Etudiante : Compaoré Sakinatou THÉORIE GÉNÉRALE DE L’ÉTAT Le cour de la théorie général de l'État et un cour fondamentale c'est-à-dire essentielles . C'est un cour qui s'impose même au-delà du juriste quelque soit la discipline qu’on emprunte. La preuve en est que depuis un certain nombre d'années, a l'école de formation des fonctionnaires de l'état comme l'ENAM, il y a une nouvelle dynamique qui fait que tous les élèves fonctionnaires sont tenues d'avoir dans leur programme peu importe leur domaine professionnel, de faire un cour de la théorie Générale de l'état . Quel est l’intérêt de de ce cour ? La Théorie Générale de l’Etat vise à expliquer l’essence de l'existence de l'état. C’est qui conduit à poser plusieurs questions à savoir d’où vient l’Etat? L’Etat structure la société dans la vie des hommes. la nationalité est un lien juridique entre l’individu et un Etat. Mais pourquoi L’Etat existe ? Quelles sont les dynamiques qu’on trouvent à l’intérieur d’un État ? les dynamiques ce sont des modalités non seulement de structuration, mais de fonctionnement de l’Etat. L’Etat fonctionne c’est parce qu’il est organisé autour de la dévolution du pouvoir politique. On pourrait même dire que c’est le pouvoir qui est au cœur de l’Etat. C’est peut être la quête ou l’exercice de ce pouvoir qui fonde la légitimité de l’Etat. Qu’est-ce qui légitime le pouvoir dans un Etat ? aujourd’hui on sait que les Etat sont d’avantage des États qui sont portés vers le processus démocratique. Ce sont des États qui sont engagés dans une voie de gouvernance démocratique. Démocratique qui signifie selon la belle formules du président américain Abraham newton «le pouvoir démocratique tire sa légitimité du peuple ». Mais comment le peuple s’exprime ? Mais comment on peut connaître la volonté peuple ? On a mis en place les voies du suffrage. Et on se rend compte que dans les Etats démocratiques, l’Etat est en crise de légitimité. Par exemple à Athènes au début comment on désignait les gouvernants ? on faisais un tirage au sort pour désigner le président. C’était un modèle démocratique comme ça tout le monde a des chances de se faire élire. Le tirage au sort était l’ancêtre de l’élection. Le risque est que on peut désigner quelqu’un d’incompétent. Donc par la suite ils sont allés vers le terrain des élections pour désigner des candidats compétents. Donc ils ont proposé des projets pour voter les compétents. Et jusqu’à aujourd’hui on a atteint le modèle démocratique plus ou moins sophistiqué. Comment l'état arrive en Afrique ? Comment arrive t’on à aller vers la création d’un État nation ? Ce cour va essayer d’expliquer ces dynamiques qu’il y’a à l’interne. On a parlé de jeu du pouvoir et ce jeu du pouvoir nous rappelle la question de l’équilibre des pouvoir qui nous ramène à la fameuse séparation montesquiéenne des pouvoirs. Mais ou va l’état ? C’est quoi son point de chutes ? Quel est sa trajectoire ?es ce qu’il va disparaître comme toute bonne créature ? On va aborder quelques points intéressants dans ce cour :
Chapitre I : la formation et l’apparition de l’Etat
L’Etat c’est une jeune créature. Nous sommes contemporains de l’apparition de l’état c’est-à-dire que l’Etat est apparu avant nous. Quand on regard a l’échelle du temps en commençant par a naissance de jésus christ, on voit que nous sommes plus proche de l’émergence de la naissance de l’Etat que l’Etat n’est proche du christ. Parce que l’Etat est une communauté politique c’est a dire qui existe en vue de la gestion des affaires des hommes . c’est une communauté politique qui est apparu récemment si bien que il serait important d’aborder ce chapitre en deux grandes sections. Section 1 : la chronologie historique de la création de l’Etat. Section 2 :la justification historique de l’existence de l’Etat. Section 1 : la chronologie historique de la création de l’Etat. La réalité historique de l’état a émergé avec un processus millénaire qui a commencé avec le traité de Verdun 843 après jésus christ. En passant par la signature du traité de Westphalie 1648 (en droit international on a vu le traité de Westphalie 1648 et c’est à cela que les internationaliste dise que c’est à partir de là qu’il y a eu la société internationale). La création de l’état est un processus qui s’exprime dans la durée, un processus de mutation de société qui commence avec le traité de Verdun qui abouti a la paix de Westphalie. Cette paix de Westphalie qui est sanctionné par la conclusion des traités dit de Westphalie et se processus se prolonge jusqu’au 20ème siècle particulièrement. Donc c’est un long processus de mutation de société existant qui va déboucher sur la création de l’Etat. Le mot Etat, au sens moderne du terme n’apparaît véritablement qu’au 16ème siècle pour se propager lentement. Dans ce sens, on pense que c’est machiavel qui est considéré comme l’un des premier utilisateur du mot Etat au sens moderne. Et dans ce sens on a relevé que Machiavel emploi très fréquemment le vocable stato 115 fois dans son ouvrage « le prince » édicté en 1513.dans cet ouvrage, machiavel considère le stato comme une forme de gouvernement. Cependant, dans sa conception, machiavel ne fait pas référence aux éléments classiques de l’Etat tel que nous les connaissons aujourd’hui. Parce que il fait rarement référence au territoire. Il n’utilise jamais la notion de peuple qui est au cœur de la définition de l’Etat moderne. Après machiavel, c’est Jeans BODIN (le spécialiste de la souveraineté qui est le premiers allemand qui a théorisé le concept de souveraineté dans le même ouvrage les 6 livres de la république) dans son ouvrage « les 6 livres de la république » paru en 1576 ,essaye de donner une aperçu du concept de l’état. Dans cet ouvrage, il fait référence à deux notions : « Estat et République » Mais la notion de Estat qui est proche du mot Etat ne renvoie pas chez lui à la notion d’état moderne. Estat désigne chez Jeans BODIN, soit un ordre( noblesse, clergé, tiers Etat), soit la forme de gouvernement. Pour désigner la notion moderne d’état, Jeans BODIN utilise essentiellement le vocable de république. En réalité Jeans BODIN est entrain de théorisé sur l’Etat. C’est finalement Thomas Hobbes qui accomplis un part décisif vers la notion moderne de l’état. Son ouvrage majeur, 1651 « le Leviatant » .on voit qu’on est proche de Westphalie, ca se rapproche de la notion de l’Etat qui se précise finalement avec Thomas Hobbes qui désigne par mot '‘Stat’’ le siège d’un pouvoir qui se rapporte à une personne juridique abstraite qui transcende Gouvernement et Gouverné. Ce ne sont pas les seuls auteurs qui existaient à l’époque, mais en terme d’aperçu, l’idée qu’on essaie de véhiculer c’est pour nous faire comprendre, que finalement le mot Etat apparaît récemment pour nous démontrer que le concept état est lui-même une créature jeune. Parce que si le mot Etat ne se stabilise qu’en 1641 avec Thomas Hobbes, c’est que on nous met la puce a l’oreille pour nous dire que l’Etat finalement n’est consolider qu’appartient du 17ème siècle. l’Etat c’est le fruit d’un long processus. Paragraphe 1 : la sociogénèse de l’Etat Comment sociologiquement on peut expliquer l’apparition de l’Etat ? et c’est ce que les historien appel la sociogénèse de l’Etat. Il ya un accord entre tout les historiens pour dire que l’état tire ses origines du moyen âge. C’est ainsi que en 1931,un historien comme OTTO HINZE écrit « l’apparition de l’état moderne n’est au fond, rien d’autre que le processus d’Etatisation d’une organisation sociale féodale ». Il faut entendre par là, que l’Etat émergé lentement dans l’histoire en utilisant les cadres institutionnels de la féodalité. De ce point de vue, la construction de l’Etat moderne ne résulte pas d’un dessin pensé et poursuivi par un quelconque monarque, il s’agit plutôt du résultat involontaire obtenu par des acteurs agissant au sein de l’univers mental de la féodalité . c’est-à-dire que premièrement l’Etat est né dans le moyen âge .quand on structure cela, l’Etat est né au moment où on parle de société féodale. Et la société féodale est une société de castre bien organisée ou on a u. Seigneur et ses vassaux. C’était une société d’assujettissement c’est a dire un Seigneur qui est roi et qui avait des sujets qui lui étaient entièrement soumis et c’est ce qu’on appel le monde de la féodalité et en réalité chaque seigneur avait sa zone d’influence et il vivait aussi de son domaine. Mais en même temps le mode de la féodalité c’est avant tout le monde de la violence. L’Etat est né dans a violence c’est-à-dire que L’Etat n’est pas né d’un processus volontaire. C’est pas quelqu’un qui l’a pensé. Ce sont des actes, des faits qui se sont entremêlés pour créé L’Etat. L’Etat est un fruit factuel c’est-à-dire qu’il est né d’un ensemble de faits. Donc les auteurs sont d’accord pour dire que c’est l’évolution de la société féodale qui a donner la naissance à l’Etat. Donc si l’état s’est construite sur la mutation de la société féodale donc c’est ce mot de gouvernance qui va connaitre une évolution qui va déboucher sur la naissance de l’état. C’est pour cela que dans la formule de OTTO HINZE il parle de Etatisation juste pour nous faire comprendre que c’est la féodalité qui va évolution vers l’émergence de la société moderne qui va évoluer vers l’Etat. De ce point de vue, il y’a trois grands moments qui exprime le procédé sédimentation (de la sociogénèse de l’Etat) : 10ème siècle avec la dislocation de l’empire carolingien. C’est l’un des grand empire en Europe qui commençait depuis la France jusqu’à aller vers l’Allemagne..,et c’est cet empire encore appelé empire des francs qui va connaitre une dislocation des trois empires. En réalité ,chacun des frères, va partir avec une portion de son territoire pour aller constituer son royaume et c’est à partir de là qu’on va constater une crise de la société féodale. Suite à la dislocation de l’empire carolingien, il y aura crise de la société féodale. Mais pourquoi une crise de la société féodale ? Parce que tout simplement, les vassaux eux mêmes vont commencer a vouloir revendiquer un certains nombres de pouvoir devant les seigneur. Si bien que les seigneurs, eu, ils vont commencer à récompenser les vassaux qui leur aiderons à consolider leur pouvoir et c’est à partir de là que les seigneur vont commencer a être fragiliser parce que en partageant ce pouvoir en petit lots, on finit par ce fragiliser. Et donc de cette fragilité va naître une nécessité pour non seulement la maîtrise du pouvoir et la maîtrise de son territoire. Ce qui va déboucher sur la deuxième étape. La lutte pour le monopole de la coercition. Comme l’écrit NORBERT ELIAS, « la domination d’une maison régnante sur un territoire disparaît si celle-ci ne réussit pas à surclasser militairement grâce aux revenus de ces domaines et aux nombres de ces vassaux. Toutes les autres familles de guerriers installées sur son territoire ». On va essayer d’éclairer la citation. Ici on est dans la guerre. Si vous êtes une famille régnante, vous devez être militaire puissant pour écraser l’autre. L’OTTO explique qu’il faut assoir le pouvoir, mais la première chose que les empires doivent avoir une armée puissante pour dominer les adversaires et pour dominer les adversaires, il faut avoir les ressources adéquates. Et une armée bien organisée est une armée de discipline et de stratégies conformelles. D’ailleurs dans une société les militaires ont de l’avance par exemple la médecine militaire est plus en avance que la médecine civile. Cette histoire c’est d’abord l’histoire du monopole de la coercition. C’Est la lutte pour le monopole de la violence et pour y parvenir il faut une armée puissante. Mais Comment on finançait la guerre ? à travers les ressources. Mais par la suite, ces revenus ne vont pas suffire et il faut aller vers autre étapes pour avoir l’argent à savoir le monopole fiscal. La lutte pour le monopole de la coercition va de pair avec la lutte pour le monopole fiscal c’est à dire que désormais on va imposer de payer les impôts. Il est une phase décisive de l’émergence de l’état qui va aboutir au phénomène d’institutionnalisation. Le phénomène d’institutionnalisation Ici vous devez faire la guerre pour instaurer votre pouvoir, financer la guerre de cette faite vous êtes obligé d’avoir des administrations bien organisées c’est ce que certains appel le phénomène de bureaucratisation (phénomène d’institutionnalisation) qui est au cœur de l’État. Pour faire la guerre nous allons avoir une administration militaire et pour prélever les impôts nous allons avoir une administration fiscale. C’Est finalement à travers ces deux éléments, la guerre et la nécessité de financer la guerre qui nous amené vers la fiscalité qui vont donner lieu à cette étape qui est le phénomène d’institutionnalisation qui va déboucher sur l’apparition de l’État. Rappelant notre cour de finance publique, on avait dit que les finances publiques étaient la cause et la conséquence de l’existence de l’État. C’est les finances publiques qui on fait naitre la démocratie, notamment en grande Bretagne, on a parlé de magna charta qui est la grande charte de 1215 dans laquelle les britanniques ont affirmés le sacro-saint principe du consentement à l’impôt. On ne doit pas l’oublier car dans la création de l’Etat il Ya l’affirmation de ce principe. C’Est ce principe qui a créé la démocratie. Sujet : pourquoi dit-on que les finances publiques sont la cause et la conséquence d’une Etat ? Le sacro-saint principe du consentement à l’impôt : parce qu’au début, le roi avait le monopole fiscal. Mais par la suite les britannique on refuser et fait leur révolution de 1215 et ils ont adopter la magna charta et ils ont adopter l’un des grands principes de la démocratie république qui dit que le peuple a le droit de consentir par ses représentants à l’impôt. C’est ça le principe du consentement a l’impôt. Donc désormais il faut que le roi est l’aval du consentement du peuple. Et les britannique exprime ce prince de la façon suivante no taxation without representation. Avec la pression britannique, on comprend les conséquences du no taxation without representation. Parce que pas d’impôts sans représentant, cela veut dire qu’il faut trouver un cadre qui va permettre au représentant d’approuver et ce cadre c’est le parlement. Voilà comment le parlement est né en grande Bretagne. Sujet : Peut-on imaginer un état sans Parlement? Quand vous prenez un pouvoir avec les armes et vous créer un parlement c’est paradoxal. Le principe de no taxation without representation va créer le Parlement en grande Bretagne. Le roi est désormais obligé de partager son pouvoir. Et ça c'est l'une des grands principes de la démocratie moderne. Et ce principe ne s'arrête pas en Grande Bretagne, il va voyager. parce que les Britanniques vont créer ça en 1215 et dans les années ….les États-Unis curieusement ont refusé de payer les impôts à la Pologne. En 1789 ce principe arrive en France également à l’art 14. Les français l’avait affirmé en 1614,mais ça n’avait pas fait long feu. Un président dans un pays c'est pas ça qui compte le plus mais c'est l'administration. C'est l'administration qui fait l'état . c'est ça aussi qui fait que nos pays sont fragilisés. Comme l'a dit un auteur l'État en Afrique est caractérisé par une surpolitisation au sommet et une sous administration à la base. Voilà la structure de nos états. Quand il y a un petit problème au sommet de l'État on voit que l'État est fragile . par contre dans les pays occidentaux, l'État est solide parce qu'il y a une bonne administration. Quand on prend un pays comme la Belgique, dans les années 2013 la Belgique a fait un an sans gouvernement. Ca marche parce que l'administration est déjà bien installé. La création de l'État c'est fondamentalement lié aussi au fait qu'on a une administration qui s'est consolidé. Le processus de création de l’Etat c’est que l’État est né dans la violence. L’Histoire de l’état est fondamentale liée à la guerre. Donc l’État est né dans la guerre et il ne peut que survivre dans la guerre. Paragraphe 2 : la conclusion des traités de Westphalie de 1648 et la constitution de la société internationale. La conclusion du traité de Westphalie fait suite à la guerre de 30 ans qui a opposé 3 grand empire occidental .Ce sont des États qui se sont fait la guerre pendant 30 ans et après ils ont décidé de faire la paix autour de Westphalie. C’est à partir de la qu’on décidé de faire fonctionner la société internationale sur la base de relations diplomatiques. Voilà pourquoi les internationalistes disent que les relations internationales sont nées à Westphalie 1648.A partir de là on a la naissance officielle d’une société internationale organisée autour des états. Bien avant l’État il y avait d’autres communautés politiques qui ont existé dans le monde. Donc a partir du traité de Westphalie, il y’a la naissance d’une société internationale organisée autour des états si bien qu’Aujourd’hui nous sommes dans une société constituée d’état. C’est le traité de Westphalie qui a constitué a consolider l’état.A partir de la colonisation, le modèle de l’Etat va quitté l’occident pour se propager à travers le monde. Quand on dit colonisation ce n’est pas seulement l’Afrique. Il ya l’Asie, le Japon, le Vietnam, la Chine .L’histoire de l’état est d’abord et avant tout l’histoire de l’état occidental. Parce que cette figure institutionnalisée est d’abord apparue en occident, et on a la grande Bretagne qui a vu naître les premiers parlements que nous avons aujourd’hui. C’est a partir du phénomène de la colonisation que le modèle de l’état va se transposer en Asie, en Afrique et dans les autres continents. Mais cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’y avait pas de communautés politiques dans nos sociétés. L’état est une forme d’organisation de la société. Et bien avant que l’état arrive nous avons déjà des formes de communautés politiques bien organisées. A savoir l’histoire des royaumes mossi… Section 2 :la justification théorique de l’existence de l’état Comment les théoriciens essayent d’expliquer que à un moment donné de l’histoire, les hommes aient senti la nécessité de se constituer un état? Es ce que on peut essayer d’apporter des éléments théoriques ? Personne n’a prédestiné la naissance de l’état. Plusieurs courants de pensée ont essayé de donner des explications théoriques de l’existence de l’état. Parmi ces courants, deux grands courants sont retenus. Avant de citer ces deux grands ourants rappelons nous qu’il ya un courant appelé le courant du jusnaturaliste,il s’agit du courants naturaliste qui est amené par des auteurs comme Thomas d’Aquin, Aristote,cisseron.l’explication de l’existence de l’état chez eux, ils part du faite que c’est une tribune naturaliste. Et quand on parle de tribune naturaliste, pour eux l’Etat c’est un produit divin. L’état c’est un don de Dieu pour permettre au homme de s’organiser en société. Il ya deux courants principaux qui vont nous intéresser. Il y’a le courant libéral. On verra les auteurs du courants libéral qui sont considérés comme les théoriciens du pacte sociale. Mais a côté de ces théoriciens du pacte sociale, on verra un deuxième courants qui est le courants des théories marxiste communistes. Voilà à travers le temps, des deux grandes courants qui ont essayé d’expliquer l’existence de l’état. Ces deux grands courants de pensée, se réunissent sur un point. Le point sur lequel ils se réunissent, chacun essaye de mettre la liberté dans le cœur de son explication même si ils n’ont pas forcément la même approche de la liberté. Ces deux courants se distinguent, mais on se rendra compte qu’ils se rejoignent parce que c’est la liberté qui est au cœur de leur différentes théories. Paragraphe 1 : les théoriciens du pacte sociale Pour eux, l’état est un mal nécessaire. C’est un mal nécessaire dans ce sens que les hommes ont senti la nécessité de se constituer en société afin de préserver leur liberté. Si bien que le fondement de leur obéissance à l’Etat ou même de leur désobéissance, se trouve dans ce qu'il convient de désigner comme le PACTE SOCIALE. Pour eux , si on obéit à l’état, c’est pour obtenir la liberté et c’est au nom de la liberté ils se soumettent au roi ou a l’état. Quand le pacte nait, ça veut dire qu’il ya des principes sur lequel ils se sont entendu au nom de la liberté. Voila pourquoi on parle de l’état, mal nécessaire . l'état est contraigné. A partir de ces théories, on verra que le pacte a au moins deux objets : C’est d’abord un pacte de sujesion ou de soumission et c’est peut être aussi un moyen d’érection de la démocratie. Plusieurs approches vont naître pour expliquer pourquoi le pacte sociale est un pacte de sujession : o D’abord, les monarchomaques qui considèrent notamment à travers des auteurs comme HOTMAN FRANCO GALLIA en 1573 estime que l’État nait d’un pacte entre roi d’une part et sujets d’autre part, lesquels s’engagent à obéir au roi à condition que ce dernier garantisse leur liberté. La conséquence c’est que le roi peut être déchu par les citoyens s’il a pris le pouvoir par la force . Car alors , il n’y a pas de contrat. Mais si le roi est légitime, seul certains sujets peuvent intervenir en cas de nécessité pour le déchoir de ces fonctions. o Ensuite, dans son Leviatant de 1651, Thomas Hobbes, en s’inspirant des querelles religieuses qui ont conduit à la révolution britannique de 1648,estime que le pacte ne peut être violé et rend toutes révolutions illégitimes. En effet, les hommes ont conclu entre eux, un contrat qui institut une monarchie garante de leur préservation. Car estime t’il, a l’état de nature, les hommes vivent dans l’anarchie totale. Il revient donc au Leviatant, qui rassemble les violences sacrifier par chaque individu, de les protéger. Thomas Hobbes dit que l’état de nature c’est un état de la guerre de chacun contre chacun. Il dit finalement que si dans le pacte nous avons décidé de créer le Leviatant qui est incarné par le droit, on ne peut pas faire la révolution. Parce que pour Thomas Hobbes, on a donner le pouvoir au roi, c’est au nom du pacte social. C’est du pacte que Le roi tire sa légitimité donc toute révolution est mal vue. o A côté de Thomas Hobbes on a aussi, John Locke dans son ouvrage, le traité sur le gouvernement civil, affirme qu’à l’état de nature, les hommes sont libres et si donc un pacte à été conclu par tout ces sujets avec le roi, c’est pour assurer leur plein épanouissement au sein d’un gouvernement civil, chargé de les protéger. Lui, il est d’accord pour dire que le pacte doit garantir la présence d’un gouvernement civil. Pour John Locke , Le souverain est lié par le pacte et s’il venait à le rompre, chaque sujet est fondé à désobéir. John Locke légitime ainsi la révolution britannique de 1688.Thomas Hobbes est plutôt favorable au pouvoir monarchie tandis que John Locke se méfie du pouvoir monarchique. Donc on a réussi à limiter l’absolutisme du pouvoir royal
Le pacte comme moyen ou support de la démocratie. Cette rapproche a
été principalement défendu par Jean-Jacques Rousseau en 1782 dans son ouvrage du contrat social . Contrairement à ses prédécesseurs, il voit dans le pacte, le moyen d’ériger la démocratie. En effet, considère-t-il, à l'état de nature, la situation des hommes c'est assombri, en raison de développement des inégalités. Le contrat social, de ce point de vue, devient le moyen par lequel les hommes s'engagent à se conformer à la loi, qui est l’expression de la volonté générale. On est en démocratie donc c’est le peuple qui vote sa loi. Jean Jacques Rousseau dit que toute loi qui n’est pas ratifiée par le peuple est nulle. Et donc il part du faite que la loi doit être désormais l’émanation de la volonté du peuple. Autrement dit, le fruit de la volonté du peuple notamment par l’expression de ses représentants au parlement. Pour lui, le contrat social, c’est le fondement de la démocratie. Et c’est a nom de la démocratie que nous obéissons à la loi. Il faut comprendre quand Jean Jacques Rousseau dit que la situation de l’homme c’est assombri en raison du développement des inégalités. On voit qu’il le même postulat de départ que les autres. Thomas Hobbes disait que l’État de nature c’est l’État de la guerre de chacun contre chacun. Rousseau dit qu’il conçoit cela également mais il développe sa logique qui d’après lui demander le mythe du bon sauvage. Pour Rousseau, le mythe du bon sauvage ,le bon sauvage c’est quelqu’un il est dans sa brousse, il vit seul, il cueille ses mangues, il dors…il est tranquille c’est ce qu’il appel le mythe du bon sauvage. Rousseau dit que le problèmes de l’homme a commencé quand il a commencé a voir des voisins. C’est là que la situation a dégradé. c’est ce qu’il appelle le développements des inégalités. C’est le droits des propriétés qui est au cœur des crises sociales. Ce qu’il faut retenir c’est que c’est la liberté qui est au cœur de la théorie mais cette théorie du pacte social mais davantage en évidence la question de l'État comme un mal nécessaire. On est obligé de recourir a l’état pour éviter de sombrer dans les inconvénients de l’état de nature. Paragraphe 2 : les théories marxiste léniniste À la différence des théoriciens du pacte social, chez les Maristes léninistes, au départ de l'État il n'y a non pas la liberté mais l'exploitation et l'oppression. De ce point de vue, la liberté devient une conquête. Pour les Maristes, l'histoire de l'humanité est l'histoire de la lutte des classes. Celle des exploits minoritaires contre la masse des exploits. La lutte du maître et des esclaves. La lutte du Seigneur et du serves. Puis à partir de la révolution industrielle celle du capitalisme propriétaire des moyens de production et du prolétaires ne peut que louer sa force de travail. Un mot pour Lénine, l'État est une matraque c'est- à-dire toujours et exclusivement un instrument d'oppression au service de la classe dominante. Dès lors, cette matraque doit être mise à disposition de la classe prolétaire qui progressivement fera disparaître la classe des exploitants et à terme l'État pour aboutir à une société sans classe. Paragraphe 3 : la prophétie non réalisée Les deux théories précédentes prévoient un affaiblissement de l'État voire même sa disparition. C'est deux théories condamne l'État au nom de la liberté. On observe cependant que l'État n'a pas dépéri et encore moins disparu. Dans les états communistes, l'État est devenu encore plus puissant là où on avait annoncé sa disparition. Devant le constat que l'État ne disparaît pas, les communistes ont corrigé leur théorie en créant une étape intermédiaire entre la dictature du prolétariat et celui du peuple tout entier. Dans les états libéral, pour les libéraux, on consacre à la théorie du laisser faire laisser aller. L'état gendarme doit se concentrer sur ses fonctions régaliennes. Dans ce cas l'État doit se faire tout petit. De nos jours on est passé de l'État gendarme à l'État- providence. C'est-à-dire que l'État va au-delà de ses fonctions régaliennes. Les théories explicatives de l'existence de l'état n’ont été encadré dans le temps. c'est pour cela Georges bardeau fait la remarque en disant. « l'État n'est pas le mettre froide ni le lévitant mais plutôt une machine efficace bureaucratique et technologie technocratique chargée de remplacer une fonction à savoir gérer au mieux ce qui existe dans l'intérêt de tous ». Chapitre II : les caractéristiques l’Etat Comment se présente l’état ?comment reconnaître l’état ? c’est a ces questions que ce chapitre va essayer de répondre.
Section 1 : les caractéristiques matériel de l'état
Comment peut-on reconnaître physiquement l’état ? Paragraphe 1 : la pertinence discutée des éléments constitutif de l'état Nous avons comme élément constitutif d'un état les éléments suivants: on va discuter de la pertinence de chaque élément. Le territoire : c’est l’espace sur lequel un pouvoir politique exerce son autorité sur une opération donnée. la délimitation des territoires est toujours imprécise et contesté. Quand on regard la définition du territoire, on se rend compte qu’il pose un certains nombres de problèmes. Quand on va a la cour internationale de justice, on a grand nombre de contentieux sur les délimitation de frontières. Comment délimite t-on les frontières d’un état ? Dans les Etat occidentaux on a dit que la plus part des états étaient fusil. Mais la question de la frontières doit être davantage posée dans les Etats africains au lendemain de la fin de la colonisation sous a la 2nd guerre mondiale. C’est très intéressant car les Etats africains ont de sérieux problèmes de frontières jusqu’à aujourd’hui. Tout ca pour dire que c’est cas même ainsi paradoxale puisque la charte de l’OUA 1963 au lendemain des indépendances des états africains, on avait un grande principe qui était affirmé parce cette charte a savoir le principe de l’intangibilité des frontières dérivées de la colonisation. Finalement le territoire est au cœur des enjeux. Mais le contentieux autour du territoires est encore fourni. Si bien qu’on a du mal à fixer les limites d’un territoires. La population : c’est l’ensemble des individus qui vivent a l’intérieur d’un espace territoriale qui est soumis à une autorité politique. Dans la population, on a des nationaux et des non nationaux. Mais en même temps, la population renvoie a des notions connexes. D’abord la nation. La nation est un élément prêt de la définition de l’Etat. Quand on a dessiner la trajectoire de l’état, ce qui a favoriser l’émergence de l’état occidentale, c’est la nation car dans la construction de l’état occidentale, la nation a précédé l’état. Les guerres que les Etat se sont fait ont finis par consolider un sentiment national. Et c’est quoi le sentiment national ? on sait que la nation a reçu deux définitions possibles. On a la définition allemande de la nation ou définition culturelle : « est nation tout ce qui présente les même caractéristiques au nom de la langue, de la culture... ». Cette conception de la nation fait des dégâts. Selon la définition française de Ernest rena : « la nation, est cette communauté d’individu qui est liée par un objectif commun, un vouloir vivre ensemble». Cette définition de la nation concerne les individus qui sont mort et ceux qui sont vivants et ceux qui ne sont même pas encore nés. Dans les Etats occidentale c’est dans les guerres que le sentiment de la nation a été forgé. Ce qui a favoriser l’émergence de l’état dans les états occidentaux, c’est que l’état est venu se greffé sur la Nation. On dit dans les Etats occidentaux que la nation a précédé l’état .voila pourquoi on parle d’état nation. On par d’état nation pour symboliser les états qui se sont construit alors qu’une nation existait déjà. Ce point est important car lorsqu’on se projet vers les Etats africains, on se demande s’il a exister une nation dans les Etats africains. Surtout que en 1885,conférence de Berlin, on a partager l’Afrique. On a pas partagé l’Afrique en tenant compte des réalités sociologiques. Si bien que dans les Etats africains on a trouvé des Etats multinationaux. Cela veut dire qu’on a des états ou on a plusieurs nations. La question de la Nation, par ailleurs se pose avec les États ou le sentiment national n’a pas été forgé avant la naissance de l’état. Et c’est la qu’on verra a trajectoire qui est différente entre nos états et les Etats occidentaux. Dans les Etat occidentaux, la nation a précédé et l’état est venu se greffé su bien que l’Etat est fort puisqu’il est venu se greffer sur des réalités cohérente. Mais chez nous, l’État à précédé la nation. On a créé l’État et maintenant on cherche la nation. Ce n’est pas étonnant que les guerres sont dans les états africains puisque ce sentiment national n’a pas exister avant. L’État africain est fragilisé depuis les origines parce que la nation n’a pas préexisté à l’état. Nos premier dirigeants ce sont dit que pour créer la nation il éviter un certains nombres de choses. Dont le premier est d’éviter le multipartisme. Si on regard au lendemain des indépendances c’était un parti unique parce qu’on c’est dit que si on crée plusieurs partis, la tension fera que le pays ne va jamais trouver une cohérence. Et c’est en cela que nos dirigeants ont voulu faire en mettant en place le système du parti unique. Et la plupart du temps c’est a lendemain des Années 90 qu’on a envoyé le multipartisme. Le principe du parti unique était un moyen pour les Etats africains de se trouver une nation. La notion de « peuple » est aussi abstraite que celle de « nation ». Laurent Gbagbo 2000 « …à confondu la foule au peuple ».le peuple ne s’identifie pas a la foule. Ça permet de saisir la complexité de cette notion. Il n’y a pas dans un pays des peuples, mais il ya un peuple. On peut revenir sur la question de la nationalité. Qu’est-ce que La nationalité ? c’est un lien juridique qui existe entre un état et un individu. Et c’est l’état qui défini au nom de la souveraineté qui a le droit d’être son national. pouvoir politique : le gouvernement qui est sensé être l’organe qui exerce la souveraineté sur l’espace du territoire. La aussi la vrai question qui se pose est de savoir comment légitimer le pouvoir politique. L’Assise du pouvoir, peut avoir une légitimité qui est toujours discutée. Il ya une forme imprécisions au tour des éléments constitutif de l’état. A partir de la on peut démontrer aussi que Définition de la notion, populations et pouvoir politique est insuffisante. La définition est limitée car la définition de l’État est tautologique .qu’est qu’une définition tautologique ? On dit que pour qu’il y ait état, il faut qu’il y est territoire, populations pouvoir politique. Mais qu’est-ce que le territoire d’une état. ? On peut définir le territoire comme étant l’espace sur lequel une population existe et un pouvoir politique est exercé. Définition de la populations( confère ce qui est passé haut).c’est ca la tautologique. c'est-à-dire qu'il est difficile de définir un des éléments sans faire appel aux autres éléments car aucun des éléments n'a de définition autonome. Cette définition est encore limitée parce que, si un des éléments constitutif fait défaut, on appel ces états, des états exemple mais l’État ne disparaît pas. À ces trois éléments, les internationalistes rajoutent la notion de reconnaissance d'Etat. Les 3 éléments constitutifs peuvent ne pas se suffirent à elles mêmes. Donc on prend en compte cette considération qui vient du droit international à savoir la reconnaissance d’État. La aussi on peut discuter. Si la reconnaissance est un élément qui permet de valider l’existence d’un état, la reconnaissance en elle-même pose problème. Quel doit être la qualité de cette reconnaissance? la aussi ca dépend de qui doit reconnaître ? On a tendance à ajouter également une définition sociologique notamment celle qui est reprise de Max Weber. Max Weber annonce une définition sociologique de l'État qui est : « l'État est celui qui dispose du monopole de la violence légitime ».mais cette défini sociologique, elle nous amène à aller vers les attributs de l’état.
Paragraphe 2 : la mutation des formes d’état
On distingue deux formes d’État: l’état unitaire et l’état féodale. L’État unitaire aujourd’hui tend a se rapprocher du modèle de l’État féodale si bien qu’Aujourd’hui on essaie d’identifier a l’intérieur d’un état unitaire ce qu’on appelle des états régionaux ou autonomie : l’état unitaire régional. Par exemple on a l’Espagne et l’Italie …la particularité de cet état unitaire c’est que on a un seul centre de pouvoirs mais sauf que les régions ou même les provinces disposent une forme d’autonomie législative. Ce qui veut dire que dans ces états unitaire, ces régions ou provinces disposent de leur propre Parlement mais à la différence d’un état fédéral, ils n’ont pas de constitution. On est dans une dimension d’autonomie législative et non d’autonomie constitutionnelle. Parce qu’on sait que dans un état fédéral, on a appris les trois principes dégagés par Georges selle : principe d’autonomie, principe de participation, principe de superposition. Dans l’État fédéral, c’est-à-dire que chaque état fédéré dispose de son propre ordre juridique donc de sa constitution. La seul chose que les Etats fédéraux n’ont pas est la souveraineté des nations. Donc on observe aujourd’hui dans les états unitaires, une forme de bouillonnement. L’État unitaire tend a se rapprocher du modèle de l’État fédéral. L’astuce qu’on a développé pour ne pas éclater l’État unitaire, c’est d’évoluer vers les Etats dit régionaux.
Section 2 : les attributions juridiques de l'État.
On a principalement deux éléments : Paragraphe 1 : la personnification de l'État L'état dispose d'une personnalité juridique. Ce qui nous intéresse c’est la cause qui fait que l’État dispose de cette personnalité juridique. Si l’État dispose de la personnalité juridique c’est avant tout parce que l’État est une institution au sens de Maurice Hauriou. Il ya dans l’émergence de l’état, l’Etat de l’institutionnalisation. Ce point permettait d’identifier une forme de différenciation ou de distinction entre les gouvernements et les gouvernés. L’institution survie à ses dépositaire. L'État est une institution qui est existe indépendamment de ceux qui l’on crée. L’État est une tierce entité qui existe de manière permanente et indépendamment de ceux qui ont été a l’origine de sa création. Tout comme l’image du Leviatant, l'État échappe donc à ses créateurs.
Paragraphe 2 : la souveraineté
La souveraineté est l'attribution fondamentale de l'État. Elle fait l'état. Il n'existe pas d’état qui ne recherche pas la souveraineté. L'État est souverain du fait qu'il ne tire son pouvoir que de lui-même. Il dispose de la « Souma protesta ». Dans l'histoire, l'État a souffert de la domination de l'église. Il est maintenant consacré le principe de l'égalité souveraine entre les États. Cependant, la souveraineté dans la pratique est perçue comme une lueur. Chapitre III : la synchronie des pouvoirs au sein de l'État. Lire l’article donné sur la séparation des pouvoirs au sein de l’État . Au sein d’un État, il existe des forces qui agissent. Pour que l'État existe, il faut une sorte de synchronie des pouvoirs.
Section1 : la technique de la séparation des pouvoirs
Dans l'expression de cette théorie, il y a une nuance qu'il faut relever lorsqu'on dit séparation des pouvoirs. Dans un état il existe un seul pouvoir. Si bien qu’il faut nuancer l’expression même de séparation des pouvoirs. Dans un Etat, le pouvoir se localise dans un endroit. La capitale en général c’est le siège du pouvoir. On ne sépare pas des pouvoirs car dans un état il n'y a qu'un seul pouvoir. On aurait plutôt dû dire séparation du pouvoir. La séparation des pouvoirs est une théorie libérale, d'organisation et de fonctionnement de l'Etat. Le conception de séparation de pouvoir , ce n’est pas Montesquieu qui en est le père, mais la théorie a d’abord été pensée par Aristote. Apres Aristote, plus propre de nous on a John Locke qui est un auteur anglais, qui a pris un ouvrage en 1689 appelé essaie sur le gouvernement civil. John Locke avait pensé l’existence d’un Etat en trois pouvoirs : le pouvoir exécutif, pouvoir législatif, pouvoir fédératif ( un pouvoir qui sert à l'état pour établir les relations diplomatique). la théorie de la séparation des pouvoirs est une théorie libérale de l’état c’est- à-dire que c’est une théorie qui met en avant les droits fondamentaux de l’individu. Montesquieu dit dans l'esprit des lois paru en 1948 : « c'est une expérience naturelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. Pour éviter l'arbitraire, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir». C'est la théorie de Montesquieu. Montesquieu dit que pour garantir, donc la liberté de l'individu, il faut mettre en place un gouvernement modéré c'est-à-dire un gouvernement où les différents pouvoirs s'équilibre parce qu'ils agissent ensemble. Montesquieu dit que tout serait perdu si le pouvoir devait resté dans les seuls corps de magistrats ou des principes. Donc il faut aller à la recherche d’un gouvernement modéré. Lire l’esprit des lois dans le livre 11 chapitre 6 de la constitution dans …. Pour Montesquieu, on a trois pouvoirs : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire. Pour lui, il faut organiser de sorte que ces trois pouvoirs puissent agir de concept. Mais comment organiser les pouvoirs pour qu’ils puissent agir de concept? A partir de là le mécanisme de Montesquieu fait un premier constat dans les modalités qui vont permettre à ces pouvoir d’agir de concept. Le premier concept est que Montesquieu remarque que dans les trois pouvoirs, il y’a un qu’on peut déclassé. De tout les trois pouvoirs, celui de juger est nul. Pourquoi cela ? car d'abord le pouvoir de juger est une déclinaison (branche) du pouvoir exécutif car quand le juge règle un litige, il applique les règles . Donc le juge est un exécutant comme le pouvoir exécutif. Il ne s’arrête pas là il dit que si le pouvoir de juger est nul c’est parce que le juge est un automate comme un perroquet, il est la bouche de la loi, il ne peut rien ajouter à la loi . Montesquieu en faisant constat que de tout les trois pouvoirs le pouvoir de juger étant nul, il faut maintenant veiller à bien organiser les rapports entre les deux pouvoirs qui restent. C’est le pouvoirs législatif et le pouvoir exécutif. Montesquieu donne maintenant les caractéristiques d’un pouvoir et il dit que tout pouvoir doit avoir deux éléments : la faculté de statuer et la faculté d'empêcher. Montesquieu dit dans l'esprit des lois pour expliquer les deux éléments. « j'appelle la faculté de statuer, le droit d'ordonner par soi-même ou de corriger ce qui a été ordonné par un autre . j'appelle faculté d'empêcher, le droit de rendre nul une résolution prise par quelques autres». Voici comment se présente la théorie de la séparation des pouvoirs chez Montesquieu. Donc il faut trouver le mécanisme pour pouvoir faire en sorte que les pouvoirs s’équilibrer. Et c’est en cela qu’il ya une application diversifier de la théorie de Montesquieu dans les états européens et en Amérique, si bien qu’on un régime parlementaire dans les Etat européens pour la plupart et un régime présidentiel. La qualification de régime est lié à la façon dont on a interpréter Montesquieu dans la pratique de ces différents états. Dans les états européens, on a mis en place ce qu’on a appelé un système de collaboration mutuelle qui est plutôt basé sur la nuisance réciproque. Pour eux, pour avoir une séparation de pouvoirs qui s’équilibre, il faut donner un pouvoir à chaque pouvoir de nuire à l'autre. Si on regarde au Burkina Faso la Constitution dit que, le président du Faso peut dissoudre l'Assemblée nationale . Au risque de se fait dissoudre, les députés feront attention . Mais réciproquement notre Constitution permet à l'Assemblée nationale de renverser le pouvoir par une motion de censure. Ce qui fait la caractéristique du régime parlementaire, c'est que on a toujours des un régime parlementaire ce qu'on appelle la responsabilité politique du gouvernement devant le Parlement. sinon ce dernier peut le renverser et vice versa. Voila comment les européens ont compris Montesquieu. Voilà pourquoi on dit qu'on est dans un système pour les deux pouvoirs ont la faculté de nuisances réciproque. Comment les Américains ont traduit cela ? Comment les rapports sont organisés entre les deux pouvoirs? Exécutif et législatif. D'abord aux États-Unis il n'y a pas une délégation réciproque c'est-à-dire que le président américain ne peut pas dissoudre le congrès, ni aucune chambre du Parlement À savoir le Sénat et la Chambre des représentants. Donc ce principe de nuisances n'existe pas ici. Deuxièmement le congrès aussi ne peut pas renverser le président. Dans le système américain, les rapports ne s'organisent non pas entre le Parlement et le gouvernement mais entre le président et le Congrès . et il n'y a même pas possibilité de nuisance. Comment les Américains ont trouvé le pouvoir d'équilibrer les pouvoirs ? Ils ont bien compris Montesquieu. Montesquieu a dit que les deux pouvoirs doivent avoir une capacité de statuer et une capacité d'empêcher. Par exemple pour qu'il y ait une loi aux États-Unis il faut qu'il y ait une concordance entre ces deux pouvoirs. Le Parlement vote la loi (c'est une faculté de statuer) et l'envoi au président qui dispose d'un droit de veto (faculté d'empêcher). Donc ça permet aux deux d'agir ensemble et ça permet d'obtenir ce qu'il appelle le gouvernement modéré. Donc ce sont les Américains qu'ils ont bien compris Montesquieu et non les Français. Sujet :Est-ce que le système présidentiel est un système de domination du président de la République ? Le système présidentiel notamment les États-Unis consacre le système de domination du président . Non le président américain ne domine pas le système politique américain au contraire il est très compris. Si bien que vient la belle formule de Maurice Duverger qui est un auteur français, était le premier à évoquer l'existence d'un régime semi-présidentiel. Maurice Duverger dans son ouvrage, dit que le système politique américain ressemble à un vécu dans lequel le moteur de fait qui ne dispose pas d'accélérateur et qui est assorti de frein très puissant. Le moteur c'est le président. Les freins c'est le Congrès. A partir de là on peut se poser la question de la configuration ? Audio 4 vers la fin revoir Section 2 : la configuration des séparations des pouvoirs Il y a une crise de la séparation des pouvoirs et à partir de là la crise de ma séparation des pouvoirs qui révèle d’elle-même les limites de la théorie telle que conceptualiser par Montesquieu. Sur la crise de la séparation des pouvoirs. Pourquoi la théorie est dépassé aujourd'hui ? La première chose qu’il faut note c’est que, au moment où Montesquieu conceptualiser sa théorie, il y avait un élément qui n’existait pas à l’époque. A l’époque de Montesquieu, il n’existait pas les partis politiques. Or aujourd’hui, l’existence des partis politiques est venu affaiblir la théorie de la séparation de pouvoir telle que Montesquieu l’a conçu. Puisque L'existence des partis politiques crée ce qu’on appelle aujourd’hui, une discipline de partie ( qui est aujourd’hui l'une des conséquences de l'existence des parties et qui va entraîner des freins sur la théorie de Montesquieu). Mais c’est quoi la discipline des parties ? Aujourd'hui quand on voit dans les différentes assemblée parlementaire qui existe dans le monde, rares sont les Parlement dans lesquels les députés, notamment si on prend les pays africains, les députés en général n'ont pas la liberté d'opinion, la liberté de décision. on assiste plutôt à des députés , ou des représentants qui vont dans le sens de l’intérêt des parties. En général c'est parti, si c'est le parti au pouvoir, les députés à l'Assemblée ne s'en fiche pas mal s’opposer à des réformes même si ces réformes méritent qu'on puisse s'y opposé : C'est ce qu'on appelle la discipline de partir. Or c'est contraire à la position burkinabé qui dit que le mandat est impératif est nul. Quand on dit que le mandat impératif est interdit ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que le député n'a pas le droit de rendre compte à ces électeurs, ni à son parti politique. Il est libre de faire ce qu'il veut. Ce n'est pas seulement dans nos pays que cela existe on a par exemple les pays occidentaux . L'un des pays où la discipline de paradis ne joue pas vraiment c'est aux États-Unis ou les députés ou le sénateur américain a cette capacité de dire que lui il ne juge pas le parti au pouvoir. Mais on voit que même aux États- Unis, cette discipline des parties , en 2019, quand Donald Trump a fait l'objet d'une procédure d'impeachment ( mise en accusation ou procédure de destitution, est une procédure de droit permettant au pouvoir législatif de destituer un haut fonctionnaire), c'est la Chambre des représentants qui accuse et c'est le Sénat qui juge. La Chambre des Représentants était composée en majorité par des démocrates. Donc ils ont accusé Donald Trump et une fois devant le Sénat c'est-à-dire le juge, en ce moment le Sénat était composé en majorité par des républicains. Si bien que Donald Trump se moquait. Car il sait qu'il a la majorité au Sénat donc ça n'allait jamais passer vu que trum9 était un républicain. Ça aussi c'est au nom de la discipline de parti. La discipline de parti fait que la théorie de la séparation des pouvoirs ait une forme de déformation et au lieu qu'on observe une véritable confrontation entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, on observe que les deux pouvoirs se suivent l'un de l'autre. personne ne contredit l'autre. Certains auteurs disent que au lieu d'une séparation des pouvoirs on assise à un alignement de pouvoir au nom de l'existence des partis politiques. Parce que les pouvoirs qui doivent se faire le contrepoids, s’alignent, ne s'opposent plus. Et cette limite de la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu s'explique finalement par cette crise de la démocratie représentative. Le système dit représentative n'est point un système de représentation parce que l'élu a tendance plutôt à être tourné vers des intérêts égoïstes. C'est bien que lorsque vous avez votre intérêt vous ne pensez plus à vous opposer aux politiques pour aider votre peuple. Cette crise de la séparation des pouvoirs va entraîner un renouvellement de la théorie.
Reconfiguration de la théorie de la séparation des pouvoirs
Finalement la théorie va se reconfigurer pour qu'on ait une forme d'équilibre dans la gestion des pouvoirs d’états. Et pour limiter ce pouvoir, On va passer de la théorie de la séparation des pouvoirs aux séparation du pouvoirs. Cette fois- ci il y’aura plusieurs schémas de séparation des pouvoirs. 1ère configuration : une séparation entre le pouvoir politique et le pouvoir juridictionnel. C’est-à-dire qu’au lieu de l'équilibre que Montesquieu recherchait, on ne va pas l’observer entre exécutif et législatif cette fois, mais entre d'une part le pouvoir politique et d'autre part le pouvoir juridictionnel. Et là quand on se rappelle que Montesquieu a dit que le pouvoir du juge est nul. Mais dans notre monde d’aujourd’hui, si il y a un pouvoir qu'il faut prendre en considération, c'est le pouvoir juridictionnel. Et ce pouvoir juridictionnel s'exprime comment ? C'est désormais à partir du moment où la santé nationale dans notre pays marche bêtement derrière l'exécutif, le seul pouvoir qui peut arrêter l'exécutif c'est le pouvoir juridictionnel. Si on prend par exemple en France la plupart des grandes réformes ont souvent été obsnuer pas le juge. Quand on va aux États-Unis également il y a des décisions que la chambre de congrès prend et la Cour suprême dit niet. On voit même que la théorie de la séparation des pouvoirs de Montesquieu et aller loin puisqu'il disait que le juge n'avait même pas de pouvoir. or on est dans un monde aujourd'hui ou le juge a un pouvoir notamment par la possibilité d'interprétation. Il ne se contente pas d'être le perroquet mais il interprète la loi. Hans Kelsen nous a dit que le juge est un colégislateur ou un coconstituant. Par le contrôle de constitutionnalité des lois le juge devient un coconstituant. Rappelons-nous que le juge peut dégager des normes à valeur constitutionnel. C'est un pouvoir de création qu’il se donne. Mais le juge n'est pas législateur où constituant, mais son pouvoir interprétation Lui permet d’aller loin. Aujourd'hui on passe d'une théorie de la séparation des pouvoirs à une théorie des contre-pouvoirs. Parce que, ce qu'on a aujourd'hui, ce n'est plus vraiment une théorie de la séparation des pouvoirs mais on est dans une logique de contre-pouvoir. Donc on observe contre pouvoir entre exécutif et pouvoir juridictionnel. -séparations entre majorité au pouvoir et l'opposition politique 2ème configuration : séparation entre majorité au pouvoir et opposition politique. Aujourd’hui on est dans un pouvoir où il n'y a plus de pouvoir démocratique. Mais à l'époque de Rock quand le gouvernement pps sort on voit les opposants font une conférence de près pour bombarder. C'est pour cela que les Ibrahim Traoré se sont ratifiés les parties politiques pour éviter le son contraire de sa politique. D'ailleurs dans notre Constitution on avait créé ce qu'on appelle statut de chef de fil de l'opposition. Donc on a fait en sorte que le parti d'opposition qui remporte le plus de voix aux élections devienne le chef de l'opposition pour lui donner des moyens de s’opposer à la politique du gouvernement. c'est pour ça qu'on a créé le chef de fil de l'opposition. Cette séparation des pouvoirs on peut la retrouver aussi dans un jeu entre l'opposition et la majorité. Et c'est tellement vrai que dans le modèle britannique si vous allez au Parlement au canal britannique le président de la commission des finances est toujours un membre de l'opposition. Dans ces pays on va dire qu'on a institutionnalisé le rôle même de l'opposition pour avoir un contrepoids . c'est qui permet d'avoir une sorte d'équilibre des pouvoirs . c'est une autre façon de faire respirer la séparation des pouvoirs tel que penser par Montesquieu. 3ème configuration :entre pouvoir institutionnel et les contres pouvoirs sociaux. On a une panoplie d'exemple : les syndicats. Quand on regarde au Burkina Faso 1966,révolution. ils se lèvent pour chasser le président. Les contre-pouvoirs au Burkina il n'y a pas que les syndicats seulement il y a aussi les chaufferies traditionnelles et religieuse. Il y a également les réseaux sociaux qui constituent également des contre-pouvoirs sociaux. Il n'y a pas que ça il y a aussi les médias à savoir les journalistes. Voilà comment la théorie des séparations de pouvoir se reconfigure. C'est vrai que la théorie a été dépassé mais la théorie s'est renouvelé parce qu'on a trouvé d'autres contre pouvoir. Mais aujourd'hui l'autre débat est de savoir quelle place doit occuper l'armée ? Parce que l'armée ne veut pas laisser le pouvoir politique tranquille. Montesquieu avait posé là aussi un grand principe à savoir le principe de la séparation entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire. Et dans ce jeu-là le pouvoir militaire doit être obligatoirement soumis au pouvoir civil. Ça c'est le jeu démocratique .Montesquieu dit que si on donne le pouvoir politique à celui qui a des armes il va nous tuer. Tout homme qui a du pouvoir est porter à en abuser. Dans toutes les grandes démocraties d'ailleurs la Constitution consacre le principe de la soumission de l'armée au pouvoir civil. L'armée doit être au service du civil. Pour cela aujourd'hui on utilise le droit des militaires. Comme l'armée a du mal à se mettre hors du jeu politique, le débat qui se pose aujourd'hui est de savoir est-ce qu'il faut constitutionnaliser l'armée ? est-ce qu'il faut donner une place dans le jeu d'institution. Quel statut donner à l'armée ? On voit que les militaires ne veulent plus lâcher le pouvoir. parce qu'ils ont les armes ils pensent qu'ils sont plus intelligents que les civils, plus dignes que nous. Faut-il considérer l'armée comme un contre- pouvoir ? Chapitre IV : l'état de droit Pourquoi constater l’apparition de l’État ? Pourquoi évoluer vers l’état de droit La notion de l’État de droit, elle-même apparaît véritablement, entre le 18 ème et le 19ème siècle . elle se situe dans l’air du siècle des lumières. L’apparition de cette notion coïncide avec la notion de constitutionnalisme. c’est à dire que ce constitutionnalisme, c’est ce courants de pensée qui vise à limiter le pouvoir en le mettant dans un texte appelé constitution. Qui suppose qu’il ya une nécessité d’encadrer l’exercice du pouvoir politique. Encadrer l'exercice du pouvoir politique pour éviter l'arbitrage de l’État. De ce point de vue, l’existence même d’un état de droit peut paraître surprenante. rappelons nous que les théoriciens du pacte social a savoir John Locke, jean Jacques Rousseau, Thomas Hobbes, nous on appris que L'état est né pour assurer la paix et la sécurité de l'individu. Rappelons-nous de Jean-Jacques Rousseau , il a dit le mythe du bon sauvage . C'est-à-dire que les hommes se sont constitué en communauté sur la base du pacte sociale afin de trouver le bien-être d’entre temps. Le bon sauvage c'est le maître qui vivait seul dans sa cabane, il vivait torse nu, courait dans la brousse pour aller chercher ces bêtes , qu'ils consomment, la vie était belle , jusqu'à ce qu'il rencontre le voisinage. et le conflit étant sociologique, ils vont sentir le besoin de constituer le Léviathan pour assurer la protection de tous. Rappelons-nous bien c'est l'individu d'abord et après l'individu vient l'État. Donc si l'État a été créé pour ménager l'individu, pour lui garantir le bien-être, pour lui garantir la paix et la sécurité. Donc on peut s'étonner qu'on oblige les États à aller vers l'état de droit. La décision d'aller vers l'état de droit invite est vite apparu parce que l'État lui-même, a pris d'autres proportions qu'on ne pouvait pas imaginer à l’époque. La créature a pris désormais des proportions échappent désormais à son créateur. Et selon la formule de Jean Ribeiro qui est un auteur français qui dit que à la différence des satellites les institutions ont du mal à rester figé dans l'orbite où on bien voulu les situer les créateurs. Pour calmer l’Etat dans ses élans, afin d'assurer la protection de l'individu, il faut limiter l'État par ce qu'on appelle ce courant de penser qu'on appelle le constitutionnalisme qui dit que pour limiter l'état il faut l'encadrer dans un texte qu'on appelle Constitution. Ainsi, les règles juridiques sont claires, et dans l'intérêt de tous. L'État de droit est là pour rappeler à l'état sa mission qui devait être la sienne. Qui devait être là pour assurer la liberté individuelle et non pour les écraser. Des conditions doivent être remplies pour qu'un état soit considéré comme un État de droit Quelles sont les conditions de l'État de droit ? l'évolution de l'état de droit au Burkina Faso ?
Section 1 : les conditions de l'État de droit.
Il y a des exigences à remplir pour être un État de droit. Mais avant on va revenir à un préalable . Comment est-ce que Hans Kelsen c'est défini l'État ? Quelle est la conception de l'État chez Hans Kelsen ? Kelsen conçoit l'état comme un ordre juridique. Tu connais Kelsen c'est que c'est toujours la pyramide des normes. Kelsen conçoit l'ordre juridique comme un ordre hiérarchisé. Selon Hans Kelsen, l'État c'est du droit. On ne peut pas avoir un état sans droit. L’État égal droit, l’état égal ordre juridique. Et si l'État est égal ordre juridique alors tout État est forcément un État de droit. Pas définition chez Kelsen, tout État est un État de droit, parce que c'est le droit qui irrigue le quotidien de l'État. Quand on dit état chez Kelsen, c'est forcément une société qui fonctionne sur la base de règles. Nous on ne s'embarquera pas sur la voie réaliste de Kelsen. Mais comment l'État fonctionne ? L'état refuse l'arbitraire par définition. Et c'est en cela que l'État de droit se distingue de ce qu'on appelle l'état de police. Pourquoi ? Parce que l'état de police c'est l'état par définition dans lequel le droit ne vaut ou ne s'impose qu’aux individus. ce qui veut dire que le gouvernement et l'État échappe au respect du droit. Et donc ça devient un danger pour l'individu. D'autant plus que, non seulement le droit ne s'impose qu'aux individus, le droit ne s'impose pas forcément au gouvernement et à l'état mais en plus les règles de jeu peuvent changer à tout moment. c'est un état d'arbitraire. Or pas définition, L'État de droit est l'état dans lequel le droit règne c’est-à-dire que les gouvernements agissent sur la base du droit et conformément au droit. Ce sont des signaux pour encadrer l'action des pouvoir public. On n'est plus dans l'état de police, on est dans l'État de droit c'est-à-dire que l'État lui-même se soumet au droit de telle sorte qu'on puisse même aujourd'hui assigné l'État en justice. C'est pour dire en réalité que l'état de police c'est un état arbitraire voilà pourquoi on demande aux états de se ranger dans l'État de droit.
1- les conditions formelles de l'État de droit
L'existence d'une hiérarchie des normes. La pyramide des normes de Kelsen veut un état de droit qu’il y est une hiérarchie. ce qui suppose l'existence d'un ordre juridique. Un ordre juridique hiérarchisé.ca c’est la condition formelle. Quel est l’intérêt de la pyramide de normes de Kelsen ? Kelsen nous apprend que dans cette pyramide, les normes inférieures pour être valide, doivent être élaboré conformément aux prescription des normes supérieures si bien que le législateur ne peut pas voter une loi sans avoir respecté la constitution et les normes qui sont supérieurs à la loi. L'existence ou l'affirmation de la séparation des pouvoirs. Ici aussi il y a des ingrédients qu'il faut venir agrémenter sans que ce ne soit des conditions réelles de l'état de droit. on n'a pas parlé d'élection démocratique ici. Parce que la démocratie n'est pas un élément intrinsèque de l'État se droit. la démocratie est un régime politique qui nous apprend que le gouvernants sont choisis par les gouvernés. Ce qui se distingue notamment de la monarchie. Rappelons la belle formule de Abraham Newton qui dit que la démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple. La démocratie ne se confond pas à l'état de droit . un état peut ne pas être démocrate et appliquer les exigences de l'État de droit. Par contre ce qui est vrai c'est que dans un état démocratique , un État de droit à plus de de chance à s'exprimer, à fonctionner. De ce point de vue on peut dire que la démocratie favorise l'émergence d'un état de droit. Mais la démocratie ce n'est pas un État de droit. Pourquoi la démocratie est un moyen de réalisation de l'État de droit ? Si la démocratie c'est le régime dans lequel le pouvoir appartient au peuple, l'état de droit c'est dans l'intérêt du peuple donc on suppose que si le peuple est détenteur de pouvoir, il ne doit pas vouloir se faire du mal à lui-même. Voilà pourquoi on dit que la démocratie favorise l'émergence de l'État de droit mais elle ne se confond pas à l'état de droit. la démocratie c'est le régime qui dit que le pouvoir émane du peuple.
2- les conditions matérielles de l'État de droit
Deux principaux éléments : La reconnaissance des droits fondamentaux. Le titre premier de la constitution du Burkina consacre les droits et devoirs du citoyen. Donc là Constitution burkinabè elle-même rend hommage à l'état de droit . Parce que on parle d'abord des droits fondamentaux des citoyens dans la constitution du Burkina Faso avant de s'intéresser à comment on désigne les gouvernants nationaux. C'est pour montrer que l'individu est devant. Lorsqu’on prend la Constitution et, qu’on finit le préambule, le titre premier est consacré aux droits des citoyens. C'est après maintenant on décrit ce que c'est que l'État burkinabè. Quand on prend la constitution allemande également, les 20 premiers articles de cette Constitution, est consacré au droit fondamentaux. Ce qui n'est pas le cas dans la Constitution française. Et d'ailleurs on voit que au- delà des constitutions, les états entre eux ont conclu des accords, des conventions pour traiter les droits fondamentaux : La Convention européenne des droits de l'homme, la Charte Africaine des droits de l'homme et du citoyen 1989, pacte international relatif au droit civils et politiques de 1966. On a l'impression qu'on est dans une société aujourd'hui où les États se sont obligé dans la Constitution mais à travers les organisations internationales auxquelles ils appartiennent à respecter les droits fondamentaux. Aujourd'hui, les droits de l'homme ne sont pas bien entendu. Les droits fondamentaux sont au cœur même de l'État de droit. Mais ça ne suffit pas point il faut apporter toutes les garanties, pour que les droits fondamentaux soient respectés. L'indépendance de la justice et le droit au repos contre les gouvernants. Si la justice n'est pas indépendante, c'est fini pour nous. L'indépendance de la justice et l'existence des recours contre le les gouvernements. Quand on donne la possibilité d'attaquer le gouvernants par leurs actes, c'est pour cela qu'il existe un contrôle de constitutionnalité des lois. À travers le contrôle de constitutionnalité des lois, c'est le Parlement et l'acte de l'exécutif qui est contrôlé. Donc le contrôle de constitutionnalité s'inscrit dans la logique de la soumission des gouvernements aux lois. Pareil pour le contrôle des actes d’administration avec notamment l'existence de l'eau coule pour excès de pouvoir : Le contrôle de la l'égalité des actes administratifs. Mais il faut que tout ça soit agrémenté par un juge présentant des garanties d'indépendance. Pour cela il existe beaucoup de procédures pour garantir l'impartialité du juge. Aujourd'hui d'ailleurs quand on prend au niveau de l'État de droit, quand on prend sur l'indépendance du juge, il y a ce qu'on appelle les droits fondamentaux de procédure qui sont notamment énoncé à l'article 7 de la Charte africaine des droits de l'homme et du peuple ou à l'article 4 de la Constitution du Burkina Faso. Qu'est-ce que les droits fondamentaux de procédure ? Les droits de les droits fondamentaux de procédure c'est un ensemble de droit qui nous donne les garanties d'aller vers un juge. Les droits fondamentaux de procédure ne s'agit pas seulement d'avoir accès au juge mais il s'agit de garantir la qualité de la justice au justiciable.
Section 2 : l'évolution de l'état de droit au Burkina Faso
On peut voir deux choses ici. On peut voir quand même l'existence d'un squelette de l'État de droit au Burkina Faso. C'est ce qu'on va appeler l'existence d'une charpente institutionnelle et juridique. Rappelons qu'on a dit que dans un état de droit il faut une hiérarchie des normes. Au Burkina Faso, on a une constitution qui est au sommet de l'édifice, on a un parlement qui édicte les lois, on a une administration qui est tenue de respecter la loi au nom du principe de la l'égalité administrative , on a une justice qui présente des garanties essentiel pour son indépendance. La Constitution consacre les droits fondamentaux. Encore que le Burkina Faso est parti à de nombreuses conventions internationales qui vise notamment la garantie des droits fondamentaux. La chatte Africaine des Droits de l'Homme, la Convention européenne des droits de l'homme, le Pacte international des droits civils et économiques On peut montrer qu'il y a une effectivité limitée des exigences de l'État de droit au Burkina Faso. C'est vrai que si les principes de l'État de droit sont approuvés, on se rend bien compte qu'à l'évidence dans leur mise en œuvre il y a un certain nombre d'obstacles, un certain nombre de difficultés qui se présente dans la concrétisation des éléments de l'État de droit. Par exemple au Burkina Faso, en terme d'accès au pouvoir aujourd'hui on voit que les règles du jeu de dévolution du pouvoir, ces dernières années n'ont pas été respectées. La garantie principale de l'État de droit c'est l'indépendance de la justice. Aujourd'hui, l'un des maillons faibles de notre système institutionnel et juridique, c'est la justice. La justice ne rassure pas. On parle souvent de corruption de la justice. C'est un phénomène réel. Ce sont ces petits dysfonctionnements qui explique l'ennemi de l'État de droit dans notre pays.Aujourd'hui,on l'éruption de l'armée sur la Scène par exemple les militaires qui vont dans les maquis pour boire le cas de nagrin. mais L'état de droit est un horizon définitivement infranchissable c'est-à-dire que la philosophie de l'État de droit, c'est aussi un état idéal, on ne finit jamais d'atteindre le dernier sillon de l'État de droit. il y a toujours un plafond qu'on vise mais qu’on ne peut jamais atteindre dans un état de droit c'est-à-dire qu'on ne se satisfait jamais de ce qu'on a.
Sujet 1 :l'état de l'État de droit au Burkina Faso .
Sujet 2 : quelle place doit occuper l'armée dans nos états ? Sujet 3 : sur la souveraineté, ça peut être un petit texte à commenter. Ou une dissertation Sujet 4 : sur la séparation des pouvoirs Sujet 5 : l'état de droit Chapitre V : la crise de l'État et de la démocratie représentative.
Section 1 :les causes de la crise.
Elles sont multiformes : les causes politico-institutionnelles les causes économiques ou sociologiques.
Paragraphe 1 : les causes politico-institutionnelles.
Là aussi on a plusieurs. aujourd'hui on se rend compte que la principale cause de la crise c'est que il y a un problème qu'on peut qualifier de problème de déficit démocratique Le déficit démocratique : pour souligner que en termes de représentation la légitimité de nos gouvernements et une cause. On se rend compte que aujourd'hui en Afrique l'élection pose un problème. En termes de légitimité le pouvoir pose un problème point au-delà des tensions, des crises que nourrissent les élections, en Afrique le vote est encore ethnique. Si bien que les moments d'élection sont toujours tentés en Afrique tel que d'ailleurs beaucoup de citoyens ne se reconnaissent plus dans la classe politique d'où la crise de légitimité des gouvernants. Les gens ne veulent plus voter ce qui crée une crise également parce qu'ils n'ont pas confiance aux dirigeants. Souvent les électeurs peuvent décider de voter mais par la suite le parti le trahi parce qu'il arrive souvent que les parties se relient à d'autres parties. Tout ceci explique qu'il y a crise de la démocratie. L'absence d'engagement politique ou pénal de nos gouvernements posent un problème. Il y’a des pays où on oblige l'individu à aller voter parce que le vote c'est un droit c'est un devoir. par exemple en Belgique, au Brésil. Cette crise politico-institutionnelles se conjugue également avec une crise économique et sociale.
Paragraphe 2 : les causes économiques ou sociologiques.
Sur les causes économiques et sociales, en Afrique en général, on touche du poids. Le problème des États africains qui sont constitués sans nations (caractères vu patriotique qui a prévalu(qui a manqué)). Si on prend l'état des pays africains, la nation manque à la fondation de l'État. Rappelons-nous que les États européens se sont consolidés grâce à l'existence des nations qui ont préexister. Dans les États africains on observe par contre les crises ethniques qui nous montre que les États sont fragilisés parce qu'ils ne sont pas assises sur des nations. Il y a aussi la crise de l'État-providence. C'est-à-dire l'État qui s'est consolidé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Qui a voulu être un état interventionniste. Et non plus un état régalien. On voit que lui aussi est dépassé par les événements. Il n'arrive plus à satisfaire les besoins sociaux. Donc l'état n'arrive plus à remplir non seulement ses missions régaliennes mais aussi internationaliste. Il y a aussi la crise tenant donc à la répartition inéquitable des richesses en Afrique. Il y a crise aussi qui est dû au transformation du numérique. Aujourd'hui avec le téléphone et puis l'Internet les citoyens se foutent de l'État. Aujourd'hui, toutes ces crises multidimensionnelles, explique la crise de l'État est l'état est en panne si bien que on peut s’interroger sur le devenir de cet état. Si on prend les pays africains les Blancs ne considèrent pas leur état comme étant des états. on parle des états failli ou des États en faillite parce que c'est l'État qui n'arrive plus à remplir les missions qui lui sont assignées. C'est l'État qui est dans l'incapacité d'assumer ses fonctions régaliennes. Quel est le devenir de l'État ?
Section 2 : une société sans État ?
Texte 2019 de Michel Bouvier, tu es un fiscaliste français, un grand prof qui est aujourd'hui à la retraite. Il pose les différentes mutations que connaisse l'impôt mentalement . Si l’impôts est un difficulté , c'est que les Etats aussi seront en difficulté parce qu’ils ne pourront plus avoir suffisamment de ressources pour bien fonctionner ses service public. Michel dis est-ce qu'il ne faut pas le considérer les paradis de la fiscalité? Et on se demande est-ce qu'on peut parler de frontière dans un monde numérisé. Est-ce qu'on peut toujours raisonner impôts en pensant territoire ? Pour lui est-ce qu'il ne faut pas le voir les modalité suivant lesquels la fiscalité fonctionne. Certes l'impôt a été créé pour un monde physique, un État centralisé point mais aujourd'hui le choc numérique et de la robotisation causes problèmes . Parce que le robot phagocyte des emplois. À la place de ses deux employés que le robot a remplacé ces derniers pouvaient payer l'impôt sur le revenu mais comme on a mis en place des robots, ces robots ne perçoivent pas de salaire voilà ce qui cause un problème parce que l'impôt ne sera pas payé. Celui qui sait utiliser le numérique aussi peut frauder l'impôt. On a un problème, les villes grandissent, dans tout ça on a l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle a pu faire des miracles. Finalement ce monde centralisé où tout revient vers l'état, on se rend compte que c'est l'état plus près du jeu dans les temps à venir. Parce que on peut faire rentrer des produits dont le temps ne sera même pas au courant. C'est-à-dire que l'État qui était au cœur du dispositif, on peut bien s'en passer. Ce monde aujourd'hui est construit sans règle de jeu, c'est un monde sauvage. Ce qui maîtrise le numérique, le monde de demain les appartient. Parce qu'ils peuvent mener des activités au-delà des états. Par exemple ce que Google fait. Une nation temps à sexe tombée , ce qui est grave c'est la fin de la fiscalité . Si la fiscalité me c'est le service public qui me. Parce qu'il n'y aura plus d'hôpitaux il n'y aura plus d'école, parce que l'État a besoin d'impôts pour finaliser c'est service.
Lire la fiche de la souveraineté parce qu'il peut extraire quelque chose sur ça pour le devoir.