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CEPrHEBCKHfl,
O. 3. AJIMAMETOB, H. A. KyPMflbIH, K. T. CMHPHOB-BACHJIbEB,
JI. B. ÎÏIIIMHA
RESISTANCE
DES MATÉRIAUX
MANUEL DE RÉSOLUTION
DES PROBLÈMES
ÉDITIO N S M IR .M O SC O U
CDU 620.10 = 40
TRADUIT DU RUSSE
PAR
JEAN SISLIAN
Ha (f}panmf3CK0M haune
Copyright by les Editions Mir
UM.S.S. 1973
0314 —363
041(01) - 73
AVANT-PROPOS
7
k —* coefficient de forme qui tient compte de l’effet de ia
configuration de la section droite sur la valeur de
l ’énergie potentielle due à l’effort tranchant; coef
ficient qui tient compte du degré de courbure d’une
spire du ressort et de l’effet de l’effort tranchant
kà — coefficient dynamique
km — coefficient de réduction d’une masse
l — longueur de la barre (ou une partie de sa longueur)
L — longueur libre de voilement
Al — variation absolue de la longueur d’une barre
lQ — longueur (libre) d’une branche de la colonne entre
les planchettes
M — moment d’un couple concentré extérieur
Mt — moment de torsion
M t Mx — moment fléchissant
ilfmax — moment fléchissant maximal en valeur absolue
M tx — moment fléchissant d’une poutre fictive
MZl M y — moments fléchissants par rapport aux axes principaux
centraux d’inertie z et y de la section
M éql’ M éqil, MêqlV, MéqV ~ moments fléchissants équi-
yalents (de calcul) selon les hypothèses de résistance
M , (A/t) — moment fléchissant (dé torsion), dû à une force
généralisée unitaire
ATréd — moment fléchissant réduit dans les poutres de section
variable
— moment dynamique
m — moment sur l’unité de longueur de couples exté
rieurs uniformément répartis suivant la longueur;
masse de la charge, d ’une barre
mréd — masse réduite
N, N x ~~ effort longitudinal ; puissance en chevaux vapeur,
en watts, kilowatts ; fréquence d’oscillations
nombre de cycles
N — effort dû à une force généralisée unitaire
N a — effort longitudinal dynamique
n — nombre de tours par minute ; coefficient de sécurité
née, nR — coefficient de sécurité par rapport à la limite d’écou
lement et à la limite de résistance
[n] — coefficient de sécurité admissible
ny — coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité
P — force concentrée
PCr — force critique
Pi — force généralisée
Pf — force généralisée fictive
Pd — force dynamique
Pe — force excitante
8
Pq — amplitude de la force excitante
p — intensité d’une charge répartie sur Taire; pression;
contrainte (totale) résultante
Po — contrainte résultante octaédrique ; pression de serrage
entre des tubes cylindriques composés
p max> Pmin» Pxnoy “ contraintes maximale, minimale et moyenne d’un
cycle
P a — amplitude d’un cycle
P'max» j°'moy» P a — contraintes maximale, moyenne et amplitude d’un
cycle à la limite d’endurance du matériau
p r — limite d’endurance
p_i — limite d’endurance pour un cycle symétrique
[pr] — contrainte admissible pour un cycle avec un coeffi
cient d’asymétrie r
[p-il — contrainte admissible pour un cycle symétrique
Q,Qx ~ poids de la barre ; de la charge ; effort tangentiel ;
effort tranchant dans la section
Qfx — effort tranchant dans la poutre fictive
Qy> Qz — efforts tranchants suivant les axes y , z
Q — effort tranchant dû à une force généralisée unitaire
Qo “ poids du corps soumis au choc
<7, gx — coefficient de charge linéique
q — coefficient de sensibilité du matériau aux concentra
tions de contraintes
r — rayon ; rayon de courbure de la couche neutre d’une
barre à courbure initiale; coefficient d’asymétrie
du cycle
SZ1 S yy (S) — moments statiques de Taire d’une figure par rapport
aux axes z> y (neutre)
s — dimension suivant l’arc, longueur d’une courbe
ds — élément de longueur de Taxe géométrique du tronçon
T — période d’oscillation; énergie cinétique
t° — température du système, de la barre en degrés Celsius
t — temps
U — énergie potentielle de déformations élastiques
u, uf, uy — énergie potentielle spécifique de déformation élasti
que ; ses composantes correspondant au changement
de forme et au changement de volume
T,v — volume initial; notation d’axe
AF
AF, y — variation absolue, relative du volume
W p — module de résistance polaire des sections circulaire
et annulaire
TFt — module de résistance de la section en torsion
W {Wi, W2) — module de résistance de la section droite d’une poutre
par rapport à Taxe neutre (modules de résistance
axiaux pour les fibres tendue et comprimée)
9
X i9 X 2.......X n — inconnues surabondantes
xy y> z — axes ; coordonnées
a — angle ; coefficient de dilatation linéique du maté
riau; coefficient de répartition des contraintes lors
de la flexion d’une barre à courbure initiale; coef
ficient de concentration de contraintes
a èff — coefficient effectif de concentration
P — angle; coefficient d’accroissement d’oscillation
y — poids spécifique du matériau ; glissement relatif
(déformation angulaire)
Yi» ?2» Va — déformations angulaires principales
Yo — glissement octaédrique
A — grandeur linéique du défaut de fabrication d’un élé
ment élastique du système; différence de diamètres
des tubes cylindriques en frettage
à — déplacement élastique généralisé; déplacement sta
tique
àzr ày, ôVî ôh — projections du déplacement sur les axes z, y sur
la verticale et l’horizontale
[ô] — déplacement admissible d’un point
— déplacements généralisés; coefficients dans les équa-
t tions de la méthode des forces
ôd — déplacement dynamique
Ôq — déplacement généralisé du point de suspension lors
de l’action statique de la force excitante
e — dilatation linéique (allongement relatif)
etî 62» e3 — dilatations principales
s' — déformation relative transversale
êe — coefficient d’échelle
e8 — coefficient de sensibilité de surface
0, 8* — rotation de la section d’une poutre
9d — rotation dynamique
K — module d’élasticité volumique du matériau
x — coefficient de compressibilité du matériau
X — élancement de la barre
Xçi — élancement de la colonne, d’une branche de la colonne
[i — coefficient de Poisson du matériau; coefficient de
longueur d’une barre comprimée lors du flambement
p — distance au centre; rayon de courbure de l’axe géo
métrique d’une barre à courbure initiale
P*» Pm — rayons de courbure des sections circonférentielle
(annulaire) et méridienne de la paroi du réservoir
o, crXl oa — contraintes normales
ai> a2i °3 — contraintes principales au point considéré
0p — limite de proportionnalité
aéc — limite d’écoulement
Or — limite'de résistance
10
[o] — cfontrainte admissible en traction et compression
o0 — contrainte normale octaédrique
fat), \ac\, [Gflf [^matl — contraintes admissibles en traction, compression,
flexion, de matage
0 éqf >°éqII' **• » °êqy ~~ contraintes équivalentes (de calcul) selon les hypo
thèses de résistance; la première, la seconde, . .
la cinquième (hypothèse de Mohr)
acr — contrainte critique
[a8tl — contrainte admissible vis-à-vis de la stabilité
ai-, ot —■contraintes normales radiale et tangentielle dans un
tube épais
at » om — contraintes circonférentielle et méridienne dans les
réservoirs à parois minces
or — limite d’endurance
amax, crmoy, aa — contraintes normales maximale, moyenne et ampli
tude du cycle
— limite d’endurance pour un cycle symétrique
a_ip — limite d’endurance lors d’une traction-compression
axiale symétrique
[or} — contrainte normale admissible lors d’un cycle de
coefficient d’asymétrie r
l0-il — contrainte normale admissible lors d’un cycle symé
trique
— contrainte normale dynamique
t, t a — contrainte tangehtielle ; Tmax contrainte tangentielle
maximale
t 4î x2» t 3 — contraintes tangentielles extrémales
t 0 — contrainte tangentielle octaédrique
[x] — contrainte tangentielle admissible
td — contrainte tangentielle dynamique
tt» — limite d’endurance en torsion
xmax, Tmoy* Ta — contraintes tangentielles maximale, moyenne et
amplitude du cycle
— limite d’endurance lors d’une torsion symétrique
[tr] — contrainte admissible lors d’une torsion pour un
cycle de coefficient d’asymétrie r
[t_4] — contrainte admissible lors d’un cycle symétrique
q>— angle de torsion ; coefficient de réduction de la con
trainte admissible en flambement
[cp] — angle de torsion admissible
ta — aire du diagramme des moments fléchissants; vitesse
angulaire; fréquence circulaire d’oscillations
coo — fréquence circulaire de variation de la force excitante
11
UNITÉS DE MESURE
Système d’unités international (SI)
iq , kg, s
mètre, kilogramme, seconde; unités de longueur, de
—
masse et de temps
cm, mm — parties d’unité de longueur (centimètre, millimètre)
N — Newton, unité de force (IN 1/9,81 kgf <=* 0,102 kgf)
kN, MN, daN — unités multiples de force: kiloNewton, MegaNewton,
décaNewton (daN) — (1 kN = 103 N ; 1 MN =
= 10e N; 1 daN = 10 N « 1,02 kgf)
N/m2 — unité de contrainte et de pression (1 N/m2 »
æ 1,02«10~5 kgf/cm2)
MN/'m2 — unité multiple de contrainte et de pression (1 MN/m8^
— 106 N/m2 = 10 daN/cm2 » 10,2 kgf/cm2)
daN/cm2, daN/'mm2 — unités de contrainte et de pression hors système
(1 daN/cm2 = 10B N/m2 = 1 bar æ 1,02 kgf/cm2;
1 daN/mm2 — 107N/m2 ^ 1 0 2 kgf/cm2 æ 1,02 kgf/mma)
1
J — joule, unité de travail (1 J » g-gj kgf*m »
« 0,102 kgf*m)
W, kW — watt, kilowatt ; unités de puissance (1 W »
« 102 kgf.m/s « 1,36 CV)
REMARQUES GÉNÉRALES
SUR LES CONDITIONS DES PROBLÈMES
1. Dans tous les problèmes les quantités indiquées sur les figures sont
supposées connues; les quantités recherchées (là où cela est nécessaire) sont
indiquées par un point d’interrogation.
2. Les problèmes dont les conditions sont données dans ]e Système d’uni
tés international sont prévus pour être résolus dans ce système.
3. Les vajeurs numériques des grandeurs géométriques dont les dimensions
ne sont pas indiquées sur les figures sont données en millimètres.
4. Supposer les pièces indiquées sur les figures par deux lignes avec une
hachure parfaitement rigides.
5. Supposer que ld stabilité de tous les éléments en compression (sauf indi
cation spéciale) est assurée.
I* TRACTION ET COMPRESSION
13
- f ; ww ----- P; N , — P t + P.%- j
0
- p 3= - p
Le diagramme de l’effort # est représenté fig. 1.
14
h t
Ü. \q -3 tim
T ♦
1?
t ^Î?=A
olcof \q *
*
EE i ♦
♦
CO 11 » *ïx
h r-j * l * Ü J
tolcol tq * \ n= Wm
1 il t J—t t q-0 f l rtr
fi P
§ 2. C ontraintes n orm ales, allon gem en t ab solu
et én erg ie p oten tielle
On suppose que dans toutes les sections droites des barres en
extension ou en compression les contraintes normales sont uniformé
ment réparties (ceci est vrai approximativement aussi pour les
barres à section variable). La valeur de la contrainte normale dans
une section droite arbitraire est de ce fait déterminée par le rapport
de l’effort longitudinal N x à l’aire Fx de la section, c’est-à-dire:
= (4)
2EFX
L’intégration et la sommation s’effectuent de la même manière
que pour déterminer l’allongement de la barre.
15
Puisque dans les limites d’élasticité du matériau l’énergie
potentielle est égale à la somme des travaux des forces extérieures,
pour les barres en extension ou en compression sous l’action des
forces P, appliquées en leurs extrémités
U=.jPAL (5)
Exemple 2* Construire le
diagramme de gx et déterminer
les valeurs de Al et de U. On
prendra : P = 10 kN, l = 0,3 m,
d = 0,01 m, dx = (0,01 + x2) m,
E = 2 1 0 5 MN/m2 (fig. 2).
S o l u t i o n . L’effort lon
gitudinal dans une section droite
arbitraire est : N x = P = 10 kN.
Les aires de ces sections sont :
pour la partie cylindrique :
F — 2^- = 0,25jt -10~4m2;
4
pour les parties intermédiaires :
F, = ^ = — (0,01 + .x2)2 m2
4 4
Les contraintes normales sont :
pour la partie cylindrique :
Nx 104
°x F 0,25n-10~4 ’
ou
ox æ 1,273 •108N/m2= 127,3 MN/m2;
pour les parties intermédiaires:
AL 4P 4-1042
iTa = ~ 7 r7 rti , 2.2 111 ;
Fx n (0,01 + n (0,01 + xlf
12/,3 . ?
« ------------ ,--;MN/in ;
(1 + 100x2)2
16
Le diagramme de ox est représenté fig. 2. L’allongement absolu
de la barre est donné par la formule (3) :
1 /3
Nx dx Pl , 2P-4 f dx
2 J EFX 3EF 1 nE J
0
,01 + z2)2
8P x 1 1
pl
3EF
i
nE 2 (0,01 -f- z2) ' 0,12
arctg —
0,1
= 10 »103<0,3 8-104 / 0,1
,+
_ 3 -2 -1011•0,25« -10“ 4 + n -2 -1011 V2 (0,01 + 0,12) -0,12
— L _ arctg 1
2-0,l3
Al « 1,46 -10~*m = 0,0146 cm.
P Al 104.1,46-101—4
U= = 0,73 J » 7,45 kgf 'Cm.
«a'i
EBHN 1
m r r n m *H ù é
+ ''MF k
i
6
-a- Fs2cm2 t Mm* ^
<5? \ t e 6 1 T
30HH ♦ ^ Hem*
ei q\ t
m ï |
■s»- I
1 J*
lÛkU
1
J 4?^
\2t
\20kH f»
2 -3 3 1 17
13 Ht 15
ît
.M a* g f f f f Ff6cmz
51 -
F}=5cm2
II
n
Jw f ■Ft‘2cmz
♦?
Zt
et la déformation latérale:
e = - F = - n - , ( 7)
18
Exemple 3. Calculer e*, AF J F X, AF. Les quantités P, q, l,
Fx, E, p sont supposées connues (fig. 3).
S o l u t i o n . D’après les formules (1) et (2) l’effort longitu
dinal et la contrainte normale dans une section
droite arbitraire sont :
.r n . Nx P-\-qx
Nx = P + q x \ <7*=— = —— .
^ X * X
a
E=2fOsMU/mz
Aa=?
Y///Y///:
T
"f
1 Y*
'Y m
za _
2* 49
23 2H
£
rW +Q-0
t7
t 1
,Ae
it t 1
♦
W î d‘2cm
1 iJ
♦ t h Zd
!— iL .+ \i\
î P*?
Et p iA M
AVcavité
oU — = 80 kgf/cm2,
Fi
et pour le déplacement horizontal et le déplacement vertical du
point d’application de la force P nous aurons:
0,08 — 0,05 AAj<f70 A>ir70
by = 1,3 mm; ôx = 0,0173 cm = 0,173 mm.
Yz
25
Exemple 6. Un anneau circulaire de rayon intérieur r = 10 cm
et de rayon extérieur R = 10,1 cm, de longueur l est soumis
à l’action d’une pression radiale intérieure constante p = 20 bars
(fig. 6, a).
Déterminer l’accroissement du rayon de l’anneau Ar et le
coefficient de sécurité née de l’anneau si pour le matériau de ses
parois le module d’élasticité longi
tudinale E — 2* 105 MN/m2 et la limite
d’écoulement Oéc = 300 MN/m2.
S o l u t i o n . Pour déterminer
les efforts longitudinaux de traction
qui apparaissent dans la paroi de
l’anneau, effectuons une section sui
vant un plan diamétral (fig. 6, b).
Ecrivons la condition d’équilibre pour
un demi-anneau en projetant toutes
les forces et les efforts sur l’axe des
y ; nous aurons :
n/ 2
N= Jprlsinada=prL
o
La contrainte normale dans la
paroi de l ’anneau sera:
_N ____ prl
° ~ Y ~ ~{ R - r ) l
20-105-10-10~2
_ 0,1 -10“ 2 —
= 2-10® N/m2 = 200 MN/m2.
Le coefficient de sécurité n (par rapport à la limite d’écoulement
du matériau Oéc) sera:
_^éc__300__
o _ 200“ ’ ’
D’après la loi de Hooke, on trouve l ’accroissement absolu Ar
du rayon intérieur de l ’anneau. Puisque:
N ’2nr
2« (r + Ar) — 2nr -
E (R — r)l
alors :
P* 20«105-102-10'4 rtn4
Ar = ------o 10 2m = 0,01 cm.
E(R-r) 2-10“ ,-0,1-10
, n - i = Q ’01
26
Problèmes 41-48. Choisir les dimensions des aires F des sections
droites des barres élastiques des systèmes.
Dans les problèmes avec des données’’littérales on supposera que
la contrainte admissible [o] est la même en traction et en compression
pour toutes les barres élastiques du système. Si le module d’élasticité
n’est pas mentionné dans les données du problème, on admettra
qu’il est connu et le même pour toutes les barres; Dans les problèmes
45-46 on prendra pour l’acier E — 2-10a kgf/cm2.
27
Problèmes 49-53. Déterminer les forces admissibles P ou les
quantités inconnues indiquées dans les conditions des problèmes*
(16)
M — V* ’
et l’allongement absolu sera:
(17)
28
où y est le poids de l’unité de volume du matériau de la barre, l sa
longueur et Q = yFl son poids.
Pour une barre d’égale résistance, c’est-à-dire dans les sections
droites de laquelle les contraintes normales ont une même valeur,
égale à la contrainte admissible, la loi de variation de l’aire de
la section droite est exprimée par la formule :
Fx = — ^ f , (18)
M
où e est la base du logarithme népérien.
L’allongement absolu d’une barre d’égale résistance est:
= (19)
Es
Pour une barre à gradins l’aire de la section droite d’un tronçon
arbitraire i est égale à :
js-_____________________ m z _________________ ( 20)
(M — yh) ([cr] — yh) ([a] — 7 /3) • • (M — yk)
et l’allongement absolu à:
( 21)
16-10®
10,203cm2,
8-10"® -4-10®
16-102f 1
0 4-16-102 T
le poids:
Qg = [<*]Fg-P = 16 -102-10,203 - 16 -10®» 324,8 kgf,
et rallongement absolu par la formule (21):
AA M i (\ yl ] _
E V 2 -4 (01/
16-102-4-10®/. 8-10~®-4-103^ _
cm.
= 2.10» l 1 " 2 .4 .< 6 .1 tf} a ’ 3'*92
Pour une barre d’égale résistance (fig. 7, c) : l’aire maximale
est donnée par la formule (18) :
p .21 lfi.103 8-io-3-*-io3
Fé = — -eW = -e 18- = 10e°’°2« 10,202 cm2,
[o] 16-102
le poids:
Qé = [ o ] ^ - P = = 16 -102-10,202 - 16 -10® « 323,3 kgf,
et l ’allongement absolu par la formule (19) :
AJ fer] î l6-102-4-10® 00
Ah = = ---------- = 3,2cm.
E 2-106
Les résultats obtenus montrent que pour une barre en acier de
longueur 40 m la différence entre une barre prismatique, une barre
à gradins et une barre d’égale résistance est insignifiante.
La formule (16) montre que dans une barre prismatique la
contrainte due au poids propre est de 5% de [a] pour une longueur
30
de la barre l ^ ^ . Si la barre est en acier, en prenant la] =
= 1 600 kgf/cm2 et y = 8 gf/cm3, nous aurons :
0,05 *16-102
l ^ —------- r— — 10 cm = 100 m.
^ 8 *10” 3
Problèmes 54-57. Déterminer les quantités inconnues indiquées
dans les conditions des problèmes.
« 55
p*mt
r i *1
i ÿ-- [6]--âffft0/r>*
!r> « ^■ if.r 'pZfgflcm*
j KJ,f t
x
T j_ KO/Ss, ■/
[5j= lOkgflcm* garre d'égale
▼P £*2fl'1Q*Rgflcm2 résistance
d.-? i Aa=? Aa=? V l F0=? ; F*?
F**?i F*? i Als?
Fig. 8
AL N 3f
dc3
sin p3 £ 3 ^ 3 sin p3
La géométrie du système permet d'écrire:
a T b
h = - U U
sin p4 sin p2 sin p3
Après substitution des valeurs obtenues, la condition de compa
tibilité des déplacements sera :
N\a N2b Nzc
jE|Fjsiu P* £ 2£ 2sin2p2 £ 3£ 3sin*’,p3
3—331 33
D’après les valeurs numériques données nous aurons:
d’où
0 332 O 27
_ p o,0276P; Ojj = -2~—P Ai 0.0193P;
12 14
0,53 D
Oui = —— P 0,0331/’.
16
Puisque la valeur de la contrainte maximale o m ne doit pas
dépasser la valeur admissible [a], la force admissible sera:
[g] _ 1 600
48 340 kgf æ 48,31.
"" 0,0331 0,0331
Avec cette valeur de la force P les valeurs des contraintes dans
les barres du système seront :
àj — 48,3 *27/6 » 1 334 kgf/cm2; an = 48,3 *19,3 æ 932 kgf/cm2;
gu j = 1 600 kgf/cm2.
b) Calcul d'apres la capacité portante. Le système sera géomé-
triquement déformable, lorsque l ’état d’écoulement sera atteint dans
la première et la troisième barre. L ’équation de la statique, liant les
efforts dans ces barres, est:
2N i sin Pi -f- 2NZsin = P.
34
En posant Ni — [a] F{ et N 3 = la] F3 et en les substituant dans
les équations de la statique, nous obtiendrons la force maximale Pmax :
Pjaax = 2 [a] (Fi sinp, + F3sin p3) =
= 2-1 600 (-12 + 16 —) » 52 750 kgf = 52,751.
36
S o l u t i o n . Au lieu de tubes nous considérerons des anneaux
de longueurs unitaires (cf. exemple 6). L’anneau I I en se refroidissant
exercera une pression extérieure uniforme radiale p sur l’anneau I,
celui-ci, résistant à la déformation, exercera à son tour la même
pression sur l’anneau I I , mais de l’intérieur. La valeur de la pression
p est déterminée par la condition suivant laquelle la somme des
AÆt = - R\ et Ar2= — •- r\
E R 2 — r2
la condition de compatibilité des déplacements sera:
P_
= Ri — r2.
E
d’où :
E (Rt — r2) 2> 10e-0,004
31 kgf/cm2.
P~ Rl rj ~ 4,22 4.1962
R i - r i + R 2- r2 0,2 + 0,104
Les contraintes normales Cj et alt sont déterminées par les for
mules :
Pri ^ ^ = 651 kgf/cm2;
Vl
Ri — ri 0,2 *
pr 2 31«4,196
1 250 kgf/cm2.
•fl2 ~ ^2 0,104
Problèmes 58-70. Déterminer les contraintes normales provo
quées dans les barres élastiques du système par T action des forces.
Si le module d'élasticité E n'est pas donné dans les conditions
du problème, le considérer le même pour toutes les barres élastiques
du système. Dans le problème 67 F2~ 2Fx.
37 .
58 59 60 er
MtUt<
'2F
| ht
1,75F
«jffi
V///7//A 1 “
£=iQsKgflcm2 F*80 cm2
Problèmes 71-73. Calculer les dimensions des sections droites
des barres du système assurant leurs résistances.
39
Problèmes 80-87. Déterminer les contraintes thermiques.
Notations: At est la variation de température de l'ensemble du
système en degrés Celsius; Af* la variation de température de la
i-ième barre du système ; Ac acier, C cuivre.
Pour l'acier on prendra E = 2-106 kgf/cm2; a = 125-10-7;
pour le cuivre £ = 1-106 kgf/cm2; a = 165 10-7. Dans les pro
blèmes 84, 86, 87 £ = 2 ’105 MN/m2 pour l'acier.
67
h------------------------
Act F-22cm2 ; At - 609
le s parois sont élastiques ; pour une
force de lût le déplacement de chaque
paroi est 0,25 mm
90
F=2cm2 ; ât*16°
F * 4 cm 2
41
m iof
Ac
E, ; Ei ; oc, ; a*
f ; t t ; A t* - W C f , a ; a) it’tOOX-.Sr? q-?
&? ; <J‘? <ir ?iét =?i q--? à) le^tZBOHaf/cm*i [<sI>wWÿi,/«?4
m -r
m
Fig. 12
p = \ a2cos2a + a3sin2a,
44
dans les plans parallèles à Taxe I (fig. 14,a) :
a = a2cos2P + <r3sin2p,
t = —— —sin 2p, (26)
— O3
* i= ±
2 ’
Oi — O3 (27)
t 2= ±
2 '
Oi — a2
t3= =fc
aux trois axes principaux de l’état de contrainte (fig. 16) sont détermi
nées par les formules:
1
= g” (°i + + ^3)»
a2
1
e 3 — “ [03 — H
-- (01 + 02)]-
Cj
46
La variation relative du volume sera:
—— = Ê i- f e2 + e3 - ^ (0i + °2 + 03)-(30)
V E
1 — 2|i
La quantité 3 x est appelée coefficient de compressibilité
E
E
du matériau, et la quantité inverse ^ — K module d'élasti
cité volumique du matériau.
L’énergie potentielle spécifique de déformation élastique sera :
u = — (0 |e 4 + or2^2 + 0363 )=
47
les (27) les contraintes extrémales tangentielles seront :
- 400 + 800
t, = ± — ± 200 kgf/cm2;
2
200 + 800 -ftni 2
t2 = ± -------------= ± 500 kgf/cm ;
2
200 + 400 c/ 2
r 3= zfc-----— — = ± 300 kgf/cm2.
2
Les contraintes cr' et t ' dans un plan parallèle à l ’axe I pour
p = 30° sont calculées par les formules (26) :
a = - 400 cos230° - 800 sin230° = - 500 kgf/cm2
„ — 400 + 800 . CAo Anoi £/ 2
t = ---------- y
---- - sin 60 « 173 kgf/cm .
t
„ — -------------
200 + 800 sin . Anr\°
120 æ /QQ
433 1kgf/cm
f/ 2.
2
Les contraintes aMet t w dans un plan parallèle à l ’axe I I I pour
a = 30° sont déterminées d’après les formules (24):
o'" = 200cos230° - 400 sin230° = 50 kgf/cm2,
200 + 400
t" sin 60° = 260 kgf/cm2
2
La détermination graphique de toutes les contraintes est indiquée
sur le diagramme de Mohr (fig. 18).
Les contraintes octaédriques sont déterminées par les formu
les (28):
Tq = — 1/9 + 4 + 1 0 0 « 354kgf/cm2
3
48
On trouve les valeurs des dilatations linéiques principales d’après
les formules (29) :
100
«1 (2 + 0,3 -1,2) = 2 , 8 •10~4,
2 - 10®
100
e2 = ( - 4 + 0 ,3.6 ) « = - l , l * 1 0 " 4t
2 - 106
4-331 49
L ’énergie potentielle spécifique de changement de forme sera:
Ul =-.u — uy = (19,8 — 3,3). 10" 2 = 16,5 • 10~ 2 kgf •cm/cm3.
Problèmes 108-122. Déterminer analytiquement et à l’aide du
diagramme de Mohr :
1. Les contraintes extrémales tangentielles xu t 3.
2. Les contraintes normales oa et tangentielles xa :
a) dans un plan parallèle à l’axe /, sa normale (au plan) faisant
un angle 0 = 30° avec l’axe I I ;
b) dans un plan parallèle à l’axe I I , sa normale faisant un
angle a = 60° avec l’axe J ;
c) dans un plan parallèle à l’axe I I I , sa normale faisant un
angle a — 30° avec l’axe I.
3. Les résultantes octaédriques p Q, les contraintes normales o0
et tangentielles t 0.
Problèmes 108'-122'. Déterminer les dilatations linéiques princi-
AF
pales eiT e2, e3; la variation relative de volume l’énergie poten
tielle spécifique de déformation élastique u et ses composantes
relatives au changement de forme ut et au changement de volume wv.
Les états de contrainte sont ceux indiqués dans les problè
mes 108-122.
On prendra : E = 2* 106 kgf/cm2, fx = 0,3 ; dans les problèmes 120,
121, 122: E = 2-105 MN/m2.
50
m m.
i BSMkt/m*
l 70MNIm*
/V S i^ îjr
Ef ; Ffi F2;
0j = ? uT Af ^
52
III. RÉSERVOIRS À PAROIS MINCES
Z = \ p x i dxi. (43)
o
L’abscisse Xi est le rayon courant de la circonférence de la section
droite du réservoir.
La résolution des équations (41) et (42) donne les valeurs suivantes
pour les contraintes a t et a m :
_ P P t __ z
8 ôpmcos8a
(44)
Z
ôp t cos2a
Cas particuliers:
1. pm = oo, pt = p (réservoir à génératrice rectiligne)
6’
(45)
771 A- cos
op ' 2a
2. p, = pm = p (réservoir sphérique)
_PP z
°t -~
6
. 2
8p cos a
I
(46)
Z
ü»n — ~ 2 ■
op cos a
a) p = const (pression du gaz ou de la vapeur)
Z = ^ - = —pp2cos2a, (47)
2 2
<*t
(48)
PPt
28 *
55
Pour pm=oo et pt = p Of = 2am= - —. (49)
Z= T (Si)
La quantité
Zt = l zx dx (52)
est facile à calculer quand l’équation de la génératrice du réservoir
z = z (x) est connue.
Sur la surface intérieure de la paroi du réservoir la troisième
contrainte normale principale ar = —p. Dans la majorité des cas
elle est très petite par rapport aux contraintes at et am et peut être
négligée dans le calcul de ré:
o) b) z
Fig. 21
L yx ( h X \
ô \2cos a 3 sin a )
Comme
h; ht _ _L . r
h = hi + rc o tg a et >
COSa cos a sin a
nous avons :
r
- E |{ h
a \co sa •sin a )/ =
yrht --- y r 1 i r
» rr
0mx=r — 26 1{ h 1
icos a Vcosa 3 sin a
Pour les valeurs numériques données nous aurons:
1,2*10-3 *102*4-102>2 96, . . 2
------------ = — kgf/cm ,
O O
1,2.10"3*10V4.102.2 , 102,2 \ 50,3, 2
- — 26— l ~ i - + * t k8f,cm
Pour la partie cylindrique du réservoir (h2 ^ z ^ h),
Pm = «», Pt = p = r, p = y(h — z), a= 0
et Z est égale à Z de la partie conique pour x = r, c’est-à-dire :
Z= = yrz cotg a j ,
ot = ^ ( h — z),
°”=S(*“f rco‘ga)=lH**+f ) =
58
= l k { h' + T M g * ) ’
yr
oiz=hi = -jrh i, a(z=h = 0, j m = const.
Pour les valeurs numériques données nous aurons:
l,2-10“ 3-102-4-102 48, „ 2
CT(2=h2““------- ----- ;------------ = — kgf/cm ,
o o
1,2-10“ 3.10' 25,2, ,, ,
^ 4 .1 0 2 + y ‘°>577) ---- - kgf/cm .
26 ô
Les diagrammes des contraintes <Jf et am sont donnés sur la
fig. 23, a.
La section dangereuse est la section supérieure de la partie
. 96 x 50,3
conique du réservoir ou o( = -g- et am = .
A l’aide de la troisième hypothèse de résistance on détermine
l’épaisseur ô de la paroi du réservoir. En supposant or == 0, nous
aurons la formule de calcul:
Va = e4 — e3 il (56)
G ’
?3 = 8l
où :
E
G= (57)
2 (1 + I*)
est le module de cisaillement ou le module d’élasticité transversale
du matériau.
Le glissement relatif 7 0 dû à la contrainte octaédrique
tangentielle t 0 s’appelle glissement relatif octaédrique. Il est
61
égal à:
T. = f = | V ï î + ï ! + TÎ (58)
— — e3= 8 =
^ } (60)
% e2= 0a y
Fig. 25 et déformation angulaire principale:
V= 2e. (61)
Le centre du cercle de Mohr est à l’origine des coordon
nées (fig. 26).
Si les contraintes tangentielles sont réparties uniformément sur
l ’aire F (fig. 27), l’effort tangen-
Q = t F. (62)
Les formules (55) et (56) per-
•-o t:
!
Fig. 27
138 füQ
M f 0 6kgflcm2 —
: 0,25
-■ — 50
5 tS
C /^ \
')3 0 ‘ i
fi* 5
t - i1
V,^
ty/M/777W/W.
/
f*ÏÎÛek0mz; fi-0,3 irmïïi TïïTïïTTTirnr ’ M 3
<5r?i62=?;6j-? '$ 7 p.û& >
I
y- - • s«-- M-tO'Mcm2
lf*? riéc- V
M *'?
y . CALCUL D’ASSEMBLAGES SIMPLES
D ’ÉLÉMENTS D E CONSTRUCTIONS
( 66)
2) pour le cisaillement;
(67)
M
5-331 65
3) pour le matage :
a)
t P
m at >
^ïnat (68)
[tfmatl
Les aires figurant dans ces
formules sont des aires netto,
c’èst-à-dire les aires des sec-
tions considérées, diminuées
des sections des différents
trous, rainures, gorges, etc.
Si l’aire d’une môme sec
tion a été calculée et pour le
cisaillement et par la condi
P tion de non-matage, on prend
1 la valeur maximale obtenue
pour cette aire.
Pratiquement il n’est pas
toujours possible de vérifier
la condition d’égale résistance
des éléments d’un joint, car
il faut aussi tenir compte de
considérations supplémentai
res d’ordre constructif. Elles
sont exposées dans les manuels
d’éléments de machines, de
constructions métalliques et
en bois.
Exemple 14. Déterminer
d, ô, a et b (fig. 29, a). On
prendra : P = 4 t ; [a] =
— 1 600 kgf/cm2, [t] =
= 1 200 kgf/cm2, [amat] =
= 3 200 kgf/cm2.
S o l u t i o n . l.O n détermi
ne le diamètre de l’axe d d’a
Fig. 29 près la condition de résistance
au cisaillement (fig. 29,b) :
nd2 W 2-4-103
2 > 1,46 cm.
T ' je -12 *102
5* 67
Effectuer le calcul d’après la condition d’égale résistance. Dans
les problèmes 146-148, on prendra: [al = 1 600 kgf/cm2; Ix] =
= 1 200 kgf/cm2 ; lomatl = 3 200 kgf/cm2 ; dans les problèmes 144,
145,149 : la] = 160 MN/m2, [x] = 120 MN/m2 ; [crmat] = 320 MN/m2.
VI. LES CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES
D E S FIGURES PLANES
(69)
b ~
Fig. 30 Fig. 31
69
S o l u t i o n . L’élément d’aire de la figure dF = y dz =
= azndz; l’aire de la figure sera donc:
b
abn+i_ bc
« + 1 re + 1
D’après la formule (69) le moment statique de l’aire F par rapport
à l’axe y sera:
abn + 2 b2c
Tl -j- 2 Tl -|—2
Four déterminer le moment statique de l’aire de la figure par
rapport à l'axe z considérons l ’élément d’aire:
dF = {b — z) dy = an(b —z) zn~i dz.
D’après la formule (69) on a alors :
b
Sz — j* y d F = a2n j* z2n~i (b — z)dz = a2nb2n+i — ~~~—-
F o
_ a 2b2n+l _ bc2
~ 2 ( 2 r e + l) _ 2 (2 n -f 1)
Les expressions (70) donnent les valeurs des coordonnées du
centre- de gravité de la figure :
^ _S y __ b2c (n + 1) _ n + 1 ^
(ra + 2)fec ~ n + 2 ’
Sz bc2 n - 1-1 n -(-1
y° “ 7 ” 2 (2 ra + l) tüT ~ 2 (2 n + 1)C'
Problèmes 150-155. Déterminer la position du centre de gravité
des figures.
70
m /55
I uv — —— — s in 2 a - f Iyz cos 2 a ,
2
Ipuo — ^Pyz*
La position des axes principaux d’inertie d'une figure plane,
c’est-à-dire de deux axes rectangulaires par rapport auxquels le
produit d’inertie de l’aire de la figure est nul, est donnée par l ’équa
tion
2I y z
tg 2a = (76)
Iy ~ h '
Les moments d’inertie principaux de l’aire d’une figure, c’est-à-
dire les moments d’inertie axiaux, calculés par rapport aux axes
principaux d’inertie, prennent les valeurs
extrémales suivantes :
I max
ii± L l±
min 2
± ± V ( I Z- I „ f + 4 I Ï Z. (77)
h ï« (78)
sont les rayons de giration d'une figure plane par rapport à Vaxe corres
pondant.
L’ellipse définie par l’équation :
z2
(79)
73
L’aire d’une bande élémentaire de hauteur dv est:
dF z= a< du = — v dv.
r
Le moment d’inertie axial de l ’aire du triangle par rapport
à l’axe u sera:
/
dF - r i d u — — {a — 2u) du.
Le moment d’inertie axial de l’aire du triangle par rapport
à l’axe u sera:
a/2
I'v = 2 Ju 2 dF = 2 — ^ u2 (a — 2u) du =
F /2 a 0
Le moment d’inertie polaire de l ’airé du triangle par rapport
au point O est :
ar
r p = r u + / ; = — -,
P 4 48
74
Un polygone régulier de n côtés a au moins deux axes de symé
trie non rectangulaires; c’est pourquoi tous les axes centraux sont
des axes principaux d’inertie, et les moments d’inertie de l ’aire
du polygone par rapport à ces axes sont égaux entre eux et égaux
à /, d’où:
T 1 nR k . n iî4 .
/ = — I d — ---- sin a (cos a + 2) = ------ sin a (cos a 4- 2).
2 P 24 12a
Comme l’aire du polygone de n côtés est :
a„ = —
nar = — n 2R
od2sin. —a cos —
a = —» DR2 sin
. a,
2 2 2 2 2
les rayons principaux de giration du polygone seront :
! = 1/_L= JL V 2 + cos a.
Vf ov-
L’ellipse d’inertie est la circonférence décrite par ce rayon.
Exemple 17. Construire l ’ellipse centrale d’inertie de la figure
composée, fig. 37.
S o l u t i o n . Rapportons la figure, dessinée à l’échelle (fig. 38)
au système d’axes zy parallèles aux côtés du contour de la
figure.
Rapportons chaque partie de la figure (la cornière 7, la partie
en U 2 , le rectangle 3) aux axes centraux parallèles aux axes zy.
Nous déterminons le centre de gravité
du rectangle et nous prenons les coordon
nées des centres de gravité de la cor
nière z 0 = 2 ,0 2 cm et de la section en
U z 0 = 2,46 cm, du catalogue de Rassorti
ment- pour l’acier laminé.
Il est plus commode de présenter la
suite des calculs sous forme de table. On
détermine aisément toutes les quantités
se rapportant au rectangle ; les quantités
nécessaires pour la cornière et la section
en U, on les prend du catalogue de Rassor
timent. Par exemple, pour une cornière
équilatérale de dimensions 70 X 70 X
X 8 mm, d’après le catalogue de l’assortiment, on aura Fx= 10,7 cm2,
pour la section en U N° 22, F 2 — 28,8 cm2, et pour le rectangle
jF3 = 18 X 2 = 36 cm2. Les coordonnées des centres de gravité de
chaque partie dans le système d’axes yz sont:
pour la cornière zx = ÿi = 7 — 2,02 = 4,98 cm;
pour la section en U z 2 — 11 cm, y 2 — 7 -\- 2,46 = 9,46 cm;
pour le rectangle = 22 + 1 = 23 cm, y 3 — 7 + 9 = 16 cm.
75
1. La détermination des coordonnées du centre de gravité de la
figure dans le système d'axes zy.
3 36 23 16 576 828
76
Les coordonnées du centre de gravité de la figure sont:
Su 1198,2 901,8
15,87 cm; yc = ^zr 11,94 cm.
Z c_ F 75,5 F 75,5
Rapportons la figure aux axes centraux z0y0 parallèles aux axes zy.
Déterminons les coordonnées des centres de gravité des parties
de la figure z0. et y0. dans le système d’axes z0y0 :
pour la cornière nous aurons:
zQi = 4,98 —15,87 = — 10,89 cm, i'u y u,
^ = 4,98— 11,94= — 6,96 cm;
v. \ _ : 7
pour la section en U : 1
Z02 = 11 — 15,87 = — 4,87 cm, /
z/02 = 9,46 — 11,94 = —2,48 cm; \
pour le rectangle : VJ
z 03 = 23 — 15,87 = 7,13 cm, Fig. 39
y 03 = 16 — 11,94 = 4,06 cm.
Trouvons les moments d’inertie des parties de la figure par
rapport à leurs axes centraux
Pour la cornière (fig. 39), conformément au catalogue de l ’assorti
ment, nous aurons :
I Zl = I y, — 48,2 cm4.
D’après les formules de changement d’axes par rotation nous
déterminons:
I ZiVi = Iui — ^ sin 2 (-45°) = 7 -,4 ~~ 20 (- 1 ) = - 28,2 cm4.
2 2
Comme U\ est l’axe de symétrie de la cornière, les axes u1v1
sont ses axes principaux d’inertie, et, par conséquent, I uv>x = 0.
Les valeurs Iur = 76,4 cm4 et I Vl = 2 0 cm4 sont données dans le
catalogue de l ’assortiment.
Pour la section en U nous avons du catalogue de l’assortiment:
7Zj = 187 cm4; I Vl = 2 330 cm4, 7 , ^ = 0,
puisque z2, ÿ2 sont les axes principaux d’inertie.
Pour le rectangle, nous avons:
2 496 + 6172
± — V(2 496 - 6 172)2 + 4 -2 1732
.2 2
= 4 334 ± 2 848 cm4
Par conséquent :
/mai = /„ = 7 180 cm4; / roin = /„ = 1 488 cm4.
5. Détermination des rayons de giration principaux de la figure
et construction de Vellipse centrale d'inertie.
78
D’après les formules (78) les valeurs des rayons de giration seront :
•1 / 7 180 n __
ftcmax —
- ivv -— i yÆ p -— 1 / ------ » 9,75 cm,
V 75,5
1//Ï4 8 8 . ,,
,‘min — lu _— î]// "7 r^ —
- 1 / ------ æ 4,44 cm.
r F r 7 5 ,5
^2 17®
Comme l’équation de l’ellipse d’inertie est: - + -^-
iv iu
demi-axes de l’ellipse d’inertie sont les rayons de giration iu pour l’axe
v et iv pour l’axe u. En rapportant les valeurs iu et iv ainsi trouvées
sur le dessin nous construisons l’ellipse d ’inertie (fig. 38).
79
1S2
VIL LA TORSION
§ 1. Moment de torsio n
Le moment de torsion se détermine par la méthode des sections.
La valeur du moment de torsion Mt dans une section droite arbitraire
de la barre est égale à la somme algébrique des moments de tous les:
couples extérieurs (concentrés M et distribués suivant la longueur
d’intensité m), agissant autour de l’axe géométrique de la barre
et appliqués à l’une des parties isolées par cette section. La formule
générale donnant la valeur du moment de torsion dans une section
arbitraire de la barre est de la forme :
Aft = 'SM ' + 2 $ mdx. (80)
L ’intégrale s’étend à la longueur de chaque partie de la barre,
soumise à des couples répartis, la sommation à toutes les parties
se trouvant d’un côté de la section considérée.
Par convention, nous admettrons que le moment de torsion
considéré du côté de la normale extérieure à la section est positif,
s’il est dirigé dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Le moment M d’un couple mesuré en kgf-cm, le nombre de tours
par minute n et la puissance N sont liés par les relations suivantes :
M = 71620— , (81,o)
n
M = 97 360 — , (81, b)
n
Dans la formule (81,a) la puissance est exprimée en chevaux-
vapeurs, dans la formule (81,6), en kilowatts.
Dans le SI la relation entre le moment M en newtons-mètres
(N-m), la vitesse angulaire o> (1/s) et la puissance N en watts est
exprimée par la formule :
N
M= — . (81, c)
CD
m, /)Mt
S -2a-
m u\
—x -V
m.
m, « Ÿ
ftrrrrr Mts
m, MU
% m=B
Diagramme de Mç
Fig. 40
M M x2
2 + 4a2 ’
Le diagramme de Aft est dessiné fig. 40.
82
Problèmes 164-167. Construire les diagrammes du moment de
torsion.
/ m M
m ; JE
A m W m m
p - c c -e e o ^ -e C i G c c - c c - g
-la-
h - a 2a- 1 ,
= M — (2a — x2) = M ( — — 3 ) ;
a \ a /
Ms — M tjj — M *, TmaXj —
2 I *1x i — 2a 1 wt 9
84
Pour une section carrée de côté c : W% « 0,208 <?. Pour c — -4U:
V2
da
on a Wt « 0,208 — — « 0,0736^.
2 ] /2
D’où:
M ,9R M 3M ZM M
*IMÏf « 1 3 ,6 - j ; TffiaX/7 = — - — lb » 1 5 , 3 - .
0,0736d; «d3
La section encastrée gauche ne tourne pas, donc il est rationnel
de calculer l ’angle de torsion de l’extrémité gauche de la barre.
M
( ( ( ( { ( { ( a ™
7 ^ 7 }TTT 7 7 V
■*------l~2a- -et--
x,
Diagramme de Mt
Fig. 41
- . - f i e - * - * # - * *
M 2Ma
<p//a2=0 = 0; -= — ( 4 a - 6a) =
GIr,
= _ ^ . 32» - 2 0 ,3 7 ^ .
Gnd* Gdk
85
La valeur maximale de <pjj sera:
9 Ma Ma
•32 22,92
4 Gnd4 Gd4 *
Pour une section arbitraire dans le tronçon /:
M xt
2Ma Ma
~GIp G Ï t‘
Mais:
u = u I + UII = M za M 2 r / 2xz A
dz —
2GIt ' 2GIt0 J U )
M za
=^[, ' +w(f
4 25 - 2 4 + 1 8 ) ] “ 38 Gdk '
Problèmes 168-173. Construire les diagrammes du moment de
torsion Aft, de l ’angle de torsion <p et déterminer la contrainte
tangentielle maximale Tmax et l’énergie potentielle de déformation
U, accumulée dans le volume de la barre. Résoudre le problème
170 dans le système SI.
86
JJJL
SZN
/
-1,51-
w
m
3M | M
1 /I l A.
t/* T
-f,5L---- 1-
(88)
M
où max M t est le moment de torsion maximal en valeur absolue.
Si on se fixe la condition supplémentaire selon laquelle l’angle de
torsion maximal <pmax doit pas dépasser une valeur admissible
îq>], la section choisie se vérifie pour la rigidité d’après l ’expression:
max M tl
h> (89)
~ gwT
où l est la longueur pour la valeur admissible de l’angle de torsion.
87
Dans le cas où la valeur admissible de l’angle de torsion
est évaluée en degrés par mètre [<p°l, il est nécessaire de subs
tituer sa valeur dans la formule (89) en radians ( W - W - É k )
et de prendre l = 100 cm.
Pour calculer un arbre de transmission de section constante,
il faut remplacer dans les formules (88). et (89) max M t par l’une
des expressions (81) et prendre pour puissance N sa valeur maximale
du diagramme des puissances.
Fig. 42
Z> =
V 7 1 6 2 Q .1 0 0 -180.327V 4 / _________ A _
" 7i2nG[<p°)(l - a 4) r nG [<p°] (1 — a 4)
50
= 253,4 3,49 cm.
103-8 -105-2 -0,87
On prendra: D = 3 ,6 4 cm, d = 0,6-3,64 æ 2,18 cm.
Exemple 21. Calculer 7V0 (kW). On prendra: d = 4 cm, © =
= 80 rad/s, G = 8-104 MN/m2, [ t ] = 60 MN/m2, [<p] =
= 2-10"2 rad/m (fig. 43).
S o l u t i o n . D’après la condition de résistance (88) et la
relation (81 ,c) la puissance sera:
,T „ r r , nd3Ptl ©
w PM © = - — =
jt(4.10~2)3.6Q.109.80 _,
_ 16 ^
5N | i | F
æ 60 300 W = 60,3 kW. diagramme de fri
,
D’après la condition de rigidité
(89) et la relation (81,c) on a: wrrîTïï
il :i,'i 2H
N G[(p]/p© _ G[qj] nd4© = itj '
^ l 321 5N
8 *1010«2 -10“ 2n (4 >10“ 2)4.80
= ---------------------- ---------- ------ «
32 Fig, 43
« 32 200 W = 32,2 kW.
1
Du diagramme des puissances (fig* 43) on tire N = 5N = N Q, d’où :
jV0< 2N = 2 -32,2 = 64,4 kW.
89
Exemple 22. Calculer <pà-c- On prendra: d — 4 cm.
a =s= 40 cm, G = 8-t06 kgf/cm2, <pâ_c = 1° (fig. 44).
S o l u t i o n . On construit le diagramme du moment de torsion.
On détermine la rotation de la section B par rapport à la section
C par la formule:
2M .
M 3M jï
|d*d tp B_ c — 1 ------- =
*3__ A d yi Y 180
i m g*
JC B AiV Ma 2Ma SMa
GIt GIt GIt
a —^ ^r-a — — —2a— —
Diagramme de M 3M d’où:
•_ TlGIt
M-
M 3-180-a
ïïïï
Puisque 7t « 0,1404 d4,
Fig. 44 q-r/74
Wt « 0,208 æ, Ip et
îtd?
0,2 d3, c’est-à-dire W t » W p, la partie dangereuse sera
16
celle où Mt = SM. C’est pourquoi :
8 -105-0,1404-4-16
1000 kgf/cm2.
180-40
On détermine la rotation de la section A par rapport à la section
C par la formule :
o o , 0 .o , 3M-2a-180
,p A - C = ( flf l - C T (P A - B = 1 ”1------- =
GripJl
= 1° -f ^ » 1° + 2,86° = 3,86°.
I p
90
M 175
m m
M 'M xgl-tns i i 2flffW7? 3M
i i
"tS"
1 w/ l
L _ i t * ------ "
-------- T " %
J î J
- 2 ----------- ■— t o ---- - —
t
a # — ■- w —
>
-0,4/77— ’
['îbSBBkgtlem2 [T> W/ra* i
M !Sl WW
2M . /I
L _l -A - i -U .
c
T
=p = p T = ^
0,2 —--- — fi—? tn0,2/77
—J ----------- - 2m -
[TbdOOkgflcm2 n - J f lt o /j w ; [T] = 200kgt/cm*
M
M=5kgf'm
f c C C C C IC C C C fC
. ± — -3m — —
[f}* 250 kgfleu?
[ T h 200 kg f/cm*
91
Problèmes 184*201. Déterminer les quantités inconnues.
Dans le problème 193 la barre AB tourne à une vitesse constante
dans un milieu résistant qui développe un moment réactif uniformé
ment réparti suivant la longueur de la barre.
Dans le problème 194 le point C sur la surface s’est déplacé
de 0,5 mm.
Dans le problème 197 la charge Q s'est déplacée de 2 cm.
Dans le problème 198 les barres AB et CD sont parfaitement
rigides.
Dans le problème 200 la résistance pratique des barres est la même.
Dans le problème 201 le point A se trouve dans une section
oblique.
m M
I9D
/fl/
.Ht %S IfM ,
“j A
1"
'ta s- /*
H 1M M
- 0,8 4 — M- H--------- 2,5--------- - — 15m— *i
9/Sfi’ Mi‘U TmK-?i fA=? £ü»ZW /s; [ZteOMNlm*; M-KfiMNlaPt
N„-r, M ?
92
m
SH, mW I N,
Al i_i 1 >1
M M
g 4. P rob lèm es hyper statiq u es
Dans les problèmes hyperstatiques de torsion aussi bien que de
traction et de compression, on considère des systèmes dans lesquels
les réactions des liaisons et les efforts intérieurs ne peuvent être
déterminés des conditions de la statique.
De tels systèmes sont calculés à l’aide des conditions de la stati
que et des conditions de compatibilité des déplacements. Ces der
nières conditions sont basées sur l’inséparabilité des barres du systè
me et représentent des relations géo
métriques entre les déplacements des w
Fig. 45 Fig. 46
94
et réactifs par rapport à l’axe géométrique des barres. Cette somme
doit être égale à zéro.
La condition de compatibilité des déplacements se traduit par
la somme algébrique des angles de torsion de toutes les parties;
puisque les sections extrêmes ne tournent pas, cette somme doit
aussi être égale à zéro.
Si un des encastrements de la barre n ’est pas rigide, mais élasti
que, l ’angle de rotation de la section encastrée élastiquement n’est
pas nul, mais proportionnel à la valeur du moment réactif. Si les
deux encastrements ne sont pas rigides, mais élastiques, T angle
de torsion total doit être égal à la différence des angles de rotation
des sections encastrées.
Exemple 23* Etant données Af, d, G;
calculer Tmax et (pi (fig. 46).
S o l u t i o n . Les moments d’inertie polaires des sections cir
culaires des tronçons /, I l , I I I et IV sont :
I Pl^ I P= — ; / p „ - / p , 7, - i 6 / p ; lpIY = 8 l / p .
96
et
M' = - ( M - 2,5ma) = (400 - 2,5 -80 -0,5) » 100 N -m.
Portant M ' dans l’équation de la statique, on trouve :
ü / ' = | (2M - 0,5ma) = (800 - 0,5 -80 -0,5) « 260 N -m.
On construit le diagramme du moment de torsion (fig. 47),
on trouve max M t = 260 N • m.
D’après la formule
nd3 max M t
Wp — “TT
16 ' [T]
D’où:
16 max M t
I/ Î S ü î i ^ S * l , 7 2 l / max A/t
f nTT W
M » w
260
= 1,721/r . 3,2-10"2m = 3,2 cm.
r 400-10®
400-10"
On calcule les angles de torsion :
mx
M’x
9/. + mx) dx ■
GJn
ma
M 'a-
9 /* ^ = 0; 9 /k* 0 = -
G/n
100.0,5 + ^.8 0 -0 ,2 5
: 0,00715;
8 *10 0 - 0,1 - 3,2>4 *10
4 n -8
, (M ' + ma)
<P'Jr*=tt = <P'*=o + ‘ ^ x : 9 / r ^ o = <P'*=o;
_M~a 26-10^50
<PIII. 0,0155.
a _ G/p ~ 8 -10^04-3,24
A partir de ces valeurs on construit le diagramme des angles
de torsion (fig. 47).
Exemple 25. Un tube de longueur 4a et de diamètres D et d est
encastré à son extrémité inférieure C (fig. 48). On introduit dans
ce tube par en haut, jusqu’à une profondeur
de 2a, une barre dé section circulaire de dia
mètre dQ= — = . L’extrémité inférieure
B de cette barre est rigidement liée avec
T / T" le tube et l’extrémité supérieure E du tube
est rigidement liée avec la barre. Un couple
de torsion M dont l’axe coïncide avec l’axe
géométrique du système est appliqué dans la
i section extrême A de la partie débordante
CO
sj de la barre, et un couple de torsion 2 M de
même axe est appliqué dans la section supé
rieure E du tube.
Calculer TmaX/ dans la barre et TmaX/z dans
le tube, ainsi que <pA_c , si la valeur de G
pour le matériau de la barre et du tube est
l supposée connue.
S o l u t i o n . Dans la partie A — E de
la barre le moment de torsion est :
Fig. 48 M , ae = M.
Dans l’encastrement C le moment réactif M c — 3Af, le moment
de torsion dans la partie B — C du tube sera : MtBC = 3 M.
Le système hyperstatique, constitué par la barre et le tube, est
soumis dans sa partie B — E à un couple 3 M appliqué à ses extré
mités. D’après la condition de la statique nous avons : Mj + M u =
= 3 où Mj est le moment transmis par la barre, Mn le moment
transmis par le tube.
D’après la condition de compatibilité des déplacements les
angles de torsion de la barre q>j et du tube cp// dans la partie
B — E sont égales, c’est-à-dire
M r2a M n 2a
~GÏ7I ~ ~ G h71 '
98
d’où:
M ll = M i ’ p i i
V
Portant cette valeur dans la condition de la statique ùous
trouvons :
m 3M
3M ou M j ■ ; Mn =
" '( , + ^ ) = i +hu fP/
1+
h : [ PI I
Comme :
m m
j T yÇ a 60*80 MjH ■
rw :— I
1----- -l,2m------!—
V 1
^ftu—J
['IhdOOl<sf!cm,i b-?i y>f»? [T]=WMlrn*;e*e-W^lrn*; M=r, ff?;lfrt
■VVVVVVV A (
1------ 1,2m— £ -—0,8m—4
(tHflW/n*; d=?;?A=? *«««,- - =?
VIII. FLEXION PLANÉ
Fig» 49 Fig. 50
Fig. 52
•+ M z — qxb + a ) = 0;
B -10 — 4 -4 -8 + 12 -6 + 12 — 2 -2 -4 = 0; B = 6 1.
105
Pour simplifier les expressions de Q et de M nous considérons
des sections du côté gauche dans les parties de longueurs a et b et
= — 6 + 4 *4 = 10 1 ;
2
M Xi = — M i + Bx3 — q2 = —2 + 6 x3 — 2x3;
&
M Xi=0= — 2 1 *m; M Xi^ d==i = — 2 + 6 -4 — 2 *42= — 101 -m.
3
QXs = — 6 + 4z3 = 0 pour xs — m, donc max M x = ± =
m 8 2
= - 2 + 6 - | - 2 - | = 2,5t-m ;
d < ^ 4< d + c;
<2X4 = — B + q?d — P = — 6 + 4*4 — 12 = — 2 1;
Fig. 55
A =B = Ip + jL M app — — Pa — —■;
2 2 ù
1
------- ql
i---- ^, A„ -------------
l — 2a --------
PI
M max —
2 8 2 2
D’où:
a
7
Le signe moins devant la racine est rejeté, car le rapport — ne
t
peut être une grandeur négative*
Construisons les diagrammes de Q et M. Puisque — = 0,2, donc :
ql
1« 0,162f, b = l — 2 a æ l ( i — 0,324) = 0,676ï
et A = B = ^ 0 ,2 q l + - ^ = 0,8ql.
m
^ r T m ^ * =,4i'’1£E rrrtTTTT}^
kg N p > i
m
m m\ izz 4
iv m ro w
e ■Jlt k
- w (fï — qx*q$ln£2
Æ____ I m
r —x ~‘"* . 1
232
\
P 3P
1
----- fl — 4-------6----
: 0 M 2> M f 2) M ? -M f ; 3) M2 <M(
- — fl— 4 — 0— —J
23<* 235
ïïim
^ (m hi
fc=*
l)a-b=c‘j > 2) b-0
m
~P'qa p
IIIIIIU.miTTTïi
T^ *3ça *
— fl— ^ ------Zo------ -
.238
M*3qa*
üï “ (j
> TïïTinnliim i
— 2a — lia ------ *-
l)P, =Pz*P,
2}PrZP2, a*c, h-2a
2<t2
inntrln
8-331
m P
w£m
268
P
P
271 272
M=2J5tm p,=at
m q f 3tlni' P r ît
1 1 1 1 1 I 11 çtr 2t/« _ n ~-2t/n
•iT n rn T T 111 M
•— t,5in - £ ~
3 q ;
—-J/m im r*
p,-2t pzr-st
m
Z Mf■iftm 1
ij*2^/U%
| PR
m l i n tu
[i t
anin
)J
îl
î
Mpltm
l
K £ r^
P rit
- fB * —ifm-
— fin^/b«4*îb-~ 1mr—3m—~ -2»-
g«ZOMjm M=MNm
m-*t-2ro*
P’iûkni
_ M
M yz _
CTm i n — , — (94)
W2
où yi et y 2 sont les distances à l’axe neutre des fibres les plus
éloignées tendues ou comprimées;
Wt = — et Wo = ^ . les modules de résistance équatoriaux ou
ÿi Vz
axiaux de la section droite de la poutre (ou les modules
121
de résistance de la section droite de la poutre en flexion)
respectivement pour les fibres tendues ou comprimées.
Si pour la section droite,:
h
Ui = y 2 = 2 '
où h est la hauteur (par exemple, pour des sections symétriques par
rapport à l’axe neutre, ou pour des sections dont le centre de gravité
se trouve au milieu de la hauteur) on a :
Fig. 62
123
1. Pour la section circulaire on a:
Wt = — = 200cm3; d = = 12,68cm;
32 * ji
n&
Ft = — = 126,8 cm2.
4
2. Pour la section carrée on a :
JF2= — = 200cm3; a ^ V 200-6 = 10,63cm;
6
Fi = bh = — = 89,6 cm2,
2
4. D’après le catalogue de l ’assortiment des poutres en double
té on a : pour le N° 20, W = 184 cm3 ; pour le N° 20®, W = 203 cm9.
On vérifie la poutre N° 20 :
■^mai_^m ai
qmax ~ M ^ qq _ W^N<^20_ JL 100= t ] W ll]c=
lot] PFn°20
W
200 - 1 8 4
100 = 8,7% surtension*
184
Comme la surtension est supérieure à 5 %, on rejette la poutre
en double té N° 20.
On vérifie la poutre N° 20a .
°m ax [Of] JQQ _ W — H^N°2oa • 200 203 jqq _
Md W*< 20 203
= — 1,5% sous-tension.
Puisque dans le catalogue de l’assortiment il n ’y a pas de numéro
intermédiaire, donc, malgré une sous-tension importante, on prend
la poutre N° 20a, pour laquelle F4 = 28,9 cm2, le moment d’inertie
par rapport à l’axe neutre 1 = 2 030 cm4 et la hauteur h = 20 cm*
124
Etant donné que le poids de la poutre est proportionnel à l'aire
de sa section droite, le rapport des poids des poutres est égal au rap
port des aires de leurs sections.
En prenant l’aire de la section circulaire comme unité, on aura
F, : F2 : F 3 : Fi & 1:0,89 : 0,71 : 0,23.
Ainsi, par exemple, la poutre en double té, même avec des
dimensions plus grandes qu’exigées (on a admis une sous-tension
de 1,5 %) est à peu près 4,4 fois plus légère que la poutre de section
circulaire.
Déterminons le moment fléchissant dans la section de la poutre
au droit de la force:
** & <?c2 i t» 1,1-4 -1 1,1*1 . . 5,3
M = — c — i— + Pc = —- — + 1 * 1 = — t*m.
2 2 2 2 2
Au point A de cette section pour lequel y = -r — 5 cm, la con
trainte normale sera une contrainte de compression (la poutre fléchit
vers le bas). Onia calculera d’après la .. .a,
formule (92):
My — 5,3*10® *5
- 653 kgf/cm2
2*2 030
Exemple 35. Four le matériau de la
poutre en U (fig. 63), on a [<rc] = 3 fat).
Etant donnés : b — 20 cm et t == 1 cm ;
calculer la hauteur rationnelle h de
la section.
S o l u t i o n . Soient z l ’axe neutre pig. 63
de la poutre, hi et h2 les distances des
fibres extrêmes à cet axe. D’après la condition d’utilisation ra
tionnelle du matériau (98) (condition d'égale résistance des fibres
extrêmes), on h :
hi _ foi] 1
h2 [ac] 3‘
Puisque
ht + h z ^ k , = ^ - e t = ~h.
L ’axe neutre z est aussi Taxe central, et le moment statique
de l’aire de la section par rapport à l’axe z doit être nul, c’est-à-dire :
S z — — (b — 21) 21 ^ + 2ht j|—
125
D’où l’on tire:
A? — 18h —
|- 72 = 0 et h = 9 + "|/9 = 9 i 3.
Par conséquent, la hauteur h de la section doit être égale à 6 ou
à 12 cm.
126
30/
î 1\ '
j
—
1 p -
36
iz o m *< f
127
Problèmes 314-329. Choisir les dimensions nécessaires des sections
droites des poutres.
Dans le problème 319 déterminer le nombre nécessaire de poutres,
montées parallèlement, de sections rectangulaires et de dimensions
données.
Dans le problème 325 choisir les numéros des poutres en double
té pour la position la plus défavorable des charges mobiles.
Dans les problèmes 327-328 calculer les dimensions b et h d’après
la condition d ’égale résistance des fibres tendues et comprimées.
m M
p=m
ï t ™ 1----------
-2m- 1
k tm -
m m
M=4tm
I h h u ïu n iT f
5 I
P-tt [ii]=l6M}l(<)flcm2 5m- Sÿÿ ,M-mkjtlm*
M M
J ^ 3tm P‘3t rvà 1^“
ttViTG liüiMiim
, i
-îm~------ Sm [sl-SlHtjf/cm2
[ei^woOHgf/cm2
128
320
P
r-m
—
rf-t^rrî^rnTTniI C]
-lm- >*
-2m- ~ m-
m M -SÛhfi-m 323. I
“1 q=20kH/m P=20kN „ r -fr i
u ü i llllt
psm
1— dm
î1^. î 1 1 i a [<J]=t50MNlm*
s l
rûf-1 !
IfrlSBMNlm1
32»
q=B,67kNlm
P,*20kH
* # j| ■6m~
P=26,6kN [ôl-WMN/m*
m ,2cm
328 ,
» “T
T h wf
•c:
i es5» A." ..
S
IL 1
I
Lât]- MkÿlarP; [o^SOOkgt/cm2 0
[ôc>3[«tJ • 2m—
M-2M
Problèmes 330*342. Déterminer les valeurs des charges admissi
bles agissant sur les poutres de dimensions données.
9—331 129
m ml 20cm
— P If
P P
iî r iT n r n r n f IM
Æ ”
- m - m— un —
<*■] [ôhW
i ÔHglIctn2 dS* -km- 1m lô^tovHgtlcm*
332 333
qa
T m frrn
wL%
Sm 8m1 -*-w
—>•AZmm— -HffVr*— <ta3 5
W«a ,2 [62=108k^cm2
334 335
p q=0,5tjm N30a g=2Û0kgflm Hlk
Œ n B jm m r . TTTT T O T
- î
i ____
J ___
*Tî «*? ~ E
K—tim—4-O m — -J 6
t
lf l*m /mU
3
} fflmookgtlçtn2
NtB(8)
1 i l i t ÜU.
|
c
1
i
- — 6 --- -
Fig. 64
e (102)
*■ m *
F
du centre de gravité de la section; dans cette formule p est le bras
de levier de l’effort tangentiel élémentaire xdF par rapport au centre
de gravité de la section; F l’aire de toute la section.
Quand l ’épaisseur t de la paroi du profil est constante, la for
mule (102) prend la forme simple :
(103)
S
Dans cette formule V est le moment d’inertie équatorial de l’arc
s de la ligne moyenne de toute la section par rapport à l’axe z\
S*' le moment statique par rapport à l’axé z de l’arc s' de la ligne
moyenne de la partie de la section située d’un côté du niveau y d’un
point arbitraire.
132
L ’intégration s’effectue non pas suivant l’aire de la section,
mais suivant l ’arc s.
Si le profil de la section est composé de plusieurs parties d’é
paisseurs différentes mais constantes t, la quantité «peut être calculée
par sommation d’expressions (102), écrites pour chaque partie.
On vérifie la résistance de la poutre au cisaillement aux points
où la contrainte tangentielle est maximale dans la section soumise
à l’effort tranchant maximal en valeur absolue
r .c:
b -
im
[diagramme^ de M
... ! lOHN-m
20kN-m
SQkN'iïl
T m a x = % # -°< [T ], (104)
OqI
où S o est In moment statique par rapport à l’axe neutre de la partie
de la section droite située du côté de la ligne d’action de Tmai ;
b0 est la largeur de la section à la ligne d’action de Tmax-
Pour la plupart des sections à vérifier Tm ax agit aux points
de l’axe neutre.
On prend généralement la valeur de la contrainte tangentielle
admissible [ t ] égale à 0,5-0,7 de [al. Par exemple, pour les aciers
Ac OC et Ac 2, [t] = 900 kgf/cm2, pour Ac 3, Itl = 1 000 kgf/cm2 ;
pour le pin et le sapin [ t ] = 2 0 kgf/cm2.
Exemple 36. Calculer <xA et t a dans la section m n (fig. 66).
On prendra : M i = 40 kN •m, M 2 — 20 kN •m, M 3 = 40 kN •m,
a = 1 m, b = 4 cm, h = 12 cm.
133
S o l u t i o n . Les réactions aux appuis sont:
A = B - " ■ - * ? » + ? . _ « > ~ ™ + J 0 = 10 kN.
3a 3
Les diagrammes de Q et de M sont représentés fig. 66.
Dans la section mn :
oa i on
Af — — — — 25 kN »m; <? = 10kN.
2
Le point A est situé dans la zone tendue de la section, on a donc
d’après la formule (92) :
y = — = 3 cm.
C’est pourquoi:
25-103-0,03 13Q >10e N/m2 ^ 13QMN/m2
576 *10-8
D’après la formule (99) :
6Q f h 2
h3b V 4 16 /
9 10 «103
= 2,34 -10e N/m2= 2,34 MN/m2.
8 bh 8 0,04-0,12
Exemple 37. Construire le diagramme des contraintes tangen-
tielles conventionnelles perpendiculaires à Taxe neutre (d’après
la formule de Jouravski) (fig. 67). On prendra : Q = 8 t, h = 12 cm,
h0 = 8 cm, 6 = 6 çm, 60 = 4 cm.
S o l u t i o n . On détermine les valeurs de la contrainte tangen-
tielle aux points 1 des fibres extrêmes de la section, aux points
2 des fibres extrêmes de la cavité, aux points 3 les plus éloignés
de raxe neutre sur les parois de.la cavité et aux points 4 sur l’axe
neutre z (fig. 67).
134
Pour cela, on utilise la formule (99).
Le moment d’inertie par rapport à l ’axe neutre z de l ’aire de
la section de forme donnée est :
~ 60 + 2 -4 «2 = 76 cm3
QSj4) = 8 -103'76«3
~ (b — b0) I ~ 2-2 080
«438,5 kgf/cm2
D’après les résultats obtenus on construit le diagramme de t
(fig. 67).
Exemple 38. Etant donnée une section à paroi mince ayant
la forme d’une portion d’anneau circulaire d’angle au centre 2a,
de rayon de la ligne moyenne r et d’épaisseur constante t (fig. 68).
Déterminer la position du centre de flexion A sur l ’axe neutre z.
S o l u t i o n . Le dessin montre que l’élément d’arc de la ligne
moyenne de l ’anneau ds = rdq>; l’élément d’aire de la paroi de l’an
neau est dF = tds = rtdq> ; les coordonnées du centre de gravité de
135
l’élément d’aire d F dans le système d’axes centraux yoz sont:
y = r sin <p, z = r cos q>— a,
b est la distance de l’axe y à l’axe ^'passant par le centre de cour-
aure Oi de la section.
/*=j'y2<fc= 2r3j*sin2(pd<p 2
(2a — sin 2a).
8 0
136
Le moment statique S*' par rapport à l ’axe z de la partie de l’arc
de la ligne moyenne, située du côté d’un élément arbitraire défini
par l’angle <p, est :
■HJ
a
S*'pds =
r2(2a — sin 2a)
X
a . e——
r sin
• a .---------2--------
r X
a 2a — sin 2a
X ^sin a — 2a cos a +
4 (sin a — a cos a) lE iE s z n z a ft
2a — sin 2a
H
Exemple 39. Déterminer le nu Fig, 69
méro de la poutre en double té.
On prendra: P - 4 t, M — 2 t-m, a = 0,5 m, l — 4 m, [a] =
= 1 600 kgf/cm2, [t] = 1 000 kgf/cm2 (fig. 69).
S o l u t i o n . On construit aisément, sans calculs, le diagram
me des moments fléchissants M , comme cela est indiqué fig. 69.
Dans la console Q = const = — 4 t. Dans la travée de la poutre
entre les appuis Q = const < 0 ; le diagramme de M donne :
AM = 2 1 -m = — Ç •2 m.
137
D ’où
Q = - 1 1.
Le diagramme de Q est représenté fig. 69. Donc :
M max == 2 1•m, | Q Imax == ^ t.
D’après la formule on a :
2-105
= 125cm3
1^1 16 *102
Le catalogue de l’assortiment donne: pour la poutre en double
té N° 16, W — 109 cm3, pour N° 18, W = 143 cm8. On vérifie la
poutre en double té N° 16 :
~ [o] 100 f l2 5
M
•
On vérifie la poutre N° 18 :
<*max— M .1 0 0 = ( —5 — 1 | *100 æ — 12,5% (sous-tension).
[g] \143 /
On choisit la poutre en double té N° 18 ; pour cette poutre on trouve :
138
350 35!
q^QOKgflm 120x20
rrn i7 i r r m |
Ï6 i) - m k g f jc n i2
l<se)= 1500kgtlcm 2
356 357
M = H-OkN-m p=m ni
q-W kN /m
Ï Ï iliM -
D
—8m ^~
139
2 1
T
l
dx —
Fig. 70 Fig. 71
(105)
141
Le calcul complet de la résistance d’une poutre isostatique est
donné dans l’exemple 40.
Exemple 40. Etant données : P = 4 t, q = 3 t/m, a = 0,8 m,
l = 4 m, [cr] = 1 600 kgf/cm2, It] == 1000 kgf/cm2 (fig. 73) ;
déterminer le numéro de la poutre en double té.
3,2t-m
Fig. 73
\ l ~ Pa 3-8 - 4 - 0 ,8 = 5,21.
B = — -----------
l 4
2. Construction des diagrammes de Q et de M .
Dans la console 0 ^ xt ^ a:
<?xt = — P = — 41; M Xi = — Pxi = — 4xii
= 0;
MXl=a = — 4 «0,8 = — 3,21 -m.
Dans la travée entre les appuis 0 ^ xz l:
Qx2 — — B + qx2 = — 5,2 + Qx2= o = — 5,21;
Qx2= i — — 5,2 -f- 3 «4 = ,
6 8 1 ;
142
M x, = Bxz — x\ — 5, 2x 2 — — 4 ; Afx.= 0= 0;
T= (b)
y a T Tmax 01 03
min
tg 2a ai aa
■*“ q=IOOktllm
33 mTffnTm T T
Pf-SOHÜ
tm ^ 3m J ,X- -J tm I— m .fmh—
2
Prtm u
10* 147
§ 5 . E lém ents dé c a lc u l de la r é sista n c e
d es p ou tres d’ap rès la ca p a cité portante
Pour les matériaux plastiques la différence entre un calcul d’après
la contrainte admissible et un calcul d’après la capacité portante
réside dans les stades des états
de déformation considérés comme
dangereux.
Le calcul basé sur la capacité
portante est, en général, effectué
d'après les contraintes normales
sans considération de l ’écrouissa
ge du matériau de la poutre lors de
la déformation plastique. Cette
méthode de calcul est fondée sur
Fig. 78 le diagramme simplifié de trac
tion et de compression du maté
riau de la poutre (fig. 78).
Dans le calcul d’après la contrainte admissible, on admet que
l’état dangereux de la poutre est l'état où la contrainte normale dans
la fibre extrême la plus chargée est égale à la limite d’écoulement
du matériau (Téc (fig- 79).
rS r-1
Diagramme de 6 -
Fig. 79 Fig. 80
Fig. 81
■Mmax» obtenu par calcul d'après la capacité portante est ty fois plus
grand que le moment fléchissant admissible Âfmax obtenu par calcul
d'après la contrainte admissible. La valeur de r| est:
_ _ M 'mAX_ 2 S
(115)
Mmax W
Exemple 41. Etant données les formes des sections droites indi
quées fig. 81 ;
déterminer la valeur de u.
149
Solution.
nrv „ 2 3 4r3-4 16
1) W = — ; -S = — r; î) 1,697.
' 4 3 ' 3jtr3 3it
2) W '_ - î - i 5 = | - ; , = | = l,5.
AA2 „ bhz . _
3) t r = — ; 5 = - —; T) = 1,5.
b o
4) Puisque W — — , donc n = = — A.
h W I
Par exemple, d’après le catalogue de l’assortiment des poutres,
pour la poutre en double té N° 20 a, on a :
5) W = S= ^ ± ^ = ^ a 3;
12-a-|/2 6 i/2 2 3 2 12
Ti_ V 2a36 V 2 _ 2
6a3
bh3 bit ; S = ^ ( - A - ! A ) = — ( 2 - 1 /2 ) ;
6) W =
36 2 -A 24 4 \ 3 3 1 /2 / 12 V
6bh2
%
h-»
150
Problèmes 380-385, Déterminer les dimensions nécessaires des
poutres ou les charges admissibles d’après les calculs basés sur la
contrainte admissible et la capacité portante.
Notations: 6, d, h, P max> îmax sont les dimensions nécessaires
des sections droites des poutres et les chargés admissibles d’après
le calcul basé sur la contrainte admissible; b \ d h \ P'm3ix, Çmax —
les mêmes quantités déterminées d’après le calcul basé sur la capacité
portante.
380 36/
IP = m g f _i IP-SOOHgt
tm - Iln — {fs?
0,5m •
ley-mokgtlmt
382 i 303
sf
-6m
6t=2200kfjtlcmSKfi 1,5 <5=l60Û^tlcm2
£ /0 x = £ / 0 o-|-
2 * fe
(117)
152
où E est le module d'élasticité longitudinale du matériau de la
poutre;
I le moment d’inertie de sa section droite par rapport à l’axe
neutre z ;
M les moments des couples extérieurs ;
am les distances à l’origine des coordonnées des sections où
sont appliqués les couples (fig. 82,a);
P les forces concentrées normales à la ligne moyenne (y compris
les réactions) ;
ap les distances à l’origine des coordonnées des points d’appli
cation de ces forces sur l ’axe de la poutre (fig, 82,6) ;
qa , respectivement les valeurs de qx de la première, seconde,
etc., dérivées de qx par rapport à x aux points x = aqr
c’est-à-dire pour les sections droites où commence l ’action
des charges réparties (fig. 82,c) ;
g& , ql, respectivement les valeurs de qx1 de la première, seconde,
etc., dérivées de qx par rapport à x aux points x = bq, c’est-à-
dire pour les sections droites où se termine l’action des char
ges réparties avant les sections considérées (fig. 82,c).
Si l’origine des coordonnées est au centre de gravité de la section
droite extrême de la poutre et l’axe x orienté vers la gauche, pour
0) b) c;
y m
- ap AL X
h -----
Vba
X
X
X --------
Fig. 82
les directions indiquées des charges, les signes des termes traduisant
l’effet des moments des couples extérieurs dans les formules (116)
et (117) seront négatifs; le sens de rotation de la section de la poutre,
donné par la formule (117), sera l’inverse de celui adopté plus tôt.
Il faut se rappeler seulement la formule (116); la formule (117)
s’obtient à partir de celle-ci par différentiation.
Les deux paramètres initiaux / 0 et 90 sont déterminés par les
conditions suivantes de liaison de la poutre :
1) pour un encastrement le déplacement vertical et la rotation
de la section sont nuis;
2) pour des articulations les déplacements verticaux sont nuis.
Dans le cas des poutres symétriques, on considère une de leurs
moitiés et on utilise les conditions de symétrie: la rotation de la
section, coïncidant avec l ’axe de symétrie directe de la poutre, est
nulle, ou le déplacement vertical de la section, coïncidant avec l ’axe
de symétrie indirecte de la poutre, est nul.
153
Il est rationnel d’écrire seulement une équation (116) et une
équation (117) pour une section arbitraire de la dernière partie de la
poutre en tenant compte des charges dans l ’ordre de leurs distances
à l ’origine des coordonnées. Chacune de ces équations est valable
pour calculer f x et 0X dans n’importe quelle partie de la poutre, si
l’on marque d’un trait le nombre des termes correspondant aux
charges sur les parties précédentes.
x --------- ^
Fig. 83
à l’appui droit:
Elha = EIU + EI%Za + % - j qak - - qak + - ?«4- 0,
154
c’est-à-dire :
E If0 + EI00a — -jj- = 0,
— (x — 2ti)3.
2 a x ^ 3a j
30 E I\ 6 6 + 8 + 6 ) B E l'
155
pour le déplacement de la poutre, au droit de la force concentrée, on a :
20 E I \ 24 6 24 + 24 + 24/ 24 E l '
La ligne pointillée (fig. 84) représente à peu près la déformée ;
y sont représentées aussi les valeurs trouvées pour le déplacement
vertical et la rotation des sections.
Notons que dans les sections de la poutre où le moment fléchis-
sant est nul, la déformée doit avoir un point d ’inflexion. Dans les
Fig. 84
'a=2m
5a t-cr* E=ZW6kgflcm*
392 333 J
qa —
A , T] R
mm TT OC > J ï
B
~ rm ~ rn c
K - — a ---- ■ a -
a a
m
w q
H T n r r r r n
TTTT B
- Cf - - — l a -------
157
m m Parabole
|1 fl . ,r 3 ...
s. r . * L_ 3t| f& <TT I K l?
; 4 1«
^ d t ■a— |^-Ûf----
La méthode grapho-analytique
Pour une poutre donnée, on construit le diagramme du moment
fléchissant. Ce diagramme est considéré comme une charge répartie
fictive pour une poutre fictive. La rotation Qx d’une section quel
conque de la poutre donnée est déterminée par le rapport de l’effort
tranchant Qtx dans la même section de la poutre fictive à la rigidité
de la poutre donnée, c’est-à-dire :
0* = — - (118)
El
Le déplacement vertical f x d’une section quelconque de la poutre
donnée est déterminé par le rapport du moment fléchissant M tx dans
la même section de la poutre fictive à la rigidité E l de la poutre
donnée, c’est-à-dire :
/* = — • (H9)
Fig. 87 Fig. 88
160
la réaction :
c' = ± p i± .± = ± L
l 2 3 6
Par conséquent :
PI2
Comme
<?**•— l t + p il = lp i>
et
P72 9
M ,A, = - — 2 l - P l 2l = - ~ P l \
A 6 3
on a :
fl fl - Ÿ ï n - l l L .
c El 6E l ’ A El 6 El ’
M tA. 2 P Z3
/A _ E l ~ 3 El '
Exemple 44. Etant données les quantités : M, a, £ , / (fig. 88) ;
calculer / max.
S o l u t i o n . La poutre fictive est une poutre sur deux appuis
avec une charge fictive uniformément répartie d’intensité M sur
le second tronçon.
De la somme des moments des forces par rapport aux appuis A '
et B f on trouve les réactions fictives :
B‘ = 4 Ma et A ' ^= — Ma
ü U
mr , , , c2 4 14 M lô 2
4 x0 + Af — = ------- M a — a--j — a — - — M a2
maI ° ' 2 5 5 2 25 25
La flèche est:
48Afg2
£7 25 £ 7 '
162
Problèmes 422-425, Calculer les déplacements verticaux f c des
sections C et les rotations et des sections à gauche et
à droite de l ’articulation D des poutres.
m
M=Pa M -P a M -P a
P
j•x tÎ
•Î//V
\
a
U* 163
Problèmes 434-443. Calculer les déplacements verticaux /, f it
des sections C , C i et C z des poutres à l ’aide des valeurs des dépla
cements verticaux et des rotations des poutres simples données dans
des tables (cf. fig. 99),
Wff
qa A
ITT7TTTTTT
Ij-----a a
cz Ci
ko- - ---- la --- —
Ci
an
H qa
fTTnTTT c i
A
r —2a— -a—l è
m
A
IHIIIi HHH1i 1H■■/>
nr-a g—>)o-a—~
iM
P
a—
m
P
1—2a—La-r a
164
Problèmes 444-448. Calculer par n ’importe quelle méthode les
valeurs absolues maximales des déplacements verticaux | / | m a x
des poutres.
22a
E‘2 IO skj}flcm z
W8 q=150kgflm
iTT .m u rrr* 1 b=Z0cm
i b=î5cm
-a- — ff=Z/7? E-lOskgflcm 2
Problèmes 449-453. Choisir les dimensions des sections droites
des poutres vérifiant les conditions de résistance et de rigidité.
p p p=/
E=2-Wekgf/cm!
E-ZWÏkgflm* f<5j=ISOOktfflcm2
f<5>WÛOfyfjaréù^ [A ir ffi i
h J -m
[ïhlÔÛ r»----------------H
E=Z-iOsk g fjm z
[6]=IOQkqftcm*
ItlJ L
LJ m
165
Problèmes 454-457. Déterminer le rapport des déplacements ver
ticaux des sections C des poutres selon que le couple M est appliqué
à gauche ou à droite de l'articulation D.
La méthode graphique
Si l'on construit graphiquement pour une poutre fictive les
diagrammes du moment fléchissant fictif Mtx et de l'effort tranchant
fictif Qtx, la courbe funiculaire (approximativement le polygone
funiculaire) sera la déformée de la poutre donnée, et la ligne de l’effort
tranchant, la variation de la rotation des sections.
Les segments verticaux yx entre la courbe funiculaire et sa ligne
de fermeture représenteront des quantités proportionnelles aux dépla
cements verticaux f x de la poutre donnée, et les segments verticaux
y'x entre la ligne des efforts tranchants fictifs et la ligne de ses valeurs
nulles, des quantités proportionnelles aux rotations 0* des sections.
Puisque :
= g (fri)
( 120)
El Ux E l
et
( 121)
fictive non sur la poutre fictive (et cela est plus commode), mais
sur la poutre donnée. Alors, pour mener la (les) ligne (s) de fermeture
du funiculaire, il faut utiliser les règles suivantes, découlant des
conditions de liaison des poutres :
M
Fig. 91
§ 7* P o u tres à sectio n v a r ia b le
Quand la variation des dimensions de la section droite de la
poutre suivant la longueur est petite et monotone, on peut calculer
les contraintes d’après les formules établies pour les poutres à section
constante.
Les plus rationnelles sont les poutres d’égale résistance, dans
lesquelles les contraintes normales dans les fibres extrêmes de chaque
section droite sont les mêmes.
168
Calcul des poutres d'égale résistance
En flexion pure la poutre d’égale résistance est une poutre de
section constante. Dans le cas général de flexion, la poutre d’égale
résistance a une section qui varie suivant l’équation :
wx= (123)
N
où M x est le moment fléchissant dans une section arbitraire ;
Wx le module de résistance de cette section.
Si dans une section droite quelconque de la poutre le moment
fléchissant est nul ou a une petite valeur et l ’effort tranchant est
Fig. 92
différent de zéro, ou a une grande valeur, on corrige la forme de la
poutre d’égale résistance déterminée par l’équation (123) d’après la
condition de résistance au cisaillement (104).
Dans ce qui suit nous donnons quelques exemples de calcul des
poutres d’égale résistance.
Exemple 47. Etant données les quantités: P, l, h = const, [a],
tt] (fig. 92) ;
calculer bx.
S o 1 u t i o n. Le moment fléchissant dans une section arbitraire
est égal à :
n*v = —
M Px .
= l i = i- L < w
2 F 4 1
d’où:
3 P
b0>
4 ù [x]
La forme de la poutre d’égale résistance est montrée fig. 92.
On trouve la longueur x0 des extrémités de la poutre de largeur
constante 60, d’après la condition:
b - ‘6 P = 3PX°
0 _ 4 ù [ t ] _ ù 2 [ cj] ’
d ’où:
_ h [a]
° ^ M
Puisque [t] = (0,5 -H 0,6) [a], on a x0 » (0,5 — 0,42) h.
Exemple 48. Etant données les quantités: P, l, [a], [t1 (fig. 93):
calculer dx.
nds
S o l u t i o n . M x == - P x ; VF* = — .
D’après l’équation (118), on a:
Px
32 [or]
Par conséquent :
4 =o = 0; 4=j —2 V —
T 3i [a]
Puisque pour x = 0, M = 0 et Q = —P , on corrige la forme de
la poutre d’égale résistance d’après la condition de résistance au
170
cisaillement :
ii£ l
T-mai — T*
3 F
<Toù:
* > * V ^
La forme trouvée de la poutre d’égale résistance est représentée
fig. 93,a.
Fig. 93
d ’où:
Æo= A M « (0,33 -4- 0,26) do.
6 [x]
Si la poutre d’égale résistance a une forme complexe, on construit
une poutre à gradins circonscrite à la poutre d’égale résistance. Con
naissant d0 et d on prend des diamètres arbitraires compris entre
ces dimensions, comme par exemple:
dp < d\ ^ dz ^ d$ ^ d»
171
On détermine ensuite les quantités:
= = — , wz= —
32 32 32
et
M 0= W 0[ol M t = Wi [a], M 2 = W2[a], M 3= W3[o],
assurant la résistance de la poutre pour les valeurs choisies de d0,
dj, d2 et d3*
En rapportant sur le diagramme du moment fléchissant
(fig. 93,b) les valeurs de M 0, M iy M 2 et M 3, on détermine les lon
gueurs respectives de chaque gradin de la poutre (fig. 93,c).
Ey (124)
*x
EQX= Ey = d r + C{ (125)
J Ix
et
172
Au lieu de l'équation (124) on peut utiliser l'équation suivante :
E I 0y = M x l f - = M téit (127)
tM
fu i i m n u t f t r m r
174
Problème 467. Etant données : l — 1 m, 6 = 60 mm, h = 5 mm,
n = 10 lames, la] = 1 600 kgf/cmz, E = 2*106 kgf/cm2;
calculer P max et / toax, Négliger le frottement entre les lames du
ressort.
T nrnniniT
— i -
b - const
Problèmes 470-475. Déterminer dans quelle section de la poutre
apparaissent les contraintes normales maximales et de combien de
fois amax, [ / |max et 16 jmax sont supérieurs aux mêmes quantités
calculées pour des poutres semblables à section constante.
175
Problèmes 476-477. Déterminer les contraintes normales maxima
les cTmai provoquées par le poids propre des poutres et la position de
la section dangereuse. Les valeurs de Afmai et jymax sont supposées
connues.
£7V ail
H----------------- -4 f------------------- -
m «9
e* (128)
F H t. (129)
* E I0 ’
où Qtx et M tx sont l’effort tranchant fictif et le moment fléchissant
fictif de la poutre fictive ;
E I0 la rigidité de là section constante à laquelle est conventionnel
lement réduite la poutre.
Fig. 95
Mrédl — M Xl y = ~ 2Pxu
n, . , 2 / 3 n
^réd2= MXî — = — P a,
M tédi = M Xi= P a .
On considère le diagramme
du moment réduit comme une
charge fictive sur la poutre
fictive (fig. 95,a).
On divise la poutre fictive
en deux poutres principales (en
deux consoles) et une poutre-jetée (fig. 95,b). Puisque:
B x = ~ P a- a + P®. - | = 2Pa2;
M iA
A1= 2 P a 2- a - P a 2- -O|a = 4O^ û 3;
M tCt — — 2Pa2~ a + j Paz- a + — Pa2~ a = — ^ P a3,
alors :
eA = =
2EI 2E1 2EI El '
0A = ^ d . = ___ ______________________
E I0 2EI0 ’ /A £70 4£70 '
Problèmes 482-485. Calculer les déplacements verticaux fç des
sections C et les rotations 6^ des sections D des poutres.
Les quantités P, a, E et 7max sont supposées connues.
m m
12* 179
m su
EIBX= EI% + A — - .
2 Z 24
D’après les conditions de liaison, on a /; = 0 et 0* = 0, c’est-
à-dire :
E1U - EI%1+ A — ---- 2 ? - * 0;
6 120
l2 al3
EIB, = Eie„ + A - L. _ - ü - = 0.
2 24
D’où:
_ ql3
a ! ~ , a = * L et
3 30 10
« - ± ( ql3 ql3
E l\. 24 20/ 120E l '
Donc
ql3 q x5
II
i
S
120 ■ * + 60
g! *3-
"7 Ï2 Ô
et
ql3 q x4
EIQX= - + ql x2 ■■- • ^
120 20 Z 24
Posant 0* = 0, de l’équation :
* 6Z2 Z4
x2* — = 0
5 5
Mm*-* — M , _ g**
’y i 15V5
ql
Qx—i — _ — B\ — 0;
5
M x=t = sL
15
D’après ces données, on construit les diagrammes de Q et de M
et la déformée de la poutre.
Problèmes 492-495. Bésoudre les poutres hyperstatiques.
Dans les problèmes 492 et 493 construire les diagrammes de
l’effort tranchant Q et du moment fléchissant M ; dans le problème
494 calculer la rotation de la section au droit de l ’appui; dans le
problème 495 calculer le déplacement vertical / de la section B.
m m
33
fTTTnïtUTT !____ QTiTTfnT)
3 l I |
a— -- a - ' H— a - —- — a-
Fig* 99
Comme à l ’appui A le
déplacement vertical de la
poutre étudiée fA — 0, en éga
lant à la valeur connue la
somme des déplacements des
poutres I et I I , on a :
/ a — / a , + / a 2 = 0 .
ou
M l2 A l3
0,
2E l MI
d’où:
3_ AT
2 l
Puisque dans n’importe
quelle section de la poutre
donnée l’effort tranchant
Q = A , le diagramme de
l’effort tranchant est un rec i âr
tangle de hauteur La
réaction à l ’encastrement est Fig- 100
B = -A .
Il est aisé de construire le diagramme du moment fléchissant
par superposition des diagrammes des poutres principale et auxiliaire.
Pour la poutre principale le diagramme du moment fléchissant est
un rectangle positif de hauteur M . Pour la poutre auxiliaire le dia
gramme du moment fléchissant est un triangle négatif de hauteur nulle
3
à l’extrémité gauche et M à l ’extrémité droite.
En superposant ces diagrammes, on obtient le diagramme résul
tant du moment fléchissant pour la poutre donnée. Le moment
185
réactif dans l’encastrement est :
M
TIT
j
b — ----- MTlJf4 - M
^ I TUT
= --------
M
.
2 2
= _ ÆL M l2
et
El AEI 32 £ / '
0c, = 0 c 2. \
fc , = fc? )
186
D’après les poutres 1) et 2) représentées fig. 99, pour la poutre I
on a:
q _ M c * Qca2 * M cd2 Qç&3
Cl ~ E l 2E l JCi ~~ 2EÏ 3E l '
D’après les poutres 1), 2) et 3) représentées fig. 99, pour la poutre
I I on a :
M c2a Qc (2a)2 ■ ?(2a)!
8Cj
~ El 2E l 62?/
et
M c (2a)2 Qc (2a)3 <7(2a)4
fc2:
2E l ZEI 8EI
Portant ces valeurs dans les équations de comparaison des déplace-
Fig. 101
ments, on obtient:
3M c + 1,5Qca, = qa2, |
1,571/ç -(- 3Çcff — 2qo?, )
d ’où
n 16 * ,/ ^ 2
Qc = 27 qa et M c = 2 jQa •
16
La réaction A = Qc = ^ qa, le moment réactif est :
M a = Qca — M c = ~ - .
187
38
La réaction B — 2qa — Qc = — qa9 le moment réactif est :
ql\ N lj
~ 8 E iI l 3E j C
Selon la loi de Hooke:
NI
E2F.
188
Portant les valeurs d e /^ et de Alz dans la condition de comparaison
des déplacements, on obtient:
ql\ N l\ NU
8 £ ,/, M J i E zF2
d ’où:
1
1 + 3 h Ejlx
N - v h
I l E2F i
Les cas particuliers sont V 'ü J L M M m
18
(fig. 103): A if.
Fig. 103
1) E%F2 = oo; N—g
2) E^F2 =• 0; N = 0.
Donc, suivant la rigidité du
tirant élastique l’effort N peut
varier dans l’intervalle
3
< -Q-qh et le moment fléchissant
M B à l ’encastrement de la pou
tre, dans l’intervalle:
Le diagramme du moment
fléchissant dans la poutre, pour
une valeur arbitraire de M B
dans l'intervalle mentionné ci-
haut, est représenté fig. 102.
Exemple 57. Etant donné le
portique rectangulaire de côtés
a et b ayant une rigidité E l en Fig. 104
flexion, sous T action d’une pression intérieure constante q normale
aux parois (fig. 104) ;
déterminer la variation ô de la distance entre les sections média
nes E — E.
S o l u t i o n . On décompose le portique en poutres par des
sections aux nœuds. Puisque le portique est symétrique, il suffit
189
d’étudier les deux poutres AB et BC. En négligeant les extensions
des poutres du portique, on peut supposer que chaque poutre est
appuyée aux extrémités et est soumise à une charge uniformément
répartie de coefficient de charge linéique q, et à des moments incon
nus M 0 dans les sections au droit des appuis, traduisant la rigidité
des nœuds du portique*
Puisque les angles du portique doivent rester droits, la condition
de comparaison des déplacements sera: 6#, =
D’après les poutres 4) et 5) (cf* fig. 99), on a:
0 ga3 M„a et _ M 0b qb3
Bi 24E l 2E l B* 2E l 24E l
Selon la condition de comparaison des déplacements, on a :
qa qb3
■M 0(a -f- 6),
12 12
d’où:
M o = f 2 (a2- a b + bz).
D’après les poutres représentées fig. 99 l'éloignement des sections
médianes des côtés a sera :
m
X |P fs
' ;N
r a 2a------ h aH J! r s
fl-<,+ %fl —
5QH 505
V
7TTTTTT
1
p Trrnrrrrf
;4—ff—-—a—-h-«—T' Z
5---- a—- ---- a----- '
Problèmes 506-509. Choisir les numéros des poutres de section
en double té*
On prendra : P = 2 t, q =* 2 t/m, M = 3 t*m, l = 2 m, [a] =
== 1 600 kgf/cm2.
191
513
518 519
*1 ^ y\ //t 'A U
iiiiitu lm lP n g ___________ _ m ï
1 H
- ----- 2a — *4~ a — ; P
520
p=1t
h*— 2a
192
523
dt~5mm
52Z d-5mm f 2=W^gflcm* T 20 no m
*©> g
I P
ErZIOskgflcmz B ° /
7» ■3 0 * 3 0 c m JL
: ïï t-/ &
-*— Ini— ^ - — 1m - P=lt
p=zt E,-Z-Wtyf/cm1; Ez-W 5kgflcmi
m 515
a—n
M M Er2WsMNlm?
F,=lcmz
3 0 * 3 0 cm
Z JL___ i
-2a--
tn j Eî*EÿEfW‘tMNImt
M I r h 'h
_L
a=1m~ -
P=2Bkti
E/-2'WsM/<l[ml
F r i cm 2
E2~!0l1’MNlrn2
Atr-SO'C ~£ J-£.
2^2
drUS'IO'6
im i //7 rr
13—331 193
528
... ...........-i — - —
i R
2Dcm*2llcm
0,3tnm
° J w
_______ Qtk. ----
— I m — - U — lm -— —
E r E 2 - 2 - W 5 M N lm 2 -, F ,-F 2R c m i E r 2 W % f k m 2 > F ,- - 2 s m z
Ef-lQ^MNlm2 Ei^Hgflom^âtr-SO^; «rl2,5-W s
194
536 q
TTtTTTI^ 537
r
— fl —
a K
E,ir-tzh 'U
e2î 2--e3î 3=e i
E!I,-E 2I 2
j «< a
540 EACJ AC
54/
f --------------------------^
1
1 Q
i A t< 0
-A c ie r
Fac
C u ivre
Fa c - F c - F
542_ II
i
i
I M >0
j l2I2'
i af=oc2=
A
E,f,*EaIf El
ocr cc2 =<x
13* 195
La méthode des équations des trois moments. Cette méthode est
commode pour le calcul des poutres continues, c’est-à-dire des
poutres comportant plusieurs travées sans articulations.
Supposons qu’on calcule une poutre continue à n travées (fig. 105)
de section constante de rigidité EI> reposant sur des appuis de niveau,
line pareille poutre est hyperstatique d’ordre n — 1.
Fig. 105
Fig. 108
199
Fig. 110
les équations des trois moments prendront la forme :
IO.M2 + 2M3= — 30, 1
M 2 + 2M3— — 6, J
0 r
d’où M 2 — — —2,667 t-m, M 3 = — » —1,667' t- in.
A l’aide de la formule (133), on détermine les réactions A u A 2
et A 3 dans les liaisons:
^ _ j p | M 2 — M j ____ p , M t M 2 — M i ______
h h h
_ l + 2
o t 4, 3 ^ 28 0 t t t ^
~ 2 - \ ------ ------------- = — « 3,11 lt;
3 3 9
■tl2 A°2 | ^ 1 — | ^ 2 __ ^ 1
h h
8
m , - m > m , - m , _____ l + 6+ _Ü;â +
h h 3 3
- I + l
+ ---- = — « 5,389t;
2 18
= a °3 + = + ^ 2~ M i = 6 +
/2 2 ^2
2 2
On vérifie les valeurs des réactions ainsi obtenues en prenant la
somme des projections sur l’axe vertical:
At + A 2 + A 3- P - g l 2^ 0; |g(56 + 97 + 99) — 2 - 12 = 0.
201
Le diagramme des moments fléchissants, provoqués par les
moments M u M% et M z est une ligne droite brisée représentée
en pointillés (fig. 110,c). On ajoute à ce diagramme le diagramme
linéaire des moments fléchissants dans la console, provoqués par
la force P . A partir des lignes pointillées dans la travée, on rapporte
les ordonnées des diagrammes des moments fléchissants dans les tra-
vées, provoqués par les forces données. En tenant compte des signes
des diagrammes des moments fléchissants, provoqués par les moments
et la charge, on obtient le diagramme résultant du moment fléchis
sant.
Déterminons Tabscisse x pour laquelle dans la travée droite le
moment fléchissant est maximal (AfmaXd) •
117
— «1,08m .
18 -6
Puisque :
117 1,08
= 3,511*m,
18 * 2
on a :
^max — 8g *1 ’fn*
Selon la formule :
\y = -^max 8-105
167 cm’.
M 3-16-102
D’après le catalogue de rassortiment, pour la poutre en double
té N°18a, on a :
202
poutres 4) et 5) de la fig. 99:
. = ____ 5 qlt M 2l\ M£ _
° 384E l 16E l 16£7
-- -------------- ^ , ( _ i . 6 .16 + i . 4 + A . 4 ) «
16-2.10M ,43-103 \ 24 3 3 /
æ 0,058cm æ 0,58 mm.
Problèmes 544-549, Calculer les poutres hyperstatiques (544,545),
choisir les dimensions nécessaires des sections droites des poutres
(546-549).
Dans le problème 549 déterminer aussi le déplacement vertical
de la section C.
a = //7?
203
Problèmes 556-557. Calculer les déplacements verticaux des
sections A des poutres à gradins.
556 557
Æ
4»
î' ,ljz- -LjZ—H lj2
Fig. 111
206
et
?max^2
2Mmax = 4 [a] 5,
8
les charges maximales admissibles dans les travées de la poutre
auront pour valeurs:
* ' — ^ a - OUI U u U ;
Ofl*«WA^/an* M =wooagf/cmz
566 567
208
§ 0 . L’én erg ie p oten tielle de déform ation
é la stiq u e en flex io n
La quantité d’énergie potentielle de déformation élastique,
accumulée dans la poutre lors d’une flexion plane, est déterminée
par la formule :
où k= Fj (5 )V «»>
F
est un coefficient abstrait, caractérisant la non-uniformité de la
répartition des contraintes tangentielles dans la section droite de
la poutre et qui dépend de la forme de la section.
I = ± ( a h 3 - aahl).
Pour Pâme, on a:
n û/ir d —* CLq 2 JE» / \ i
iS2— --------------r— Uz'y dF2— (æ — aQ) dy%\
8 2
b — a — aQ.
Le coefficient de non-uniformité des contraintes tangentielles
sera :
2F
k
Iz
hf2
ah? — a0hl
212 | a | ( x — 4 (a — a0)
h0/2
F f f (h hz ( h 3 h30 \ h5- h l 1
2/ 2 r l l 6 V 2 2/ 2 \3 -8 3 - 8 / + 5-32 J +
210
Les cas particuliers sont:
4\
1) (Zq — (L\ hi — ^6 •
flofep
0,611,
ah5
alors :
1 0,868 -
tH ’
où F est Taire de la section;
F&Taire de T âme de hauteur h, c’est-à-dire Fa = hd,
14* 211
A l’aide de cette formule, on trouve, par exemple, pour la poutre
en double té N° 20: ^ = 26,8 cm8, jPa = 20-0,52 = 10,4 cm8; k —
26,8
2,58.
= îô ^ ;
Exemple 61. Déterminer le numéro de la poutre en double té
et la valeur de U. On prendra : P — 60 TcN, q — 30 kN/m, a =
= 2 m, E =* 2 1 0 5 MN/m8, G = 8-10* MN/m8; [a] = 160 MN/m8
(fig. H4).
jT IT tT IT I^ n d T
:
__ c* ' A l
| Diagrammea
jux_ _
^1
ÔOkNî
J
>
i .... s i : W* 3 ‘"
Diagramme d
irnti
MkNm1 3 ^
Fig. 114
B= P 2qa — A = 100kN.
3
On établit les équations pour Q et M :
QXt = A = 80 kN ; Mx — A x i — 80x4kN .m;
M Xl^o — 0; M Xl=a = 160 kN «m;
Qx, — — B + qxz= — 100 + 30 x2; <?*,-.« = — 100 kN;
Qx}—2a — 100 + 30 -4 = 20 kN;
M Xt = ^ = 100*2 - ^ ; M X2=q= 0;
A ^
QO
M Xi=to — 100 >4 — ~ -16 = 160 kN -m.
U
212
On détermine ü /max. Selon la condition :
10
Qx2== — 100 "H 30x2 = 0, *2= 3 m'
Par conséquent :
, ^ 10 30 102 500llvT
M,1max io = 100 ------------ — = — kN *m.
3 2 9 3
D’après la formule:
M mAX 500.10s
W-. 1 042 •10~8m3 « 1 042 cm3.
[or] 3-160.10®
On choisit, dans le catalogue, la poutre en double té N° 45 pour
laquelle :
W = 1220cm3; 7 = 27 450cm*; T1= 83,0 cm2;
F 83
A = 45 cm; d = 0,86 cm et k — — = — —— æ 2,14.
45 «0,86
On détermine T énergie potentielle de déformation élastique
comme la somme des énergies dues au moment fléchissant (UM)
et à l ’effort tranchant (Uq).
D’après la formule (134) on a :
__ a 2a
" » = 2 P S N ï /( } < * + } < * ) -
0 0
a 2a
= y ? [ 64a+ j (- 1° + ^ (M“ +
o
o ai .in fi
+ 200a - 120a2 + 24a3= -------=£ -------. (128 + 400 -
2 -8 -ÎO10.83,0-10"*
- 480 + 192) t* 38,7 J;
U = UM + UQ= 769,4 + 38,7 = 808,1 J.
213
Pour les poutres ordinaires l ’énergie potentielle due à l’effort
tranchant étant petite devant celle due au moment fléchissant,
on n'en tient pas compte, en général.
Dans cet exemple :
573 P 2b*2b
% J l ii Uj îi wso [Sj'bxb
i £
-U /n - ~ i,5m -
E=Z-W8Ktjflcmz a~ a—
§ 1 . F lex io n d éviée
En flexion déviée d’une poutre, qui est une combinaison de deux
flexions planes, la contrainte normale 0 en un point arbitraire dans
la section droite de coordonnées y et z (fig. 115) est définie par la
formule :
(136)
Fig. 115
216
L’équation de l ’axe neutre nn est :
y ■ 2 tg a — ztg p , (137)
I, M,
OU
h My — tg a (138)
tgp =
Iy Mz *v
est la tangente de l ’angle formé par Taxe neutre nn avec l ’axe z.
L’axe neutre nn dévie toujours de l’axe z d ’un angle (1 de même
sens que la déviation a de la trace pp du plan d’application des
forces de l ’axe y .
On détermine les contraintes normales maximales et minimales
à l ’aide de la formule (136) en y portant les coordonnées (yu %i et
y z2) des points de tangence du contour de la section avec des droites
parallèles à l ’axe neutre.
Si la contrainte normale maximale ou minimale est développée
au point le plus éloigné des deux axes principaux centraux d’inertie
de la section, on a :
_ \M y \ \M Z\
(139)
Wy Wz
et
\My\
(140)
W
où Wy et Wz sont les modules de résistance équatoriaux de la section
par rapport aux axes y et z.
Les sections des poutres en flexion déviée sont choisies selon les
contraintes normales par essais, suivis de vérifications.
Le premier essai peut se faire à l ’aide de la formule de flexion
plane, d’après la composante du moment fléchissant qui exige de
grandes dimensions.
Pour des sections s’inscrivant dans un rectangle le premier essai
se fait à l’aide de la formule :
M z -|- eMy
Wz > (141)
M
où:
217
Le déplacement vertical / et la rotation 0 d’une section quelconque
de la poutre en flexion déviée sont définis comme les sommes géo-
métriques des déplacements verticaux et des rotations dus aux com
posantes du moment fléchissant, agissant dans les plans principaux
d’inertie de la poutre, c’est-à-dire:
/ = 1 fy -f- et 0 = l 9y + 0^,
où f y et f z sont les déplacements verticaux dans les directions y et z ;
0y et 0Zles rotations de la section autour des axes y et z.
La rotation résultante s’effectue autour de l’axe neutre, le dépla
cement vertical résultant dans un plan perpendiculaire à l’axe neutre.
Si la flexion déviée est provoquée par deux systèmes de forces
extérieures différentes, situées dans les plans principaux d’inertie,
la position de l ’axe neutre dans une section droite quelconque doit
être déterminée par la formule:
MjL
Mz '
et la position de la déformée par la formule :
tg f j ' = A ,
fy
puisque l ’angle p', formé par la direction du déplacement vertical
résultant et l ’axe y, n ’est pas égal à l ’angle p, formé par l’axe neutre
et l’axe z.
Dans ce cas la déformée est une courbe gauche.
Le cas de la poutre soumise à des charges, situées dans plusieurs
plans passant par l’axe géométrique de la poutre, se ramène au cas
étudié si l ’on projette toutes les forces sur les plans principaux d’iner
tie.
Exemple 62. Etant données: P , q, Z, 6, ft, E , a (fig. 116);
déterminer la position de l ’axe neutre; omax; / max.
min
S o l u t i o n . On décompose la force P et l ’intensité q de la char
ge uniformément répartie suivant les axes principaux centraux d’iner
tie y et z de la section droite :
P y = P cos a, qy = q cos a; PZ= P sina, qz = q s \ n a .
Les composantes du moment fléchissant maximal dans la section
au droit de la force seront :
Mzraax Pyl r clyl i ( p + | . ) c„sa;
4 "l‘ 8
PJ qzlj2
M î'max
4 8
218
Sous l'action du moment fléchissant M y, agissant dans le plan
principal d'inertie zx de la poutre, les fibres situées à gauche de Taxe
y seront tendues et celles à droite de cet axe comprimées (fig. 116,a).
Sous l'action du moment fléchissant M z, agissant dans le plan princi
pal d’inertie yx de la poutre, les fibres situées au-dessous de l’axe
z seront tendues et celles au-dessus de cet axe comprimées.
^max | ^ymax^
tfjnax — ifc
min W, Wy )
3 l (p ql \ /cos a sin a \
2bh\ + T / \ T H b~ )
De l ’équation:
I
tg P = tg a = — tg a,
Iy O
on détermine la position de l ’axe neutre nn.
On constate que plus le rapport hlb est grand, plus l ’angle {1
diffère de l ’angle a.
219
Si, par exemple, le plan d’action des forces px est le plan diagonal
de la poutre, on a tg a = ^- et tg p = , c’est-à-dire que le
plan neutre nx de la poutre
sera son autre plan diagonal.
Dans le cas étudié h > 6,
et, par conséquent, p > a,
comme indiqué fig. 116,6. Le
diagramme de a est représenté
sur cette même figure.
D’après les poutres 5) et
6) (cf. fig. 99), on a pour le dé
placement vertical maximal
dû à M v :
t _ 5 g^ 4 Pzl3
'*m ax 3g4 Ej
48EI„
ql + P J sin a,
( 4 ^ + p) - | / sin2a
cos2a
/m ax ^ Amax î^max ' y
4Ehb hk
Les directions des déplacements verticaux sont indiquées fig. 116,b.
Exemple 63. Déterminer le numéro de la poutre en double té;
la position de l’axe neutre et /max* On prendra: P = 240 kgf, q =
= 400 kgf/m, 1 = 2 m, a = 30°, É = 2.10« kgf/cm2, [<j] =
= 1 600 kgf/cm2 (fig. 117).
S o l u t i o n . Les moments fléchissants maximaux à l ’encas
trement seront :
Mymax = PI sin a = 240 *2 ~ = 240 kgf ♦m.
220
Pour un premier essai on prend c — 8.
D’après la formule (141) :
Jtâ2 + eMy 1216 + 8-240
Wz •100 = 196cm3.
w 1600
On vérifie la poutre en double té N° 20 la plus proche à cette valeur
et pour laquelle :
W2 = 184cm® et ^ = 23,1 cm3.
Aux points A et B de la section encastrée on obtient respective
ment amai = — <Tmin et, par conséquent :
^ m a x _ 121600 24000 _
1 700 kgf/cm2.
Wz + Wy 184 + 23,1 ^
1 7 0 0 -1 6 0 0
Puisque Cma^ •100 = •100 « 6,2 % > 5 %, on
1600
prend la poutre en double té N° 20a, pour laquelle Wz = 203 cm3,
Wv = 28,2 cm3 et
121600 24000
Omax 1 450 kgf/cm2.
203 + 28,2
i . 1600—1450 o/o/
La sous-tension est de ---- fgôQ---- '100 « 9,4 %.
Pour la poutre en double té N° 20a, I y = 155 cm* et I 2 =
= 2 030 cm4, et par conséquent, dans la section encastrée:
221
Le déplacement vertical maximal résultant sera:
/max = T ? ymax + /z,„ax = Vo,332 + 1,032« 1,08cm.
Sa direction fait un angle p' avec l ’axe y et :
«. K=30" IX‘G0 - „ 2P
Pi-WOkjf m
P, HSt 12P
P - \ h*IOcm
N « ! 0=/m , , •'...... « T ! I A"- i
L0^ a - t - a ~ - r-aJnrr*- a —*-» a
- b=2h no
592 553
PrUM
222
Problèmes 596-601. Déterminer les valeurs des forces admissibles
P et la position de Taxe neutre dans les sections dangereuses des
poutres.
Déterminer en outre la valeur et la direction du déplacement ver
tical : dans le problème 596 de l'extrémité libre de la poutre (E —
= 105 kgf/cm2), dans le problème 599 de la section médiane de la
travée gauche de la poutre (E = 104 MN/m2).
a=/mL■2a -H
607
St &
A
n 7 |T T 7
m
224
Problème 610. Soient q, l, a. Calculer a,max*
su
il = — — 12 cm2 et if = - ^ - æ 21,3cma.
y 12 12
Par conséquent, les segments coupés par Taxe nn sur les axes
z et y seront :
N x Ly
f 40-1Û3
12 æ 3,53 cm.
My 136-103
n£ 40-103
21,3 fa — 5,07 cm.
ÿ# M, 168-103
Par les extrémités de ces segments on mène (fig. 119,a) l’axe neutre
nn et on construit le diagramme des contraintes normales.
6000-3,508
137,85 -10e N/m2= 137,85 MN/m2,
30,6-10- 4 -2
c’est-à-dire 0,05 % de plus que dans la section médiane.
Exemple 66. Déterminer le numéro de la poutre en U et calculer
ya, z0. On prendra : P x = 4 1 (situé dans le plan xy), P 2 = 1 1, P 3 =
= 0,8 t, M — 2 t. • m, 1 = 2 m, a = 15°, p = 30% (al =
= 1 600 kgf/cm2 (fig. 121).
230
Passons à la détermination de Taxe neutre dans la section
dangereuse.
Pour la poutre en U N°24a: iz = 9,84 cm, il æ 96,8 cm2 :
14,8 cm2.
’v F 65,8
Selon la formule (143), les longueurs des segments sur les axes
y et z coupés par l’axe neutre sont
les suivantes:
4,557
£o = 96,8 i 0,73 cm;
607,2
4,557
zft = — ■ «14,8 æ 1,69 cm.
—40
Charge excentrique. Dans le cas
général d’une charge excentrique
une barre prismatique subit simul
tanément des déformations dues
à une traction ou compression et
à une flexion déviée pure.
Les efforts intérieurs dans cha
que section droite de la barre se
réduisent à un effort axial longi
tudinal N x — P et à deux moments
fléchissants M y = Pzv et M z = Pyv
dans les plans principaux centraux
d’inertie xz et xy de la barre. P est
la force de traction ou de compres
sion appliquée non au centre de
gravité des sections extrêmes de la
barre, mais en un point de coor
données yp et zp (fig. 122).
La valeur des contraintes normales dans la section droite de la
barre est déterminée par l’équation suivante d’un plan ne passant
pas par l’origine des coordonnées:
_ Nx ; M yz f M zy P (, z-zp y -y p
(144)
F Iy Iz F \ + il + i2
i
i2 1
+ ? _ ly
i
|
ZP yp
o u
JL _ JL (146)
zp Vp
sont les segments coupés par l ’axe neutre sur les axes d’inertie
principaux centraux z et y de la section droite de la barre.
Pour les points d’une droite parallèle à l ’axe neutre et passant par
p
le centre de gravité de la section les contraintes normales sont a = ♦
Les contraintes maximale et minimale sont développées aux
points de tangence du contour de la section et des droites parallèles
à l ’axe neutre.
Pour des sections symétriques les contraintes maximales sont
développées aux points qui sont les plus éloignés des deux axes
d’inertie principaux centraux.
Aussi pour ces sections a-t-on
l a U ^ ^ ^ + l r + ^ r) <l47>
Quand le point d’application de la force se déplace suivant une
ligne droite pp passant par le centre de gravité O de la section l’axe
neutre nn se rapproche ou s’éloigne sans
rotation de 0, selon que le point d’application
de la force s ’éloigne ou se rapproche du centre
de gravité.
Les positions des axes neutres {n^nA; n2nz
et n zn 3\ n0n0 est à l’infini) et les diagrammes
correspondants de a pour une force de traction
P appliquée aux points 0, 1, 2 et 3 de la
ligne droite pp, sont représentés fig. 122.
Quand le point d’application de la force se
déplace suivant une ligne droite pp (fig. 123),
ne passant pas par le centre de gravité
de la section, l ’axe neutre subit une rota
tion autour d’un point fixe K de coordonnées:
il . iy
Vo = ----- et z0 = -----
ypo zpo
La réciproque est aussi vraie: si l’axe neutre tourne autour d’un
point fixe de coordonnées y 0 et z0, le point d’application de la force
232
se déplace suivant une ligne droite p p y ne passant pas par le centre
de gravité de la section et dont l'équation est :
1.
_z
0 min
Fig. 124
bhz 4-64
6 3
on obtient :
6,4-103 6,4 «ÎO3-3 12,8-103-3
Omax = = -------- ■
------- zb * r t -------------------
S?n 32 64 128
OU
234
Si les axes neutres sont tangents aux grands côtés du rectangle
BC et D A , les points d’application correspondants de la force excen
trique (les points m et n du contour du noyau de la section) doivent
se trouver sur Taxe z et avoir pour abscisses :
— •
v — Zo Z0
Puisque l ’axe neutre passe de la position horizontale à la posi
tion verticale (et vice-versa) par suite d’une rotation autour des
W1
!
/T• 6 ~jfl
T
I
tî 1
j
jf\/
-c | cnj j
] ! Z
H __ L
ti
4 - H
Zff k - -
Fig. 125 Fig. 126
_ 2 ‘8,372 2.2,32*
yn - =F7,01, z„= qr =F 0,979 cm;
20 11
235
c) section en U (N° 22a, fig. 128). D’après le catalogue de l ’assor
timent, pour la poutre en U N° 22a on a : i2 — 8,99 cm, iy = 2,55 cm.
236
P=21,BKN
618 613 jtU U lT jP 1 18cm
I P*3,MN u>
7— s — L
\ îl Â~ Kl
^----- T o\
(X*~
U
n -
-
D 1 'i
-3d- -iM
1 Tl
111r
3
l—4cr —i
Problèmes 621-623. Déterminer la contrainte normale maximale
et la position de l’axe neutre dans les sections dangereuses des
barres.
237
Problèmes 624-629. Déterminer les contraintes normales maxima
le crmax et minimale omln dans les sections dangereuses des barres
et dans les barres des systèmes soumises à des sollicitations composées.
S» 625 2P p 626
Z ~2tycïïi
IP-SQOkjf
r 7
2üm
lm —2m - T I p = o ,m
CSI |
rn
q=250kgf/m
■UTnïiTTfrrmviJ Urfitl 'ts
tsj n j
^ mm ~ '-IScm-4
* 4 W -
— 2m-~\
IfaMQKgflcm*
a
JL
-a* •CH l ô t ^ m k g f / m 2; [6 c] * m k g f l c i n i
238
P*2t
lôhWOOkgflcrt p*w h
0a--20BMNlm*
* 3 E
U-—2fn 2m---- *
u n
m M lfl'SQQfiqffcm2
-item
p M
239
m
Problème 648. Déterminer pour quelles valeurs de la force Pj
les contraintes de traction seront absentes dans la section inférieure
de la barre.
i*
16-331 241
où F est l ’aire de la section ; et les contraintes de cisaillement dues
au moment de torsion:
§ 4» T orsion et flex io n
Pour une déformation simultanée en flexion et en torsion les
efforts intérieurs dans la section droite de la barre se réduisent
à cinq composantes : un moment de torsion M x = par rapport
à Taxe géométrique x de la barre (fig. 131), des moments fléchissants
244
Aux points dangereux A et B les contraintes normales principales
Oi et o3 sont déterminées par la formule (107) et les conditions de
résistance s’écrivent sous forme d’inégalités (148), (149) et (150).
Compte tenu des valeurs de a et de t , et aussi du fait que Wp =
= 2 W, les formules de calcul se réduisent'à:
(151)
ou v =
l°c}'
Si la barre soumise à une torsion avec flexion est de section non
circulaire, les points dangereux seront aussi les points situés sur le
contour de la section. Mais puisque les points, où ont lieu les contrain
tes de cisaillement maximales dues à la torsion, peuvent ne pas
coïncider avec ceux où ont lieu les contraintes normales maximales
dues à la flexion, les points dangereux peuvent être les points où
ont lieu les contraintes de cisaillement maximales, les points où
ont lieu les contraintes normales maximales et quelques points
intermédiaires du contour de la section.
Ces points dangereux (y, z) seront les points où la contrainte
équivalente, calculée dTaprès l’hypothèse de résistance choisie,
atteint une valeur maximale.
Les valeurs de a et de T, figurant dans l ’expression d e la contrainte,
doivent être calculées d’après les formules :
My , Mz Mx
a = —2zA ---- -y et t = v —ï,
Iy h Wt
où y est un coefficient abstrait, dépendant de la forme et des dimen
sions de la section et des coordonnées (y, z) du point considéré du
contour de la section.
Pour préciser les calculs, on peut tenir compte aussi des contrain
tes de cisaillement, dues à la flexion tq et xqz. La contrainte de
cisaillement totale doit alors être déterminée par leur somme géomé
trique.
245
Exemple 71. Etant donnés les diamètres des poulies D' = 20 cm ;
D " = 60 cm ; leurs poids P ' = 200 kgf ; P*Q= 400 kgf ; les tensions
des courroies P[ — 800 kgf ; P'2 — 400 kgf ; P\ = 1 000 kgf ; PI =
= 600 kgf; la longueur de l ’arbre Z = 2 m, l’angle d’inclinaison des
courroies de la seconde poulie à l ’axe z, a = 45°; la contrainte ad
missible du matériau de l ’arbre [al = 1 000 kgf/cm2 (fig. 133);
calculer le diamètre d de l ’arbre.
24 7
d’où:
Pa
6>
/ 1 1 ,0 7 — ; 2,23
1
V W M
Au point B de la section dangereuse la contrainte normale or, due
au moment fléchissant est nulle ; la contrainte de cisaillement, due
au moment de torsion, est :
Mt 2Pa
Tmaz Wt 0.49363'
Selon la troisième hypo
thèse de résistance, on a :
2Pa < W
^max ■
0,493&3^ 2 ’
d’où :
b > 1f 8,11 — .
y [a]
Le point A s’avère plus
dangereux, par conséquent,
il faut prendre:
et h « 4,
V 5
On vérifie les dimensions
b et h ainsi choisies par un
calcul au point B , en tenant
compte des contraintes de
Fig. 134 cisaillement provoquées par
la flexion.
Puisque dans la section dangereuse l ’effort tranchant Q = 4P,
la contrainte de cisaillement au point B sera :
T = —JL = 3—
Q 2 bh b2 '
La contrainte de cisaillement résultante au point B est :
. 3P 2P* , ^ ( 4 , 0 6 + 3 ^ )
^ — Tq Tœ a x — _ ■
O 0,493i>
248
D'après la troisième hypothèse de résistance, on doit vérifier
la condition :
Pa
T (4,°6 + 3 i ) < »
V 2
donc :
Pa M
<
( 4 ,0 6 + 3 -)
249
où Mt. sont les moments de torsion pour chaque barre ^de rigidité
f3 = (a + b — = et
/4 = (a + 6 + c - e ) ( ï, = - ( p 4 ^ - - M 4) 1 (e)
250
où P i, P 2 , P 3 , Pi et M u M z, M 3, M t sont les forces et les moments
appliqués aux sections extrêmes des barres correspondantes. Les
rigidités sont égales à :
3E tI,
Bt = '
t3 '
En admettant que la planchette de liaison reste verticale, les
rotations des sections extrêmes des barres, dues à la flexion, doivent
être nulles, c’est-à-dire que:
1 1f 3 z> 3
Il
CM
(f)
, 1 1 3 p 3
11
= -B A
( 21
**
£1
P k 2/ 4 P
D’où:
M ,= P*l P£
My = Pii M* = P*l M, (g)
2
Portant ces valeurs dans les équations (e) et résolvant ces der
nières par rapport à P it on obtient :
p i = 45£e(p; P 2 = 4BZ(e — a) q>; 1
P 3 — 4B 3 (a + b — e) <p; P 4 = 4S 4 (a + b -f- c — e) q>. / ''
De la condition de la statique, on a :
Pi + P2= Pz + Pi (i)
ou
B<ficp -f B 2 (e — a) <p= B 3 (a + b — e) <p+ B t (a + b -f c — e) q>, (j)
d’où
e _ B 2g + B 3 {a -f- b) Bj (a -f- b -j- c) „.
By -)- B 2 -)- B 3 Bi
On prend la somme des moments par rapport au point O:
Mt, + Mtj + Mtt + Mtk -\- P ye P2{e — û) + P 3 (a + ù — e) -f-
-f- P 4 (a + 6 + c — e) = M 0. (1)
Dans ce cas:
M0
<P
Mpl 1 4 M 0l m
o i- 4 + 7 5 4 i9c/- ’
252
n „ 4 M 0l , 15 GIP 3 j 90 d
P .= P k = ------- -— 4 --------£ •— d = — Af0—- =
19 G /p 4 Z3 2 19 Z2
- ^ - V 8 1 + 64 « 0 ,3 1 7 —
38 FF W
253
i
f «s
Hm'
I
7 ---- t1—
y ^
p *m n
im — -
m .1 66ï e i2P
~i_i »-j
w «V pT I I I y
- o 4 * -2cr— 4 -0 '
Problème 665. Soient : P = 60 kgf, <Zt == 2 cm, dz — i cm,
5
a = 8 cm, Z= 20 cm, £ = = G =
té
= 2 «10ekgf/cm2, la planchette A B
parfaitement rigide et restant
dans le plan vertical.
Calculer les contraintes nor
males principales maximale et mi
nimale dans les barres (omax \
m in I , IV
et le déplacement vertical 6P du
point d'application de la for
ce P .
Problèmes 666-680. Détermi
ner les dimensions des sections
droites des barres par calcul
selon la troisième hypothèse de
résistance.
254
669 P^ZfikN
2P
M 672
p ■'30cm —JP
=& y j
M 1\ ^C
13-
P *
4 ^ ;
[6]=750ki]f!c/n2
TJ* ' V
J ??J 5
Jp
4 ~ ';
f /
^iSçrn'p^soKgf J HT
Moteur
i
lit 80¥ Nm--40CV
200kgf n -3 6 0 to u rslm in
2Qcmn-Wcm*\~•4to - Wcm)?*— L6]-W00kjflcmz
„ ... i „ , [6]=WOOkgf/cmz N*WCŸ; ri = 400tr/mn
Pression radiale ^effort circonférentielle [ s ] - 750 kgf/cm2
680
-•%?Æ//;yyyâ/-+r • i
t J- L ‘ q = ZBBkgllm; [<5j - 5 0 0 kgtjcm *
} .J ) a MyjK
*, ô " A -- mW 6Mü
/ bh3 V y \ J!
■qr.e-m-w3_
^ =253kÿ!cmt 8-Ztt ~ f \ V S i n-o3 ~
*6Wtojflcm* / J -5!5kcjfjmz
Ttmarjir-
-+
_ 2Ï-I03 _ ÿ 2 4ft T'=-!.&.=
'O M IS 3 _ 3 it-lO3.. z 2 bh
> -S $kgf/c/n 2 ' 2 > 2 &"
!,*3JAy//cra*
*'■' f \ ^ ^ISkgflcm*
V = 0 ,7 5 3 -5S *tek$U cm * Nfy
Fig. 138
Les contraintes normales maximales sont développées au point
anguleux .4. de la section inférieure de la barre (fig. 137) :
CTé(U= amax = a + a" + a ” = 250 + 646 + 516 = 1 412 kgf/cm2.
Les contraintes normale et tangentielle au point médian B du
grand côté droit de la section sont les suivantes :
a = a + a ” = 250 + 516 = 766 kgf/cm2;
T = Ttmax — t s = 59 — 31 = 28 kgf/cm2.
Là contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse, est :
<XéqB = V a2 + 4x2 = V 7662 + 4 *282« 768 kgf/cm2.
Les contraintes normale et tangentielle au point médian C du
petit côté inférieur de la section sont les suivantes:
o = a + a = 2 5 0 + 646 = 896 kgf/cm,
%= xt + xz = 44 -f- 18 = 60 kgf/cm2
17* 259
La contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse de
résistance, est:
<Xéqc = Ÿ89Q2 -}- 4*602« 904 kgf/cm2.
La comparaison des valeurs de <j£q aux points A , B et C montre
que A est le point le plus dangereux.
Puisque = 1 412 kgf/cm2 est plus grand que [a] de moins
de 1 % , on peut considérer que la résistance de la barre est assurée.
Exemple 75. Calculer a, h, b, d, a0 (fig. 139). On prendra:
Pi = 200 kgf ; P z = 100 kgf ; P 3 — 240 kgf ; = 30 cm ; l2 =
= 40 cm ; l3 60 cm ; Z4 = 80 cm ; [cri = 1 000 kgf/cm2.
Ü M Z= M At - P J 3 + P2(k - h) = 0:
262
On prend h = 5,6 cm ; 6 = — == 2,8 cm et on vérifie la section,
J
compte tenu de l’effort longitudinal:
F = bh = 2,8* 5,6 « 15,7 cm2;
*1
h3
ta 14,6 cm3; Wz -- 7,3 cm3;
II
' 12 24
IT
N . My Mz
____ . 1
200 6-103 , 4-103
umax — „ 1
r W y+ Wz 15,7 14,6 ‘ 7,3
« 972 kgf/cm2.
La sous-tension est de ^ma -. 1Q0 — ^ = 2,8 %.
fer] 10®
Tronçon S. La section dangereuse est près du point B (fig. 141,A
et 139). N = 100 kgf; M t = 60 kgf-m; M x = 144 kgf-m; M z =
— 160 kgf-m.
On choisit le diamètre de la section d’après le calcul de torsion
avec flexion. Le moment fléchissant équivalent, selon la troisième
hypothèse de résistance, est:
Méq n i = V M l + M l + MÎ = V602 + 1442 + 1602» 223 kgf -m;
263
La contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse de résis
tance, sera:
264
630
265
§ 6. R e sso rt cylin d riq u e h é lic o ïd a l de traction
ou de com pression
Un ressort cylindrique hélicoïdal est une barre prismatique enrou
lée autour dTun cylindre circulaire de rayon constant (fig. 142).
Considérons un ressort, fait d’une barre de section droite circu
laire, de diamètre d. Désignons par D le diamètre moyen d'une
spire et par n le nombre de spires. Le pas du ressort est déterminé
par l’angle d'inclinaison a du plan xz
de la spire au plan horizontal.
(155)
266
.^ Q v . M x SPD
cos a. (156)
F W„ ïtd3 ( i + 2ïï )
La condition de résistance selon la troisième hypothèse de
résistance est :
Vo2 + 4x2 =
16P£
nd3 ^ v 1 + è ) sin2 “ + + c o s 2 “ < W- (157>
Si le pas du ressort est petit (a < 14°) et -j > 10, on effectue
le calcul seulement pour la torsion selon la formule :
8PD i
— 3 - < ro (158)
nd*
2D <*«>
où E et G sont les modules d’élasticité longitudinale et transversale
du matériau de la barre du ressort.
Pour un ressort de faible pas le déplacement peut être calculé,
d’une façon assez exacte, en tenant seulement compte de la déforma
tion de torsion, par la formule:
ô = ^ ^ . (162)
Gd4
Exemple 76. Etant donnés: D = 80 mm; d = 20 mm; a =
= 15°; n = 10 spires; E = 2 - 1 0 * kgf/cm2, G = 8-106 kgf/cm2,
[cr] = 6 000 kgf/cm2 (fig. 144);
calculer P et 5.
267
S o l u t i o n . Puisque oc >■ 14°, on utilise la formule (157),
et l’on détermine la valeur de la force admissible:
______________ n -2 3 - 6 000 ______________
P< 1050 kgf.
m.s V/ ( ‘ + ^ ) ‘ o.O«7 + ( l + A ) o , 9 3 3
269
Problème 702. La soupape de sûreté doit s’ouvrir à la pression
de vapeur p = 5 atm. Calculer Tmax pour le ressort, ainsi que n
et ô0 si D 0 = 80 mm ; D = 60 mm, d = 10 mm, t = 18 mm, G —
= 8-106 kgf/cm2. Le déplacement du ressort jusqu’à fermeture
complète de l ’espace entre les spires est 40 mm.
On suppose qu’à l’ouverture maximale de la soupape (quand
la pression augmente au fur et à mesure qu’elle s’ouvre) le ressort
doit avoir un déplacement de réserve de 20 mm.
W
- 21-
b*b
Pcr = ^ , (163)
Li
où E est le module d’élasticité longitudinale;
I le moment d’inertie minimum de l ’aire brutto F de la section
droite de la barre;
L = \il la longueur libre de voilement (c’est la longueur d’une
barre, articulée à ses extrémités, et qui est équivalente au
point de vue stabilité à une barre de liaisons données) ;
Z la longueur vraie de la barre;
\i est un coefficient numérique, dépendant des conditions aux
limites et des modes de chargement de la barre.
Les cas les plus simples de compression des barres et les valeurs
correspondantes du coefficient numérique \x sont indiqués fig. 146.
La valeur de la contrainte critique acr est donnée par la formule :
_^ c r__fl E (164)
“ ~ T ~ T r '
272
où X = -j est l ’élancement de la barre (quantité abstraite caracté
- i/ î . (165)
F ^ ^ { D 2- ê ) = ~ { 16 — 9) = ^ n cm2.
Le ravon d’inertie de la section:
175-4 O
— cm.
‘- V Ï - V 64-7 4
18—33 i 273
Pour le mode de liaisons des extrémités de la barre considérée
le coefficient numérique \i = 0,7.
Puisque l ’élancement de la barre:
vl 0,7420.4 1 f Ë 0 4 , 1 /0,71 • 105
X = J— = —---- = 6 7 ,2 > jt 1/ — « 3 ,1 4 y ----------- « 6 2 ,
i 5 ’ r V 180
18* 275
§ 2. C alcu l des b a r r es com prim ées
U la sta b ilité
Quand on calcule une barre comprimée, outre la condition de
résistance, on doit vérifier la condition de stabilité :
PçT_ (167)
M
ou
0= (167')
277
Choix de la section droite
Si Von connaît la force compressive P y la longueur l, le mode
de liaison des extrémités (p), le matériau (E , [ac]) et la forme dp la
section de la barre à calculer, la condition de stabilité (167") reste
indéfinie, puisque si l ’on ne connaît pas les dimensions de la section,
on ne peut déterminer X et, par conséquent, <p. On ne peut de même
utiliser (pour un coefficient de sécurité [rcst] donné) l ’équation (167),
puisqu’on ne sait pas laquelle des deux formules (163) ou (166)
employer pour déterminer P cr. Le choix de la section doit se faire
par essais suivis de vérification (par l ’une des trois variantes).
La première variante de calcul (avec [nstl donné) est rarement
utilisée à cause de son insuffisante précision due au fait que la quan
tité [«sth donnée indépendamment de la quantité X (qui est encore
inconnue), est trop incertaine. Dans ce cas, on commence le calcul
en admettant, comme essai, que la formule d’Euler (163) est valable.
On trouve le moment d’inertie /, puis F , i, X. Si X s’avère plus
grand que XQi le calcul est terminé, si X est plus petit que ^0, on refait
le calcul en partant de la formule de Jassinski (166).
La seconde variante de calcul à l’aide des tables et des graphiques
de q> (À) s’effectue dans l ’ordre suivant :
1. On se donne la valeur du coefficient <p = 0,6-0,8.
p
2. On établit les valeurs de [or8tl, F = ~— - et on choisit les
l^stJ
dimensions de la section droite ou le numéro du profil (si la barre
est d’acier laminé).
3. On trouve /, i et X.
4. On détermine la nouvelle valeur (p}. Si la différence entre
1
et q> est importante, on prend comme second essai <p2 == -g- (cp +
+ cpi) et on répète le calcul.
On admet que le choix de la section est satisfaisant, si la diffé-
rence entre a et [ast] n’excède pas 5 %.
Pour les barres laminées standards, la sous-tension peut être
supérieure à 5 %.
La troisième variante de calcul (mixte). Dans cette variante le
premier essai est pris éventuellement de la formule d’Euler en se
donnant la valeur du coefficient rcst ; le choix final est fait à partir
de la condition de stabilité (167").
Dans ce cas le calcul est effectué dans l ’ordre suivant:
1. Suivant le matériau de la barre, on se donne la valeur du
coefficient nst (pour l’acier nst æ 2, pour la fonte nst & 5, pour
le bois nst æ 3).
2. A l’aide de la formule (163) on trouve le moment d’inertie
minimal de la section droite.
3. On choisit les dimensions de la section ou on trouve le numéro
du profil (pour les barres laminées) ; on calcule F, iy X.
278
4. On détermine la valeur du coefficient 9 , puis celle de [a8tb
5. On établit la condition de stabilité (167").
6 . Si la condition (167") n’est pas vérifiée, on recherche la
section qui convient en variant ou bien la valeur du coefficient 9
(voir seconde variante de calcul), ou bien les dimensions de la section
(les numéros du profil pour les barres laminées).
Dans les calculs pratiques de stabilité, il n’est pas recommandé
de prendre des barres dont les élancements sont plus grands que
l’élancement maximal indiqué dans les normes pour le coefficient 9 .
Si, néanmoins, il est nécessaire de déterminer la force admissible
ou de choisir la section d’une barre, dont
l ’élancement est plus grand que l ’élancement ' b)
recommandé dans les normes, le calcul doit
être effectué à l ’aide de la formule d’Euler
en choisissant la valeur du coefficient de •
sécurité. !
Exemple 80. Etant donnés : / = 2 m, j
fi= 1, d = 10 cm (fig. 149,a) ; ^
calculer P . Le matériau de la barire est le
pin: [a] = 1 0 0 kgf/cm2 (suivant les fibres).
S o l u t i o n . Pour une section circulaire
on a : X
. d 10 OR
— = 2,5cm.
4 4
L’élancement de la barre est :
28 f
La contrainte admissible est :
[cst] = 0f552 »1 600 = 883 kgf/cm2.
La contrainte dans la colonne est :
a= — = = 1 029 kgf/cm2
2 F 2-17,0
La surtension serait de :
1029 - 883
100% = 14,2% > 5 % ,
1029
ce qui n'est pas admissible.
On choisit la poutre en U N° 16. Pour celle-ci I z>= 747 cm4,
iz’ = 6,42 cm, F = 18,1 cm2, I y>= 63,3 cm4, iV' = 1,87 cm,
b = 6,4 cm, t = 0,84 cm, z0 = 1,80 cm.
L’élancement de la colonne sera :
600
93,5.
6,42
D’après les tables, pour l’acier Ac 3 : X, = 90, <p = 0,69, X = 100,
<p = 0,60.
Pour X = 93,5
«p= 0,60 + 0,009 •6,5 = 0,658.
La contrainte admissible sera :
[<x8t] = 0,658 -1 600 « 1 051 kgf/cm2
La contrainte agissant dans la colonne est:
P 35-103
967 kgf/cm2.
° 2F 2-18,1
La sous-tension est de :
1 051 - 967
-100% = 7,99% .
1051
On choisit les poutres en U N° 16. Puisque X = 93,5 < 100, on a :
ocr — 3100 — 11,4X « 2 034 kgf/cm2,
et le coefficient de sécurité de la colonne sera :
2 034
«st = 2 , 1.
967
282
De la condition d'égale stabilité de la colonne dans les plans
principaux d'inertie xy et xz on établit la distance rationnelle a
entre les deux branches de la colonne.
Puisque les deux branches de la colonne sont liées par des plan
chettes qui ne sont pas parfaitement rigides, il est recommandé
de prendre I y = {1,15 — 1,2) I z.
On prend I y — 1,15 I z. Alors
600
= 85,1.
7,05
Pour la branche :
75
= 40.
1,87
Donc :
Xp = l 85,12 + 402= 94,1.
D’après les tables pour l ’acier Ac 3, par interpolation, on trouve
pour X = 94,1 :
<p= 0,60 + 0,009 •4,1 = 0,637.
La contrainte admissible sera :
[<rst] = 0,637 -1 600 = 1 019 kgf/cm?.
La sous-tension est de:
1019 - 967
• 100% = 5 ,1 % .
1019
Par conséquent, la colonne est stable aussi par rapport à l’axe
principal perpendiculaire aux planchettes.
284
Notons que lorsque la condition I y — 1,2 I z est vérifiée et que
= 40, les valeurs de Xp et X seront toujours très voisines Tune
de l’autre*
Problèmes 716-717* Calculer les valeurs des coefficients de sécu
rité vis-à-vis de la stabilité /tst pour les barres comprimées des sys
tèmes.
777
| P=Z,55t
1 1
« H
E j »
J=2cm| 'T
\
i
ErEs ‘ Em^U7-W8tyflcafl
285
Problème 721. Calculer la longueur l pour laquelle le poteau
comprimé d’acier Ac 3, de section circulaire de diamètre d, articulé
à ses extrémités, devient instable. On prendra: E = 2*106 kgf/cm2,
ap — 1 900 kgf/cm2, Géc = 2 400 kgf/cm2, a) d = 1 cm, P = 1 t ;
b) d = 1 cm, P = 1,8 t.
Problèmes 722-724. Déterminer pour quelle élévation de tempéra
ture (At °C) les barres comprimées des systèmes deviennent instables.
On prendra: Acier: E — 2 10“ kgf/cm2, a == 12,5*10“6, ap —
= 2 0 0 0 kgf/cm2.
Cuivre: ÆT= 1 -106 kgf/cm2, a = 16,5-10-6, op =
— 1 0 0 0 kgf/cm2.
m
286
Problèmes 729-733. Vérifier la stabilité des barres comprimées
et calculer en % leur surtension ou sous-tension. Ici et dans ce qui
suit négliger dans les calculs les éventuelles déformations de torsion.
288
3 ) la distance ln entre les planchettes de liaison.
Pour le matériau des branches de la colonne on prendra : E =
= 2- 1 0 ®kgf/cm2, [a] = 1 600 kgf/cm2.
m IM | P=7tJt
p* tant
dpof "T6 H
âF & É » I
'Y F ''
' t
P ---- ----- J P
1— LUI
=^ 4 -i—x ------ --
1" t-
Fig, 151
19-331 289
D’après ce calcul (envisagé aussi pour la résolution des problèmes
proposés) les résultats les plus exacts s’obtiennent pour les barres
articulées à leurs extrémités, pour une charge transversale dirigée
dans une seule direction et symétrique par rapport à la section
médiane de la barre.
Pour de telles barres la déformée due à la flexion transverse n’a
pas de points d’inflexion, c’est-à-dire a une courbure univalente
et, par conséquent, peut être représentée par la demi-sinusoïde
(168).
Dans ce cas la flèche, dans la section médiane de la barre, sera :
/ = —— • (168,a)
1 - —
Pe
Le moment fléchissant maximal est :
Pe
La contrainte de compression maximale est égale à:
m a x |< j|= — + Mmax (170)
r w
p,
P
A i
L___1 — L
^ z ~ j - H
Fig. 152
= ^ + ^ = i oo + ü 2 : • 3 = 1038 kgf/cm2
F W 16
1038
Soit •1 0 0 % — 8 8 % de la valeur de an
1 1 7 5 .......... “ max‘
Le coefficient de sécurité n (par rapport à la limite d’écoulement)
de la poutre est déterminé par la formule (171):
nP , nM„ nP nfn
m ax \a\ ■ — O^éci
W W
(-£ )
ou
«•800 , «.15-1'03.3 «•800.3.«.0,781
+ + = 2400,
8 16 /, n •800•3 \
16
l 1-
d'où
n2 — 35,9n -|- 61,6
= 0.
( 1 - 0,15n)
.2
iy = —b2 = —4= —
1 cm22 et %= — = 200 V§,
y 16 12 3
293
selon la formule (164) on a :
n2E 10-2-K^ _ ^ 7 kgf/cm2,
(Ter :
3'4*10
800
la contrainte de compression a = —g—= 1 0 0 kgf/cm2 due seulement
O
à la force P . Le coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité sera :
_ ^£T__^ 7 _ i g?
^t_ a “ 100“ ’
Problèmes 749-751. Déterminer la flèche / et la contrainte de
compression maximale max | oc | des poutres.
7W 750
M -2 5 0 H g fm M q ^ îO kgtjm
d=î2cm
H X ——
p-sookgf r r n f m m
m y*a=2m\
---- l-Bm- -1 — 2a- -I- a
E *2-IO s kgf/cm* E - W skgf/cm *
m
q=50kgf/m |
P h H t i i i 1 1l i l i J
a -W c m
l-2m u
t-W5Hgfjcmz
Problèmes 752-753. Calculer /, max | oc |, le coefficient de
sécurité n et le coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité n s t
des poutres.
Problèmes 754-755. Choisir les dimensions transversales des
sections des poutres.
752 m
P,-2 0 0 kgf
?-^/77
P*M t
Ü , . I II IH TTTTITU X" " " ■A 1 1 ? 4 .1 *
t _ w.-JTM ,5 m
EF -^2.W
W Cunflrml
6kgf/cm2
ik,» ^ ljY!r
U ff -t- o -I- CJ-) h*2b
E =2-!0ek g f /m 2
.M k g l/m 755
m M-0,5m
P -8 t ”| p P= B 50kgt
Ec-cw
‘ 2 W ekg
munt/m * h------i=4/7î-------- i
r * ------------- 1 - 3 m —
ls ]-m k g tlc m 3soitgf/cm 2; E -W skgf/cm*
C nl" ’-S [n y-3 ,5
294
XL POUTRES PLANES A COURBURE INITIALE
295
données x, y et par l’angle p = arctg
même méthode.
(£) sont déterminées par la
Envisageons les cas des différentes charges appliquées à l’une des
parties isolées par la section.12
a) y
s\ . X
a -~L XX
y ■
---- 6
q x r n c i-
b) ~- y t f 'q xco so c^
fS T Nx x
"xN
y . q x s ln a
c)
f qxslnec ^ \ X
\
^ X n
M — qx si n a — y cos .
4. Charge transversale uni
formément répartie suivant
l’axe géométrique de la poutre
(fig. 157,a).
La projection sur l’axe y
de la charge coupée (fig.
157,6, c) engendre les efforts:
N' = q x sin p;
Q' — — qxcos P;
N* = — qycos P; (T = — qy sin M ”— q — .
2
297
L’action simultanée de qx et qv engendre les efforts :
N = q (a: sin P — y cos P); Q = — q{x cos P -f* ÿsin P);
Af = - |( x 2 + y2).
298
La force dPy provoque dans cette même section les efforts élé
mentaires (fig. 158,c) :
dN" — dPy sin p = g cos a sin p ds;
dQ”— — dPy cos P = — q cos a cos P ds;
dM” = dPy (x — xA) = q (x — xt) cos a ds.
$
Ç — — qcos (a — p) J ds — — qscos (a — P);
0
S S S S
M = q [sin a (y $ ds — $ yxds)-|- cos a (x J ds — J ds)] =
0 0 0 0
= q [sin a (ys — S x) + cos a (xs —’S y)] =
= qs [(y — yc) sin a + (x — xc) cos a],
8 6
où S x = l yxds et S v = J x xds sont les moments statiques de
0 0
l ’arc s par rapport aux axes x et y;
S S
i/c — — ^ et zc = —
5 s les coordonnées du centre de gravité de
l ’arc 5.
.
6 Charge uniformément répartie suivant l’axe géométrique de la
poutre et tangente à celui-ci (fig. 159,a).
La force élémentaire dans la section droite de coordonnées x t yi
et d’angle pd (fig. 159,6), tangente à l’axe géométrique de la
poutre et agissant sur l ’élément d’arc ds est :
dP = qds.
299
La force dP dans la section droite de coordonnées x, y et d’angle P
(fig. 159,6) produit les efforts élémentaires:
dN — — dP cos (pt — p) = — gcos (Pj — p) ds;
dQ — dP sin(pj — p) = ysin (pt — p) ds;
dM = — dP [(x — xt) sin pi — (y — yt) cos p4] =
= q [(ÿ — yi) cos p! — (x — x4) sin Pj] ds.
Les efforts globaux dans la section considérée coupant un arc s
300
z n ' 0,707P; Q n ' P;
M , ^ * 0 = 0 ; Af n « 0,293Pp; M „ = Pp.
<i>i“ T »i“ T
it
Pour le second tronçon on a : 0 <p2
y ;
N<p2 = — 2P sin (?<
C<Pp22 = 2P cos <p2; M 92 = Pp (1 + 2 sin cp2);
o= 0 ; JV n — 1,414P; N „ = — 2P;
<P2 = ' <P2--- 5“
^ « 0 = 2 P; <? 1,414P; <? „ =0;
<Pa— , <P2 ---T
My2=Q-- -^Pi „ = 3Pp. 2,414Pp; AT
= 0)2
dx a
tgp a —x
sin p =
V l - |- t g 2p V 2 a2 — 2ax + x2
1____________________a
cos P —
I l + tg 2 P V 2a2 — 2ax + xz
Par conséquent :
NAT= — P sin• Pa = ------------------------;
P (a — x)
2 2 V 2 a 2 — 2 ax -f- æ2
Pa
Ç -- ------- cos p =
2 2 V 2 a2 — 2 ax -f- xz *
,, P
M= jz;
301
302
N x=0 = ^ P & 0,354P ; N a = ^ P « 0,224P-,
4 *= t 10
^ = Q= 0 ;
QX^ 0= - ^ P : ■0,354P; Ç a = - ^ P « - 0 ,4 4 7 P j
4 2 5
Ç*=a = — 0,5P ; M x=0 — 0 ; M „ = 0 ,2 5 P a ; M x=a = 0,5Pa.
x 2
q \- t x + — (a — x) V 2ax — xz
Lb a J
Y - - ^ - ( 2 ax — x2) + (a — x f
Fig* 163
\dP
b) dP
dN
-----
diagramme de N_
C)
555qp'\
0,707qp 0,707qp
d)
Diagramme de Q
d)
0,SS5qp Diagramme de pj'fjj,
ê iM Z M ’oiqp
0,233qp
e)
Diagramme de M
Diagramme de M
0,262qp* e} 0,57lqnl
IMSqp*
B,571qp 3,Mqpz
Fig. 164 Fig. 165
20-331 305
o= 0; ^ = jt_ ^ — QP-j- 0,707 = — 0,555gp ;
^ = 0 = 0; N = J L = -0 ,7 0 7 qp ;
306
N „ = — çp ; N 3 « 0,707gp ;
<p=-— ^= X
20 * 307
La charge est uniformément répartie
selon la projection horizontale
§ 2 . Contraintes
L ’effort longitudinal N et le moment fléchissant M déterminent
les contraintes normales et au, et l ’effort tranchant Q, les contrain
tes de cisaillement T, développées aux points de la section droite
de la poutre à courbure initiale.
On admet que les contraintes aN sont uniformément réparties
dans l’aire de la section droite F et que la répartition des contraintes
aM dans la section droite suit une loi hyperbolique ; on les calcule
par les formules:
N
ow= ~ . (172)
F
y (173)
r + y'
r= (174)
dF
l p+ u
ri
pour une section circulaire :
r = - |[ p + i / p! - ( 4 ) !] .
pour une section trapézoïdale:
________________ F______________
^&e re 1 -— Log— — (fc| — &e)
(175)
P
Mu pu Mu
aM ---- a - (176)
I I
1 +—
pu
a— (177)
p
qui est une fonction de la coordonnée u, caractérise la répartition
non linéaire de aM dans la section et dépend de la forme de cette
1
dernière et de la courbure initiale de la poutre. Si h ! p ^ ^ , a diffère
très peu de l’unité, et oM peut être calculé suivant la formule établie
pour les poutres droites : a = — ^ .
Les contraintes normales maximale et minimale sont dévelop
pées dans les fibres extrêmes de la poutre pour u = he et u = — h\
310
et sont égales à
e . M e
(178)
Oi = ± “7 ^ a b
Wl
bl
Exemple 89. Etant donnés: P — 1 t;
p = 50 cm ; M = Pp et a — 10 cm (fig. 167,a) ;
calculer max oe, min a iT Tmax et er
S o l u t i o n . Selon les diagrammes de
A\ Q et M (fig. 167,b, c, d) les contraintes
normales maximales seront développées dans Fig. 167
la section encastrée où TV = — P — — l t e t
M = 2Pp = 2*1 -50 = 100 t-cm ; les con
traintes de cisaillement maximales seront développées dans la
section de l’extrémité libre de la poutre où Q = P = 1 t.
311
Pour une section carrée :
We = Wx = W = ^ ~ = — cm3; F = a2 = 102cm2 ;
6 6
, a , <0
e ± 6-50 939
a , = ------- = ------ ^
1,074
1 2 p 1 2 •50
Donc :
M N 105 *6, 103
maxoe — a e 4- = , 0,939-------r ;
W F 103 102
3 Q 3 103
^max — = 15 k g f/c m 2 ;
2 F 2 102
a2 102
- 1
/v 0,167 cm = 1,67 mm
e
P 12-50 6
787
3i2
P=Bt
8 3. C alcul de r ésista n c e
Pour calculer la valeur de la charge de sécurité, agissant sur
la poutre à courbure initiale, et pour vérifier sa résistance on utilise
la formule:
M_
m a x |o t | (181)
W,
(182)
Wi
*“ T \ -ô -3111^ / .
= ——« , a=
0 1 2 cm
jt2
Fig. 169
« i: f c in L , 25
/ 1 \ - ’
'- S ( - r j
D’après la condition de résistance (181) :
, , M N 20P A oc , P
maxOj = — a j -------= ------ 1,25 -f-------- : 250/><4000 .
W F 0,1 0,785
La force admissible est :
/> ^ 1 2 2 2 = 16 kgf .
^ 250
Exemple 91. Etant donnés: P = 6 kN, q = 12 kN/mt p =
— 16-10-2 m, b = — h, [al = 200 MN/m* (fig. 169);
calculer h et b.
314
Solution. Dans la section dangereuse (encastrée) de la
poutre :
x 16 -10~ 2 = 7 920N .
On détermine les dimensions d’essai de la section de la poutre
par un calcul de flexion d’une poutre droite :
W —— — — M 1 421
7,1 •10'* 8 m3 = 7,l cm3,
~ 6 _ 8 > [a] _ 2 0 0 -1 0 8
M , N 1421 7 920
m ax | cri | = — et, -\------ • 1,095 +
W F 8 -1 0 “ 1 2 -1 0 “ ‘
(183)
sens du déplacement
généralisé ô coïncide avec celui de la force Pt (ou P).
317
/ dUt \ ( dU \
Si 1 < 0 I ou -Qp < 0 J , le sens du déplacement
généralisé 6 est opposé à celui de la force Pt (ou P).
Le déplacement linéique Calculé par la formule de Castigliano,
est la projection du déplacement du point d’application de la force
correspondante sur la direction de sa ligne d’action.
318
Pour les systèmes dont les tronçons sont soumis seulement à une
torsion :
(187)
Pour les portiques plans dans lesquels les effets des efforts N
et Q sur les déformations sont petits:
*” 2 1 ^ * - (i88)
Pour les systèmes composés de barres de faible courbure
- 2 1 " *
où ds est l ’élément de l ’axe géométrique du tronçon curviligne*
Plus exactement :
(190)
- 2 I#~ 2 I" *
Exemple 92. Etant donnés: P, a, l, E, I (fig. 170,a) ; calculer
la flèche /.
I t lp ...
O) 44
m. J i
H - a-H - T*~ a
I I
i ! r {
6> -j
Fig. 170
/
-h l\ M M dx.
319
par l’action des forces données P sont:
M a = Pxi ; M b = Pa\
par l ’action de la force unitaire fictive P f — i (fig. 170,6) sont:
— axo
> 4 -^ -* )
Si a —> 0 :
h -»-(16-24)A:-
—
1 l2
320
I
si a — ~2 ‘
A = ( 2 4 + 36,4 = 1,5 ( A ) ^
A . = ( 2 ,4 - 3 ,6 ) - £
/
et de section circulaire :
/kq. = ( — — —) -£■ « (1,778— 2 , 6 6 7 ) .
/ V9 3 / Z2 ' Z2
D’où l ’on voit que la valeur de / q peut être 5 % de / et plus
pour :
( l / i d - f . i / ^ - ) a » ( 7 — 8)h
V y 0,05 r 0,05/
et
Z
-Y- 5 840
0,05 :
341 cm ta i l h .
21—.131 321
Exemple 93. Etant donnés: P , a, 6 , c, F, l u E, G (fig. 171,a);
calculer ô, le déplacement vertical du point d'application de la
force jP, compte tenu de toutes les déformations de la barre.
S o l u t i o n . Nous déterminerons le déplacement cherché Ô
à l’aide de la formule (185).
Seul le tronçon b est soumis à une traction. Les efforts longitu
dinaux, dus aux forces P et P t — 1 (fig. 171,6) sont égaux à N =
= P ; N = 1.
a)
c~~
Fig. 171
Tous les tronçons de la barre sont soumis à une flexion. Les
moments fléchissants et les efforts tranchants dans des sections
droites arbitraires des tronçons de la barre, dus aux forces P et
Pt — 1, sont respectivement:
M a = Px ; M a — x; M b = P a ; M b = a ; M c = Px ; M c — x\
Qa = P; Qa = 1 ; Q„ = 0 ; Qb = 0 ; QC= P; Qc = 1 .
Seul le tronçon c est soumis à une torsion. Les moments de torsion
dus aux forces P et Pf = 1 sont : M t = Pay = a.
En portant les valeurs trouvées dans la formule (185), on obtient
pour le déplacement cherché :
c Pb P ( f 2 j . f 2 j \ , kP . , x, Pa2c
ô — ------- = — I 1 or dx + ab 4- \ x2dx I 4-------- (a 4- c) =
J
-
EF El \J / GF V GIt
1 ,9 2 7 ^ -
= ( i " - 2) El El
Exemple 95. Etant donnés: l’intensité q de la charge uni
formément répartie suivant la direction horizontale, p, P — 2gp,
E, / (fig. 173,a);
calculer le déplacement ô de l ’appui mobile.
S o l u t i o n . Pour le système donné, des conditions de la
statique, on obtient :
B x = 4çp, A„ — 4qp, B y = 2qp.
Les moments fléchissants dans les tronçons du système dus aux
forces données sont :
Mi = Px = 2qpx ; M n = — P p (l + sin <p) — A up (1 — cos <p) +
2 2
+ (1 —cos q>)2 = — (cos2 q>+ 6 cos q) — 4sin q? — 1 1 ) ;
2 2
M m = Bxx — iqpx.
Pour le système auxiliaire (fig. 173,6), des conditions de la
statique, on obtient :
1 1
Les moments fléchissants dans les tronçons du système auxiliaire
seront :
— _ 1
Mi = x ; M u = — p ( 1 + sin cp) — — p ( 1 —cos <p) =
324
.QP
El +l(l’,+64“ï +4’,+3s“)+?.
Exemple 96. Soient : P x, P y, s la longueur de Taxe géométrique
de la poutre à courbure initiale arbitraire, E 1 I (fig. 174,a).
Calculer la rotation 6 , les déplacements horizontal Ôx et vertical
6 y de la section où sont appliquées les forces Px et P y.
0= h (p*I0 yds+ z d
0
s ) = h {PxSx+ PvSy)'
S 8
0 0
s 8
où I x — | y2ds et I xy = J xyds sont le moment d’inertie linéique
o o
et le produit d’inertie de l’arc s par rapport à l’axe x et aux axes
325
X et y;
« * S
+ è ( “ f I sin2pds + PJ sin2Ms) ’
où /„ = est le moment d’inertie linéique de l ’arc s par
rapport à l’axe y.
Considérons une poutre de
faible courbure dont l’axe géomé
trique est une parabole: y =
/yi2
=■__ _On• ’ px—— o* P —_P*
(fig. 175).
Puisque :
rf|/ X - Ü X -| / 2 2
— = ----- et ds = — V a 2+ x ,
dx a a 1
326
En portant les valeurs ainsi trouvées dans les formules, donnant
les valeurs de 0, 6X et by dans l'exemple 96, on obtient:
PS,J 2~|/2 — 1 Pa2 Pa*
0,609
El ~ 3 El El
V2 + 1 P a3 Pa3
aj
at>|
<C
-0 ,1 6 1
Ij
II
1
El 15 El El
Pas Pa?
6 ( s i Æ + Log- 0,432
y El 8
:+ El El '
Problèmes 774-787. Calculer les déplacements généralisés indi
qués sur les figures.
Dans tous les problèmes et dans les problèmes qui suivront
on admettra que les rigidités des sections des barres sont connues.
En l’absence d’indications supplémentaires, supposer que les modu
les d’élasticité des matériaux et les caractéristiques géométriques
des sections de toutes les barres du système et de tous les tronçons
des barres sont identiques. Dans les problèmes 782 et 783 calculer
le déplacement vertical en tenant compte de l ’effort tranchant.
m 775
327
Problèmes 788-790. Calculer la variation des distances Ôab
entre les sections A et B .
788 m
328
Problèmes 791-793. Calculer les déplacements verticaux 6 de la
section A .
M 792 793
d=b3G-y-f
329
Problèmes 806-811. Calculer les déplacements ô de l’appui
mobile et les déplacements verticaux ôv de la section C.
Dans le problème 811 calculer seulement la quantité ô.
331
Méthode de multiplication des diagrammes
(règle de Vérechtchaguine)
Si la rigidité de la section droite de la barre est constante dans
un tronçon, chaque intégrale de la formule de Maxwell-Mohr (185)
peut être calculée en multipliant l’aire du diagramme de l ’effort
dû aux forces données (fig. 176) par la coordonnée | du diagramme
de ce même effort dû à une force unitaire fictive généralisée (ce
diagramme est nécessairement linéaire), la coordonnée g passant
par le centre de gravité du premier diagramme.
Fig. 179
S o 1 u 1 i o n. Les diagrammes des moments fléchissants sont
représentés fig. 179,c et d : le diagramme hachuré est dû aux forces
333
données, le diagramme non hachuré à la force fictive Pt — 1 ap p li
quée dans la section A (fig. 179,b) et dirigée à droite suivant l ’hori
zontale.
Puisque :
a2 t Pa Pa2 „
°H— ~ î ëi — — \ g>2 = — — a \
Z Z o
Pa 2 ,
®3 = — ; 53 = « ;
o
a2 . 2 a2 , 4 _
“ 4= y ; = «5 = — ; I 5 = y i> a,
m ,4 rrrTTTf f ^ 1 d
H *— X — *4 ,
__ 1
1
de M (pourMf =■/) b) 5
EU
1
^ Diagramme de M(pourPf - /y ! ^ O 1
d) ±
t1 L—•—r -^
335
Les diagrammes de M dus à Mt = 1 et à Pt — 1, appliqués
dans la section À et dirigés dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre pour Mt — 1 et verticalement vers le bas pour Pt = i,
sont représentés fig. 181,c, d.
Puisque © = AfmaiZ = | = 1 et £' = ~ , les déplace-
ments cherchés seront :
e m£ = Mfaaxl = 2 [<t] l ' i _ _ fa] z2
El El Eh U -~ B Ï- 2E l Eh
Problèmes 822-826, Calculer les déplacements verticaux / et
les rotations 6 de la section C.
822 828
c r J iiu u im
"TZ ‘h
- a 2a —JU
336
§ 2» C alcul des sy stèm es hyper statiq u es
Principes du travail minimum
- ^ = 0 (* = 1 , 2 , 3 , . . . ) . (192)
CfAi
(193)
Pour les portiques plans dans lesquels la valeur des efforts longi
tudinaux N et tranchants Q est petite, on peut utiliser les équa
tions simplifiées:
(195)
Pour les systèmes dont les barres sont soumises seulement à une
torsion, on a:
(198)
338
Le système hyperstatique doit être rendu isostatique de telle
manière que le système principal soit le plus simple et le plus commo
de à calculer.
Il est rationnel de rendre isostatique un système hyperstatique
géométriquement symétrique, soumis à une charge symétrique
b) \ h
b)
h
i
f
J
Fig. 182 Fig. 183
Ni = —17 = , x, 1
N n = ------- ■= 1 , Am = 1 .
2 cos Pj 2 cos {
+ 2X ^ +X:k = î l~ 2 P + (2 + 3 V ? )x ]= o ,
d’où
2P
X=Nm =Nu = 0,278P
2 4* 3 V 3
et
2P
P-
2 + 3 l/3 3P
NI = 0,417iP .
V3 2 + 3-|/3
Les contraintes normales dans les sections droites des barres
du système seront :
X 0,278-8-103
OH= Om = —— « = 1 1 1 2 kgf/cm ;
F
N i 0,417.8.10*
aj = — » -------------- = 1 668 kgf/cm2.
F 2
Pour calculer le déplacement vertical ÔA du nœud A, considérons
le système isostatique représenté fig. 185,d.
3p
Dans ce système N j = g ^ et l’effort dû à la force uni
taire fictive Pt = 1, appliquée au nœud A suivant la verticale
1 1
vers le bas, Ni = ^-----5- = -7= , le déplacement cherché sera donc :
1 2 cos p, / 3 *
, 2 Rr rgf , 2 3P 2a
èA = — N jN ih = — *--------- ■=.•——=
EF EF 2 + 3 1 /3 V 3
2.0,417-8.10*. 2-10*
0,19 cm.
2-10*. 2*1,732
Exemple 101. Etant donnés: q, l, E, I (fig. 186,a);
calculer fA.
S o l u t i o n . Puisque les rigidités des sections droites des
tronçons vertical et horizontal du demi-portique sont les mêmes,
342
pour calculer le système hyperstatique on utilise l’équation simpli
fiée (195):
2 J MMdx = & (b)
Les moments fléchissants Mj et M JT dans les tronçons dùsystème
principal équivalent (fig. 186,b) et M t et M n dans les tronçons
du système auxiliaire (fig. 186,c,d) sont respectivement:
M i = X tx — — , M n = Xfil + - 2ql2 - qx\
2
= x, M u — 21y
M i = 0 , M u — z •
X .- g îi; X .- J jjîl.
U= -
4AEI 2 112 £/
343
Exemple 102. Soient : P , p, E , I IT = 2 Jj et des barres de faible
courbure initiale (fig. 187,a).
Calculer les déplacements horizontal ôx et vertical 8y de 1Tarti
culation A et construire les diagrammes des moments fléchissants.
S o l u t i o n . Puisque les barres ont une faible courbure et que
les modules d’élasticité longitudinale de leurs matériaux sont les
T4 nX 16P = 0 ,
d’où l’on tire:
1,198P.
17 ji
* 2p f , 8 Pp3 f , 64 .\
$* = - 7 - 1 M lM Jd<p = —f - \ (1 H-cos<p — — sinqp)
é/ j J £ // J 17rc /
, 16 Pp 3 . . . . Pp*
X sin œ d(f = ----- —æ 0,941 ——,
17 £ / j E li
X
s«- % I i M M »-- î ( ‘ + 008* - w * ’ln v )
0 0
/4 , s, 0 / 3 128 \/>p 3 AO c Pp3
X (1 + cos q>) dœ = 8 I — n ---------- 1—î- æ 18,5 — .
\2 lin /E h Eh
Les diagrammes des moments fléchissants Mj et M jj sont re
présentés fig. 187,c.
La méthode des forces
Pour calculer des systèmes élastiques hyperstatiques par la
méthode des forces, on établit et on résout les équations canoniques
de la forme:
ôn^Y + ô12X2 + Ô13X 3 + «• *+ ôlnXn + = 0,
^2 1 ^ 1 + ^2 2 ^ 2 + ^23^3 +•••■+■ àznXn + ^ 2 p — 0 »
^31^1 + ^32^2 + Ô33 X3 + ..♦ + Ô3^X^+Ô3p = 0 , (199)
346
Les déplacements 6ip peuvent être plus grands ou plus petits
que zéro ou nuis ; ils dépendent des forces données, de la géométrie
du système et du choix du système principal.
Les déplacements Ô*£ et ô£fc ne dépendent pas des forces données
et sont entièrement déterminés par la géométrie du système et le
choix des inconnues surabondantes; les coefficients principaux ô££
sont des quantités strictement positives et différentes de zéro ; les
coefficients non diagonaux ô£ft = ô** peuvent être plus grands ou
plus petits que zéro ou nuis.
En choisissant le système principal il, faut tendre à ce qu’un
plus grand nombre de coefficients non diagonaux soit nul. Il est
rationnel de rendre isostatique un système hyperstatique symétri
que, comme cela est indiqué page 340.
Le système hyperstatique de degré n doit être considéré dans
n + 1 états: dans l’état principal souâ l’action de toutes les forces
généralisées données, et dans n états auxiliaires sous l’action de
chacune des forces généralisées unitaires inconnues surabondantes.
Si le système hyperstatique est soumis seulement à une variation
de température, les membres libres des équations canoniques seront
5 ^, déplacements généralisés correspondant à la Z-ième force géné
ralisée inconnue surabondante dans le système principal, dus à la
variation de température. Lorsque le système est soumis simulta
nément à l’action des charges et à une variation de température,
les membres libres des équations canoniques sont exprimés par
la somme ô£p + ôit.
On tient compte des imprécisions de fabrication des barres du
système pendant le montage en introduisant dans les membres
libres des équations canoniques des quantités ô£a exprimant les
déplacements généralisés correspondant à la i-ième force généralisée
surabondante dans le système principal, dus à l ’imprécision A de
fabrication des barres.
Les valeurs de 8it et Ô£a sont positives ou négatives selon que
les directions de ces déplacements coïncident ou soient opposées à la
direction admise de X t.
Pour un système hyperstatique du premier ordre l’équation
canonique de la méthode des forces prend la forme :
filial + p = 0 ,
et, par conséquent, la valeur de la force généralisée inconnue sura
bondante sera :
= ' ( 200)
ôu
Si l ’on calcule des portiques plans hyperstatiques du premier
ordre ou des systèmes de barres curvilignes de faible courbure pour
lesquels l’effet de l’effort longitudinal et de l’effort tranchant est
347
insignifiant, alors :
MM
®iv— ds. ôn
El
et
MM
Xt ds (201)
El
où ds est l ’élément de longueur de l’axe géométrique du tronçon.
Exemple 103. Etant donnés : P, qy a (fig. 188,a) ;
calculer le système hyperstatique. compte tenu des déformations
des tronçons dues seulement à la flexion.
S o l u t i o n . On prend la réaction de l’appui mobile comme
inconnue surabondante X Puisque M M ^ 0 et M 2 0 seulement
dans le tronçon de longueur 2a et que dans ce tronçon pour les systè
mes principal (fig. 188,b) et auxiliaire (fig. 188,c) M = — P {a +
QX2 >—
_
+ x) — - et M = x, d’après la formule (201) on trouve :
2 a
j M M dx
Xi = 2a
J M 2dx
«
2a
n P {a -f x) + ~ | x dx
2a
J x2 dx
^ P a 3 + 2qai
----------= g p + Zqa).
o q 4
348
Le système principal est représenté fig. 189,c, et les systèmes
auxiliaires, avec les diagrammes des moments fléchissants dus aux
forces Xi — 1 , X 2 = 1 et X a = l i fig. 189,d, e, /.
Puisque les diagrammes de M dus aux forces Xi — 1 et X 3 = 1
sont symétriques et le diagramme de M dû à la force X 2 = 1 anti-
Fig. 189
Elà n = 2* 3 •a a — 3a = 18a3;
349
EI6 22 = 2 a -f- — g* a3;
EI6tp =
P — Jf 18a—xdx = — — ça4;
10
0
3a
EIbzp — -
P J
f -18a
^-dx= --qa\
8
ôn = — ccbAty et ôu
è : + i ? ü I‘ ‘f c + “v + i ^ ‘,I) +
azc
+ — ( — + a2b + — ) + — ,
GI b EF E I\ 3 3 / G/t,
on a :
ôit abAt
6 « b 1 |( a3 9 , c3 \ a2c
—— h
EF l T + *‘+ T )+ ë ô
, „ ni2 n d4 T n d4
où F= — , — , et I p — ——.
4 64 P 32
Dans la section dangereuse encastrée du tronçon c le moment
fléchissant est M = XiC, le moment de torsion Mt = X ta.
La condition de résistance :
V M z + (t ]M t)2 X t V c 2 + (n a ) 2
w “ w
où W = , T] = 1 selon la troisième hypothèse de résistance ou
-q = ]A),75 selon la quatrième.
Exemple 106. Etant donnés : P, p, Æj, I n Fin Fn et une barré
de faible courbure initiale (fig. 191,a) ;
calculer le déplacement 6 de l’appui mobile.
351
a) P
X i = 0 et ô= V
2E i*i
,I
Si les deux appuis sont immobiles (c’est-à-dire, EjjFjj = oo) :
X ,= — et 6 = 0 .
Jl
Pour le premier cas (E u Fjj — 0) le moment fléchissant dans une
section arbitraire est :
p
M — ------ p ( 1 — cos <p).
2
Le diagramme de M a la forme représentée fig. 191,e.
23—331 353
Pour le second cas {Eu Fn = oo) le moment fléchissant dans une
section arbitraire est :
M = P p ( - Ü ü i- A + - 5 ? îï.l
V 7i 2 2 /
Le diagramme de M a la forme représentée fig. 191,/.
Fig. 193
Fig. 195
Puisque :
8 p Jt/2
f r
EIÔip = M , JW, ds + j M, cos (p) dip-
V J
0 t)
' P
c r
Q 1 P (p + * ) —'
on a:
s P Ji/2 p
EIÔU =j*M
/rfs+j M 2U dx = p Jd<p+j>£te=p^--+lj,
0 0 0 0
M j = — qp2 | l ~ 33 (” ^ 2 )~ C
OS(p] ^ — ÎP2 (0,26 —cos <p);
I a , æ2 3n -|- 2 j
M =- ?[fp + pa:----------------- — p
1 2 3(ïi + 2 ) P
— q (0,26p2 px — 0,5ar2),
donc :
^ = 0« ° . 7% 2; M z _ n «0,45ÿp2; Afj —0,26gp 2;
à= ~ (j*
0
M j M j ds +j*0
M lIM I1 dr)= J (0,26 q>)0
- cos x
P
X (p + x) d x t t 1,72
El
( 2n \
Exemple 108. Etant donnés: P , a I où 2 a ~ “ ^” J,p, E , I et F
(fig. 196,a) ;
calculer les variations App et Ap0 des rayons de l ’anneau suivant
la ligne d’action des forces et suivant la direction médiane entre
les forces.
S o l u t i o n . On étudie une partie de la paroi de l ’anneau,
dégagée par des sections droites médianes des arcs entre les
forces (fig. 196,6).
Dans les sections effectuées les efforts tranchants sont nuis, les
efforts longitudinaux sont déterminés de la somme des projections
p
des forces et des efforts sur la verticale : N 0 = :— .
2 -sma
Les moments fléchissants et les efforts longitudinaux dans une
section arbitraire des systèmes principal (fig. 196,c) et auxiliaire
(fig. 196,d) sont respectivement:
M = — ^2— (1 — cos tp), N = — iSL, M = l, N = 0.
2 s in a 2 s in a
Puisque :
a a
2 E l V. sin a /
358
Fig. 1% Fig. 197
et
G
le moment :
Xl— — ±V
ôtl 2 V sin a a/
Le moment fléchissant dans une section arbitraire de l'anneau
est :
M = zl î . ( 1 _ C0S(P _ 1 _J_ J _ \ _ £ p M _ cos«p ^
2 Ysina sina sina a) 2 Va sina /
Pour calculer App au lieu de la force P on applique la force
Pt = 1. Alors :
M - P ( 1 C0S<P ^ jÿ - C 0 S <P
2 \ ofc sina / ’ 2sina
et
a a
A pp — J M M Ap + J =
0 0
a
_ Pp3 PpL _ f
cos2q)dtp.
2EI K
0
- 2 £ P sin in2a J
On a en définitive:
. Pp3 /c tg a a 1 \ Pp / . a Y
P p _ 2 £ /l 2 + 2 sin 2a a / + 4 £ P \ tg a + sin 2a )
Pour calculer Ap0 on applique la force radiale Pt = 1 dans la
section faisant un angle a avec la verticale (fig. 196,e). On a alors:
M = — psin<p, N — sin cp
et
360
Exemple 109. Etant donnés: P , a, 6 , E, I et un anneau mince,
symétrique par rapport aux axes y et a: (fig. 197,a) ;
calculer Aa et Ab.
S o l u t i o n , On étudie un quart de l'anneau (fig. 197,6).
L’effort tranchant est nul dans les sections coïncidant avec Taxe,
p
et l ’effort longitudinal est égal à .
U
Les moments fléchissants dans une section droite arbitraire de
centre de gravité de coordonnées a; et y dans les systèmes principal
(fig. 197,c) et auxiliaire (fig. 197,d) sont respectivement:
p -
M = — (a — x) et M — 1.
2 '
s s
Puisque : EIÔtp = J M M ds = —- j" (a — x)ds =
o o
S S
M — y ( a —*) + y ( î e - a ) = y ( i c - x);
p
M x=a — ~ { x c — a).
361
P
Si ci ou a iWx=a Oj Mx—xç. ^ 0 î -/Vfx=o ~ ^ 0.
Le diagramme du moment fléchissant est représenté fig. 197,e,
pour a — xc < xc.
Pour déterminer la variation de la dimension a, on applique dans
la section A du quart d'anneau une force horizontale Pt = 1 dirigée
vers le centre O,
Le moment fléchissant dû à cette force est M = y. Par consé
quent :
s s a
0 0 0
P P
362
C a s p a r t i c u l i e r s . A. Un portique carré est soumis à une
traction suivant la diagonale (fig. 198,a). Puisque (fig. 198,6)
a
Xc — J/c — ~2~ •
363
D’après les formules de l’exemple 109, les valeurs du raccourcis
sement de la demi-diagonale horizontale du portique et de l ’allon
gement de sa demi-diagonale verticale sont égales:
2E l 12 24 El
B. Anneau composé de deux arcs de circonférence de rayon p
avec un angle au centre 2a (fig. 199,a).
Puisque (fig. 199,6):
ds — p dip, s = pa, a = p ( 1 —cos a), 6 = p sin a,
x = p (cos q> — cos a) et y = p s in a ,
on a :
9 a
I Xy = j"xyds = p J (cos
3 9 — cos a) sin cpdcp —
P . , P o ( sin a \
M = T ( * , - * ) = T ( — ------
364
Aa = (xcSx — I xy) = X
2 £ / Vc v} 2EI
( siticc s in 2 a , cos* a l \
X
a 2a 2 r
—2£ / ^ —
jPp8 / a s in 2 a s in 2 a
~ 2 Ë Ï\2 cT~ 4 )•
Exemple 110. Etant donnés: a, 6 , /?,
/ et la pression intérieure q sur la paroi
de l ’anneau symétrique par rapport aux
axes x et y (fig, 2 0 0 ,a) ;
calculer Aa et A b .
S o l u t i o n . On considère le quart
de l ’anneau (fig. 200,6). Dans les sec
tions coïncidant avec l ’axe, l ’effort tran
chant est nul et l ’effort longitudinal est
égal à qa.
Les moments fléchissants dans une
section droite arbitraire de centre de
gravité de coordonnées x et y dans les
systèmes principal (fig. 2 0 0 ,c) et auxi
liaire (fig. 2 0 0 ,d) sont respectivement :
M = qa (a — x) — |- (a — x f — |- y2 =
E I Ô ip = J M M ds= J (a 2 - p2) =
o o
s s
Fig. 200
~ ir (a J ds “ | p2rfs) = i (a s ~ 7 j>)»
0 0
où s est la longueur d'arc de Taxe géométrique du quart
d’anneau ;
s
/ p = l çïds le moment d'inertie polaire de l'arc $ par rapport
o
8
---------- f ( x — “*)■ = ï ( ^ - i ’) -
Si la valeur de p croît d’une manière continue de a à b > a,
alors :
Mp = 0 > 0; M p=b < 0 et M r — = 0.
p = V - î
= S ï 10 p‘)-** = i f e 0 î - î0 1fyds) :“
s
= ifc W 0
p2H = ifc ^ ^
8
h — î p2yds.
0
366
Pour déterminer la variation de la dimension b, on applique
dans la section A du quart d’anneau une force verticale Pt = 1
dirigée vers le bas.
Le moment fléchissant dû à cette force est M = a — x. Par
conséquent :
s B
Ab — f ( — — p2^ (a — x)ds = ( — a f ds —
2 E IJ Vs / 2 El \ s J
« o
ÿi dsi + j ÿ2 ^ 2 —
0 0
n
a 2
367
Fig. 201 Fig. 202
a 2 a
= | yldsz= ^ i ? d y +
0 0 0
JL
2
+ a3J (1 + sin<p)2dq> = ^ — a‘ ,
O
a 2
J y -- ^ #1 d$l —
1“ ^ #2 ^ 2 --
n
2
r r r r 1 0 -f- 3 jl ^3-
/ p — •** “b - * y —
a 2 a
J
-+- 2c4 (1 + sin <#dcp= ^ a4;
JLa
2
13
(1 + sin q>) cos (p d<p = -g- a4.
24~33i
Pour le tronçon rectiligne on a :
ça2 f 14 3«
(M - 2 \ 6 + 3n
14-f- 3n
Mtg=0 ça2» 0,759ça2;
6 (2+ «)
4
Ml y=a ça2» 0,259ça2.
3 (2 + «)
Pour le tronçon curviligne:
4
6 -|- 3jc
» ça2 (0,259 — sin <p);
4
qa‘ 0,259ça2;
^ 3(2 + n)
2 + 3it
M, ça2» — 0,741ça2.
9 4 « 3 ( 2 + «)
Le diagramme du moment fléchissant pour un quart de l’anneau
est représenté fig. 2 0 1 ,c.
La variation de la dimension a est :
6 — 17tt - 6 n 2 ça4
Aa = {yJv — 0,864 — .
2E l 24(2 + n) El El
La variation de la dimension 6 est:
n — 14
ü ‘* -< M e o ^
12(2 + ji) E l El
Exemple 111. Etant donnés : q, p, E, I et un anneau mince symé
triquement chargé par rapport à Taxe y (fig* 2 0 2 ,a) ;
calculer la variation ô de la longueur du diamètre vertical de
l’anneau*
S o l u t i o n . On étudie une moitié de l ’anneau (fig* 202,6)*
Dans la section qui coïncide avec l’axe y, l ’effort tranchant est nul,
et le moment fléchissant X t et l ’effort longitudinal X 2 sont les
forces généralisées inconnues surabondantes.
370
Les équations canoniques de la méthode des forces prennent
la forme:
Ô ii* i + ® 12^2 + Û ip — 0? 1
24* 371
d’où l ’on tire:
2
gp; et X 2= q-^-
2 2
Le moment fléchissant dans une section arbitraire de la paroi
de l’anneau est:
Par conséquent :
o o
372
Problèmes 834-835. Calculer les efforts longitudinaux dans les
barres numérotées des systèmes.
Toutes les barres ont la même rigidité EF.
Dans ces problèmes et les problèmes hyperstatiques suivants
utiliser (à volonté) le principe du travail minimum ou la méthode
des forces.
m 835
84/
p ». ? —i ÎT
c éTTiTTTTTT
C
% -«---- a ------ *-----a ----- -
A
2ü
—-cr—r*----- ---- —1— a —
/ 7
jnttinniniriiin
rr^r?
374
Problèmes 852-857. Calculer les composantes de la réaction de
T appui A des systèmes.
375
Problèmes 862-870, Calculer les composantes de la réaction dans
la section encastrée A des systèmes.
Dans les problèmes 868-870 calculer aussi les déplacements
verticaux 6 de la section C en supposant que dans tous les tronçons
des systèmes la section est circulaire et le matériau le même ; G =
= OAE.
376
Problèmes 871-875. Calculer les contraintes normales maximales
développées dans les barres des systèmes par suite d’une élévation
de température de At °C.
Tenir compte seulement de la déformation de flexion. Même
section symétrique de hauteur h et même matériau avec E et a
donnés pour toutes les barres de chaque système.
87[ m
677
377
m 87$
c T
D
T77TTTT
378
Problèmes 890-895. Calculer le déplacement vertical de la section
où la force P est appliquée aux systèmes.
379
Problèmes 907-910, Déterminer dans les systèmes indiqués de
combien la valeur absolue maximale du moment fléchissant et le
déplacement vertical de la section médiane sont plus petits que dans
la poutre à courbure initiale isostatique (fig. 907,a).
Pz
m u 1 I M .|
. '.".m-, . .-V'. W
1H m M H H 1
, n n i i i
ïl
*rm 1 1
:•
I M i
n
Fig. 20S
PiA ( i -f —p A ( i +
0 T= - (202)
Or = (203)
I4-IÎ
La contrainte <rr < 0 pour toute valeur de p x et p2î et ax peut
être plus grand ou plus petit que zéro, selon le rapport des quantités
Pi et p2.
Si pi > - - + 1^ alors crT> 0. On a dans ce cas des diagram
mes de ar et de <rt d'après l'épaisseur de la paroi du tube de la forme
représentée fig. 204.
382
Les valeurs maximales et minimales des contraintes sont:
maxor — <yrp=T2 = —Pi,
m in 0 r = —Pu
I l = l / _____lp 1 (206)
ri [a ] — 2/? j 4 ” 2 p 2
383
Si pi < 2p2/(l + rj/r®), alors °r < 0 . On a dans ce cas les dia
grammes de or et de ax de la forme représentée fig. 206.
Les valeurs maximales et minimales des contraintes sont :
max or' arp=rt = —Pu
m in 0r = ffrP = r 2 = —
**60
y
i ia A \J
aTp—Tl
1
Pi (* + — 2p2rl
mina*
II
*l*
* -*
Si pi = 2p2/(l + rj/r*), alors max o? = 0,
H ^
ri - n — ii ....
| max 6r minSf.
j Magçamme de &r
1 Y\j,i max 0f
I q 'î
Tl LX
1 S ' Diagramme
minOç
Fig. 206
les valeurs de crT ont des signes différents selon l’épaisseur de la paroi
du tube. Si p\ — p2 — p, alors ox = or = — p.
384
Le déplacement radial S d’un point arbitraire de la paroi du tube
est déterminé par la formule:
^ H
[
S -P fe 4) 1
(209)
( 210)
(211)
J± __ i / ~ r g t , ] + ( i - v ) P i ,
rl (1 + v)Pl + 2 p2
Puisque v =[otl/[Ocl == 0,25 et r2/rj = 2, en reportant les
valeurs numériques et en élevant au carré les deux membres de
25—331 385
l'équation, on obtient:
30 -f- 0,75/?,
3 0 -1 ,2 5 /? ,+ 2 ’
98
d’où l ’on tire: /?, = 17 MN/m2.
5,75
D’après la formule (210):
64
Ar, = — — f 17 f 64 + -16 + 0,24) - 2
1,2- 105 l \6 4 -1 6 / 6 4 -1 6
?» 0,99*10 3 cm ?» 0,01 mm.
D’après la formule (211) :
A r!= _ Ë _ [ 2 . „ . _ ! * — (M ± i«
1 ,2 - 1 0 *L 6 4 -1 6 V 6 4 -1 6
« 0 ,6 6 .1 0 3 cm « 0 ,0 0 7 mm.
Problèmes 916-918. Calculer les quantités inconnues.
Dans les problèmes 916, 917, 918,a utiliser la troisième hypothèse
de résistance, dans le problème 918,6, la cinquième.
r,-W cm
rz^t5em
[shmmirn*
p =0.3
£ = 2 ■W5mirnz
ftr?
nr?=?
Problème 919. Un poinçon conique parfaitement rigide de faible
ouverture p est enfoncé dans un anneau épais de longueur a. Déter
miner la pression p 0 engendrée entre le poinçon et l ’anneau dans
la section moyenne CD de Panneau, lorsque le poinçon a avancé
de toute la hauteur a de l’anneau. Trouver aussi les contraintes
maximales dans la section CD de l ’anneau.
_ parf. rigide
9ZI
I E
Problème 922. Calculer la pression. p 0 entre un tune en béton
et un noyau parfaitement rigide, vérifier aussi la résistance du tube
à l’aide de la cinquième hypothèse de résistance. On prendra : Z?b =
= 2«105 kgf/cm2, pb = 0,16, = 2 0 kgf/cm2, [at]b = 4 kgf/cm2.
Problème 923. Calculer la valeur de la pression intérieure maxi
male p qui peut être appliquée à un tube en béton entouré d’une
enveloppe mince parfaitement rigide, et la pression limite p 0 entre
l ’enveloppe et le béton, si Eb = 2 -1 0 5 kgf/cm2, pb = 0,16, [ac]b =
= 50 kgf/cm2, [atlb = 5 kgf/cm2.
388
§ 2. T ubes cylin d riq u es com posés
Dans le-cas d’une pression intérieure très grande, on utilise des
tubes obtenus par frettage de deux ou plusieurs cylindres. La cohé
sion des cylindres et le développement dans leurs parois de contrain
tes initiales sont dus au fait que le diamètre intérieur du cylindre
extérieur est plus petit que le diamètre extérieur du cylindre inté
rieur d’une grandeur À (fig. 209).
(215)
'“"n
II
390
les contraintes initiales dans le bloc composé de deux cylindres et
dans le troisième cylindre.
Les contraintes initiales résultantes dans le bloc composé de
trois cylindres sont déterminées par la méthode de superposition
des contraintes initiales trouvées pour le premier et le second frettage.
Les contraintes dues à la pression de service dans le bloc composé
de trois cylindres sont déterminées comme pour un tube entier
unique de dimensions globales. La somme algébrique des contraintes
trouvées donne les valeurs de calcul
selon lesquelles on vérifie la résistance.
L’addition d’un quatrième cylindre,
etc., conduit à la nécessité de trouver la
nouvelle pression de serrage et les con
traintes initiales supplémentaires.
La pression de serrage pour le frettage
d’un cylindre entier et d’un cylindre
creux est déterminée par la formule (2 1 2 )
ou (213), à condition que rt = 0.
A = T p i; 2-14
A -2-103= 0,028 cm.
2 - 10'
391
ot à l ’aide de la formule (213) on calcule la valeur de la pression de
serrage :
. I - C T I - C T 0,028-2-106
4-14
r - 6 ) '
i-ia n -C T i 500 kgf/cm2;
-ta '
Déterminons les contraintes initiales dues à la pression de
serrage p0.
Dans la paroi du cylindre intérieur.
D’après les formules (207), pour pi = 0 et pz — p0, on a :
æ — 985 kgf/cm2,
« - 1485 kgf/cm2.
m ax 0 r = arp=ri = 0 ,
min ar = oTp _ = —P o ~ — 500 kgf/cm2.
Les diagrammes de ax et ar sont représentés fîg. 211,fc, c par les
lignes pointillées ab.
Dans la paroi du cylindre extérieur.
Selon les formules (204) pour pi = pQet pz = 0 et en supposant
ri = r2, r 2 = r 3, on a :
» 1 016 kgf/cm2,
392
m in a,x — aT
zP = r 3
516 kgf/cm2.
maxCTr = arp==ra = 0 ,
393
On trouve les contraintes résultantes dans la paroi du cylindre
intérieur :
at-P Ti = - 1 485 + 2 500 = 1 015 kgf/cm2;
394
Problème 931. Calculer pour un tube composé de deux cylindres:
1) les contraintes dues au frettage à froid avec A = 0,4 mm ;
2 ) les contraintes dues à la pression intérieure p0 = 2 0 0 0 kgf/cm2 ;
3) les contraintes totales;
4) en pour-cent la diminution de la contrainte calculée selon la
troisième hypothèse de résistance dans le tube composé, par rapport
à un tube unique à âme pleine de mêmes dimensions. On prendra:
/y = 10 cm ; r 2 = 25 cm ; r 3 = 50 cm.
Problème 932. Projeter un tube composé de deux cylindres de
dimensions rationnelles à l ’aide de la troisième hypothèse de résis
tance.
On prendra: = 10 cm; E = 2* 10e kgf/cm2; \i = 0,3; [a] =
= 4 000 kgf/cm2; p = 3 000 kgf/cm2.
395
333
r9=ttOmm
r,,*200mm
ArUOBmm.AtrQJZmm
P*2W0kgffm2
E=Z2-W6k()flmi
Problème 933. Calculer pour un tube composé de trois cylindres :
1 ) les contraintes dues au frettage Àt et Â2 ;
2 ) les contraintes dues à la pression intérieure p ;
3 ) les contraintes de calcul selon la troisième hypothèse de résis
tance ;
4 ) en pour-cent la diminution des contraintes de calcul dans le
tube composé par rapport à un tube à âme pleine de mêmes dimen
sions.
XIV. U ACTION DYNAMIQUE DES FORCES
dPi = dm •a = —T a-dV,
g
où y est le poids spécifique du matériau du
corps ;
g l ’accélération de la pesanteur.
La fig. 212,a montre un mouvement de
translation non-uniforme et la fig. 2 1 2 , 6 un
mouvement de rotation uniforme du corps.
On ne remarque aucune particularité dans
le comportement du matériau du corps, si
pendant le mouvement les éléments du corps Fig. 212
sont soumis à une accélération constante. Dans
ce cas les contraintes et les déformations peuvent être déterminées
comme pour le cas d’une application statique des charges de forces
extérieures et de forces d’inertie.
Si le corps (le système) en mouvement est assez rigide et supporte
certaines charges, d’après le mouvement donné on détermine les
accélérations de ses éléments et des charges, et ensuite les forces
d’inertie en fonction de ces accélérations. En ajoutant les forces
d ’inertie au poids des charges, au poids propre du corps et à toutes
les forces extérieures qui agissent sur le corps, on considère le corps
comme étant au repos et on le calcule d’après les règles établies
pour une application statique des charges.
Si les poids des charges supportées par le corps sont grands par
rapport à son poids propre et les forces d’inertie du corps petites
devant les forces d’inertie des charges, dans le calcul de résistance
et de rigidité du corps on néglige l ’effet de son poids propre.
397
Quand les directions des accélérations a du mouvement donné
du corps coïncident avec la ligne d'action de l'accélération de la
pesanteur g, la déformation du corps due aux forces d'inertie cor
respond à la déformation due au poids propre du corps et aux charges
qu'il supporte. Si, à part ces dernières, aucune charge n ’est appli
quée au corps, il est commode de déterminer les efforts dynamiques
généralisés P d, les contraintes (normales <jd et tangentielles Td)
et les déplacements Ôd (compte tenu des forces d'inertie) en fonction
des quantités P , p et ô, correspondant à rapplication statique des
charges (sans les forces d'inertie), et le coefficient dynamique:
fed = l + - | , (217)
selon les formules :
P é = k âP , ^
Pi=*haPt J (218)
ô d— M - J
Quand les directions des accélérations a d'un mouvement donné
du corps ne coïncident pas avec la ligne d’action de l ’accélération
de la pesanteur g, la déformation du corps due aux
fu forces d'inertie ne correspondra pas à la déformation
due à son poids propre et aux charges supportées.
Dans le calcul d’un tel corps, il faut tenir compte des
ï ï contraintes et des déformations dues à chaque type de
sollicitation obtenue, comme pour l’application sta
tique des charges.
1 i
Fig. 213
d'un
Exemple 114. Une barre prismatique de longueur l
qui supporte deux charges de poids
mouvement uniformément
et
accéléré
est animée
vertical vers
le haut, et parcourt une distance S pendant les t pre
mières secondes (fig. 213).
Calculer l’aire nécessaire F de la section droite de
la barre et son allongement dynamique, si le poids
spécifique du matériau de la barre est y, le module d’élasticité lon
gitudinale E et la contrainte admissible en traction [a].
S o l u t i o n . L’effort longitudinal statique maximal est déve
loppé dans la section supérieure de la barre :
max N = + Qz + Y ^-
La contrainte normale statique maximale est :
maxJV Qi + Qî , ,
max(
ca — ------------ = --f
F F
398
2S
Puisque l ’accélération du mouvement étudié a — est diri
gée verticalement vers le haut, le coefficient dynamique est :
a
*a = l “h
g'
La contrainte dynamique maximale:
max a<i = kd m a i ct : ■Y*
)
Selon la condition de résistance, on a :
max ad = fcd max or [a]
OU
m axa = ^ L ± ^ + Y Z<M .
F h
D’où pour l'aire nécessaire de la section droite de la barre :
F > Ç i + Qz
M
-Y l
L’allongement de la barre d’aire F lors de l’application statique
des forces est:
a j = (< ? i + ! & + - y^ ) ^ .
&d = l + ~; = l + — (J + AZ),
o o
où (û est la vitesse angulaire:
3in n •2 0 0 (0 212
(ù 2 1 rad/sec ; : 0,45 1/sec,
30 30 g 981
et
APàRan0_p 4-8-10
cm.
Gr4 d8-105-16-10_4 4
Donc :
4Pdfl 3n0j j
400
d’inertie uniformément répartie — , dirigées sous un angle —a
ë «
à l ’axe géométrique dans le sens opposé au mouvement (fig. 215,6).
g)
r rr p
(Ç j + y ? * 2) acos a
(T = zt
gW
Les valeurs maximale et minimale des contraintes normales
dynamiques dans la section dangereuse de la barre sont:
(ç + j ^ a i c o s . f^
max
(
min = ± -------- ü ? ------ :----------- —
au poids Q de la charge:
Af2 = ÇZço s a ;
à la force centrifuge concentrée — œ2Z cos a :
S
M 3= Z2sin 2a ;
2 g
à la force centrifuge linéairement répartie, d’intensité maximale
— <ù2l cos a :
g
M k= l3sin 2a;
6 g
N 3= 0 ^ - Zcos2a ;
g
402
à la force centrifuge linéairement répartie d’intensité maximale
—xo2Zcos ce:
—Z2 cos2 a.
2g
Le moment fléchissant résultant est :
M a = Mi M 2 + M 3 -f- M 4 = —3 ^ Jcos a +
+ (<? + —^ ) — s in 2 a.
— (Q + ql) sin cc .
La valeur de la contrainte normale dynamique maximale dans
la section dangereuse de la barre :
7vd M d 1 r r 1 7\
max = ----- = — 1 I Q ~h 3 ^ I X
F W F LV 2 /
ce2/ 1 Z
X —— cos2a — (Q + ?Q sina H ---- X
g J W
X J(ç + - - ? ^ - ~ s i n 2a +
+ (<? + — ) c° s a ]
26* 403
S o l u t i o n . Compte tenu de la force centrifuge, on peut prendre
le schéma de calcul indiqué fig. 217,b.
Dans la section dangereuse encastrée agissent un effort longitu
dinal de traction iVd = nuo2p et un moment fléchissant :
Afd = mgp tfico2p2p = mp (g + 2co2p).
La valeur maximale de la contrainte de traction dynamique
dans la fibre intérieure de la section encastrée est :
1-0,1.9,81
160-10'
0 ,1 - 1 0 " 6
1/75Ô,
1 2 -0,1 \
1 - 0,1
(
0 ,8 -1 0 “ 4 0 , 1 . 1 0 ~V
on
n » —1/750 » 270 tr/mn.
404
Problèmes 937-950* Calculer les quantités dues aux forces d’iner
tie développées dans les systèmes en rotation.
L’axe autour duquel tourne le système est indiqué sur les figu
res par une flèche et les lettres <n ou n. Quand les dimensions de la
section droite et la valeur de E pour l ’axe de rotation ne sont pas
données, supposer l ’axe parfaitement rigide. Les éléments parfaite
ment rigides du système, sauf les axes de rotation, sont dessinés
par une double ligne avec hachure.
Dans tous les, problèmes, sauf 942, la rotation est supposée uni
forme. Dans les calculs des forces d’inertie, négliger les déformations
des éléments du système.
Dans les problèmes 937, 938, à part les forces d’inertie, tenir
aussi compte des forces de la pesanteur.
m
Ykgf/m3
* L
ïï>^ , max6d=?
%>fO, max5
^ *
Problèmes 951-953* Calculer la vitesse angulaire w l/s (ou le
nombre de tours par minute n) de rotation de Taxe pour laquelle
la stabilité de l ’élément comprimé des systèmes est rompue.
Supposer que les valeurs des contraintes critiques ne dépassent
pas la limite de proportionnalité du matériau.
M 952 $53 , i
C= (220)
Il est commode de déterminer la rigidité des systèmes dont les
éléments élastiques sont montés en parallèle, én série ou d’une façon
mixte à l ’aide des règles connues suivantes.
Si dans le système les éléments élastiques de rigidités Ci sont
montés en parallèle (schémas indiqués fi g. 218,a, b), la rigidité du
système sera:
C ^ 'Z C i . (2 2 1 )
Si dans le système les éléments élastiques de rigidités Ci sont
montés en série (fig. 218,c), la rigidité du système sera:
( 222)
408
Si dans le système les liaisons des éléments élastiques sont mixtes
(fig. 218,d), une partie des éléments de rigidités Ci étant montés
en parallèle, l ’autre partie de rigidités C\ en série, la rigidité du
système est :
î
C= (223)
1
2 ^
Pour un système où l’on ne tient pas compte de la masse propre,
la fréquence circulaire d’oscillations libres co (le nombre d ’oscilla-
tions en 2 jt secondes), la fréquence
d’oscillations N (le nombre d’oscilla
tions en une seconde) et la période
d’oscillations T (le temps d’une oscilla
tion complète) sont déterminées par
les formules suivantes :
a) pour un mouvement de transla
tion alternatif de la charge:
»= r m V¥~ Lô '
N= ± l Æ « ± ] / l (224)
2n r m 2n r ô
T = 2n ~\J— — 2jx ] / — .
g
409
b) pour un mouvement de rotation alternatif de la charge:
(225)
O a
r a
Fig. 219
410
D’où:
Ql3 T*g et '/ T2g-3E I » 3/ 1-981-3-2-106.24
3E l An V An2Q V lO V -4-16-12 — 50 cm.
Exemple 120. Etant donnés : m ■= 20 kg, b — 8 cm, l — 40 cm,
N = 20 osc/s, G = 8 -1 0 * MN/m2 (fig. 220) ;
calculer, a.
1 /C
S o l u t i o n . Puisque N = y y~ et / m = 2mbi , on a
8-10-4-102-20-64-10~4-40-10~2
■=1,95-10"* — 1,95 cm.
o .u -s-io 11
Exemple 121. Soient Q> a, E, / (fig. 221).
Calculer g), iV, 7\
S o 1 u t i o n. Puisque la rotation de la charge Q autour du
Ml
centre de P articulation de Pappui gauche cpr=— - , la rigidité
OEil
de la poutre sera :
M ?>EI
q> l
411
Le moment d’inertie de la masse de la charge par rapport à
l’axe de sa rotation:
ÂI m —
— — aaz*
g
D’après les formules (225), la fréquence circulaire sera :
a
la fréquence d’oscillation :
Ar _ <*> _ 1 W W H
2n 2na - Ql
et la période d’oscillation :
412
Le déplacement vertical du point C :
x 8 QDzn x2
~l Gdk 7
La fréquence circulaire d'oscillation de la charge sera :
(Ù_:
ôc
h n ~ 22D
t D x
x y 2QDn
V 2 *
On peut résoudre autrement ce problème, en partant non du
mouvement de translation mais du mouvement de rotation de la
charge Ç. On aura alors pour :
le déplacement angulaire de la charge <p= - ^ ;
le moment de restauration M = P l\
M P l%
la rigidité du système C = — — ;
<P ôa
le moment d’inertie de la masse de la charge par rapport à son
axe de rotation
/
g
la fréquence circulaire d’oscillation de la charge
i fiL = L i i A H
y im x v obA~2Dx y 22QDn
qd
Exemple 123. Etant donnés: lu dit G1? Z2, d2, G%pour les barres;
7 (le poids spécifique), D et h pour le disque (fig. 223) ;
calculer la fréquence circulaire d’oscillation co du disque.
S o l u t i o n . Les rigidités des barres en torsion sont :
Ci _ Gjlpt _ GiîxtZ^ _G%Ip j G‘2P-d\
h 32 h ' ~ Z2 ~ 32 Z2 ‘
Puisque les barres sont liées parallèlement, la rigidité du système
oscillant, selon la formule (2 2 1 ), sera :
GA)
c ^ c i + c 2= — ( (^ + (^ ) .
32 \ h l2 )
Le moment d’inertie de la masse du disque cylindrique par rap
port à son axe de rotation:
DJ 2 D/Z
/ m= X f p 2 dp =X f pz2 npAdp = 2n — h f p3dp = X ï ^ .
g i g J g J 32 g
413
Selon la formule (225) la fréquence circulaire d'oscillation du
disque sera :
0 )=
1 , 1 l\ , h
Ct C2 48E J i E>F2
T = 2n li
+
48E J , E2F.
21 2*
957 956
I Q
rx io ei i a El
-2 cr-
7=?
3 ,
-2a-
T=?
d 1
\Q
959 960 MQ
,
m ‘-■I- T---------- i 5 ------ ^
1 — i-^ -4 —i - -
i E? El
d=20
E=Wskgf/cml
T=?
n - 5 spires Q -8 ’IOskgflcm2
Q -k ,5 k g f T=?
Oscillations libres des systèmes élastiques
compte tenu de la masse propre
Dans le calcul des oscillations libres des systèmes élastiques, la
masse propre répartie peut être considérée d’une manière appro
chée en la rapportant au point de suspension de la charge et en l’addi
tionnant avec la masse m de cette dernière.
La masse réduite mT^ est une masse concentrée au point de sus
pension de la charge, dont l ’énergie cinétique du mouvement est
égale à l ’énergie cinétique du mouvement de la masse m0 du système.
La valeur de la masse réduite est proportionnelle à la valeur de la
masse réelle et est définie par la formule :
mTéd = kmm0. (226)
Le coefficient de réduction de masse km dépend de la loi de varia
tion des vitesses du mouvement des éléments de masse m0; on
établit sa valeur d’après la condition d’égalité des énergies ciné
tiques du mouvement des masses mréd et m0. Cette condition nous
conduit à l ’expression:
(227)
0V
où Ô et ôx sont les déplacements généralisés du point de suspension
de la charge et d’un point arbitraire du système, soumis à l ’action
statique de la force généralisée, correspondant à la déformation du
système pendant les oscillations et appliquée au point de suspension
de la charge dans le sens de l ’oscillation.
Les coefficients de réduction de masse pour des barres droites
de section droite constante peuvent être déterminés à l’aide de la
formule :
i
(228)
o
où dx est l ’élément de longueur de la barre ;
416
I sa longueur.
La fréquence circulaire co, la fréquence N et la période T d’oscilla
tions libres du système élastique, compte tenu de la masse propre,
sont calculées d’après les formules suivantes :
a) pour un mouvement de translation alternatif :
u„#— 1y/ 9 _/ g 1 /
m-f k mm 0 y
* Y
N = —l / c —1 / ï. 1
2 n * m -f- k mm 0 2n
y * (* * * -$ )
_ 1 / q ... 1
»
2n
y m
y r n + km nh = 2n
II
¥ C
= 2 * Ÿ ± ( i + km^ ) ,
r g \ m /
(229)
où Q = mg et Q0 = m0g sont les poids de la charge et du système ;
= ^ . le déplacement linéique du point de suspension de la
6
G
charge lors de l ’application statique sur le système de la force Q
dans le sens de l ’oscillation,
b) pour un mouvement de rotation alternatif
(0
= Y — c
+ k m
•J I
- i - \T - (230)
2 ji v L , + kmI \
»_2n J ~h kmI mo
c
où I m et I mo. sont les moments d’inertie de la masse m de la charge
et de la masse m0 du système par rapport à l ’axe de rotation.
2 7 -3 3 1 417
Nous donnons quelques exemples où Ton tient compte de la
masse propre des barres prismatiques pour des cas simples d’oscil
lations libres.
Exemple 125. Oscillations longitudinales. Soient : Q, y, F, a, 6 , E
(dans le SI, on a : la masse m en kg, la densité de la barre p0 en
kg/ma, F, a, 6 , E fig. 225,a) ;
calculer T.
\
S o l u t i o n . Quand la charge Q est appliquée
statiquement, les rapports des déplacements linéi
1 ques (allongements et raccourcissements) des sections
arbitraires (définies par les coordonnées Xj et x2)
et de la section où est appliquée la charge sont res
pectivement :
^ = Xi et ^ 2 = ^x2.
ô a à b
i Selon l’expression (228) le coefficient de réduc
b) tion de masse est :
4” “ ^ ï [ î ( f ) - î ( t ) H = 1
0 0
Puisque les tronçons de la . barre sont montés
en parallèle, la rigidité du système, selon la for
i l mule (2 2 1 ), sera:
C = ? l + i l = E F a- + ± .
a b ab
yF
La masse propre de la barre m0 = (a + 6 ),
la masse de la charge :
T _2n l/" + * ™ g ._ 2 n “È - f i + Æ ï + î l ;
V C V EF g a + b \ 3 Q J
dans le SI
m -f kmm0 W m , ab L pnF a -f b \
T= 2 » l / ! ■2n
’ EF a + b \ ^ m)
418
Cas particuliers (considérés dans le système technique).
Si la charge Q est suspendue à une barre de longueur a et là barre
EF
de longueur 6 est absente (fig. 225,6), en posant — 0, on obtient :
EF yF y Fi
C — — , mü— — a et T = 2n
a g E F g V ' 3Qf l
Si la charge Q est supportée par une barre de longueur b et la
barre de longueur a est absente (fig. 225,c), on a:
EF yFb
a
C
b '
et T = 2jc
w )
Exemple 126. Oscillations transversales. Etant donnés: Q, y,
F, l, E, I (fig. 226);
calculer T.
S o l u t i o n . Le déplacement linéique (le déplacement verti
cal) d’une section arbitraire à une distance x de l ’encastrement
Fig. 226
àx
El \ 2 6 )■
Par suite de la symétrie de la poutre :
et
27* 419
Le coefficient de réduction de masse, selon la formule (228), est :
0 0
Le poids propre de la poutre Q = yFl.
La période d’oscillations libres de la poutre est déterminée
de l’expression (229):
r = 2n V j ( i + * » - |- ) =
= ÜL 1 / Q? ( j , *3 yF l \
a v 3E lg T 35 ç ;
Exemple 127. Oscillations de torsion.
Etant donnés: Q, D, y, d, a, b, G (fig. 227,a);
calculer T.
S o l u t i o n . Quand le moment de rota
tion dans la section de suspension du disque
est appliqué statiquement, les rapports des
déplacements angulaires (des rotations) de
sections arbitraires (définies par les coordon
nées Xi et x 2) et de la section de suspension
du disque sont respectivement :
_<p*,__ô, et = <P*2.= x2
6 q> a 6 9 b
Selon la formule (228) le coefficient de
réduction de masse est : ^
0 0
420
Le moment d’inertie de la masse du disque cylindrique, de poids
Q et de diamètre D, est :
Q_ D*
7Ï1
g ‘8 '
Là période d’oscillations libres du système, d’après la formule
(230), sera:
T= 2 n 1r / 1r / Irrflb
( i+ i
\_
c ~ G/p (a + b) \ s U
nef y a + b \
= 4n — b Q . ab (j +
d2 ’ nGg a + b \ 12<? Dz 1
Cas particuliei'. Si (GIp/b) = 0 (fig. 227,b), on a :
966
J3_
b
l« ,
z z a=vt
m — | Ckgffcm
Q.
$
P 2 ^ 2 ^
421
Oscillations forcées sans considération
des forces de résistance
Si les oscillations forcées du système à un degré de liberté sont
dues à une force généralisée excitante harmonique, appliquée à la
charge :
P e = P0sin(ùQt, (231)
ou P 0 est la valeur maximale de la force excitante Pe ;
(o0 la fréquence circulaire de cette force ;
t le temps;
l’amplitude A d’oscillations excitées est déterminée par la formule:
4 = - ^ - ; = pô0. (232)
i
©*
Dans la formule (232) fl0 est le déplacement généralisé du point
de suspension de la charge pour une action statique de la force P0t <o
la fréquence circulaire d’oscillations libres du système, et p ^
A_
CO2
le coefficient d’accroissement des oscillations. (233)
Si coq ^ co, on a A 0, et la charge sur le système élastique est
pratiquement immobile.
422
Si (D0 <C <*>, 4 6 0t et la charge oscille avec une amplitude
égale à son déplacement, dû à Faction statique de la force P 0.
Si (ùq tend vers cd, Famplitude A croît rapidement.
Lorsque <o0 = œ, il y a résonance, et A .= oo. En réalité, à cause
de Fexistence de forces de résistance, A ne tend pas vers F infini,
mais peut atteindre une très grande valeur.
Dans la zone de résonance, quand 0,7 1,3, des forces
co
excitantes relativement petites peuvent provoquer dans les élé-
ments du système oscillant des défor
mations importantes et, par conséquent, « -------- l ____ ~
des contraintes importantes.
Si la fréquence de la force excitante,
en croissant, passe rapidement la zone
de résonance, Famplitude n’a pas le
fl— /}))}}?)} /
il
temps d’atteindre sa valeur maximale.
b) Pe*P0$ino>tt ‘ 4
Exemple 128. Une charge = 2 kgf,
tournant à l’extrémité d’un levier p =
= 8 cm à n — 2 400 tr/mn, est suspendue
à une charge Q = 100 kgf, attachée Fig. 228
à l’extrémité d’une barre prismatique
de longueur l — 1 m et dont Faire de
la section droite F = 1 cm2 (fig. 228,a). Le module d’élasticité
longitudinale du matériau de la barre E = 2*106 kgf/cm2.
Calculer Famplitude des oscillations forcées de la charge sans
considération de la masse de la barre et des forces de résistance.
S o l u t i o n * Puisque le déplacement linéique (allongement)
du point de suspension de la charge dû à Faction statique de la force Q
dans le sens de l’oscillation est :
___Ql_ 100-100 1
----- - — 0,005 cm,
~ EF 2 • 106-1 2 -1 0 2
Cû= 1/4
r
=
0
V981 • 2-102 « 443— .
s
La rotation de là charge non équilibrée Qt engendre la force
centrifuge P 0 = — <ù20p dont la composante dans la direction de
S
l ’oscillation sera une force excitante harmonique (fig. 228,b) Pe =
= P 0 sin (o0 i, produisant les oscillations forcées.
423
La vitesse angulaire de rotation de la charge Qi est la fréquence
circulaire d’oscillations forcées; elle est égale à:
nrt ji«2 400
251 1/s.
30 : 30
La valeur maximale de la force excitante est :
n Qi 2 2.2512.8 . .
P o= — ©oP = ---------- æ 1030 kgf.
g 981
L’allongement de la barre dû à l’action statique de la forcé P 0
dans le sens de l’oscillation est égal à:
P0l _ 1030-100
ô0 = : 0,052 cm.
EF 2.108.! !
D’après la formule (233) le coefficient d’accroissement des oscil
lations:
N - 1 !i = —
251
1 -
«fl2 4432
la valeur de l’amplitude des oscillations
forcées du système sera donc :
A = pô0 = 1,47-0,052 «0,08 cm.
Pe=P0sin<ü0t Exemple 129. Un moteur électrique
de masse m = 96 kg est situé dans la
section médiane de la traverse d’un
portique représenté fig. 229,a. La partie
Fig. 229 non équilibrée du moteur peut être repré-
' sentée par une charge concentrée de
masse m,\ — 4 kg, appliquée à l’extrémité d’un levier p = 4 cm
et tournant autour de l’axe du moteur en faisant n .= 1 500tr/mn.
Déterminer l ’amplitude des oscillations forcées du portique,
si l = 1 m, le moment d’inertie de la section droite de la traverse
et des béquilles I = 400 cm4, et E = 2-105 MN/m2.
On peut négliger le poids propre du portique.
S o l u t i o n . Les poids du moteur électrique et de sa partie
non équilibrée sont :
Q = mg = 940 N ; Qi = mig = 39,2 N.
Les réactions horizontales des appuis du portique dues à l ’action
statique de la charge Q sont déterminées d’après la formule (200)
de l’équation canonique de la méthode des forces X ^= . — .
424
Puisque :
Ql3
EIÔip /Xg C^2<2 1
— t e
on a
X 1 = - ^ — = — Ç = — 940 = 176 N.
2-813 16 16
Le déplacement vertical du point de suspension de la charge Q
dû à l'action statique de cette charge est déterminé par la méthode
de la force fictive unitaire :
6 = A f ( _ x ,; + ? I U Ætl_ i . Ç f L =
El J V 2 / 2 96 E l
7-940-15
— = 0,857-10“ 4 m = 0,857-10"2 cm.
96-2.10” -400.10
La fréquence circulaire des oscillations libres du portique sera :
A— 1 M - . . ’ l 940-1 = 3 ,7 .1 0 - » .
96 E l 96 •2-1011, 400-10~8
425
Puisque le coefficient d’accroissement des oscillations :
1
1,28,
1_157*
1
3382
la valeur de l ’amplitude des oscillations forcées du système sera :
A = PÔ0 = 1,28.3,7 • 10' 4 = 4,7*ÎO' 4 m = 0,047 cm.
Problème 976. Déterminer le nombre de tours n0 du moteur
(pouvant se déplacer dans la glissière) à l’axe duquel est attaché un
excentrique de poids Qu si l ’amplitude A des oscillations forcées
du moteur est connue. Le poids Q comprend le poids du moteur et
de l'excentrique Qt. Négliger la masse des barres.
m ■977
Q Ckgf/cm
■tfOcm — 80 cm l -
.F' m = 5 0 kg F = 2cm 2 f=» ^
tn n-? H m -
p*5cm *
mrIOKg — =i-
E = l ,9 6 W 5 M N lm 2; A = 0 ,t5 m m
S78 979
— ‘tcm i n-!000tr/mn
-5iHüfteurm
d,1H9r , p a f j \n^2Z5tr/m 7,3mm
j!
rZ ,y f
M a=60cm 1 11
"':pAs5kgf
a J
gomm 1 -
t
mlQfSBkgf
im 9
d-21,2 cm
f - 2 - 10ekgf/cm2 t - t 0 5h g ffcm 2 A-?
426 «
980 981
lm^SOkgf-cm-s*
|xe =WSinlût
- — iq - —
G=8■lOfytlm* Me-W00sinlitkgf-cm
A~? mat 1 (1 = 1
Fig. 230
(238)
est le coefficient dynamique du mouvement oscillatoire, et donc la
contrainte dynamique maximale est :
ma x pd — pkd . (239)
La condition de résistance peut être écrite sous la forme sui
vante :
maxpd =p& d < [p] (240)
ou
(241)
428
valeur max a d = 2 000 kgf/cm2. Le poids spécifique du matériau
de la poutre 7 = 8 gf/cm3, le module d'élasticité longitudinale
E = 2 -1 0 6 kgf/cm2.
S o l u t i o n . Le .poids propre de la poutre est :
Q0= y Fl = 8 ■10“ 3 •12 • 1 ■102 = 9,6 kgf.
Le moment d’inertie de la section droite de la poutre par rapport
à Taxe neutre et le module de
résistance sont respectivement : a)
btf_ f
12-1
= 1 cm4;
12 12
1 i
bh2 12-1 ^~'2
W= — = = 2 cm3. v
6~ 6 à)
*PQStn<ùQt • y
Les valeurs maximales de la (Ont
contrainte normale crmax et du
déplacement vertical ômax, pour Fig* 231
une action statique sur la poutre
de la force concentrée Q et de la force répartie Q0, sont :
Ql_ Ql_
„ Mmax 4 + 8 ___ l _ ( n j _ Q A _
max w w m \^ + 2 /
- Ü ( 20+T ) “ 3,0t8,,cmî'
Q l^ , Q0l3 l3 f
VQ +
^rnai -- ■^■@0
48£/ 384 E l 48 E l )-
____l(f_
^20 + ^ ^ ) « 0 ,2 7 cm.
48-2*10e-l 8
D’après la formule (238) le coefficient dynamique :
A m axod 2 000
*d = l + 6,45.
310
l'amplitude admissible de l ’oscillation sera donc:
-f! (ir-fï(3f - 4 ) - i -
De T expression (229) on trouve la fréquence circulaire des osciL
lations libres de la poutre:
f § _ __ 1 ____ = f 981-24 1
co = 61,8 1 /s.
y 6 1 +^ \
i+ lZ M
35‘ 20
La rotation de la charge non équilibrée Qt engendre une force
centrifuge P 0 = mjp dont la composante verticale (fig. 231,6)
§
Pe = P q sin co0* est la force excitante harmonique, produisant les
jifi
oscillations forcées de la poutre. La quantité (ù0= ~^q - est la fré
quence circulaire de la force excitante, et P 0 la valeur maximale
de cette force.
Le déplacement ^vertical maximal de la poutre, dû à l'action
statique de la force P0, est :
1-10®.4
ô0 — p 0i3 Qil3P
©0 = ' ©0 =
©0
cm.
48£7 4SEIg “ 48-2-10®. 1-981 24-981
En partant de la formule (232) nous écrivons :
©o 61,82 ___(ùî ©S
1,47 = — P ,« 0 .1 6 2
24-981 61,8 ©s 61,8 - ©J2 »
24-981 ( 1 ~ - ^ 2)
\ 61,82/
d’où:
2 61,82-1,47 4
©o -- ------------- et ©q= 61,8 V - -. ; 58,6 1 /s.
1,63 Y 163
430
Donc, le nombre de tours par minute est :
30 30*58,6 CCA , ,
n = — co0 = ------- — « 560 tr/mn.
u Jt
Problèmes 982-983. Calculer les contraintes dynamiques maxi
males dans les systèmes soumis à des oscillations*
Le poids Q0 est inclus dans le poids Q.
38Z Me*Mgsin<à0t
no-20ütr/mn
Q=200ksi PwWcm
I T w
| i
$rC=l50kgflcm | *12345 Im-50 kgf-cm-s*
—60 cm -— 30cm-H
i*— bm —— a>0-fo l ; M0-20Û0kgf'Cm
max Gd = ? G=d'105kjjf/cmz; maxT - ?
g S. Choc
Le phénomène du chcc a lieu lors d’une variation rapide des
vitesses de mouvement des corps, des systèmes ou de leurs parties
au moment de leur contact.
On a en vue d’envisager seulement les cas les plus simples de
choc d’un corps mobile (le corps provoquant le choc) avec un corps
ou un système immobile (le corps soumis au choc) dans les hypothèses
suivantes.
1. Le corps provoquant le choc est parfaitement rigide,
2. Le corps soumis au choc a un degré de liberté, et ses dépla
cements généralisés sont proportionnels aux forces généralisées
correspondantes pour une action statique et dynamique.
3. Le choc n’est pas élastique, au moment du choc il n’y a pas
séparation du corps provoquant le choc et du corps soumis au choc,
mais les déformations totales de ce dernier sont élastiques.
4. La déformation du corps soumis au choc est la même que celle
obtenue par l’application statique de la force généralisée corres
pondante à l ’endroit du choc et dans le sens du choc.
5. La vitesse du corps provoquant le choc est petite devant la
vitesse de propagation des ondes de choc, et la durée du choc beau
coup plus grande que celle de la propagation de ces ondes dans tout
le volume du corps soumis au choc.
Dans ces hypothèses, les efforts dynamiques généralisés P d, les
contraintes dynamiques généralisées p d et les déplacements dyna
miques généralisés ôd dans le corps soumis au choc peuvent être
431
déterminés d’une manière approchée par les formules :
Pd = *dP, \ (242)
ôd = fcdô- ^
Dans ces formules les quantités P, p et ô correspondent à l ’action
statique, sur le corps soumis au choc, d’une force généralisée, appli
quée à l’endroit du choc et dans le sens du choc, &d est un coeffi
cient dynamique sans dimension plus grand que l ’unité.
Si un corps de poids Q au moment où il rencontre un corps de
poids Ç0> est animé d’un mouvement de vitesse v0 dans la direction
de la pesanteur et provoque, dans les éléments de ce corps des dépla
cements de translation, le coefficient dynamique est:
(243)
où = yr est le déplacement linéique du point du choc, dû à l ’ac-
6
O
tion statique de la charge Q dans le sens du choc ;
C la rigidité du corps provoquant le choc pour la déformation
considérée de ce corps ;
k m le coefficient de réduction de la masse du corps soumis au
choc au point du choc, défini comme pour le cas des oscillations ;
Ov2
T — — ^ l’énergie cinétique du mouvement de la charge Q
2g
au moment du choc ;
U l’énergie potentielle de déformation élastique du corps
soumis au choc, due à l ’action statique de la charge Q♦
mv*
Dans le SI l’énergie-cinétique T = i
et le rapport Qo
, i m ù
est mesure par le rapport .
La formule (243) montre que plus la rigidité C du corps soumis
au choc est grande, plus la valeur du coefficient dynamique k& est
grande.
432
Pour une application brusque de la charge Q quand u0 = 0 :
= 2 . (244)
Dans le cas d’un choc où la masse du corps soumis au choc n’est
pas considérée, c’est-à-dire, quand Ç 0 < Q>
(245)
Si l ’on ne tient pas compte de la masse du corps soumis au choc,
la valeur du coefficient dynamique croît par rapport à sa valeur
générale (243), ce qui fait croître la valeur du coefficient de sécurité.
u2C T
Si —go = - (Jg
77 — = -rr 1®» Ie coefficient dynamique peut être
U
calculé avec une erreur de 5 % d’après la formule:
*1=1+ v -£ -= i + w
1
L (248)
U Çb.
1
Q.
Dans ce cas le coefficient de sécurité croît, quand on néglige la
masse du corps soumis au choc, bien que k A soit déterminé par la
formule (247).
28—331 433
Si le poids propre du corps soumis au choc est petit et si ce corps
supporte une lourde charge Qi sur laquelle est porté le choc de la
charge Q, la valeur kmQ0 dans les formules (243) ou (248) doit être
remplacée par la valeur Qim
Dans le calcul des systèmes soumis au choc dont les éléments
sont montés en parallèle, en série ou d’une façon mixte, la rigidité
du système C peut être déterminée respectivement
0) selon les formules (2 2 1 ), (2 2 2 ) et (223).
Si le corps provoquant le choc est animé d’un
mouvement de rotation et engendre dans le corps
soumis au choc des déformations définies par des
déplacements angulaires, on peut utiliser les for
mules ci-dessus à condition de remplacer dans ces
formules la vitesse linéique vQ par la vitesse angu
laire co0 et les masses — et par les moments
g g
d’inertie des masses I m et I mQ par rapport à Leurs
axes de rotation.
Le calcul de résilience (résistance au choc) est
effectué selon les formules établies pour les charges
statiques.
La condition de résistance peut être écrite sous
la forme:
max Pi = kàpmax < [>d], (249)
où max p d est la contrainte dynamique généralisée
maximale de calcul;
Pmaz lft contrainte généralisée maximale, due
à l’action statique de la charge Q ;
[pd] la contrainte dynamique généralisée admis
sible correspondante.
Dans les calculs pratiques, il faut tenir compte
du fait que sous l’action d’un choc le corps acquiert
une tendance à la rupture fragile ; cette tendance
dépend fortement de la constitution et de la struc
ture du matériau du corps, de la vitesse de charge
ment, de la température et des concentrations de
contraintes.
Dans les problèmes considérés on suppose que
les principaux facteurs indiqués affectant la rési
lience sont pris en considération dans les valeurs données des
contraintes admissibles.
Exemple 131. Etant donnés : m = 10 kg ; h = 4 cm ; Z4 = 20 cm ;
F, = 2 cm2 ; l%= 40 cm ; F2 = 4 cm2 ; Et = Ez = E = 2-10 5 Mn/m2
(fig. 232,a);
calculer adl, ad2, ôd. Négliger le poids propre des barres.
434
S o l u t i o n . On détermine le poids du corps provoquant le
choc:
Q = m g = 10-9,81 = 9 8 ,1 N.
EFi EF2
Puisque les barres de rigidités Ci = et C9 = sont
h h
montées en parallèle, la rigidité du système, d’après la formule
(2 2 1 ), sera :
EFt EF.
C — Ci -f- C2 ==
hh \ li h I
4-10" 4
— 2 - 1 0 11 (— ) = 4 -1 0 8 N/m.
\ 0,20 0,40 /
Compte tenu du fait qu’au moment du choc la vitesse de la charge
Q en chute libre d’une hauteur h sera vQ= Y^2ghy on a:
i ^ ==2 ^ ==2 .4 .1 0 -M .1 0 8^ 3 q4
Qg Q 98,1
Cette quantité est si grande qu’il est tout à fait admissible de
calculer le coefficient dynamique selon la formule (247) :
C = C t = ^
,
7 0,20
0,02 10"
- 2 i 2-10® N/m;
v Q r 98,1
6 d——
£ * ,_ * * , •4 • 1Q2 » 2-10 4 m » 0,02cm.
C 2-ltf
2) Si Ci = 0 (fig. 232,c), on a :
EF2 2-10“ -4-10
C = C2= = 2-10® N/m; Ad = 4-102;
k 0,40
ôd = — /pd = 2 -1 0 ~ 4 m = 2 - 1 0 - 2 cm.
C
Exemple 132. Etant donnés: Q = 4 kgf; h — 4 cm; pour les
ressorts de faible pas D = 2 cm, d = 0,4 cm, n — 4 spires, G =
= 8 -1 0 5 kgf/cm2, pour la poutre 1 =
= 40 cm, a. = 3 cm, 6 = 1 cm, E —
= 2 ‘106 kgf/cm2 (fig. 233);
calculer maxT^dans le ressort, max
dans la poutre, le déplacement ô* du
point du choc. Négliger les poids propres
du ressort et de la poutre.
S o l u t i o n . Puisque les ressorts de
rigidités CA= ^ i n sont montés enparal-
48E l
lèle et la poutre de rigidité C2 — ^ — est liée aux ressorts en
série, la rigidité du système considéré comme un système à liaison
436
mixte des éléments, d’après la formule (233), sera:
<7= 1 1 1
_1 __ i_ 4D3n l3 4*8-464-103-12
2Ct + C2 Gd* + 48£Y 8-10s.256.10"4 + 48-2.109.3 -l
» 1 1 2 kgf/cm.
D’après la formule (245) pour le coefficient dynamique on a :
D _i D_ 4 5
d d
Les contraintes dynamiques maximales dans les ressorts et la
poutre sont :
4QD . A 4-4-2
maxTd = k k d » 1,31 — * 16 » 3 340kgf/cm2;
' u n-64-10 3
Ql kd
m axoj — —— , „ ■ 4-40-6 16 « 1 280 kgf/cm2.
4W 4-3-1
Le déplacement dynamique du point du choc est:
O 4
6 d = — fcd = ---- 1 6 » 0,57 cm.
C 112
En l ’absence de ressorts on aurait :
48EI
C = C2= —— = 375 kgf/cm;
ï
/
2hC 2-4-375
,= 1 + } / l 4 i+ V 1 + 28,4;
Q 4
4-40-6
2 8 ,4 » 2 270 kgf/cm2.
: 4-3-1 '
437
Exemple 133. Soient : Q == 20 kgf, h = 2 cm, p — 4 cm, Zt =
— Z2 = Z3 = Z = 20 cm, di = 1,4 cm, d2 — 1,2 cm, d 3 = 1 cm,
G = 2,8 *105 kgf/cm2 (fig. 234).
Calculer le déplacement dynamique Ôd du point d’application
de la charge Q et la contrainte tangentielle dynamique maximale
max Tdl 2 dans les tronçons des barres. Négliger le poids propre
de la barre à gradins.
S o l u t i o n . Les rigidités des tronçons de la barre en torsion
sont respectivement :
_ GIP r GIPi _GIPi
c t _ — , C2- — , .
G
+ +<A
l
, -1 0 5
2 8 1
= 0,1 +1 3 290 kgf/cm.
20 -L + X
1,4‘ 1,2*
438
L’énergie cinétique de la charge provoquant le choc au moment
du choc est :
X = ~ 9 ^ = Qh kgf-cm.
2g
2 2C ‘
Puisque le rapport
T Qh __ 2hC 2-2-3290 .
— = - | —2C = ---- r - — ------------ « 4 1 ,1
U <?V Qp2 20-16
n’est pas grand, le coefficient dynamique, selon la formule (246),
sera :
*d = l + ] / l + ü = l4 - V 4 2 ,l« 7 ,5 .
U
La rotation dynamique de la section de la barre où est appliqué
le moment extérieur, créé par la charge en chute libre, est :
439
Les contraintes tangentielles dynamiques maximales dans les
tronçons de la barre seront :
max r dl = kA» ■ 7,5 » 628 kgf/cm2;
W Pi 0,2-1,4
k« = ÈL
Qg
}
m
* Puisque le problème est résolu dans le SI, le rapport kmQo dans la for-
440
La rigidité de tout le système, selon la formule (222), est :
c 1 1 1
~ \ 1 ~~ l3 l3 ~ l3 l3~
W l + ~GÏ^ '5 _ 1 . + ~g Fp
3 , 2 G' 2 ' /p
. ë lp 8 -1010-0,1-0,02*
16-lO*N/m.
~ 1,27i3 ^ 1,27-0,43
Le coefficient dynamique:
- i / l 6 -f 6 - 1 0 3-l
11, 2.
* 1-9,81
q Q4
—1— 0,613-10 3 m = 0,0613 cm.
C 16-103
Les valeurs des quantités dynamiques cherchées sont égales à :
m axad = A;dcrmax — 11,2-5 = 56 MN/m2;
max xd — /cdTmax = 11,2 •2,5 = 28 MN/m2;
ôd = A:dô = 11,2-0,0613 » 0,69 cm.
En l ’absence de la masse on aurait :
t / Î 5 L = - i / 16-16.103
51,6;
V Qg * 9,81-9,81
max<7 d = 51,6-5 = 258 MN/m2;
maxTd = 51,6-2,5 = 129 MN/m2; ôd = 51,6-0,0613 « 3,16 cm.
441
Exemple 135. Choc longitudinal. Etant donnés : Q = 8 kgf,
y = 8 gf/cm8, 1 = 2 m, F = 4 cm2, E = 2-10® kgf/cm2, I<rd] —
= 1 000 kgf/cm2 (fig. 236) ;
calculer h en prenant en considération et en la négligeant la
masse de la barre.
S o l u t i o n . Puisque pour une action statique de la charge Q :
a = — = — = 2 kgf/cm2 ,
F 4
la valeur du coefficient dynamique, d’après la formule
(249), sera :
= 1 ^ = 500.
a 2
2fo-2-10e-4 1 3-104
= 1 + = 1 + ]/l h.
+ 8 -2 - 1 0 2 3,8
1 ' 3 8
3 -104
Donc, 500 = 1 + "j/ 1 h, d’où l’on tire h—
3,8
(4992 —1)-3,8
31,5 cm.
3-10 4
En négligeant la masse de la barre, on aura :
442
de chute de la charge par :
31,5 — 25
•100 21 % .
31,5
Exemple 136. Choc transversal. Etant donnés: A = 5 cm, l —
= 1 m, 1 = 2 000 cm4, W = 200 cm3, Q0 = 25 kgf, E =
= 2* 10e kgf/cm2, [crdl = 1 200 kgf/cm2 (fig. 237);
calculer Q en prenant en considération (et en la négligeant) la
masse de la poutre.
Fig. 237
443
D’un autre côté, puisque pour une action statique de la charge Q
la contrainte normale maximale dans la poutre est :
Ql (M 0 0 Q
nmai — kgf/cm2,
W 200 2
pour le coefficient dynamique, selon la formule (249), on aura :
[gd] 1200-2 2400
D , . 2400 , , , / 12-10*
Par conséquent, Q
n = 1 -f- 1y/ 1 -I-W : 6^ ■ ou:
444
Déterminer le nombre de tours par minute admissible n de
rotation de la charge Ç, si le poids spécifique du matériau de la barre
7 = 8 gf/cm3, le module d’élasticité transversale G = 8«106 kgf/cm2
et la contrainte de cisaillement admissible [ird] = 4 0 0 kgf/cm2.
S o l u t i o n . Quand la barre est soumise à l ’action statique de
la charge Ç, la contrainte dé cisaillement maximale qui s’y déve
loppe est égale à:
<?P « Qp 0 = 3*8 5 , f/ 2
Tmax = ------ r = — kgf/cm .
Wp 0,2 d3 0,2.6*9
Le coefficient dynamique :
Tmax 5
Puisque le moment d’inertie de la masse de la charge Q par rap
port à l’axe de rotation :
Q 2 3.64
I m= —— pP2 == “ ~ « 0,2 •kgf-cm•s2,
---------;
g 981
le moment d’inertie de la masse de la barre:
Je v _ 8 -1 0 ~ 3
1m0* 0, 1 : ■6 4 •40 æ 0,042 kgf •cm ■s2,
32 g 981
le coefficient de réduction de la masse de la barre (voir exemple 127)
1
Arm = -g-, l ’énergie cinétique du mouvement rotationnel de la charge:
2»__;
0 ,1 o»o kgf-cm,
= h - . / 1+°.i,<^-9 io » i + v'T+mïïô:.
\ 1+
0,042
3-0,2
445
En comparant les valeurs calculées du coefficient dynamique
on obtient: 7 1 9 = ] ^ ! + 841 co^ d’où l ’on tire:
æ 25 et n — — 25 æ 240 tr/mn.
ji
Par conséquent :
30*24
» 230 tr/mn.
ji
US* 9Ô5 M «
446
987 988 .Ckgfjcm
a; lx]l
1
/ | ïït
|
0
f I: CkgfjQm
yâw w
r .
\ô tl
1?
h . •C :
1 "■1rN
-v1: !
Rigidité du ressort I-Gr ? Hgf ^
'> V '
-»
M 990 59/
Q r1 —H
j »4 1
C3 ? ta
Æ |
i - "f
U o —J»— 2 a — A *■
—a — \
E ; I ; [ o l ) W ; ft=?
E ;I i t f - ?
Lj
f ; / ; SdB= ?
992 993
_th=0,5m
t ïl ± ■tZ 3
~a*m-4—a —4 ;Q T
fil; W M ft = f
£=Z !Oskgflcrr?; [ôW Sm gflcm *; Q=?
4?4 T
-a«-cr- tj
B fl
h-a- -2 a -
ûH OH
-a -J /i aj-— ;
4—
E; I; w
JX ma* Sd~? ■ \i JL E ; i Sj~-?
£; X; W max (5d=?
447
Problème 1004* Démontrer que pour les poutres indiquées, les
contraintes dynamiques maximales, calculées sans considération
de la masse de la poutre, ne dépendent pas du type de liaison et de
la quantité a. Supposer h 6.
tous
iv//n
C----
T “ v
l .ï l
1
G k g f/c m z
I
fer h T
ta I tj
n
QrZO . i
k — ---- L -J
-— a—-
E-2-IOe kgf/cmz
max <5d=? Ou-?
WW 1011 Q-=2Ûkqf
'I
.Qfl,5Q
£.1
"J n20B
Vp=l78k<jf
0t-2Q Ei-wOtyflcm* -4m
fx= 3 cm2 E=2-Wskgflcm2
max <%= ?
v ?
Problème 1012. Résoudre le problème 993 en tenant compte de la
masse de la poutre. Le poids de la poutre est Q0.
Problème 1013* Déterminer max t d dans l’arbre due au choc de
torsion, provoqué par l’embrayage du manchon Mm. Le manchon
d’embrayage assure la liaison du système tournant de la partie
droite de l ’arbre avec la partie gauche immobile.
Problème 1014. Calculer et comparer oai, Oan, Odiu» dans les
barres I, II , I I I , quand ces barres sont soumises au choc d’une même
charge Ç, tombant d’une même hauteur h = 10 cm.
m
\^ là p __ p
Wtà e P rl
2cm 2 •Si i • 1
NL _ E !T h
T -af ÏÏ F2=tcmz f K
m r c§sj
r#
Gkqf/cm2 * Ikg f 1S
g g
...O e l ___ n □ "
I J—r-------r-1—
Mm* manchon T C —
f pBm de liaison
E=2-IBe kgffcm2
XV, CONTRAINTES VARIABLES
l ’amplitude du cycle.
29* 451
La limite d’endurance est :
P r=P m ax = P m + P a * (253)
où mai. Pm> Pa 9ont 1® contrainte maximale, la contrainte moyenne
et l’amplitude du cycle, quand le matériau travaille à la limite
d’endurance.
Pmai — —Pminî Pm = 0; r = — 1; pr = P - i
Pour un cycle asymétrique de signe constant positif (fig 240):
r = 0; pr = Pq.
452
g 1 P rin cip a u x fa c te u r s a ffecta n t l ’endurance
du m atériau *
Caractère du cycle et type de.déformation
La limite d’endurance a la plus petite valeur (toutes conditions
égales) pour un cycle symétrique. La valeur de la limite d’endurance
pour un cycle symétrique p (a_i ou t_*) est déterminée à l ’aide
d’une courbe (fig. 243) qu’on construit en partant des données
expérimentales. Pour cela, on mène une tangente à la partie droite
de la courbe tendant à une ligne horizontale. L ’ordonnée de cette
tangente est considérée comme limite conventionnelle d’endurance.
a MN/in2: 300; 290; 280; 270; 260; 250; 240; 235; 230; 230;
N -jij- : 0,52; 0,71; 1,21 ; 2,32 ; 3,44 ; 4,82 ; 5,85 ; 8,51 ; > 10; > 10 ;
les deux dernières éprouvettes ne se sont pas rompues.
454
trainte moyenne oT
m sont :
<4, kgf/mm2 10 20 30;
a£, kgf/mm2 17,5 14 8,5
S o l u t i o n . D’après les valeurs expérimentales, on construit
la courbe des amplitudes en coordonnées am — oa (fig. 246).
Puisqu’il faut déterminer la limite d’endurance pour un coeffi
cient d’asymétrie du cycle r = 0,25, on a :
4 _O ok
t g 8 = i---- = 0,6 et p.»31*.
K 1 + 0,25
De l ’origine des coordonnées on mène une droite faisant un angle
P = 3 1 ° à l ’axe des om. Les coordonnées du point d’intersection
de cette droite avec la courbe des amplitudes limites sont:
(4'25æ 22,5 kgf/mm2 et a j 25» 13 kgfmm2.
La limite d’endurance cherchée sera :
a0t25= cr^26 + a j25« 22,5 + 13 = 35,5 kgf/mm2.
Concentration de contraintes
On appelle concentration de contraintes l’accroissement local des
contraintes au voisinage de concentrateurs (c’est-à-dire de modifi
cations locales de la configuration sous forme d’ouvertures, de gorges,
de rainures, de congé de raccordement, etc.).
Le rapport de la contrainte locale maximale p^ (< jl o u T l) à la
contrainte nominale p (a ou t) dans la section diminuée par le con
centrateur (mais sans considération de la concentration), calculé
pour une charge statique, en admettant que le matériau est parfaite
ment homogène, isotrope et élastique, s’appelle coefficient théorique
de concentration de contraintes :
( a<7==<ïf et =
Le coefficient a > 1 traduit la seule influence de la géométrie
du concentrateur sur la valeur maximale de la contrainte locale.
Pour les contraintes variables, on introduit la notion de coeffi
cient effectif de concentration de contraintes:
(« "« = -+ - et « * « , = + - ) . (255)
P -i ' a“ i T~ i '
455
qui est le rapport de la limite d’endurance d’une éprouvette unie
pour un cycle symétrique p_i à la limite d’endurance d’une éprouvette
de mêmes dimensions ayant un concentrateur p tv
Le coefficient a,Qtt traduit l ’influence sur la limite d’endurance
non seulement de la géométrie du concentrateur, mais aussi du
matériau de l’éprouvette.
Le rapport
«eff ~ 1
q (256)
a —1
s’appelle coefficient de sensibilité du matériau à la concentration de
contraintes. Sa valeur varie dans l ’intervalle Q ^ 1.
Pour la fonte g = 0 , pour les aciers de construction q = 0,6 -r-0,8
(les petites valeurs correspondent aux aciers de résistance moyenne,
les grandes valeurs aux aciers à haute résistance) pour les aciers avec
cfr 1 30 kgf/mm2, q« 1
(la courbe des valeurs approchées de q pour l ’acier en fonction de
aR et a* sans considération de l’influence des dimensions du corps,
est représentée fig. 1 de l’appendice).
Puisque q dépend encore de la forme et des dimensions du corps,
dans les calculs pratiques il est plus sûr d’utiliser les valeurs de
a eff établies dans les essais sur éprouvettes grandeur naturelle.
Facteur d’échelle
L’influence des dimensions absolues du corps sur la limite d’en
durance s’appelle facteur d'échelle.
La diminution de la limite d’endurance avec T accroissement des
dimensions absolues du corps est évaluée par le coefficient d’échelle
£e < 1» qui est le rapport de la limite l ’endurance de l ’éprouvette
de diamètre donné Z) à la limite d’endurance de l ’éprouvette stan
dard de diamètre d\
(P- i )d (257)
( P -i)d
8g --
p- 1
(la dépendance es de <xR pour différents états de la surface des éprou
vettes est représentée fig, 3 de l ’appendice 5).
L’effet durcissant de l ’écrouissage, de la trempe, de la cémen
tation, de l ’azotation et d’autres facteurs technologiques est évalué
par un coefficient p pris des ouvrages de référence et introduit
comme facteur du coefficient es.
a eff
n ep~ i (260)
Pmax
JU P-i (263)
-P m + -
Pr e
458
Quand on vérifie la résistance, il est recommandé de comparer
les valeurs des coefficients de sécurité données par les. formules
(263) et (264) et de prendre la plus petite d’entre elles. Le coeffi
cient de sécurité choisi ne doit pas être plus petit que le coefficient
admissible. En posant n = [n]f p m = [pm] et pa = [pa], dans la for
mule (263) on obtient la valeur de la contrainte admissible [pr] dans
le cas d’un cycle asymétrique :
lP r ]= ----------------------- , (265)
( l “ r)[p] + (l-P r)[p _J^ 2
PB
où [jo] ([a] ou [t]) est la contrainte admissible pour une charge sta
tique.
La condition de résistance prend la forme :
Pmax = P ro + Po < [Pr]- (266)
Pour simplifier davantage les calculs, mais de manière à aug
menter le coefficient de sécurité, on peut utiliser le diagramme rec
tifié des contraintes admissibles de Soderberg (fig. 248).
D’après ce diagramme le coefficient de sécurité :
n— P -i (267)
^ p m+ p-
PéC £
Fig. 249
459
Calculer le coefficient de sécurité n de la barre en flexion variable
suivant un cycle symétrique, si j|fmax = — M mîn = 640 N-m.
S o l u t i o n . Les contraintes maximale et minimale du cycle
sont :
12-102
1,55.
^eff^max 1,77-437
(<x] = = 40 kgf/rom2.
[n ] 2
Le coefficient d’influence de divers facteurs sur l ’endurance pour
un cycle symétrique, selon la formule (259), est :
SEPes ^ 0,65-1,4*1
0,615.
« e ff ~ 1 ,4 8
_________ 2-40-12,3_________
14,5 kgf/mm2.
(1 + 0,6) 40 + (1 - 0,6) 12,3-0,8
Fig, 251
M= — » 13,8 kgf/mm2.
{») 1.6
A l’aide de la courbe fig. 6 de l’appendice 5 et d’une interpola
tion linéaire, quand = 0,1 pour un acier ayant 0 r = 70 kgf/mm2,
on calcule le coefficient effectif de concentration de contraintes
“ en » * ’2 8 -
Le coefficient d’influence sur l ’endurance de tous les facteurs
est :
8 1,1 0, 86.
« e ft 1,28
La contrainte admissible pour un cycle symétrique:
2-13,8.8,6
(1 _ r) [T] + (1 + r) [r_ J (1 + 0,5) 13,8 + (1 - 0,5) -8,6
464
Les valeurs des coefficients de correction = 0,83 et £x =
= 0,79 sont déterminées d’après les courbes fig. 8 de l ’appendice 5.
Les valeurs définitives de cc£fto et a£(fo sont déterminées à l ’aide
de la formule indiquée fig. 8 de l’appendice 5 :
Mm\n — 160
Omin - 25,5 -10® N/m2 = - 25,5 MN/m2;
W 6,28.10"®
min Mj ozu
T-min — 1 = 25,5.10® N/m2= 25,5 MN/m2.
W* 12,56.10'
Tmin 51 25,5
TA= 12,7 MN/m2.
o -i 240
n„ 2,59;
o~in , oa 44,7
----Om i ------ « 9 .1 » +
540 0,53
T-l 140
: 4,06.
1
12,7
J \#
140-38,2-j
+
H*
350 0,66
J
1
X
1052
1/ — * 2!+I B2
V (0,732 + 1, 627>max) P max
25-105
V 2 5 27>Lx + 1052(0,732 + l,627>max)2 ’*
alors
2 252-1052
2527>Lx + 1052(0,732 + 1,627*max)
ou
Pmax + 0,8857*max — 58,1 — 0.
D’où l’on tire la valeur maximale cherchée de la force admis
sible :
468
Puisque une seule racine de l ’équation vérifie les conditions du
problème, on a P max « 7 , 2 kgf.
p p
1018 m
.1? 2L _ w
A------ r - "i 3 P: I
si___L
------
; x ~ 4 P 3
, \D Jà. “T
T_t = 23 kgf/mm2.
1025
1021
w w /w /m T
i
Z
471
sa partie médiane D — 60 mm ; = 0,1 ; l = 32 cm ; a = 10 cm;
P — 1,2; [n] = 1,6.
Problème 1028*. Un arbre en acier de section circulaire variable
à gradins de diamètres D = 60 mm et d = 50 mm et de rayon du
congé de raccordement p = 5 mm est soumise à une flexion et à une
torsion variables.
Déterminer le coefficient de sécurité n de l’arbre, si dans la section
dangereuse de transition, les moments dus à la flexion sont M max —
= 3kN*m, Afmin = l,5kN • m, ceux dus à la torsion sont max M t =
= 2kN •m, min — — 0,5kN • m.
L’arbre est fabriqué en acier de marque 40XH, pour lequel
oR = 900 MN/m2 ; oéc = 750 MN/m2; o_t = 400 MN/m2; xéc =
= 390 MN/ma ; T_t = 2 4 0 MN/m2.
L’effet durcissant des facteurs technologiques est évalué par le
coefficient P = 1,3. 1
APPENDICES
nées pour le calcul de torsion des sections non circulaires
475
O*
476
I
«
ASSORTIMENT D’ACIER LAMINE
Cornière isocèle d’acier laminé. GOST 8509-57
0,89
1,04
1,09
1,13
0,99
1,30
0,94
1,26
1,21
1,50
1,52
1,57
O
00 cs os se ns «a
^
© TH ^H
6,35
8,53
© ©
cm _ co CD" CM ©^ tH c o v f © ©
00 00 . ^
CM 00 V f CD © CM lO
3 2 S
© "00 ©
CM CM CM
00
0,63
0,62
0,55
0,89
0,89
0,88
0,70
1,00
0,71
0,99
1,12
1,10
0,98
1,11
©
© ©
00 a a
1,06
1,36
3,80
4,80
6,59
2,95
4,63
5,41
c - © ÇM ^ CO
vr v f © ^ O - CO
© " © © t H -«H CM c i co
00 00
1,23
1,07
1,21
2,18
2,16
2,18
© © co
00 LQ LO
LO
O
V f
t -
CM
c -
©
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^
©
CM
©
th ■V* TH -*H TH
—
1,84
3,58
2,80
5,63
7,26
8,13
4,06
5,21
00 0
18.4
10,5
12,7
20,8
25.4
© ^ Q _
tH N f t* -
tH ^ -h t H
0,85
1,23
1,22
0,97
1,09
1,10
1,39
0,96
1,38
1,37
LO co 00 oo CM
LO LO LO i> t-
■v* ^H xH TfM
a
3,55
4,58
co ©
CO
^H k © CM
CO
TH
00
©
CO
O
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TH
'« r i
CM CM ® ^ ©
t -T cm " 00 LO CD 00 © «*•« i CO CD
TH th ^
1,85
1,65
2,42
8 5 «
2,16
2,08
2,73
2,32
3,05
3,37
© tH
3,77
C -
c a . v f ©
TH TH ^r-t r t i i
1,62
1,86
2,43
4,80
3,89
2,96
© © © 00 LO 00 © © 00 TH
CO © © Vf CM 60 CO ^
CO
!,5
r - c - co
T -i tH th CM
4,5
5,5
LO
NT © LO ©
3,5
CO CO V f CO 00 Vf CO LO 00 V f © Vf ©
40
a s
45
00 c 'a ©
N co ©
2,8
3,2
3,6
4,5
5,6
477
478
Grandeurs de référence pour les axes
15.2 11,9 176 3,40 279 4,29 72,7 2,19 308 2,96
17.2 13,5 198 3,39 315 4,28 81,8 2,18 353 3,00
479
LC 00 00 00 CM g> s lD
®B s § Vf LO CD CD 00 8 8 8 co LD
Suite N Ç5
CO 00 Vf" Vf* Vf Vf
CO CO eo eô 00 00 eo Vf
*1 — *1
Ci CO 00
1633
782
1494
1356
516
1911
2191
1051
1097
a
cm
s s Ci 00 a
S
o» 00
Vf Vf
CD lO Vf
Vf
Ci 00 CD Ci 00 tv
TH C
h
D
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Bg
'S s ci" CM N cm CM CM CM CM CM oo" 00 eo co eo
1
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485
174
192
24 8
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Tt 'H hH *f4
■ tH é CM CM CM CM eo 8 9 8 ri ©
LO lO LO LO lO LO ri
cm CM PO CO eo eo eo eo 00 eo Vf Vf Vf Vf Vf Vf ri LO © ©
LQ oo LO LO LO LO LD LO
CO CO l>" CO 00 00 oo" 05 o> © 05 ©
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100
110
115
62
95
CM
CO 5 $ LO LO s a s r- 8 00 CO Ci ■O
^■4
s
100
65
140
300
330
120
160
200
360
80
270
400
220
240
200
220
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8 8
hH hH •rH 1
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LO <a^ eo^ eo CM CO CO Vf Vf GO :© © © °°_ 00 ri as eo
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CM
CM
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6 ,5
14a
20a
22a
24a
«0
CM
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14
CD
33
40
O
30
© 00 <2- Vf t— ©
00
^H rH H-4 rH CM CM eo
489
Appendice 3
Coefficient de flambement par flexion
Valeurs de <p pour
Elance
ment A aciers acier aoîèr
4,3f2,OC 5 chk tonte bois
gs
£ B
**a> «« fe
g
■oo va®
3' i
j -o
3 —*5
■g «
|vg
«C ü
®i g
9
lïl
*3 *9
S ►
o
u*
491
Appendice S
Données de référence pour les calculs d’endurance
«éff
3 .0
2.5
10
1.5
1.0
494
Fig. 8. Graphiques des coefficients correcteurs pour des rapports — < 2 (voir
fig. 6 et 7):
l — flexion; 2 —torsion
a.] b
f. z.
—MMW H - —H$t r-200HN
mn F 1 WA#
5t ►jwswiri— — ■fit r-
HtfflWH I7t--
495
9. -~0,15 mm; 2,75/. 10. a) 0,5 mm; 3,33/; b) 0; Q,83 3/.
11. 1 mm; 120 kgf*cm. 12. — 0,531 mm; -^56,8 kgf^cm.
Il \L
f l t
•—
* — ^
—^' — j= /5fl
^ , fm
«0 1
CN>|
m ■<—.
496
30.
« _ 3 Pa A _ SPa P _3 J _
2 EFt Fi ; 2 * Fi
(2P + qa) a 2P+ qa Pa P
31. . 32. ôjc =
ÂËF ’ 4F EF ' F *
33 I? ' »
e i
- oLr . 34 J2f*. if.* if.
• 0’ * p r i e» i p ■
^2^2 ^2 **t *^l
35. àx & 5,4 mm ; ày æ 1,8 mm ; ~ 900; — 1 800 ; — 1 200 kgf/cm2.
36. 8,5 mm ; 1000; 500 kgf/cm2. 37. 3,9 mm ; 30; 150 MN/m2.
38, ôi/ = 0,7 mm; ô*=0,35 mm ; 80; 40; 20 MN/m2.
39. ùy — 2,125 mm ; 6* = 0,08 mm; 100; 150; 75 MN/m2.
P
40. - 5,6 mm ; - 142; 164 MN/m2. 41. — —
V3 M ' 2 Y 3 [a] 2 [ct] '
3P 44.
Iqa lY Ig a
42. 43.
[a] * 2 [a] ’ [a] * 2[<y] ' 4 [a}i
45. 5 cm2. 46. 5,33 cm2. 47. 4,9 cm2 ; 8 cm2.
7P
48. Ft — F2~ 8 [a] /■a3= — 4 [a]
• 49. 9 kN. 50. 64 kN. 51. 176,5 kgf.
57. 2 500 cm®; 2 620 cm®; 19,6 t. 58. 600 ; 800; —800 kgf/cm®.
59. —200 ; 343 ; 300 kgf/cm®. 60. 130; —20; - 1 2 0 ; 5 kgf/cm®.
22 31
61. max cij= — - ya ; m in cr/jj= — jj- ya. 62. — 1 040 ; — 1 560 kgf/cm®.
63. — 1 164 ; — 875 kgf/cm®. 64. — 61 ; ~ 87 kgf/cm®.
65. - 70,7 ; -1 4 1 ,4 MN/m®. 66. 120 MN/m®. 67. ~ 10; ~ 7,1 MN/m®.
68. 25 ; 1 000 kgf/cm®. 69. ~ 390 ; ~ 312 kgf/cm®.
70. ~ 903 ; —903; — 452 kgf/cm®. 71. — 33 mm. 72. — 35,7 cm.
73. • — . 74. - 739 ; - 261 kgf/cm®. 75. 300 ; 200 kgf/cm®.
76. - 1091; - 545 kgf/cm®. 77. sin P ; sin p.
78. - 16,4 ; - 15,4 ; - 16,4 MN/m®. 79. 20 ; 40 ; 60 MN/m®.
80. - 764 ; - 917 ; - 1070 kgf/cm®. 81. - 87 ; - 302 kgf/cm®.
82. — 172 ; — 98 ; 1000 kgf/cm® ; 83. - 596 ; - 43 kgf/cm®. 84. 35 MN/m®.
497
85. — 513 ; ~ 726 ; 1025 kgf/cm». 86. ~ 6 ; ~ 10,4 ; ~ 10,4 MN/m».
87. ~ 106 MN/m®. 88. 800 ; 600 ; 1400 kgf/cm® ; 120 ; 200 ; 160 kgf/cm®.
89. 800 ; 450 kgf/cm» ; 144 ; 192 kgf/cm®. 90. 500 ; 1 500 kgf/cm® ; 576; 192 kgf/cm2.
91. 400; 450 ; 550 kgf/cm®; 288; 432; 144 kgf/cm®.
92. 50 ; 37,5; 75; 62,5 MN/m®; 48; 36; 12; 6 MN/m®.
93. 130 ; 10 ; 50 MN/m® ; 16 ; 32 ; 16 MN/m®.
94. - 19,1 ; 27,5t ; ~ 671 ; 322 ; 168 kgf/cm®.
95. P —P' « 14,3t ; 0f « 147 kgf/cm® ; tfnt = am t 93 kgf/cm®.
96. ~ 9,06t ; — ll,53t ; — 220 ; -2 9 4 ; 280 kgf/cm®.
97. ~ 7 ,1 4 t ; 8,74t; - 9 3 ; 93; 54 kgf/cm®. 98. 5,2t ; 6,4t ; 72 kgf/cm®.
99. - 63 kN ; - 82 kN. 100. 2,05t ; 2,8t ; - 300 ; 225 kgf/cm».
101. — 28,3 kN ; 32 kN ; - 16,3 ; - 8,1 ; 5,4 MN/m®.
102. 1000 kgf/cm®; q =100 kgf/cm.
103. 0/ = -— - ô t g a ; ~ p ± ô tg a ; ?« “ ( M i + b2E2).
104. a) 217 ; 290 kgf/cm» ; 17,4 kgf/cm» ; b) 369°. 105. 60 kgf/cm®.
106. E Ai — . 107. Oj -- ajj = 1333 kgf/cm®.
Tct aa V
Numé Ti *2 T3 PO 00
ro du sur les aires parallèles à
pro Taxe 1 |
blème Taxe 2 l ’axe 3
kgf/cm®
108 0 ±600 ±600 0 0 300 520 900 520 694 400 566
109 +600 ±600 0 —300 +520 —900 520 0 0 694 -4 0 0 566
110 ±200 ±600 ±400 300 173 300 520 1000 346 730 533 500
111 +500 ±750 ±250 —250 +433 —625 649 375 216 645 -167 624
112 ±100 ±300;±200 —450 87 —450 260 -1 0 0 173 416 -3 3 3 249
113 ±400 ±400 0 600 346 200 346 800 0 654 533 377
114 0 ±500 +500 —1000 0 —750 433 —250 433 817 —667 471
115 +100 ±300 ±200 350 87 350 260 700 173 529 467 249
116 ±400 ±700 +300 0 346 —250 606 650 260 589 133 573
117 ±200 +500 +300 -3 0 0 173 —350 433 250 260 432 —133 411
118 ±100 ±300| ±200 —850 87,r—850 260 —500 173 775 —733 249
119 ±450; ±450 1 0 375 390 —75 390 600 0 519 300 424
( 1
aa xa ca Ta
Numé Tl Ta T3 Pa 0o to
ro du sur les aires parallèles à
pro
blèm e l ’axe | l'axe 2 !| Taxe 3
MN/m2
498
Numé AV Uo
ro du 82 83
V H
pro-
blême kgf •cm/cm3
%
1
Numéro 81 82 83 t/o ü'o K
du
problème
% J/m*
32* 499
123- a) 6,6-10"B mm2/kgf ; 1,51 -10* kgf/mm2. b) 9,6-10"5 mm2/kgf
1,04-10* kgf/mm2. c) 14,6*10-5 mm2/kgf ; 0,685* 10* kgf/mm2.
1 — |X2 (X (1 jLt) ,
124, 0 ; —|AP#; —p ; ~ ^ P a \ v pb.-
I9«=L n - _ 4|x2pÆ1F 1 _ (1 — 2 p ) P ( 4 p 2Æ1/ ^ + £ 2a & + 4 Æ 17?,i )
(j?aa6+4Æ,lJp,î) * +
—up
126. ai = a2= *3= —P*
(1—M') (^l-d) ^
127. ai = a2——l^P; *3 = A (M+ 2p2—1) p a _ .f/ (1 + ^) (1—2p)p2
P î Aa=
x—r £ (1 —|x) ' 2£ (î —(Jt)
128. a1= a 2= l 000 kgf/cm2 ; a3= 0 ; T* —t 2—500 kgf/cm2 ; t 3= 0 ; AD = 0,35 mm.
129, 2,5 mm. 130. 0 r~f î 131. 15 mm; 11,1 cm2,
2 [a] cos a 1 3 [a]
132. afpI1= o2pll = 75 kgf/cm2 ; o5pll = 0 (pour la surface intérieure
_____ ________
o |pb = —0,3 kgf/cm2) ; or? = 100 kgf/cm2 ; o£ = 83 kgf/cm2 ; c!; = 0 (pour la
surface intérieure o$= —0,2 kgf/cm2) ; aj, = 67 kgf/cm2.
ld3. i m i L ( k Z y) ; ; 0<y
2ô cos a \ 3 / o c o sa o co sa r ^ < T ft-
134. 69,3 ; 40 MN/m2. 135. 0; ± 8 0 MN/m2.
136. 50; 70; 20 MN/m2 ; 0,625-10^; 0,785-10-3; 0,25* 10~3.
137. 20; 100; 80; 84,9 MN/m2 ; 0*25*10-3; 1,25*10-3 ; 10-3 ; 1,061-10-3.
138. 500; 0 ; —500 kgf/cm2 ; 0,625* 10~«; 0,27-10-3.
139. a) 12,5 kgf-cm, b) 0,86 kgf*cm.
140. Oj — —03= ; a2 —0 ; [ilft] ^ 157 kgf*m ; (Mt)éc ^ 23S kgf*m.
^m oy0
141. dQ 1,59 cm ; d ^ 1,35cm ; ô ^ 0,74 cm ; b ^ 1,35 cm.
142. d ^ 2,8 cm ; a = 3 cm; h = 6cm ; &= 3,75 cm ; c — 1 cm; / = 1,25 cm;
&=1,25 cm.
143. d —4 cm ; <^ = 5,6 cm ; d2 ^ 6,9 cm ; ^ « 2 cm ; t2 ^ 1,4 cm.
144. d*& 3,1 cm; ^ ^ 4 , 3 7 cm ; a » 1,06 cm; d2 & 4,88 cm.
145. b & 4,87 cm ; a « 5.97 cm ; ô « 1,99 cm ; /i æ 7,97 cm ; c æ 2,66 cm ;
/ « 2,99 cm.
146. a « 3,16 cm ; d « 1,06cm ; c « 1,19 cm ; b æ 9,46 cm2 ;l « 11,56 cm.
147. a « 3,16 cm ; c « 1,06cm ; ^ 3,87 cm ; 6 æ 5 cm ; d æ 0,87 cm.
148. d æ 3,57 cm ; ô « 2,1 cm ; b æ 21,4 cm ; l « 13,1 cm.
149. d ^ 3,25 cm ; ôj « 1,92 cm ; ô2 « 1,44 cm ; b æ 9,75 cm.
150. xc = l,5 a; pc = 4a, 151. xc = 2a ; pc = 3,9a. 152. xc = 2a; y^— 3,71a.
—a —-|-sin a^
153. xc = 0,5a ; yc a. 154. xc = 0,5a; yc = 0,65.
71—CC
7 . 5 .
155. xc = 17,79 cm ; yc —11,88 cm 156. jU * . 157.
15 96° ’ 96 a*
4a*. 160. 5,407a*; 5,382a*.
158. / * = / „ = 7 869 cm* ; / x» = 0 . 159. 11,9a*; 12,4a*.
161. 0,726#* ; n0,678#*;
c '7° D' - 162. 5,25a*; 1,57a*. 163.
<«• 5 791 cm*; 11591
“ cr>' cm*.
/a
diagramme de Mt
T
500
m D iagram m e d e M t 1 167.
D ia g ra m m e de M t
HMLjt ~T
g §
^ ^irtllîîfljii îlÎPilîTlh^, SMirmi r
JL
. T
Diagramme de Mf Diagramme de Mt
501
Diagramme de
s 1
4 1
1
S:
CSJ
t LL !
II
s:
C'Q
k
174. — 4,07 cm. 175. — 4 cm. 176. D æ 6,84 cm ; d « 3,42 cm. 177. ~ 3,64 cm.
178. di & 2,94 cm ; d%æ 4 cm ; cp « 9,2°.
179. di=^dz « 2 ,9 4 cm ; dz « 3,72 cm ; <p æ 4,05-10-2 rad,
180. a « 2,88 cm ; d » 2,94 cm ; <p æ 0,41°.
181. æ 8 cm; d2 « 5,9 cm ; q>« 2,06°. 182. d æ 2,5 cm ; (p»0,98°.
183. d « 2,5 cm ; q>« 6,7'. 184. 490 tr/mn ; 126 kgf/cm2.
185. - 5 CV ; 127 kgf/cm2, 186. ~ 4,48 kgf-m ; - 105 kgf/cm2.
187. - 354 kgf/cm2 2,38°. 188. - 70 kgf/m ; - 0,18°.
189. - 363 N-m ; ~ 77,2 MN/m2 ; - 3-10“2 rà(L
190. 81,25 kgf-m ; - 318 kgf/cm2 ; - 1,64°. 191. - 24,6 kW ; l,4i-10- 2 rad.
192. — 194 tr/m n; — l,18û. 193. ~ 448 kgf/cm2 ; —2°. 194. 200 kgf/cm2.
195. 7 ; 19 ; ; -g-. 196. - 35 kgf/cm2 ; - ?°. 197. - 51,3 N-m ; - 27,5 MN/m2.
198. 78,5 kgf; 5 mm (vers le haut); 30 mm (vers le bas). 199. — 425 ; ~ 123*
200. - 0,98 ; - 1,22. 201. — 693 kgf/cm2 ; - 400 kgf/cm2.
Numéro
du 222 223 224 2X6 226
problème
6 gZ3 q l3 g/3 q l3 m l2
24£/ 12EI 4n£7 10E7 2E l
Numéro
du 227 228 229 230 231
problème
q l* q l*
t -0,000204-^ 1 - 0,00386 - 0
EJ n*EI 16ji4£7
g/3 q l3 ql»
0g 720B7 $oËi 1 I t3 £ / ql»
0
, 11* q l3 q l3 SnEI
&d 1 7207?/ 12EI Jl3£ /
385. P = 8,05 kN ; P' = 14,56 kN. 387. Plus petit de 0,05 %. 388. 100 % ; 60 %.
389. 33 % ; 28 %. 390. 25 % ; 22 %. 391. 27,3 % ; 23,8 %.
Remarque. Les réponses des problèmes 392-443 sont données sous forme
Qd 4
de coefficients numériques des quantités -v, f ■■, - u , ou - p pour les dépla
is/ h*l El
cements verticaux et des quantités 7-, -= 7- ou - pour les rotations.
El El El
—23 -16 —5
3 393 ~ 19 - - 1 39'i “ 25 - . 395.
8 ; "T • * ~ ‘ 394' “ X " 3 : 3
—59 —3 -13 —17 -85 -6 5
396. . 397. - 2 ; - 398. —2 ; 399. -
24 ; 2 12 ' 16 72 72
400.
—5 —7 -1 —1 2_
8 ; 36 b b . 402. 3 ’ 12 . 403. 9 ’ 9
—5 19 toi 407. 1 J_
404.
12 ; 6 ‘ «*■ TT 90 ; 360 ' 72 15 '
25 • 7 . 409. - 6 2 —H
; - 1. 411.
—7
408- 24 ; 6 45 S - " ”' O
-5 1 1
412. - 7 ; 2. 413. T . 4 1 5 . 0 ; — g- •
12 1 ’ 36
—11 —7 1 -H 418. - 2 ■_L 419 -L• _i
416.
24 ’ 12 4 1 7 # 12 ’ 12 3 1 3 ' 6 1 3
-4 -3 -10 -7 —1 1 —5 —7
JO.
420. 421. ; 3. 422.
12 TT~; "4 ■ 423’ 12 ; 12
506
424, 16 JL —3 425. —17 -1 b —7 426. — AK
; 2. 427. 3; 2.
# ; 12 * 4 18 ; 2 5 9
19 2 9 27 65
428. 8 J I 6L 429. -g-; T , 430. T ; y 431. 162 19. 432 i^L ^5
90 ; 4
733 — 434 —23 —71 . 435. —2; —11. 436, —7 437. —31
433. 648 ’ 9' 24 ’ 24 3 ' 12
438. 8L ’. 439, 12 ’ —1 J. -5 441. ,#J -1 442. —13
8 ’ 6’ 6 * 4 ' 12
-11
443. 12 444. 1,31 cm. 445. 3,55 cm. 446. 1,35 cm. 447. 1,29 cm. 448. 1,6 cm.
449. N° 22. 450. N° 22 (16). 451. N° 27. 452. 12x20 cm*. 453. 20 cm.
454. y . 455. - j |. 456. ~ ~ • 457- 4»4- 467 *60 kgf ! 4 cm.
«S.
m .
?
If l/nax=
^ Èlmax
455. 455.
508
509. No 10. 510. igM . 511- P*- 512. 513' T P*' 5*4‘ W #
515.
ga4 _ 7Ma£ . Pa* ^ 519. * g . 520. 720 kgf.
20P/ ' 12P7 4El ‘
521. 522. 47 kgf. 523. 172 kgf. 524. — t. 525. 2,56 ; 3,2 kN.
557. —T ^j|--^7 • 558. 0.707PJ ; 0.293J ; 0,707i. 559. 0,662 t-m. 560. - X
JÎi Pf» 3iiIV [a]
X 561. 562. 2 t. 563. 3,65 t. 564. 565. [a].
£7 144£7
566. 16t)^ . 567*. 2 [o] ) • 5e8- 17*6 cm ! 8>8 cm. 569. 14 cm ;
7 cm. 570. 9,2 cm ; 4,6 cm. 571. 9,2 cm; 4,6 cm. 572. 1,97. 573. 1,62.
574. 3,06. 575. 1,6. 577. 985 kgf-cm. 578. 210 kgf-cm. 579. 3 565 kgf-cm.
576
Numéro
du 22 2 223 224 225 226
problème
630. a > 2 | / ^ . 631. a —4 cm. 632. N° 22a; d « 1,26 cm. 633. N° 27.
510
643. 360 kgf. 644. 6000 kgf. 645. 368 kgf. 646. . 647. 4 590 kgf.
oop
648. 8,68 k N < P < 1 2 ï15 kN. 649. ^ - 8 ? ; amlû^ —~ .
Remarque. Dans les réponses des problèmes 650-655, on donne les coor
données des points anguleux du contour du noyau de la section dans le
système d’axes principaux centraux d’inertie Y7, (en cm).
650. Quadrilatère; 0,160a; 0 ; —0,072a; 0 ; 0; dt0,166a. 651. Quadrilatère;
0,697a ; 0 ; —0,650a ; 0 ; 0 ; ± 0,532a. 652. Octogone ; 0 ; ± 0,107a ;
=b 0,107a ; 0 ; ± 0,08a ; ± 0,08a. 653. Hexagone ; 0,226a ; 0 ; —0,131a ; 0 ;_0 ;
± 0,107a; 0,086a; a ; ± 0,113a. 654. Rectangle; ° ; ± 12a ; — a ^ S •
4* 4Q 4Q \K pa
± 12a. 655. Quadrilatère; g ô ; 0; - 6 ; 0 ; - j ^ b ; ± - b . 656. 51 ~ .
661.
1*1
95 MN/m2. 662. ^ *4,9--Tjr
* ,* - ^ pour 0,448 l de l ’extrémité libre.
663. 19,4 664. — 1040 kgf/cm2. 665. amaXj = 827 kgf/cm2 ; ümi ~
= —223
^ kgf/cm2 ,; vma = 1755 kgf/cm2 ; amln = —35 kgf/cm2 ;
a xjj —
= 1 240 kgf/cm2. 691. aUI = 1 510 kgf/cm2. 692. oUI = 89— . 693. 96 < [a].
694. 8,14— < [<j]. 695. 1570 kgf/cm2< 1 6 0 0 kgf/cm2. 696. 5 = 12 cm;
6 = 8 ,3 cm. 697. d j ^ ^ ô cm ; d2 ^ 8,5 cm ; d3 ^ 6,l cm. 698. dj = 6 cm;
6 = 3,63 cm; d2= 5,71 cm ; c — 2,72 cm. 699. 715N ; Tm ax —685 MN/m2.
700. ma* 3 ‘ =0,74 ; -^ - = 0,88. 701. max t , = 955 kgf/cm2 ; m axt2=
max t 2 o2
= 2 550 kgf/cm2 ; ô = 26 cm. 702. t max = 4 760 kgf/cm2 ; n = 15; ô o = 8,l cm.
703. max t , = 128 kgf/cm2 ; maxT« = 417 kgf/cm2. 704. P ss 800 kgf. 705. De
10 %. 706. P0= 902 N. 707. d = l cm; n=10. 708. P = 109 kgf. 709. P =
= 50 kgf. 710. 43 kgf; 20,5 kgf/cm2. 711. 132,5 t ; 2 630 kgf/cm2.
712. a) 1070 kgf; 713 kgf/cm2 ; b) 3 460 kgf; 2 310 kgf/cm2. 713. a) 171 t ;
4530 kgf/cm2 ; b) 124 t ; 3 300 kgf/cm2. 714. i 210 kgf; 192 kgf/cm2.
715. 5,47 t ; 17,1 kgf/cm2. 716. 7,4. 717. 2. 718. - ] / °°SCt. 719. 9,5 m.
511
720. 721. a) 31,9 cm; b) 17,8 cm. 722. 82°. 723. a) 37,5°;
b) 40,1°. 724. 63°. 725. d = 13,5 cm. 726. tf = 6 cm. 727. d = 6 cm. 728. N» 22a.
729. Surtension 33 %. 730. Surtension 2,4 %. 731. Sous-tension 24 %.
732. Sous-tension 4,8 %. 733. Sous-tension 14 %. 734. 9,1 t. 735. 54,6 t.
736. 177,6 t. 737. b ^ 1 1 ,3 cm. 738. b = 2,86a. 739. b = 2a, 740. N°30.
741. N°20 (16). 742. 6 = 10 cm. 743. 20 cm. 744. d = 8 cm. 745. N°14 ;
B-=.14 cm; *0 = 40 cm. 746. No 16 ; B = 22 cm; l0^ 1 0 cm. 747. N° 10 (10);
2?=39 cm; Iq= 6Q cm (une des variantes possibles pour q>=0,81).
748. N °10(7); B = 34 cm ; i 0 = 60 cm ; (une des variantes possibles pour
cp= 0,81). 749. 4,91 cm ; 1 462 kgf/cm2 ; 750. 10,96 cm ; 107,4 kgf/cm2.
751. 1,30 cm ; 67,1 kgf/cm2. 752. 0,303 cm ; 1 240 kgf/cm2 ; 2,52 ; 1,84.
753. 229 cm ; 1 275 kgf/cm2 ; 2,27 ; 1,78. 754. 80 X 50 X 6 (une des variantes
possibles)* 755. d —16 cm.
Remarque. Dans les réponses des problèmes 756-765 sont données les
valeurs *» ^Vtnax» ^max et 3/max. 756. 2P; 2P ; Pa. 757. P; 3P ; 3Pa.
761. —P ; -g- P ; 2Pa. 762. 2ç a ; 3?a; y ?a®. 763. 2qa ; qa ; 2qa2. 764. qa;
2qa ; 5,713?a2. 765. P ; P ; Pa. 766. 127; -2 0 6 ; 111 kgf/cm2. 767. 105;
—87 ; —48 MN/m2. 768.1 050; —700; —382 kgf/cm2. 769. 805 ; —403 kgf/cm2.
770. i> - 2 0 8 t. 771. M, = 123 kgf-m ; Af. = 303 kgf-m ; M3= 128 kgf-m ;
3/4 = 134 kgf-m. 772. 782 < 1 6 0 0 kgf/cm2. 773. 360< 1600 kgf/cm2.
17PA . 1,73Pk Pa Pa çr2
774. 775. 2,12 - g j ; 3 , 6 - ^ . 7 7 6 . - ^ . 777. 3 4 4 —
EF ’ EF #7 * Gd4
28 Ma 77Q 41 Zz i>a3 7 Pa2 ga4 g«3 ça4 17<?a3
778. — — T . 780. 781.
3 GIt ’ 24 El 6 El 4 £ / ’ Ï2Ê7* 15B/;’ 180 E l
782 ■ —k
qa2 768P
783.
782‘ 3 E l ’ GF
Les réponses dès problèmes 784-790, 797-819 et 822-833 sont données sous
forme de coefficients des quantités ou — pour les déplacements
0,57. 801. 0,071 ; 0 ; 0,142. 802. ; 0,010 ; 0,028. 803. 0,47 ; 0,85; 0,24.
804. 8 ; 37,4; An. 805. i ; 0,0927 ; 0,0181. 806. ; 1,225. 807. ; 0,392.
512
5jt 4 1
808. 5,14 ; 3,14; 809. . 810. 1,1 ; - j . 811.0,312.812. 0,071. 813. 0,355.
814. 0,0198 [ l + 3,57*— J . 815. 12,4. 816. — . 817. 3n. 818. -1 . 819. 7,24.
^ < 1 1 2 9 28
820. 45°. 821. 48°15\ 822. - ; - . 823. -1 ; ~ . 824. -g- ; - . 825. T +
= -£•;
Z flK= 0,7867*. 887. 7?B
» = 0; Rx = *^-
jt . 888. R,,j = nqa\ Rx — 2qa.
889. Ry = ~ ’ «* = 077227» ; MB = l,0777»a. 890. 3,44 — . 891. — ^ .
892. 0 , 5 8 6 ^ . 893. 0,25 ^ . 894. ^ ~ . 895. 0 ,0 9 9 4 ^ . 896. 0,369/»a.
C il E l D C il E l
897. 0,273g«*. 898. 0,6297»o. 899. l,1527*a. 900. >4,, = 0,2167* ; ^ = 0,4337*.
9 0 1 . ^ = 0,9617» ; ^ = 0,7747*. 902. Ay = ^-qa ; Ax = ^ , m . Ay =0,27iqa ;
513
Ax = 0,33$qa. 906. Ay = 0,2l4qa; v4* = 0,701 ça; MA = 0,569ça2. 907. 2,414;
M
2,515. 908. 2,75; 9,40. 909. 2,48 ; 8,52. 910. 3,30; 15,26.911. = ;
Af Pû Pfl3
= ô = 0,298 “ • . 912. M f —— ; 3ft = 0,565Pa ; 0 = 0,625— .
915. 6 ^ 1,371 - | / ^ ^ . 916. r 2 = 17,3 cm ; Ar4= 0,23 mm. 917. p2= 111 MN/m2 ;
Ar2= —0,19 mm. 918, a) r 2 = 14,l cm; A r^ O ^ S mm; Ar2= 0,19 mm;
b) Pt = 24 MN/m*. 919. P0= 27 7 T ^ f + 7 ^ f ) l ! ^ ax | 0r| = po ; max a T=
= P o 1 ± 3 - 920. p = - A - [ r l + rf + ti C r l - r î ) ] ^ 0,017 r a d ^ l ° . 921. p =
r§— rf arir2
= 0,028 as 1,6°. 922. p0= 17,4 kgf/cm* ; aéqV = 17,4 kgl/cm*. 923. p=
= 8,6 kgl/cm® ; Po = 3,8 kgf/cma. 924. Po = • 925. p0 = 0.
514
Tube I II m
933
Points l - M
3 3 \
934. maxGj —3yZ ; max 0^ = 667/. 935. Oj = 216 MN/m2 ; g j/^ 1 0 ,8 MN/m2.
936. <jj = 18l kgf/cm2 ; Ojj = 287 kgf/cm2. 937. a) à/ = oJ1I = oII cos2 a =
Q cos2<x I (x$l\ m , g/ <Jjj ___ Q____( A f ti&l\
~ (l + 2 c o s » a ).F \1 + g ) ' ^ a j/7_ y 3 ~ l + y 3 ~ ( 3 + 1/ 3) / ' . + g /
938. — 66,8 MN/m2. 939. S2Q<ù?l*/gncP. 940. d = 1 4,3 cm ; 6 = 12 cm. 941.
250 tr/mn. 942. 3 y e j + mj. 943. ~ 0,3 j / ^ • 944, max Oj —
= 1420 kgf/cm2 ; max ou = 2 220 kgf/cm2, 945. 1 350 kgf/cm2. 946,
—- ^ (331 + 8)- 947. 195 tr/m n; ~ 1,59 cm. 948. i ^ î . 9 4 9 .
2gFl gjid3
^ yCD2/?3 nb , Eitbga
950. 4 , 9 ^ 1 ; 28,5 ^ . 951. 952.
gd * gndZ ’ ~ "" '~gEd4
gjxd3 gE ¥ ' v~'* 327 F Qr
5,6 1/s. 955.
S • 953- 672 tr/mn- 954- a) 50 i/s; b)
rW P ÛK
ft 0_ a j/ÿ Qa«
k ^ « - f / ! £ • •“ - . “ / K - «
1/40 s. 960. -y- ] / " g | — . 961. 0,106 s. 962. 1,17 j / . 963. 0,075 s.
964. JL
^ j / f g . 965. 2,82 - - 61 - 41 - 333
12J* m m - S > m - i ■
4
970. y . 971. 0,144 s. 972. 0,147 s. 973. 2n j / ^
bh3Eg y ê) •
2n
974. 975. 2jx 976.
/ / 2g 1\ " 2g/ d V1 + 3; I mg)
V '(?+|ï« ')
2 000 tr/mn. 977. .4= CgPoFq
— Q
;. 978.1,65 mm. 979.0,8 mm. 980.0,54 rad. 981.
g>% '
20 cm ; 2160 kgf/cm*. 982. 550 kgf/cm2. 983. 510 kgf/cm2. 984, 2,1 kgf. 985.
18Qh
,2,8 cm. 986. l a , - | - l e , ^ f / ÿ § : t i - y ' ÿ g . 987. / g -
+ 4C.
988. ,) 1 ( 1 + / 1 + 2- ^ ) I b) y c ) | s i » . ( l + / l + g g /
[a — 2û 990.
ftnn 99t. ^ j / J ^ . 992. 33,2 kgf. 993.
2QEI
tgi2^
6QEI ’
904
' W
h l ^ / Q hEI 995. 1,65 y
V ~ âT ' W
^ . 996. 7,46 y / Qha*
1 / QhEÎ
El
997.
515
wV m-lwV/Q- i r - “ » • «.f “ »/«*•
1001 . /« ^ g S .-. / S J . «*.»/»■ 1005. 1) a = —;
2) « = ( 2- V 2) î . 1000. a) f ; b) WQ7. ^ ■
1008. 1260 kgf/cm2. 1009. j / " ^ . 1010. 337 kgf/cm2 ; 0,78 mm. 1011.
P2q a ]2 / , , 13 Qo\ , ■ , t .
336 kgf/cm2. 1012. h %QÏÏI l 1 + 35 - Q l ; P^ s exactement fe=
WH (C]2
—-nd2 ,
" 6QEI (1+i f ) 4W[a]}
- 9‘ -1013,CÙ ou' F
T/
7- K
4
V v \ 2 + 31m
1014, a d/ = 336 kgf/cm2 ; adJJ = 512 kgf/cm2 ; a d/ / j = 72Ô kgf/cm2. 1015.
1 MN/m2. 1016. - 12 mm. 1017. - 1,74.. 1018. 6,25 kN. 1019. L’arbre d’acier
Ac 5 est plus résistant. 1020. a_0r6 ^ 4 3 kgf/mm2 ; a0le ^ 80 kgf/cm2. 1021.
—26 kgf/mm2. 1022. ~ 1,38. 1023. ----- 0,5. 1024. ~ 7,8 kgf/mm2. 1025,
~ 118 kgf-m. 1026. ~ 1,3. 1027. ~ 9,2 kN. 1028. - 1,47.
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos ................................................................................. 5
Principales notations . . . .................... ; ............................. 7
Unités de mesure . . ................................................................................. 12
Remarques générales sur les conditions des problèm es.................... 12
VIL La torsion . 81
§ 1. Moment de to rs io n ................... 81
§ 2. Contraintes tangentielles, angle de torsion et énergie potentielle
de déformation élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
§ 3. Résistance et rigidité ........ ................................... 87
§ 4. Problèmes hyperstatiques ................ 94
517
VIII. Flexion plane . 102
§ 1. Effort tranchant et moment fléch issan t.......................................... 102
§ 2. Contraintes normales et choix des dimensions de la section droite
de la p o u tr e ................... 121
§ 3. Contraintes tangentielles, centre de flexion et vérification de la
résistance des poutres aux contraintes tangentielles....................... 131
§ 4. Contraintes principales et vérification totale de la résistance de la
poutre ................................................................................. ... 140
§ 5. Eléments de calcul de la résistance des poutres d’après la capacité
portante ................................................................................................ 148
§ 6. Déplacements des poutres en fle x io n ....................... . . . . 151
§ 7. Poutres à section v a ria b le ....................... 168
S 8. Poutres hyperstatiques ................................................................. . 181
§ 9. L’énergie potentielle de déformation élastique en fle x io n ............... 209
IX. Poutre droite de grande rigidité soumise a des sollicitations composées 216
§ 1. Flexion déviée . . ......................................................................... 216
§ 2. Flexion c o m p o sé e ................................... 225
§ 3. Traction ou compression et torsion . . . . . . . . . . . . . 241
§ 4. Torsion et fle x io n ................................................... 244
§ 5. Cas général de sollicitations composées.................................... 257
§ 6. Ressort cylindrique hélicoïdal de traction ou de compression . . 266
518
XIV. L'action dynamique des forces ........................... .397
§ 1. Calcul des corps (systèmes) en mouvement compte tenu des forces
d'inertie ........................... ... .......................................................... 397
§ 2. Oscillations élastiques ....................................... .. 407
§ 3. C h o c ............................ ................................................................ 431