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Application en France
et
par
A. N. KOROTCHANSKY
r.'g. M.\
::Tr!ÈGUE
contre la pollution des effluents industriels, n'a été introduite que ré¬
U.R.S.S.
Géologique National.
SOMMAIRE
Pagu
RESUME
I - GENERALITES
1.1. Définition 1
a) Evaluation du site 2
II - APPLICATION EN FRANCE 5
a) Introduction 5
b) Site de Grandpuits 6
f) Historique 12
g) Données économiques 13
potasse de la Werra 17
c) Pro j et de Leopoldshaf en 17
3.2. Réalisations et projets en U.R.S.S 17
a) Réalisation de Melekess 17
plateforme russe 18
IV - CONCLUSIONS 19
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 20
I - GENERALITES
1.1. Définition
Saint-Martin de Bossenay.
sont employés pour des opérations de récupération secondaire dans les gise¬
eau douce, il est souvent procédé à leur recharge artificielle par injection
d'eau douce.
en tant que procédé de lutte contre la pollution pour évacuer les eaux ré¬
ground Waste Management Symposium" qui s'est tenu à Houston (Texas] en Dé¬
cembre 1971, il a été rapporté qu'aux Etats-Unis il y avait 270 puits d'in¬
Europe, bien que cette technique de lutte contre la pollution soit étudiée
depuis une dizaine d'années, sa mise en application est effectuée avec beau¬
coup de prudence.
- 2 -
a) Evaluation du site
fondes et quelles sont les relations entre les réservoirs géologiques po¬
rel dans le réservoir se fasse dans le sens des salinités croissantes des
eaux de gisement ou bien qu'il y ait un piège géologique qui empêche la mi¬
la formation de précipités ;
de le rendre compatible.
recherchée.
du puits.
d) Contrôle de l'injection
évacués par injection vont bien à l'endroit où ils sont supposés aller et
. le colmatage ;
. la corrosion ;
II - APPLICATION EN FRANCE
trôlée dans les couches profondes du sous-sol pour évacuer ses eaux usées.
^) íSÍE2áy££Í2S
vait des difficultés particulières tant pour l'alimentation en eau que pour
pour les condensations (vapeur des turbines] que pour les réfrigérations des
tation des rejets en milieu naturel. Cela conduisit à réaliser quatre ré¬
et VANISCOTTE, 1972].
- 6 -
CI2 Ca 1 à 2 g/1
ces solutions, avec récupération plus ou moins rentable des sels et con¬
en régime régulier.
toutefois, ils devraient être dilués environ 10 fois pour que le rejet en
rivière puisse être envisagé. Ce n'était pas possible dans le cas de cette
usine.
b) Site_de_Grand2uits
réservoirs
Coup» Couver.
Unités stratigraphiques Profond. Description lithologique
. tures Bau dov<9
lithologique
X
X
n:
Calcaires
Tertiaire 7« m
101 m \ pris et saDies
/ // / Afdll.s
127m
J L
I I
I I
0 . t
J L
1
^^
J L
741 m
Argiles crayeuses
782 tn
t23m
^ Argiles ( Cault)
935m ^
Crétacé inférieur
^ Argiles {intercalations
de sables et de gris
ores et s ables
c alcaires
da calcaires argileux
Jurassique
supérieur
Calcaires
1673 m
intercalations de calcaires
184 3 m
J urassique
^23g/lv: Ca Icai rr s
moyen
PFI983m
fondeur.
mètres et avec une colonne d'eau douce à 10°C dans le puits est 174,6 kg/cm^ .
un pH de 6,3
entre 1673 et 1843 mètres constituent une excellente couverture qui isole
1673 mètres. L'épaisseur de cette couverture varie de 100 à 300 mètres dans
le Bassin Parisien. Bien que presque imperméables, les argiles laissent ce¬
pendant filtrer l'eau à une vitesse de l'ordre de 1 mètre/100 000 ans pour
argiles est donc extrêmement grand, mais il n'a pas été tenu compte de 1 'ad¬
sorption par les argiles des sels contenus dans l'effluent injecté. Cette
- 1 darcy correspond à 10 ^ m/ s _
- 1 millidarcy. mètre correspond â 10 m /s.
- 8
puits SEIF. 1.1. Une simple application de la loi de Darcy montre que l'écou¬
lement naturel dans le Jurassique Moyen s'effectue à une vitesse dont l'or¬
dre de grandeur est de 1 m/an. Pour se faire une idée de cette valeur,
radial] .
pouvaient donc être retenus en toute sécurité comme réservoir pour l'in¬
France.
bien que contenant de l'eau de gisement fortement salée (20 g/1] et confinés
c) Çom2atibilité_des_eff luents_iniectés
et à 20 ppm j
- 9
vantes
la colonne ;
la colonne s
étages de la colonne j
1983 m.
log" a montré que tous les réservoirs sont parfaitement isolés et ne risquent
été réalisée.
de diamètre extérieur 4" 1/2, qui permet l'acheminement des effluents à in¬
de production de type WB placé à 1840 mètres, qui empêche les fluides injec¬
tés de remonter dans l'espace annulaire situé entre le tube d'injection 4" 1/2
et la colonne 7".
s'avérait nécessaire.
- Installations de surface
un bassin d'homogénéisation,
un bassin de neutralisation,
un bassin de pompage,
un bassin de recyclage,
45 ou 90 m^/h.
1Q bis
Aiañomi/rt
Ti/t dtfiut/s
JÍ/anom£/rm
^ mua» aft o/
-Tro» f/^ít ffont/ ó 69 m)
Steurifi Qnf-iw'rufi/ion éS4 m
Colonn* A5 "S/t /sai»/ é 89'»)
AVWVWVVVv- vvvvvv^
g''»/a (^ah»/a444m)
X ^
X
Tith9 ^ 'inj9c/t'on ^
^) Contrôle de l'injection
nu du pH,
- Contrôle du colmatage
jection,
- Contrôle de la corrosion
de l'intérieur de ce tube.
- 12
à leur élimination.
étant d'établir que les déchets vont bien à l'endroit où ils sont supposés
permet de détecter toute fuite qui pourrait être due à une corrosion du
duirait par une venue dans l'espace annulaire des eaux de gisement du sous-
sol, douces ou salées dont la densité est au moins égale à 1, évitant ainsi
trement d'une thermométrie qui permet de voir quels sont les niveaux du ré¬
tent pas entre la partie extérieure du tubage 7" et les terrains en raison
f) Mistorig^ue
l'eau de forage, les premières eaux usées ont été envoyées en puits profond
le 27 février 1971.
g) Données économiques
Investissements
études et engineering,
construction du puits,
et à la lutte contre leur pollution semble bien préciser maintenant les mo¬
décret comble donc une lacune, mais cela ne signifie nullement que l'Adminis¬
Ce décret :
les autorisations :
considérés.
ment consultée.
15
projetée ,
16
rapport sur l'opération envisagée, lequel rapport est joint au dossier d'ins¬
truction.
inopinées comportant en tant que de besoin des mesures effectuées sur l'ef¬
de la Werra (réf. 6)
des saumures par puits perdus. Il ne s'agît donc pas vraiment d'injection
contrôlée.
200 à 700 mètres. Ces puits ont déjà ainsi évacué 500 millions de mètres
cubes de saumures,
^) 5E§lÍE§£Í2!l_áE_í!Í22§k211íS_iëâYÏiïËl
été injectés à une profondeur de 400 mètres entre 1963 et 1970 par l'inter¬
médiaire de 5 puits.
russe (réf. 9)
Des études ont déjà été réalisées afin d'évaluer les possibilités
russe.
injectés dans le réservoir est contrôlé par une batterie de puits disposés
IV - CONCLUSIONS
qui ne doit être acceptée, ni rejetée sans une analyse précise. C'est une
technique précise qui ne peut être mise en oeuvre qu'en respectant des nor¬
sur le système ,
REFEREWCES BIBLIOGRAPHIQUES
décembre 1971.
décembre 1971.
4. G.W. OSTROOT and J. RAMOS - Deep well acid disposal - planning and comple
tion -
décembre 1971 .
dans le sous-sol -
Vienne, 1967.