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L2S1 – Philosophie – Printemps 2023 –

Évaluation finale – Sujets de dissertation

Avertissement 1.  : Relisez attentivement, sur la fiche « Modalités et critères


d’évaluation » disponible sur le serveur, les critères d’évaluation de
l’épreuve.

Avertissement 2. : Le rattrapage n’est pas une seconde évaluation. Il


est impératif, pour avoir droit au rattrapage, d’avoir fait l’examen
final. Une moyenne est alors faite entre la note de l’examen final et la note de
rattrapage : si la note de rattrapage est meilleure que la note de l’examen
final, elle compte double. Si la note de rattrapage est inférieure, la note de
l’examen final est retenue.

Date limite de rendu : Samedi 13 mai minuit . Vous pouvez naturellement


envoyer vos travaux avant cette date. Pénalité de retard : 1 point par 24
heures.

Modalité de rendu :

Envoi depuis votre adresse email ESA exclusivement sur mon adresse email
ESA : bertrandrenaud@esa-paris.net

Format de nommage du fichier :

NOM_Prénom.pdf et rien d’autre (pas : « philo », « dissertation », etc.). Moins


1 si défaut de nommage.

Poids du fichier :

Impérativement inférieur à 20 Mo pour pouvoir être examiné par Compilatio,


le logiciel anti-plagiat de l’École. Si votre fichier excède cette taille,
compressez vos images.

Mise en page :

Votre NOM de famille et PRÉNOM en haut à gauche du document. Indiquez


si le français est votre langue maternelle en face de votre nom. Moins 1 si
oubli du nom en tête de document.
Le sujet doit être intégralement recopié sur la première page.
Le texte doit être justifié à gauche et à droite.
1
Interligne 1,5.
Police : Times New Roman
Taille de police : 12
Marges normales, haut de page et pied de page normaux.
Mettez un TITRE à vos parties (et si vous le souhaitez à vos sous-parties) ; de
même indiquez « Introduction » et « Conclusion ».
Numérotation des pages en bas à droite

Le respect de la mise en page fait partie des critères d’évaluation.

Vous pouvez faire des croquis si vous le souhaitez, notamment pour les
sujets 1 et 2.

Longueur :

Six pages ni plus ni moins, page de garde, bibliographie et illustrations


éventuelles non comprises. Il est très important de respecter cette longueur
si vous souhaitez être notés sur 20. Un léger dépassement de la longueur
maximale, de l’ordre d’une page, est toléré et n’entraîne pas de pénalités,
mais une longueur moindre indique que vous ne vous êtes pas donné
suffisamment de mal.

Langue :

Français ou anglais

Critères d’évaluation :

Ils sont énumérés sur la diapositive, disponible sur le serveur, « Modalités


d’évaluation ». Relisez-les bien avant de rédiger. Une certaine quantité de
travail sensible, des références suffisamment fines au cours et aux textes
étudiés, le respect de la longueur minimale et une langue grammaticalement
et lexicalement correcte vous assurent presque à elles seules d’obtenir la
moyenne.

Plagiat (voir Règlement des études p. 15 et suivantes).

Est considéré comme du plagiat :

a. L’utilisation non référencée d’une source externe (voir plus bas).


b. Le recopiage ou la reformulation même partielle du travail d’un autre
étudiant ou d’un autre groupe d’étudiants, de votre promotion ou de
promotions antérieures. Tous les travaux des étudiants des semestres
antérieurs ont été chargés dans la base de données du logiciel anti-plagiat de
l’École, Compilatio, lequel identifie instantanément un emprunt.
c. La reprise du plan d’un autre groupe d’étudiants. 
d. Toute forme d’assistance rédactionnelle par un tiers (parent, proche
ayant une compétence linguistique supérieure à la vôtre, étudiant de Master,
etc.), exception faite pour les étudiants non-francophones de naissance.

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e. L’utilisation de ChatGPT. Comme j’ai eu l’occasion de le dire en cours,
l’École est décidée à sanctionner très durement l’utilisation de ce
logiciel déjà interdit dans certains pays, et songe à exclure définitivement
de l’École tout étudiant qui y aurait recours dans l’un de ses travaux.
Les enseignants disposent en outre de la version anti ChatGPT de
Compilatio, et j’ai moi-même imprimé les résultats de ChatGPT à toutes les
Dissertations : je le verrai donc tout de suite.

Toute forme de plagiat, même légère, et conformément au règlement des


études disponible sur le site de l’ESA, entraîne la note de 0 (pas de
rattrapage) et le redoublement du semestre, à quoi s’ajoutent des
sanctions disciplinaires éventuelles (avertissement, exclusion temporaire ou
définitive de l’École).

Pour référencer une source externe, la convention est celle-ci :

Guillemets dans le corps du texte, note de bas de page (et pas en fin de
document).
Pour la note de bas de page, on se réfère à la source à laquelle on emprunte
de la façon suivante :

- S’il s’agit d’un ouvrage : Prénom de l’auteur NOM DE L’AUTEUR, Titre de


l’ouvrage en italique, Lieu de publication, Année de publication, Nom de
l’éditeur, Collection, page d’où est extraite la citation.
Ex. :
Pierre SANSOT, Poétique de la ville, Paris, 2004, Payot, coll. « Essais », p.
534.

- S’il s’agit d’un article dans un ouvrage collectif : Prénom NOM de l’auteur
de l’article, « Titre de l’article », in Titre de l’ouvrage collectif en italique, dir.
Prénom(s) NOM(s) des directeurs de publication de l’ouvrage, Ville de
publication, Date de publication, Éditeur, coll. « Nom de la collection », page.
Exemple :

- S’il s’agit d’une page internet : Prénom NOM de l’auteur quand il est
identifiable, Url complet en lien hypertexte cliquable. Attention :
l’utilisation d’une page internet sans nom d’auteur est proscrite.

Le référencement n’est pas nécessaire pour les éléments de cours écrits et


pour le cours lui-même. Pour les textes étudiés, vous pouvez vous référer au
nom de l’auteur et à l’ouvrage seulement. Ex. « Comme l’écrit Richard
Sennett dans Les Tyrannies de l’intimité « …  etc. » : inutile de préciser
l’ouvrage ou le numéro du texte. Les noms d’ouvrage sont toujours en
italique, jamais soulignés.

- Critères d’évaluation :

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Ils figurent dans la diapositive de rentrée sur les modalités d’évaluation
disponible sur le serveur.

Remarques sur l’utilisation d’internet

- Les sources externes, s’il y en a, doivent être des références sérieuses :


ouvrages de philosophes, de penseurs, d’universitaires (dont les enseignants
dans des Écoles d’architecture lorsqu’ils ont une activité de recherche) ou
d’écrivains reconnus, ouvrages d’architectes, publications collectives : pas de
blogs, pas de sites du genre L’internaute, dont les contributeurs sont pour la
plupart des étudiants de première année.

Il existe un moteur de recherche pour les références universitaires qui


laissent de côtés les contributions d’« amateurs » : Google scholar. Tapez
« Google scholar » dans Google, puis cliquez sur le premier lien, qui ouvre
une page où le moteur de recherche ne renvoie que des articles
d’universitaires. Vous n’aurez cependant pas le temps d’en faire une
utilisation intelligente. Je vous recommande donc de vous en tenir aux
textes distribués et à vos lectures si vous en avez fait. Par parenthèse, on
estime que 80% des citations qui circulent sur Internet sont fausses (l’auteur
prétendu n’a jamais écrit cela, et la phrase de l’auteur véritable est
complètement déformée).

- D’après mon expérience, l’utilisation de sources externes par les étudiants


se solde par une note décevante dans l’immense majorité des cas : mal
maîtrisées, et mal articulées avec le cours et la pensée propre de l’étudiant,
leur utilisation aboutit presque toujours à une grande confusion du propos.
Les textes distribués, vos notes de cours, l’aide-mémoire qui vous sera
envoyé et surtout votre tête sont amplement suffisants pour traiter les
sujets.

- Vous pouvez faire des citations des textes distribués (assez courtes) si vous
le jugez nécessaire, mais à condition que vous montriez en quoi elles
nourrissent votre propos et votre réflexion. Une citation « gratuite », c’est-à-
dire non commentée et non articulée au propos, n’apporte rien et ne vous
« rapporte » donc rien. Un devoir constitué de trop de citations ne peut pas
prétendre à la moyenne.

Un texte intelligible, assez intéressant, pas trop mal construit, qui fasse écho
au cours et aux textes distribués assez précisément tout en laissant
entendre votre réflexion personnelle est tout ce qui vous est demandé.

Bonne chance et bon courage.

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Dissertations
Vous traiterez l’UN des sujets suivants.

Ces sujets sont volontairement assez larges : ils vous permettent de vous


appuyer non seulement sur le cours et les textes distribués en classe mais
aussi d’emprunter à votre culture et à vos expériences urbaines comme à vos
lectures du semestre. Il va de soi néanmoins que l’aliment majeur de votre
dissertation doit rester le cours et les textes distribués, et que l’exercice
consiste à prendre une position personnelle en s’appuyant sur la pensée des
autres.

Remarques importantes sur les sujets :

Chaque sujet est UN sujet : les questions en lesquelles chaque sujet se


subdivise renvoient à une seule problématique, qu’il faut construite. Les
sous-questions ne sont là que pour expliciter le sujet et vous donner des
pistes, y compris de plan, mais il faut éviter d’y répondre une par une.

Le sujet 1 est le sujet « de base ». Il est relativement facile, mais les textes et
les éléments du cours que vous pouvez mobiliser pour le traiter sont moins
nombreux que pour les autres sujets. Il implique donc une part de réflexion
personnelle qui ne peut cependant en rester aux truismes. Cependant, nous
n’aborderons les textes de Sennett qu’au prochain cours, et vous ne
disposerez donc que d’une semaine pour faire ce sujet si vous le choisissez.
N’oubliez aucun des exemples architecturaux et urbains que nous aurons
vus en cours, commentez-les avec soin, ajoutez-en d’autres, et tirez-en des
arguments, mêmes simples. Les textes de Sennett, y compris le second, la
partie de l’ « Aide-mémoire » (disponible sur le Drive) qui traite de la tyrannie
de l’intimité sont indispensables. Les autres textes peuvent aussi être
utilisés avec un minimum d’adresse.

Le sujet 2 est probablement plus intéressant. Néanmoins, traiter son second


« versant » (indiqué en bleu dans le libellé du sujet) s’avérera plus difficile
que les précédents semestres étant donné le peu de temps dont nous avons
disposé pour bien distinguer les deux individualismes, l’individualisme
consumériste et hédoniste et l’individualisme « noble ». Vous appuyer sur
l’« Aide-mémoire pour le dernier cours » disponible sur le Drive est
indispensable. Vous référer à la figure du musée comme figure majeure de
l’espace public contemporain, parce que s’y rejoignent, s’observent voire se
rencontrent des solitudes éveillées à elles-mêmes (par la présence des
œuvres d’art), et donc possiblement aussi aux autres, est sans doute
opportun, mais je n’aurai guère le temps ce semestre d’y consacrer des
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analyses détaillées et « L’Aide-mémoire » lui-même est assez concis sur ce
point. Cela suppose que vous combliez les trous, et ce n’est pas si facile…

Le sujet 3 suppose de s’appuyer au minimum, et précisément, sur tous les


textes de Sansot, auxquels il faut ajouter ceux de Baudelaire et celui
d’Apollinaire. Ceux qui ont quelque connaissance des grands photographes
ou des grands peintres de la ville peuvent en tirer profit. Attention au
lyrisme, qui n’est pas absolument pas requis ! Et bien entendu, vous pouvez
vous appuyer sur votre écrit d’immersion.

Le sujet 4, moins balisé, s’adresse à ceux qui se sentent plus à l’aise avec
une question plus large, mais nécessite un important travail d’articulation
de la réflexion. Il offre une grande liberté, mais implique que la
problématique soit construite avec soin et précision dans l’introduction. Il
est difficile et risqué. Aristote et Arendt sont pour ce sujet des références
indispensables, puisqu’il s’agit de comprendre en quoi la ville et en
particulier l’espace public fait l’homme en tant quel tel, c’est-à-dire produit
ou contribue à maintenir ses qualités essentielles.

SUJETS AU CHOIX

1. Dans Les Tyrannies de l’intimité (The Fall of public man), Richard Sennett
annonce le déclin de l’espace public et de la sociabilité urbaine. Quels sont
selon lui (et selon vous) les signes de ce déclin ? Par quels moyens
l’architecte et l’urbaniste peuvent-il éventuellement tenter d’y remédier ? Y a-
t-il lieu de contester ce verdict et d’estimer qu’il s’agit plutôt de mutation
(éventuellement numérique) que de déclin ?

2. Quel regard sur l’existence urbaine moderne et contemporaine la


connaissance de la cité athénienne nous fait-elle porter ? En quoi cette
figure historique de l’existence sociale et urbaine, que vous caractériserez
avec précision (sans négliger les dispositifs spatiaux vus en classe),
demeure-t-elle encore un modèle, et dans quelle mesure sommes-nous
cependant obligés de le dépasser ? Pourquoi et de quelle manière l’architecte
et l’urbaniste d’aujourd’hui doivent-ils tenir compte dans la conception et le
dessin de l’espace public de l’apparition de l’individualisme et de ses diverses
formes ?

3. En quoi peut-on dire avec Pierre Sansot qu’il existe une qualification
mutuelle ou une détermination réciproque de l’homme et de la ville ? Dans
quelle mesure peut-on soutenir, comme le fait Sansot que celle-ci est
essentiellement poétique ? Quel rôle y jouent l’architecture et l’urbanisme ?

4. Quelle est la fonction anthropologique, voire civilisatrice, de la ville en


général et de l’espace public en particulier ?

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