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Pour commencer, nous allons voir comment Racine glorifie Titus a travers le regard
de Bérénice. Pour cela nous étudierons la puissance de Titus en tant qu’empereur, puis le
fait qu’il soit au centre des regards et enfin l’adoration que porte Bérénice à son égard, son
point de vue sur cet homme.
Tout d’abord, nous analyserons le pouvoir que Titus a entre ses mains en étant
l’empereur de Rome. Premièrement nous pouvons voir que Titus possède tous les pouvoirs
et il est très influent à Rome puisqu’il est l’empereur. Racine utilise d’ailleurs une hyperbole
au vers 128 pour nous le montrer « il peut tout ». Il exagère sur sa puissance qui devient
même supérieure à celle des dieux puisqu’il dit qu’il a la possibilité de réaliser tout ce dont il
souhaite alors que cela et tout bonnement impossible. Deuxièmement, Titus est perçu
comme un homme fort et il s’agit d’un vrai guerrier. Aux vers 307 et 308, une énumération
en rapport avec son statut dans la société est faite notamment avec les mots comme
« gloire », « or » ou encore « laurier ». Les lauriers et la gloire symbolisent la victoire alors
que l’or rappelle son milieu de vie et sa richesse qui est immensément grande.
Ensuite, nous nous concentrerons sur son importance et le fait qu’il soit au centre des
regards. Premièrement, nous pouvons voir qu’une hyperbole a été utilisé au vers 316 « le
monde ». Ce procédé est utilisé pour exagérer le fait que ce ne soit pas seulement Bérénice
qui le regarde mais bien tous les peuples de Rome, toutes les populations d’Europe et tous
les gens du monde entier. Bien évidemment, cela est faux et c’est seulement le point de vue
de la femme qui l’admire tant. Deuxièmement, un autre procédé assez rare est utilisé au
vers 309, c’est la métonymie « tous ces yeux qu’on voyait venir de toutes parts ». Ici, Titus
est considéré comme un être divin que des millions de personnes viennent contempler alors
que la seule personne qui le regarde avec autant d’admiration est en réalité seulement
Bérénice. Troisièmement, pour rester dans la vision d’un guerrier, Racine utilise une
énumération et même une gradation aux vers 303 à 304 « ces flambeaux, ce bûcher (…), ces
aigles, ces faisceaux ». Ces noms font référence au lexique de l’apothéose de Vespacien
cependant durant cet évènement c’est Titus qui est mis en avant et non son père.