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RAPPORT DE STAGE

Validation de la méthode d’analyse


du phosphate tricalcique par l’auto-analyseur

Sous la direction de:


Saadouni Said

Présenté par:
BENSLIMANE ATIKA

Période de stage : du 01/08/2018 au 31/08/2018

Année universitaire 2017/2018


Remerciements

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle,


il apparaît opportun de commencer ce rapport de stage par des
remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup appris au cours de ce
stage, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un
moment très profitable.
Aussi, je remercie Said Saadouni mon encadrement de stage qui
accompagné tout au long de cette expérience professionnelle avec
beaucoup de patience et de pédagogie.
Enfin, je remercie l’ensemble des employés de pour les conseils
qu’ils ont pu me prodiguer au cours de mois.

1
Dédicace

Je dédie ce modeste travail :


A notre famille
A notre encadrant
A ceux qui ont assisté à notre formation
A ceux qui contribué de près ou de loin à l’édition de ce rapport

2
Résumé

Au cours de notre travail nous avons pu évaluer, grâce à des études de validation des
méthodes d’analyses, la capacité de quelque méthodes analytiques à remplir leurs objectifs et
par conséquents répondre à l’une des exigences de la nouvelle norme d’accréditation des
laboratoires qui est la validation de la méthode d’analyse.

Les tests des critères de validation sont effectués pour chaqu’une des méthodes de
dosage du BPL : la méthode par spectrophotomètre manuel et la méthode par
spectrophotomètre automatique (Technicon). A partir de l’étude statistique des données de
mesure, on conclut que les deux méthodes sont linéaires, fidèles et justes et que le
spectrophotomètre UV-visible présente une sensibilité et une limite de détection et de
quantification supérieures à celles du Technicon.

3
Sommaire
Remerciement………………………………………………………………………………….1
Dédicace………………………………………………………………………………………..2
Résumé…………………………………………………………………………………………3
Liste des abréviations…………………………………………………………………………..6
Liste des figures………………………………………………………………………………..7
Liste des tableaux………………………………………………………………………………7
Introduction…………………………………………………………………………………….8

Chapitre I : Présentation du groupe OCP


I. Présentation général du groupe OCP………………………………………………………9
I.1. Historique………………………………………………………………………………….9
I.2. statut juridique de l'OCP…………………………………………………………………..9
I.3. Rôle de activités…………………………………………………………………………..10
I.4. Personnel de l’OCP……………………………………………………………………….10
I.5. Pole minier de Khouribga ……………………………………………………………….10
I.6. Organisation du groupe OCP……………………………………………………………10

Chapitre II : Généralités sur le Phosphate


I. Généralités sur le Phosphate……………………………………………………………….12
I.1. Définition…………………………………………………………………………………12
I.2. Différents qualités des phosphates ……………………………………………………...13
II. Présentation du laboratoire des analyses chimiques ……………………………………...13
II.1. Introduction……………………………………………………………………………...13
II.2. Role du laboratoire………………………………………………………………………14
II.3. Description du laboratoire……………………………………………………………….14
II.4. Réceptions et Préparations des échantillons……………………………………………..15

Chapitre III : Validation d’une méthode d’analyse


I. Dosage du BPL par AUTO-Analyseur (TECHNICON) …………………………………19
I.1. Objet……………………………………………………………………………………..19
I.2. Principe ………………………………………………………………………………….19
4
I.3. Domaine d’application …………………………………………………………………..19
I.4. Référence…………………………………………………………………………………19
I.5. Appareillage ……………………………………………………………………………...19
I.6. Réactifs………………………………………………………………………………...…20
I.7. Mode opératoire ………………………………………………………………………….21
I.8. Résultats ……………………………………………………………………………….…21
II. Dosage de la silice par gravimétrie……………………………………………………….21
II.1. Objet…………………………………………………………………………………..…21
II.2. Principe ……………………………………………………………………………….…21
II.3. Référence…………………………………………………………………………….…..21
II.4. Appareillage ……………………………………………………………………………….22
II.5. Réactifs………………………………………………………………………………..…22
II.6. Mode operatoire ………………………………………………………………………22
II.7. Expression des resultats ……………………………………………………………….…23
III. Dosage du Magnesium par Absorption Atomique…………………………………….…23
III.1. Objet………………………………………………………………………………….…23
III.2. Principe ……………………………………………………………………………...…24
III.3. Domaine d’application……………………………………………………………….…24
III.4. Référence…………………………………………………………………………….…24
III.5. Appareillage ……………………………………………………………………………24
III.6. Réactifs…………………………………………………………………………………24
III.7. Mode opératoire …………………………………………………………………….….24
III.8. Résultats ……………………………………………………………………………..…27
IV. Dosage du Cadmium par Absorption Atomique…………………………………………27
IV.1. Objet……………………………………………………………………………………27
IV.2. Principe ………………………………………………………………………..……….27
IV.3. Domaine d'application-tvpes d'echantillons ………………………………………………28
IV.4. Référence…………………………………………………………………….…………28
IV.5. Appareillage et Réactifs…………………………………………………………………..28
IV.6. Mode operatoire ............................................................................................ ..........28
IV.7. Analyse par spectrometrie……………………………………………………………29
IV.8. Expression des resultats…………………………………………………….………..…30
Conclusion générale…………………………………………………………………………..31

5
Liste des Abréviations

OCP : Office chérifien des phosphates.

BPL : Bone phosphate of lime.

SDG : Sustainable Development Goals.

DRH : Directeur des resource humains.

CERPHOS: Centre dEtudes et de Recherche sur les Phosphates minéraux.

SOTREG : Société de Transport RéGional.

OIK /BP/L : Opération Industriel Khouribga /Bénéficiation méthode et Plaining /Laboratoire.

6
Liste de figure
Figure 1: Organigramme de l’OCP………………………………………………………….11
Figure 2: Fiche d’analyse…………………………………………………………………....16
Figure 3: Diviseur à riffles…………………………………………………………………..16
Figure 4: Le quartage manuelle…………………………………………………………...…17
Figure 5: Séchage…………………………………………………………………….……...17
Figure 6: broyeurs…………………………………………………………………………...18
Figure 7: Mise en capsules………………………………………………………………......18
Figure 8: Auto analyseur…………………………………………………………………….20
Figure 9 : Capsules en platine………………………………………………………………...........22
Figure 10: Four a moufle……………………………………………………………….…………22

Liste des tableaux


Tableau I : Les différentes qualités des phosphates…………………………………………13
Tableau II : des quantités de réactifs………………………………………………………..26

TableauIII: les volumes des solutions des réactif…………………………………………...30

7
Introduction
De nombreuses décisions importantes sont fondées sur les résultats d’analyses
chimiques quantitatives. Pour cette raison, il est important d’évaluer la qualité et le niveau de
fiabilité de ces résultats.

La confiance dans les données obtenues est un préalable. Pour parvenir à cet objectif,
il est maintenant formellement requis ( suivant les normes ) que les laboratoires utilisent des
mesures d’assurance qualité pour démontrer qu’ils sont capables de fournir les données avec
la qualité requise et qu’ils les fournissent effectivement. De telles mesures incluent
l’utilisation de :
 Méthodes d’analyses validées.
 Procédures définies de contrôle de qualité interne.

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objectif de notre travail qui concerne la
comparaison de quelques méthodes d’analyse de minerai de phosphate, principalement le
BPL (Bon Phosphate of Lime : phosphate tricalcique). Ces méthodes utilisent le
spectrophotomètre uv-visible automatique (Technicon) et le spectrophotomètre uv-visible
manuel.

8
Chap I Présentation du groupe OCP

I. Présentation général du groupe OCP


Le groupe OCP (Office chérifien des phosphates) est une société anonyme fondée en
1920 et domiciliée au Maroc. OCP S.A est le leader mondial des exportations de phosphates
et produits dérivés, avec des activités couvrant l’ensemble de la chaine de valeur, allant de
l’extraction de la roche de phosphate à la transformation chimique en acide phosphorique et
différents engrais.

I.1. Historique
Le groupe Office Chérifien des Phosphates, fut crée par le Dahir du 07 août 1920
quiréservait à l’Etat du Maroc les droits de recherche, d’exploitation et de commercialisation
du phosphate afin d’éviter que les richesses ne tombent aux mains des organismes privées.La
production géologique qui a commencé vers 1908, a relevé les premiers indices des
phosphates au Maroc en 1921 dans la région de Ouled Abdoun de Khouribga.
L’exploitationeffective du phosphate marocain fut entreprise à partir de février de la même
année dans larégion de Oued Zem sur le gisement de Ouled Abdoun. Le premier mars de la
même année.

L’ouverture de la recette1 Boujniba a eu lieu et le premier train de phosphate a pris


son cheminvers le port de Casablanca le 30 juin sur une voie large de 1.60m.La mise en
exploitation d’un nouveau gisement à Youssoufia dans la région de GantOur à 80 Km de Safi
ou la teneur de phosphate est de 70 BPL est bien inférieur à celle du phosphate de Khouribga
mais elle reste supérieur à celle des gisements exploités dans lesautres pays.En 1929, les
demandes du phosphate marocain ont connu un brusque abaissement àcause de la crise
mondiale économique qui demeurât jusqu’à la seconde guerre mondiale. Eneffet en 1939 la
guerre commença et les relations commerciales avec un grand nombre de paysfurent rompues.
Après, la restriction du secteur agricole des pays européens exigea des qualitéscroissantes
d’engrais et les exploitations de l’OCP repartent en flèche

I.2. statut juridique de l'OCP


L’OCP a été constitué sous forme d’un organisme d’état, mais étant donné le
caractèrede ses activités commerciales et industrielles. L’OCP fonctionnant comme une
société dont le seul actionnaire est l’Etat marocaine,est dirigé par le directeur général nommé
par un Dahir. Le contrôle est exercé par un conseild’administration qui représente l’intérêt de
la Nation. Le personnel OCP est régi par un statut du mineur du premier juillet 1964. Ce statut
9
Chap I Présentation du groupe OCP

aété élaboré en conformité avec le Dahir 60-007 du 24 décembre 1960, portant le statut du
personnel des entreprises minières. Les ingénieurs et assimilée (hors cadre) sont régis par
unstatut particulier. Les structures actuelles ont été définies par l’OS (Organisation Sociale)
no716 du premier janvier 1917.

I.3. Rôle de activités

1-Extraction : C’est la première opération qui se fait en découverte soit en


galeriessouterraines. Elle consiste à enlever le phosphate de la terre suivant quatre cycle
:Forage, Sautage, Décapage&Défrisage.
2-Traitement : Cette opération est nécessaire en vue de purifier le phosphate de toutrésidu et
d’améliorer sa qualité minière.
3-Transport : Une fois le phosphate traité, il est transporté vers les ports deCasablanca, Safi,
El Jadida pour son exportation vers les différents pays du Le rôlede l’ OCP est de gérer les
réserves du pays en matière de phosphate selon desétapes et des opérations bien précises.
4-Ventes : Le phosphate extrait est traité en grande partie dans des usines chimiquesavant
d’être exporter avec le reste qui est en état brute vers de nombreux clients.

I.4. Personnel de l’OCP


Les hors-cadres : Ce sont les ingénieurs et assimilés.
Les TAMCA : Ce sont les techniciens et les agents de maîtrise et cadre administratif, ils sont
classés selon l’échelle, chaque échelle correspond à un groupe et un niveau de rémunération
déterminé.
Les O.E : Ce sont les ouvriers et les employés qui sont classés en petite et grande catégories.

I.5. Pole minier de Khouribga


Les principaux sites de l’OCP de Khouribga sont les suivants: Service d’exploitation
de MERAH EL HARECH, Unité de traitement de la laverie UD Parc de stockage EL WAFI,
Complexe de séchage d’Oued Zem COZ, Service d’exploitation DAOUI, Unités de traitement
de BNI-IDIR et Service d’exploitation de SIDI CHENNANE.

I.6. Organisation du groupe OCP


L’organisation du groupe OCP est fondée sur une structure concentrée sur ses métiers
de base qui lui permet de s’acquitter de sa mission. Les activités du Groupe sont structurées

10
Chap I Présentation du groupe OCP

au sein de trois pôles d’activité : Mines, Chimie, Finance et Support Logistique, à côté
d’autres Directions (SDG, DC, DRH, DRI, DSD…), la CIR, les entités filiales et l’Institut
OCP.

Figure 1: Organigramme de l’OCP

11
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

I. Généralités sur le Phosphate


I.1. Définition
L’élément phosphore participe aux substances les plus indispensables des organismes
vivants. On le trouve en particulier dans les acides désoxyribonucléiques (ADN) constituants
des noyaux cellulaires ; il existe en outre dans la plupart des parties constituantes du règne
animal et végétal.

Les principales sources de phosphore sont :


-Les phosphates minéraux d’où est extraite la plus grande partie du phosphore et de ses
dérivés,
-Les os, contenant 50 à70 % de Ca₃(PO₄)₂, qui sont utilisés dans l’industrie de la colle et de la
gélatine.
-Les scories de déphosphoration de l’acier employées comme engrais.

Ces phosphates sont de types très divers mais les plus employés sont les phosphates
d’aluminium et surtout de calcium ; ils se rencontrent un peu partout dans le monde. C’est à
partir de ces phosphates minéraux que l’on fabrique le phosphore, l’acide phosphorique et la
majeure partie des engrais phosphatés.

Le phosphate est le résultat de la décomposition des matières organiques, et


généralement la décomposition d’ossements de poisson, qui ont été abandonnés par des
océans, et des mers pendant des millions d’années et suite à des dérangements souterrains, les
couches se sont trouvées à des profondeurs variables entre 5 à 49 m. Il est utilisé
essentiellement dans la fabrication des engrais permettant l’enrichissement des sols.

Un minerai de phosphate se compose en général de trois parties à savoir :


 Le phosphate pur.
 Le stérile.
 L’eau.

Le phosphate pur qui est sous forme de fluoroapatite est défini par la formule
chimique : Ca₃(PO₄)₂, CaF₂. Elle est composée de deux principales familles :
- Les éléments majeurs : P₂O₅, SiO₂, CaO, F, SO₃, CO₂.
- Les éléments de traces : NaO, K₂O, Cd, Mg, Fe, Cl, Al.

12
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Le concentré est évalué en % de P₂O₅ ou en équivalent en phosphate tricalcique


Ca₃(PO₄)₂, que l’on appelle teneur BPL (Bonne Phosphate of Lime ≈ phosphate des os à base
de calcium). Pour passer de la teneur P₂O₅ à la teneur BPL, il faut multiplier la première par
2.185, et inversement il faut multiplier la seconde par 0.457.
Avec:
-masse molaire de Ca₃(PO₄)₂ = 310.18 g/mol.
-masse molaire de de P₂O₅ = 141.94 g/mol.
Les qualités des phosphates extraits au niveau de l’OCP sont définies par le pourcentage en
BPL.

I.2. Différents qualités des phosphates


En fonction de sa teneur en BPL, le phosphate est classé en six catégories :

Qualité sources % BPL


SHT Super haut teneur > 75%
THT Très haute teneur 73-75
HTN Haute teneur normale 71.5-73
HTM Haute teneur moyenne 69.5-71.5
MT Moyenne teneur 68-69.5
BTR Basse teneur riche 65-68
BTN Basse teneur moyen 63-65
TBT Basse teneur <56
Tableau I : Les différentes qualités des phosphates

II. Présentation du laboratoire des analyses chimiques


II.1. Introduction
Les exploitations minières de khouribga disposent d’un laboratoire des analyses
chimiques pour le contrôle qualité des phosphates prélevés par les exploitations aux différents
stadees de la production.
Ce laboratoire est rattaché au service méthodes et planning de la division
traitement .les échantillons des unités des traitements de Bni Idir et des services d’exploitation
des MERAH LAHRECH et SIDI CHENNANE y sont analysés.

13
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

II.2. Role du laboratoire


Le role essentiel du labortoire de khouribga est le contrôle qualité des phosphates en
effectuant des analyses chimiques tels que (CO2, MgO, SiO2, BPL…). Les analyses effectuées
dans cette salle ont pour objectif la détermination de loa tenneur de ces élements chimiques
dans le phosphate. le but de cette opération est de vérifier que la qualité du phosphate répond
bien aux spécifications du cahier de charge de la clientèle avant sa livraison.

II.3. Description du laboratoire


Le laboratoire des analyses chimiques de laverie beni amir (OIK /BP /L-437), est un
laboratoire principale de contrôle de qualité des phosphates. Il est constitué généralement de
plusieurs salles :

Les salles de réceptions et de préparations : Au sein de cette salle l’échantillon


subit les opérations de quartage, étuvage, broyage, tamisage et la mise en capsules.
Elle est équipée d’un diviseur à riffles, une étuve de 105°C, des tamis, des mortiers et
un broyeur électrique.

La salle de pesage : Cette salle est consacrée au pesage de la quantité exacte de


chaque échantillon selon l’analyse qu’on veut effectuer, elle est équipée de 3 balances
de précision, et le matériel courant de pesage (spatules, mains….)

La salle d’attaque : C’est là ou se fait l’attaque à chaud de l’échantillon de phosphate


à l’aide des plaques chauffantes et à une température d’environ 300°C soit avec :

*L’acide chlorhydrique(HCl) : analyse de silice SiO2.


*L’acide perchlorique (HClO4): l’analyse des ions ortho-phosphorique « (PO₄)₃⎺ ».

La salle des analyses chimiques : C’est la salle qui occupe plus d’espace dans le
laboratoire. C’est là où s’effectuent la plupart des analyses pour objectif la détermination
de la teneur des éléments chimiques dans le phosphate tel que (SiO2, SO3, CO2, BPL,
Al2O3, K2O… Elle contient un potentiomètre, un ionomètre, un pH-mètre, des bonbonnes
d’eau distillée, et le matériel courant de laboratoire).
La salle de physique : « l’Auto-Analyseur » (déterminations de la teneur en%BPL)

La salle d’absorptions atomiques : Ou s’effectue le dosage des éléments traces (Fe,


Cd, Mg…).

14
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

II.4. Réceptions et Préparations des échantillons

a. Réception échantillons
Dans cette salle les échantillons sont reçus avec des étiquettes qui précisent l’unité, le
poste, la date, la qualité, l’origine et une fiche d’analyses demandées. Ces échantillons passent
par une suite d’étapes pour être préparés. Les échantillons sont reçus des différents sites
d’extraction et de traitement notamment des travées, trains, parc humide, carreaux,
enrichissement à sec et calcination.

La 1er étape la vérification de :

-L’état des échantillons reçus.

-Le nombre d’échantillons reçus.

-Les demandes d’analyses et leur compatibilité avec le nombre, la qualité et l’origine de


l’échantillon.

La 2ème étape le Classement des Echantillons :

-L’échantillon global pèse 1Kg et contient une étiquette portant les informations suivantes :
la date, l’entité, la qualité, le poste et le repère.

-Les échantillons humides sont mis dans des sacs en plastique doublés de sacs en toile.

-Les échantillons secs sont mis dans un sac en toile suffit.

La 3ème étape Tiquetage :

Que l’on joindra à l’échantillon et qui l’accompagnera durant toutes les phases qui suivront
jusqu’à la mise en capsule. Cette étiquette comportera les informations suivantes : N° de
capsule, la date, la qualité, le poste et le repère.

b. Préparation des échantillons


Après la classification des échantillons selon leurs critères, pour avoir un échantillon
représentatif ayant mêmes caractéristique que le lot de départ par la bonne homogénéisation,
le phosphate subit un ensemble des traitements avant d’être analysé :
Quartage, Séchage, Broyage et La mise en capsules

15
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Figure2 : Fiche d’analyse

b.1. le quartage
L’opération du quartage se fait à l’aide d’un diviseur à rifles pour les échantillons secs.
Et pour les échantillons humides, on appliquera toujours le quartage manuel à fin d’éviter le
colmatage des particules sur le diviseur à rifles et par suite la contamination des échantillons.

Cette opération est importante car elle nous permet d’avoir un échantillon réduit,
représentatif et homogénéisé à partir de l’échantillon global.

b.1.1. Quartage mécanique


Elle se fait à l’aide d’un appareil dit diviseur à riffles pour les produits secs après un
criblage à 6mm car généralement ces produits sont déjà tamisés à 6mm au niveau des usines.

Figure 3: Diviseur à riffles

16
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

b.1.2. Quartage manuelle


Elle se fait pour le produit humide après leur criblage à 6 mm (échantillon pour analyser)
suivant la demande. Cette méthode consiste à bien homogénéiser le tas à l’aide d’une pelle, on
l’étale sur un morceau de plastique propre, on le devise en quatre parties, on élimine à chaque
fois les deux diagonalement opposées, et on refait l’opération plusieurs fois jusqu’à
l’obtention d’un échantillon final représentatif ayant la masse voulue.

Figure 4: Le quartage manuelle

b.2. Le Séchage du phosphate


L’échantillon doit être séché pour éliminer l’eau et faciliter le broyage, normalement il
doit subir un étuvage dans une étuve à 105 °C pendant 2 heures.

Figure 5: Séchage

b.3. Le broyage du phosphate


Le but principal du broyage est d’augmenter la surface spécifique des grains et facilité
l’attaque des phosphates par les différents acides utilisés pour la mise en solution des
échantillons à analyser.

17
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Chaque échantillon séché passe au broyage qui s’effectue à l’aide d’un broyeur à
disque chaque échantillon broyé doit avoir une finesse inferieur a 160µm.

Figure 6: broyeurs

b.4. La mise en capsules


On met les échantillons dans une capsule numérotée en précisant des analyses à
effectuer pour chaque échantillon.

Figure 7: Mise en capsules

b.5. L’étuvage
C’est la dernière étape avant les analyses chimiques pendant laquelle on met les
capsules dans une étuve réglée à 105 ±5 pendant deux heurs pour réduire l’humidité des
échantillons.

18
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

I. Dosage du BPL par AUTO-Analyseur (TECHNICON)


I.1. Objet
Le present document a pour objet de fixer une methode d'analyse de BPL, contenu dans une solution
provenant de l'at-tadue perchlorique du phosphate, analysee par spectrophotometrie automatique en flux
continu.

I.2. Principe
Mise en solution de l’échantillon par attaque de l’acide perchlorique(HClPO4) sous
forme des ions orthophosphorique (PO₄)₃⎺, formation d’un complexe entre ces ions
phosphoriques, Vanadiques et Molybdiques, appelé phosphovanadomolybdate d’ammonium
de formule ((NH₄)₃PO₄.NH₄VO₃.16 (MoO₃), dosable par colorimétrie à une longueur
d’onde λ=430 nm.

I.3. Domaine d’application


La methode est applicable aux phosphates naturels ayant des teneurs en %BPL comprises dans le domaine
de validite [0%-80%].
I.4. Référence
Methode Cerphos n°127

I.5. Appareillage
 Auto-analyseur (Technicon), destiné au dosage phosphate, muni d’un filtre à 430 nm.
 balance de précision au 1/10 de mg.
 Plaque chauffante.
 Matériel courant de laboratoire

L’apperiel (Auto-Aanalyseur) comprend cinque parties essentielles :


1. Distributeurs d’échantillons : c’est un plateau tournant contenant des godets où on met
les solutions des échantillons et les étalons avec une Passeur qui sert à aspirer les
échantillons et les étalons.
2. Pompe: pour aspiration et refoulement de solution et air.

3. Bobine de délai : lieux du mélange des solutions les échantillons et le réactif vanado-
molybdique, Les produits chimiques sont mélangés par des bulles d'air dans le collecteur
segmentées pour former les complexes de couleurs nécessaires pour la procédure ou
détermination spécifique. Chaque essai a un organigramme différent qui montre les tailles

19
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

nécessaires des tubes, bobines, cellule d'écoulement, et des connexions pour le tube
collecteur.

4. Colorimètre : C’est le système optique qui mesure les concentrations des échantillons par
colorimétrie .il donne la densité optique en fonction de la concentration. Plus la coloration est
foncée plus la solution absorbe la lumière, et plus sa teneure en élément phosphate est élevée.
Cette méthode s’effectue suivant la loi de Beer-Lambert :
D0=log ( / ) =ξlc
ξ : coefficient d’extinction
l : la largeur de la cuve en cm
C: la concentration

5. Ordinateur : C’est un ordinateur dont le rôle est de convertir les signaux détectés en pics
d’absorption, puis donner les résultats en (% BPL) après établissement de la courbe
d’étalonnage.

Figure 8: Auto analyseur

I.6. Réactifs

(1)- Acide nitrique HNO3 d=1,38

(2)- Acide perchlorique HClO4

(3)- Réactif Vanado-Molybdique préparé en mélangeant dans l’ordre et en proportions égales


les 3 solutions suivantes :
Solution A : Préparer 2000 ml d’une solution contenant un volume d’acide nitrique et 2
volumes d’eau distillée.
Solution B : Dissoudre (5,00 ± 0,01) g de Vanadate d’ammonium (NH4VO3) dans
environ 500 ml d’eau distillée bouillante. Ajouter 40 ml d’acide nitrique (1) et compléter à
2000 ml avec de l’eau distillée après refroidissement.

20
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Solution C : Dissoudre (100 ± 0,01) g de molybdate d’ammonium ((NH4)2Mo7O24,


4H2O) dans 1500 ml environ d’eau distillée chaude. Compléter à 2000 ml avec de l’eau
distillée après refroidissement.
(4)-Solution-mère (SM0) de BPL (Ca₃(PO₄)₂) à 40 g/l préparer à partir de phosphate
monopotassique pur de titre garanti, préalablement séché (2h à 105 ± 5°c) (35,1 ± 0,001g de
KH2PO4 dans 1000 ml de solution).

I.7. Mode opératoire


Apres la mise en solution :
 On met l’appariel en service et on le laisse chauffer pour au moins une demi-heure ;
 On vérifie la ligne de base sur l’eau distillée ;
 On fait passer dans l’appariel le réactif vanadomolybdique ;
 Le passage des échantillons se fait de préférence dans l’ordre suivant :
T80 (primaire) /T80 /T70/T60 /T40/T20/T0/T80/T20/T20/T70 (gain) /QC
Série N°1 (EC +14 echantions) + gain + série N°2 (15Echantions) + gain
Série N°2 (EC +14 echantions) + gain + série N°4 (15Echantions) + gain
Série N°5 (EC +14 echantions) + gain + série N°6 (15Echantions) + gain

I.8. Résultats
La lecture du graphe nous donne directement le pourcentage du BPL

II. Dosage de la silice par gravimétrie


II.1. Objet
Le present document a pour objet de specifier une methode d'analyse de la silice
totale contenue dans une solution provenant de l'attaque chlorhydrique des phosphates
mineraux naturels.

II.2. Principe
Dosage gravimétrique basé sur l’insolubilisation de la silice (SiO2) en milieu acide
chlorhydrique (HCl) après complexation du fluor par l’acide borique (H3BO4), filtration du

précipité, puis calcination à 900 ± 50°C.

II.3. Référence
Methode interne

21
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

II.4. Réactifs

 Acide chlorhydriqued = 1.19


 Eau chlorhydrique a 1
 Acide borique

II.5. Appareillage

 Materiel courant de laboratoire.


 Capsules en platine.

Figure 9 : Capsules en platine

 Four a moufle.

Figure 10: Four a moufle

22
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

II.6. Mode opératoire


Introduire la prise d'essai dans un becher de 250 ml.
Ajouter 3 g d'acide borique (3), bien mélange, mouiller par 3 a 4ml d'eau distillee.
Rajouter 30 ml d'acide chlorhydrique (1).
Couvrir d'un verre de montre, chauffer sur plaque tres doucement pendant 1 heure.
Enlever partiellement le verre de montre et chauffer plus fortement evaporer a sec .
Reprendre par 5 ml a 10 ml d'acide chlorhydrique (1) et 50m1 d'eau.
Chauffer jusqu'a ebullition en agitant 2 a 3 fois au cours du chauffage.
Filtrer sur filtre sans cendre (bande bleue de preference).
Laver le precipite abondamment a l'eau chlorhydrique a 1% puffs a l'eau.
Mettre le filtre dans une capsule en platine prealablement taree.
Calciner dans un four *le a 900-950°C pendant 1 heure.
Laisser refroidir dans un dessiccateur et peser.

II.7. Expression des Résultats


Les resultats sont donnes directement par l'appareil selon la formule suivante :

PE = poids de la prise d'essai de l'echantillon a analyser (3g).


mo= masse de la capsule pese avant calcination en grammes
m1= masse de la capsule et du precipite pese apres calcination en grammes

III. Dosage du Magnesium par Absorption Atomique


III.1. Objet
Le present document specifie une technique d'extraction du magnesium a partir des
phosphates mineraux naturels par attaque perchlorique et dosage du magnesium sur
l'extrait par spectrometrie d'absorption atomique.

23
Chap III Validation d’une méthode d’analyse

III.2. Principe
Mise en solution de l'echantillon par attaque perchlorique. Mesure de la teneur en
Magnesium a l'aide d'un spectrophotometre d'absorption atomique dans une flamme air-
acetylene a une longueur d'onde 285.2nm.
III.3. Domaine d'application
Phosphates mineraux naturels, dont les teneurs en Mg0 ne depassent pas 2%.

III.4. Référence
Methode Cerphos n° 143 a

III.5. Réactifs

 Nitrate de lanthane : La(NO3)3,6H20 (solution a 50g/l)

 Acide perchlorique HCLO4 (d=1.68)

 Solution titrisol a lg/l de Magnesium

III.6. Appareillage
 Spectrophotometre d'absorption atomique.
 Balance de precision au 1/10 de mg.
 Plaque chauffante .
 Materiel courant de laboratoire.
 Micro pipette ou pipette classe A.

III.7. Mode operatoire


A. Prise d'essai :
Peser a 0.5 mg pres 1 gramme de phosphate finement broye et sache dans une etuve *lee a
105±5°C au moins 2 heures.

B. Mise en solution :

 Introduire la prise d'essai dans un becher de 250 ml, mouiller avec quelques millilitres d'eau
distillee et ajouter 15 ml d'acide perchlorique (1).
 Couvrir le becher avec un verre de montre.

 Chauffer sur une plaque chauffante jusqu'a disparition des fumees blanches et clarification de
la solution.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

 Laisser refroidir, rincer le verre de montre sur le becher.


 Transvaser quantitativement dans une fiole jab* de 500 ml en rincant soigneusement le becher
avec de I'eau distillee.

 Completer au trait de jauge avec de l'eau distillee, homogeneiser et filtrer sur papier filtre
plissé.
 Rejeter les premiers millilitres de filtrats et recueillir le filtrat pour analyse.
 Faire un essai a blanc dans les memes conditions, ne contenant que les reactifs utilises.

C. Dilution :
Dans les solutions d'attaque, prelever un volume V contenant entre 0 et 800 microgrammes de
magnesium.

Pour une attaque faite dans les conditions habituelles. (1g de phosphate, enfiolage dans
500m1), les volumes de dilution sont les suivants :

Teneur en Mg0 0 a 2% V.1m1/20m1


Teneur en Mg0 2 a 4% V=1m1/50m1

Teneur en Mg0 4 a 8% V=1m1/1_00m1

Teneur en Mg0 8 a 16% V=1m1/250m1

Introduire la prise aliquote dans une fiole jaugee.

Ajouter 1, 2, 4 ou 10m1 de solution de Nitrate de lanthane (1) suivant le volume de dilution. Ajuster le
volume au trait de jauge. Homogeneiser.

D. Essai de contrale
Verifier Ia validite de la methode en effectuant la determination du magnesium dans les
memes conditions que l'essai, sur l'echantillon de controle interne.

Analyse par spectrométre d'absorption atomique

 Preparation des solutions etalons


1) Solution mere du Magnesium (SMO) :1g/1

Preparer a partir d'une solution titrisol de Magnesium a 1g/1(3).


Dans une fiole jaugee de 1 litre, introduire l'ampoule dans le col de Ia fiole.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Maintenir Ia partie inferieure de l'ampoule et tourner la partie superieure dans le sens inverse
de l'aiguille de la montre (2rotations).
Enlever l'entonnoir pour percer la membrane superieure, remettre l'entonnoir dans sa position
initiate.
Incliner l'ampoule et rincer soigneusement en le tournant, completer le volume au trait de
jauge, et bien homogeneiser.

2) Solution fille du Magnesium (SM1) :20 mg/L

Preparer par dilution de Ia solution de magnesium a 1g/1 (10m1 de la solution mere dans 500
ml d'eau distillee).

3) Gamme d'etalonnage :

Dans des fides jaugees de 500 ml, introduire a ('aide d'une burette de precision de 50 ml
graduee a 0.1 ml des quantites de reactifs, suivant le tableau ci-dessous :

Tablau II : des quantités de réactifs

 Passage à l'appareil d'Absorption Atomique

Regler l'appareil d'absorption atomique suivant les conditions ci-dessous :


 Lampe a cathode creuse du Magnesium.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

 Intensite de la lampe = 4 mA
 Fente du monochromateur = 0.5 nm

 Longueur d'onde = 285.2 nm

 Flamme = Air-Acetylene

III.8. Expr des résultats


Tracer Ia courbe d'etalonnage et en deduire Ia concentration massique et calculer la
teneur du Magnesium contenue dans les solutions a analyse.

C = concentration en mg/I du Magnesium dans la solution a analyser.


Cm. = concentration massique en mg/I du Magnesium dans I'essai a blanc.
E= masse en gramme de Ia prise d'essai de rechantillon a analyser (1g).
V= volume d'enfiolage apres attaque en ml (500m1).
V1= volume de Ia solution apres dilution en ml (20, 50, 100, ou 250 ml).
v= volume de Ia solution prelevee (aliquote) en ml (1m1).

IV. Dosage du Cadmium par Absorption Atomique


IV.1. Objet
Le present document specifie une technique d'extraction du cadmium a partir des
phosphates mineraux naturels par attaque perchiorique et dosage du cadmium sur l'extrait par
spectrometrie d'absorption atomique.

IV.2. Principe

Mise en solution de l'echantillon par attaque perchiorique. Mesure de la teneur en cadmium a


l'aide d'un spectrophotometre d'absorption atomique dans une flamme air-acetylene et a une longueur
d'onde de 228.8 nm.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

IV.3. Domaine d'application-tvpes d'echantillons


Phosphates mineraux naturels, dont les teneurs en Cd ne depassent pas 0.01 % de Cd (100
PPrn).

IV.4. Référence
Methode Cerphos n° 608-81

IV.5. Appareillage et reactifs

 Appareillages

 Spectrophotometre d'absorption atomique


 Balance de precision au 1/10 de mg.

 Plaque chauffante.
 Materiel courant de laboratolre.

 Réactifs
 Acide perchlorique HCI04p.a d= 1.67
 Solution titrisol a 1g/I de Cd.
 Solution de CaO a 50g/I.

IV.6. Mode operatoire


a. Prise d'essai
Peser a 0.5 mg pres, exactement 2g de phosphate finement broye et seche dans une etuve
reglee a 105 ± 5° C au moins 2 heures.

b.Attaque
 Introduire la prise d'essai dans un becher de 250 ml, mouiller avec quelques millilitres
d'eau distillee.

 Ajouter 25 ml d'acide perchlorique (1)

 Couvrir d'un verre de montre

 Chauffer sur une plaque chauffante jusqu'a disparition des fumees blanches et
clarification de Ia solution.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

 Laisser refroidir, rincer le verre de montre sur le becher.

 Transvaser quantitativement dans une fiole jaugee de 100 ml en rincant soigneusement le


becher avec de l'eau distillee.
 Completer au trait de jauge avec de l'eau distillee, homogeneiser et filtrer sur papier filtre
plisse.

 Rejeter les premiers millilitres et recueillir le filtrat pour analyse.


 Faire un essai a blanc dans les memes conditions, ne contenant que les reactifs utilises.

N.B. Essai de controle :


Verifier Ia validite de Ia methode en effectuant Ia determination du Cd dans les memes
conditions que l'essai, sur l'echantillon de controle interne.
IV.7. Analyse par spéctrometrie
a. Préparation des étalons

 solution mere de Cd (5M0) : 1o/I

-Preparer a partir d'une solution titrisol de Cd a 1g/I (2).


-Dans une fiole jaugee de 1 litre, introduire l'ampoule dans le col de la fiole
-Maintenir la partie inferieure de l'ampoule et tourner la partie superieure dans le sens inverse de
l'aiguille de la montre (2 rotations)
-Enlever l'entonnoir pour percer la membrane superieure, remettre l'entonnoir dans sa
position initiale.
-Incliner l'ampoule et le rincer soigneusement en le tournant, completer le volume au trait de
jauge, et bien homogeneiser.

 solution fille a 10 og /ml de Cd (SM1)

Prendre 10 ml de SM0 avec une pipette de precision, l'introduire dans une fiole de llitre,
ajouter 15 ml de HC104 et completer au trait de jauge avec de l'eau distillee.

 Gamme d'etalonnage
Dans des holes jaugees de 250 ml introduire :
-A l'aide d'une burette de precision graduee les volumes de SM1
-A l'aide des pipettes graduees ou dispensette, les volumes des solutions des reactif vant
le tableau cidessous :
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

TableauIII : les volumes des solutions des réactif

b. Passage à L'appareil d'absorption atomique


Mesurer ('absorbance des etalons et des solutions a analyser en se conformant aux
consignes d'utilisation de l'appareil d'absor ption atomique :
 Placer la lampe de cadmium a cathode creuse.
 Intensite de Ia lampe = 3.5 mA
 Fente monochromateur = 0.5 nm
 Longueur d'onde= 228.8 nm
 Flamme= Air-acetylene.

IV.8. Expression des resultats :


Les resultats sont donnes directement par I'appareil selon Ia formule suivante :

Bruleur = Maximum de sensibilite


Cm = Concentration en pg/ ml de la solution a analyser.
Cmo = Concentration massique en pg/ml de l'essai a blanc.
E=Masse en gramme de la prise d’essai de l'échantillon à analyser
V= Volume d'enfiolage apres attaque en millilitre.

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Chap III Validation d’une méthode d’analyse

Conclusion générale

Durant la mission de stage , j’ai essayé d’établir une comparaison du BPL bilan par
deux méthodes d’analyse chimique.
En parallèle au travail expérimental que nous avons effectué au cours de notre
présence dans l’entreprise, ce stage au sein d’une grande entreprise telle que le Groupe Office
Chérifien des phosphates était avant tout, une bonne expérience au niveau relationnel. En
effet, il nous a permis d’entrer en contact avec des agents de différentes catégories d’âges qui
essayaient chacun à sa manière de nous apporter quelque chose de plus. C’est grâce à leur
renseignement que nous avons pu avoir une bonne idée sur le déroulement du travail au cours
de l’année. Par ailleurs, nous avons eu la possibilité durant la période du stage de sortir du
climat des cours théoriques pour entrer dans une autre atmosphère qui est celle de la vie
professionnelle dont l’aspect relationnel est toujours le plus enrichissant.
Enfin, ce stage nous permet de bien exploiter nos connaissances acquises pendant
notre année de formation théorique pour développer nos capacités ainsi d’acquérir une
expérience professionnelle qui peut nous qualifier pour nous intégrer dans le monde de
travail.

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