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1. Introduction :
L'hôpital Nord fait partie d’un des quatre établissements hospitaliers de l'Assistance Publique
des Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Il regroupe la quasi-totalité des disciplines médicales et
chirurgicales. Il est un grand pôle hospitalier régional universitaire de référence dans de
nombreux domaines comme la traumatologie, les maladies infectieuses, les spécialités autour
de la mère et de l’enfant, une unité d’hospitalisation sécurisée interrégionale voué à la prise
en charge médicale des détenus et un pôle médico chirurgical thoracique.
2. Contexte :
Selon l’article R1335-1 du code de la santé publique, “Les déchets d’activités de soins sont
les déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou
palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire”.
Selon le livret d'accueil des étudiants à l'hôpital Nord, le tri des déchets entre les DASRI et
les DAOM doit s’effectuer dès la production du débet et se poursuivre jusqu’au traitement.
Le circuit du tri comprend l’étape de l’unité de soins, du local à déchets, de la collecte ainsi
que de l’aire à déchets.
Plusieurs acteurs interviennent dans ce processus, pour respecter les bonnes pratiques
d’élimination. Il existe notamment une fiche de tri répertorié et classé indiquant les différents
types de contenant à utiliser et les codes couleurs nécessaires au bon conditionnement (jaune
ou transparent).
Selon l’HAS, pour s'inscrire dans une démarche de développement durable, il faudrait réduire
la consommation des emballages des différents types de déchets. En effet, il est conseillé de
limiter les commandes excessives de matériel ou encore d’ajuster l'épaisseur des emballages
des dispositif médicaux suite à une stérilisation interne.
3. Méthodologie :
Selon les protocoles du service et les recommandations du CLIN (Comité de Lutte contre les
Infections Nosocomiales).
Pour la toilette au lit d’un patient alité, les déchets devront être entièrement jetés dans le sac
DAOM sauf si y a du sang sur les gants de toilette à usage unique. On le jettera donc dans un
sac DASRI.
Pour la glycémie capillaire, l’aiguille utilisée doit être jetée dans un OPCT, la compresse non
stérile et la bandelette dans le DASRI car il y aura du sang dessus. Et pour finir, les gants non
stériles à usage unique dans le DAOM.
Pour la pose de SNG, les gants non stériles à usage unique, les emballages, le reste de
lubrifiant et la seringue de gavage doivent être jetés dans la DAOM. Le stéthoscope devrait
être mis à désinfecter dans le bac à décontamination.
Pour la pose d’une VVP, les gants stériles, les compresses stériles non souillées (de sang), les
emballages ainsi que la seringue de rinçage devront être jetés dans le DAOM. L’aiguille du
cathéter jetée dans l’OPCT. Le garrot et le haricot devront être mis à désinfecter dans le bac à
décontamination.
La bassine X
réutilisable à été
désinfecté
La bandelette et X
la compresse
non stérile ont
été jetés dans un
sac DASRI
L’aiguille à été X
jeté dans une
boîte OPCT
Le stéthoscope X
à été désinfecté
L’aiguille à été X
mise dans la
boîte à OPCT
Le haricot à été X
mis à
désinfecter
N°4 : - Gants stériles Les emballages, Selon l’HAS, L’écart est que Il faudrait
Pose d’une - Compresses les gants, les les objets sans les emballages jeter tous les
VVP stériles compresses et la risque et tout le reste objets
- Les seringue sont infectieux du matériel sont assimilables
emballages jetés dans le sac doivent être mis dans un sac aux ordures
unidose DASRI. jetés dans un DASRI à la ménagères
(bétadine L’aiguille est DAOM. place d’un sac dans le sac
rouge et mise dans la Les objets à DAOM. DAOM. il
orange, eau boîte à OPCT. risque faudrait
stérile) Le haricot infectieux sont comme ci
- Seringue utilisé est mis à éliminés dans dessus mettre
pré-rempli décontaminer un sac un sac
- Cathéter dans le bac de DASRI. DAOM dans
- Garrot décontaminatio Pour finir, les le chariot de
- Les n objets soin.
emballages du piquants
prolongateur, coupants ou
de la valve tranchants
anti-retour, du doivent être
pansement jetés dans la
occlusif boîte à OPCT.
- Haricot
4. Conclusion
Pour conclure, selon l’HAS, un établissement de santé génère, à lui seul, en moyenne 50
tonnes de déchets de carton par an et des emballages qui ne servent qu’une seule fois.
Le tri des déchets dans ce service est à améliorer. L’élimination des objets piquants, coupants
ou tranchants sont très bien réalisés. Cela réduit fortement le taux d’AES (Accident
d’Exposition au Sang). Pour autant, les déchets assimilables aux ordures ménagères sont
majoritairement jetés dans un sac DASRI, dont le coût est plus cher qu’un sac DAOM.
Enfin, en discutant avec certains soignants, ils verbalisent qu’ils ne reproduisent pas les
bonnes pratiques recommandées sur le tri des déchets.
De plus, ils aimeraient avoir plusieurs formations concernant le tri des déchets tout au long de
leur parcours professionnel.
5. Bibliographie :
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-07/reduction_dechets_hospi.pdf
6. Annexe :
Annexe I : Documents de présentation du service.
La bassine
réutilisable à été
désinfecté
Glycémie Le lecteur à
capillaire glycémie à été
désinfecté entre
chaque patient
La bandelette et
la compresse
non stérile ont
été jetés dans un
sac DASRI
L’aiguille à été
jeté dans une
boîte OPCT
Le stéthoscope
à été désinfecté
L’aiguille à été
mise dans la
boîte à OPCT
Le haricot à été
mis à
désinfecter