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I- INTRODUCTION 

: ,
D’une conception generale la loi peut se défini comme l'ensemble des règles publique qui
organise la vie sociale dans un état. la loi precise nos droits et nos devoirs dans de multiples
domaines lorsqu elle s’inscrit dans un code elle fixe dans un etat de droit les obligations
protegeant ainsi l’ individu contre l’arbitraire et le reigne de la force.La transgression de la loi
est punie par le pouvoir judiciaire,evitant ainsi la spirale de la vangeance.Selon jean jacques
rousseau il existe plusieurs types de loi. Dès lors, quelle sont les différents types de loi ? Dans
notre analyse qui suivra nous montrons les différents types de loi et ces limites dans la
société ?
II- L’origine de la loi

III- Les différents types de lois

a- Les lois naturelles

b- Les lois morales


c- juridiques

d- politiques
Ces lois sont aussi des principes universels, mais qui nous disent, non ce qui est, mais ce qui
doit être : Kant dit que ce sont « les lois objectives de la liberté, qui disent ce qui doit arriver
». Ce sont des lois prescriptives, qui énoncent un devoir ou une obligation auxquels cependant
les individus ne se conforment pas nécessairement.
Par exemple, la loi morale et le Code civil interdisent le mensonge, le Code pénal interdit le
vol : ce qui n'empêche pas qu'il arrive que des gens mentent, et que des vols se produisent.

IV- LA LOI SELON JEAN JACQUES ROUSSEAU

Selon Jean-Jacques Rousseau, la loi est l'expression de la volonté générale, qui


représente l'intérêt commun de tous les membres d'une société. Cette volonté générale
est différente de la somme des volontés individuelles et doit être suivie par tous les
membres de la société. Pour Rousseau la loi devait être établie par un contrat social
entre les membres de la société, où chacun renonce à une partie de sa liberté
individuelle en échange de la protection et de la sécurité qui résultent de la vie en
société,,,,,,,,,sitation,,,,,,,,,,,. Ainsi, la loi devrait être juste et équitable pour tous les
membres de la société, sans favoriser certains individus ou groupes au détriment
d'autres. En résumé, pour Rousseau, la loi doit être basée sur la volonté générale de la
société et être juste et équitable pour tous les membres de la société.

A- Les différents types de lois que distingue rousseau


Rousseau distingue deux types de lois: les lois naturelles et les lois civiles.

a- Les lois naturelles


Les lois naturelles sont celles qui découlent de la nature humaine et qui sont universelles et
immuables.
b- Les lois civiles
Les lois civiles quant à elles, sont des règles créées par les hommes pour régir la vie en
société et qui peuvent varier d'une communauté à l'autre.

B- LA LOI COMME MOYEN DE GESTION DE LA SOCIETE PAR LE POUVOIRE PUBLIQUE ET


SON IMPORTANCE (POUR ROUSSEAU)
En effet, pour Jean-Jacques Rousseau, la loi est un outil crucial pour la gestion de la société par le
pouvoir public. Selon lui, la loi doit être édictée par la volonté générale, qui est l'expression de la
volonté de tous les membres de la communauté. Cette volonté générale est supérieure à la volonté
individuelle et doit être respectée par tous. Rousseau considère que la loi est essentielle pour
assurer la liberté et l'égalité des citoyens, ainsi que pour garantir la protection des droits et des
intérêts de tous. Il pense également que la loi doit être claire, simple et facilement compréhensible
pour que tout le monde puisse la suivre.

En somme, pour Rousseau, la loi est un instrument essentiel de la vie en société et devait être
utilisée de manière juste et équitable pour le bien de tous.

C- LA LOI COMME CONDITION DE LIBERTE DANS LE CADRE DU CONTRAT SOCIAL

Jean-Jacques Rousseau a développé une idée de liberté qui repose sur la notion de contrat social.
Selon lui, la liberté individuelle ne peut être préservée que si chaque individu renonce à une partie de
sa liberté naturelle pour bénéficier de la protection de la communauté. Cette renonciation
individuelle à la liberté naturelle est le fondement du contrat social, qui est une sorte de pacte entre
tous les membres de la société. Dans ce contexte, la loi joue un rôle très important pour Rousseau.
En effet, selon lui, la loi doit être l'expression de la volonté générale de la communauté. Elle doit être
juste, équitable et s'appliquer à tous de la même manière, sans privilèges ni exceptions. Pour
Rousseau, la loi est donc une condition essentielle de la liberté, car elle garantit que chaque individu
est traité de manière égale et juste. Elle permet également d'assurer la sécurité et la protection de
tous les membres de la communauté, ce qui permet à chacun de jouir pleinement de sa liberté
individuelle dans le cadre du contrat social.

L’importance de la loi dans la société politique est, chez Rousseau, évidente.


Le pacte social fait naître le souverain en tant « qu’être abstrait et collectif ».
Et à la question « Comment agit cet être abstrait et collectif ? », Rousseau
répond : « Il agit par des lois, et il ne saurait agir autrement »1
. C’est la
législation qui donne « mouvement et volonté » aux corps politiques2
. Ce
mouvement et cette volonté, insufflés par la législation, sont solidaires d’une
détermination de la démocratie et de la citoyenneté. Avant de préciser ce
point, il nous faut délimiter la signification du terme de démocratie chez le
philosophe genevois, car il renvoie à deux réalités politiques distinctes :
1- La démocratie engage une conception de la souveraineté, entendue
« comme exercice de la volonté générale »3
qui ne peut se réaliser que si leL’importance de la loi dans la société politique est, chez
Rousseau, évidente.
Le pacte social fait naître le souverain en tant « qu’être abstrait et collectif ».
Et à la question « Comment agit cet être abstrait et collectif ? », Rousseau
répond : « Il agit par des lois, et il ne saurait agir autrement »1
. C’est la
législation qui donne « mouvement et volonté » aux corps politiques2
. Ce
mouvement et cette volonté, insufflés par la législation, sont solidaires d’une
détermination de la démocratie et de la citoyenneté. Avant de préciser ce
point, il nous faut délimiter la signification du terme de démocratie chez le
philosophe genevois, car il renvoie à deux réalités politiques distinctes :
1- La démocratie engage une conception de la souveraineté, entendue
« comme exercice de la volonté générale »3
qui ne peut se réaliser que si le
LA LOI COMME INSTRUMENT D’ABUS
Le sujet de la loi comme instrument d'abus des plus forts dans la société est un thème
important dans la philosophie politique et morale. Jean-Jacques Rousseau, dans son ouvrage
"Du Contrat Social", souligne l'importance de la loi en tant que garantie de la liberté et de
l'égalité des individus. Cependant, il se met également en garde contre le risque d'abus de
pouvoir de la part des plus forts dans la société.
LA LOI COMME CONDITION DE LIBERTE
Selon Rousseau, la loi est un instrument nécessaire pour garantir la liberté et l'égalité des
individus, mais elle doit être établie par le peuple dans son ensemble, et non par une élite ou
une minorité de la population. Il écrit : "La loi, qui devrait être l'expression générale de la
volonté, devient alors l'expression de la volonté de ceux qui la font, et par conséquent de leur
puissance" (Du Contrat Social, Livre III, Chapitre XV).

En d'autres termes, Rousseau soutient que si la loi est établie par une élite ou une minorité de
la population, elle risque de servir les intérêts de cette élite plutôt que ceux de la population
dans son ensemble. Cette situation peut conduire à des abus de pouvoir, où la loi est utilisée
pour maintenir la domination des plus forts sur les plus faibles.

D'autres philosophes ont également retenu la question de la loi comme instrument d'abus de
pouvoir. John Locke, dans son ouvrage "Deux Traités sur le Gouvernement", a souligné
que :’la loi doit être fondée sur le consentement des gouvernés, sinon elle risque de devenir
oppressive’. Il écrit : « Là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas de liberté ». La loi doit être
promulguée pour être connue de tous, et tous doivent être liés par elle" (Deux Traités sur le
Gouvernement, Deuxième Traité, Chapitre VII).

Karl Marx, de son côté, a critiqué la loi comme un instrument d'oppression de la classe
dominante. Selon lui, la loi est un produit de la classe dominante et elle sert à maintenir la
domination de cette classe sur les classes inférieures. Il écrit: "La loi est la volonté de la classe
dominante, érigée en loi pour tous, une volonté dont la coercition s'exerce sur tous, y compris
sur les membres de la classe dominante elle-même" (Le Capital, Livre I, Chapitre VII).
Conclusion
En conclusion, la question de la loi comme instrument d'abus des plus forts dans la société est
un sujet important dans la philosophie politique et morale. Les philosophes ont souligné
l'importance de la loi pour garantir la liberté et l'égalité des individus, tout en mettant en garde
contre le risque d'abus de pouvoir de la part des plus forts. La loi doit être établie par le peuple
dans son ensemble, et non par une élite ou une minorité de la population, et elle doit être
fondée sur le consentement des gouvernés pour être légitime.

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