Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté par:
Mlle : EL RHOUAT Soukaina
Encadré par
Mr. BENZAOUIA Abderahim (OCP)
Pr. LAMCHARFI EL Hadi (FST Fès)
Résumé
Le contrôle et la maitrise de la qualité des engrais produits est un enjeu primordial pour le group ocp
en tant que leader mondial dans la production des engrais.
Dans ce cadre, la validation et les plans d’expériences sont des procédures d’analyse très
efficace pour la maitrise de la qualité, ces derniers nécessitent le passage par des outils statistiques
basés sur des tests d’hypothèses qui permettent de prendre la décision à partir des résultats
expérimentaux.
Le travail du projet de fin d’étude réalisé dans l’entité de la production des engrais à deux
finalités.
Premièrement la mise en place d’une méthode d’analyse de soufre pour les engrais soufrés.
Sommaire
Introduction…………………………………………………………………………………..……1
I. Chapitre1 ........................................................................................................................... 2
A. Présentation de l’OCP ................................................................................................................... 3
a- Introduction : ........................................................................................................................................... 6
a- Description de procédé de fabrication des engrais :............................................................................... 7
II. Chapitre2 .......................................................................................................................... 11
A. Généralité sur le soufre : ............................................................................................................ 12
B. Les méthodes existantes d’analyse de soufre dans les engrais soufrés .................................. 12
Acronymes
Introduction générale
Nourrir 9 milliard d’hommes est le défi de demain. La population mondiale est en constante
augmentation, pour que tout le monde puisse manger en 2050, il faudra doubler la production
agricole mondiale. Pour se donner les moyens de faire face aux besoins alimentaire de la planète à
cet horizon, de manière simple et efficace, les engrais industriels, notamment les engrais
phosphatés sont incontournables pour longtemps, ils sont le seul moyen dont dispose l’humanité
pour augmenter substantiellement les rendements à l’hectare.
Pour la réalisation de ces deux missions nous avons suivi la démarche suivante
Partie1 :
Partie 2:
Cette phase primordiale de stage nous prépare aux tâches qui nous attendent dans l’exercice de
notre fonction, à savoir : l’observation et l’évaluation du travail, l’animation, l’adaptation avec les
situations, l’analyse des données et la mise en œuvre des actions d’amélioration.
Une conclusion est fournie à la fin de ce manuscrit faisant le point sur les faits essentiels de ce travail
et son impact positif.
Page 1
PROJET DE FIN D’ETUDE
I. CHAPITRE1
Présentation de l’Office Chérifien de Phosphate
Page 2
PROJET DE FIN D’ETUDE
A. Présentation de l’OCP
Un des leaders mondiaux sur le marché du phosphate et ses dérivés, OCP opère sur les cinq
continents et dispose des plus importantes réserves de phosphate au monde. Avec près d’un siècle
d’expérience dans la mine et 45 ans en chimie, OCP offre l’une des plus larges gammes de roche pour
divers usages.
Première entreprise industrielle du Maroc, OCP contribue au développement de l’économie
nationale par le biais de ses exportations (24 % des exportations nationales). En outre, OCP apporte un
soutien à l’agriculture marocaine dont le développement impacte significativement la richesse
nationale.
Les Trois principaux Produits de l’OCP : L’OCP maîtrise toute la chaîne de création de valeur de
l’industrie phosphatée :
Extraction et traitement du minerai,
Transformation de cette matière première en un produit liquide intermédiaire, l’acide
phosphorique,
Fabrication des produits finis par concentration et granulation de cet acide ou par purification :
engrais, acide phosphorique purifié.
a- Aperçu historique :
L’existence des phosphates au Maroc a été confirmée vers l’année 1917 dans la région d’Oued
zeem. De ce fait, le dahir du 27 janvier1920 a réservé à l’état marocain le droit de la recherche du
phosphate sur tout le royaume. Pour l’exploitation de cet énorme potentiel, le gouvernement Marocain
a créé en 1920 l’office Chérifien des phosphates qui dispose du monopole de l’extraction, du
traitement, de la valorisation et de la commercialisation des phosphates ainsi que de leurs dérivés.
Bien qu’ayant limité au départ ses activités à la commercialisation du minerai, l’OCP ait élargit, dès
1965, son domaine d’action par la construction à Safi du complexe Maroc Chimie pour la valorisation
des phosphates par la production de l’acide phosphorique et des engrais. L’OCP a ensuite consolidé
cette tendance au début des années 70 par l’élargissement du complexe industriel de Safi par la
construction des usines Maroc Phosphore I et II, ce qui porta la capacité annuelle de production
d’acide phosphorique à près de 1,5 millions de tonnes d’anhydre phosphorique (P2O5), soit douze fois
la capacité installée a Maroc Chimie en 1965.
Le leadership de l’OCP en matière de valorisation des phosphates se renforçât en 1986 par
l’édification d’un nouveau pôle industriel à Jorf Lasfar par la construction de Maroc phosphore III et
IV. Des partenariats internationaux ont par ailleurs permis à l’OCP de d’étendre ses activités au-delà
des frontière nationales ainsi que de renforcer son potentiel de valorisation par la production d’acide
phosphorique purifié.
Page 3
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 4
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 5
PROJET DE FIN D’ETUDE
a- Introduction :
L’entité de production des engrais du complexe Jorf lasfar est composée de 4 anciennes lignes de
production dimensionnées de 90t/h et 3 nouvelles lignes de capacité 120t/h.
Les engrais ou les fertilisants sont des composés chimiques qui ont pour rôle d’apporter aux plantes
les éléments nutritifs dont ils ont besoin.
Les éléments nécessaires à la croissance des végétaux sont :
Page 6
PROJET DE FIN D’ETUDE
La fabrication des engrais se fait selon le procédé JACOBS qui se déroule en sept étapes
principales :
1. Neutralisation
2. Granulation
3. Séchage
4. Classification granulométrique
5. Conditionnement du produit (refroidissement+enrobage)
6. Stockage
7. Assainissement et lavage des gaz
1. Neutralisation :
Le principe de la fabrication des engrais azotés consiste à produire un mélange de phosphate
d’ammonium par neutralisation des acides phosphoriques et sulfurique par l’ammoniac qui donne lieu
à des réactions exothermiques,
( )
Lorsqu’on ajoute plus d’ammoniac, le MAP réagit pour former du DAP selon la réaction :
( ) ( )
La neutralisation sulfurique :
( )
Les principaux paramètres qui réagissent la réaction de neutralisation sont :
Température
Le rapport molaire
La densité de la bouillie
Page 7
PROJET DE FIN D’ETUDE
2. La granulation :
L’opération de granulation consiste à transformer la bouillie venant du pré-neutraliseur en un
produit granulé de dimensions bien déterminées. A l’aide d’un tambour rotatif appelé granulateur.
La bouillie
Ammoniaque liquide
Figure 5: Sécheur
4. Classification granulométrique :
La séparation granulométrique de l’engrais permet de fabriquer un produit marchand à la
granulométrie requise entre 2 et 4 mm et d’extraire le produit de recyclage qui alimente le granulateur.
Les gros sont broyés dans des broyeurs à chaines et acheminé avec les fines vers le granulateur.
Page 8
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 9
PROJET DE FIN D’ETUDE
6. Stockage :
Le produit sortant de l’enrobeur est évacué vers une bande de produit fini qui alimente trois
installations du stockage à l’aide d’une série de convoyeurs à bande.
Page 10
PROJET DE FIN D’ETUDE
II. CHAPITRE2
Proposition et validation d’une méthode d’analyse de
soufre dans les engrais soufrés
Page 11
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 12
PROJET DE FIN D’ETUDE
d- La méthode volumétrique
C'est une technique d'analyse quantitative qui permet de déterminer la quantité d'une substance
nécessaire pour effectuer complètement une réaction chimique donnée. Le titrage consiste à verser à
partir d'une burette un volume précis d'une solution dont la concentration est connue dans une solution
contenant la substance à doser, de concentration inconnue. La substance contenue dans le titrant réagit
de façon continue avec la substance à analyser. Le point atteint quand on a ajouté suffisamment de
titrant pour que la totalité de la substance à analyser réagisse est appelé point d'équivalence. On
identifie souvent ce point à l'aide du changement de couleur d'un produit chimique appelé indicateur.
Page 13
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 14
PROJET DE FIN D’ETUDE
a- Critères de validation :
1. La linéarité
La linéarité de la procédure d’analyse est sa capacité (à l’intérieur d’un certain intervalle) à
obtenir des résultats directement proportionnels à la concentration (quantité) en substance à
examiner dans l’échantillon ;
2. Justesse
La justesse exprime l’étroitesse de l’accord entre la valeur moyenne obtenue à partir d’une
Série de résultats d’essais et une valeur qui est acceptée soit comme une valeur
conventionnellement vraie, soit comme une valeur de référence acceptée.
Elle fournit une indication sur l’erreur systématique.
3. Fidélité
La fidélité exprime l’étroitesse de l’accord entre une série de mesures obtenues dans des conditions
prescrites à partir
de prises d’essais multiples provenant d’un même échantillon homogène.
La fidélité peut être évaluée à deux niveaux :
a- La répétabilité :
Conditions où les résultats d’essais indépendants sont obtenus par la même méthode sur des
échantillons d’essais identiques dans le même laboratoire, par le même opérateur, utilisant le même
équipement et pendant un court intervalle de temps.
b- Fidélité intermédiaire :
Conditions où les résultats d’essais indépendants sont obtenus par la même méthode sur des
échantillons d’essais identiques dans différents laboratoires, avec différents opérateurs
et en utilisant des équipements différents.
c- Rappels statistiques :
i. Moyenne :
La moyenne arithmétique est égale à la valeur vraie d’une grandeur mesurée, La moyenne
arithmétique pour n mesures de la grandeur x est donné par :
̅ ∑
Page 15
PROJET DE FIN D’ETUDE
ii. Ecart-type
En statistique et en probabilité, l’écart type mesure la dispersion d’une série de valeurs autour de la
moyenne. L’écart type est donné par :
√ ∑( )
iii. La variance :
La variance est égale au carrée de l’écart type. Notez que l’écart type à les mêmes unités que les
données, alors la variance a les unités des données au carré.
La variance S2 est donné par :
∑( )
iv. Etude de la normalité (test de shapiro & wilk, graph de normalité avec
minitab)
Elle permet d’affirmer que les observations sont bien dispersées autour de la moyenne, c’est-à-dire
la répartition des points expérimentaux suit la loi normale.
Page 16
PROJET DE FIN D’ETUDE
Tests de Grubbs :
Ce test présente un intérêt considérable parce qu'il permet le rejet de deux points aberrants dans une
série de mesures ou le rejet d'une ou de deux moyennes par rapport à la moyenne générale. Comme
pour le test de Dixon, les valeurs sont classées par ordre croissant. De plus ce test est beaucoup plus
puissant dans le cas des petits échantillons.
On calcule les deux rapports suivants :
Avec :
𝑦 moyenne de série de mesures
S = écart-type de la série de mesure
Après on lit les valeurs critiques dans la table du test de GRUBBS simple pour n mesures au
risqueα.
Si l’un des rapports est supérieur à la valeur lue dans la table au risque α, la valeur
correspondante est considérée comme aberrante.
Si Fobs < Fcrit (υ1, υ2) on conclure que les deux écarts-types sont de même ordre grandeur.
Si Fobs (υ1, υ2) conclure que s1 et s2 sont significativement différents.
Fcrit est déterminée à partir de la table de Fisher ou par (logiciel Excel)
Page 17
PROJET DE FIN D’ETUDE
⁄
√
Si Tobs < Tcrit la différence entre la moyenne des mesures et la valeur standard n’est pas
significative.
Si Tobs >Tcrit la différence entre la moyenne des mesures et la valeur standard est
significative.
E. Résultats et discussion
2. Réactifs
CHLORURE DE BARYUM : SOLUTION AQUEUSE A 0.2 N
SULFONAZO-3 : SOLUTION AQUEUSE 1g/l
ACETONE : 99.5 %.
3. Mode opératoire
-Peser 2,5g de l’échantillon(NPS) broyé.
- Introduire la prise d’essai dans une fiole de 500 ml et compléter avec d’eau distillée.
- Agiter énergiquement pendant 5 minutes.
- Homogénéiser et filtrer sur filtre ordinaire en éliminant les premiers millilitres du filtrat.
- Pipeter 50 ml du filtrat dans un erlenmeyer de 250 ml.
- Ajouter 6 à 8 ml d’Acétone et 2 gouttes d'indicateur coloré sulfonazo III
- Titrer avec BaCl2 0,2 N .Le point d'équivalence est détecté par le virage de la solution du violet vers
le bleu.
4. Réaction
( )
( )
( ) ( ) ( )
Page 18
PROJET DE FIN D’ETUDE
( )
1. Linéarité :
Les concentrations retrouvées sont tracées en fonction des concentrations connues, voir la (figure 9).
6
y = 0,9565x + 0,0244
%de soufre mésuré par
5 R² = 0,9994
volumétrie
4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6
% de soufre de l'echantillon de controle
Page 19
PROJET DE FIN D’ETUDE
2. Etude de la fidélité :
On a réalisé une étude de répétabilité et reproductibilité pour la méthode de mise en solution. On a
travaillé sur le même échantillon (NPS ) en réalisant 6 analyses par jour pendant 5 jours.
60
50
40
30
20
10
1
7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 7,8 7,9
série1
Page 20
PROJET DE FIN D’ETUDE
Test de Cochran
L’estimation de la répétabilité et de la fidélité intermédiaire est effectuée par une analyse de la variance
équilibré à un seul facteur effet de jour. Les résultats de cette analyse sont présentés dans le tableau 7 :
La variance indépendante :
Page 21
PROJET DE FIN D’ETUDE
L’écart type de la fidélité intermédiaire SR est calculé en fonction de la variance indépendante S²j et
la variance de répétabilité (s²r)
S²j SR SR² %CVR
0,007 0,24 0,061 3,31
Reproductibilité
t(95%;4) seuil de reproductibilité ( R)
2,78 0,97
Conclusion :
Les coefficients de variation de la répétabilité (CVr) et de la reproductibilité (CVR) sont
inférieur à 5%
Le seuil de répétabilité est supérieur à la variance de répétabilité r > Sr
Le seuil de reproductibilité est supérieur à la variance de reproductibilité R > SR
D’après ces résultats la méthode volumétrique est fidèle
3. Etude de la justesse :
Pour évaluer la justesse de notre méthode, on a appliqué le test de STUDENT selon la procédure
suivante
On a mesuré la teneur en soufre par une méthode de référence ICP au niveau du laboratoire central
et au niveau du laboratoire local par volumétrie on a obtenu les résultats suivants :
Page 22
PROJET DE FIN D’ETUDE
Teneur en 7,2 7,03 7,2 7,43 7,8 8,2 8,1 7,3 7,01 6,91 7,418 0,46
soufre au
LL
Teneur en 6,94 6,44 6,55 7,06 8,18 7,99 7,41 6,99 6,94 6,44 7,094 0,60
soufre au
LC
Tableau 10: Vérification de la justesse
Test de Fisher
On pose :
H0 : les deux écarts-types observés S²LL et S²LC sont du même ordre de grandeur
H1 : l'écart-type Sr et SR ne sont pas homogènes.
F calculé 1,73
Fcritique 3,18
F calculé < F critique donc les variances sont homogènes les deux écart-types sont fusionnables.
Avec
√
Est on compare avec T critique (α/2 ; nl +nc-2)
Avec :
Page 23
PROJET DE FIN D’ETUDE
T observé 1,27
T critique 2,44
Tobservé = < Tcritique (0,25% ; 18) au risque de 5% d’où les variances S²l& S²C sont de
même ordre de grandeur.
Conclusion :
D’après les résultats statistiques de la justesse et de la fidélité ,on conclut que la méthode
volumétrique est validée
Après la mise en œuvre de standard de validation plusieurs autres analyses du produit NPS ont été
effectuées au niveau du laboratoire local en parallèle avec ceux de laboratoire central
essai LL LC
1 7,7 6,6
2 6,76 5,82
3 4,93 5,9
4 6,86 5,97
5 4,9 5,79
6 5,68 6,33
7 6,47 5,55
8 6,12 7,13
9 6,86 5,97
10 5,66 6,63
variance 0,82 0,24
F observé 3,44
F critique 4,03
b. Conclusion
Selon les études statistiques menées dans ce chapitre et qui ont confirmées la validation de la
méthode volumétrique on a :
élaborer un standard de la méthode d’analyse de soufre au niveau du laboratoire local pour
assurer le contrôle des produits NPS durant le procédé de fabrication
faire une séance de formation aux opérateurs pour expliquer la procédure de la méthode
Page 24
PROJET DE FIN D’ETUDE
C- CHAPITRE3
MODELISATION DE BALLAST ETMAITRISE DU
TITRE DU P 2 O 5
des engrais de type MAP (11-52)
Suite aux pertes engendrées par le problème de sur-titrage dans la teneur des
produits finis (P2O5 & N2) plusieurs actions correctives ont été adoptées,
particulièrement le ballast par phosphate.
Dans ce cadre l’objectif de ce chapitre consiste en une :
Détermination de bilan théorique
Optimisation des titres du produit fini
Page 25
PROJET DE FIN D’ETUDE
Introduction
La qualité du produit en termes de titres constitue l’une des principales préoccupations de l’unité de
production des engrais. Cette qualité demandée dépend des exigences des clients et une simple
perturbation de la marche de production influe sur la qualité du produit fini.
La satisfaction des clients, exige que le groupe leurs fournit un produit qui respect les spécifications
qualité fixés dans le cahier de charge. Toute teneur supérieure à la valeur contractuelle, constitue une
perte pour l’entreprise.
Pour résoudre ce problème, les lignes de production des engrais font recours à plusieurs actions
correctives tel que :
Ballast physique
C’est une opération qui est utilisée lorsqu’à la fois la teneur du phosphate et d’ammoniac dans le
produit fini est élevé dans ce cas, on ajoute du phosphate au niveau de la bande de recyclage pour
qu’elle entre en masse dans le produit fini.
54,00
53,00
%P2O5 total
52,00 %P2O5
50,00
49,00
1 6 11 16 21 26 31 36 41 46 51 56 61 66 71 76 81 86 jours
Figure 10: Variation de titre de P2O5 dans produit fini MAP (11-52)
D’après les études statistiques, nous remarquons la fluctuation des teneurs de P2O5 du Produit fini
MAP (11-52)), et nous constatons aussi que la concentration en P2O5 dépasse la limite exigée, ce qui
engendra par la suite le sur-titrage du produit en terme de P2O5.
Page 26
PROJET DE FIN D’ETUDE
Figure 11: Variation du titre de l'azote dans produit fini MAP (11-52)
D’après les études statistiques, nous remarquons la fluctuation des titres de N du Poduit fini MAP
(11-52)), et nous constatons aussi que la concentration en N dépasse la limite exigée, ce qui engendra
par la suite le sur titrage du produit en terme d’azote.
a- Estimation des pertes du sur-titrage de MAP (11-52)
D’après les enregistrements des titres du produit fini effectués au cours de l’année 01/01 2016 à
30/0 3/2016, on peut évaluer les pertes engendrées par la fabrication de produits sur-titré MAP (11-52)
du produit fini dans les lignes (07A, 07B, 07C et 07D).
Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous
Tableau 12:Evaluation des pertes engendrées par la fabrication MAP (11-52) des produits
Sur-titrés
Page 27
PROJET DE FIN D’ETUDE
Selon le tableau il apparait clair que les pertes sont importantes est très considérable pour l’entreprise
pour la production d’une seule qualité MAP (11-52), plus les pertes en terme de titre P2O5 sont plus
significatives elles représentent à peut prés 8 fois les pertes en azote.
Pour cette raison, il nous a été demandé de réaliser une étude sur le ballast et de proposer des
solutions pour remédier au problème de sur-titrage de P2O5.
( ) ( ) ( ) ( )
é ( ( ) ( ))
( ) ( ) é)
( )
( é ( )
.
D’où le titre de l’azote change aussi après l’ajout de phosphate selon la relation suivante :
( ) ( )
( )
( ) ( )
( ) ( )
Page 28
PROJET DE FIN D’ETUDE
• définir le problème
• détérminer les objectifs
• définir les sorties
formalisation • définir les entrées
du problème
• plan de criblage
• plan d'optimisation (surface de réponse)
choix d'une • plan de mélange
stratégie
• Analyse mathématique
• Analyse statistique
• Analyse graphique
analyses des • Validation des hypothèses
résultats • Recherche de solution au problème
b- Formalisation du problème :
Les plans d’expériences constituent essentiellement une stratégie de planification d’expériences afin
d’obtenir des conclusions solides et adéquates de manière efficace et économique. La méthodologie
des plans d’expériences se base sur le fait qu’une expérience convenablement organisée, conduira
fréquemment à une analyse et à une interprétation statistique relativement simple des résultats (Norme
ISO 3534-3).
Le scientifique est souvent amené à comprendre comment réagit un système en fonction des
facteurs susceptibles de le modifier. Pour visualiser cette évolution, il mesure une réponse et va ensuite
essayer d’établir des relations de cause à effet entre les réponses et les facteurs.
Page 29
PROJET DE FIN D’ETUDE
Facteurs continues : on a le choix de choisir toutes les valeurs possibles tout au long de
l’intervalle comme la longueur, concentration, température…
Facteurs discontinu : contrairement, ils ne peuvent prendre que des valeurs
particulières.
Facteurs ordonnables : il s’agit des facteurs que l’on peut mettre dans un ordre logique.
Par exemple: grand, moyen, petit…..
Facteurs booléens : ils ne peuvent prendre que deux valeurs : haut ou bas, oui ou
non…..
Réponse : une réponse expérimentale ou variable dépendante, est une expression
mesurable que l’on observe lorsqu’on fait varier les facteurs étudiés.
Modèle : c’est une représentation mathématique simplifiée du système réel dans
laquelle seul les caractéristiques clés ou fondamentales prises en compte.
Erreur résiduelle : c’est la différence entre la variable de réponse et sa prédiction sur la
base du modèle.
Interaction influence d’un facteur sur un ou plusieurs autres facteurs d’influences sur
la réponse.
Domaine expérimental est l’espace défini par la variation des facteurs quantitatifs et
ou par les combinaisons des modalités des facteurs qualitatifs.
Domaine d’étude est défini comme l’ensemble de tous les points de la surface de
réponse délimitée par les niveaux bas et haut de chaque facteur.
d- Choix de la stratégie :
La méthodologie des plans d’expériences consiste à fabriquer un modèle approximatif qui apportera
des éléments d’informations à l’expérimentateur encore appelée modèle empirique.
Pour cela, le choix du plan d’expériences à mettre en œuvre dépend du problème posé. Dans ce
rapport, seuls type de plans sera abordés : les plans d’optimisation ou surface de réponse.
Box et Behnken ont proposé en 1960 plans qui permettent d’établir directement des modèles du
second degré c.-à-d. modèles quadratiques.
Parmi les avantages de ce plan
Etudier l’effet de 3 facteurs qui ont trois niveaux : -1, 0 et +1.
Comporte souvent moins de points expérimentaux
Cout moins élevé que celui de composite centré
Page 30
PROJET DE FIN D’ETUDE
e- Partie Expérimentale
Objectif de l’étude :
Le but de cette étude est de maitriser et optimiser La teneur du P2O5 du produit fini de MAP(11-52) à
partir des facteurs étudiés pour une gamme ou la teneur du P2O5 contenu dans l’acide phosphorique est
bien déterminé, pour cela on a étudié deux cas :
La teneur de P2O5 dans l’
La teneur de P2O5 dans l’acide phosphorique varie entre [51%-52%]
La teneur de P2O5 dans l’acide phosphorique est supérieure à 52%
I. Domaine expérimental
Le choix s’est porté sur les trois facteurs suivants :
Débit de phosphate
Débit de l’acide phosphorique
Taux de solide
Nous regroupons dans le tableau suivant le domaine de variation de ces trois paramètres
Tableau 14: Domaine expérimentale pour ACP 54% d'une teneur supérieur à 52% en P2O5
Page 31
PROJET DE FIN D’ETUDE
Nous avons choisi un plan Box Benkhen pour cette étude. Nous regroupons dans le tableau ci-
dessous la matrice et le plan d’expérience. Nous avons ajouté les réponses après exécution des
essais :
Page 32
PROJET DE FIN D’ETUDE
ANOVA 1 :
L’analyse statistique aboutissant à la validité du modèle est décrite dans un tableau d’analyse de
régression.
H0 : pente = 0 au risque de 5%
H1 : pente ≠ 0, existence d’une pente significative
Page 33
PROJET DE FIN D’ETUDE
Résidus
Total
Le manque d’ajustement mesure la différence qui existe entre le modèle à priori et le modèle réel
qui régit le phénomène étudié.
H0 : pas de manque d’ajustement au risque de 5%
H1 : existence du manque d’ajustement
Source de Somme des Degrés Carré moyen Rapport signif
variation carrés de F
liberté
Validité K-2 F< Fobs
Erreur n-K
a. Analyse de la régression
Les tableaux suivants donnent les résultats de l’analyse de la variance :
Analyse de la variance pour ACP 54% contient un titre [(51%-52%]
Page 34
PROJET DE FIN D’ETUDE
On a 3,8% < 5% est donc le modèle explique significativement la teneur de P2O5 au seuil de
signification 95%, c'est-à-dire il existe une pente significative.
ANOVA 2 :
On à 65,5 % > 5% est donc notre modèle est prédictif au seuil de signification 95%
Coefficient de détermination R²
Qui est égale à 0,742 donne une idée sur l’ajustement du modèle. Dans notre étude l’ajustement du
Modèle est de 74,2% ce qui traduit une bonne qualité de l’ajustement de l’estimation des
coefficients de l’équation
Analyse de la variance pour ACP 54% contient un titre supérieur à 51% en P2O5
On à 65.5 %> 5% est donc notre modèle est prédictif au seuil de signification 95%
Page 35
PROJET DE FIN D’ETUDE
Coefficient de détermination R²
Le rapport ce coefficient nous permet de conclure que notre modèle postulé
permet d’expliquer 94,7% du phénomène étudié qui est la teneur de P2O5 les 5,3% sont dus aux
résidus.
Coefficient R² ajusté
Qui est égale à 0,851 donne une idée sur l’ajustement du modèle. Dans notre étude l’ajustement du
modèle est de 85,1% ce qui traduit une bonne qualité de l’ajustement de l’estimation des coefficients
de l’équation.
b. Distribution des résidus
La distribution des résidus est illustrée sur Les figures suivantes :
Page 36
PROJET DE FIN D’ETUDE
Analyse de la variance pour ACP 54% contient un titre supérieur à 52% en P2O5
d. Analyses graphiques
Courbes iso-réponses :
Les courbes d’iso-réponse sont des projections de la surface de réponse dans le plan horizontal
qui nous permettent de prévoir les cordonnées optimales, et de chercher graphiquement les zones
qui répondent aux critères souhaités selon les graphiques la zone blanche présente une infinité des
réponses optimale
Figure 16 : courbes d'iso-réponses pour ACP54% [51-52] en P2O5 & ACP54% supérieur 52% en P2O5
Page 37
PROJET DE FIN D’ETUDE
Conclusion générale
Le stage constitue une préparation effective pour l’étudiant dans le sens de s’intégrer dans le
domaine de travail.
Dans le cadre de contrôle de la qualité des engrais au niveau du laboratoire local l’objectif de notre
étude est la mise en place d’une méthode d’analyse de soufre.
Après l’étude des différentes méthodes d’analyses existantes de soufre et le choix de la méthode la
plus convenable, qui répond à l’exigence de l’entreprise, la vérification des critères de la validation :
fidélité & la justesse ont permet par la suite de conclure la fiabilité de la méthode volumétrique.
L’application de cette dernière à contribuer efficacement dans :
Control l’élément soufre dans les engrais soufrés (NPS)
Intervention immédiatement en cas des perturbations
En parallèle, nous avons traité un autre sujet qui concerne la modélisation du ballast pour la
maitrise des titres. du P2O5du produit MAP (11-52)
Suite à des pertes considérables qui sont était observés lors d’un suivi des analyses de la production
des engrais de type (MAP (11-52)) pour le premier trimestre de l’année 2016, par la fabrication des
produits sur-titrés. L’objectif de ce sujet est d’élaborer des modèles mathématiques afin de maitriser le
titre de P2O5du produit fini.
En se basant sur la méthodologie des plans d’expérience pour l’étude des surfaces de réponses, la
validation de modèle postulé permet par la suite d’élaborer des modèles mathématiques qui nous
renseignent sur une infinité des réglages nécessaire pour avoir un produit fini MAP (11-52) avec un
titre en P2O5 optimal.
Page 38
PROJET DE FIN D’ETUDE
Annexes 1
Page 39
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 40
PROJET DE FIN D’ETUDE
Page 41
PROJET DE FIN D’ETUDE
Référence bibliographique
www.ocpgroup.ma
La fertilisation organique des cultures les bases Jacques petit et pierre Jobin
Documents interne OCP
Documents de la direction des recherches et de développement OCP, Documents
CERPHOS
AFNOR XP T90-210 : document Protocole d’évaluation d’une méthode alternative
d’analyse physicochimique par rapport à une méthode de référence ; décembre 1999.
Jacques Goupy. Lee Creighton « Introduction aux Plans d’Expériences » ; 3éme édition-
DUNOD-.
ISO/FDIS 3534-4 :2012 (E/F) « Statistique-Vocabulaire et symboles-Plans
d’Expériences ».
Page 42