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A) Le cadre chronologique
en Grèce classique, aux Ve et IVe siècles avant J.-C., la démocratie succède à la tyrannie (Pisistrate, 561-
510 av. J.-C.)
Clisthène affaiblit le clientélisme en partageant l’Attique (la région d’Athènes) en tribus et en dèmes ;
fonde 10 tribus qui mélangent des populations aux intérêts divers
triomphe sur les Perses à la bataille de Marathon en 490 av. J.-C. et à Salamine en 480 av. J.-C.
la Ligue de Délos : alliance défensive des cités grecques, pilotée puis dominée par Athènes
une autre cité grecque, Sparte, menace Athènes à la fin du Ve siècle av. J.-C.
développement de la polis, cité-état grecque, petit État indépendant : la Grèce est composée de
chapelets d’îles assez autonomes
Athènes appartient à un territoire plus large, l’Attique, administrativement découpé entre littoral, centre
ville et terres intérieures
le port du Pirée
des pratiques culturelles communes : le sport (les jeux panhelléniques rassemblent toutes les cités) et le
théâtre, la littérature
être un garçon
les citoyens ne représentent que 15 % de la population athénienne, c’est une minorité inscrite sur les
registres du dème, qui constitue le corps politique
les citoyens ont le droit de voter, ils sont protégés par des lois écrites et exercent des charges dans la cité
le service militaire : importance des hoplites dans la défense de la cité mais aussi des rameurs
l’Ecclésia
la Boulè
l’Héliée
l’Aréopage est réservé aux crimes de sang et ce sont des magistrats de première classe qui y conduisent
les procès : les archontes
la participation aux manifestations : fête des Panathénées, le théâtre, les jeux sportifs
une loi écrite donc permanente, consultable par tous les citoyens, gravée à l’agora et qui affirme
l’isonomie, c’est-à-dire l’égalité de tous les citoyens devant la loi
une démocratie directe et orale
Périclès institue le misthos pour dédommager les pertes d’argent que le « métier » de citoyen suppose
pour les plus pauvres
une élite gouvernante : les postes de stratège ne sont accessibles qu’aux citoyens de première classe
la pratique du tirage au sort permet une « rotation » des citoyens qui siègent à la Boulè et l’Héliée
Transition : dans la démocratie athénienne, chaque citoyen détient une parcelle de pouvoir exécutif,
législatif et judiciaire. Une large partie de la population est toutefois exclue de la démocratie.
les femmes
mineures à vie, peu visibles dans l’espace public, pas le droit de participer aux manifestations (théâtre,
jeux)
les esclaves
payent un impôt
pas le droit d’acquérir une terre ni de se marier avec une fille de citoyen mais sont assez respectés et
invités aux fêtes de la cité
le poids des grandes familles demeure : seuls les citoyens de première classe peuvent être stratèges et
les plus riches sont plus respectés et écoutés
celles des tragédiens comme Euripide ou les auteurs de comédies comme Aristophane, qui soulignent le
coût de la guerre (Athènes est en guerre quasiment un an sur deux au Ve siècle), la corruption,
l’incompétence de certains magistrats, etc.
la menace de Sparte est de plus en plus marquée et la cité concurrente gagne la guerre du Péloponnèse
en 404 av. J.-C.
effondrement de la démocratie athénienne au IVe siècle, appauvrie, occupée par les troupes spartiates
Bilan : La démocratie athénienne met le citoyen au cœur de son système politique mais reste réservée à
une minorité d’Athéniens. Malgré une apogée sous Périclès (Ve siècle av. J.-C.), la guerre et les
défaillances du système démocratique provoquent la chute de ce régime original et précoce dont les
démocraties actuelles sont en partie héritières.