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D’une conception generale la loi peut se défini comme l'ensemble des règles publique qui
organise la vie sociale dans un état. la loi precise nos droits et nos devoirs dans de multiples
domaines lorsqu elle s’inscrit dans un code elle fixe dans un etat de droit les obligations
protegeant ainsi l’ individu contre l’arbitraire et le reigne de la force.La transgression de la loi
est punie par le pouvoir judiciaire,evitant ainsi la spirale de la vangeance.Selon jean jacques
rousseau il existe plusieurs types de loi. Dès lors, quelle sont les différents types de loi ? Dans
notre analyse qui suivra nous montrons les différents types de loi et ces limites dans la
société ?
II- L’origine de la loi
d- politiques
Ces lois sont aussi des principes universels, mais qui nous disent, non ce qui est, mais ce qui
doit être : Kant dit que ce sont « les lois objectives de la liberté, qui disent ce qui doit arriver
». Ce sont des lois prescriptives, qui énoncent un devoir ou une obligation auxquels cependant
les individus ne se conforment pas nécessairement.
Par exemple, la loi morale et le Code civil interdisent le mensonge, le Code pénal interdit le
vol : ce qui n'empêche pas qu'il arrive que des gens mentent, et que des vols se produisent.
En somme, pour Rousseau, la loi est un instrument essentiel de la vie en société et devait être
utilisée de manière juste et équitable pour le bien de tous.
Jean-Jacques Rousseau a développé une idée de liberté qui repose sur la notion de contrat social.
Selon lui, la liberté individuelle ne peut être préservée que si chaque individu renonce à une partie de
sa liberté naturelle pour bénéficier de la protection de la communauté. Cette renonciation
individuelle à la liberté naturelle est le fondement du contrat social, qui est une sorte de pacte entre
tous les membres de la société. Dans ce contexte, la loi joue un rôle très important pour Rousseau.
En effet, selon lui, la loi doit être l'expression de la volonté générale de la communauté. Elle doit être
juste, équitable et s'appliquer à tous de la même manière, sans privilèges ni exceptions. Pour
Rousseau, la loi est donc une condition essentielle de la liberté, car elle garantit que chaque individu
est traité de manière égale et juste. Elle permet également d'assurer la sécurité et la protection de
tous les membres de la communauté, ce qui permet à chacun de jouir pleinement de sa liberté
individuelle dans le cadre du contrat social.
En d'autres termes, Rousseau soutient que si la loi est établie par une élite ou une minorité de
la population, elle risque de servir les intérêts de cette élite plutôt que ceux de la population
dans son ensemble. Cette situation peut conduire à des abus de pouvoir, où la loi est utilisée
pour maintenir la domination des plus forts sur les plus faibles.
D'autres philosophes ont également retenu la question de la loi comme instrument d'abus de
pouvoir. John Locke, dans son ouvrage "Deux Traités sur le Gouvernement", a souligné
que :’la loi doit être fondée sur le consentement des gouvernés, sinon elle risque de devenir
oppressive’. Il écrit : « Là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas de liberté ». La loi doit être
promulguée pour être connue de tous, et tous doivent être liés par elle" (Deux Traités sur le
Gouvernement, Deuxième Traité, Chapitre VII).
Karl Marx, de son côté, a critiqué la loi comme un instrument d'oppression de la classe
dominante. Selon lui, la loi est un produit de la classe dominante et elle sert à maintenir la
domination de cette classe sur les classes inférieures. Il écrit: "La loi est la volonté de la classe
dominante, érigée en loi pour tous, une volonté dont la coercition s'exerce sur tous, y compris
sur les membres de la classe dominante elle-même" (Le Capital, Livre I, Chapitre VII).
Conclusion
En conclusion, la question de la loi comme instrument d'abus des plus forts dans la société est
un sujet important dans la philosophie politique et morale. Les philosophes ont souligné
l'importance de la loi pour garantir la liberté et l'égalité des individus, tout en mettant en garde
contre le risque d'abus de pouvoir de la part des plus forts. La loi doit être établie par le peuple
dans son ensemble, et non par une élite ou une minorité de la population, et elle doit être
fondée sur le consentement des gouvernés pour être légitime.