conditions ne sont pas remplies. Le capitaine du navire assistant peut passer
outre la défense faite par le capitaine du navire en danger et, si l’assistance est un résultat
utile, il aura droit à une rémunération.
Cette faculté laissée au capitaine du navire en péril lui permet, lorsque plusieurs
bâtiments se présentent, de choisir, parmi aux ceux qui lui convient, lorsque le secours de
tous n’est pas utile.
C° Le résultat utile :
Le code maritime précise qu’aucune rémunération n’est due si le secours prêté reste
sans résultat utile (art 301). Ce texte est une généralisation de la clause « No Cure No Pay »
et affirme le caractère aléatoire de l’assistance, celui-ci justifiant le montant élevé de la
rémunération accordée à l’assistant.
Cette règle présente des inconvénients notamment en cas d’opérations d’assistance aux
plaisanciers, les valeurs secourues étant alors généralement nulles, seules les personnes étant
sauvées le plus souvent. Or, la rémunération d’assistance est alors soit inconsistance, soit
nulle et l’assistant ne peut recouvrer ses frais qui peuvent être très élevés.
En l’absence de tout résultat utile, celui qui a tenté l’assistance ne pourra réclamer
aucune indemnité pour ses frais et avaries.
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S/Section 2 : L’obligation d’assistance :
La loi maritime, bien avant le droit terrestre a proclamé l’obligation d’assistance en cas
de péril ;
➢ Les capitaines ;
➢ Les pilotes.
Les capitaines de navires sont tenus de prêter assistance aux navires dans trois cas :
En dehors de ces cas, l’assistance aux navires et aux biens qui se trouvent à bord est
facultative.
Références : article 309 bis du DCCM, relative aux événement de mer : « tout capitaine
est tenu, autant qu’il peut le faire sans danger sérieux pour son navire, son équipage ou ses
passagers, de prêter assistance à toute personne, même ennemie, trouvée en mer danger de se
perdre ».
L’assistance n’est due qu’aux personnes trouvées en mer ou dont on a capté le message
de détresse.
Tous les navires qui reçoivent un « May Day » doivent faire connaître leur position.
Le navire en danger choisit parmi ceux qui ont répondu à son message celui dont il
requiert l’assistance ; les autres sont libres de leur obligation. Le navire choisi est en quelque
sorte requis jusqu’à ce qu’un autre navire arrive sur les lieus et que son assistance devienne
inutile.
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C° Obligation d’assistance aux navires civils après abordage :
Une obligation d’assistance pèse sur chacun des capitaines qui doivent employer tous les
moyens dont ils disposent pour sauver des dangers crée par l’abordage l’autre navire les
passagers et l’équipage cette obligation n’existe que si l’action entreprise ne fait pas courir
des dangers aux navires à l’équipage ou aux passagers.
De plus, sauf cas de force majeure, aucun navire ne doit s’éloigner du lieu de l’accident
avant de s’être assuré que son assistance est devenue inutile à l’autre navire et si, celui-ci a
sombré, avant d’avoir recueilli les naufrages.
A° Conditions :
➢ Un navire de mer ;
➢ Bateaux de navigation intérieure (à condition que l’un des navires soit
cependant de mer) ;
➢ Navires de l’Etat et de ses différentes administrations ;
➢ Pilotes ;
➢ Personnes isolées ou entreprises terrestres.
D’une façon générale, il n’y a pas assistance lorsque le navire n’était pas en péril ou
lorsque le remorqueur n’a pas rencontré de difficultés particulières dans l’accomplissement de
l’assistance.
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B° Procédure de fixation de la rémunération :
Il peut arriver que l’opération d’assistance fasse l’objet d’un contrat formel, ce qui
suppose, de la part du capitaine assisté, une certaine liberté d’action peu compatible avec
l’imminence du danger.
Ce type de contrat avec indication de prix est rare. La règle est plutôt de passer un
accord imparfait (il existe des formules types) renvoyant la fixation du prix à un arbitre.
➢ Dépenses de combustible ;
➢ Montant des dommages corporels causés à l’équipage du navire assistant ;
➢ Perte de temps ;
➢ Perte de bénéfice ;
➢ Montant des éventuelles réparations.
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b- L’adaptation du navire assistant :
D° Le montant de la rémunération :
E° La répartition de la rémunération :
Si plusieurs navires ont participé à l’opération d’assistance, ils se répartissent entre eux
la rémunération totale.
Pratiquement, le paiement est fait par les assureurs et la rémunération d’assistance est
classée en « avaries communes ».
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Le mot « avaries » a un sens très général : il désigne tous les dommages et toutes les
pertes qui peuvent survenir au cours de l’expédition maritime, aussi bien la perte totale que le
dommage matériel subi par le navire ou par la cargaison.
D’autre part, le terme « avaries » comprend toutes les dépenses, d’un caractère
exceptionnel ou anormal, ils peuvent être exposés au cours de l’expédition maritime pour
arriver à sauver cette expédition.
On appelle, en effet, avarie particulière, la perte ou la dépense supporté par celui qui la
subie ou exposée, et qui ne donne lieu à aucun recours, et aussi celle qui provient de la faute
d’un tiers, le recours étant alors un recours de responsabilité civile.
Parlant de l’avarie commune, le célèbre Doyen Rodière énonçait qu’elle était née de la
navigation maritime, et qu’elle n’en disparaîtrait qu’avec elle. Il exprimait « que de toutes les
institutions spécifiques du Droit maritime appelées peut-être à disparaître, la dernière sera
celle des avaries communes ou bien plus encore, que ce sera la seule qui subsistera ».
L’avarie commune se définit ainsi comme tout sacrifice, en nature ou en argent, fait
volontairement et raisonnablement par le capitaine pour faire face à un risque de mer ou à un
évènement exceptionnel mettant l’expédition en danger, pour assurer la sécurité commune du
navire et de la cargaison, et permettre la poursuite du voyage. Le sacrifice doit ensuite être
supporté à la fois par les propriétaires du navire et de la cargaison, proportionnellement à la
valeur respective de ces biens.
L’institution des avaries communes est une des plus originales et des plus anciennes du
droit maritime. Elle était déjà connue des romains dans son application particulière du jet à la
mer : lorsque pour sauver le navire et cargaison, le capitaine décidait d’alléger son navire en
jetant les marchandises à la mer, aux termes de la loi « RHODIA DE JACTU », armateur et
propriétaire de la cargaison devaient participer aux pertes décidées dans l’intérêt commun.
Pour tenir compte des évolutions constantes du transport maritime, de ses techniques et
des marchandises qu'il concerne, les REGLES D'YORK & D'ANVERS, sur initiative de l'
International Law Association (I.L.A.) puis du comité Maritime International (C.M.I.) ont été
remaniées et complétées en 1890, 1924, 1950, 1974, 1990, 1994
L’avant dernière mise à jour, notamment, a bénéficié d'un large consensus dans la
mesure où elle a été adoptée à la Conférence du C.M.I. à SYDNEY en septembre 1994 après
concertation approfondie avec, entre autres, la conférence des Nations Unis pour le
commerce et le développement (C.N.U.C.E.D.), l’International Union of Marine Insurers
(I.U.M.I.), l'Association Internationale de Dispacheurs (A.I.D.E.) ainsi que l'International
Group of « P&I CLUBS ».
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La dernière version a été adoptée en 2004 lors de la Conférence du Comité Maritime
International (CMI) qui s’est tenue à Vancouver du 31 mai au 4 juin 2004.
Aujourd’hui au Maroc, les avaries communes sont régies par le DCCM de 31 Mars
1919 (art. 310 à l’art. 332).
En France la matière est régie soit par la loi française du 7 juillet 1967, accompagnée
du décret du 19 janvier 1968 soit plus fréquemment par les Règles d’York et d’Anvers qui
constituent une sorte de code international des usages pratiqués dans ce domaine.
Le thème des « avaries communes » tire son importance de la place des avaries
communes qui constituent un risque spécial aux transports maritimes et, dans certaines
conditions, aux transports fluviaux (en France, sur le Rhin et la Moselle). Bien des
importateurs et des exportateurs ignorent qu'ils y sont exposés ou n'en mesurent pas
l'importance. Or, ce risque est susceptible d'entraîner pour eux des pertes et des frais élevés.
L’avarie est commune quand elle donne lieu à une contribution de ceux qui sont
intéressés à l’expédition maritime, c'est-à-dire d’une part, l’armateur et d’autre part, les
chargeurs. La question qui se pose est donc une question de contribution : comment les
différents intéressés vont –ils répartir entre eux, la perte subie, la dépense faite ?
Selon les termes de l’article 313 du 31 mars 1919 « Sont avaries communes, à la
condition d'avoir eu un résultat utile, les dommages soufferts volontairement et les dépenses
extraordinaires faites pour le salut commun du navire et de la cargaison».
Il n’y a pas avarie commune sans danger couru par l’expédition maritime. Néanmoins
le danger peut être futur. C’est au capitaine qu’il appartient d’apprécier l’imminence d’un
danger et de décider des actes qu’il convient de prendre pour l’éviter (Exemple : Le
remorquage pour entrer dans un port n’est pas une avarie commune ; est au contraire avarie
commune le remorquage en vue d’un déséchouement).
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B° Sacrifice volontaire :
Une perte fortuite, un abordage n’entraînent pas le jeu de l’avarie commune. Il faut un
acte volontaire et raisonnable émanant du capitaine, générant des intérêts communs engagés
dans l’expédition maritime. Il doit porter l’événement sur le journal de bord ainsi que les
motifs de sa décision.
C° Intérêt commun :
Il faut que le sacrifice ou la dépense soit fait dans l’intérêt commun. Il n’est pas
nécessaire que l’avarie atteigne à la fois le navire et la cargaison, il faut que le sacrifice
consenti, qu’il affecte le navire ou la cargaison, serve l’intérêt de l’ensemble.
Le navire et la cargaison sont unis d’intérêt. Pour certains biens, l’union n’est que
partielle, par exemple les bagages de l’équipage et des passagers, les colis postaux, peuvent
prétendre à un règlement, s’ils sont sacrifiés, ils ne contribuent pas s’ils sont sauvés. Au
contraire, pour les cargaisons clandestines ou encore les marchandises chargées
irrégulièrement en pontée, la solution est inverse.
D° Résultat utile :
Les dommages soufferts volontairement par les parties intéressées et les dépenses
extraordinaires faites pour le « salut commun » du navire et de la cargaison doivent réaliser un
résultat utile ; à savoir permettre à l’expédition maritime d’arriver à bon port ce qui ressort de
l’article 313 du DCCM.
Comme pour l’assistance maritime ; la contribution aux avaries communes n’a pas de
sens si le navire et la cargaison ne sont pas sauvés par l’acte autorisé du capitaine.
A° Avaries dommages :
a- Avaries à la cargaison :
b- Avaries au navire :
B° Avaries frais :
➢ Fais de renflouement ;
➢ Frais de remorquage dans certains cas ;
➢ Frais de relâche, y compris les salaires et la nourriture de l’équipage, dans
un port ou le navire s’est réfugié pour fuir une tempête ;
➢ Rémunération d’assistance ;
➢ Dépenses exposés dans le règlement d’avarie commune.
Le ou les dispacheurs peuvent se faire assister par des experts, auxquels on donne le
nom de « Sapiteurs » lorsqu’il s’agit d’estimer les marchandises.
Le travail du dispacheur consiste à établir deux masses pour déterminer d’une part quels
sont ceux qui ont quelque chose à réclamer et quel est le montant des avaries communes et
d’autre part, quels ceux qui doivent contribuer et quel est le montant de leur contribution.
A° Masse créancière :
B° Masse débitrice :
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C° Réparation et paiement:
Le dispacheur, ayant établi les deux masses, doit faire la répartition, celle-ci est
effectuée au marc le franc de la valeur.
Si le règlement d’avaries communes est accepté amiablement par toutes les parties (il
s’agit presque toujours d’assureurs) les assureurs règlent entre eux cette contribution. Si les
contestataires s’élèvent sur le dispache, il y a lieu à règlement judiciaire. En fait, le
contentieux des avaries communes vient rarement devant les tribunaux.
En fait, ce sont les assureurs qui donnent cette caution appelée « déposit ».
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DEUXIEME PARTIE:
Définition :
L’ assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un risque,
la prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une association ou une
entreprise, en échange de la perception d'une cotisation ou prime;
On les appelle ainsi parce qu’à la base il y a un dommage. Elles se définissent comme étant
une assurance contre les conséquences d’un événement pouvant causer un préjudice au
patrimoine de l’assuré, elles veillent à la protection et à la reconstitution des patrimoines.
C’est le principe selon lequel l’assuré ne peut, en aucun cas, être indemnisé au-delà de la
valeur du préjudice qu’il a subi. Ce principe gouverne toutes les assurances de dommages et
ceci depuis l’origine, car c’est grâce à lui que l’assurance perd son caractère spéculatif.
Il faut aussi souligner que le respect du principe indemnitaire implique que la valeur de
référence soit celle du bien au jour du sinistre (bien que la prime soit fixée en fonction de la
valeur du bien au jour de la souscription). Cette valeur doit être fixée à ce jour, sans prendre en
considération la valeur déclarée lors de la conclusion du contrat par l’assuré.
En effet, il est normal qu’un expert fixe cette valeur au jour du sinistre.
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• La notion de la valeur assurée: Lorsque l’assurance comporte une valeur déterminable,
la valeur assurée constitue une limite absolue de la garantie de l’assureur. Dans le cas
contraire, l’assureur n’aura à verser que le montant du préjudice subi.
• La sous - assurance : l’assuré a la liberté de choisir un contrat qui permet une garantie
totale de la chose assurée et un contrat qui ne couvre qu’une partie de la valeur assurée,
l’indemnité est réduite proportionnellement au rapport qui existe entre la somme assurée et
valeur assurable.
• Le législateur distingue entre les contrats frauduleux ou dolosifs qui entraînent la nullité
du contrat, et celles contractés sans intention de dol ou fraude où le contrat reste valable.
elles obéissent à trois règles:
✓ L’assuré doit déclarer à chaque assureur l’existence des autres assurances couvrant
le même risque;
✓ l’assurance portant sur la chose qui n’existe pas au moment où le contrat est conclu;
✓ la perte de la chose assurée qui intervient en cours du contrat par l’effet d’un
événement non garanti par la police entraîne la résiliation de plein droit de
l’assurance;
✓ l’assurance de dommages consécutifs à la faute intentionnelle de l’assuré est
interdite.
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• Restrictions facultatives:
b° : La subrogation réelle.
L’article 48 du code des assurances permet de sauvegarder les droits des créanciers qui ont
un privilège ou une hypothèque sur la chose assurée.
✓ Créanciers privilégiés : toute personne disposant par la loi, d’un droit de préférence
sur les biens;
✓ Le législateur étend cette attribution aux indemnités de responsabilité dues par des
tiers à raison de la détérioration de la chose assurée. L’article 48 vise le cas du voisin du
locataire (art 678 DOC) de l’architecte, ingénieur ou entrepreneur responsables de
maintenance (art 769 DOC) et en général toute personne qui s’est rendue responsable d’un
dommage sans l’autorité de la loi (art 77 DOC).
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➢ Effets de l’attribution:
a° Assurance incendie:
• Le code des assurances donne une définition de l’incendie dans son article 51 ;
• La garantie de l’assureur est acquise dès qu’il y a une flamme ou un début d’embrasement
pouvant se transformer en incendie.
➢ Le mobilier :
➢ Certains dommages qui ne proviennent pas directement des flammes sont pris en
charge :
• Les dommages matériels causés par les secours et les mesures de sauvetage aux
objets compris dans l’assurance;
• La perte ou la disparition des objets assurés pendant l’incendie, sauf si l’assureur
« prouve que cette perte ou cette disparition est provenue d’un vol ».
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▪ Les simples brûlures occasionnées par le contact du feu ou la trop grande proximité
d’un foyer, les brûlures de cigarette ou occasionnées par un fer à repasser laissé brancher
par mégarde;
▪ Les bris de glace dus à un excès de chaleur sans qu’il y ait eu embrasement voisin ;
▪ Les objets accidentellement tombés dans une cheminée ;
▪ Les incendies directement occasionnés par les éruptions de volcans, les
tremblements de terre et autres cataclysmes.
Les dommages directs causés aux récoltes par le choc mécanique des grêlons;
Toutes les cultures peuvent être assurées. Elles se répartissent habituellement en neuf
catégories selon leur degré de sensibilité à la grêle.
L’assurance mortalité du bétail est cependant développée pour couvrir les pertes des animaux
dans des cas bien précis;
Cette assurance peut prendre en charge l’intégralité du cheptel ou des animaux identifiés
individuellement dont la valeur particulière ou la rareté génétique justifie une telle protection.
L’assurance vol n’est pas limitativement définie dans le Code des assurances: son étendue
peut varier d’une société à une autre. C’est pourquoi l’assuré doit relire attentivement son
contrat, qui énumère de manière restrictive les événements susceptibles de faire jouer la
garantie ainsi que les biens qui sont ou non assurés;
La plupart des contrats contre le vol couvrent les vols caractérisés, c’est-à-dire :
▪ Les vols commis par effraction ou par escalade directe des locaux renfermant les
biens assurés;
▪ Les vols commis sans effraction, sans escalade ni usage de fausses clés, lorsque
l’assuré prouve que le voleur s’est introduit ou maintenu clandestinement dans les locaux
renfermant les biens garantis ;
▪ Les vols précédés ou suivis de meurtre, de tentative de meurtre ou de violences
dûment constatées sur la personne de l’assuré, sur une personne habitant généralement avec
lui ou un membre de son personnel ;
▪ Les vols commis par les préposés de l’assuré, à condition que le coupable soit
l’objet d’une plainte.
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b° La perte ou le détournement ne sont pas assurés :
Les dommages causés aux vitrages mentionnés dans la police (assurance détaillée – par
pièce) ou à tous les vitrages incorporés au bâtiment (assurance globale) sont couverts par
l’assurance bris de glace. Peuvent être assurés les vitrages des bâtiments comme ceux du
mobilier.
Couvre les dommages aux choses assurées et causés par l’écoulement provenant de conduites
d’eau ou par la pénétration d’eaux pluviales, la fonte de neige et la glace provenant de tuyaux
d’écoulement extérieurs ou par les chenaux, le refoulement des eaux d’égouts et de l’eau
provenant de nappes souterraines, l’écoulement d’huile de chauffage provenant d’installations
de chauffage ou de citernes à mazout.
Sont exclus de l’assurance les dommages causés par les forces de la nature qui sont couverts
par l’assurance incendie.
e° Assurance ménage:
L’assurance ménage couvre les dommages survenus aux objets se trouvant dans la maison
qui ne sont pas des parties intégrantes du bâtiment ou des installations immobilières.
Assurance des dommages provoqués par une interruption d'exploitation causée par un
incendie, les forces de la nature ou des bris de machines. Prise en charge de la perte du chiffre
d'affaires et du bénéfice net, des frais fixes et des frais de personnel.
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Les assurances de responsabilité ont été longtemps critiquées, jugées en effet comme étant
contraire à la morale et aux principes généraux du droit, car elles incitent à la négligence et à
l’insouciance et encouragent de ce fait à la multiplicité des accidents.
L’assurance de la responsabilité est un contrat par lequel l’assureur garanti l’assuré contre les
dommages résultants des recours en responsabilité, exercés contre lui, par les tiers;
Les assurances de responsabilité obéissent aux mêmes règles applicables aux assurances de
choses, elles présentent toutefois des caractéristiques particulières inhérentes à la nature du
sinistre et aux droits des personnes devant bénéficier de l’indemnité d’assurances.
La mise en cause de l’assuré peut provenir soit : de l’action que l’assuré introduit contre lui,
soit de son appel à l’instance introduit par la victime contre l’auteur du dommage.
Lorsque la victime n’a pas usé de son droit d’agir directement contre l’assureur ou encore les
conditions nécessaires à l’action directe ne sont pas remplies.
Et puisqu’il est condamné à réparer, l’assuré est en droit d’intenter une action contre
l’assureur pour récupérer ce qu’il a versé en principal et en accessoire, ou demander le
remboursement des dépenses auxquels il a été condamné lorsque la victime a été déboutée.
Elle se trouve, dans ce cas, traitée comme tous les créanciers, sans même avoir la certitude
d’être effectivement indemnisée par un responsable au patrimoine insuffisant.
Conclusion :
Si l’indemnisation des dommages demeure la préoccupation des assurés, on peut dire que ces
derniers seront plus intéressés par une seconde assurance qui touche cette fois à quelque chose
qui ne peut guère être valorisée à savoir leur vie : il s’agit des assurances de personnes.
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1° Définition :
• Définition juridique de l’assurance :
«Une promesse de paiement virtuel moyennant un versement immédiat».
Celle de Picard & Besson :
«Une opération par laquelle une partie (l’assuré) se fait promettre, moyennant une
rémunération (la prime), une prestation par un autre partie (l’assureur) en cas de
réalisation d’un risque».
• Définition juridique de l’assurance Maritime :
« C’est le contrat par lequel l’assureur s’engage, moyennant le paiement
d’une prime, à indemniser l’assuré du préjudice subi par les valeurs définies et
exposés aux dangers d’une expédition maritime, du fait de la survenance de certains
risques».
2° Historique :
• La préhistoire ou l’histoire de la pré - assurance:
Par les Grecs & les romains. Dans le bassin oriental de la méditerranée :
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- Résumé du Cours : Gestion des Risques Marchandises - Assurance.
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1 S/Partie : Les éléments nécessaires pour la conclusion
d’un contrat d’assurance maritime.
I°: Les éléments de l’assurance maritime.
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- Résumé du Cours : Gestion des Risques Marchandises - Assurance.
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2° Assurance sur facultés :
• Assurance par police particulière :
Police au voyage.
Cargaison importante.
• Assurance par police flottante :
L’assureur s’engage à couvrir, dans les conditions de temps et de lieu, de nature de
dommages et d’origine de sinistre, toutes les marchandises expédiées ou reçues par
l’assuré, sous la condition suspensive que l’assuré lui donne connaissance de toutes
les mises en risque dans un délai défini.
Présente de tels avantages que l’assurance sur facultés est presque conclue sous cette
forme.
Applicable à l’ensemble du voyage.
3° La coassurance & réassurance :
a- La coassurance.
La coassurance consiste en un partage proportionnel d’un même risque appelé
quote-part et reçoit en échange ce même pourcentage de la prime et en cas de
sinistre, sera tenu du paiement de la même prestation due, il n’y a pas de
solidarité entre différents co-assureurs par ce risque.
La coassurance est une formule de répartition des risques.
Historiquement : La coassurance est la 1ère technique mise au point par
l’assureur pour niveler les risques souscrits au niveau de sa capacité de
conservation.
Suivant les pratiques bancaires, un même risque est réparti horizontalement
entre plusieurs Sociétés, chacune est engagée à hauteur de la fraction de
l’engagement accepté.
Si la coassurance est fort utile, elle reste très limitée :
- Soit pour la couverture des grands risques.
- Soit des risques mal connus ou réputés dangereux ou catastrophiques.
Un seul assureur représente les co-assureurs, il est appelé apériteur.
b- La réassurance.
Le traité de réassurance est un contrat concrétisant un accord entre une
compagnie d’assurance (dite cédante) et une compagnie de réassurance, en vertu
duquel la compagnie cédante s’oblige à céder et le réassureur s’oblige à
accepter toutes les cessions offertes à l’intérieur des limites du traité.
La réassurance est un mécanisme de répartition et de partage des risques.
L’objectif principal est de permettre aux assureurs de répondre aux besoins de
leurs clients, lorsqu’il s’agit d’assurer d’importantes valeurs ou de types de
risques que les compagnies n’ont pas les moyens d’assurer elles-mêmes.
La réassurance offre une protection aux assureurs de façon que les résultats
techniques et financiers ne soient pas compromis par tel ou tel risque ou
circonstance imprévue.
C’est un traité entre deux compagnies, d’après lequel, l’une d’elles prend à sa
charge une partie des risques subis par l’autre.
Le grand marché des réassurances est à Londres.
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Le 1er traité de réassurance date de 1370.
• Au Maroc:
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2ème S/Partie : Les obligations des parties au contrat
d’assurance maritime.
I° : Les obligations de l’assuré.
Section I : Le paiement de la prime.
A° Fixation de la prime :
• La prime ou coût de l’assurance est déterminée à tant pour cent de la valeur assurée, en
général invariable pour la durée de l’assurance.
• Les variations de primes : Soit remises, soit surprimes en fonction du risque.
B° Conditions de paiement :
• Au comptant.
• Non paiement de la prime à l’échéance fixée par la police : Soit suspendre l’assurance,
soit demander sa réalisation. Ces mesures ne prennent effet que huit jours après l’envoi
d’une mise en demeure de paiement par lettre recommandée.
Remarque :
• Ces mesures sont sans effet à l’égard des tiers de bonne foi.
Section II : Les obligations accessoires.
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- Résumé du Cours : Gestion des Risques Marchandises - Assurance.
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1° Vice propre de la chose :
• Possible en assurance sur facultés, très difficile en assurance sur corps. Par contre, le
vice caché du navire est assuré.
2° Fait personnel de l’assuré :
• Défaut de soins raisonnables, faute intentionnelle ou lourde de l’assuré.
3° Faute intentionnelle du capitaine :
• Joue en assurance sur corps, par contre, en elle ne joue pas en assurance sur facultés.
B° Exclusion de certaines sortes de dommages :
1° Pertes et avaries matérielles :
• La saisie et la vente du navire.
• Le retard dans le transport.
• Le chômage pour le navire ou la différence de cours pour les facultés.
• Clause « Franc d’Avaries Particulières (F.A.P)».
• Clause «Franc d’Avaries Particulières, sauf (F.A.P. sauf)».
2° Avaries frais :
• Du recours des tiers contre leur assuré pour réparation des dommages matériels qu’ils ont
subis ou de heurt par son navire.
• Du recours des tiers en contribution d’avarie commune
Section II : Le règlement de l’indemnité.
A° Règlement d’avaries :
1° L’indemnité dans l’assurance corps :
• Montant de l’indemnité : Surtout en cas d’avaries réparables.
• Frais accessoires : Vivres et frais de chômage etc. Pas d’indemnité.
• Franchise : Varie de 2 à 5 %.
2° L’indemnité dans l’assurance sur facultés :
• Expertise et Vente : Expertise, sinon vente publique.
• Règlement par quotité : Tient compte de deux éléments, avarie et variation des cours
commerciaux.
• Règlement proportionnel : La règle dite de proportionnalité.
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3° Exercice de l’action d’avarie :
• Preuve à faire par l’assuré (Triple preuves) :
➢ Du sinistre (rapport de mer).
➢ De la mise en risques (connaissement).
➢ Son intérêt dans la chose assurée (titre de créance).
• Époque du paiement : Normalement 30 jours après remise complète des pièces
justificatives.
• Recours de l’assureur : Subrogation contre les tiers responsables.
• Prescription : Deux ans.
B° Règlement par délaissement :
1° Cas de délaissement :
• Dans l’assurance sur corps : Quatre cas.
• Dans l’assurance sur facultés : Cinq cas.
2° Réalisation du délaissement :
• Forme : L’assuré doit le notifier à l’assureur par écrit.
• Conclusion du délaissement : L’assureur n’est pas toujours lié par cette demande.
3° Effets du délaissement :
• Effet translatif : Par acte unilatéral.
• Refus de propriété par les assureurs : Cas d’épave.
• Avantages respectifs du règlement par avaries et du règlement par délaissement :
l’assuré à le choix entre les deux solutions.
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Annexe
ACCIDENT
Tout événement soudain, involontaire, imprévu et extérieur qui entraîne des dommages corporels,
matériels ou immatériels.
AGENT GÉNÉRAL D'ASSURANCE
L'agent général représente dans son secteur géographique une société d'assurances. Il engage celle
ci :
• En vendant des contras d'assurance à ses clients:
• En recevant le paiement des cotisations d'assurance et aussi les déclarations de sinistre;
• En versant des indemnités aux assurés à la suite d'un sinistre.
L'agent général est rémunéré à la commission.
ALIÉNATION
Transfert de propriété d'un bien (ou d'un droit) à titre gratuit ou onéreux. Une donation, une vente
sont des aliénations. L'aliénation d'un bien entraîne en général des modifications du contrat.
L'assurance peut suivre le bien " aliéné " ou cesser lors du transfert de propriété (voiture, bateau de
plaisance).
ASSURÉ
Personne dont la vie, les actes ou les biens sont garantis par un contrat d'assurance.
En assurance de responsabilité civile, c'est le responsable qui est assuré.
En assurance vie, c'est la personne dont le décès entraîne le versement du capital ou de la rente
prévue dans le contrat.
L'assuré n'est pas obligatoirement le souscripteur du contrat ni le bénéficiaire, ni celui qui paie la
cotisation. Il faut donc vérifier dans le contrat la définition de l'assuré.
AVENANT
Document complémentaire du contrat constatant les modifications qui y sont apportées.
La société d'assurances établît un avenant, par exemple
• Si l'assuré demande une extension de garante;
• S’il demande une modification des sommes fixées dans le contrat;
• S’il change d'adresse.
Ce document comme le contrat d'assurance auquel il se rattache, est signé par l'assureur et l'assuré
BÉNÉFICIAIRE
Personne qui reçoit l'indemnité ou le capital versé par l'assureur
Ce mot est surtout utilisé pour les assurances sur la vie. Pour les autres assurances celui qui reçoit
l'indemnité est soit l'assuré, soit la "victime " (en assurance de responsabilité civile).
BONUS-MALUS
Réduction ou majoration de la cotisation d'assurance automobile.
L'assureur applique un coefficient de majoration ou de réduction selon que le conducteur assuré a
provoqué ou non des accidents.
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CONTRAT
Le contrat d'assurance, établi en deux ou trois exemplaires, précise les conditions de l'assurance
par:
• Des dispositions générales, imprimées et communes à tous les assurés pour un type de contrat.
Elles décrivent les garanties et indiquent les conditions de validité du contrat. Les descriptions des
garanties sont parfois regroupées sous le titre " Conventions spéciales";
• Des dispositions particulières (ou personnelles), qui adaptent le contrat à la situation et au choix
de chaque assuré (durée de l'engagement nom et adresse de l'assuré, garanties choisies...).
Les dispositions particulières prévalent toujours sur les dispositions générales. Par exemple, elles
peuvent modifier un ou plusieurs articles des dispositions générales à la demande de l'assuré ou de
l'assureur.
COTISATION
Somme payée par l'assuré en contrepartie des garanties accordées par l'assureur
Sur l'avis d'échéance figurent notamment:
• La cotisation nette somme permettant de payer les sinistres et les frais de la société d'assurances;
• Les accessoires: sommes correspondant à certains frais de gestion (établissement des avis
d'échéance, par exemple). Si la société d'assurances établit un avenant pour modifier le contrat elle
peut percevoir des accessoires supplémentaires;
• L’indice: I'avis d'échéance d'un contrat indexé comporte généralement le montant de l'indice;
• Les taxes.
COURTIER D'ASSURANCE
Inscrit au registre du commerce. Le courtier propose les contrats d'assurance de différentes sociétés
Il représente ses clients, les conseille, négocie avec les sociétés d'assurances de son choix ou
sélectionnées par ses clients, et les assiste pour le règlement des sinistres. Comme l'agent général,
il est rémunéré à la commission. Généralement considéré comme mandataire de ses clients, il
engage sa responsabilité lorsqu'il commet une faute. Cependant s'il se présente comme le
mandataire d'une société d'assurances (par exemple s'il recouvre les cotisations, délivre des notes
de couverture, règle les sinistres), il engage la responsabilité de celle-ci. Le courtier doit souscrire
une garantie financière auprès d'une société d'assurances ou d'une banque. Cette garantie est
renouvelable chaque année au1er janvier. Toutefois, pour les sommes reçues par le courtier en
vertu d'un mandat écrit de la société d'assurances, cette garantie financière n'est pas exigée. Par
ailleurs, le courtier ou la société de courtage doit obligatoirement souscrire un contrat d'assurance
de responsabilité civile professionnelle. Il faut que les documents professionnels du courtier
mentionnent ces deux points.
DÉCHÉANCE
Perte du droit à obtenir une indemnisation prévue dans le contrat.
Par exemple : il peut y avoir déchéance lorsque l'assuré n'a pas respecté les obligations prévues par
le contrat après un sinistre (qu'il l'a déclaré trop tard et que, de ce fait, l'assureur a subi un
préjudice).
DOMMAGES
Une perte, une destruction, une atteinte corporelle, un manque à gagner.
Dommages matériels
Dégâts causés à des immeubles, à des objets ou à des animaux
Dommages immatériels
Conséquences de la perte ou de la destruction de l'objet telles que:
• La privation de jouissance ou la perte d'un droit (comme l'impossibilité pour l'occupant d'un
appartement incendié de vivre dans celui-ci)
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• L’interruption d'un service rendu (ne plus pouvoir utiliser sa voiture accidentée pour travailler...);
• La perte financière (telle l'obligation pour un commerçant de fermer son magasin à la suite d'un
dégât d'eau provenant d'un appartement voisin).
Dommages corporels
Atteintes corporelles à la suite d'un accident, et leurs conséquences:
• Frais médicaux;
• Gains perdus pendant l'incapacité temporaire partielle ou totale de travail;
• Séquelles permanentes: invalidité partielle ou totale;
• Traces physiques de l'accident (cicatrices) : préjudice esthétique;
• Douleurs physiques causées par l'accident ;
• Impossibilité pour la victime de se livrer à un passe temps ou à un sport: préjudice d'agrément;
• Souffrances morales des proches de la victime, consécutives à son décès: préjudice moral.
DURÉE DU CONTRAT
Durée des engagements réciproques de l'assureur et de l'assuré (paiement de la cotisation,
garanties..).
Les dispositions particulières indiquent la durée du contrat.
Durée de la compagnie ou de la société ou durée statutaire: la loi et le contrat précisent les
conditions de durée et de résiliation. Ces formules, considérées comme ambiguë par la commission
des clauses abusives sont appelées à disparaître.
Le contrat est résiliable chaque année.
Durée ferme avec tacite reconduction: le contrat est souscrit pour la durée mentionnée (un an par
exemple). Par la suite, il se renouvelle automatiquement d'année en année.
Durée ferme sans tacite reconduction: le contrat se termine à la fin de la période pour laquelle il a
été souscrit.
Les contrats couvrant les risques de la vie privée autres que l'assurance maladie sont résiliables
annuellement depuis le 1er mai 1990.
ÉCHÉANCE
Date à laquelle il faut payer la cotisation d'assurance.
Il peut y avoir plusieurs échéances dans l'année, en cas de cotisation semestrielle ou trimestrielle
notamment.
Différence entre échéance annuelle (ou principale) et date anniversaire du contrat
Les dispositions particulières du contrat mentionnent ces deux dates. La date anniversaire du
contrat correspond au jour où il est entré en vigueur. Cette date peut être différente de l'échéance
fixée pour le paiement soit en raison des impératifs de la comptabilité de l'assureur soit sur
demande de l'assuré.
Avis d'échéance: document dans lequel l'assureur indique le montant de la cotisation et la date à
partir de laquelle celle-ci est due.
Échéance du contrat (assurance vie) : fin de l'engagement pris par l'assureur et 'assuré. Pour une
assurance incluant une garantie en cas de vie, date du versement du capital assuré. Pour une
assurance en cas de décès, date au-delà de laquelle la société d1assurances ne garantira plus.
EXCLUSION
Ce qui n'est pas garanti par le contrat d'assurance Tous les contrats comportent des exclusions de
garanties. Elles figurent en caractères très apparents dans les dispositions générales ou spéciales de
la police d'assurance.
Des exclusions imposées par la loi:
• Les amendes;
• Les sinistres intentionnellement commis par l'assuré pour recevoir une indemnité: incendie
volontaire, vol simulé etc.
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Des exclusions prévues par les sociétés d'assurances, par exemple:
• En assurance dégât des eaux: dommages dus à l'humidité ou a la condensation
• En assurance auto: vol des espèces laissées dans la voiture.
EXPERTISE
Avant sinistre estimation de la valeur des biens à garantir. Telle que l'expertise préalable en
assurance de bâtiments et matériels industriels ou pour Les objets précieux.
Après sinistre estimation du montant des dommages. Éventuellement détermination des causes du
sinistre.
Expertise amiable un expert désigné par l'assureur évalue le montant des dommages, ce qui permet
de proposer une indemnité à l'assuré. Celui ci n'est pas lié par les conclusions de l'expert
Expertise contradictoire: la société d'assurances désigne un expert; l'assuré en choisit un autre,
souvent avec le conseil de son agent ou de son courtier d'assurance. En cas de désaccord. ils en
prennent un troisième: les trois experts reprennent leurs opérations en commun et les décisions
sont prises à la majorité des voix.
Conseil pratique
Vérifiez que votre contrat comprend une garantie " honoraires d'expert " pour couvrir Les
honoraires de l'expert choisi par vous-même.
L'expertise judiciaire est la mission que le tribunal confie à un spécialiste Si l'affaire vient en
justice.
EXTENSION DE GARANTIE
Garantie ajoutée au contrat primitif à la demande de l'assuré et généralement moyennant une sur
cotisation
Exemple d'extension de La garantie bris de glace: le bris des aquariums.
FRANCHISE
Somme qui, dans le règlement d'un sinistre reste à la charge de l'assuré.
L'assuré dont le contrat comporte une franchise s'engage à conserver à sa charge une partie des
dommages.
Dans certains cas, il est possible d'exercer un recours auprès du responsable des dégâts et de
récupérer le montant de la franchise.
Les sociétés d'assurances appliquent souvent une franchise aux garanties "dommages". La garantie
"catastrophes naturelles ", légalement obligatoire, comporte toujours une franchise.
Les différentes sortes de franchise:
• La franchise simple ou relative: l'assureur prend en charge l'intégralité des dommages dès
l'instant qu'ils excèdent le montant de la franchise;
• La franchise absolue (cas le plus fréquent): elle est toujours déduite de l'indemnité, quelle que
soit l'importance des dommages;
• La franchise proportionnelle: des sociétés d'assurances appliquent parfois cette franchise aux
garanties dommages de leur contrat automobile. Elle est exprimée en pourcentage (précisé dans le
contrat) du montant des réparations. Auquel s'ajoute une franchise de base. Il existe toutefois un
minimum et un maximum déterminé en fonction du véhicule.
INCAPACITÉ
• L'incapacité permanente équivaut à l'invalidité
• L'incapacité temporaire de travail est le fait, pour un blessé ou un malade, d'interrompre
momentanément ses activités professionnelles.
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INDEMNITE
Somme versée pour réparer le préjudice subi par l'assuré ou la victime.
• L'indemnité d'assurance correspond à la somme que l'assureur verse après un sinistre,
conformément au contrat signé. Dans la majorité des cas l'assuré ou le bénéficiaire de l'indemnité
signe une quittance.
• L'indemnité journalière est l'allocation payée pour chaque journée d'incapacité de travail.
INDEXATION
Réajustement automatique des garanties et des cotisations.
L'indexation consiste à lier l'augmentation des garanties et des cotisations à la progression d'un
indice représentatif de la hausse des prix dans un certain domaine: indice du coût de la
construction etc.
Ainsi, le montant des garanties continue de correspondre aux besoins de l'assuré sans qu'il soit
nécessaire de modifier le contrat.
INDIVIDUELLE ACCIDENTS
Garantie prévoyant je paiement de prestations (capital invalidité ou décès, remboursement de frais
de soins, indemnités journalières en cas d'arrêt d'activité) pour les dommages corporels subis par
l'assuré du fait d'un événement accidentel.
INVALIDITÉ (OU INCAPACITÉ PERMANENTE)
Diminution du potentiel physique ou psychique d'une personne dont l'état est "consolidé", c'est à
dire stabilisé: perte d'un doigt, de la vue, troubles de mémoire…
L'invalidité peut être:
• Permanente et absolue (ou totale et définitive), comme une " incapacité définitive d'effectuer le
moindre travail dans quelque profession que ce soit à la suite d'une maladie ou d'un accident ;
• Permanente partielle; son taux peut être évalué soit par accord entre le médecin de la société
d'assurances et le blessé, soit par un expert nommé par le tribunal.
Dans la pratique, la personne invalide a tout intérêt lors de l'examen effectué pour déterminer son
taux d'incapacité, à se faire assister par son médecin personnel ou, mieux, par un médecin expert.
La sécurité sociale a ses propres règles de fixation des taux d'invalidité.
MISE EN DEMEURE
Lettre recommandée de l'assureur qui enjoint à l'assuré de payer la cotisation sous peine de ne plus
l'assurer.
Le souscripteur d'un contrat (autre que d'assurance vie) doit payer la cotisation d'assurance dans les
dix jours qui suivent la date d'échéance. Passé ce délai, si la cotisation n'est pas réglée, l'assureur
adresse à l'assuré une lettre recommandée de mise en demeure dans laquelle il l'informe que:
• Un délai de trente jours à partir de l'envoi de ce courrier lui est accordé pour régler sa cotisation;
• À la fin de ces trente jours, les garanties sont suspendues;
• S’il n'a pas payé dix jours après ce délai, le contrat peut être résilié;
• le paiement des cotisations passées reste dû.
MULTIRISQUE
Contrat réunissant plusieurs garanties. La multirisque habitation comprend principalement des
garanties incendie, explosion, tempête, catastrophes naturelles, acte de terrorisme, vol, dégât des
eaux bris de glaces et responsabilité civile familiale.
NOTE DE COUVERTURE
Document qui constate l'existence d'une garantie provisoire jusqu'à ce que le contrat d'assurance
soit établi.
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L’assuré qui accepte la note de couverture s'engage à payer une cotisation correspondant à la
garantie accordée.
NULLITÉ DU CONTRAT
Le contrat est considéré comme n'ayant jamais existé. A la suite d'une fausse déclaration ou d'une
omission intentionnelle de l'assuré. L’assureur peut invoquer la nullité du contrat.
L'omission de bonne foi peut entraîner une réduction de l'indemnité en cas de sinistre.
PERTES INDIRECTES
Frais accessoires, généralement garantis, sur justificatifs, dans la limite d'un pourcentage de
l'indemnité principale, qui figure dans le contrat par exemple, 10% en assurance de bâtiments
POLICE
Preuve matérielle du contrat passé entre l'assureur et l'assuré. La police d'assurance matérialise
l'accord des deux parties, l'assureur et l'assuré, signataires du contrat.
PRÉAVIS DE RÉSILIATION
Délai que l'assuré doit respecter pour aviser l'assureur de son intention de résilier le contrat.
L'assuré doit informer la société d'assurances (par lettre recommandée ou contre récépissé) de son
intention de résilier son contrat avant que ce préavis ne commence. Le délai de préavis figure dans
les dispositions particulières de la police. Pour les contrats des particuliers (sauf maladie), il est de
deux mois et c'est le cachet de la poste qui fait foi.
PRESCRIPTION
Perte du droit de l'assuré à réclamer une Indemnité à l'assurance
Il y a prescription lorsqu'un droit n'a pas été exercé en temps voulu. En ce qui concerne les
relations entre l'assuré et sa société d'assurances, elle est de deux ans. Ainsi, passé ce délai,
l'assureur ne peut réclamer en justice le paiement des cotisations et de même, l'assuré perd ses
droits envers son assureur pour réclamer le règlement des indemnités.
Mais si l'assuré a la possibilité d'exercer un recours contre un tiers, par exemple après un accident
de la circulation, la prescription vis à vis de ce tiers et de son assureur est de dix ans.
La prescription est également de dix ans en assurance vie lorsque le bénéficiaire n'est pas le
souscripteur et en assurance contre les accidents corporels lorsque les bénéficiaires sont les ayants
droit de l'assuré décédé.
La prescription peut être interrompue par:
• L’envoi d'une lettre recommandée avec accusé de réception
• Une action en justice, même en référé, intentée par l'assureur ou l'assuré
• La désignation d'un expert après un sinistre;
• Un commandement ou une saisie.
Un nouveau délai de prescription redémarre le jour où a eu lieu l'une des actions ci-dessus.
PROPOSITION
Demande de garantie.
La proposition d'assurance est un questionnaire qui permet à I'assureur d'apprécier les risques à
garantir et de fixer la cotisation correspondante. Ce document et en principe rempli par le futur
assuré. Si la demande est suivie d'un accord, les réponses données par l'assuré aux questions de la
proposition l'engagent.
RECOURS
Réclamation d'une vidime auprès du responsable de son préjudice.
• Recours des locataires
Un locataire réclame à son propriétaire une indemnité pour les dommages causés à ses biens à la
suite d'un vice de construction ou d'un défaut d'entretien de l'immeuble.
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- Résumé du Cours : Gestion des Risques Marchandises - Assurance.
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• Recours des voisins et des tiers
Des voisins et des tiers se retournent contre le responsable des dommages causés à leurs biens du
fait d'un incendie, d'une explosion, d'un dégât d'eau ayant pris naissance chez lui.
Recours de la Sécurité sociale
Après avoir versé des prestations à la victime d'un accident, la sécurité sociale réclame au
responsable des dommages (ou à son assureur) le remboursement des sommes qu'elle a payées.
Cette procédure s'applique en particulier aux accidents de la circulation.
RÉSILIATION
Cessation définitive et anticipée du contrat. la plupart des contrats se renouvellent
automatiquement. Ils ne prennent fin que si l'assuré ou la société d'assurances les résilie.
Il ne suffit donc pas de cesser de payer la cotisation. Chaque partie doit respecter certains délais et
certaines formes pour demander la résiliation. A défaut le contrat continue. Certaines situations
(mariage, déménagement...) permettent de mettre fin au contrat.
RESPONSABILITÉ CIVILE
Obligation légale pour toute personne de réparer les dommages causés à autrui.
Le Code civil (art. 1382 à 1386) définit les cas de responsabilité: dommages causés par son fait par
sa négligence, son imprudence, par les enfants, préposés, animaux ou choses que l'on a sous sa
garde.
D'autres cas de responsabilité sont également définis par la loi, en particulier pour les
professionnels.
La victime a droit à une indemnité correspondant au dommage subi, dans la mesure où elle apporte
trois preuves:
• Celle d'un préjudice.
• Celle d'un fait dommageable commis par l'auteur responsable de la faute, de la maladresse ou
qu'une chose dont il a la garde est à l'origine du dommage;
• Celle d'un rapport de cause à effet entre le préjudice et le fait dommageable.
L'assureur de responsabilité civile indemnise La victime d'un préjudice dont son client est déclaré
responsable.
REVALORISATION
Système employé en assurance vie pour revaloriser les placements financiers.
L'assureur distribue une partie des bénéfices acquis au cours d'un exercice. Si l'assuré accepte une
majoration correspondante de la cotisation, capital ou rente assurés sont revalorisés dans la même
proportion.
RISQUE
Événement incertain ou de date incertaine contre lequel on désire s'assurer.
Par extension, l'objet ou la personne assurée sont désignés comme " risques " par les assureurs.
Ainsi, on dira d'une personne qui veut s'assurer sur la vie et dont la santé est mauvaise: c'est un
risque aggravé", car sa durée de vie probable est inférieure à la moyenne.
Risque locatif: Il s'agit d'une garantie obligatoire (sauf exceptions) qui permet au propriétaire
d'être indemnise par l'assureur du locataire, en cas d'incendie...
Veillez à ce que le montant de cette garantie corresponde à la valeur totale de l'immeuble.
SINISTRE
Déclaration d'un accident automobile ou d'un dégât d'eau: les assureurs tiennent à la disposition de
leurs clients des imprimés standardisés appelés constats amiables. Ce document rempli, sert de
déclaration de sinistre.
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Si vous êtes blessé dans un accident de la circulation, l'assureur de l'auteur de cet accident vous
adressera une liste détaillée de renseignements à lui fournir. Vous aurez six semaines pour lui
répondre.
SOCIÉTE D'ASSURANCES
Il y a des sociétés commerciales et des sociétés d'assurances mutuelles Elles sont toutes contrôlées
par la Commission de contrôle des assurances
Les sociétés commerciales
Événement (incendie, décès...) qui fait jouer les garanties du contrat: indemnité capital ou rente.
Pour les assureurs de responsabilité civile, il n'y a sinistre que si la victime réclame un
dédommagement au responsable assuré.
Il faut déclarer un sinistre dans les cinq jours ouvrés (deux s'il s'agit d'un vol) à compter de la date
du sinistre ou du jour où l'assureur en aura eu connaissance.
Ce sont des sociétés anonymes par actions. Quelque unes sont nationalisées. L'Etat en est le
principal actionnaire.
Les sociétés d'assurances mutuelles
Sans capital social et à cotisations fixes ou variables, elles sont organisées par les assurés, qui sont
aussi membres de la mutuelle. Elles ont parfois un caractère régional ou professionnel.
Certaines n'utilisent pas les services d'agents ou de courtiers. Elles répartissent les excédents de
recettes entre leurs membres.
En cas de cotisations variable, la société a la possibilité de procéder à un rappel de cotisation, dans
les limites fixées par les statuts.
SOUSCRIPTEUR
Personne qui signe le contrat et paie les cotisations.
Parfois à distinguer de l'assuré ou du bénéficiaire.
SUBROGATION
Recours de l'assureur, de la Sécurité sociale contre le responsable d'un dommage.
Après avoir réglé les indemnités à son client victime d'un sinistre, l'assureur se substitue à lui pour
récupérer la somme versée auprès du responsable des dommages. L'assureur est "subrogé dans les
droits de l'assuré ".
Exemple : un incendie s'est déclaré chez un locataire. L'assureur du propriétaire indemnise ce
dernier, puis réclame au locataire le remboursement de la somme versée. C'est la subrogation.
Renonciation à recours, l'assuré peut abandonner à l'avance, par contrat, tout recours contre le
responsable de dommages qu'il subira. Par exemple, un propriétaire insère une clause de
renonciation à recours dans un contrat de location saisonnière. I doit en informer son assureur, qui
insère une clause identique dans les dispositions particulières du contrat.
SUSPENSION DE GARANTIE
Suppression provisoire de la garantie.
En cas de non-paiement de la cotisation d'un contrat autre que d'assurance vie, la garantie est
suspendue trente jours après l'envoi par l'assureur de la lettre recommandée de mise en demeure
Dés lors, l'assureur ne prend plus en charge les sinistres. Cependant les cotisations restent dues.
En cas de vente d'une voiture, la garantie est automatiquement suspendue à minuit le jour de la
vente. Si l'assuré ne rachète pas de véhicule, le contrat sera résilié six mois après.
TACITE RECONDUCTION
Renouvellement automatique du contrat. Lorsque le contrat n'est pas résilié en temps voulu, il est
automatiquement renouvelé pour une durée d'un an.
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I.S.T.L
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TIERS
Deux personnes signent le contrat: l'assureur et l'assuré. Le tiers, c'est autrui. C’est-à-dire toute
personne non engagée par le contrat.
VALEUR AGRÉÉE
Valeur d'assurance déterminée par contrat.
Il est possible de faire garantir certains objets de valeur (tapis, tableaux bijoux) pour leur montant
exact. Pour que cette valeur soit agréée, elle doit avoir été préalablement établie par un expert et
acceptée par la société d'assurances.
En cas de litige, c'est alors à l'assureur de prouver que l'objet n'avait pas cette valeur le jour du
sinistre.
VALEUR À NEUF
Valeur de reconstruction d'un bâtiment.
Après un sinistre (incendie, explosion), l'indemnité est calculé d'après la valeur de reconstruction
au jour du sinistre, vétusté déduite. Un pourcentage des frais de reconstruction, ou de réparation,
peut par conséquent rester à la charge du propriétaire. La garantie " valeur à neuf " permet à celui-
ci de recevoir une indemnité plus étendue à deux conditions:
• L'assuré fait reconstruire le bâtiment sinistré au même endroit, dans un délai maximal de deux
ans après le sinistre ;
• Il présente les justificatifs des travaux factures acquittées des entrepreneurs, etc.
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