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BACCALAUREAT EDITION 2022

RESEAU LIBRE SAVOIR


ADMINISTRATEUR PRINCIPAL : MONSIEUR NDOUR
TEL : 77-621-80-97
Email : reseaulibresavoir2000@gmail.com

BIOGRAPHIE DE QUELQUES AUTEURS

EN EUROPE DE L’OUEST

Adolf Hitler (1889-1945)


Homme politique allemand, il devient en 1921 le chef du Parti ouvrier allemand national-socialiste (NSDAP ou Parti Nazi).
Il crée les sections d’assaut (SA) en 1921 puis tente à Munich, en 1923, un putsch contre la république de Weimar, mais il
échoue. Emprisonné, il rédige son livre programme "Mein Kampf" : « mon combat », où il est exposé la doctrine
ultranationaliste et antisémite du nazisme. La crise des années trente favorise son accession au pouvoir et il devient
chancelier en 1933. Il installe rapidement sa dictature et développe une politique d’expansion en Rhénanie (1936), en
Autriche (1938), en Tchécoslovaquie (1938) et en Pologne (1939) qui provoque la Seconde Guerre mondiale, au cours de
laquelle est entreprise l’extermination des Juifs. Vaincu, Hitler se suicide le 30 avril 1945.

Winston Churchill (1874-1965)


Homme politique britannique, partisan de la fermeté face à Hitler, il s’oppose aux accords de Munich de septembre 1938.
Devenu Premier ministre de 1940 à 1045, il incarne la résistance à l’Allemagne nazie. En 1941, il signe la Charte de
l’Atlantique avec Roosevelt. Il joue un rôle essentiel lors des conférences d’après-guerre (Yalta surtout puisqu’à Potsdam il
est remplacé en pleine conférence par Attlee). Dans le discours de Fulton en 1946, il dénonce l'URSS et le "rideau de fer" qui
s'est abattu en Europe de l'est coupant l'Europe en deux parties. De nouveau premier ministre de 1951 à 1955.

Clément Attlee (1883-1967)


Homme politique britannique, il fit partie du cabinet de guerre dirigé par Churchill. Leader travailliste, il fut Premier ministre
de 1945 à 1951. Il participa à la conférence de Potsdam de 1945.

Charles De Gaulle (1890-1970)


Général et homme politique français, il refuse l’armistice de 1940 et lance, de Londres, le 18 juin, un appel à la résistance.
S’imposant comme le chef de la France libre, il préside à Alger en 1943 le Comité français de libération nationale (CFLN),
devenu en juin 1944 Gouvernement provisoire de la République française. Rappelé au pouvoir à la faveur de la crise
algérienne (mai 1958), il fait approuver une nouvelle Constitution, qui fonde la Ve République, qu’il préside jusqu’en 1969,
et faire adopter par referendum, en 1962, le principe de l’élection du président de la République au suffrage universel. Il met
fin à la guerre d’Algérie. Dans une France en pleine croissance, il achève la décolonisation et défend l’indépendance
nationale. Affaibli par la crise de mai 1968, désavoué lors du referendum d’avril 1969, il démissionne et meurt l’année
suivante.

Pierre Mendés France (1907-1982)


Homme politique français, président du Conseil en 1954-1955, il marqua la vie politique française tant par son style nouveau
que par l’importance de ses décisions : fin de la guerre d’Indochine (accords de Genève), autonomie interne en Tunisie et
rejet de la Communauté européenne de défense (CED).

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COORDONNATEUR / MONSIEUR NDOUR / TEL. 77-621-80-97
Robert SCHUMAN (1886-1963)
Homme politique français. Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1953, il est l’un des principaux artisans du
rapprochement franco-allemand et un des pères fondateurs de la construction européenne. En 1955, il est président du
Mouvement européen, de 1958 à 1960, président de l’Assemblée parlementaire européenne de Strasbourg. Il a défini sa
pensée dans son ouvrage Pour l’Europe.

Konrad Adenauer (1876-1967)


Homme politique allemand, chancelier de la RFA de 1949 à 1963, président de l’Union chrétienne-démocrate (CDU). Il fut
un des partisans les plus actifs de la création de la Communauté économique européenne et accéléra en 1962-1963 le
rapprochement franco-allemand. Il a participé à la coexistence pacifique en effectuant une visite à Berlin Est. Avec la
reconnaissance en mai 1955 de la République Fédérale d’Allemagne par l’URSS, Adenauer se rend en visite officielle à
Moscou.

Willy Brandt (1913-1992)


Homme politique allemand, président du Parti social-démocrate de 1964 à 1987. Il est chancelier de la RFA de 1969 à 1974.
Il oriente la diplomatie allemande vers l’ouverture à l’Est (Ostpolitik). Evénements participés : la détente (1962-1975), le
rapprochement et la fin des relations Est/Ouest 1985-1991. Prix Nobel de la paix en 1971.

MONNET Jean (1888-1979)


Issu d’une famille de négociants en alcools de Cognac, il parcourt d’abord le monde comme courtier. Il représente la France
au sein de la Commission maritime interalliée pendant la Première Guerre mondiale, devient en 1919 secrétaire général
adjoint de la SDN, qu’il quitte, déçu. Il remplit ensuite de nombreuses missions économiques et financières, participe au
Victory Program, œuvre avec De Gaulle à Alger. En 1945, ce dernier lui confie le commissariat général au Plan. « Père de
l’Europe », Monnet inspire la déclaration Schuman, qui aboutit à la CECA, puis la proposition Pleven de création de la CED,
et fonde le Comité d’action pour les Etats-Unis d’Europe.

EN EUROPE DE L’EST

Joseph Staline dit Iossif Vissarionovitch Djougachvili (1879-1953)


Homme politique soviétique, il prend le surnom de Staline, l’« homme d’acier », lorsqu’il participe à des coups de force pour
le Parti bolchevique dans le Caucase. Successeur de Lénine en 1924, à partir de 1928, il instaure un régime totalitaire,
imposant par la terreur la collectivisation des campagnes. En signant, en août 1939, un pacte avec l’Allemagne, il espère
gagner du temps pour renforcer l’Armée rouge. Mais, Staline fait face à l’occupation allemande en juin 1941 fait appel au
sentiment patriotique. Il dirige avec fermeté la « grande guerre patriotique » contre l’Allemagne, nouant la « grande alliance
» avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il place sous influence soviétique les pays européens libérés par son armée, créé le
Kominform en 1947 et engage contre l’Occident la « guerre froide », provoquant la première crise de Berlin en 1948-49. Le
« petit père des peuples », idolâtré et craint, meurt le 5 mars 1953.

CHURCHILL Winston Spencer Leonard (1874-1965)


D’origine aristocratique, il entame une carrière politique en 1900, en adhérant au Parti conservateur, puis en rejoignant le
Parti libéral. Plusieurs fois ministre dès l’avant-guerre, il revient au Parti conservateur en 1924 et, chancelier de l’Echiquier,
il réalise le retour de la livre à l’étalon-or. A partir de 1932, il prône la fermeté à l’égard de l’Allemagne et condamne les
accords de Munich. Premier ministre en mai 1940, il incarne alors la résistance britannique face au nazisme. Il se rapproche
de l’URSS en juin 1941 et signe avec Roosevelt la Charte de l’Atlantique en août 1941. Il est un des trois « Grands » qui
participent aux conférences interalliées. En juillet 1945, à la conférence de Potsdam, il doit laisser sa place au travailliste
Attlee, vainqueur des élections. Dès cette année, il dénonce le « rideau de fer » et l’expansionnisme soviétique. Après avoir
été de nouveau Premier ministre (1951-1955), le « vieux lion » se retire de la vie politique. Prix Nobel de littérature en 1953,
il a écrit an particulier des Mémoires de guerre.

Andrei Jdanov (1896-1948)


Homme politique soviétique, membre du Politburo, il dirigea la politique culturelle de l’ère stalinienne et fixa les normes du
« réalisme socialiste ». Théoricien de la doctrine des blocs, il fut artisan du Kominform. Son « rapport » de 1947 dans lequel
il présente l'URSS comme la patrie de la démocratie s'opposant à l'impérialisme américain marque le début de la guerre
froide (avec la doctrine Truman et le plan Marshall).

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Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (1894-1971)
Homme politique soviétique, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste (1953-1964) après la mort de
Staline. En février 1956, il dévoile au XXe Congrès du Parti l’ampleur des crimes de Staline, et amorce la déstalinisation. «
Monsieur K » prône la coexistence pacifique Il tente d’importantes réformes économiques, prétendant que la production par
tête en URSS dépassera celle des Etats-Unis avant 1970. Mais ses échecs l’affaiblissent : manque de cohérence des réformes
entreprises, crises de 1956 en Pologne et en Hongrie, rupture sino-soviétique en 1961, crises de Berlin et, surtout, de Cuba
(1962). Il est destitué par le comité central du PCUS en octobre 1964.

Leonid Brejnev (1906-1982)


Homme politique soviétique, Premier secrétaire du Parti communiste de l'URSS de 1964 à 1982. Il fut président du
Praesidium du Soviet suprême à partir de 1977. Après avoir signé avec Nixon les accords SALT I (1972), des accords
d'Helsinki en 1975, et souscrit aux accords SALT II (1979), il mit un terme à la détente (1962-1975) par les Euromissiles en
1977, la guerre en Afghanistan en 1979, intervient en Tchécoslovaquie en 1968 pour écraser le “Printemps de Prague”. C'est
à cette occasion qu'il édicte sa doctrine de la “souveraineté limitée” (un pays communiste doit le rester).

Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev (né en 1931)


Homme politique russe. Secrétaire général du Parti Communiste de l'URSS de mars 1985 à août 1991, il met un programme
de réformes économiques et politiques (la perestroïka (« restructuration ») engage l’économie soviétique sur la voie de la
libéralisation et de la responsabilisation ; la glasnost (« transparence ») aboutit à la libéralisation du régime. Il adopte en
même temps, en politique internationale, des positions nouvelles. Il entreprend de convaincre l’Occident de ses intentions
pacifiques : il signe des accords de désarmement avec les Etats-Unis, désengage l’URSS du Tiers Monde et de l’Afghanistan,
n’intervient pas pour empêcher les démocraties populaires de s’émanciper. Elu à la Présidence de l’URSS en mars 1990, il ne
peut empêcher la désintégration de l’URSS. Il démissionne en décembre 1991. Prix Nobel de la paix 1990.

Boris Eltsine (1931-2007)


Homme politique russe, dirigeant de l’opposition démocratique, il est élu président de la République fédérative de Russie au
suffrage universel en 1991. Après s’être opposé à la tentative de putsch contre Gorbatchev, il participe à la dissolution de
l’URSS en décembre 1991.

Josip Broz dit Tito (1892-1980)


Maréchal et homme politique Yougoslave. Secrétaire général du Parti communiste yougoslave à partir e 1936, il organise la
lutte contre l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondial et est reconnu par tous les Alliés comme chef de la
résistance. Devenu chef du gouvernement après la proclamation de la République en 1945, il rompt avec Staline en 1948 et
s’impose comme l’un des leaders du neutralisme et des pays non alignés.

Imre Nagy (1896-1958)


Homme politique hongrois, communiste, Premier ministre de 1953 à 1955 et partisan d’une politique libérale, il fut expulsé
du Parti en 1956. Rappelé au pouvoir lors de l’insurrection d’octobre 1956, il fut arrêté et exécuté en 1958.

Alexander Dubcek (1921-1992)


Homme politique tchécoslovaque, Premier secrétaire du Parti communiste (janvier 1968), il prend la tête du mouvement de
libéralisation du régime (le « Printemps de Prague »), qui est brisé par l’intervention militaire soviétique. Il est remplacé en
avril 1969 par Gustav Husak à la tête du Parti et la plupart des réformes libérales abandonnées et le pays est en une
démocratie populaire.

Gustàv Husàk (1913-1991)


Homme politique tchécoslovaque, Premier secrétaire du Parti communiste (1969-1987). Il est Président de la République
socialiste tchécoslovaque de 1975 à 1989. Les deux décennies du leadership de Husàk sont connues sous le nom de
« normalisation », les relations avec Moscou sont plus étroites que jamais et Prague devient l’élève modèle et le vassal loyal.
En 1987, il laisse la direction du parti aux leaders plus jeunes. Le 10 décembre 1989, il démissionne de son poste de
président à la suite de la Révolution de velours. En février 1990, il est exclu du parti et meurt, le 18 novembre 1991.

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EN AMERIQUE

Franklin Delano ROOSEVELT (1882-1945)


Homme politique américain, il devient Président des Etats-Unis en 1933. Confronté à une très grave crise économique, il fait
voter les lois du « New Deal » (Nouvelle Donne) pour relancer l’économie. Réélu en 1936, 1940, (un record dans la vie
politique américaine), Roosevelt apporte, à partir de 1939, son aide à la Grande- Bretagne et à la France contre l’Allemagne
et l’Italie lors de la Seconde Guerre mondiale. Puis par une diplomatie active, il prépare l’après-guerre. Réélu en 1944, il
meurt en avril 1945.
Harry TRUMAN (1884-1972)
Homme politique américain, Vice-président des Etats-Unis en 1944, aux côtés de F. D. Roosevelt, il est Président des Etats-
Unis de 1945 à 1953. Il met fin à la guerre en utilisant la bombe atomique contre le Japon. Pour limiter l’expansion du
Communisme, il favorise l’aide à l’Europe occidentale (Plan Marshal, 1947) et contribue à la fondation de l’OTAN. Réélu en
1948, il intervient dans la guerre de Corée (1950-1953) en envoyant des troupes américaines sous les ordres de Mac Arthur.

Georges MARSHALL (1880-1959)


Général et homme politique américain, chef d’état-major de l’armée de 1939 à 1945. Il est auteur du plan d’assistance
économique à l’Europe (Plan Marshall). Prix Nobel de la paix 1953.
David Dwight EISENHOWER (1890-1969)
Général et homme politique américain, il dirigea les débarquements alliés en Afrique du Nord (1942), en Italie (1943), puis
en Normandie (1944). Commandant en chef des forces Alliées, il réussit la capitulation de l’Allemagne le 7 mai 1945.
Nommé en 1950 à la tête des forces du Pacte Atlantique en Europe, il fut Président américain de 1953 à 1961. Avec l’aide de
son secrétaire d’Etat John Foster Dulles, il poursuit la stratégie d’« endiguement » du communisme et opte pour la doctrine
des « représailles massives ». En mars 1957, il formule sa « doctrine » sur le Moyen-Orient, qui fait de cette région une pièce
maîtresse de la défense contre le communisme. En réalité, Eisenhower pratique la politique du juste milieu : il joue le jeu de
la coexistence pacifique, recevant Khrouchtchev en 1959, et affronte sans vigueur les débuts de la crise cubaine. A
l’intérieur, il condamne le maccarthysme et la ségrégation raciale.
John Fitzgerald KENNEDY (1917-1963)
Homme politique américain, il devient en 1961, le premier Président catholique des Etats-Unis. Il mène un programme très
ambitieux pour redynamiser l’Amérique (conquérir de “nouvelles frontières”). Il fait appel à l’esprit pionnier des Américains
pour lutter contre la pauvreté en intégrant les exclus et en abolissant la ségrégation raciale. Il entreprit un vaste jeu
diplomatique : attitude ferme dans la crise de Cuba avec l’URSS, détente avec Khrouchtchev, intervention en Amérique
Latine et au Vietnam. Il fut assassiné le 22 novembre1963 à Dallas.
Lyndon Baines JOHNSON (1908-1973)
Homme politique américain, Vice-président des Etats-Unis en 1961, il devient Président à la suite de l’assassinat de
Kennedy, puis fut Président élu de 1964 à 1968. Il dut faire face à l’extension de la guerre du Vietnam. En dépit d’une œuvre
sociale non négligeable, il renonce à se représenter en 1968. Son vice-président Humphrey est battu par Nixon.

Richard NIXON (1913-1994)


Homme politique américain, Vice-président des Etats-Unis (1953-1961), Il fut élu Président en 1969. Réélu en 1972, il noua
des relations avec la Chine populaire et mit fin à la guerre du Vietnam en 1973. Il renforce la détente avec l’URSS (accords
SALT 1 en 1972), amorce la « diplomatie des petits pas » au Moyen-Orient. Il démissionna en 1974 à la suite du scandale du
« Watergate ».

Gérald FORD (1913-2006)


Homme politique américain, Vice-président (1973-1974), il fut, après la démission de Nixon, Président des Etats-Unis de
1974 à 1977. Il intervient moins que ces prédécesseurs dans les affaires du Vietnam et signe, en 1975, les accords
d’Helsinki, qui favorise la détente avec l’URSS.

Jimmy James Earl CARTER, Jr. dit (1924-2007)


Homme politique américain, il est le 39ème Président des Etats-Unis de 1977 à 1981. Il a participé à la détente (1962-1975),
l’artisan de la paix entre l’Egypte et Israël (accords de Camp David en 1978), à la deuxième guerre du Vietnam (1956-
1975), guerre d’Afghanistan en 1979, traité de Salt II en 1979 sur la limitation des armements stratégiques négocié avec
l’URSS et l’ouverture des relations diplomatiques avec la Chine populaire. Prix Nobel de la paix en 2002.

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Ronald Wilson REAGAN (1911-2004)
Homme politique américain, Président des Etats-Unis de 1981 à 1989, sur la promesse de redresser la situation économique,
de réhabiliter les valeurs traditionnelles de l’Amérique et de restaurer la puissance américaine dans le monde. « Grand
communicateur », il est facilement réélu en 1984. Il entreprend de lutter contre la progression de l’influence soviétique,
lançant notamment le projet d’Initiative de défense stratégique (IDS) en 1983, accordant une aide importante aux
moudjahiddines afghans et aux contras au Nicaragua. Cependant, durant son second mandat, il négocie avec Gorbatchev,
signant en 1987 le traité de Washington. Contesté en 1987 à l’occasion du scandale créé la livraison d’armes à l’Iran
(« Irangate »), il signe en même temps avec Gorbatchev un accord sur le démantèlement des missiles à moyenne portée en
Europe.

Georges Herbert Walker BUSH (père) (1924-2018)


Homme politique américain, Vice-président des Etats-Unis de 1981 à 1989, il est ensuite Président de 1989 à 1993. Son
mandat est marqué par son implication en matière de politique étrangère, principalement avec la guerre du Golfe et par une
mauvaise situation économique.

Bill CLINTON (né en 1946)


De son vrai nom William Jefferson Blyth III Clinton, il est un juriste et homme politique américain. Il est élu Président des
Etats-Unis de 1993 à 2001. Son mandat est marqué par la ratification de l’ALENA, par l’intervention de l’armée américaine
en Haïti, par les accords d’Oslo, par l’intervention des troupes de l’OTAN dans la guerre du Kosovo, par le premier attentat
contre le World Trade Center à New York (1993) et par les attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en
Tanzanie.

Georges Walker BUSH (fils) (né en 1946)


Homme politique américain, Président des Etats-Unis de 2001 à 2009. Sa présidence est marquée par les attentats terroristes
de 11 septembre 2001, par la politique internationale dite de « guerre contre le terrorisme », par les guerres d’Afghanistan et
d’Irak.

Barack Hussein Obama II (né en 1961)


Homme politique américain, Président des Etats-Unis de 2009 à 2017. Dans le domaine de la politique étrangère, il retire
progressivement les troupes américaines d’Irak, augmente celles présentes en Afghanistan et signe un traité de contrôle des
armements avec la Russie. Il commande également l’opération qui aboutit à la mort d’Oussama Ben Laden. Il ordonne une
intervention militaire en Irak et en Syrie contre l’Etat islamique, achève le processus de retrait des forces américaines en
Afghanistan. En 2013, il décommande une opération de représailles contre le régime de Bachar el-Assad. Il ratifie l’accord
de Paris sur le climat, parvient à un accord sur le nucléaire iranien et normalise les relations américaines avec Cuba. En 2016,
il intervient militairement en Lybie.

Donald John Trump (né en 1946)


Il est un homme d’affaires et homme d’Etat américain, Président des Etats-Unis depuis 2017. Pendant la première moitié de
son mandat, il signe des décrets restreignant l’immigration, le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat et de
celui sur le nucléaire iranien, la reconnaissance de Jérusalem comme capital d’Israël ainsi que le retrait des troupes
américaines de Syrie. En matière économique, il réduit les prélèvements et lance une « guerre commerciale » visant
notamment la Chine.

Fidel CASTRO (1927-2016)


Homme politique et révolutionnaire cubain. Premier Ministre de 1959 à 1976, puis chef d’Etat jusqu’à 2008. Emprisonné en
1953 pour avoir fomenté un soulèvement contre le dictateur Batista, il est libéré deux ans plus tard et s’installe au Mexique
pour préparer la révolution. Il y rencontre Che Guevara, qui imprime à son mouvement une orientation marxiste-léniniste.
Après trois ans de guérilla sur le sol cubain, Castro prend le pouvoir en janvier 1959 et lance un programme de
nationalisation et de réforme agraire. Il est l’un des acteurs de la crise des missiles de Cuba en1962, guerre civile en Angola
en 1975, la bataille de Cuito Cuanavale en Angola(deuxième conflit) en 1988 contre l’Afrique du sud, signature d’un accord
en 14 points le 20 juillet 1988 entre Afrique du sud, Angola et Cuba (mise en œuvre de la résolution 435 prévoyant des
élections en Namibie sous le contrôle de l’ONU en contrepartie du repli du contingent cubain exemple), signature de l’accord
de Brazzaville le 22 décembre 1988 (calendrier sur la mise en œuvre de la résolution 435 et retrait cubain d’Angola), soutien
contre la politique d’Apartheid en Afrique du sud, envoie des troupes en Ethiopie en 1977, quand la junte militaire dirigée
par Haile Mariam avait décidé de s’allier à l’URSS, donc participe activement à l’offensive brejnévienne en Afrique à partir
de 1975, il devient l’un des leaders du mouvement non-aligné. Après la chute de l’URSS, il maintient, dans des conditions
économiques difficiles, l’un des derniers bastions du communisme.

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Ernesto GUEVARA (1928-1967)
Surnommé le Che Guevara, il est un révolutionnaire marxiste-léniniste et internationaliste argentin ainsi qu’un homme
politique d’Amérique Latine. Il a notamment été un dirigeant de la révolution cubaine, qu’il a théorisé et tenté d’exporter
vers d’autres pays. Il réussit à influencer le passage de Cuba à une économie comme celle de l’URSS, et à un rapprochement
politique avec le Bloc de l’Est, mais échoue dans l’industrialisation du pays en tant que ministre. En 1965, après avoir
dénoncé l’exploitation du Tiers-monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba
avec l’intention d’étendre la révolution. Il se rend d’abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est
capturé et exécuté par l’armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA.
Martin Luther King, Jr (1929-1968)
Pasteur noir américain, il lutte à partir de 1965 pour l’intégration des Noirs, pour les droits civiques des noirs, pour la paix et
contre la pauvreté. Il organise et dirige des actions telles que le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de
vote, la déségrégation et l’emploi des minorités ethniques. Il prononce un discours célèbre le 28 août 1963 devant le Lincoln
Memorial à Washington durant la marche pour l’emploi et la liberté : « I have a dream ». Il est soutenu par Kennedy dans la
lutte contre la ségrégation raciale ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil Rights Act » et le « Vting Rights
Act » sous la présidence de Johnson. Prix Nobel en 1964. Il commence alors une campagne contre la guerre du Vietnam et la
pauvreté, qui prend fin en 1968 avec son assassinat.

EN ASIE

JIANG Jieshi ou TCHANG Kaï Chek (1887-1975)


Homme politique chinois, Successeur de Sun Yat Sen à la tête du Guomindang, il rompt avec les communistes en 1927. La
lutte dure jusqu’à 1949, avec quelques interruptions. Contre le Japon puis contre les communistes, Jiang reçoit le soutien des
américains qui l’aident à s’installer à Taiwan (Formose) après sa défaite de 1949. Jusqu’en 1971, cette île est la seule Chine
reconnue par les Etats-Unis.
Mao Zedong (1893-1976)
Homme politique chinois. Il participe en juillet 1921 à la fondation du Parti communiste chinois et lorsque les communistes
entrent dans la clandestinité en 1927, il organise des bases rouges paysannes dans la région du Kiang-si et s’impose à la tête
du PCC après la « Longue Marche » (octobre 1934-novembre 1935). Il mène avec détermination la lutte contre les
nationalistes en 1946. Le 1er octobre 1949, il proclame la République populaire de Chine. Jusqu’en 1958, il aligne le
développement de la Chine sur le modèle soviétique. Mais, il veut accélérer l’évolution du pays lors du Grand Bond en
Avant (1958-1965) et de Révolution Culturelle (1965-1976), dont le programme est donné par son « Petit Livre Rouge ».
Jusqu’à sa mort en 1976, il dirige la Chine, jouant sur les rivalités entre factions, dénonçant la politique soviétique et
proposant son pays en modèle au Tiers Monde.

Zhou Enlai (1898-1976)


Homme politique chinois, il participa à la fondation du PCC en 1921. Ministre des affaires étrangères (1949-1958) et
Premier ministre (1959-1976), il joua un rôle prépondérant en politique extérieure et prépara le rapprochement sino-
américain (1972)

Liu Shaopi (1898-1974)


Homme politique chinois, il fut élu Président en 1959 puis confirmé en 1964. Accusé de révisionniste « Khrouchtchev
chinois », lors de la Révolution Culturelle, il fut destitué en 1968.

Hua Guofeng (1921-2008)


Homme politique chinois, Premier ministre de 1976 à 1980, président du Parti communiste chinois, il fut écarté des affaires
par le courant novateur animé par Deng Xiaoping.

Deng Xiaoping (1904-1997)


Homme politique chinois, il est un compagnon de la première heure de Mao Zedong. Il participe à la Longue Marche et
manifeste ses qualités de stratège durant la Seconde Guerre mondiale. Il devient secrétaire général du comité central du Parti
communiste chinois en 1954. Il fut limogé lors de la Révolution Culturelle de 1966. Après la mort de Mao, il élimine la «
bande des quatre » et cherche à imposer les « quatre modernisations ». Mais il refuse la cinquième (la démocratie), réprimant
le printemps de Pékin en 1989. Jusqu'à sa mort, il maintient une politique d’ouverture économique vers l’Occident, associée
à une pratique autoritaire et répressive à l’intérieur du pays.

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COORDONNATEUR / MONSIEUR NDOUR / TEL. 77-621-80-97
Kim II Sung, nom de naissance Kim Song-ju (1912-1994)
Maréchal et homme politique nord-coréen, il est l’organisateur de l’armée de libération contre l’occupant japonais de 1931 à
1945. Il devient Premier ministre de la Corée du Nord en 1948, puis fut chef de l’Etat de 1972 à sa mort. Il est l’un des
grands durant la Guerre de Corée (1950-1953). Il était couramment désigné du titre de Grand Leader. Il fut surnommé le
« Président éternel » ou professeur de l’humanité tout entière ». Son fils Kim Jong II lui succéda à la tête du parti et du
régime. Son petit-fils, Kim Jong-un, est l’actuel dirigeant de la Coréen du Nord ce qui, sur trois générations, fait des Kim la
première dynastie communiste de l’histoire.

Syngman Rhee (1875-1965)


Homme politique sud-coréen, fut le premier Président du gouvernement provisoire de la République de Corée en exil à
Shanghai et premier Président de la République de Corée du Sud de 1948 à 1960. Peu avant la signature du traité de San
Francisco, il proclame une délimitation unilatérale de la zone maritime coréenne appelée « ligne Syngman Rhee ». Ses trois
mandats en tant que Président ont été fortement marqués par les tensions de la Guerre froide. Il était à la tête de la Corée du
Sud pendant la Guerre de Corée (1950-1953).

Ngo Dinh Diêm (1901-1963)


Homme d’Etat vietnamien, Premier ministre de l’Etat du Vietnam de 1954 à 1955, puis Président de la République du
Vietnam de 1955 à 1963. Luttant contre l’extension et l’influence communiste, il est un personnage clé de l’escalade de la
Guerre du Vietnam à cause notamment de son refus, avec l’appui de ses alliés américains, d’organiser le référendum
d’autodétermination prévu dans la déclaration finale des Accords de Genève 1954 qui avaient mis fin à la Première Guerre
d’Indochine. Dans le contexte de la Guerre froide, il a choisi le camp pro-occidental de l’OTAN. Il est donc en parfaite
opposition avec Hô Chi Minh qui rejoignit les idées du communisme.

Ho Chi Minh (1890-1969)


Nguyen That Thanh (plus connu sous le nom de Hô Chi Minh, « Hô la volonté éclairée »). Homme politique vietnamien, il
adhère au Parti communiste français en 1920, puis il fonde le Parti Communiste indochinois en 1930. En 1941, il crée le
Vietminh pour chasser les Français et les Japonais et réunifier le Vietnam. Le 2 septembre 1945, il proclame l’indépendance
de la République démocratique du Vietnam, qu’il préside. De 1946 à 1954, il mène une guerre contre la France (Première
Guerre d’Indochine). A partir de 1959, il soutient les rebelles du Sud Vietnam et engage progressivement son pays dans une
deuxième guerre d’Indochine (1956-1975), cette fois contre les Américains, afin d’obtenir la réunification du pays.

Mohandas Karamchand GANDHI surnommé le Mahatma (la « Grande Ame ») (1869-1948)


Homme religieux et politique indien, père de l’indépendance de l’Inde. Eduqué en Angleterre où il devient avocat, il
s’installe en Afrique du Sud en 1893 et y reste jusqu’en 1914. Il y prend la défense des Indiens, expérimente la méthode
d’action satyagraha (« revendication du vrai » par la non-violence). De retour en Inde, il s’engage dans la lutte contre
l’occupation britannique au sein du parti de Congrès, mobilisant ses compatriotes dans des campagnes de désobéissance
civile et recourant à la grève de la faim. Emprisonné de 1942 à 1944, il ne parvient pas, lors de l'indépendance du pays le 15
août 1947, à empêcher la division du pays. Il est assassiné le 30 janvier 1948 par un extrémiste Nathuran Vinayak Godse.

Muhammad Ali JINNAH (1876-1948)


Homme politique indien, issu d’une famille musulmane aisée, devenu avocat après des études à Londres, il adhère au parti
du Congrès puis entre à la Ligue musulmane en 1913. Dans les années 30, il en devient le chef. Craignant l’hégémonie
hindoue, il préconise la création d’un Etat musulman indépendant. Après la Seconde Guerre mondiale, il œuvre obstinément
dans cette voie et fait triompher sa cause après les élections de 1946. En juillet 1947, il est nommé gouverneur général du
Pakistan puis élu président de l’Assemblée constituante de ce nouvel Etat.

Jawaharlal NEHRU (1889-1964)


Homme politique indien, Avocat de formation, il rencontre Gandhi en 1916 et adhère au parti du Congrès en 1919. En 1929,
il en devient le président. Il joue un rôle essentiel dans la lutte pour l’indépendance. Premier ministre de 1947 jusqu’à sa
mort, il travaille à consolider l’unité nationale, à instaurer la démocratie et à jeter les bases de la modernisation économique
et sociale. Il défend avec ténacité les positions de son pays face au Pakistan (question du Cachemire) et à la Chine (allant
jusqu’à la guerre en 1962). Il s’affirme comme l’un des grands leaders du Tiers Monde en inspirant le mouvement neutraliste
puis le « non-alignement ».

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SUKARNO Achmed (1901-1970)
D’origine sociale modeste, il est ingénieur, se lie très tôt aux milieux nationalistes de Java et fonde en 1927 le Parti national
indonésien. Sa vie entre les deux guerres est rythmée par la prison (1929-1931) et l’exil (à Sumatra, 1939-1941). Lorsque les
japonais occupent les Indes Hollandaises et le libèrent (1942), il choisit de collaborer pour préparer l’indépendance, qu’il
proclame le 17 août 1945. Il devient président de la République d’Indonésie en 1949, après une difficile épreuve de force
avec les Hollandais, et grâce au soutien de l’ONU, qui impose un cessez-le-feu. Dès lors, il se présente en champion de
l’anticolonialisme et du neutralisme, organisant la conférence de Bandung en avril 1955. Concentrant de plus en plus de
pouvoir au fil des années, élu président à vie en 1963, mais débordé par les communistes, il est finalement renversé par
l’armée en 1966.

Sithu U Thant (1909-1974)


Homme politique birman, il fut Secrétaire général de l’ONU de 1961 à 1971. Cf : Secrétaires Généraux de l’ONU.

AU MOYEN-ORIENT

Gamal Abdel NASSER (1918-1970)


Officier de carrière et homme politique égyptien, il renversa le roi Farouk en juillet 1952 et proclame la République en juin
1953. En 1954, il devient président de la République. La conférence de Bandung et la nationalisation du canal de Suez
l’imposent sur la scène internationale. Il procède à des nationalisations et à une réforme agraire et s’engage sur la voie de
l’industrialisation avec l’aide soviétique. En 1967, il lance l’Egypte dans la guerre des Six Jours contre Israël. Malgré sa
défaite, il conserve jusqu’à sa mort un prestige considérable. Il entreprit des réformes hardies : panarabisme, non-alignement,
union avec la Syrie (République Arabe Unie de 1958 à 1961.
Anouar El SADATE (1918-1981)
Homme politique et président de l’Egypte à partir de 1970 après la mort de Nasser. Après la guerre de Kippour (1973), il
rompt totalement avec l’URSS, en 1977, il se rend à Jérusalem et prononce un discours de réconciliation à la Knesset,
l’Assemblée israélienne. Il conclut les accords de Camp David (1978) et un traité de paix avec Israël (Washington, 1979). Ce
qui lui vaut le prix Nobel de la paix en 1978. Mais c’est aussi le motif de son assassinat le 6 octobre 1981 par des islamistes.
David BEN GOURION (1886-1973)
Homme politique israélien. Né à Plonck, en Pologne et établi en Palestine ottomane de 1906 à 1915, il milite pour la
constitution d’un Etat juif. Après avoir proclamé l’indépendance de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, il est élu Premier ministre
à deux reprises (1948-1953 et 1955-1963). Il organise l’opposition résolue du Yichou à la politique britannique à restreindre
l’immigration juive (rupture avec le Royaume-Uni en 1939). Ainsi, avec l’Organisation sioniste mondiale, ils décident au
Congrès sioniste de Baltimore (New-York) de 1942 de revendiquer un Etat juif. Il oriente aussi le mouvement sioniste dans
un soutien à l’effort de guerre contre les Nazis. Il participa à la guerre civile entre Juifs et Arabe dès 1947 et en 1948, il
proclame l’Etat d’Israël.
Menahem BEGIN (1913-1992
Homme d’Etat israélien. Premier ministre de 1977 à 1983. Partisan d’une politique de fermeté face aux arabes. Il négocie les
accords de Camp David de 1978 avec le président égyptien Anouar el-Sadate sous la médiation de Jimmy Carter.
Yitzhak RABIN (1922-1995)
Général et homme politique israélien, Premier ministre israélien (1974-1977, il est ensuite ministre de la Défense (1984-
1990). En 1992, il prend la tête du Parti Travailliste et redevient chef du gouvernement. Il relance les négociations israélo-
arabes, qui aboutissent à l’accord d’Oslo (Washington) avec Yasser Arafat en 1993. Co-lauréat du prix Nobel de la Paix en
1994, il est assassiné en 1995 par un extrémiste israélien, hostile aux accords de paix. Il reste le symbole de la volonté de
recherche de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Yasser ARAFAT (1929-2004)
Homme politique palestinien, Chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) depuis 1969. En 1958, il fonde au
Koweït le Fath (« la victoire ») afin de libérer la Palestine de ses occupants israéliens, sans attendre d’aide des pays arabes
voisins ; il prône l’action terroriste. Il est nommé, en 1989, Président de l’ « Etat palestinien » proclamé par l’OLP. Il est
signataire des accords d’Oslo en septembre 1993 avec Yitzhak Rabin premier ministre israélien. Il reçoit l’année suivante le
prix Nobel de la paix avec Yitzhak Rabin et Simon Peres. Assigné à résidence pendant trois ans à Ramallah, en Cisjordanie
par Ariel Sharon, Arafat meurt le 11 novembre 2004.

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EN AFRIQUE DU NORD

Ferhat ABBAS (1899-1985)


Homme politique algérien, il s’engage dans la lutte pour l’autodétermination et l’indépendance de son pays. Il fonde l’Union
populaire algérienne en 1938 et rédige le Manifeste du peuple algérien en 1943, activités politiques qui lui valent quelques
séjours de prison. Fondateur de l’UDMA rallié au FLN durant la Guerre d’indépendance. Il est Président du gouvernement
provisoire de la République algérienne (GPRA) de 1958 à 1961. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est engagé volontaire
dans l’armée française en 1939. Après le refus à deux reprises de son projet sur le statut de l’Algérie, il démissionne de
l’Assemblée en 1947. A l’indépendance de l’Etat algérien, lors de la crise de l’été 1962, opposant le GPRA au FLN, il rallie
le 16 les partisans de Ben Bella. Le 25 septembre 1962, il proclame la naissance de la République algérienne démocratique et
populaire. Quitte ses fonctions le 15 septembre 1963 à la suite de son profond désaccord avec la politique de « soviétisation »
de l’Algérie par Ben Bella.

Ahmed BEN BELLA (1916-2012)


Homme d’Etat algérien, il est Président du Conseil des ministres de 1962 à 1963, puis Président de la République de 1963 à
1965. Il est l’un des dirigeants de l’insurrection de 1954. Interné en France de 1956 à 1962, il participe au Congrès de Tripoli
où un différend l’oppose au Gouvernement provisoire de la République algérienne (GRPA). Après les accords d’Evian, il
critique la légitimité du gouvernement provisoire et se heurte à Mohamed Boudiaf et Krim Belkacem. Il rentre à Alger,
l’Assemblée nationale l’investit le 27 septembre 1962. Il devient ainsi le Président du Conseil (1962-1963). Puis, il est élu
Président de la République en septembre 1963 jusqu’à 1965. Il réduit les insurrections Kabyles. Soutenu par l’Egypte et
Cuba, l’Algérie repousse le Maroc lors de la Guerre des sables. Depuis Alger s’organise une aide concrète aux
révolutionnaires anticolonialistes africains et la ville devient, selon l’expression d’Amilcar Cabral, la « Mecque des
révolutionnaires ». Mais, il est renversé par un Coup d’Etat de Houari Boumédiéne le 19 juin 1965, il est emprisonné
jusqu’en 1980 puis exilé en Suisse à partir de 1981.

Habib BOURGUIBA (1903-2000)


Homme politique tunisien, Président de la République de 1957 à 1987. En 1934, il fonde le Néo-Destour, fer de lance du
mouvement pour l’indépendance. Plusieurs fois arrêté et exilé par les autorités du protectorat français, il choisit de négocier
avec la Quatrième République, tout en faisant pression sur elle. Une fois l’indépendance obtenue le 20 mars 1956, il
contribue à mettre fin à la monarchie et à proclamer la République, dont il est Président le 25 juillet 1957. Il fut destitué en
1987 par Ben Ali.

SADATE Anouar el (1918-1981)


Né dans une famille de paysans modesties, il entre à l’académie militaire et en sort officier en 1938. Il devient un proche de
Nasser, lutte contre la présence britannique en Egypte puis participe au coup d’Etat des « officiers libres » qui renverse le roi
Farouk en 1952. Elu président de la République en octobre 1970, après la mort de Nasser, il met fin à la coopération avec
l’URSS et mène une politique d’ouverture (infitah) vers l’Occident. Il se rapproche des Etats-Unis, mais, afin de mettre
l’Egypte en position de force pour négocier, il attaque par surprise Israël le jour de Yom Kippour (octobre 1973). Une demi-
victoire lui assure une grande popularité. En 1977, il se rend à Jérusalem et prononce un discours de réconciliation à la
Knesset, l’Assemblée israélienne. Il conclut une paix séparée avec Israël (accords de Camp David, en 1978), ce qui lui vaut
le prix Nobel de la paix. Mais c’est aussi le motif de son assassinat le 6 octobre 1981 par des islamistes. Comme l’affirme
Hamid Barrada dans l’hebdomadaire Jeune Afrique (n° 2335, du 9 au 15 octobre 2005, p. 37), « il y avait deux Sadate : celui
des Occidentaux, un homme de paix et de courage, un héros de légende qui a fini en martyr ; et celui des Arabes, un traître
qui a vendu son âme au diable et, par la même occasion, la cause sacrée de la Palestine ».

Gamal Abdel NASSER (1918-1970)


Homme d’Etat égyptien, en 1952, il fait partie de la junte militaire qui renverse le roi Farouk. En 1954, il devient le second
Président de la République jusqu’à sa mort. La conférence de Bandung et la nationalisation du canal de Suez l’imposent sur
la scène internationale. Il procède à des nationalisations et à une réforme agraire et s’engage sur la voie de l’industrialisation
avec l’aide soviétique. En 1967, il lance l’Egypte dans la guerre des Six Jours contre Israël. Malgré sa défaite, il conserve
jusqu’à sa mort un prestige considérable.

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EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Léopold Sédar SENGHOR (1906-2001)


Homme politique et poète sénégalais. Né à Joal , il est éduqué par les missionnaires catholiques, puis achève ses études à
Paris en obtenant l’agrégation de grammaire Il participe au mouvement de la « négritude » aux côtés d’Aimé Césaire. Après
la guerre, il poursuit une carrière à la fois littéraire et politique, devenant député du Sénégal en 1945. Il crée le bloc
démocratique sénégalais (BDS). Refusant la « balkanisation » de l’Afrique, il entreprend en 1959 de construire une
Fédération du Mali, unissant le Sénégal et le Soudan français, mais celle-ci éclate au bout de quelques mois et, en 1960, il
devient président du Sénégal indépendant. En 1962, le président écarte définitivement Mamadou Dia, considéré comme
auteur d'une tentative de coup d'État. Il instaure un régime présidentiel fort. Régulièrement réélu à la présidence (1968, 1973
et 1978), Senghor quitte volontairement le pouvoir au profit de son dauphin, le Premier ministre Abdou Diouf.
Kwame NKRUMAH (1909-1972)
Homme politique ghanéen, il fonda en 1949 la Convention Peoples Party (CPP). A la suite de la victoire du CPP aux
élections de 1951, il forma un gouvernement et mena la colonie du Gold Coast à l’indépendance sous le nom de Ghana le 06
mars 1957. Premier Ministre (1957-60) puis Président du Ghana (1960-66). Pionnier du nationalisme africain et du
panafricanisme, il joua un rôle déterminant dans l’émancipation de l’Afrique. Il a aussi participé activement à la conférence
de Bandung et obtenu le soutien des pays d’Asie envers les colonies africaines (afro-asiatisme). Il joua un rôle important
dans la création de l’OUA. Renversé par un coup d’Etat militaire en 1966, il s’exile en Guinée. Il finit ses jours en 1972 à
Bucarest (Roumanie).

Agostino Antonio Neto (1922-1979)


Homme politique et poète angolais, premier président (1975-1979) de l'Angola indépendant. Fils d'un ministre méthodiste,
Agostino Antonio Neto étudia la médecine au Portugal, sous la domination duquel se trouvait alors l'Angola. Connu d'abord
à Lisbonne pour sa poésie, il rejoignit, en 1948, le mouvement anticolonialiste et adhéra au Parti communiste portugais
clandestin.

Amilcar Cabral (1921-1973)


Homme politique de Guinée-Bissau et des îles du Cap-Vert. Il créa en en 1956 le Parti africain pour l’indépendance de la
Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui amena à l’indépendance ces deux Etats colonisés par le Portugal. Après avoir cherché
sans succès une issue pacifique au statut colonial de ces deux Etats, le PAIGC s’oriente en 1963 vers la lutte armée contre le
Portugal. Mais, il est assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry par des membres de la branche militaire du Parti, en relation
avec les agents des autorités portugaises. Il ne verra donc jamais la reconnaissance de l’indépendance de la Guinée-Bissau et
du Cap-Vert par le Portugal en 1974.
Cheikh Anta DIOP (1923-1986)
Il est historien, anthropologue, égyptologue et homme politique sénégalais. Il a mis l’accent sur l’apport de l’Afrique et
particulièrement de l’Afrique Noire à la culture et à la civilisation mondiale. Par ailleurs, dès 1947, il s’engage politiquement
en faveur de l’indépendance des pays africains et de la constitution d’Etat fédéral en Afrique. Entre 1950 et 1953, il est
secrétaire général des étudiants du Rassemblement Démocratique Africain (RDA), et dénonce très tôt, à travers un article
paru dans La Voix de l’Afrique Noire, l’Union française. Poursuit sa lutte sur le plan plus culturel, et en 1960, il publie ce
qui va devenir sa plate-forme politique : Les fondements économiques et culturels d’un futur Etat fédéral en Afrique Noire. Il
est l’un des instigateurs de la démocratisation du débat politique au Sénégal, où il animera l’opposition institutionnelle au
régime de Senghor, à travers la création de partis politiques (le FNS en 1961, le RDN en 1976) d’un journal d’opposition
(Siggi, renommé par la suite Taxam) et d’un syndicat de paysans.

Joseph KI-ZERBO (1922-2006)


Historien et homme politique burkinabé. Il renouvelle, avec Cheikh Anta, les études sur l’histoire de l’Afrique. Comme lui, il
soutient la thèse d’une Egypte antique originellement noire. Cependant, il ne fait pas de l’Egypte l’origine de l’ensemble des
cultures africaines. De 1975 à 1995, il préside l’Association des historiens africains. Lors de son installation à Dakar en
1957, il entre en politique en créant le Mouvement de libération national (MLN). Condamné par un tribunal populaire
révolutionnaire, il est contraint à l’exil. Il rentrera au Burkina Faso en 1992. Il fonde en 1993, le PDP, parti d’opposition au
CDP du Président Blaise Compaoré. En 1997, il reçoit le prix Nobel alternatif. Il est l’inventeur du slogan « naan laara an
saara » qui signifie : « si on se couche on est mort »

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