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Analyse granulométrique
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RAPPORT DE TRAVAUX PRATIQUES DE MATERIAUX
Analyse granulométrique
INTRODUCTION
Le béton est depuis toujours l’un des matériaux de base des ouvrages du génie civil. C’est un
alliage de sable, de ciment et de granulats, le tout gâché d’eau, qui intervient dans la plupart des
réalisations de bâtiment et de travaux publics. Pour une meilleure formulation du béton, il est
donc nécessaire de connaitre les caractéristiques de ses différents composants, notamment celle
des granulats, desquelles il tire une partie de sa résistance. C’est dans ce cadre que nous avons
réalisé le lundi 31 mai 2021 au laboratoire de matériaux de l’INPHB, deux essais d’analyse
granulométrique sur deux échantillons diffèrent afin de déterminer leur classe granulaire
respective.
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Analyse granulométrique
L’intérêt de cet essai est la détermination de la classe granulaire du matériau utilisé grâce à la
courbe granulométrique obtenue. Cette donnée est indispensable à la détermination de la
composition des bétons.
2. Exécution de l’essai
Après avoir pris soin de disposer les tamis par ordre décroissant de tailles des mailles, on
procède comme suit :
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- Mettre l’échantillon prélevé dans le plus grand tamis (module 46) et le recouvrir avec
le couvercle,
- actionner la tamiseuse automatique pour remuer les tamis rangés par ordre. Celui-ci
s’arrête automatiquement après un certain temps.
- On pèse ensuite les refus cumulés au niveau de chaque tamis.
2. Calculs
a) Refus cumulés
Le refus cumulé d’un tamis s’obtient par addition de son refus partiel à tous les refus partiels
qui précèdent.
𝑷𝑹𝑪
% 𝐑𝐞𝐟𝐮𝐬 = × 𝟏𝟎𝟎
𝑷𝑻
En calculant les compléments à 100% des pourcentages des refus cumulés, on obtient les
pourcentages des passants. Cela se traduit par la formule suivante :
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Les résultats obtenus après calculs sont présentés dans le tableau ci-après :
Nous constatons des pertes de matériaux au niveau de chaque échantillon soit respectivement
0,1% pour l’échantillon 1 et 0,4% pour l’échantillon 2. Ces pertes n’affectent en rien les
résultats, car le pourcentage de refus avoisine les 99% dans les deux échantillons.
3. Courbe granulométrique
On trace cette courbe sur un graphique comportant en ordonnée le pourcentage des refus (100%
à 0%) ou des tamisas (0 à 100%) sous les tamis dont les dimensions des mailles sont indiquées
en abscisse en mm selon une graduation logarithmique et avec les modules correspondants. Elle
traduit la distribution pondérale des granulats élémentaires composant un granulat donné. (Voir
feuilles annexes)
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1. Classe granulaire
La classe granulaire d’un matériau est désignée par le terme d/D où d correspond à la dimension
du plus petit grain qu’il contient à 92% près de refus et D à la dimension du plus gros grain
qu’il contient à 8% près de refus.
Échantillon 1
- Dimension des plus petits grains à 92% près de refus cumulé : d=10 mm
- Dimension des plus gros grains à 8%près de refus cumulés : D=20 mm
Échantillon 2
- Dimension des plus petits grains à 92% près de refus cumulé : d=12,5 mm
- Dimension des plus gros grains à 8%près de refus cumulés : D=20 mm
On obtient donc une classe granulaire de 10/20 pour l’échantillon 1 et une classe de 12,5/20
pour l’échantillon 2.
Cailloux 7% 13%
Gravillons 92,8% 86,5%
Sables 0,2% 0,5%
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3. Continuité - discontinuité
La courbe granulométrique ou la granularité est continue s’il manque au plus trois granulats
élémentaires consécutifs, s’il en manque plus, la granularité est discontinue. La courbe
granulométrique de notre granulat nous indique qu’il a une granularité continue, car il n’y a pas
eu de manque de plus de trois (3) granulats élémentaires consécutifs.
CONCLUSION
L’analyse granulométrique est un essai très important dans la mesure où elle permet de
déterminer la classe granulaire qui est une donnée indispensable à la détermination de la
composition des bétons et aussi à l’utilisateur des granulats de pouvoir, en fonction de la
destination de son ouvrage, rechercher ceux qui sont mieux adaptés.