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ISSN : 2509-0097
VOL.5 (1) 2020 (PP.17-34)
http://revues.imist.ma/?journal=RAM
Résumé
À l’heure où les faillites sont venues ébranlées les assises institutionnelles des
entreprises, la communication des informations comptables et financières est au cœur du
questionnement de la bonne gouvernance d’entreprise dans toutes les sphères économiques.
Cet article vise à examiner les effets des mécanismes de bonne gouvernance d’entreprise sur
la communication des informations comptables et financières en dépassant la simple optique
de la performance financière. Pour répondre à cette préoccupation, nous avons interrogé 130
sociétés anonymes et la méthode de régression logistique ascendante a permis de traiter les
données. A l’issue de l’analyse, il ressort que, la probabilité que l’information comptable et
financière soit communiquée, est d’autant plus grande lorsqu’il y a présence de l’actionnariat,
du conseil d’administration, de l’audit légal et du comité d’audit.
Abstract
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I.BIMEME BENGONO et M.T. UM NGOUEM -REVUE AFRICAINE DE MANAGEMENT- VOL.5 (1)
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1. Introduction
La récurrence des scandales financiers observés dans des entreprises, tant en occident
qu’en afrique a remis en scène les débats sur la qualité de l’information comptable et
financière communiquée par les entreprises aux différentes parties prenantes. Ces derniers
temps, l’actualité économique révèle que les irrégularités et les fraudes de l’information
comptable et financière conduisent au spectre de perte de confiance et de fermeture de
certaines entreprises. Au cameroun, les études faites par l’institut national de la
statistique(ins) en 2015 sur le rôle des techniques de gestion, dans le pilotage des entreprises
montrent que la contribution des mécanismes de bonne gouvernance à la communication des
informations comptables et financières est mal connue. De même, les études faites par
snv (national socialist vanguard) et gicam (groupement interpatronal du cameroun) en 2015,
sur le comportement des dirigeants d’entreprises du cameroun, ont montré que près de 46%
d’entreprises ne communiquent pas entièrement leurs informations comptables et financières
lors des déclarations statistiques et fiscales, ce qui explique les conflits d’intérêts entre ces
entreprises et l’administration fiscale. Les cas les plus révélateurs au cameroun sont ceux de
camair-co, sodécoton, bicec, cofinest, cde, comeci, chronopost, sobat etc. De tels faits
montrent que le processus de production et de communication d'informations comptables et
financières est caractérisé par des pratiques irrégulières ; ce qui a fait l’objet des révocations
des directeurs de certaines entreprises privées et publiques au cameroun. Cette situation met
en scène la question de la bonne gouvernance d’entreprise dans le processus de production et
de communication des informations comptables et financières. Eu égard de cette situation, la
question de la communication des informations comptables et financières mérite une attention
particulière et constitue l’un des sentiers non battus dans les préoccupations des recherches
sur la bonne gouvernance d’entreprise au cameroun. En effet, la théorie d’agence explique
que le problème de communication des informations comptables et financières met en
évidence des conflits d’intérêts entre l’entreprise et ses parties prenantes. Ces conflits
résultent notamment d’une asymétrie d’information sur la production d’informations
comptables et financières (jensen et meckling, 1976). De ce fait, les travaux de djoutsa et
foka, (2014) ; tikire et al, (2013) ; raida, (2012) ; bayart, (2010), expliquent que la présence
des conflits est due au fait que les entreprises n’ont pas un comportement uniforme de
communication des informations comptables et financières et ce, malgré l’existence d’un
cadre normatif qui s’impose. Alors que, la bonne gouvernance d’entreprise est l’ensemble des
mécanismes mis en œuvre pour résoudre les conflits potentiels qui seraient de nature à
compromettre les opportunités de réaliser les gains mutuels (williamson, 1991, aguilera et al,
2008). Par contre ces dernières années au cameroun, cette nécessité de bonn gouvernance ne
fait pas encore échu vue les condamnations de certains responsables des entreprises avec leurs
commissaires aux compte donc la toile fond est la mal gouvernance de l’information
comptable et financière. Ainsi la question de bonne gouvernance d’entreprise sur la
communication des informations comptables et financières suscite des interrogations qui
rejoignent celles des révélations des études empiriques de sonia (2011) : et de chekkar et
onnée (2006) qui examinent le lien entre la bonne gouvernance d’entreprise et la
communication des informations dans la politique comptable de l’entreprise. Ainsi, cette
étude tente d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : en quoi la bonne
gouvernance d’entreprise affecte-t-elle la communication des informations comptables et
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financières dans les entreprises du cameroun ? Autrement dit, quels sont les mécanismes de
bonne gouvernance d’entreprise qui contribuent à l’amélioration de la communication des
informations comptables et financières dans les entreprises au cameroun?
Ce questionnement étant nouveau dans les recherches en comptabilité
au cameroun, cet article présente trois grandes articulations dont la première fait le point de la
littérature et présente les hypothèses ; pendant que la deuxième est consacrée au cadre
méthodologique et la troisième, à la discussion des résultats.
*
Cités par Chekkar et Onnée (2006)
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lequel impact est lié aux problèmes d’agence pouvant générer les conflits d’intérêts entre les
partenaires (davidson et al, 2005 ; piot et janin, 2005). Dans une telle situation, les relations
conflictuelles sont souvent apparues dans le cas où certains dirigeants de l’entreprise
détournent une partie de l’information comptable et financière au détriment des autres parties
prenantes (mard, 2005). Pour cela, la théorie de l’agence met en exergue plusieurs sources
potentielles de distorsions liées à la communication des informations comptables financières
dans les entreprises. Les analyses faites par labelle et schatt, (2005) ; d’ahmed et dominique,
(2010) évoquent l’idée selon laquelle l’actionnariat a un impact sur la communication des
informations comptables et financières et les décisions des partenaires dans un grand nombre
d’entreprises aujourd’hui. De plus, les récentes dissimulations d’informations comptables
dans certaines entreprises camerounaises, qui ont semé le doute sur la qualité des états
financiers, ont pour origine la nature de l’actionnariat. De plus certaines entreprises du
cameroun, les travaux de sangue (2015) montrent que l’actionnariat veille sur la
communication des informations comptables et financières. Ceci rejoint les affirmations de
(vanden et levrau, 2007) qui pensent que l’actionnariat a un impact sur la communication des
informations comptables et financières parce qu’il agit sur la détermination des plans d’action
de l’entreprise. Ce raisonnement permet de formuler l’hypothèse suivante : h1 :
l’actionnariat influence négativement la communication des informations comptables et
financières.
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honoraires élevés, va produire un audit de qualité par un travail soutenu pouvant réduire les
conflits qui puissent contribuer à une communication des informations comptables de qualité.
Cette analyse permet de formuler l’hypothèse suivante : h4 : l’audit externe influence
positivement la communication des informations comptables et financières.
Tester ces hypothèses formulées permet de faire le tour de la méthodologie.
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Comm = 𝜷𝟎 + 𝜷𝒊 𝐱 𝐢 +µ i= 1, 2… 4 (1)
Avec xi , les variables explicatives, 𝜷𝒊 les coefficients de régression, 𝜷𝟎 constante et le µ
terme d’erreur. Cette équation est la suivante:
Com = o + 1 actionnariat
+ 2 conseild’administration
+ 1 comite d’audit
Les variables qui sont retenues dans ce modèle ne sont nullement pas exhaustives, leurs
indicateurs ne sont parfois que des approximations limitées de la réalité des différents
éléments de la problématique. Dans une perspective plus explicative que descriptive, l’objet
du volet empirique de cette recherche se situe au niveau des éléments de la réponse que l’on
pourra apporter. Si les études permettent d’expliquer le modèle économétrique, comment
opérationnaliser les variables ?
3.3. Opérationnalisation des variables d’analyse
Il s’agit ici de présenter les variables de l’étude, en particulier les variables dépendantes
(expliquées) et les variables indépendantes (explicatives).
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financiers (c'est-à-dire la période peut être pour un, deux, trois, quatre mois et plus). De plus,
comme le précise tikiré et al (2013) le respect de délai de publication est aussi fonction du
temps règlementaire, et toutes les entreprises qui ne respectent pas le délai ont une intention
de maquiller leurs informations comptables et financières. Agrawal et al (1999) renchérissent
en expliquant que, l’information comptable communiquée sans respect de délai est très
souvent contestée par les utilisateurs à cause du non-respect du calendrier règlementaire. Par
ailleurs, matoussi (2009 explique que, la performance d’une organisation est liée au respect de
la réglementation dans le processus de communication des comptes annuels. Mard et marsat
(2008) ont conclu que cette variable permet de détecter les défauts des états financiers.
Pour vérifier les différentes hypothèses h1, h2, h3, h4, nous développons des variables
relatives à l’effort de contrôle de l’actionnariat, du conseil d’administration, du comité d’audit
et de l’audit légal, qui constituent les variables indépendantes. Ces variables caractérisent les
mécanismes de bonne gouvernance d’entreprise au cameroun. Si tel est le cas quelles sont ces
différentes variables ?
communiquée. En sus, les résultats de son analyse montrent qu’un manager ayant une large
fraction de capital dans l’entreprise présente un pouvoir de contrôle fort dans le processus de
communication des informations comptables et financières. Dans ce cas, ces auteurs pensent
que ce mode contrôle à la probabilité de jouer sur la communication de l’information
comptable et financière surtout lorsqu’elle présente des défauts. S’il est avéré que la propriété
managériale est une variable de contrôle dans l’entreprise qu’adviendrait-elle de la
concentration du capital ?
Selon denis et mcconnell, (2003) la concentration de l’actionnariat est constituée
comme un moyen de contrôle de réduire les coûts d’agence engendrés par les conflits
d’intérêts entre les actionnaires et le dirigeant. La concentration de l’actionnariat renforce
donc le contrôle exercé sur le dirigeant dans le cas où l’entreprise enregistre un niveau faible
de performance. Dans le cadre de cette étude, cette variable est caractérisée par le
pourcentage d’actions détenues par les actionnaires, majoritaires. Parmi ces actionnaires on a
les personnes physiques, entreprises camerounaises et entreprises étrangères. Ainsi, (anderson
et jayaraman 1992; kang et shivdasani, 1995) ont mis en évidence l’efficacité de la fonction
de contrôle assurée par l’actionnariat majoritaire dans les entreprises où il investit. Wafae
(2011) tente de montrer que le pourcentage du capital détenu par les actionnaires majoritaires
est un moyen de contrôle de la communication des informations comptables et financières.
Qu’adviendrait-il pour le pourcentage de l’actionnariat majoritaire ?
Cette variable est mesurée par le pourcentage d’actions détenues par les autres
administrateurs qui peuvent être des entreprises. Elle a été utilisée par (abbott et al. 2004 ;
baber et al., 2005 ; faber, 2005 ; nadia, 2006 ; wafae, 2011 ). Par ailleurs, beasley (1996 et
1998) montre que le pourcentage d’actions détenues par les administrateurs externes est plus
important dans les entreprises qui ne communiquent l’information comptable et financière
que dans les firmes de contrôle. Cette variable prend la valeur 1 pour moins 25%, la valeur 2
entre 25 et 50%, la valeur 3 entre 50 et 75%, et la valeur 4 pour plus 75%. Comment se
caractérise le nombre d’administrateurs détenant l’expertise comptable et financière ?
afin de vérifier l’hypothèse (h2), nous développons des variables relatives à l’effort de
contrôle du conseil d’administration : sa taille, sa composition, la présence d’administrateurs
détenant une expertise financière, la liberté de publier les résultats d’audit comptable et la
séparation de pouvoir. Ces variables ont été principalement collectées à partir des entreprises
dont les questionnaires ont été remplis.
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Concernant la variable mesurée, le degré de cumul des fonctions qui est un aspect qui
caractérise la gouvernance d’entreprise. Cette variable a été utilisée par (chen et al, 2000 ;
montandrau, 2004). A cet effet, la théorie d’agence présente les avantages de la séparation des
positions du président du conseil et du manager. Elle considère la présence de la structure
duale dans la firme comme une entrave à l’efficacité des mécanismes de contrôle de la
structure de gouvernance et recommande la séparation des rôles. Par ailleurs, la théorie de la
succession normale explique que, la structure duale de leadership se présente comme une
partie de la succession normale employée pour remplacer le manager ou le président renvoyé.
A cet effet, la période d’essai évalue la performance et détermine s’il est prêt ou non pour
occuper le poste. Cette variable prend la valeur 1 si le pdg préside également le conseil
d’administration et la valeur 0 dans le cas contraire. A l’instar de dechow et al. (1996), farber
et persons (2005), nous supposons que la relation entre la dualité de fonctions du pdg et le
niveau de communication des informations comptables et financières vont de concert.
Pour ce qui est du rôle des administrateurs, les débats sur leur rôle d’administrateurs
dans le processus de communication de l’information comptable et financière mettent l’accent
sur les attributs normatifs de ce dernier. Cette variable est mesurée par la nature professionnel
et du titre détenu, leur domaine de spécialisation et leur expérience. Ainsi les travaux de
dumontier et raffounier (1999) montrent que la présente d’administrateurs ayant l’expertise en
comptabilité et finance a une influence sur l’information comptable communiquée par les
entreprises.
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Khi-deux - R2
Modèles
2logvraisemCox Nagel-
& Constante
Valeur Sig blance snell kerke
Modèle 1 71,618 ; 0,000*** 100,282 0,439 0,585 26,109**
Modèle 2 22,224 0,041** 149,676 0,164 0,301 0,431
***
: significatif au seuil de 1% et ** : significatif au de 5%
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Tableau 3: synthèse des résultats de l’estimation des paramètres des différents modèles
de la regression logistique
*** **
: significatif au seuil de 1% ; : significatif au seuil de 5% et * : significatif au seuil de
10%.
Cette interprétation permet d’analyser les liens entre les mécanismes de bonne gouvernance et
la communication des informations comptables et financières.
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Conclusion
Cette étude consistait d’évaluer les effets des mécanismes de bonne gouvernance
d’entreprise sur la communication des informations comptables et financières. L’objectif étant
d’examiner l’impact des attributs des mécanismes de bonne gouvernance pouvant contribuer à
l’amélioration de la communication des informations comptables et financières. Les résultats
de l’étude montrent que les mécanismes de bonne gouvernance influencent positivement ou
négativement le processus de communication des informations comptables et financières. Ces
résultats tentent d’enrichir l’aspect théorique des travaux empiriques dans une économie de
petite taille comme le cas du cameroun ; ce qui auparavant n’a fait l’objet d’aucune étude
dans le contexte. Cette recherche peut être notamment utile aux autorités des marchés
financiers pour cibler les entreprises qui sont susceptibles d’avoir des problèmes de
gouvernance en matière de communication des informations comptables et financières,
lesquelles devraient focaliser leurs efforts d’inspection et d’analyse, car les entreprises qui ne
présentent pas une visibilité sur les mécanismes de bonne gouvernance ne sauraient constituer
une valeur ajoutée pour une économie en développement. Pour ce qui est de la contribution
théorique, cet article permet de s’affranchir des critiques remettant en cause les modèles de
gouvernance dans les entreprises en afrique au motif de la non prise en compte exclusive des
variables individuelles où il y a absence du marché financier. En questionnant sur l’actualité
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