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I.

LES EMPREINTES GRECQUES (1ere double p à droite)


Quelle est l’empreinte de la Grèce sur la méditerranée ?
A) LE MONDE GREC EN MEDITERRANEE
1. La diversité des cités grecques
(Etude : « Les Grecs en Méditerranée » pp 20/21 + A p 32)
(1ère double p : coller l’étude p de gauche en la pliant avec au-dessus la carte de la
Méditerranée Grecque vers 500)
Le monde grec antique est composé de plus d’un millier de cités : de petits Etats qui
comprennent à la fois une ville et la campagne qui l’entoure. Même si leurs habitants
partagent une culture fondée sur la langue et les dieux grecs, elles sont indépendantes les
unes des autres, ont leur propre monnaie et régime politique (doc 3 p 20) Elles se font
d’ailleurs souvent la guerre, pour défendre leurs frontières ou accroître leur influence.
Les Grecs ont inventé le théâtre. Les pièces (tragédies ou comédies) étaient jouées en plein
air pour les fêtes en l’honneur du dieu Dionysos, dans le cadre de concours théâtreux. Les
Grecs sont aussi à l’origine d’une pensée plus rationnelle. Ils ont créé la philosophie,
l’Histoire et fait progresser les sciences (mathématiques, médecine). (Etude « le miracle
grec » pp 30/31+ cf. C p 33) (l’Etude pp 30/31 sera à coller à la fin du cours, dernière p
de gauche)
2. Citoyens et non citoyens.
La plupart des cités grecques n’ont que quelques milliers d’habitants, de condition très
variée : paysans, artisans et pêcheurs ; quelques riches propriétaires terriens et beaucoup
d’esclaves presque totalement privés de droits.
Seuls les hommes adultes et libres ont le statut de citoyens à part entière, c'est-à-dire qu’ils
sont jugés dignes de participer aux décisions concernant la cité et de porter les armes pour
la défendre.
3. L’exception Athénienne (2ème double p : coller à gauche l’étude pp 24/25)
(Etude : La cité d’Athènes pp 24/25)
Parmi ces cités, Athènes est une exception. Elle est, de loin la cité la plus prospère et la plus
peuplée du monde grec, avec plus de 300 000 habitants (dont 40 000 citoyens) au milieu du
Ve siècle avant J.-C. (doc 3 p 24)
L’activité des penseurs et des artistes y est valorisée : Platon puis Aristote y enseignent la
philosophie, et de grands concours récompensent les meilleurs auteurs de théâtre comme
Eschyle ou Sophocle.
(Coller dessous le plan de la cité d’Athènes)
B) LA DEMOCRATIE ATHENIENNE (cf. B p 32) (3ème double p)
1. La naissance de la démocratie
Depuis les réformes de Solon en 594-595, les citoyens sont répartis en quatre classes
censitaires. Les droits et les devoirs ne sont plus déterminés par la naissance mais par la
fortune. Si les fonctions de commandement sont réservées aux plus riches, les citoyens
pauvres, les thètes, jouissent néanmoins de droits politiques, en participant à l’Ecclésia et à
l’Héliée.
En 508-507, Clisthène crée un conseil, la Boulé, formé de 500 citoyens tirés au sort chaque
année parmi dix tribus. Chaque tribu rassemble des citoyens de la ville, de la côte et de la
campagne, ce qui assure l’unité de la cité.

2. Le fonctionnement de la démocratie
PPO : Périclès et la démocratie Athénienne (pp 26/27) (1ère feuille de correction à
gauche, les deux autres p de gauche suivante /4 ème double p, pliées l’une sous l’autre
et à droite la correction de l’Etude pp 28/29 : 2 feuilles pliées l’une sous l’autre)
Etude : Les temples de l’Acropole (pp 28/29)
A partir du Ve siècle av. J.-C. grâce aux réformateurs Solon et Clisthène, la démocratie,
nouveau régime politique s’installe à Athènes. Elle repose sur le principe de l’égalité politique
entre les citoyens, c'est-à-dire de l’égalité devant la loi (isonomie) ainsi que l’égalité de
parole à l’assemblée (isêgorie). Sont néanmoins exclus de la citoyenneté les femmes, les
esclaves et les étrangers.
Il s’agit d’une démocratie directe qui permet la participation de tous les citoyens à
l’assemblée (en grec, Ecclésia) qui se réunit 40 fois par an pour voter les lois et les décisions
majeures. Les séances sont préparées par le conseil (Boulé) composé de sujet tiré au sort.
Il existe aussi des « élections chaque année pour désigner les chefs militaires de la cité, les
stratèges. Au quotidien, l’Agora constitue un lieu de discussion démocratique.
Périclès (Doc 1 p 26) domine la vie politique de 461 à 429. Fort de la prospérité apportée
par l’empire maritime, il consolide la démocratie en instaurant le misthos (doc 3 p 27). Cette
indemnité est versée par l’Etat aux citoyens qui participent à la vie politique, pour les
dédommager du manque à gagner d’une journée de travail. Les citoyens bénéficient aussi
de distribution de blé. Toutefois, pour limiter les dépenses, une loi restreint les conditions
d’accès à la citoyenneté aux fils de père et de mère athéniens, en 451 av. J.-C. Toutefois, ils
ne deviennent pleinement citoyens qu’après avoir prêtés serment et effectué l’éphébie à 18
ans. En outre, le système censitaire est maintenu ; les thètes restent exclus des fonctions
dirigeantes.
(Doc 4 p 27 à reproduire à la fin de ce paragraphe ou p de gauche, si plus de place,
sous la 1ère p de correction de l’Etude sur Périclès)

3. Un empire maritime au service de la démocratie (5ème double p : Correction étude à


gauche)
Etude : Athènes fonde un Empire maritime (pp 22/23)
Athènes joue un rôle décisif pour arrêter l’invasion/ perse. Les victoires des fantassins, les
hoplites, à Marathon (490 av. J.-C.) et de la flotte à Salamine (480 av. J.-C.) sont célébrées
par Hérodote. Il y voit la supériorité du régime démocratique sur la monarchie perse. Le rôle
joué par les thètes comme rameurs dans la flotte pousse à accroître leur rôle politique et à
poursuivre la démocratisation. Athènes profite de son prestige et du retrait de Sparte,
absorbée par des débats internes, pour créer en 478 une alliance avec les citées de l’Egée
et de l’Asie mineure dont elle prend la tête : la ligue de Délos. Le centre en est le sanctuaire
de l’île de Délos, qui conserve le tribut (phoros) versé par les cités alliées et destiné à
financer une flotte commune prête à intervenir contre les Perses.
La ligue, forte de 150 cités, devient un instrument de la thalassocratie (puissance politique
qui repose sur la domination de la mer) athénienne. Les athéniens renforcent encore en
effet leur hégémonie : le trésor de la ligue est transféré en 454 av. J.-C. sur l’acropole
d’Athènes, il aurait servi à financer.
Athènes s’appuie sur la ligue pour fonder un empire commercial en mer Egée. Les trières,
construites au Pirée, port d’Athènes, lui permettent de lutter contre la piraterie tout en
dominant le commerce maritime.
Bien que la menace perse s’éloigne, Athènes renforce son autorité sur la ligue et réprime les
cités qui se révoltent. Elle impose la présence d’une garnison ou les oblige à adopter les
poids et mesures athéniens. Certaine cité comme Samos sont contraintes d’adopter un
régime démocratique.

C) L’AFFAIBLISSEMENT DE LA PUISSANCE ATHENIENNE ET LA DEMOCRATIE EN


CRISE (6ème double p)

1. La démocratie en débat
Les réformes de Périclès font des citoyens les acteurs majeurs de la vie et de la défense de la cité.
Même s’ils vivent à Athènes, les femmes, les plus jeunes enfants, les métèques ( et les esclaves
demeurent exclus de la citoyenneté.
Certains Athéniens acceptent mal ce système dans lequel une majorité de citoyens pauvres
et peu éduqués prend les décisions ou met en accusation des adversaires politiques.
Cependant si l’égalité politique est reconnue, dans la réalité, nombreux sont les citoyens à
ne pouvoir participer à la démocratie et ce sont les Athéniens les plus aisés qui la dominent.
Les plus pauvres servent comme rameurs alors que les plus riches servent comme
cavaliers. Les lithurgies permettent aussi aux plus riches de se distinguer dans la cité.
Périclès lui-même illustre ces limites. Plusieurs fois élu stratège, il domine la vie politique
athénienne et utilise ses ressources pour servir ses intérêts.
Le théâtre en plein essor à Athènes au Ve siècle av J.-C., se fait l’écho de ces dérives. Des
philosophes comme Platon critiquent également ce régime en dénonçant la participation des
citoyens pauvres et non instruits de la politique qui se laissent manipuler par les
démagogues.
2. La démocratie en crise
Populaire parmi les Athéniens, à qui elle apporte la prospérité, la politique impérialiste fait naître des
tensions dans le monde grec.
De 431 à 404 av J.-C., Athènes, affronte sa grande rivale, Sparte dans la guerre du
Péloponnèse. Sa puissance grandissante et son hégémonie sur la mer sont perçues comme
une menace par la cité oligarchique de Sparte, chef de la ligue du Péloponnèse. Elle en sort
vaincue.
Les partisans de l’aristocratie attribuent cette défaite à son régime : la démocratie est
renversée brièvement en 411, puis en 404-403 avec le soutien de Sparte. Elle est rétablie en
403. Mais la dissolution de la ligue de Délos ne permet plus à Athènes de compter sur le
tribut des alliés pour assurer son rayonnement et financer sa démocratie.
On voit arriver sur le devant de la scène politique des « hommes nouveaux ». Alors qu’au Ve
siècle, les stratèges exaltaient l’hégémonie athénienne sur le monde grec, au IVe siècle, les
orateurs s’adressent à un démos qui a perdu ses illusions et est inquiet face aux difficultés
économiques.
3. La chute de la démocratie
Au milieu du IVe siècle, la Macédoine, dirigé par le roi Philippe II, menace l’indépendance
des cités grecques. En dépit de la résistance organisée à l’appel de Démosthène, les Grecs
sont vaincus à la bataille de Chéronée en 338. En 322, la démocratie athénienne est abolie :
une garnison macédonienne s’installe au Pirée et le régime aristocratique est restauré.

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