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Présenté par:
BENSLIMANE ATIKA
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Dédicace
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Résumé
Au cours de notre travail nous avons pu évaluer, grâce à des études de validation des
méthodes d’analyses, la capacité de quelque méthodes analytiques à remplir leurs objectifs et
par conséquents répondre à l’une des exigences de la nouvelle norme d’accréditation des
laboratoires qui est la validation de la méthode d’analyse.
Les tests des critères de validation sont effectués pour chaqu’une des méthodes de
dosage du BPL : la méthode par spectrophotomètre manuel et la méthode par
spectrophotomètre automatique (Technicon). A partir de l’étude statistique des données de
mesure, on conclut que les deux méthodes sont linéaires, fidèles et justes et que le
spectrophotomètre UV-visible présente une sensibilité et une limite de détection et de
quantification supérieures à celles du Technicon.
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Sommaire
Remerciement………………………………………………………………………………….1
Dédicace………………………………………………………………………………………..2
Résumé…………………………………………………………………………………………3
Liste des abréviations…………………………………………………………………………..6
Liste des figures………………………………………………………………………………..7
Liste des tableaux………………………………………………………………………………7
Introduction…………………………………………………………………………………….8
5
Liste des Abréviations
6
Liste de figure
Figure 1: Organigramme de l’OCP………………………………………………………….11
Figure 2: Fiche d’analyse…………………………………………………………………....16
Figure 3: Diviseur à riffles…………………………………………………………………..16
Figure 4: Le quartage manuelle…………………………………………………………...…17
Figure 5: Séchage…………………………………………………………………….……...17
Figure 6: broyeurs…………………………………………………………………………...18
Figure 7: Mise en capsules………………………………………………………………......18
Figure 8: Auto analyseur…………………………………………………………………….20
Figure 9 : Capsules en platine………………………………………………………………...........22
Figure 10: Four a moufle……………………………………………………………….…………22
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Introduction
De nombreuses décisions importantes sont fondées sur les résultats d’analyses
chimiques quantitatives. Pour cette raison, il est important d’évaluer la qualité et le niveau de
fiabilité de ces résultats.
La confiance dans les données obtenues est un préalable. Pour parvenir à cet objectif,
il est maintenant formellement requis ( suivant les normes ) que les laboratoires utilisent des
mesures d’assurance qualité pour démontrer qu’ils sont capables de fournir les données avec
la qualité requise et qu’ils les fournissent effectivement. De telles mesures incluent
l’utilisation de :
Méthodes d’analyses validées.
Procédures définies de contrôle de qualité interne.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’objectif de notre travail qui concerne la
comparaison de quelques méthodes d’analyse de minerai de phosphate, principalement le
BPL (Bon Phosphate of Lime : phosphate tricalcique). Ces méthodes utilisent le
spectrophotomètre uv-visible automatique (Technicon) et le spectrophotomètre uv-visible
manuel.
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Chap I Présentation du groupe OCP
I.1. Historique
Le groupe Office Chérifien des Phosphates, fut crée par le Dahir du 07 août 1920
quiréservait à l’Etat du Maroc les droits de recherche, d’exploitation et de commercialisation
du phosphate afin d’éviter que les richesses ne tombent aux mains des organismes privées.La
production géologique qui a commencé vers 1908, a relevé les premiers indices des
phosphates au Maroc en 1921 dans la région de Ouled Abdoun de Khouribga.
L’exploitationeffective du phosphate marocain fut entreprise à partir de février de la même
année dans larégion de Oued Zem sur le gisement de Ouled Abdoun. Le premier mars de la
même année.
aété élaboré en conformité avec le Dahir 60-007 du 24 décembre 1960, portant le statut du
personnel des entreprises minières. Les ingénieurs et assimilée (hors cadre) sont régis par
unstatut particulier. Les structures actuelles ont été définies par l’OS (Organisation Sociale)
no716 du premier janvier 1917.
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Chap I Présentation du groupe OCP
au sein de trois pôles d’activité : Mines, Chimie, Finance et Support Logistique, à côté
d’autres Directions (SDG, DC, DRH, DRI, DSD…), la CIR, les entités filiales et l’Institut
OCP.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Ces phosphates sont de types très divers mais les plus employés sont les phosphates
d’aluminium et surtout de calcium ; ils se rencontrent un peu partout dans le monde. C’est à
partir de ces phosphates minéraux que l’on fabrique le phosphore, l’acide phosphorique et la
majeure partie des engrais phosphatés.
Le phosphate pur qui est sous forme de fluoroapatite est défini par la formule
chimique : Ca₃(PO₄)₂, CaF₂. Elle est composée de deux principales familles :
- Les éléments majeurs : P₂O₅, SiO₂, CaO, F, SO₃, CO₂.
- Les éléments de traces : NaO, K₂O, Cd, Mg, Fe, Cl, Al.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
La salle des analyses chimiques : C’est la salle qui occupe plus d’espace dans le
laboratoire. C’est là où s’effectuent la plupart des analyses pour objectif la détermination
de la teneur des éléments chimiques dans le phosphate tel que (SiO2, SO3, CO2, BPL,
Al2O3, K2O… Elle contient un potentiomètre, un ionomètre, un pH-mètre, des bonbonnes
d’eau distillée, et le matériel courant de laboratoire).
La salle de physique : « l’Auto-Analyseur » (déterminations de la teneur en%BPL)
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
a. Réception échantillons
Dans cette salle les échantillons sont reçus avec des étiquettes qui précisent l’unité, le
poste, la date, la qualité, l’origine et une fiche d’analyses demandées. Ces échantillons passent
par une suite d’étapes pour être préparés. Les échantillons sont reçus des différents sites
d’extraction et de traitement notamment des travées, trains, parc humide, carreaux,
enrichissement à sec et calcination.
-L’échantillon global pèse 1Kg et contient une étiquette portant les informations suivantes :
la date, l’entité, la qualité, le poste et le repère.
-Les échantillons humides sont mis dans des sacs en plastique doublés de sacs en toile.
Que l’on joindra à l’échantillon et qui l’accompagnera durant toutes les phases qui suivront
jusqu’à la mise en capsule. Cette étiquette comportera les informations suivantes : N° de
capsule, la date, la qualité, le poste et le repère.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
b.1. le quartage
L’opération du quartage se fait à l’aide d’un diviseur à rifles pour les échantillons secs.
Et pour les échantillons humides, on appliquera toujours le quartage manuel à fin d’éviter le
colmatage des particules sur le diviseur à rifles et par suite la contamination des échantillons.
Cette opération est importante car elle nous permet d’avoir un échantillon réduit,
représentatif et homogénéisé à partir de l’échantillon global.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Figure 5: Séchage
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Chaque échantillon séché passe au broyage qui s’effectue à l’aide d’un broyeur à
disque chaque échantillon broyé doit avoir une finesse inferieur a 160µm.
Figure 6: broyeurs
b.5. L’étuvage
C’est la dernière étape avant les analyses chimiques pendant laquelle on met les
capsules dans une étuve réglée à 105 ±5 pendant deux heurs pour réduire l’humidité des
échantillons.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
I.2. Principe
Mise en solution de l’échantillon par attaque de l’acide perchlorique(HClPO4) sous
forme des ions orthophosphorique (PO₄)₃⎺, formation d’un complexe entre ces ions
phosphoriques, Vanadiques et Molybdiques, appelé phosphovanadomolybdate d’ammonium
de formule ((NH₄)₃PO₄.NH₄VO₃.16 (MoO₃), dosable par colorimétrie à une longueur
d’onde λ=430 nm.
I.5. Appareillage
Auto-analyseur (Technicon), destiné au dosage phosphate, muni d’un filtre à 430 nm.
balance de précision au 1/10 de mg.
Plaque chauffante.
Matériel courant de laboratoire
3. Bobine de délai : lieux du mélange des solutions les échantillons et le réactif vanado-
molybdique, Les produits chimiques sont mélangés par des bulles d'air dans le collecteur
segmentées pour former les complexes de couleurs nécessaires pour la procédure ou
détermination spécifique. Chaque essai a un organigramme différent qui montre les tailles
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
nécessaires des tubes, bobines, cellule d'écoulement, et des connexions pour le tube
collecteur.
4. Colorimètre : C’est le système optique qui mesure les concentrations des échantillons par
colorimétrie .il donne la densité optique en fonction de la concentration. Plus la coloration est
foncée plus la solution absorbe la lumière, et plus sa teneure en élément phosphate est élevée.
Cette méthode s’effectue suivant la loi de Beer-Lambert :
D0=log ( / ) =ξlc
ξ : coefficient d’extinction
l : la largeur de la cuve en cm
C: la concentration
5. Ordinateur : C’est un ordinateur dont le rôle est de convertir les signaux détectés en pics
d’absorption, puis donner les résultats en (% BPL) après établissement de la courbe
d’étalonnage.
I.6. Réactifs
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
I.8. Résultats
La lecture du graphe nous donne directement le pourcentage du BPL
II.2. Principe
Dosage gravimétrique basé sur l’insolubilisation de la silice (SiO2) en milieu acide
chlorhydrique (HCl) après complexation du fluor par l’acide borique (H3BO4), filtration du
II.3. Référence
Methode interne
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
II.4. Réactifs
II.5. Appareillage
Four a moufle.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
III.2. Principe
Mise en solution de l'echantillon par attaque perchlorique. Mesure de la teneur en
Magnesium a l'aide d'un spectrophotometre d'absorption atomique dans une flamme air-
acetylene a une longueur d'onde 285.2nm.
III.3. Domaine d'application
Phosphates mineraux naturels, dont les teneurs en Mg0 ne depassent pas 2%.
III.4. Référence
Methode Cerphos n° 143 a
III.5. Réactifs
III.6. Appareillage
Spectrophotometre d'absorption atomique.
Balance de precision au 1/10 de mg.
Plaque chauffante .
Materiel courant de laboratoire.
Micro pipette ou pipette classe A.
B. Mise en solution :
Introduire la prise d'essai dans un becher de 250 ml, mouiller avec quelques millilitres d'eau
distillee et ajouter 15 ml d'acide perchlorique (1).
Couvrir le becher avec un verre de montre.
Chauffer sur une plaque chauffante jusqu'a disparition des fumees blanches et clarification de
la solution.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Completer au trait de jauge avec de l'eau distillee, homogeneiser et filtrer sur papier filtre
plissé.
Rejeter les premiers millilitres de filtrats et recueillir le filtrat pour analyse.
Faire un essai a blanc dans les memes conditions, ne contenant que les reactifs utilises.
C. Dilution :
Dans les solutions d'attaque, prelever un volume V contenant entre 0 et 800 microgrammes de
magnesium.
Pour une attaque faite dans les conditions habituelles. (1g de phosphate, enfiolage dans
500m1), les volumes de dilution sont les suivants :
Ajouter 1, 2, 4 ou 10m1 de solution de Nitrate de lanthane (1) suivant le volume de dilution. Ajuster le
volume au trait de jauge. Homogeneiser.
D. Essai de contrale
Verifier Ia validite de la methode en effectuant la determination du magnesium dans les
memes conditions que l'essai, sur l'echantillon de controle interne.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Maintenir Ia partie inferieure de l'ampoule et tourner la partie superieure dans le sens inverse
de l'aiguille de la montre (2rotations).
Enlever l'entonnoir pour percer la membrane superieure, remettre l'entonnoir dans sa position
initiate.
Incliner l'ampoule et rincer soigneusement en le tournant, completer le volume au trait de
jauge, et bien homogeneiser.
Preparer par dilution de Ia solution de magnesium a 1g/1 (10m1 de la solution mere dans 500
ml d'eau distillee).
3) Gamme d'etalonnage :
Dans des fides jaugees de 500 ml, introduire a ('aide d'une burette de precision de 50 ml
graduee a 0.1 ml des quantites de reactifs, suivant le tableau ci-dessous :
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Intensite de la lampe = 4 mA
Fente du monochromateur = 0.5 nm
Flamme = Air-Acetylene
IV.2. Principe
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
IV.4. Référence
Methode Cerphos n° 608-81
Appareillages
Plaque chauffante.
Materiel courant de laboratolre.
Réactifs
Acide perchlorique HCI04p.a d= 1.67
Solution titrisol a 1g/I de Cd.
Solution de CaO a 50g/I.
b.Attaque
Introduire la prise d'essai dans un becher de 250 ml, mouiller avec quelques millilitres
d'eau distillee.
Chauffer sur une plaque chauffante jusqu'a disparition des fumees blanches et
clarification de Ia solution.
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Prendre 10 ml de SM0 avec une pipette de precision, l'introduire dans une fiole de llitre,
ajouter 15 ml de HC104 et completer au trait de jauge avec de l'eau distillee.
Gamme d'etalonnage
Dans des holes jaugees de 250 ml introduire :
-A l'aide d'une burette de precision graduee les volumes de SM1
-A l'aide des pipettes graduees ou dispensette, les volumes des solutions des reactif vant
le tableau cidessous :
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
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Chap III Validation d’une méthode d’analyse
Conclusion générale
Durant la mission de stage , j’ai essayé d’établir une comparaison du BPL bilan par
deux méthodes d’analyse chimique.
En parallèle au travail expérimental que nous avons effectué au cours de notre
présence dans l’entreprise, ce stage au sein d’une grande entreprise telle que le Groupe Office
Chérifien des phosphates était avant tout, une bonne expérience au niveau relationnel. En
effet, il nous a permis d’entrer en contact avec des agents de différentes catégories d’âges qui
essayaient chacun à sa manière de nous apporter quelque chose de plus. C’est grâce à leur
renseignement que nous avons pu avoir une bonne idée sur le déroulement du travail au cours
de l’année. Par ailleurs, nous avons eu la possibilité durant la période du stage de sortir du
climat des cours théoriques pour entrer dans une autre atmosphère qui est celle de la vie
professionnelle dont l’aspect relationnel est toujours le plus enrichissant.
Enfin, ce stage nous permet de bien exploiter nos connaissances acquises pendant
notre année de formation théorique pour développer nos capacités ainsi d’acquérir une
expérience professionnelle qui peut nous qualifier pour nous intégrer dans le monde de
travail.
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