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H. H. MHPOJUOEOB, C. A. EHrAJIbPIEB, H. fl.

CEPrHEBCKHfl,
O. 3. AJIMAMETOB, H. A. KyPMflbIH, K. T. CMHPHOB-BACHJIbEB,
JI. B. ÎÏIIIMHA

nOCOBHE K PEHIEHHK) 3A^AH


nO COnPOTHBJIEHHK) MATEPHAJIOB

H3ÆATEJIBCTBO «BblClUAfl IIIKO.TA» MOCKBA


I. MIROLIOUBOV, S. ENGALYTCHEV, N. SERGUIEVSKI,
F. ALMÀMÊTOV, N. KOÜR1TSYNE, K. SMIRNOV-VASS1LIEV,
L. IACHINA

RESISTANCE
DES MATÉRIAUX
MANUEL DE RÉSOLUTION
DES PROBLÈMES

ÉDITIO N S M IR .M O SC O U
CDU 620.10 = 40

TRADUIT DU RUSSE
PAR
JEAN SISLIAN

Ha (f}panmf3CK0M haune
Copyright by les Editions Mir
UM.S.S. 1973

0314 —363
041(01) - 73
AVANT-PROPOS

C’est dans la résolution des problèmes que les étudiants du cours


de « Résistance des matériaux » rencontrent le plus de difficultés.
Le présent manuel facilitera l ’étude de ce cours et, ce qui est essen­
tiel, les aidera à s’assimiler les méthodes de résolution des problèmes
et à acquérir l’expérience nécessaire.
Les problèmes ont trait aux questions suivantes: traction,
compression, cisaillement, caractéristiques géométriques des figures
planes, torsion, flexion plane, sollicitations composées, flambement,
méthodes énergétiques de calcul des corps élastiques, poutres à cour­
bure initiale, tubes épais et effet dynamique des forces.
Le manuel contient les notions théoriques fondamentales, les
instructions méthodologiques nécessaires, des exemples de résolu­
tion de problèmes types, des problèmes à résoudre seul et leurs
réponses, ainsi qu’un formulaire général. Pour la commodité d’uti­
lisation et pour une meilleure assimilation, le contenu du manuel
est disposé de façon concentrique dans chaque partie brève et
indépendante ; les. réponses aux problèmes et le formulaire général
sont disposés en fin de livre. L’étudiant doit tout d’abord faire
connaissance avec les notions théoriques, les instructions méthodo-
logiquête et les résolutions des problèmes types du chapitre corres­
pondant. Cela lui permettra de se rappeler, de mieux comprendre
et d’assimiler les notions théoriques indispensables, de comprendre
la méthode de résolution de problèmes d’un type donné et d’acquérir
des connaissances suffisantes pour résoudre les problèmes seul
correctement.
Les données des problèmes à résoudre seul sont présentées sous
forme de schémas avec les valeurs des grandeurs initiales nécessaires.
Chaque schéma peut caractériser non seulement une construction
quelconque, mais plusieurs, destinées parfois à différents buts.
Pour la plupart des problèmes les conditions limitatives d’utilisation
données de tel ou tel schéma ne s’appliquent pas à un seul cas
particulier et les noms des mêmes quantités données ou à déterminer
ne sont pas toujours répétés.
Pour chaque ensemble de problèmes se rapportant à un même
thème et poursuivant un même but objectif, on donne une brève
5
indication du résultat à obtenir dans la résolution du problème.
Un tel exposé tout en ne diminuant pas la clarté du contenu des
problèmes doit obliger les étudiants à formuler seuls les données
et, par conséquent, à mieux se représenter le sens des questions à ré­
soudre et des grandeurs initialement données. De plus l'absence
de texte d'énoncé permet d'augmenter considérablement le nombre
de schémas de calcul et de considérer un nombre suffisant de questions
tant pour autant augmenter le volume du manuel.
L'explication du sens physique, mécanique ou géométrique des
grandeurs désignées par les différents symboles est donnée dans
le tableau des notations conventionnelles et dans les parties de chaque
paragraphe où sont exposées les notions théoriques et les instructions
méthodologiques.
Les auteurs seront très reconnaissants pour toutes remarques
criticrues contribuant à l’amélioration du présent manuel.
PRINCIPALES NOTATIONS

A — réaction d’appui ; amplitude d’oscillations forcées


a — longueur d’un tronçon de la barre ; dimension de la
section droite; accélération du centre de gravité
d’une masse
B — réaction d’appui; largeur de la section droite;
longueur de la planchette de liaison dans les colonnes
composées
b — longueur d’un tronçon de la barre; largeur de la sec­
tion
C — rigidité de la barre, du système
°C — degré Celsius
D, d —. diamètre
E — module d’élasticité longitudinale
e — distance déterminant la position du centre de flexion;
le déplacement de la ligne neutre du centre de gravité
lors de la fiexion d’une barre à courbure initiale
Fy Fx — aire de la section droite d’une barre
Fc^ y ^mat — aires de cisaillement, de matage
/, fx — déplacement vertical d’une poutre
G — module d’élasticité transversale
g — accélération de la pesanteur
h — hauteur d’une section rectangulaire, hauteur de chute
d’une charge
*u> *o — rayons de giration par rapport aux axes z, y, u, v
i — rayon de giration minimal d’une section droite
fyy Iuy — moments d’inertie axiaux de l’aire d’une figure par
rapport aux axes z, y, u, v
I p — moment d’inertie polaire de l’aire d’une figure
/ raax — moments d’inertie principaux de l’aire d’une figure
min
1% — caractéristique géométrique de rigidité de la section
en torsion
I m — moment d’inertie d’une masse par rapport à l’axe
de rotation
Iz,y — produit d’inertie de l’aire d’une figure par rapport
aux axes z, y

7
k —* coefficient de forme qui tient compte de l’effet de ia
configuration de la section droite sur la valeur de
l ’énergie potentielle due à l’effort tranchant; coef­
ficient qui tient compte du degré de courbure d’une
spire du ressort et de l’effet de l’effort tranchant
kà — coefficient dynamique
km — coefficient de réduction d’une masse
l — longueur de la barre (ou une partie de sa longueur)
L — longueur libre de voilement
Al — variation absolue de la longueur d’une barre
lQ — longueur (libre) d’une branche de la colonne entre
les planchettes
M — moment d’un couple concentré extérieur
Mt — moment de torsion
M t Mx — moment fléchissant
ilfmax — moment fléchissant maximal en valeur absolue
M tx — moment fléchissant d’une poutre fictive
MZl M y — moments fléchissants par rapport aux axes principaux
centraux d’inertie z et y de la section
M éql’ M éqil, MêqlV, MéqV ~ moments fléchissants équi-
yalents (de calcul) selon les hypothèses de résistance
M , (A/t) — moment fléchissant (dé torsion), dû à une force
généralisée unitaire
ATréd — moment fléchissant réduit dans les poutres de section
variable
— moment dynamique
m — moment sur l’unité de longueur de couples exté­
rieurs uniformément répartis suivant la longueur;
masse de la charge, d ’une barre
mréd — masse réduite
N, N x ~~ effort longitudinal ; puissance en chevaux vapeur,
en watts, kilowatts ; fréquence d’oscillations
nombre de cycles
N — effort dû à une force généralisée unitaire
N a — effort longitudinal dynamique
n — nombre de tours par minute ; coefficient de sécurité
née, nR — coefficient de sécurité par rapport à la limite d’écou­
lement et à la limite de résistance
[n] — coefficient de sécurité admissible
ny — coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité
P — force concentrée
PCr — force critique
Pi — force généralisée
Pf — force généralisée fictive
Pd — force dynamique
Pe — force excitante

8
Pq — amplitude de la force excitante
p — intensité d’une charge répartie sur Taire; pression;
contrainte (totale) résultante
Po — contrainte résultante octaédrique ; pression de serrage
entre des tubes cylindriques composés
p max> Pmin» Pxnoy “ contraintes maximale, minimale et moyenne d’un
cycle
P a — amplitude d’un cycle
P'max» j°'moy» P a — contraintes maximale, moyenne et amplitude d’un
cycle à la limite d’endurance du matériau
p r — limite d’endurance
p_i — limite d’endurance pour un cycle symétrique
[pr] — contrainte admissible pour un cycle avec un coeffi­
cient d’asymétrie r
[p-il — contrainte admissible pour un cycle symétrique
Q,Qx ~ poids de la barre ; de la charge ; effort tangentiel ;
effort tranchant dans la section
Qfx — effort tranchant dans la poutre fictive
Qy> Qz — efforts tranchants suivant les axes y , z
Q — effort tranchant dû à une force généralisée unitaire
Qo “ poids du corps soumis au choc
<7, gx — coefficient de charge linéique
q — coefficient de sensibilité du matériau aux concentra­
tions de contraintes
r — rayon ; rayon de courbure de la couche neutre d’une
barre à courbure initiale; coefficient d’asymétrie
du cycle
SZ1 S yy (S) — moments statiques de Taire d’une figure par rapport
aux axes z> y (neutre)
s — dimension suivant l’arc, longueur d’une courbe
ds — élément de longueur de Taxe géométrique du tronçon
T — période d’oscillation; énergie cinétique
t° — température du système, de la barre en degrés Celsius
t — temps
U — énergie potentielle de déformations élastiques
u, uf, uy — énergie potentielle spécifique de déformation élasti­
que ; ses composantes correspondant au changement
de forme et au changement de volume
T,v — volume initial; notation d’axe
AF
AF, y — variation absolue, relative du volume
W p — module de résistance polaire des sections circulaire
et annulaire
TFt — module de résistance de la section en torsion
W {Wi, W2) — module de résistance de la section droite d’une poutre
par rapport à Taxe neutre (modules de résistance
axiaux pour les fibres tendue et comprimée)
9
X i9 X 2.......X n — inconnues surabondantes
xy y> z — axes ; coordonnées
a — angle ; coefficient de dilatation linéique du maté­
riau; coefficient de répartition des contraintes lors
de la flexion d’une barre à courbure initiale; coef­
ficient de concentration de contraintes
a èff — coefficient effectif de concentration
P — angle; coefficient d’accroissement d’oscillation
y — poids spécifique du matériau ; glissement relatif
(déformation angulaire)
Yi» ?2» Va — déformations angulaires principales
Yo — glissement octaédrique
A — grandeur linéique du défaut de fabrication d’un élé­
ment élastique du système; différence de diamètres
des tubes cylindriques en frettage
à — déplacement élastique généralisé; déplacement sta­
tique
àzr ày, ôVî ôh — projections du déplacement sur les axes z, y sur
la verticale et l’horizontale
[ô] — déplacement admissible d’un point
— déplacements généralisés; coefficients dans les équa-
t tions de la méthode des forces
ôd — déplacement dynamique
Ôq — déplacement généralisé du point de suspension lors
de l’action statique de la force excitante
e — dilatation linéique (allongement relatif)
etî 62» e3 — dilatations principales
s' — déformation relative transversale
êe — coefficient d’échelle
e8 — coefficient de sensibilité de surface
0, 8* — rotation de la section d’une poutre
9d — rotation dynamique
K — module d’élasticité volumique du matériau
x — coefficient de compressibilité du matériau
X — élancement de la barre
Xçi — élancement de la colonne, d’une branche de la colonne
[i — coefficient de Poisson du matériau; coefficient de
longueur d’une barre comprimée lors du flambement
p — distance au centre; rayon de courbure de l’axe géo­
métrique d’une barre à courbure initiale
P*» Pm — rayons de courbure des sections circonférentielle
(annulaire) et méridienne de la paroi du réservoir
o, crXl oa — contraintes normales
ai> a2i °3 — contraintes principales au point considéré
0p — limite de proportionnalité
aéc — limite d’écoulement
Or — limite'de résistance

10
[o] — cfontrainte admissible en traction et compression
o0 — contrainte normale octaédrique
fat), \ac\, [Gflf [^matl — contraintes admissibles en traction, compression,
flexion, de matage
0 éqf >°éqII' **• » °êqy ~~ contraintes équivalentes (de calcul) selon les hypo­
thèses de résistance; la première, la seconde, . .
la cinquième (hypothèse de Mohr)
acr — contrainte critique
[a8tl — contrainte admissible vis-à-vis de la stabilité
ai-, ot —■contraintes normales radiale et tangentielle dans un
tube épais
at » om — contraintes circonférentielle et méridienne dans les
réservoirs à parois minces
or — limite d’endurance
amax, crmoy, aa — contraintes normales maximale, moyenne et ampli­
tude du cycle
— limite d’endurance pour un cycle symétrique
a_ip — limite d’endurance lors d’une traction-compression
axiale symétrique
[or} — contrainte normale admissible lors d’un cycle de
coefficient d’asymétrie r
l0-il — contrainte normale admissible lors d’un cycle symé­
trique
— contrainte normale dynamique
t, t a — contrainte tangehtielle ; Tmax contrainte tangentielle
maximale
t 4î x2» t 3 — contraintes tangentielles extrémales
t 0 — contrainte tangentielle octaédrique
[x] — contrainte tangentielle admissible
td — contrainte tangentielle dynamique
tt» — limite d’endurance en torsion
xmax, Tmoy* Ta — contraintes tangentielles maximale, moyenne et
amplitude du cycle
— limite d’endurance lors d’une torsion symétrique
[tr] — contrainte admissible lors d’une torsion pour un
cycle de coefficient d’asymétrie r
[t_4] — contrainte admissible lors d’un cycle symétrique
q>— angle de torsion ; coefficient de réduction de la con­
trainte admissible en flambement
[cp] — angle de torsion admissible
ta — aire du diagramme des moments fléchissants; vitesse
angulaire; fréquence circulaire d’oscillations
coo — fréquence circulaire de variation de la force excitante

11
UNITÉS DE MESURE
Système d’unités international (SI)
iq , kg, s
mètre, kilogramme, seconde; unités de longueur, de

masse et de temps
cm, mm — parties d’unité de longueur (centimètre, millimètre)
N — Newton, unité de force (IN 1/9,81 kgf <=* 0,102 kgf)
kN, MN, daN — unités multiples de force: kiloNewton, MegaNewton,
décaNewton (daN) — (1 kN = 103 N ; 1 MN =
= 10e N; 1 daN = 10 N « 1,02 kgf)
N/m2 — unité de contrainte et de pression (1 N/m2 »
æ 1,02«10~5 kgf/cm2)
MN/'m2 — unité multiple de contrainte et de pression (1 MN/m8^
— 106 N/m2 = 10 daN/cm2 » 10,2 kgf/cm2)
daN/cm2, daN/'mm2 — unités de contrainte et de pression hors système
(1 daN/cm2 = 10B N/m2 = 1 bar æ 1,02 kgf/cm2;
1 daN/mm2 — 107N/m2 ^ 1 0 2 kgf/cm2 æ 1,02 kgf/mma)
1
J — joule, unité de travail (1 J » g-gj kgf*m »
« 0,102 kgf*m)
W, kW — watt, kilowatt ; unités de puissance (1 W »
« 102 kgf.m/s « 1,36 CV)

Système d’unités technique (MRS)


m, kgf, s — mètre, kilogramme-force, seconde (1 kgf = 9,81 N =
= 0,981 daN)
t — tonne-force (1 t = 103 kgf » 9,81 -103 N = 9,81 kN)
kgf/cm2 — unité de contrainte et de pression (1 kgf/cm2 æ
æ 9,81 «104 N/m2 « 0,0981 MN/m2 « 0,981 daN/cm2)
bar — unité de pression hors système (1 bar = 105 N/m3 =
= 1 daN/cm2 æ 1,02 kgf/cm2)
kgf-m — unité de travail (1 kgf*m « 9,81 J)
CV — unité de puissance hors système — cheval-vapeur
(1 CV = 75 kgf.m/s « 0,736 kW)

REMARQUES GÉNÉRALES
SUR LES CONDITIONS DES PROBLÈMES
1. Dans tous les problèmes les quantités indiquées sur les figures sont
supposées connues; les quantités recherchées (là où cela est nécessaire) sont
indiquées par un point d’interrogation.
2. Les problèmes dont les conditions sont données dans ]e Système d’uni­
tés international sont prévus pour être résolus dans ce système.
3. Les vajeurs numériques des grandeurs géométriques dont les dimensions
ne sont pas indiquées sur les figures sont données en millimètres.
4. Supposer les pièces indiquées sur les figures par deux lignes avec une
hachure parfaitement rigides.
5. Supposer que ld stabilité de tous les éléments en compression (sauf indi­
cation spéciale) est assurée.
I* TRACTION ET COMPRESSION

§ 1. E ffort lon gitu d in al


La résultante des forces normales d’élasticité dans une section
est appelée effort longitudinal. L’effort longitudinal est déterminé
par la méthode des sections, La valeur de l’effort longitudinal N x
dans une section droite quelconque d’une barre est égale à la somme
algébrique de tous les efforts longitudinaux extérieurs (concentrés P
et arbitrairement répartis d’intensité qx) appliqués à l’une des
parties de la barre séparées par la section droite considérée. On admet
que l’effort de traction est positif, l ’effort de compression négatif.
La formule générale donnant la valeur de l’effort longitudinal
dans une section droite arbitraire de la barre est de la forme:
tfx = = 2 * + 2 $ ï* < fe. (i)
L’intégrale s.’étend à la totalité de la longueur de chaque partie
soumise à une charge répartie et la sommation à toutes les parties
se trouvant d’un côté de la section considérée.
Si on oriente le vecteur de l’effort longitudinal N x suivant
la normale extérieure à la section droite considérée, la condition
d’éqîiilibre de la partie tranchée de la barre, c’estxà-dire la formule
(1), nous donnera et la valeur et le signe de l ’effort recherché.
Exemple 1. Construire le diagramme de l’effort TV. On prendra :
Pt = P, Pz = 3P, P z — 2P; la charge répartie varie linéairement
de ^ = 0 à g - ^ (fig. 1).
S o l u t i o n . En effectuant une section droite dans chaque
partie de la barre, la formule (1) nous donnera les valeurs suivantes
pour les efforts longitudinaux:
N i = - P , = - P ; N 2= ~ P i + P2= - P + 3P = 2P;

',- - p \ + p ‘ - i p ê b — p+ 3p- p é = p (2- £ ) - ’


0
3C
^ . 0 = 2P; N 3x=a = l p ; - Pl + P2 —j P -

13
- f ; ww ----- P; N , — P t + P.%- j
0
- p 3= - p
Le diagramme de l’effort # est représenté fig. 1.

Problèmes 1-8. Construire les diagrammes de l’effort longitudinal.


Dans les problèmes 6, 7, 8 les charges réparties qx varient li­
néairement.

14
h t
Ü. \q -3 tim
T ♦
1?
t ^Î?=A
olcof \q *
*
EE i ♦

CO 11 » *ïx
h r-j * l * Ü J
tolcol tq * \ n= Wm
1 il t J—t t q-0 f l rtr
fi P
§ 2. C ontraintes n orm ales, allon gem en t ab solu
et én erg ie p oten tielle
On suppose que dans toutes les sections droites des barres en
extension ou en compression les contraintes normales sont uniformé­
ment réparties (ceci est vrai approximativement aussi pour les
barres à section variable). La valeur de la contrainte normale dans
une section droite arbitraire est de ce fait déterminée par le rapport
de l’effort longitudinal N x à l’aire Fx de la section, c’est-à-dire:

En admettant que les matériaux des barres obéissent à la loi


de Hooke, la valeur de l ’allongement absolu longitudinal peut
être calculée d’après la formule :
N x dx
M = (3)
EFX 1
où E est le module d’élasticité longitudinale du matériau.
L’intégration s’effectue suivant la longueur de chaque partie,
et la sommation, suivant toutes les parties de la barre.
NI
Si N et F sont constants suivant la longueur Z, on a .
La formule générale donnant la valeur de l ’énergie potentielle
de déformation élastique U accumulée dans la barre pendant la
traction ou la compression est de la forme:

= (4)
2EFX
L’intégration et la sommation s’effectuent de la même manière
que pour déterminer l’allongement de la barre.
15
Puisque dans les limites d’élasticité du matériau l’énergie
potentielle est égale à la somme des travaux des forces extérieures,
pour les barres en extension ou en compression sous l’action des
forces P, appliquées en leurs extrémités
U=.jPAL (5)

Exemple 2* Construire le
diagramme de gx et déterminer
les valeurs de Al et de U. On
prendra : P = 10 kN, l = 0,3 m,
d = 0,01 m, dx = (0,01 + x2) m,
E = 2 1 0 5 MN/m2 (fig. 2).
S o l u t i o n . L’effort lon­
gitudinal dans une section droite
arbitraire est : N x = P = 10 kN.
Les aires de ces sections sont :
pour la partie cylindrique :
F — 2^- = 0,25jt -10~4m2;
4
pour les parties intermédiaires :
F, = ^ = — (0,01 + .x2)2 m2
4 4
Les contraintes normales sont :
pour la partie cylindrique :
Nx 104
°x F 0,25n-10~4 ’
ou
ox æ 1,273 •108N/m2= 127,3 MN/m2;
pour les parties intermédiaires:
AL 4P 4-1042
iTa = ~ 7 r7 rti , 2.2 111 ;
Fx n (0,01 + n (0,01 + xlf
12/,3 . ?
« ------------ ,--;MN/in ;
(1 + 100x2)2

= 127,3 MN/m , a_ __ /. = 127,3 81,6 MN/m2;


0^=0
F (1 + 100-0,05")
a =j_ = 31,8 MN/m2

16
Le diagramme de ox est représenté fig. 2. L’allongement absolu
de la barre est donné par la formule (3) :
1 /3
Nx dx Pl , 2P-4 f dx
2 J EFX 3EF 1 nE J
0
,01 + z2)2

8P x 1 1
pl
3EF
i
nE 2 (0,01 -f- z2) ' 0,12
arctg —
0,1
= 10 »103<0,3 8-104 / 0,1
,+
_ 3 -2 -1011•0,25« -10“ 4 + n -2 -1011 V2 (0,01 + 0,12) -0,12

— L _ arctg 1
2-0,l3
Al « 1,46 -10~*m = 0,0146 cm.

La valeur de l’énergie potentielle de déformation élastique,


accumulée dans le volume de la barre, est donnée par la formule (5) :

P Al 104.1,46-101—4
U= = 0,73 J » 7,45 kgf 'Cm.

Problèmes 9-16. Construire les diagrammes des contraintes


normales a et déterminer les valeurs absolues des variations des
longueurs Al des barres, ainsi que des énergies potentielles de défor­
mation élastique U accumulées dans les barres. On prendra E =
= 2>105 MN/m2. Dans les problèmes 11-14 on prendra E =
= 2 -10e kgf/cm2.
tt JL
!0kH a) b) 1/-mu

«a'i
EBHN 1
m r r n m *H ù é
+ ''MF k
i
6
-a- Fs2cm2 t Mm* ^
<5? \ t e 6 1 T
30HH ♦ ^ Hem*
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2 -3 3 1 17
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.M a* g f f f f Ff6cmz
51 -
F}=5cm2

II
n
Jw f ■Ft‘2cmz
♦?
Zt

§ 3. Déformation latérale et variation


de volume
D’après la loi de Hooke, la déformation relative longitudinale e
en traction ou en compression, est:
a
e= - ( 6)

et la déformation latérale:
e = - F = - n - , ( 7)

où |x est le coefficient de Poisson du matériau.


La variation relative de l ’aire de la section droite de la barre
est calculée par la f ormule :
à.F a
----— 2[i8 —1■
— 2\i ■—
—. (8)
F E
On détermine la variation absolue du volume de la barre par
la formule :
A V = (L _ JW y f (9)

L’intégrale s’étend à la totalité de la longueur de chaque partie,


la sommation à toutes les parties.
Si la barre travaille en extension ou en compression sous l’action
de forces P appliquées en ses extrémités, nous avons :
AP = pi, (10)
E

18
Exemple 3. Calculer e*, AF J F X, AF. Les quantités P, q, l,
Fx, E, p sont supposées connues (fig. 3).
S o l u t i o n . D’après les formules (1) et (2) l’effort longitu­
dinal et la contrainte normale dans une section
droite arbitraire sont :
.r n . Nx P-\-qx
Nx = P + q x \ <7*=— = —— .
^ X * X

Puisque l’allongement relatif, d’après la loi de


Hooke, est égal à ex = — = > selon la for-
mule (8) nous aurons pour la variation relative
de l’aire de la section droite de la barre:
^ = - 2 ^ ^ - 2 v .t± lï.
Fx E r EFX
On trouve la variation absolue du volume de la barre à partir
de la formule (9) :

A F = i L _ M j" ATx dx-. •—----— J (P -f- qx) dx —


E E
o
(1

Problèmes 17-24. Déterminer les quantités, inconnues.


Dans le problème 24 on prendra pour l’acier : E s= 2- 10e kgf/cm2,
p = 0,3.
n 19 20
P‘30M P

a
E=2fOsMU/mz

Aa=?

Y///Y///:
T
"f
1 Y*
'Y m
za _

2* 49
23 2H

£
rW +Q-0
t7
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W î d‘2cm
1 iJ
♦ t h Zd
!— iL .+ \i\
î P*?
Et p iA M
AVcavité

§ 4 . D éplacem en ts des points


d’un systèm e a r ticu lé
Les déplacements élastiques des points d'un système articulé
sont déterminés d’après le schéma général suivant.
Au moyen des équations de la statique on trouve les efforts
longitudinaux dans toutes les barres élastiques du système. D’après
la loi de Hooke on détermine les valeurs des allongements absolus.
En admettant que les barres du système ne se séparent pas pendant
la déformation, on établit les conditions de compatibilité des dépla­
cements, c’est-à-dire les relations géométriques entre les déplacements
des barres du système. Le déplacement recherché s’obtient à partir
de ces relations.
Il faut avoir en vue que chaque barre du système, en plus d’une
déformation axiale, peut encore tourner autour du nœud correspon­
dant. C’est pour cela que chaque point de la barre peut se déplacer
et suivant l’axe de la barre et suivant un arc circulaire de rayon
correspondant. Ces arcs peuvent être remplacés par des perpendicu­
laires aux rayons de rotation, puisque les allongements élastiques
des barres sont négligeables devant leurs longueurs.
Exemple 4. Déterminer la projection horizontale ô* et la projec­
tion verticale ôy du déplacement fi du point d’application de la
force P. Les quantités P , a, Eu Fu E2>F2 sont données (fig. 4, a).
S o 1 u t i o n. On décompose le système donné en deux systèmes
en coupant les tiges I et I I (fig. 4, 6).
D'après les conditions de la statique, 2 M a = 0 et 2 M B = 0,
on détermine les efforts dans les tiges : N i = PIS et N 2 = 2/3P.
La loi de Hooke donne
Ali = PalSEiFi et AZ2 = 2PaISEzF2.
20
De la géométrie de la fig. 4, 6, on détermine le déplacement
horizontal AZ2 du point C et son déplacement perpendiculairement
k BC: Ôc — àlz V 2 .
Le point D ne peut se déplacer que dans le sens horizontal.
2 a
Ce déplacement est : ô D = ôc ■ =* 2AZ2.
a y 2

Le déplacement horizontal du point d’application de la force P


est la somme du déplacement horizontal du point D et de rallonge­
ment de la tige J, c’est-à-dire:
4Pa 1 Pa Pa( 4 1 \
ôx = 2AZ2 -|- AZi =
S E ZF 2 3 EtF ~ 3 \ E 2F2 + E i F j '
Le déplacement vertical du point d’application de la force P sera:
c i t a Pa( 4
Ou — Oj; tg a — Ox -- = ----l -------
v 3a 9 \ E 2F2 -w ) •
E<
Problèmes 25-40. Déterminer les déplacements des points d’appli­
cation des forces P (ou des autres points indiqués dans les conditions
des problèmes) et les contraintes normales dans les sections droites
des barres élastiques.
Les quantités E et F, ne figurant pas dans les problèmes avec
des données littérales, sont supposées connues et les mêmes pour
toutes les barres élastiques du système. Dans les problèmes 37-40,
on prendra pour toutes les barres E = 2-105 MN/m2. Dans les pro­
blèmes 35 et 36 on prendra E — 2 ■10e kgf/cm2.
21
§ 5* R é sista n c e et rig id ité
Les dimensions nécessaires de l’aire F de la section droite d’une
barre en extension ou en compression sont choisies d’après la formule :
jp N
iVmax
(il)
~ M ’
où N max est la valeur absolue maxi­
male de l’effort longitudinal dans la
barre à calculer; [a], la contrainte
admissible du matériau de la barre
ou en traction [otl, ou en compres­
sion lac].
Pour les matériaux ayant la même
résistance en traction et en compression
'f v. x (matériaux plastiques) nous avons :
<?éc ( 12)
[°t]= [°c]= M =
née
où Œéc est la limite d’écoulement
du matériau en traction
(compression),
née» le coefficient de sécurité par
rapport à la limite d’écoule­
ment.
Si nous posons comme condition
Fig. 5 supplémentaire que le déplacement
élastique ô d’un point quelconque
du système ne doit pas dépasser une valeur admissible donnée
[ô], la rigidité se vérifie d’après l ’inégalité
Ô<[Ô]. (13)
Exemple 5. Déterminer Fi et F2 (fig. 5). On prendra:
P = lt; a = lm; a = 30°; [at]z = 1 000 kgf/cm2;
E i = 2 -106kgf/cm2; [(Tc]zz = 100 kgf/cm2;
Ez = 0,1 -106 kgf/cm2;
les valeurs admissibles de la projection horizontale l ô j et de la
projection verticale [8y] du déplacement du point d’application
de la force P sont: [Ôx] = [Ôy] = 1,3 mm.
S o l u t i o n . D’après les conditions de la statique (fig. 5, a)
nous avons :
2 ^ = o et 2 ^ = 0;
N l = N 2= N; jV = /> = lt.
24
La formule (11) nous donne:
„ = ------=
Fl N 103
—- = ,1 cm2; F2r- = ------
JV = —-
103 = 10cm2.
[oth 103 [<TC]// 102
D'après la loi de Hooke on obtient:
A7 Na 103-102
Ali = ----- = -------À— = 0,05 cm;
E xFt 2*106*1
Na ÎO M O 2
Alz = 0,1 cm.
E 2F 2 0 ,1 -10e-10
La construction géométrique (fig. 5, b) obtenue par la méthode
des sections montre que rallongement Alt est la somme des projec­
tions ôx et fiy sur la barre / , et l’allongement Alz la somme des
projections ôx et sur la barre / / , c’est-à-dire :
Al1= Ôy s in a — ôxcosa; AZ2= fiys in a -f- ôxcosa.
Donc :
p Ali -|- Alz . ~ « Alz — Ali n oqo
6y — — - 1— — 1,5mm; ox = -------- = 0 ,2 8 9 mm.
2 s in a 2 cos a
Puisque ày > [Ôÿ], il importe d’augmenter l ’aire des sections
droites des barres*
Ayant fixé l ’aire de la section droite de la barre / , Fx = 1 cm2,
on obtient Taire nécessaire Fz de la barre I L
D’après la condition de rigidité :
1
ôy (AZi -|- AZ2)
2sin 30°
ou :
0,05 4* AZ2<! 0,13cm,
d’où:
Nn Nn
Alz — ------------^ 0,08 cm et Fz — = 12,5cm2.
EZFZ 0,08£2
Pour cette valeur de Fz la contrainte dans la barre I I sera :

oU — = 80 kgf/cm2,
Fi
et pour le déplacement horizontal et le déplacement vertical du
point d’application de la force P nous aurons:
0,08 — 0,05 AAj<f70 A>ir70
by = 1,3 mm; ôx = 0,0173 cm = 0,173 mm.
Yz
25
Exemple 6. Un anneau circulaire de rayon intérieur r = 10 cm
et de rayon extérieur R = 10,1 cm, de longueur l est soumis
à l’action d’une pression radiale intérieure constante p = 20 bars
(fig. 6, a).
Déterminer l’accroissement du rayon de l’anneau Ar et le
coefficient de sécurité née de l’anneau si pour le matériau de ses
parois le module d’élasticité longi­
tudinale E — 2* 105 MN/m2 et la limite
d’écoulement Oéc = 300 MN/m2.
S o l u t i o n . Pour déterminer
les efforts longitudinaux de traction
qui apparaissent dans la paroi de
l’anneau, effectuons une section sui­
vant un plan diamétral (fig. 6, b).
Ecrivons la condition d’équilibre pour
un demi-anneau en projetant toutes
les forces et les efforts sur l’axe des
y ; nous aurons :
n/ 2
N= Jprlsinada=prL
o
La contrainte normale dans la
paroi de l ’anneau sera:
_N ____ prl
° ~ Y ~ ~{ R - r ) l
20-105-10-10~2
_ 0,1 -10“ 2 —
= 2-10® N/m2 = 200 MN/m2.
Le coefficient de sécurité n (par rapport à la limite d’écoulement
du matériau Oéc) sera:
_^éc__300__
o _ 200“ ’ ’
D’après la loi de Hooke, on trouve l ’accroissement absolu Ar
du rayon intérieur de l ’anneau. Puisque:
N ’2nr
2« (r + Ar) — 2nr -
E (R — r)l
alors :
P* 20«105-102-10'4 rtn4
Ar = ------o 10 2m = 0,01 cm.
E(R-r) 2-10“ ,-0,1-10
, n - i = Q ’01

26
Problèmes 41-48. Choisir les dimensions des aires F des sections
droites des barres élastiques des systèmes.
Dans les problèmes avec des données’’littérales on supposera que
la contrainte admissible [o] est la même en traction et en compression
pour toutes les barres élastiques du système. Si le module d’élasticité
n’est pas mentionné dans les données du problème, on admettra
qu’il est connu et le même pour toutes les barres; Dans les problèmes
45-46 on prendra pour l’acier E — 2-10a kgf/cm2.

27
Problèmes 49-53. Déterminer les forces admissibles P ou les
quantités inconnues indiquées dans les conditions des problèmes*

§ 6* C onsidération du p oid s propre


Pour une barre prismatique sous l’action de son poids propre
et d’une force concentrée P appliquée à son extrémité libre :
l’effort longitudinal dans une section droite à une distance x de
l’extrémité libre sera:
N x = P + yFjr, (14)
la contrainte normale dans cette section :
p
°x = — + V*. (15)
F
l’on aura pour l’aire nécessaire de la section droite:

(16)
M — V* ’
et l’allongement absolu sera:
(17)

28
où y est le poids de l’unité de volume du matériau de la barre, l sa
longueur et Q = yFl son poids.
Pour une barre d’égale résistance, c’est-à-dire dans les sections
droites de laquelle les contraintes normales ont une même valeur,
égale à la contrainte admissible, la loi de variation de l’aire de
la section droite est exprimée par la formule :
Fx = — ^ f , (18)
M
où e est la base du logarithme népérien.
L’allongement absolu d’une barre d’égale résistance est:
= (19)
Es
Pour une barre à gradins l’aire de la section droite d’un tronçon
arbitraire i est égale à :
js-_____________________ m z _________________ ( 20)
(M — yh) ([cr] — yh) ([a] — 7 /3) • • (M — yk)
et l’allongement absolu à:
( 21)

où lu lz, l3 désignent les longueurs correspondantes des tronçons


de la barre.
a) b) c;
Exemple 7. Déterminer l ’aire
F p, le poids Çp et l’allongement T1 -T- i
absolu A/p d’une barre prismatique ; 1 1
( >
l ’aire maximale Fg, le poids Qg et f
l ’allongement absolu Àlg d’une i
barre à gradins de quatre tronçons -i i-
de même longueur; l’aire maxi­
male Fé> le poids Qê et l’allonge­ ♦
ment absolu Alè d’une barre d’égale 1
résistance. On prendra : - *
i> = 16t, 7 = 8gf/cm3,
p
[a] .= 1 600 kgf/cm2,
E = 2 «ÎO8kgf/cm2, Fig. 7
Z= 40m (fig. 7).
S o l u t i o n . Pour une barre prismatique (fig. a) 1 aire est
donnée par la formule (16):
p _ 16 -103_________
10,204 cm2,
P _ 16-102- 8 . 1 0 " 3-4-103^
29
le poids:
<?p » yFpl = 8 -10"® -10,204 -4 -10®» 326,53 kgf,
et l ’allongement absolu par la formule (17):
4-10®
A/p — f 16 -10® + — \ « 3,168 cm.
2-10-10,204ï \ 2 /
Pour une barre à gradins (fig. 7, b) :
l’aire maximale est donnée par la formule (20):
■P[o]3 P

16-10®
10,203cm2,
8-10"® -4-10®
16-102f 1
0 4-16-102 T
le poids:
Qg = [<*]Fg-P = 16 -102-10,203 - 16 -10®» 324,8 kgf,
et rallongement absolu par la formule (21):

AA M i (\ yl ] _
E V 2 -4 (01/
16-102-4-10®/. 8-10~®-4-103^ _
cm.
= 2.10» l 1 " 2 .4 .< 6 .1 tf} a ’ 3'*92
Pour une barre d’égale résistance (fig. 7, c) : l’aire maximale
est donnée par la formule (18) :
p .21 lfi.103 8-io-3-*-io3
Fé = — -eW = -e 18- = 10e°’°2« 10,202 cm2,
[o] 16-102
le poids:
Qé = [ o ] ^ - P = = 16 -102-10,202 - 16 -10® « 323,3 kgf,
et l ’allongement absolu par la formule (19) :
AJ fer] î l6-102-4-10® 00
Ah = = ---------- = 3,2cm.
E 2-106
Les résultats obtenus montrent que pour une barre en acier de
longueur 40 m la différence entre une barre prismatique, une barre
à gradins et une barre d’égale résistance est insignifiante.
La formule (16) montre que dans une barre prismatique la
contrainte due au poids propre est de 5% de [a] pour une longueur
30
de la barre l ^ ^ . Si la barre est en acier, en prenant la] =
= 1 600 kgf/cm2 et y = 8 gf/cm3, nous aurons :
0,05 *16-102
l ^ —------- r— — 10 cm = 100 m.
^ 8 *10” 3
Problèmes 54-57. Déterminer les quantités inconnues indiquées
dans les conditions des problèmes.
« 55
p*mt
r i *1
i ÿ-- [6]--âffft0/r>*
!r> « ^■ if.r 'pZfgflcm*
j KJ,f t

x
T j_ KO/Ss, ■/
[5j= lOkgflcm* garre d'égale
▼P £*2fl'1Q*Rgflcm2 résistance
d.-? i Aa=? Aa=? V l F0=? ; F*?
F**?i F*? i Als?

§ 7. S ystèm es h yp erstatiq ues


On appelle systèmes hyperstatiques les systèmes pour lesquels les
efforts dans les barres ne peuvent être déterminés par les seules
équations de la statique. Pour calculer les systèmes hyperstatiques,
on utilise les équations de la statique et les conditions de compati­
bilité des déplacements. Le calcul d’un système articulé hyperstati-
que se fait dans l’ordre suivant. Pour un système donné, on écrit
tout d’abord les équations de la statique et on établit le degré
d’hyperstatisme du système; ensuite on établit les conditions de
compatibilité des déplacements, c’est-à-dire les relations géométri­
ques entre les allongements des différentes barres du système.
D’après la loi de Hooke, on explicite les allongements longitudi­
naux des barres du système en fonction des efforts et on les substitue
dans les conditions de compatibilité des déplacements.
On résout le système d’équations de la statique et de compatibili­
té des déplacements obtenu, et on trouve les efforts longitudinaux
dans toutes les barres du système.
Pour déterminer les contraintes dues à la température, on utilise
le même procédé de calcul. Dans ce cas les équations de la statique
sont établies seulement pour les efforts, les valeurs des variations
des longueurs des barres chauffées ou refroidies étant égales aux
sommes algébriques des variations provoquées par les efforts et des
variations dues à la température.
31
L ’allongement absolu dû à la variation de température est
donné par la formule:
Al = ZaÀÉ, (22)
où l est là longueur de la barre, a la valeur moyenne du coefficient
de dilatation linéique du matériau de la barre, At la variation
de température.
Les contraintes dues aux défauts de montage sont de même
déterminées à l’aide des équations de la statique et des conditions
de compatibilité des déplacements. Dans ce cas on établit les condi­
tions de compatibilité des déplacements en prenant en considération
les imprécisions connues dans les longueurs des barres du système.
Puisque les vraies longueurs des barres diffèrent très peu de celles
de projet, pour déterminer d’après la loi de Hooke les allongements
absolus des barres, on prend leurs longueurs de projet et non leurs
vraies longueurs.
Le calcul de la force maximale de sécurité établi d’après la
contrainte admissible se fait en égalant la valeur de la contrainte
dans la section la plus chargée à la valeur admissible. A partir
de l ’effort ainsi obtenu on trouve la force maximale de sécurité.
Le calcul des systèmes hyperstatiques établi d’après la capacité
portante se fait à l’aide des seules équations de la statique. On admet
que dans ces équations les efforts longitudinaux sont égaux aux
produits des contraintes admissibles et des aires des sections droites
des barres où les contraintes atteignant la valeur de la limite d’écou­
lement du matériau rendent le système géométriquement déformable.
Une telle méthode de calcul repose sur la substitution du diagramme
Téel de traction du matériau par le diagramme idéalisé de Prandtl,
où l’on admet que le palier d’écoulement est infini.
Exemple 8. Etant données :
a) E, = E2 = E3= E = 2 ■106kgf/cm2; [o] =
— 1 600kgf/cm2; a = 0,4 m; 6 = 1,2 m; c = 0,4 m;
Pt = 45°; p2 = 60°; p3 = 30°; ^ = 12 cm2;
f 2=:14cm 2; F3 — 16cm2 (fig. 8);
b) a i = a2t= a 3= a ~ 12,5-1CP6;
c) les longueurs des barres I I après fabrication sont plus courtes
que leurs valeurs de projet de A2 = 1,2 mm;
déterminer: a) P; P msiX ; b) aJtIItIII ; c) oItl I, n i .
S o l u t i o n , a) Calcul d'apres la contrainte admissible. Des
conditions de la statique, représentant la somme des projections
sur l’axe vertical des forces et des efforts appliqués aux nœuds
32
relevés, on reçoit (fig. 8 ,a) :
2N i sin pi = 2N2sin p2; 27V2sin p2 + 2AT3sin p3 = P.
La condition de compatibilité des déplacements exprimant
l’égalité des déplacements du point d’application de la force P

Fig. 8

provoqués par la traction des barras I et II et par In compression


des burres I I I (fig. HJ>) nous donne:
Ôj + ^3 =
D’après la loi de Hooke on a:
g Al i ____________ N ' g A1% N 2l2_______^
1 sin pt £ 1£ 1 sin p 1 * sin p 2 E2F2 sin p 2

AL N 3f
dc3
sin p3 £ 3 ^ 3 sin p3
La géométrie du système permet d'écrire:
a T b
h = - U U
sin p4 sin p2 sin p3
Après substitution des valeurs obtenues, la condition de compa­
tibilité des déplacements sera :
N\a N2b Nzc
jE|Fjsiu P* £ 2£ 2sin2p2 £ 3£ 3sin*’,p3
3—331 33
D’après les valeurs numériques données nous aurons:

s •m Ap t =V~2 ; sin p2= V 3. sinp3== — ;

a 4(^-4 __ 20 i/cm _ b 120-4 80


F\ sin2p 12-2 _ 3 /Cm’ F2sin2p2 ~ 14-3 _ 7
c 40-4
= 10 1/cm;
F3sin2p3 16-1
Substituant ces quantités dans les équations de la statique
et l ’équation de compatibilité des déplacements nous obtenons le
système de trois équations suivant :
-\/2N i = y l l N 2, -\/3N2 + N 3= P, U N i + 24Nz = 2iN s.
La solution de ce système est :
N t = aIFi æ 0,332P; N2 = oIlF2£s 0,27P;
JV = o[jiF Ai 0,53/*,
3 3

d’où
0 332 O 27
_ p o,0276P; Ojj = -2~—P Ai 0.0193P;
12 14
0,53 D
Oui = —— P 0,0331/’.
16
Puisque la valeur de la contrainte maximale o m ne doit pas
dépasser la valeur admissible [a], la force admissible sera:
[g] _ 1 600
48 340 kgf æ 48,31.
"" 0,0331 0,0331
Avec cette valeur de la force P les valeurs des contraintes dans
les barres du système seront :
àj — 48,3 *27/6 » 1 334 kgf/cm2; an = 48,3 *19,3 æ 932 kgf/cm2;
gu j = 1 600 kgf/cm2.
b) Calcul d'apres la capacité portante. Le système sera géomé-
triquement déformable, lorsque l ’état d’écoulement sera atteint dans
la première et la troisième barre. L ’équation de la statique, liant les
efforts dans ces barres, est:
2N i sin Pi -f- 2NZsin = P.

34
En posant Ni — [a] F{ et N 3 = la] F3 et en les substituant dans
les équations de la statique, nous obtiendrons la force maximale Pmax :
Pjaax = 2 [a] (Fi sinp, + F3sin p3) =
= 2-1 600 (-12 + 16 —) » 52 750 kgf = 52,751.

Ainsi, la capacité de chargement du système par calcul d’après


la capacité portante est plus
grande que celle obtenue par v ^
calcul d’après la contrainte
admissible (si l’on admet
que les coefficients de sécu­
rité sont les mêmes) : Nz
i\n „ v - P .100==
V \'
P
52,75 -48,3
•100 « 9 ,1 % .
A "A
48,3
c) Détermination des con­
/ \
traintes dues à la température.
7^
Les équations de la statique
donnent (fig. 9,a):
2N t sin pj = 2NZsin p2;
Fig- 9
2iV2sin p2 = 2N3sin p3.
La condition de compatibilité des déplacements (l’invariabilité
de la hauteur du système) (fig. 9,fe) est:
Ô* + + Ô3= 0.
Mi AZ*
Puisque: *— sin
. p2
q »
sin pt sin p3
N tli Nnl
2*2
AZ1= liQLiAt Al2 == Z2ot2At —
EiFi
Nd,
3*3
M z — lzazM ■
E*F:
3* 3

la condition de compatibilité des déplacements aura la forme 1


- ( « A, _ & . ) + _ » L i( _ J M ,
sin2P ,V EtJ sin*B, \ EfJ +
f ; C -2 («A< — - ^ - ) = 0
's in 2P3 V EF J
3* 35
En tenant compte de Ni = GjF u N 2 = Gi i F2, N 3 — ajjjF3
et des valeurs numériques données, on réduit les équations de la
statique et la condition de compa­
tibilité des déplacements au systè­
me d'équations suivant :
6 l/2 o r = 7-\/3on
7 ~\/3O] j = 8aIIt
ox -(- 2au -f- 2Ou j 5 000.
Résolvant ce système, on obtient :
aj æ 1 105 kgf/cm2,
a jj » 774 kgf/cm2;
Gjjj = 1172 kgf/cm2
Fig. 10 d) Déte
démontage (fig. 10,a). Les équations
de la statique donnent (fig. 10,6) :
2Ni sin = 2N 2sin p2; 2iV2sin p2= 2N3sin p3.
La condition de compatibilité est :
^ AZ2 ^^3 ^2

sinpj sin p 2 sinp3 sin p 2


ou
°ia _|___ a j jfr üi i i c _ g À2
sin2Pi sin2p2 sin2pa sin2p2
Pour les valeurs numériques données les équations de la statique
et la condition de compatibilité des déplacements (sè réduisent au
système d’équations suivant :
6 l/2oj — 7 ~\/3oj7; 7 = 8(j7j 7; üj -f- 2ou -f- 2gjjj = 4000.
Résolvant ce système on obtient :
a j æ 886 kgf/cm2; a I2 « 620 kgf/cm2; aIU « 939 kgf/cm2.
Exemple 9. Un tube cylindrique en acier / de rayon intérieur
r* = 4 0 mm et de rayon extérieur Ri = 4 2 mm est revêtu d’un
tube cylindrique en acier I I chauffé de rayon intérieur r2 = 41,96 mm
et de rayon extérieur R 2 = 43 mm (fig, 11).
Déterminer la contrainte ox dans la paroi du tube I et la contrain­
te O// dans la paroi du tube II , provoquées par le refroidissement
du tube extérieur.
Le module d’élasticité longitudinale du matériau des tubes est
égal à £ = 2*1O0 kgf/cm2.

36
S o l u t i o n . Au lieu de tubes nous considérerons des anneaux
de longueurs unitaires (cf. exemple 6). L’anneau I I en se refroidissant
exercera une pression extérieure uniforme radiale p sur l’anneau I,
celui-ci, résistant à la déformation, exercera à son tour la même
pression sur l’anneau I I , mais de l’intérieur. La valeur de la pression
p est déterminée par la condition suivant laquelle la somme des

variations du rayon extérieur ARt de l’anneau I et du rayon inté­


rieur Ar2 de l ’anneau I I doit être égale à la différence des valeurs
initiales de ces rayons R t — r2.
Puisque (cf. exemple 6) :

AÆt = - R\ et Ar2= — •- r\
E R 2 — r2
la condition de compatibilité des déplacements sera:
P_
= Ri — r2.
E
d’où :
E (Rt — r2) 2> 10e-0,004
31 kgf/cm2.
P~ Rl rj ~ 4,22 4.1962
R i - r i + R 2- r2 0,2 + 0,104
Les contraintes normales Cj et alt sont déterminées par les for­
mules :
Pri ^ ^ = 651 kgf/cm2;
Vl
Ri — ri 0,2 *

pr 2 31«4,196
1 250 kgf/cm2.
•fl2 ~ ^2 0,104
Problèmes 58-70. Déterminer les contraintes normales provo­
quées dans les barres élastiques du système par T action des forces.
Si le module d'élasticité E n'est pas donné dans les conditions
du problème, le considérer le même pour toutes les barres élastiques
du système. Dans le problème 67 F2~ 2Fx.
37 .
58 59 60 er
MtUt<
'2F

| ht
1,75F

Fs20 cm 2 >■ Itôt ■2F

«jffi
V///7//A 1 “
£=iQsKgflcm2 F*80 cm2
Problèmes 71-73. Calculer les dimensions des sections droites
des barres du système assurant leurs résistances.

Problèmes 74-79. Déterminer les contraintes dues aux défauts


de montage.
À est la grandeur linéique du défaut de fabrication de la barre
élastique du système, Pour les barres on prendra : E = 2-106 kgf/cm2
et dans les problèmes 78, 79: £' = 2*105 MN/m2.

39
Problèmes 80-87. Déterminer les contraintes thermiques.
Notations: At est la variation de température de l'ensemble du
système en degrés Celsius; Af* la variation de température de la
i-ième barre du système ; Ac acier, C cuivre.
Pour l'acier on prendra E = 2-106 kgf/cm2; a = 125-10-7;
pour le cuivre £ = 1-106 kgf/cm2; a = 165 10-7. Dans les pro­
blèmes 84, 86, 87 £ = 2 ’105 MN/m2 pour l'acier.

67

h------------------------
Act F-22cm2 ; At - 609
le s parois sont élastiques ; pour une
force de lût le déplacement de chaque
paroi est 0,25 mm

Problèmes 88-93. Calculer les contraintes provoquées par les


forces appliquées et les contraintes dues aux variations de tempé-
rature.
Notations : a* et ait sont respectivement les contraintes dans
la i-ième barre dues aux forces appliquées et aux variations de
température. Pour les barres on prendra: E = 2-106 kgf/cm2, a =
= 12* 10-6 ; dans les problèmes 92, 93 E = 2*105 MN/m2.
40
89

90

F=2cm2 ; ât*16°

Problèmes 94-101. Déterminer les forces admissibles par le


calcul d’après les contraintes admissibles [P] et par le calcul d’après
la capacité portante [P 'I; déterminer aussi les contraintes a r-m
dues aux défauts de montage et les contraintes ait dues aux varia­
tions de température d’après les conditions indiquées sur les dessins.
Pour le matériau des barres on prendra la] — 1 600 kgf/cm2,
£’ = 2 1 0 6 lcgf/cm2, a = 12*10"6. Dans les problèmes 99, 101
lu] = 160 MN/m2, £ = 2«10B MN/m2, 9 5 A ^ - 1 0 6.

F * 4 cm 2

41
m iof

Problèmes 102-107. Déterminer les grandeurs inconnues des


anneaux et des tubes à parois minces.
Notations: p est la pression sur l’aire, q l’intensité de la charge
répartie entre la monture et l’anneau ou entre les anneaux.
On prendra pour l ’acier (Ac) i? = 2-106 kgf/cm2,
a = 125 -10-7; pour le cuivre (C) E = 1-106 kgf/cm2,
a = 165-10-7; pour l’aluminium (Al) E — 0,7* 106 kgf/cm2.
Dans les problèmes 106 et 107 déterminer a sous condition
qu’après abaissement de la température le jeu A disparaît.
42
m 103 1ÙH
-*--tW —*
Venchâssure
est rigide

Ac
E, ; Ei ; oc, ; a*
f ; t t ; A t* - W C f , a ; a) it’tOOX-.Sr? q-?
&? ; <J‘? <ir ?iét =?i q--? à) le^tZBOHaf/cm*i [<sI>wWÿi,/«?4
m -r
m

e,;E ,-M '< W kgflcm *-. Û;E;ct;A;At E,\El \a,\vL2\At-iSa,C


ItylO O O tof/cm * 6*? SrîiGf?
P*?
II. ÉTA TS DE CONTRAINTE
ET HYPO THÈSES D E RÉSISTANCE

g 1» E tats de contrainte linéique,


p lan et volum ique
Dans Tétât de contrainte tridimensionnel, il existe trois con­
traintes principales non nulles ai > o2 > a 3, agissant sur les faces
de l ’élément de volume, isolé autour du point considéré (fig. 12,a).
Les aires sur lesquelles agissent les contraintes a 4, az et a 3 (et où

Fig. 12

les contraintes tangentielles sont nulles) s’appellent aires principales


de contrainte. Les axes (/, I I , III) perpendiculaires à ces aires
s’appellent axes principaux de contrainte.
Les contraintes normales a, tangentielles t et les résultantes p
des contraintes dans les plans inclinés des sections sont déterminées
par les formules: dans les plans parallèles à l’axe I I I (fig. 12,c) :
a = Gt cos2 a + or2sin2a,
t = <
—*1------
— Ojjsin 2a,
o
(24)
2
p = V a2 4 - t2 = V(J2 cos2a + af sin2a,
dans les plans parallèles à l’axe //.(fig . 13, a) :
a = Ci cos2a + a3sin2a,

T sin 2a, (25)

p = \ a2cos2a + a3sin2a,
44
dans les plans parallèles à Taxe I (fig. 14,a) :
a = a2cos2P + <r3sin2p,
t = —— —sin 2p, (26)

p = V 0*2 cos2 P + af sin2p.


Graphiquement, ces contraintes se déterminent à l’aide du
cercle de Mohr, conformément aux constructions géométriques
indiquées fig. 12,c, 13,6, 14,6.
La forme générale du diagramme 1
de Mohr s’obtient par superposi­
tion des trois diagrammes dessi­
nés fig. 14,c.
Les valeurs extrémales des
contraintes tangentielles sont :

— O3
* i= ±
2 ’
Oi — O3 (27)
t 2= ±
2 '
Oi — a2
t3= =fc

Parmi ces contraintes, t2 est en valeur absolue maximale.


Ces contraintes apparaissent dans les plans faisant un angle
de 45° avec les directions des contraintes principales ; la contrainte Tj

agit dans deux plans rectangulaires parallèles à l ’axe / (fig. 15,a);


la contrainte t 2 agit dans deux plans rectangulaires parallèles
45
à Taxe I I (fig. 15,6) ; la contrainte t3 agit dans deux plans rectangu­
laires parallèles à l’axe I I I (fig- 15,c).
Les contraintes octaédriques normales a 0 , tangentielles t 0 et les
résultantes p 0 des contraintes dans une aire également inclinée

aux trois axes principaux de l’état de contrainte (fig. 16) sont détermi­
nées par les formules:
1
= g” (°i + + ^3)»
a2

T0 = -g V((Ti — 02)2 -(- (o2 — 03)2 + (03 — Oj)2, (28)

Po — " j / “g (a l + <*2 + <*l).


Les valeurs des dilatations linéiques principales ei, e2, e3 (allonge­
ments relatifs dans les directions des contraintes principales) sont :
1
êi = — [ot — ( 0 2 + 0 3 )],
bj
1
— ~ [02 — M(03 + 0i)]» (29)

1
e 3 — “ [03 — H
-- (01 + 02)]-
Cj

46
La variation relative du volume sera:

—— = Ê i- f e2 + e3 - ^ (0i + °2 + 03)-(30)
V E
1 — 2|i
La quantité 3 x est appelée coefficient de compressibilité
E
E
du matériau, et la quantité inverse ^ — K module d'élasti­
cité volumique du matériau.
L’énergie potentielle spécifique de déformation élastique sera :

u = — (0 |e 4 + or2^2 + 0363 )=

= ~ [0? + + <*3 — 2 [x (0^2 + 0^03 ■+• 03^1)J- (31)


2E
L’énergie potentielle spécifique de changement de forme:
Uf ~ ~ t(al ” ^2)2 + (a2 — a3)2 + (a3 — al)2]- (32)
bE
L’énergie potentielle spécifique de changement de volume :

uv ~ — (0i + a2 + G3Ÿ' (33)


6E
Toutes les formules relatives à l’état volumique de contrain­
te peuvent être appliquées à l’état de contrainte plan, si l ’on prend
l’une des contraintes principales
normales égale à zéro, et à l’état
de contrainte linéique, si l ’on prend
deux des contraintes principales
normales égales à zéro. dGOkgf/m2
Exemple 10, Etant donné l’état
de contrainte indiqué fig. 17,
déterminer analytiquement et
graphiquement xlf 2, 3 , 0 ' et t ' | Mkgffm*
dans le plan parallèle à l’axe I
pour p = 30° ; 0 " et x" dans le plan F ig . 17
parallèle à l’axe I I pour a = 60°;
0 r" et xmdans le plan parallèle à l’axe I I I pour a — 30° ; ainsi que

P01 0o» to, e*, 2,31. &v


y *. ^v*
On prendra E = 2 -10e kgf/cm2, p = 0,3.
S o l u t i o n . Les contraintes principales sont 0 ! = 200 kgf/cm2,
0 2 = —400 kgf/cm2 et o3 — —800 kgf/cm2, donc, d’après les formu-

47
les (27) les contraintes extrémales tangentielles seront :
- 400 + 800
t, = ± — ± 200 kgf/cm2;
2
200 + 800 -ftni 2
t2 = ± -------------= ± 500 kgf/cm ;
2
200 + 400 c/ 2
r 3= zfc-----— — = ± 300 kgf/cm2.
2
Les contraintes cr' et t ' dans un plan parallèle à l ’axe I pour
p = 30° sont calculées par les formules (26) :
a = - 400 cos230° - 800 sin230° = - 500 kgf/cm2
„ — 400 + 800 . CAo Anoi £/ 2
t = ---------- y
---- - sin 60 « 173 kgf/cm .

A Laide des formules (25), on détermine les valeurs des con­


traintes a" et t" dans un plan parallèle à l’axe I I pour a = 60°:
a" = 200 cos260° — 800 sin260° = — 550 kgf/cm2,

t
„ — -------------
200 + 800 sin . Anr\°
120 æ /QQ
433 1kgf/cm
f/ 2.
2
Les contraintes aMet t w dans un plan parallèle à l ’axe I I I pour
a = 30° sont déterminées d’après les formules (24):
o'" = 200cos230° - 400 sin230° = 50 kgf/cm2,
200 + 400
t" sin 60° = 260 kgf/cm2
2
La détermination graphique de toutes les contraintes est indiquée
sur le diagramme de Mohr (fig. 18).
Les contraintes octaédriques sont déterminées par les formu­
les (28):

p 0 = 100 ] / l ( 4 + 16 + 64) » 529 kgf/cm2,

o0 — ~ (200 — 400 — 800) « — 333 kgf/cm2,

Tq = — 1/9 + 4 + 1 0 0 « 354kgf/cm2
3
48
On trouve les valeurs des dilatations linéiques principales d’après
les formules (29) :
100
«1 (2 + 0,3 -1,2) = 2 , 8 •10~4,
2 - 10®
100
e2 = ( - 4 + 0 ,3.6 ) « = - l , l * 1 0 " 4t
2 - 106

es = — (- 8 + 0,3 -2) = - 3,7 -ÎO"4.

La variation de volume sera d’après la formule (30) :


a y
^— = 10" 4 (2,8 — 1,1 — 3,7) = — 2 -10-4.

L’énergie potentielle spécifique de déformation élastique et


l’énergie de changement de volume sont déterminées d’après les

formules (31) et (33) :


u = 100 -10“ 4 ( = 19,8 . i o - * M ^ E f
V 2 2 2 / cm3

Uv = - M - . 104(2 - 4 - 8)2« 3,3 •10~2kg! -cm/cm3.

4-331 49
L ’énergie potentielle spécifique de changement de forme sera:
Ul =-.u — uy = (19,8 — 3,3). 10" 2 = 16,5 • 10~ 2 kgf •cm/cm3.
Problèmes 108-122. Déterminer analytiquement et à l’aide du
diagramme de Mohr :
1. Les contraintes extrémales tangentielles xu t 3.
2. Les contraintes normales oa et tangentielles xa :
a) dans un plan parallèle à l’axe /, sa normale (au plan) faisant
un angle 0 = 30° avec l’axe I I ;
b) dans un plan parallèle à l’axe I I , sa normale faisant un
angle a = 60° avec l’axe J ;
c) dans un plan parallèle à l’axe I I I , sa normale faisant un
angle a — 30° avec l’axe I.
3. Les résultantes octaédriques p Q, les contraintes normales o0
et tangentielles t 0.
Problèmes 108'-122'. Déterminer les dilatations linéiques princi-
AF
pales eiT e2, e3; la variation relative de volume l’énergie poten­
tielle spécifique de déformation élastique u et ses composantes
relatives au changement de forme ut et au changement de volume wv.
Les états de contrainte sont ceux indiqués dans les problè­
mes 108-122.
On prendra : E = 2* 106 kgf/cm2, fx = 0,3 ; dans les problèmes 120,
121, 122: E = 2-105 MN/m2.

50
m m.
i BSMkt/m*
l 70MNIm*
/V S i^ îjr

§ 2. Hypothèses de résistance et contraintes


équivalentes
Dans les hypothèses de résistance, on suggère des critères qui
déterminent la résistance de l’élément de matériau à l’état de con­
trainte composé- Conformément à ces critères, on établit des con­
traintes équivalentes (o^q), c’est-à-dire des contraintes de traction
uniaxiale de l’élément de matériau de résistance égale à celle de
l’élément qui se trouve à l’état de contrainte composé.
Indépendamment de l’hypothèse adoptée, la condition de résistan­
ce technique de l'élément du matériau, pour un état de contrainte
arbitraire, est :
aéq<[ntl- (34)
Pour un état de contrainte tridimensionnel de l’élément les con­
traintes équivalentes ont les valeurs suivantes : selon l ’hypothèse
des contraintes normales maximales:
Oéqj —ffi pour O i>0*, (35)
selon l’hypothèse des dilatations linéiques maximales:
Oéqj j = Oi — P (a2 + a 3), (36)
selon l’hypothèse des contraintes de cisaillement maximales:
O3 , (37)
selon l’hypothèse de l’énergie potentielle spécifique de changement
de forme : _______________________________

°éqIV = " ] / ~2 [(CTi — 0 2)2 + (0 2 — 0 3)2 + (CT3 — 0 i)2]« (38)


selon l’hypothèse des états de contrainte limites:
Oéqv — Oi — vo3, (39)
où:
V = [0 t ] / K ] . (40)
Exemple 11. Pour l’état de contrainte tridimensionnel (fig. 19)
<ji= 2 0 0 kgf/cm2, <r2 = —400 kgf/cm2, <j3 = —800 kgf/cm2 et p = 0,3.
* Parfois, dans la pratique, quand | as | > olt le calcul dé résistance selon
la lre théorie s'effectue à l’aide des formules:
«i < loti*, I o* | < [ocl-
4* 51
Déterminer les contraintes équivalentes d'après toutes les hypo­
thèses de résistance.
Pour la détermination de la contrainte équivalente d’après
l’hypothèse de l’état de contrainte limite on prendra v = 0,25.
Solution.
oéqj = 200 kgf/cm2, <Téq7J = 200 + 0,3 (400 + 800)'= 560 kgf/cm2,
Gèdju — 200 + 800 = 1 000 kgf/cm2,

*éq, v = 100 l / | [ ( 2 + 4)2+ ( - 4 + 8)2+ ( - 8 - 2 ) 2] «


« 872 kgf/cm2,
Oéqy = 200 + 0,25 *800 = 400 kgf/cm2.
Problèmes 108*-122"’. Déterminer les valeurs des contraintes
équivalentes d’après les hypothèses de résistance.
Considérer les états de contrainte indiqués dans les problè­
mes 108-122. On prendra p = 0,3. Pour la cinquième hypothèse,
c’est-à-dire celle des états de contrainte limi­
tes, supposer v = 0,5.
Problèmes 123-127. Déterminer les quan­
tités inconnues.
Notations: x est le coefficient de com­
pressibilité du matériau, K son module
d’élasticité volumique, p l’intensité de la
charge répartie sur l’aire. Dans tous les cas
négliger le frottement.
Dans le problème 123 on prendra pour
l’acier: £ = 2*10® kgf/cm2, p. = 0,28; pour
le cuivre £ = 1-10® kgf/cm2, fi = 0,34; pour l’aluminium £ =
0,7-10® kgf/cm2, p = 0,33.
m m r/5
nb 1 F ^
■ 71
♦H l l L :
/ g ♦ :
es : \ JT
t }
V T T nvrn
a) Acier ■
*1 T b ^
b) Cuivre "b—i — — en
c) Aluminium
p;a; b; a (il E X
JL n \
>j— — «J

Ef ; Ffi F2;
0j = ? uT Af ^
52
III. RÉSERVOIRS À PAROIS MINCES

Pour calculer les réservoirs de révolution, soumis à une pression


intérieure symétrique par rapport à un axe et dont les parois
minces n ’ont pas de changements brusques d’inclinaison ou de
formes angulaires, on peut utiliser la théorie de membrane.
Selon cette théorie la condition d'équilibre d’un élément de
paroi en un point considéré dégagé par des sections méridiennes
a) s zl V

et des sections perpendiculaires à celles-ci infiniment voisines


(fig. 20,a) donne une équation (équation de Laplace) qui permet
de déterminer les contraintes normales circonférentielle ot et méri­
dienne <jm:
i am _P
(41)
P< Pro 6
où pt et pm sont les rayons de courbure des sections circonférentielle
(annulaire) et méridienne de la paroi du réservoir au point considéré ;
p l’intensité de la pression intérieure qui est fonction seulement
de z;
6 l’épaisseur de la paroi du réservoir.
De la condition d’équilibre de la partie du réservoir dégagée
par des sections perpendiculaires aux méridiens au niveau du point
considéré (fig. 20,b), on obtient la seconde équation:
amô:z cos a — Z, (42)
54
où x est le rayon de la circonférence de la section au niveau con­
sidéré,
a l’angle formé par Taxe des z et la tangente au méridien au
même niveau, et
Z la somme des projections sur Taxe'des z des forcés agissant
sur la partie tranchée du réservoir (Z est rapporté à ra re de longueur
égale au rayon) :
X

Z = \ p x i dxi. (43)
o
L’abscisse Xi est le rayon courant de la circonférence de la section
droite du réservoir.
La résolution des équations (41) et (42) donne les valeurs suivantes
pour les contraintes a t et a m :
_ P P t __ z
8 ôpmcos8a
(44)
Z
ôp t cos2a
Cas particuliers:
1. pm = oo, pt = p (réservoir à génératrice rectiligne)

6’
(45)
771 A- cos
op ' 2a

2. p, = pm = p (réservoir sphérique)
_PP z
°t -~
6
. 2
8p cos a
I
(46)
Z
ü»n — ~ 2 ■
op cos a
a) p = const (pression du gaz ou de la vapeur)

Z = ^ - = —pp2cos2a, (47)
2 2

<*t
(48)
PPt
28 *

55
Pour pm=oo et pt = p Of = 2am= - —. (49)

Pour pt = pm = p <Ti=<rms=gg- (50)

b) p = y ( h — z) (pression du fluide, fig. 21),


où y est le poids spécifique du fluide, h la hauteur du fluide dans
le réservoir, z l’ordonnée courante:

Z= T (Si)

La quantité

Zt = l zx dx (52)
est facile à calculer quand l’équation de la génératrice du réservoir
z = z (x) est connue.
Sur la surface intérieure de la paroi du réservoir la troisième
contrainte normale principale ar = —p. Dans la majorité des cas
elle est très petite par rapport aux contraintes at et am et peut être
négligée dans le calcul de ré:

o) b) z

Fig. 21

Si la paroi du réservoir a un changement brusque d’inclinaison


(fig. 22, a), des efforts locaux apparaissent dans la section de transi­
tion et provoquent une importante surtension; la théorie de mem­
brane ne tient pas compte de ces surtensions. Pour diminuer l’influen­
ce de ces efforts, on fortifie souvent la section de jonction par un
anneau d’épar.
Si la contrainte normale méridienne dans la section de jonction
am = a0 (fig. 22, 6), l’effort courant dans l ’épar sera :
g0= a0ô s in a 0. (53)
56
L’aire nécessaire F de l’anneau d’épar de rayon r peut être cal­
culée par la formule:
F - q°r — a°8 rsia a ° /54)
M M
Exemple 12. Déterminer ô et F. On prendra: y = 1,2 gf/cm3;
h i — 4 m; r = 1 m; a = 60°, [or] = 1 000 kgf/cm2 (fig. 23).

S o l u t i o n . Pour la partie conique du réservoir (0 ^ z ^ h2)


nous avons pm = oo :
X
p1= p i= ------, z = zco tg a, p = y (h — z) = y (h — xcotga).
cos a
D’après la formule (52):
X
f X3
Zi = cotg a l xz dx = — cotg a.
o
La formule (51) donne le poids du liquide contenu dans le volume
de la 'partie tranchée du réservoir:

z = y ( ~ - — cotg a ) = yx2 cotg a j .

Les valeurs des contraintes normales circonférentielle at et


méridienne om aux points de la paroi de la partie conique du réservoir
à un niveau arbitraire défini par la coordonnée z , sont données par
57
les formules (45):
yx X
V
="ô (\co sa sin a /

L yx ( h X \
ô \2cos a 3 sin a )
Comme
h; ht _ _L . r
h = hi + rc o tg a et >
COSa cos a sin a
nous avons :
r
- E |{ h
a \co sa •sin a )/ =

yrht --- y r 1 i r
» rr
0mx=r — 26 1{ h 1
icos a Vcosa 3 sin a
Pour les valeurs numériques données nous aurons:
1,2*10-3 *102*4-102>2 96, . . 2
------------ = — kgf/cm ,
O O
1,2.10"3*10V4.102.2 , 102,2 \ 50,3, 2
- — 26— l ~ i - + * t k8f,cm
Pour la partie cylindrique du réservoir (h2 ^ z ^ h),
Pm = «», Pt = p = r, p = y(h — z), a= 0
et Z est égale à Z de la partie conique pour x = r, c’est-à-dire :

Z= = yrz cotg a j ,

Les valeurs des contraintes normales circonférentielle ot et


méridienne om aux points de la paroi de la partie cylindrique du
réservoir sont données par les formules (43) :

ot = ^ ( h — z),

°”=S(*“f rco‘ga)=lH**+f ) =
58
= l k { h' + T M g * ) ’

yr
oiz=hi = -jrh i, a(z=h = 0, j m = const.
Pour les valeurs numériques données nous aurons:
l,2-10“ 3-102-4-102 48, „ 2
CT(2=h2““------- ----- ;------------ = — kgf/cm ,
o o
1,2-10“ 3.10' 25,2, ,, ,
^ 4 .1 0 2 + y ‘°>577) ---- - kgf/cm .
26 ô
Les diagrammes des contraintes <Jf et am sont donnés sur la
fig. 23, a.
La section dangereuse est la section supérieure de la partie
. 96 x 50,3
conique du réservoir ou o( = -g- et am = .
A l’aide de la troisième hypothèse de résistance on détermine
l’épaisseur ô de la paroi du réservoir. En supposant or == 0, nous
aurons la formule de calcul:

D’où ô = -----= ------ = 0,096 cm = 0,96 mm.


[o] 1000
Nous prendrons ô = 1 mm.
Dans la section de jonction des parties conique et cylindrique
(fig. 23, b)
o0 = om — 503 kgf/cm2.
Comme a 0 = a = 60°, l’aire F de l’anneau d’épar sera, d’après
la formule (52) :
503-0,1 -10a-0,87
4,4 cm2.
103
Les valeurs trouvées pour ô et .F doivent être vérifiées en pratique
d’après les considérations constructives et la condition de déverse­
ment de l ’anneau d’épar.
Problèmes 128-133. Déterminer les quantités inconnues.
Notations: p est la pression intérieure du gaz, y le poids spé­
cifique du fluide, 6 l’épaisseur de la paroi (ô/-j selon la troisième
hypothèse de résistance, 6JV d’après la quatrième hypothèse),
59
Fa l’aire de la section droite de l’anneau d’épar, d le diamètre d’un
boulon, n le nombre de boulons, 2, 3 les contraintes principales
au point le plus dangereux de la partie sphérique du réservoir,
acu 2 , 3 les mêmes contraintes dans la partie cylindrique.
Calculer par la théorie de membrane.
Dans le problème 133 étudier et construire les diagrammes de
la contrainte méridienne <rm et de la contrainte ot perpendiculaire
à celle-ci, ainsi que de la contrainte équivalente selon la troisième
hypothèse de résistance Uéqm en fonction de la coordonnée z.
Ecrire les conditions de résistance.
m m

Miofyflem*; ftW 3m -».!


IV. CISAILLEMENT PU R

L’état de contrainte dans lequel sur les faces de l’élément dégagé


agissent seulement des contraintes tangentielles s’appelle cisaille­
ment pur. Dans un cisaillement pur il se produit un déplacement
linéique de deux faces parallèles d’un élément d’un corps l ’une
par rapport à l’autre. La valeur du déplace­
ment linéique (fig. 24) s’appelle glissement
absolu.
Le rapport du glissement absolu s à la
distance l entre les faces glissantes :
y — tgY æ Y (55)
s’appelle glissement relatif ou déformation Fig. 24
angulaire.
Les déformations angulaires y u yz, y s (les angles par lesquels
varient les angles droits entre deux plans d’action des contraintes
extrémales de cisaillement de mêmes grandeurs mais de signes
contraires) sont déterminées d’après la loi de Hooke. Elles sont
égales respectivement à :
\
*1
Vi = e2 — e3= — ,
G

Va = e4 — e3 il (56)
G ’

?3 = 8l

où :
E
G= (57)
2 (1 + I*)
est le module de cisaillement ou le module d’élasticité transversale
du matériau.
Le glissement relatif 7 0 dû à la contrainte octaédrique
tangentielle t 0 s’appelle glissement relatif octaédrique. Il est
61
égal à:

T. = f = | V ï î + ï ! + TÎ (58)

Dans l’état de contrainte de cisaillement pur (fig. 25) les contrain­


tes principales dans les plans inclinés à 45° sont:
<Ti = —a3 = t, (59)
les dilatations linéiques principales sont:

— — e3= 8 =
^ } (60)
% e2= 0a y
Fig. 25 et déformation angulaire principale:
V= 2e. (61)
Le centre du cercle de Mohr est à l’origine des coordon­
nées (fig. 26).
Si les contraintes tangentielles sont réparties uniformément sur
l ’aire F (fig. 27), l’effort tangen-

Q = t F. (62)
Les formules (55) et (56) per-

•-o t:
!
Fig. 27

pour le cisaillement sous la forme suivante :


Ql
As — - (63)
GF
L’énergie potentielle de déformation élastique de cisaillement
sera:
v Qzl As2GF ^ QAs (64)
~ 2GF ~~ 21 2
62
Pour l’énergie potentielle spécifique de cisaillement on aura:
xT - 2
(65)
U 2 2G
Exemple 13. Pour l’état de contrainte donné (fig. 28) détermi-
ner Ti, 2 , s et 7o en supposant E = 2-105 MN/m2 et p = 0,25.
S o l u t i o n . Pour l’état de contrainte tridimensionnel donné
les contraintes principales sont : = 100 MN/m2, = —20 MN/m2,
a3 = - 4 0 MN/m2.
Les contraintes extré males tangentielles, selon les formules (27),
sont égales à:
- 2 0 + 40
Tj = 10 MN/m2,

t2= 1 -—+ — = 7 0 MN/m2,


2
100 + 20 2
t3—------1-— = 60 MN/m
2
La valeur du module d’élasticité
transversale du matériau, d’après la formule (57), est :
2 105
*
G= = 8-104MN/m2.
2(1 + 0,25)
Les expressions (56) donnent les valeurs des déformations angu­
laires principales:
10 -7 = 1' ,2 5 -1 0 ~ 4,
Yi — —— ; J ! 2 _ _ 8 , 7 5 - 1 0 ' 4,
8 - 104 8 - 104
60
T 3 = —— 7= 7,5-10“ 4
r 8-104
La déformation angulaire octaédrique est donnée par la formu­
le (58):
2
Vo: =-O .10"4V l,252 + 8,752 + 7,52» 7,72 -10"4.
Problèmes 134-140, Déterminer les quantités inconnues indi­
quées dans les conditions.
Notations: (XéC est la limite d’écoulement, c le coefficient
de sécurité, (Aft)éc la valeur du moment correspondant à l’état
d’écoulement du matériau.
63
On négligera la flexion et on supposera que les contraintes
tangentielles sont uniformément réparties suivant l ’épaisseur des
tubes.
135 136 137
X-88MM!m2 | 80MU/m2 WMNIm* WMN/m2
o 4n 80MNIm2
4 71 WOMHhn1
4 l20MNImx
4 ^so ' /s o /8 0
T T 7 7
<J<j6=?; Tat,=?
"h,2,3 = ? < % .2 ,3 ~ ?

138 füQ
M f 0 6kgflcm2 —
: 0,25
-■ — 50
5 tS
C /^ \
')3 0 ‘ i
fi* 5
t - i1
V,^
ty/M/777W/W.
/
f*ÏÎÛek0mz; fi-0,3 irmïïi TïïTïïTTTirnr ’ M 3
<5r?i62=?;6j-? '$ 7 p.û& >
I

y- - • s«-- M-tO'Mcm2
lf*? riéc- V
M *'?
y . CALCUL D’ASSEMBLAGES SIMPLES
D ’ÉLÉMENTS D E CONSTRUCTIONS

Dans différents assemblages de constructions (assemblages bou­


lonnés, clavetés, rivetés, soudés, dans les entailles à bois, etc,)
les éléments d’assemblage sont soumis dans différents plans à la
traction, ou à la compression, au cisaillement ou au matage. Prati­
quement le cisaillement pur n ’a jamais lieu, s’il y a traction ou
compression pure. Le cisaillement pur est toujours accompagné
soit d’une flexion, soit d’une traction ou d’une compression; c’est
pourquoi dans les plans de cisaillement, hormis les contraintes
tangentielles, nous trouvons encore des contraintes normales. Mais
comme les valeurs de ces contraintes normales sont petites devant
les contraintes tangentielles, pratiquement on effectue un calcul
de cisaillement. En général, on suppose que les contraintes tangen­
tielles sont réparties uniformément dans l ’aire de la section de
cisaillement. Les erreurs commises sont compensées par la valeur de
la contrainte tangentielle admissible [t].
Le matage est une compression locale (superficielle) entre deux
éléments pressés l’un contre l’autre. La loi exacte de répartition
des pressions sur la surface écrasée n’étant pas connue, pour simpli­
fier les calculs techniques on suppose par convention que la pression
est uniformément répartie non sur la surface écrasée, mais sur l ’aire
(•^mat) i qui est la projection de la surface écrasée sur un plan per­
pendiculaire à la direction de la force de pression (Pmat). Cette
erreur est prise en considération dans la valeur de la contrainte de
matage admissible [amatl.
Pour une utilisation rationnelle du matériau, le calcul d’un
joint doit être effectué d’après la condition d’égale résistance des
éléments du joint. Pour cela on utilise les formules suivantes:
1) pour la traction ou compression:

( 66)

2) pour le cisaillement;

(67)
M
5-331 65
3) pour le matage :
a)
t P

m at >
^ïnat (68)
[tfmatl
Les aires figurant dans ces
formules sont des aires netto,
c’èst-à-dire les aires des sec-
tions considérées, diminuées
des sections des différents
trous, rainures, gorges, etc.
Si l’aire d’une môme sec­
tion a été calculée et pour le
cisaillement et par la condi­
P tion de non-matage, on prend
1 la valeur maximale obtenue
pour cette aire.
Pratiquement il n’est pas
toujours possible de vérifier
la condition d’égale résistance
des éléments d’un joint, car
il faut aussi tenir compte de
considérations supplémentai­
res d’ordre constructif. Elles
sont exposées dans les manuels
d’éléments de machines, de
constructions métalliques et
en bois.
Exemple 14. Déterminer
d, ô, a et b (fig. 29, a). On
prendra : P = 4 t ; [a] =
— 1 600 kgf/cm2, [t] =
= 1 200 kgf/cm2, [amat] =
= 3 200 kgf/cm2.
S o l u t i o n . l.O n détermi­
ne le diamètre de l’axe d d’a­
Fig. 29 près la condition de résistance
au cisaillement (fig. 29,b) :

nd2 W 2-4-103
2 > 1,46 cm.
T ' je -12 *102

2. La détermination de l’épaisseur de la tôle ô se fait d’après


66
la condition de non-matage (fig. 29,c) :
P _ P 4*103
ôd> Ô> : 0,86 cm.
d[amat] 1,46 *32-102
3. La largeur de la plaque a est calculée d’après la condition
de rupture (fig. 29,d) :
, — d) o .> —
(a P a —-------h
P , a, ==--------------,
4 .1 0 3
-f- 1 ,4 6 » 2,92 cm.
[a] 6 [a] 0,86-16-102
4. La détermination de la longueur b de l’extrémité de la plaque
se fait d’après la condition de cisaillement (fig. 29,e):
P P 4-103
26 '6 > — ; b' = ——— : 1,94 cm.
M 26[t] 2.0.86-12-102
d
D’où b = b -)-“ô = 1)94-f-0,73 — 2,67 cm.
dk
Problèmes 141-149, Calculer toutes les dimensions inconnues
des éléments des joints.

5* 67
Effectuer le calcul d’après la condition d’égale résistance. Dans
les problèmes 146-148, on prendra: [al = 1 600 kgf/cm2; Ix] =
= 1 200 kgf/cm2 ; lomatl = 3 200 kgf/cm2 ; dans les problèmes 144,
145,149 : la] = 160 MN/m2, [x] = 120 MN/m2 ; [crmat] = 320 MN/m2.
VI. LES CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES
D E S FIGURES PLANES

§ 1 . L es a ir e s e t le u r s m om ents sta tiq u es


On appelle moments statiques de l'aire d'une figure par rapport
aux axes z et y (fig. 30) les intégrales définies:

(69)

où F est l ’aire de la figure, dF l’élément de cette figure, z et y les


coordonnées de çet élément.

b ~
Fig. 30 Fig. 31

Les coordonnées du centre de gravité de la figure zc et ÿ0 se


déterminent par les formules :

Les moments statiques de l’aire d’une figure par rapport aux


axes centraux sont nuis.
Exemple 15. Calculer les coordonnées du centre de gravité de
l’aire de la figure limitée par des segments de droites b, c et par
la parabole y = azn (fig. 31).

69
S o l u t i o n . L’élément d’aire de la figure dF = y dz =
= azndz; l’aire de la figure sera donc:
b
abn+i_ bc
« + 1 re + 1
D’après la formule (69) le moment statique de l’aire F par rapport
à l’axe y sera:
abn + 2 b2c
Tl -j- 2 Tl -|—2
Four déterminer le moment statique de l’aire de la figure par
rapport à l'axe z considérons l ’élément d’aire:
dF = {b — z) dy = an(b —z) zn~i dz.
D’après la formule (69) on a alors :
b
Sz — j* y d F = a2n j* z2n~i (b — z)dz = a2nb2n+i — ~~~—-
F o
_ a 2b2n+l _ bc2
~ 2 ( 2 r e + l) _ 2 (2 n -f 1)
Les expressions (70) donnent les valeurs des coordonnées du
centre- de gravité de la figure :
^ _S y __ b2c (n + 1) _ n + 1 ^
(ra + 2)fec ~ n + 2 ’
Sz bc2 n - 1-1 n -(-1
y° “ 7 ” 2 (2 ra + l) tüT ~ 2 (2 n + 1)C'
Problèmes 150-155. Déterminer la position du centre de gravité
des figures.

70
m /55

§ 2. Moments d’inertie de l’aire


d’une figure
On appelle moments d’inertie de l ’aire d’une figure (fig. 32)
les intégrales définies :
h = \ y ï dF, 1
I y = \z * d F , J (?1)
F J
où I z et I y sont les moments d’inertie axiaux de l'aire de la figure
par rapport à l'axe z et à l'axe y; l’intégrale définie
I yz = y yz dF (72)
F
est appelée produit d’inertie de l’aire de la figure par rapport aux
deux axes rectangulaires z et y; et l’intégrale définie
I p = î p 2dF = I y + I t (73)
F
le moment d’inertie polaire de l’aire de la figure par rapport
à l ’origine des coordonnées O.

Les relations entre les moments d’inertie par rapport à deux


systèmes d’axes parallèles, dont l’un {z0O0 y0) est un système d’axes
71
centraux (fig. 33), sont:
I z =~IZo + a2 F,
I y = I y<i + b2 F,
(74)
I y z = l y 0z 0 + a bF,
Ip = Ip<, + (ft2 + b2) F. j
Les moments d’inertie par rapport à deux systèmes d’axes dont
l'un se déduit de l’autre par une rotation sont liés par les relations
(fig. 34):
/„ = -f- — - ■ cos 2a — /yz sin 2a,
2t 2

I — h ----- L m cos 2 a -|- I yz s in 2 a ,


2 2 y (75)

I uv — —— — s in 2 a - f Iyz cos 2 a ,
2
Ipuo — ^Pyz*
La position des axes principaux d’inertie d'une figure plane,
c’est-à-dire de deux axes rectangulaires par rapport auxquels le
produit d’inertie de l’aire de la figure est nul, est donnée par l ’équa­
tion
2I y z
tg 2a = (76)
Iy ~ h '
Les moments d’inertie principaux de l’aire d’une figure, c’est-à-
dire les moments d’inertie axiaux, calculés par rapport aux axes
principaux d’inertie, prennent les valeurs
extrémales suivantes :

I max
ii± L l±
min 2

± ± V ( I Z- I „ f + 4 I Ï Z. (77)

^ ---- '' Si Iyz < 0, l’axe principal par rapport


Fig. 34 auquel le moment d’inertie est maximal
passe par les quadrants I et III .
Si I yz > 0, l’axe principal par rapport auquel le moment
d’inertie est maximal passe par les quadrants II et IV.
Les axes principaux, passant par le centre de gravité de Faire
de la figure, s’appellent axes principaux centraux, et les moments
d’inertie par rapport à ces axes, moments principaux centraux
d'inertie.
72
Les quantités positives :

h ï« (78)

sont les rayons de giration d'une figure plane par rapport à Vaxe corres­
pondant.
L’ellipse définie par l’équation :
z2
(79)

s’appelle ellipse d'inertie de la figure. Les axes y et z sont Ijs axes


principaux d’inertie de la figure. En général, l’ellipse d’inertie est
construite par rapport aux axes principaux
centraux de la figure plane.
L’axe de symétrie d’une figure plane est
l’axe principal d’inertie de cette figure. Tout
axe perpendiculaire à l’axe de symétrie est
le second atfe principal d’inertie de la figure
pour le point d’intersection de ces axes.
Si la figure plane a au moins deux axes de
symétrie non rectangulaires, tous les axes
passant par le centre de gravité de la figure
sont les axes principaux d’inertie de cette
figure. Les moments d’inertie axiaux de l’aire
de cette figure calculés par rapport à ces axes sont égaux.
Exemple 16. Pour le polygone régulier de n côtés de longueur a
(fig. 35) déterminer les moments d’inertie principaux centraux, le
moment d’inertie polaire et construire l’ellipse d’inertie.
S o l u t i o n . L’angle au centre correspondant au côté a est:
2n
a = — .
n
Le rayon de la circonférence circonscrite:
R= —
2sin —
2
Le rayon de la circonférence inscrite :
r — Ru cos ya .
Considérons le triangle ayant pour angle au sommet a (fig. 36,a) ;
et trouvons pour ce triangle les moments d’inertie axiaux / i , Fv et
le moment d’inertie polaire Vv.

73
L’aire d’une bande élémentaire de hauteur dv est:

dF z= a< du = — v dv.
r
Le moment d’inertie axial de l ’aire du triangle par rapport
à l’axe u sera:
/

/'u — j* v2dF = — j* v3dv — —-.

L ’aire d’une bande élémentaire de hauteur du est (fig. 36,6):

dF - r i d u — — {a — 2u) du.
Le moment d’inertie axial de l’aire du triangle par rapport
à l’axe u sera:
a/2

I'v = 2 Ju 2 dF = 2 — ^ u2 (a — 2u) du =
F /2 a 0
Le moment d’inertie polaire de l ’airé du triangle par rapport
au point O est :
ar
r p = r u + / ; = — -,
P 4 48

2/? sin fi3cos3 ^


+
4
a
8ft3sin3 — # co s y
1
+
48
fi4 . a a / Q 2a .
= — sin — cos — | o c o s -----h
6 2 2 V 2
. 2a \ /?4 .
4* sin — | = ---- sin a (2 + cos a).
2/ 12
Puisque tous les triangles dont se compose
le polygone de n côtés sont égaux et ont un
sommet commun 0 , le moment d’inertie polaire
de l ’aire de tout le polygone de n côtés par rapport au point O sera :

/ p = nl'p = sin a (cos a-\-2) — sin a (cos a -j- 2).


12' 6a

74
Un polygone régulier de n côtés a au moins deux axes de symé­
trie non rectangulaires; c’est pourquoi tous les axes centraux sont
des axes principaux d’inertie, et les moments d’inertie de l ’aire
du polygone par rapport à ces axes sont égaux entre eux et égaux
à /, d’où:
T 1 nR k . n iî4 .
/ = — I d — ---- sin a (cos a + 2) = ------ sin a (cos a 4- 2).
2 P 24 12a
Comme l’aire du polygone de n côtés est :
a„ = —
nar = — n 2R
od2sin. —a cos —
a = —» DR2 sin
. a,
2 2 2 2 2
les rayons principaux de giration du polygone seront :
! = 1/_L= JL V 2 + cos a.
Vf ov-
L’ellipse d’inertie est la circonférence décrite par ce rayon.
Exemple 17. Construire l ’ellipse centrale d’inertie de la figure
composée, fig. 37.
S o l u t i o n . Rapportons la figure, dessinée à l’échelle (fig. 38)
au système d’axes zy parallèles aux côtés du contour de la
figure.
Rapportons chaque partie de la figure (la cornière 7, la partie
en U 2 , le rectangle 3) aux axes centraux parallèles aux axes zy.
Nous déterminons le centre de gravité
du rectangle et nous prenons les coordon­
nées des centres de gravité de la cor­
nière z 0 = 2 ,0 2 cm et de la section en
U z 0 = 2,46 cm, du catalogue de Rassorti­
ment- pour l’acier laminé.
Il est plus commode de présenter la
suite des calculs sous forme de table. On
détermine aisément toutes les quantités
se rapportant au rectangle ; les quantités
nécessaires pour la cornière et la section
en U, on les prend du catalogue de Rassor­
timent. Par exemple, pour une cornière
équilatérale de dimensions 70 X 70 X
X 8 mm, d’après le catalogue de l’assortiment, on aura Fx= 10,7 cm2,
pour la section en U N° 22, F 2 — 28,8 cm2, et pour le rectangle
jF3 = 18 X 2 = 36 cm2. Les coordonnées des centres de gravité de
chaque partie dans le système d’axes yz sont:
pour la cornière zx = ÿi = 7 — 2,02 = 4,98 cm;
pour la section en U z 2 — 11 cm, y 2 — 7 -\- 2,46 = 9,46 cm;
pour le rectangle = 22 + 1 = 23 cm, y 3 — 7 + 9 = 16 cm.
75
1. La détermination des coordonnées du centre de gravité de la
figure dans le système d'axes zy.

Coordonnées du centre Moments statiques des


de gravité des parties parties par rapport aux
Aires dans le système d ’axes zy\ axes z, y y
Numéfos des parties cm cm®
des parties
Fi ’
cm®
7i Vi SVi = V i

1 40,7 4,98 4,98 53,4 53,4

2 28,8 11 9,46 272,4 316,8

3 36 23 16 576 828

75,5 901,8 1198,2

aire de toute Pour l ’aire de toute la


la figure figure

76
Les coordonnées du centre de gravité de la figure sont:
Su 1198,2 901,8
15,87 cm; yc = ^zr 11,94 cm.
Z c_ F 75,5 F 75,5
Rapportons la figure aux axes centraux z0y0 parallèles aux axes zy.
Déterminons les coordonnées des centres de gravité des parties
de la figure z0. et y0. dans le système d’axes z0y0 :
pour la cornière nous aurons:
zQi = 4,98 —15,87 = — 10,89 cm, i'u y u,
^ = 4,98— 11,94= — 6,96 cm;
v. \ _ : 7
pour la section en U : 1
Z02 = 11 — 15,87 = — 4,87 cm, /
z/02 = 9,46 — 11,94 = —2,48 cm; \
pour le rectangle : VJ
z 03 = 23 — 15,87 = 7,13 cm, Fig. 39
y 03 = 16 — 11,94 = 4,06 cm.
Trouvons les moments d’inertie des parties de la figure par
rapport à leurs axes centraux
Pour la cornière (fig. 39), conformément au catalogue de l ’assorti­
ment, nous aurons :
I Zl = I y, — 48,2 cm4.
D’après les formules de changement d’axes par rotation nous
déterminons:
I ZiVi = Iui — ^ sin 2 (-45°) = 7 -,4 ~~ 20 (- 1 ) = - 28,2 cm4.
2 2
Comme U\ est l’axe de symétrie de la cornière, les axes u1v1
sont ses axes principaux d’inertie, et, par conséquent, I uv>x = 0.
Les valeurs Iur = 76,4 cm4 et I Vl = 2 0 cm4 sont données dans le
catalogue de l ’assortiment.
Pour la section en U nous avons du catalogue de l’assortiment:
7Zj = 187 cm4; I Vl = 2 330 cm4, 7 , ^ = 0,
puisque z2, ÿ2 sont les axes principaux d’inertie.
Pour le rectangle, nous avons:

lyz — ~ ~ — 12 cm4; 7ZjÿJ — 0.

2. Détermination des moments d'inertie de la figure par rapport


aux axes z0y0.
77
Numéros des parties |
•p»
MO
cq"o +
bT &T •p»
+ N
+
■♦a
N
O
. CS]•p

7
3i II Il | l
■p* ?•p »
■»p»
MO
K» ?» O
O
K
» s? N S
*-< c N5 » N
c >-* H “T
cm2 cm cm*

1 10,7 - 1 0 ,8 9 - 6 , 9 6 4 8 ,2 4 8 ,2 - 2 8 , 2 1269 518,3 811 566,4 1317,2 7 8 2 ,8


2 2 8 ,8 - 4 , 8 7 - 2 , 4 8 187 2330 0 683 177,1 347,8 364,1 3013 347,8
3 36 7 ,1 3 4 ,0 6 972 12 0 1830 593,3 1042 1565,3 1842 1042
2496 6172 2173

jour l ’aire de toute


la figure
3. Détermination de la position des axes principaux centraux
d'inertie uu de la figure.
D’après la formule (76):
2-2173
tg 2a = - 1,182.
yo 6 1 7 2 -2 4 9 6
A l’aide de la table trigonométrique nous trouvons 2a = 49°61'
et, par conséquent, a = 24°53\
Comme a > 0, nous le rapportons à partir de l’axe z dans le
sens contraire des aiguilles d’une montre. Nous menons les axes
principaux centraux d’inertie u et v de la figure.
Puisque /*ovo > 0, l’axe par rapport auquel le moment d’inertie
est maximal, c’est-à-dire l’axe passe par les quadrants I I et IV.
4. Détermination des valeurs des moments d'inertie principaux
centraux de la figure.
Suivant la formule (77) nous avons :
T _ / _h 0 ~(~ ,
1max — 1v — T
min u 2i

2 496 + 6172
± — V(2 496 - 6 172)2 + 4 -2 1732
.2 2
= 4 334 ± 2 848 cm4
Par conséquent :
/mai = /„ = 7 180 cm4; / roin = /„ = 1 488 cm4.
5. Détermination des rayons de giration principaux de la figure
et construction de Vellipse centrale d'inertie.
78
D’après les formules (78) les valeurs des rayons de giration seront :

•1 / 7 180 n __
ftcmax —
- ivv -— i yÆ p -— 1 / ------ » 9,75 cm,
V 75,5

1//Ï4 8 8 . ,,
,‘min — lu _— î]// "7 r^ —
- 1 / ------ æ 4,44 cm.
r F r 7 5 ,5
^2 17®
Comme l’équation de l’ellipse d’inertie est: - + -^-
iv iu
demi-axes de l’ellipse d’inertie sont les rayons de giration iu pour l’axe
v et iv pour l’axe u. En rapportant les valeurs iu et iv ainsi trouvées
sur le dessin nous construisons l’ellipse d ’inertie (fig. 38).

Problèmes 156-158. Déterminer les moments d’inertie des figures


par rapport aux axes indiqués dans les conditions données.

Problèmes 159-163. Déterminer les moments principaux centraux


d’inertie.

153 160 161

79
1S2
VIL LA TORSION

§ 1. Moment de torsio n
Le moment de torsion se détermine par la méthode des sections.
La valeur du moment de torsion Mt dans une section droite arbitraire
de la barre est égale à la somme algébrique des moments de tous les:
couples extérieurs (concentrés M et distribués suivant la longueur
d’intensité m), agissant autour de l’axe géométrique de la barre
et appliqués à l’une des parties isolées par cette section. La formule
générale donnant la valeur du moment de torsion dans une section
arbitraire de la barre est de la forme :
Aft = 'SM ' + 2 $ mdx. (80)
L ’intégrale s’étend à la longueur de chaque partie de la barre,
soumise à des couples répartis, la sommation à toutes les parties
se trouvant d’un côté de la section considérée.
Par convention, nous admettrons que le moment de torsion
considéré du côté de la normale extérieure à la section est positif,
s’il est dirigé dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Le moment M d’un couple mesuré en kgf-cm, le nombre de tours
par minute n et la puissance N sont liés par les relations suivantes :

M = 71620— , (81,o)
n

M = 97 360 — , (81, b)
n
Dans la formule (81,a) la puissance est exprimée en chevaux-
vapeurs, dans la formule (81,6), en kilowatts.
Dans le SI la relation entre le moment M en newtons-mètres
(N-m), la vitesse angulaire o> (1/s) et la puissance N en watts est
exprimée par la formule :
N
M= — . (81, c)
CD

Puisque le moment de rotation est proportionnel à la puissance,


pour les arbres tournant à une vitesse uniforme et transmettant
la puissance aux organes récepteurs, au lieu du diagramme des
6 -3 3 1 81
moments de torsion, on peut construire le diagramme de la réparti­
tion de la puissance suivant la longueur de l’arbre.
Exemple 18. Etant donné M (fig. 40) ;
construire le diagramme de Mt .
S o l u t i o n . En effectuant une section dans chaque partie
de la barre et en prenant en considération la convention des signes,
m M M mz=2m,
m’~Ta
« r

m, /)Mt
S -2a-
m u\
—x -V
m.

m, « Ÿ
ftrrrrr Mts

m, MU

% m=B
Diagramme de Mç

Fig. 40

d’après la formule (80) nous trouvons:


„ M „ ,r M
— x , ilftt — 0, M tt — *
&Qr a:=0 x= a &
nr M ,. M .. ikf
A /t,^ m ta = — , = — —
3C
M ti — m^a — M

M M x2
2 + 4a2 ’
Le diagramme de Aft est dessiné fig. 40.
82
Problèmes 164-167. Construire les diagrammes du moment de
torsion.

/ m M

m ; JE
A m W m m
p - c c -e e o ^ -e C i G c c - c c - g
-la-
h - a 2a- 1 ,

§ 2. C ontraintes ta n g en tie lle s, a n g le de torsion


et én ergie p o ten tielle de déform ation
éla stiq u e
Pour une barre cylindrique de section circulaire de diamètre
d = 2 r la contrainte tangentielle t en un point arbitraire de la
section droite à une distance p du centre est déterminée par la
formule :
T Aftp (82)
h
. Jtr4 Jtd4
ou / p - j - j j 0,ld4 est le moment d’inertie polaire de la
section circulaire.
Les valeurs des contraintes tangentielles maximales aux points
les plus éloignés du centre sont:
Mt
^maï — ‘ (83)
WB
, / p nr3 nd3 n _
ou Wp = ^ = ”2" = "Î6" ^ O’2^ est le module de résistance
polaire de la section circulaire en torsion.
Pour les barres de section non circulaire la contrainte tangen­
tielle maximale peut être déterminée par la formule:
Mt
Ïmaï — m
Wt '
6* 83
où Wt est le module de résistance de la section en torsion ; les valeurs
de ce module pour différentes formes de section sont données dans
les manuels de résistance des matériaux.
L’angle de torsion <p dans une partie de longueur Z, où le moment
de torsion M% est constant, est déterminée d’après la loi de
Hooke :
<P= (85)

où / t est le moment d’inertie de la section droite de la barre en


torsion égal pour une section circulaire à 7P ; pour les autres formes
de section les valeurs de I\ sont données dans les manuels de résis­
tance des matériaux.
Si la barre est constituée de plusieurs tronçons dans chacun
desquels le moment de torsion ÂTt varie selon une loi donnée,
l’angle de torsion total (le glissement relatif de deux sections
extrêmes de la barre) est déterminée par la formule :
M t dx
<P= ( 86)
~g ïT
L’intégrale s’étend à la longueur de chaque partie de la barre,
la sommation à toutes les parties de la barre.
Pour les arbres de transmission les angles de torsion sont calculés
des deux côtés de la section, où se trouve la poulie motrice.
La formule générale donnant la valeur de l’énergie potentielle
de déformation élastique, accumulée dans la barre pendant la tor­
sion, est :

L’intégration et la sommation s’effectuent de la même manière


que pour déterminer l ’angle de torsion.
Exemple 19. Etant données M , a, d, G (fig. 41) ; construire les
diagrammes de M% et q>; déterminer TmaxJJI et U.
S o l u t i o n . Le moment de torsion dans le tronçon I est
M tj = —M. Le moment de torsion, dans une section arbitraire
du tronçon / / , est:
M tlI = — M + 2M — m (2a — x2) =

= M — (2a — x2) = M ( — — 3 ) ;
a \ a /

Ms — M tjj — M *, TmaXj —
2 I *1x i — 2a 1 wt 9
84
Pour une section carrée de côté c : W% « 0,208 <?. Pour c — -4U:
V2
da
on a Wt « 0,208 — — « 0,0736^.
2 ] /2
D’où:
M ,9R M 3M ZM M
*IMÏf « 1 3 ,6 - j ; TffiaX/7 = — - — lb » 1 5 , 3 - .
0,0736d; «d3
La section encastrée gauche ne tourne pas, donc il est rationnel
de calculer l ’angle de torsion de l’extrémité gauche de la barre.

M
( ( ( ( { ( { ( a ™

7 ^ 7 }TTT 7 7 V
■*------l~2a- -et--
x,
Diagramme de Mt

Fig. 41

Pour une section arbitraire dans le tronçon I I nous avons:

- . - f i e - * - * # - * *
M 2Ma
<p//a2=0 = 0; -= — ( 4 a - 6a) =
GIr,

= _ ^ . 32» - 2 0 ,3 7 ^ .
Gnd* Gdk
85
La valeur maximale de <pjj sera:

9 Ma Ma
•32 22,92
4 Gnd4 Gd4 *
Pour une section arbitraire dans le tronçon /:
M xt

2Ma Ma
~GIp G Ï t‘
Mais:

h « 0,1404c4= 0,1404 — « 0,0351d4


4
et
1 1 28,49
— « ------- ;----- r f ü -----t— ,
h 0,0351d4 d4
donc :
Ma
<Pi Xi—a = - (20,37 + 28,49) — = - 48,86
Gd Gd4
Diaprés la formule (87), on trouve la valeur de l’énergie potentielle
de déformation élastique dans la barre tordue:

u = u I + UII = M za M 2 r / 2xz A
dz —
2GIt ' 2GIt0 J U )

M za
=^[, ' +w(f
4 25 - 2 4 + 1 8 ) ] “ 38 Gdk '
Problèmes 168-173. Construire les diagrammes du moment de
torsion Aft, de l ’angle de torsion <p et déterminer la contrainte
tangentielle maximale Tmax et l’énergie potentielle de déformation
U, accumulée dans le volume de la barre. Résoudre le problème
170 dans le système SI.
86
JJJL
SZN

/
-1,51-
w

m
3M | M
1 /I l A.

t/* T
-f,5L---- 1-

§ 3 . R ésista n ce et rig id ité


Pour une barre de section droite constante en torsion les dimen­
sions de la section sont déterminées par-la formule

(88)
M
où max M t est le moment de torsion maximal en valeur absolue.
Si on se fixe la condition supplémentaire selon laquelle l’angle de
torsion maximal <pmax doit pas dépasser une valeur admissible
îq>], la section choisie se vérifie pour la rigidité d’après l ’expression:
max M tl
h> (89)
~ gwT
où l est la longueur pour la valeur admissible de l’angle de torsion.
87
Dans le cas où la valeur admissible de l’angle de torsion
est évaluée en degrés par mètre [<p°l, il est nécessaire de subs­
tituer sa valeur dans la formule (89) en radians ( W - W - É k )
et de prendre l = 100 cm.
Pour calculer un arbre de transmission de section constante,
il faut remplacer dans les formules (88). et (89) max M t par l’une
des expressions (81) et prendre pour puissance N sa valeur maximale
du diagramme des puissances.

Fig. 42

Pour les barres de section circulaire pleine et annulaire Wt =


= w v et I x = / P.
Exemple 20. Calculer D et d (fig. 42). On prendra : N x = 40 CV,
N 2 = 20 CV, N 3 = 30 CV, n = 1 000 tr/mn, oc = 0,6, [t] =
= 450 kgf/cm2, [cp°] = 2 degrés/m, G = 8 •105 kgf/cm2.
S o l u t i o n . D’après le diagramme des puissances (fig. 42)
la puissance N = 50 CV.
Puisque le module de résistance polaire d’une section annulaire
est :
— — a 4), où a = — ,
P 16 V D
d’après la formule (88) et en prenant en considération la relation
(81,a), nous aurons:
nD3 71 620
( l ~ a 4) > N.
16 n[x]
88
d'où

D_ 71,4 V . , 50 3,64 cm.


y n n [t ] (1 — a4) " 103-450-0,87
La valeur admissible de l’angle de torsion est donnée en
degrés/m, nous écrirons donc la formule (89) sous la forme :
«/>* 4. . 71 6207V-100-180
-----(1 — a 4) > ----------------------
32 nG [tp ] n
d’où

Z> =
V 7 1 6 2 Q .1 0 0 -180.327V 4 / _________ A _
" 7i2nG[<p°)(l - a 4) r nG [<p°] (1 — a 4)

50
= 253,4 3,49 cm.
103-8 -105-2 -0,87
On prendra: D = 3 ,6 4 cm, d = 0,6-3,64 æ 2,18 cm.
Exemple 21. Calculer 7V0 (kW). On prendra: d = 4 cm, © =
= 80 rad/s, G = 8-104 MN/m2, [ t ] = 60 MN/m2, [<p] =
= 2-10"2 rad/m (fig. 43).
S o l u t i o n . D’après la condition de résistance (88) et la
relation (81 ,c) la puissance sera:
,T „ r r , nd3Ptl ©
w PM © = - — =

jt(4.10~2)3.6Q.109.80 _,
_ 16 ^
5N | i | F
æ 60 300 W = 60,3 kW. diagramme de fri
,
D’après la condition de rigidité
(89) et la relation (81,c) on a: wrrîTïï
il :i,'i 2H
N G[(p]/p© _ G[qj] nd4© = itj '
^ l 321 5N
8 *1010«2 -10“ 2n (4 >10“ 2)4.80
= ---------------------- ---------- ------ «
32 Fig, 43
« 32 200 W = 32,2 kW.
1
Du diagramme des puissances (fig* 43) on tire N = 5N = N Q, d’où :
jV0< 2N = 2 -32,2 = 64,4 kW.
89
Exemple 22. Calculer <pà-c- On prendra: d — 4 cm.
a =s= 40 cm, G = 8-t06 kgf/cm2, <pâ_c = 1° (fig. 44).
S o l u t i o n . On construit le diagramme du moment de torsion.
On détermine la rotation de la section B par rapport à la section
C par la formule:
2M .
M 3M jï
|d*d tp B_ c — 1 ------- =
*3__ A d yi Y 180
i m g*
JC B AiV Ma 2Ma SMa
GIt GIt GIt
a —^ ^r-a — — —2a— —
Diagramme de M 3M d’où:
•_ TlGIt
M-
M 3-180-a
ïïïï
Puisque 7t « 0,1404 d4,
Fig. 44 q-r/74
Wt « 0,208 æ, Ip et
îtd?
0,2 d3, c’est-à-dire W t » W p, la partie dangereuse sera
16
celle où Mt = SM. C’est pourquoi :

SM SnG -0,1404d4-16 G -0,1404-d-16


3 -180 -and3 180a

8 -105-0,1404-4-16
1000 kgf/cm2.
180-40
On détermine la rotation de la section A par rapport à la section
C par la formule :

o o , 0 .o , 3M-2a-180
,p A - C = ( flf l - C T (P A - B = 1 ”1------- =
GripJl

= 1° -f ^ » 1° + 2,86° = 3,86°.
I p

Problèmes 174-177. Calculer d’après les conditions de résistance


et de rigidité les dimensions des sections droites des barres.
Prendre G = 8-106 kgf/cm2 dans tous les problèmes de ce para­
graphe et des paragraphes suivants, sauf ceux à résoudre dans le SI,
pour lesquels la valeur de G est indiquée sur le dessin.

90
M 175

Problèmes 178-183. Déterminer les dimensions des sections


droites des barres assurant leurs résistances et calculer leurs angles
de torsion totaux.
Dans tous les problèmes de ce paragraphe et des paragraphes
suivants les valeurs numériques des longueurs des parties des barres
sont données en mètres.

m m
M 'M xgl-tns i i 2flffW7? 3M
i i
"tS"
1 w/ l
L _ i t * ------ "
-------- T " %
J î J
- 2 ----------- ■— t o ---- - —
t
a # — ■- w —
>
-0,4/77— ’
['îbSBBkgtlem2 [T> W/ra* i

M !Sl WW
2M . /I
L _l -A - i -U .
c
T
=p = p T = ^
0,2 —--- — fi—? tn0,2/77
—J ----------- - 2m -
[TbdOOkgflcm2 n - J f lt o /j w ; [T] = 200kgt/cm*

M
M=5kgf'm

f c C C C C IC C C C fC
. ± — -3m — —
[f}* 250 kgfleu?
[ T h 200 kg f/cm*

91
Problèmes 184*201. Déterminer les quantités inconnues.
Dans le problème 193 la barre AB tourne à une vitesse constante
dans un milieu résistant qui développe un moment réactif uniformé­
ment réparti suivant la longueur de la barre.
Dans le problème 194 le point C sur la surface s’est déplacé
de 0,5 mm.
Dans le problème 197 la charge Q s'est déplacée de 2 cm.
Dans le problème 198 les barres AB et CD sont parfaitement
rigides.
Dans le problème 200 la résistance pratique des barres est la même.
Dans le problème 201 le point A se trouve dans une section
oblique.
m M

f&MffjwVfiH&degrfj/ri;ntr/m»?; frUBtrlnm; üfrMHtjffinPiLfJ'BJdegrélm',

I9D
/fl/
.Ht %S IfM ,
“j A
1"
'ta s- /*
H 1M M
- 0,8 4 — M- H--------- 2,5--------- - — 15m— *i
9/Sfi’ Mi‘U TmK-?i fA=? £ü»ZW /s; [ZteOMNlm*; M-KfiMNlaPt
N„-r, M ?

92
m
SH, mW I N,
Al i_i 1 >1

[T] =200!<tjt/cm2; n tr/m-?; f ‘t=t

M M
g 4. P rob lèm es hyper statiq u es
Dans les problèmes hyperstatiques de torsion aussi bien que de
traction et de compression, on considère des systèmes dans lesquels
les réactions des liaisons et les efforts intérieurs ne peuvent être
déterminés des conditions de la statique.
De tels systèmes sont calculés à l’aide des conditions de la stati­
que et des conditions de compatibilité des déplacements. Ces der­
nières conditions sont basées sur l’inséparabilité des barres du systè­
me et représentent des relations géo­
métriques entre les déplacements des w

Fig. 45 Fig. 46

liaisons supplémentaires sont élastiques, leurs déplacements sont


calculés à partir des déformations déterminées par la loi de Hooke.
Si toutes les barres du système hyperstatique sont soumises
à la seule torsion, les déplacements élastiques sont déterminés
à partir des angles de torsion. Si dans le système une partie des
barres sont soumises à la torsion et l’autre à la traction ou à la
compression, pour le premier groupe des barres les déplacements
sont déterminés à partir des angles de torsion, et pour le deuxième
groupe, à partir des déformations linéiques longitudinales.
Pour chaque type de système hyperstatique les conditions de la
statique et les conditions de compatibilité des déplacements sont
différentes. Mais pour certains systèmes ces conditions sont les
mêmes et peuvent être traduites en principe par les mêmes équations.
Par exemple, pour des systèmes constitués de plusieurs barres
droites de différentes rigidités montées coaxialement, encastrées
aux extrémités et chargées seulement de couples extérieurs provo­
quant une torsion (fig. 45), la condition de la statique se traduit
par la somme algébrique des moments de tous les couples donnés

94
et réactifs par rapport à l’axe géométrique des barres. Cette somme
doit être égale à zéro.
La condition de compatibilité des déplacements se traduit par
la somme algébrique des angles de torsion de toutes les parties;
puisque les sections extrêmes ne tournent pas, cette somme doit
aussi être égale à zéro.
Si un des encastrements de la barre n ’est pas rigide, mais élasti­
que, l ’angle de rotation de la section encastrée élastiquement n’est
pas nul, mais proportionnel à la valeur du moment réactif. Si les
deux encastrements ne sont pas rigides, mais élastiques, T angle
de torsion total doit être égal à la différence des angles de rotation
des sections encastrées.
Exemple 23* Etant données Af, d, G;
calculer Tmax et (pi (fig. 46).
S o l u t i o n . Les moments d’inertie polaires des sections cir­
culaires des tronçons /, I l , I I I et IV sont :

I Pl^ I P= — ; / p „ - / p , 7, - i 6 / p ; lpIY = 8 l / p .

Les angles de torsion sont:


AT 21 (AT + M)21
— ~TTr— > f h — '
G/n 16GIr,
(AT + M - 4M) l
“ iew p --------
(M' + M — 4M) l
et <P /y =
81GIn
Comme l’angle de rotation relative des sections extrêmes est
nul, on a:
l
9/ + 9 // + + 9 / v ----~ ~ 2M' + 2(M ' + M ) - ^ +
Lrlr)

+ (AT - SM) - + (AT - 3 M ) ~ ] — 0,


d’où
129
M’= M s* 0,0453m.
2 851
De la condition de la statique nous avons : A/" = 3Af — AT =
= 2,9547 M.
95
Le diagramme du moment de torsion construit selon ces valeurs
est représenté fig. 46.
Comme :
* ^ 2 ,9 5 4 7 f S il!= îM * = 8 ,
A/,( 0,0453 W„ nê
donc, la contrainte de cisaillement maximal est développée dans
la section de diamètre 2d dans la partie I I I .
La valeur de cette contrainte de cisaillement est donnée par
la formule :
M tn i
—'
~Wipm
2,9547M M M
5 ,9 0 9 - ^ 1 ,8 8 - .
nd3 nd3 (P
L’angle de rotation en degrés pour
r r r T m \ la section A est :
r a s i
, 1.
.21 180
1 ! <Fa
1 . U i.i..: : 260 GId n
M ia g ra m m e a e r
L 1 5 ,5 -W 3 !
V 5 - I Q '3 ? il ! 0,0453Af «2M 80 -32
!l| . ■> ks J 52,2— 4.
——•trrfTÏÏL.m . ■-J Gn d4 n Gdk
Fî.g* 47 Exemple 24. Calculer d et cons­
truire le diagramme de <p. On pren­
dra: m = 80 N-m/m, M = 400 N-m, a — 0,5 m, [t] = 40 MN/m2,
G — 8 10* MN/m2 (fig. 47).
S o l u t i o n . La condition de la statique donne :
M ' + ma — M + M" — 0.
La condition de compatibilité des déplacements est :
<Pi + <P/r + <P// / —
Comme la rigidité de la section de la barre est constante, la
dernière équation prendra la forme :
a
M'a -|~ m l x dx + (AT + ma) a + (M' + ma — M) a — 0,
o
d’où :
2 a2
3AT a = Ma — 2ma — m —

96
et
M' = - ( M - 2,5ma) = (400 - 2,5 -80 -0,5) » 100 N -m.
Portant M ' dans l’équation de la statique, on trouve :
ü / ' = | (2M - 0,5ma) = (800 - 0,5 -80 -0,5) « 260 N -m.
On construit le diagramme du moment de torsion (fig. 47),
on trouve max M t = 260 N • m.
D’après la formule
nd3 max M t
Wp — “TT
16 ' [T]

D’où:
16 max M t
I/ Î S ü î i ^ S * l , 7 2 l / max A/t
f nTT W
M » w
260
= 1,721/r . 3,2-10"2m = 3,2 cm.
r 400-10®
400-10"
On calcule les angles de torsion :
mx
M’x
9/. + mx) dx ■
GJn
ma
M 'a-
9 /* ^ = 0; 9 /k* 0 = -
G/n

100.0,5 + ^.8 0 -0 ,2 5
: 0,00715;
8 *10 0 - 0,1 - 3,2>4 *10
4 n -8

, (M ' + ma)
<P'Jr*=tt = <P'*=o + ‘ ^ x : 9 / r ^ o = <P'*=o;

, ATa + ma2 n rvnnt c ,


9 / i x==0 = 9 i ^ a H-------- — -------- = 0 ,0 0 7 1 5 +
01 p

100 -0,5 + 80 -0,25 _ 0 00715 + 0,00835 = 0,0155;


8 -1010-0,1 -3,24.10“8 T
7-331 97
‘ M 'x
<Purx - — ; ?///*=0 = 0;

_M~a 26-10^50
<PIII. 0,0155.
a _ G/p ~ 8 -10^04-3,24
A partir de ces valeurs on construit le diagramme des angles
de torsion (fig. 47).
Exemple 25. Un tube de longueur 4a et de diamètres D et d est
encastré à son extrémité inférieure C (fig. 48). On introduit dans
ce tube par en haut, jusqu’à une profondeur
de 2a, une barre dé section circulaire de dia­
mètre dQ= — = . L’extrémité inférieure
B de cette barre est rigidement liée avec
T / T" le tube et l’extrémité supérieure E du tube
est rigidement liée avec la barre. Un couple
de torsion M dont l’axe coïncide avec l’axe
géométrique du système est appliqué dans la
i section extrême A de la partie débordante
CO
sj de la barre, et un couple de torsion 2 M de
même axe est appliqué dans la section supé­
rieure E du tube.
Calculer TmaX/ dans la barre et TmaX/z dans
le tube, ainsi que <pA_c , si la valeur de G
pour le matériau de la barre et du tube est
l supposée connue.
S o l u t i o n . Dans la partie A — E de
la barre le moment de torsion est :
Fig. 48 M , ae = M.
Dans l’encastrement C le moment réactif M c — 3Af, le moment
de torsion dans la partie B — C du tube sera : MtBC = 3 M.
Le système hyperstatique, constitué par la barre et le tube, est
soumis dans sa partie B — E à un couple 3 M appliqué à ses extré­
mités. D’après la condition de la statique nous avons : Mj + M u =
= 3 où Mj est le moment transmis par la barre, Mn le moment
transmis par le tube.
D’après la condition de compatibilité des déplacements les
angles de torsion de la barre q>j et du tube cp// dans la partie
B — E sont égales, c’est-à-dire
M r2a M n 2a
~GÏ7I ~ ~ G h71 '
98
d’où:

M ll = M i ’ p i i
V
Portant cette valeur dans la condition de la statique ùous
trouvons :
m 3M
3M ou M j ■ ; Mn =
" '( , + ^ ) = i +hu fP/
1+
h : [ PI I

Comme :

= 32 , l 'W '* “ ^ '11 “ ° '8*) * 9-45V


nous avons:
iWj = — — — « 0,287Af et M Tl æ 2,713Af.
1 + 9,45
Les valeurs maximales de la contrainte tangentielle sont :
pour la barre dans la partie A — E :
M _16M
”^max/ — — — 5 ,0 9 ^ ,
WPf“ itdg dl
pour le tube dans la partie B — C :
3M 3Af M
”TmaxSII 0,636rmaX/ — 3,24
Jt£>
(1 — a 4) ^ 5 ^ .0,58
16 16
L’angle de rotation de la section A par rapport à la section C
se détermine de la façon suivante :
. . M a . A 007 r
(Pa - c = 9 a - e + *P-e—b + Ç b -c = — -----h 0,287 — h
(jiPj lrlVl
3Af2a _ 2 21 Ma Ma
22,5
G*9,45*/P/ ’ G/P/ Gdt ’
Problèmes 202-221. Calculer les quantités inconnues.
Dans les problèmes 216-221 on prendra: £ = 2*106 kgf/cm2,
G = 8-105 kgf/cm2.
Dans le problème 215 les tubes cylindriques sont disposés con­
centriquement avec jeux et liés de façon rigide seulement en leurs
extrémités.
7* 99
[TJ; cf=?; #=? d=?; tf»?

m m
j T yÇ a 60*80 MjH ■
rw :— I
1----- -l,2m------!—
V 1
^ftu—J
['IhdOOl<sf!cm,i b-?i y>f»? [T]=WMlrn*;e*e-W^lrn*; M=r, ff?;lfrt

['ï]=?flM«/msi G=8 W*MN{m2; M*?; <fA*? [%h25Oh0wl; d=?. f ’ -?


m M^IZOHm m.

■VVVVVVV A (
1------ 1,2m— £ -—0,8m—4
(tHflW/n*; d=?;?A=? *«««,- - =?
VIII. FLEXION PLANÉ

§ 1. E ffort tranchan t et m om ent fléch issa n t


L'effort tranchant et le moment fléchissant sont déterminés par
la méthode des sections.
La valeur de l'effort tranchant Qx dans une section droite quel­
conque de la poutre est égale à la somme algébrique des projections
de toutes les forces extérieures (concentrées ou réparties) agissant
sur la poutre d'un côté de la section considérée, sur l ’un des axes
principaux centraux d’inertie de la section.
La valeur du moment fléchissant M x dans une section droite
quelconque de la poutre est égale à la somme algébrique des moments

Fig» 49 Fig. 50

de toutes les charges extérieures, agissant d’un côté de la section


considérée, par rapport à l’un des axes principaux centraux d’inertie
de la section.
On admet que les valeurs positives et négatives de Q et M cor­
respondent aux directions indiquées fig. 49.
Si la répartition de la charge se termine avant la section considé­
rée (fig. 50), cette charge répartie peut être considérée comme une
charge concentrée, appliquée dans la section passant par le centre
de gravité de l’aire du diagramme de la charge répartie.
Pour les charges variant linéairement, les aires et les positions
des centres de gravité des parties tranchées se déterminent aisément
d’après les formules de la géométrie. Si les charges varient suivant
une parabole de deuxième degré ABC (fig. 51), il est utile d’avoir
en vue les formules suivantes de la géométrie analytique : l’aire
102
de la parabole ABC = -g~ Ih; le centre de gravité O de cette aire
est sur la verticale BD; l’aire du segment parabolique FBE =
2
= -g- iifei, le centre de gravité 0\ de cette aire est situé à une distance

-y /id e la verticale FH ; l’aire de


chaque demi-parabole (ABD et
2 1 1
DBC) est -g- • -g- h = -g- Ik ; le cen­
tre de gravité 0 2 de cette aire est
. _ 3 l 3
situe a une distance -75- • = 7 * * de
8 2 16
la ligne BD ; l’aire du triangle
rectangle CBG avec une hypoténuse
1 l 1
parabolique BC —h g-
le centre de gravité 0 3 de cette
1 l 1 7 Fig. 51
aire est a une distance 4 * *~2 ~ "g **
de la verticale CG.
Il est recommandé de s’approcher de la section du côté de la
poutre le moins chargé et de construire d’abord le diagramme de Q
et puis celui de M .

Fig. 52

Des définitions des quantités Q et Af, conformément à la conven­


tion de signes, il découle que pour des poutres symétriques par
rapport aux charges et aux types de liaisons, le diagramme de l’effort
tranchant doit être antisymétrique et le diagramme du moment
fléchissant symétrique (fig. 52,fl).
103
Pour des poutres antisymétriques, vice-versa, le diagramme de
l'effort tranchant doit être symétrique et le diagramme du moment
fléchissant antisymétrique (fig. 52,6).
De la définition de Q il découle que dans une section, où est
appliquée une force concentrée, le diagramme de l’effort tranchant
doit avoir un saut de dis-
M0 - Mq k Mo continuité de même gran-
chT deur que cette force exté­
rieure (fig. 52,a et fig. 52,6).
De la définition de M
il découle que, dans une
section soumise à un couple,
le diagramme du moment
fléchissant doit avoir un
saut de discontinuité de
même grandeur que le mo­
ment de ce couple (fig. 53).
Pour les poutres non
soumises à des couples ré­
partis provoquant une fle­
xion, la construction des
Fig. 53 diagrammes de Q et de AT,
ainsi que le contrôle de
leurs exactitudes, s’effectue à l’aide des relations différentielles (90)
et (91) entre Af, Q et q et les conséquences qui en découlent :
(90)
dx
dQ d2M
(91)
dx2
Principaux corollaires des relations (90) et (91) :
1. Géométriquement, l ’effort tranchant est interprété comme la
tangente de l ’angle formé par la tangente au diagramme du moment
fléchissant au niveau de la section considérée et l’axe x de la poutre,
et l ’intensité de la charge, comme la tangente de l’angle formé par
cet axe et la tangente au diagramme de l’effort tranchant.
2. Si les fonctions décrivant les variations des charges réparties
sont des fonctions algébriques dans chaque partie de la poutre,
le degré de la fonction de l’effort tranchant est supérieur d’une
unité au degré de la fonction de la charge répartie dans cette même
partie de la poutre, et le degré de la fonction du moment fléchissant
est supérieur d’une unité au degré de la fonction de l’effort tranchant.
3. Dans la section de la poutre où l’effort tranchant est nul,
le moment fléchissant à une valeur extrémale, et dans la section
où l’effort tranchant passe par la valeur zéro d’une manière discon­
tinue, le diagramme du moment fléchissant perd son allure monotone.
104
4. Dans la section de la poutre où le diagramme de l’effort tran­
chant a un saut ne passant pas par la valeur zéro,.le diagramme
du moment fléchissant a un point anguleux.
5. Si sur toute la longueur de la poutre ou sur une de ses parties
le diagramme de l ’effort tranchant est antisymétrique, sur ces mêmes
parties le diagramme du moment fléchissant est symétrique, et vice-
versa.
6. Dans chaque partie de la poutre la variation du moment flé­
chissant entre deux sections droites quelconques est égale à l ’aire
du diagramme des efforts tranchants entre ces deux sections.
7. Si l’axe x est orienté vers la gauche de la section extrême droite
de la poutre:

8. La concavité du diagramme curviligne du moment fléchissant


est dirigée suivant le sens de rintensité de la charge répartie provo­
quant la forme curviligne.
Il est utile de savoir que dans la section droite coïncidant avec
l’axe de symétrie directe de la poutre l ’effort tranchant (force anti­
symétrique) est nul et que dans la section coïncidant avec Taxe de
symétrie indirecte de la poutre le moment fléchissant (moment symé­
trique) est nul. Si une force extérieure concentrée agit sur la poutre
suivant l’axe de symétrie directe de la poutre, les valeurs numériques
des efforts tranchants dans les sections à gauche et à droite de l’axe
de symétrie sont égales à la moitié de cette force.
Construction des diagrammes de Q et M d’après
leurs équations
Exemple 26. Etant données = 2 tm, M 2 = 12 tm, qt =
= 2 t/m, q2 = 4 t/m, P = 12 t, a — 3 m, 6 = 2 m, c = 1 m, d =
= 4 m (fig. 54) ;
construire les diagrammes de Q et de M .
S o l u t i o n . Déterminons les réactions A et B des appuis
d’après la condition de la statique en prenant les sommes des moments
par rapport aux appuis droit et gauche :
A {a-\-b-\-c-\~d) — qtb — M% + Pd — q^d = 0;
A - 1 0 - 2 -2 -6 - 12 + 12*4 - 4 - 4 . 2 = 0; A = 2 t ;
i?(c?+c + 6 + a) — q2d + c+ b+ + P (c + b + a) +

•+ M z — qxb + a ) = 0;
B -10 — 4 -4 -8 + 12 -6 + 12 — 2 -2 -4 = 0; B = 6 1.
105
Pour simplifier les expressions de Q et de M nous considérons
des sections du côté gauche dans les parties de longueurs a et b et

du côté droite dans les parties de longueurs d et c:


0 < * i <<*;
Qx, = A = 2 t ; M Xi = — M t + A x t — — 2 -f- 2xt; M Xl=0— — 2 t-m;
M X l = a = 3 — — 2 + 2-3 = 4 1 ■m;
a < * 2 < « + b\
QXî = A — qi (xz — a) = 2 — 2 (x2 — 3); (?*2= 0=3 = 2 1;
0 +6 = 5 = 2 — 2 - 2 = — 2 1;

= - M, + A x 2 2 + 2x2- (xz - 3)2;


Z
^ x 2—a—3= 2 + 6 = 4 t -m;==
= - 2 + 2-5 — 22= 4 t-m.
406
ÇX2 = — 2x 2 + 8 = 0 pour x2— 4 m, donc max =
= — 2 + 2 *4 — 1 = 5 1 *m.
0 < ^3 < à\
Q xz — — B + q2x3— — 6 + 4x3; Q X9= o = — 6 1 ; Q X9= d= 4 =

= — 6 + 4 *4 = 10 1 ;
2
M Xi = — M i + Bx3 — q2 = —2 + 6 x3 — 2x3;
&
M Xi=0= — 2 1 *m; M Xi^ d==i = — 2 + 6 -4 — 2 *42= — 101 -m.
3
QXs = — 6 + 4z3 = 0 pour xs — m, donc max M x = ± =
m 8 2

= - 2 + 6 - | - 2 - | = 2,5t-m ;

d < ^ 4< d + c;
<2X4 = — B + q?d — P = — 6 + 4*4 — 12 = — 2 1;

M Xl = — Mi + Bxk — q2d {xk — ^ + P{xk — d) =

— —2 + 6 x4 — 16 (x4 — 2) + 12 (x4 — 4); M x^ d—k =


= — 2 + 6*4 — 16*2= — 10 1 *m; M X i = d + c = 5 =
= — 2 + 6 *5 — 16 *3 + 12-1 = — 8 1 *m.
Nous trouvons dans quelles sections: M Xz = — 2 + 6 x3 —
- 2 x5 = 0 ; _____
— 3xa + 1 = 0; ^3 = 4 ± 1 / + —1 = + + ^ æ 1,5± 1,118;
2 * 4 2 2

z3i = 2,618 m, x3z = 0,382 m.


D’après les valeurs ainsi obtenues on construit les diagrammes de Q
et de M (fig. 54).
Exemple 27. Etant données g, Z, P — 0,2 ql (fig. 55);
calculer la longueur avantageuse de la console a et construire les
diagrammes de Q et de M .
S o l u t i o n . On appelle longueur avantageuse de la console
d'une poutre la longueur de la console pour laquelle le moment
fléchissant maximal a la plus petite valeur possible. La longueur
107
de la console avantageuse est déterminée par la condition d'égalité
des valeurs absolues du moment fléchissant dans la section se trou­
vant sur l’appui (Afapp) et du moment fléchissant maximal dans la
travée de la poutre entre les appuis (Mmax). Comme la barre est sy­
métrique par rapport à la section moyenne, la valeur Afm-ax dans la
travée sera atteinte au milieu de la poutre et les valeurs des moments
fléchissants dans les sections situées sur les appuis Mapp seront iden­
tiques.
P ,A
q yP 18
T V fJi n l m

Fig. 55

La condition de détermination de la longueur avantageuse de la


console s’écrit: j M app \ — \ M \ max. Déterminons ces moments.
Les réactions aux appuis seront :

A =B = Ip + jL M app — — Pa — —■;
2 2 ù
1
------- ql
i---- ^, A„ -------------
l — 2a --------
PI
M max —
2 8 2 2

q? - / 3 p ?/ \ Z— 2a PI ql2 3Pa qla


8 + V2 + 2 J 2 ~~4 8 22~
108
Par condition, nous avons : j Afapp | — \ M \ max
.p , qaz PI | ql2 ZPa qla
a + Y ~ ~ T + ~8 2 2~
ou :

D’où:
a
7
Le signe moins devant la racine est rejeté, car le rapport — ne
t
peut être une grandeur négative*
Construisons les diagrammes de Q et M. Puisque — = 0,2, donc :
ql
1« 0,162f, b = l — 2 a æ l ( i — 0,324) = 0,676ï

et A = B = ^ 0 ,2 q l + - ^ = 0,8ql.

Comme la charge répartie suivant la longueur de la poutre est


uniforme, pour toutes les parties de la poutre le diagramme de Q
est linéaire et le diagramme de M parabolique. Puisque la poutre
est symétrique le diagramme de Q est antisymétrique et le diagramme
de M symétrique.
Dans la section extrême gauche libre de la poutre Q = —P =
= — 0,2 ql.
Dans la section extrême droite de la console gauche nous avons :
Q = - P — qa& - (0,2 + 0,162)q l= — 0,362ql
Sur l’appui, en raison de la réaction A, le diagramme de Q a un
saut de discontinuité. Par conséquent, à l ’extrémité gauche de la
travée de la poutre, entre les appuis:
Q = 0,362$Z + 0,8$/ = 0,438$/.
En s’approchant de la section moyenne de la poutre du côté
gauche on obtient :
* Q = - 0,2ql + 0,8ql - 0,5çi = 0,1ql.
Avec les valeurs ainsi trouvées, on construit le diagramme de Q
(fig. 55).
109
Dans la section extrême gauche libre de la poutre le moment
fléchissant M = 0. Dans la section sur l’appui:

7Wapp « - 0,2g! -0,1621 - (0,1621)2= - 0,0455gl2

Au milieu de la poutre nous avons:


M max = | Mapp | ^ 0,0455gl2.
La valeur de x 0 pour laquelle M = 0 dans la travée de la poutre
est déterminée comme suit. La similitude des triangles implique:
Jb _
QXù- 0 , i g l _2___ *°
0,438gl — 0,lgl b_
2
ou :
QXo — 0,lgl _ 0,3381 - j 0
0,338gl — 0,3381
d’où:
Qxa — (0,4381 — Xq) g.

L’aire trapézoïdale du diagramme de Q de hauteur x0 est égale à


la variation de M entre la section sur l ’appui et la section à une dis­
tance x0 de l’appui, c’est-à-dire :
0,438g! — QXa
•x0 = 0,0455g l2
2
ou ;
(0,4381 + 0,4381 - x0) x0= 0,09112,
d’où :
4 — 0,876te0 + 0,09112 = 0
et
x0= l (0,438 ± Vo,4382 - 0,091) = 1 (0,438 ± Vo,101).

Puisque x 0 ne peut être plus grand que ^ = 0 ,3 3 8 i, seule la

racine x 0 = l (0,438 — ]/0,101) » 0,1222 donne la réponse au pro­


blème.
110
D’après les valeurs ainsi trouvées on construit le diagramme de
M (fig. 55).
Exemple 28. Etant donnés : P et a (fig. 56, a) ;
construire les diagrammes de Q et de Àf.
S o l u t i o n . Puisque dans la section B passant par l ’articu­
lation suspendue le moment fléchissant est nul, la poutre peut être
représentée par deux poutres (fig. 56, b) ; la poutre-jetée gauche AB
et la poutre console droite BC.
L’extrémité droite B de a)
la poutre-jetée s’appuie sur
l’extrémité gauche libre B de
la console. Ces deux poutres
peuvent être considérées sépa­
rément (fig. 56, c). Dans la
poutre-jetée la réaction des
appuis A — B = P.
L’effet de la poutre-jetée
sur la poutre console s’exprime
par l’action d’une force con­
centrée B — P agissant de
haut en bas en son extrémité
gauche.
Le problème ensuite se
résout pour chaque poutre
à part.
Dans la partie gauche de
la poutre-jetée Q = A = P.
Dans la partie moyenne Q = 0
et dans la partie droite Q =
— P. Q = — P pour la
console. Le diagramme de Q
est représenté fig. 56, d.
Dans les parties de la Fig. 56
poutre où Q = const, le mo­
ment fléchissant varie linéairement, et pour la partie où Q = 0r
M = const. Les variations de M dans les différentes parties sont
aisément déterminées d’après les aires des diagrammes de Q. Le
diagramme des moments fléchissants est représenté fig. 56,<?.
Problèmes 222-270. Construire les diagrammes des efforts tran­
chants Q et des moments fléchissants M .
Dans les problèmes 251, 253, 255, 256 et 260 construire les
diagrammes de Q et de M pour les longueurs avantageuses a des con­
soles.
Dans le problème 252 construire le diagramme de M sans calcu­
ler les réactions des appuis et les efforts tranchants Q.
111
223
m q
f^rrnTTn-rrr-r^-. ? ts a s s c a y
I-

m
^ r T m ^ * =,4i'’1£E rrrtTTTT}^
kg N p > i
m
m m\ izz 4
iv m ro w
e ■Jlt k

- w (fï — qx*q$ln£2
Æ____ I m

r —x ~‘"* . 1

232
\
P 3P
1
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: 0 M 2> M f 2) M ? -M f ; 3) M2 <M(
- — fl— 4 — 0— —J
23<* 235

ïïim
^ (m hi
fc=*
l)a-b=c‘j > 2) b-0

m
~P'qa p
IIIIIIU.miTTTïi
T^ *3ça *
— fl— ^ ------Zo------ -
.238
M*3qa*
üï “ (j
> TïïTinnliim i

— 2a — lia ------ *-

l)P, =Pz*P,
2}PrZP2, a*c, h-2a

2<t2
inntrln

0 a=i=|; 2) a*|i fp=ft;


3) a* j i , 1-4

8-331
m P
w£m

268
P
P

Construction graphique des diagrammes de Q et de M


On peut construire aussi les diagrammes des moments fléchissants
et des efforts tranchants par la méthode graphique. Cette méthode est
particulièrement commode quand la poutre est soumise à un système
complexe de forces extérieures.
Quand le dessin est exécuté soigneusement en échelles appro­
priées, l'exactitude des résultats obtenus par la méthode graphique
est amplement suffisante pour la pratique. Cette méthode de cons­
truction des diagrammes de Q et de M est basée sur les propriétés
bien connues en mécanique rationnelle du dynamique des forces
parallèles et du funiculaire.
En déterminant graphiquement le moment fléchissant M x et
l’effort tranchant Qx dans une section arbitraire de la barre, il faut
tenir compte de l ’échelle de longueur y avec laquelle est dessinée
la poutre ( | cm de longueur de la poutre correspond à 1 cm sur le
dessin) et de l’échelle des forces avec laquelle est dessiné le
dynamique (t) kgf de force correspond à 1 cm de longueur du vecteur
dans le dynamique).
La distance polaire H dans le dynamique est évaluée en unités
de force et le segment vertical y entre le funiculaire et sa ligne de
fermeture dans la section considérée de la poutre en unités de lon­
gueur, les valeurs réelles de M x et de Qx seront donc :
M x = y (|) H (tj) kgf -cm, Qx = Qx (t|) kgf,
où Qx est un vecteur dans le dynamique, correspondant à la somme
algébrique des vecteurs de forces extérieures, se trouvant d’un côté
de la section considérée de la poutre.
Les lignes de fermeture du funiculaire sont menées selon les règles
suivantes, correspondant aux types de liaison de la poutre:
1) à l’extrémité libre de la poutre la ligne de fermeture est tan­
gente au funiculaire;
8* 115
2) à l'extrémité articulée de la poutre et à une articulation sus­
pendue la ligne de fermeture coupe le funiculaire;
3) à un appui simple dans la travée de la poutre la ligne de fer­
meture a un point anguleux (les lignes de fermeture, quand on s’ap­
proche du côté droit et du côté gauche de la section se trouvant sur
l’appui, se croisent).
En construisant, pour une charge donnée, le funiculaire et en
menant les lignes de fermeture suivant les types de liaison de la
poutre, on obtient le diagramme des moments fléchissants.
L’échelle de ce diagramme sera la quantité mettant en correspon­
dance 1 cm de longueur du segment vertical du diagramme à
H (|t|) kgî-cm de moment fléchissant.
Avant de construire le diagramme des efforts tranchants, il
est nécessaire de dessiner les vecteurs correspondant aux réactions
sur les appuis. Dans le dynamique ces vecteurs sont interceptés par
les parallèles à la ligne de fermeture du funiculaire menée du pôle.
On construit le diagramme des efforts tranchants en transférant les
vecteurs du dynamique aux points correspondants de la ligne des
valeurs nulles de Q, parallèlement à l ’axe géométrique de la poutre.
L’échelle de ce diagramme sera la quantité mettant en correspondance
1 cm de longueur du segment vertical du diagramme il kgf d’effort
tranchant.
Quand la poutre est soumise à une charge répartie, on la divise en
tronçons par des lignes, perpendiculaires à son axe géométrique. On
représente l’aire de chaque tronçon par un vecteur appliqué en
son centre de gravité. A l’aide de ces vecteurs, considérés comme des
vecteurs de charges concentrées, on construit et le dynamique èt le
funiculaire. On corrige le diagramme polygonal de M ainsi obtenu
en inscrivant une courbe dans le polygone, et le diagramme en esca­
lier de Ç, en menant une courbe ou une droite (selon l ’ordre de la
charge répartie) passant par les points des segments horizontaux du
diagramme en escalier se trouvant en face du commencement et de
la fin de chaque tronçon de l’aire de la charge répartie.
Quand la poutre est soumise à des couples concentrés, ces couples
M sont reportés sur le diagramme des moments fléchissants sous
M
forme de segments verticaux de longueur y — •
Par communauté avec la méthode analytique, dans la construc­
tion graphique des diagrammes de Q et de M, on admettra que les
segments verticaux au-dessus de la ligne de fermeture du funiculaire
pour M et au-dessus de la parallèle à l’axe géométrique de la poutre,
considérée comme la ligne de valeurs nulles de Ç, sont positifs.
Si l ’on convient de s’approcher de la section considérée de la
poutre du côté gauche et reporter dans le même ordre les vecteurs-
charges sur le dynamique, pour obtenir sur les diagrammes les signes
convenus pour M et Q le pôle doit se trouver du côté gauche du dyna­
mique.
116
Fig, 58
La méthode de construction graphique des diagrammes de Q et
de M pour les poutres, avec différents types de liaison et de charges,
est donnée dans les exemples 29, 30, 31, 32 et 33.
Exemple 29 (fig. 57).
Exemple 30 (fig. 58).
Exemple 31 (fig. 59).
Exemple 32 (fig. 60).
Exemple 33 (fig* 61).

Problèmes 271-275. Construire graphiquement les diagrammes de


l ’effort tranchant Q et du moment fléchissant M.

271 272
M=2J5tm p,=at
m q f 3tlni' P r ît
1 1 1 1 1 I 11 çtr 2t/« _ n ~-2t/n
•iT n rn T T 111 M
•— t,5in - £ ~
3 q ;
—-J/m im r*
p,-2t pzr-st
m
Z Mf■iftm 1
ij*2^/U%
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m l i n tu
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l
K £ r^
P rit

- fB * —ifm-
— fin^/b«4*îb-~ 1mr—3m—~ -2»-
g«ZOMjm M=MNm

m-*t-2ro*
P’iûkni

Problèmes 276-285. Construire les diagrammes des efforts tran­


chants Q et déterminer les charges, agissant sur la poutre, d’après les
diagrammes donnés des moments fléchissants M.
m 221
282 283

§ 2, Contraintes normales et choix


des dimensions de section droite de la poutre
On détermine la contrainte normale en un point arbitraire de la
section droite d’une poutre en flexion par la formule :
My
a (92)
i '
où M est le moment fléchissant dans la section droite considérée;
I, le moment d’inertie de l’aire de cette section par rapport à
l’axe neutre;
z/, la distance du point considéré de la section à l ’axe neutre.
Les maxima des contraintes normales de traction et de compres­
sion dans la section considérée correspondent aux points les plus
éloignés de l’axe neutre. On les détermine d’après les formules:
_M y{__ M
(93)

_ M
M yz _
CTm i n — , — (94)
W2
où yi et y 2 sont les distances à l’axe neutre des fibres les plus
éloignées tendues ou comprimées;
Wt = — et Wo = ^ . les modules de résistance équatoriaux ou
ÿi Vz
axiaux de la section droite de la poutre (ou les modules
121
de résistance de la section droite de la poutre en flexion)
respectivement pour les fibres tendues ou comprimées.
Si pour la section droite,:
h
Ui = y 2 = 2 '
où h est la hauteur (par exemple, pour des sections symétriques par
rapport à l’axe neutre, ou pour des sections dont le centre de gravité
se trouve au milieu de la hauteur) on a :

Wt = W2= W = 2j et amax= - a mlû= - .


On choisit les dimensions nécessaires de la section droite des pou­
tres en flexion d’après les Contraintes normales développées aux
points les plus éloignés de l’axe neutre.
Pour les poutres dont les résistances en traction et en compres­
sion sont les mêmes, c’est-à-dire quand [otl = [crc], la formule de
flexion permettant le choix de la section est
M
= (95)
H
où W est le module de résistance minimal de la section droite de la
poutre par rapport à l ’axe neutre;
M max, le moment fléchissant maximal en valeur absolue;
la,), la contrainte admissible en flexion du matériau de la poutre.
Les valeurs obtenues par la formule (95) ne doivent pas s’écarter
de ± 5 % . Des écarts plus importants sont permis, dans le sens de
l’accroissement du coefficient de sécurité, quand on détermine les
dimensions des sections des poutres laminées. Le calcul de résistance
des poutres en matériaux dont les résistances en traction et en com­
pression sont différentes s’effectue d’après les deux formules:
M
(96)
K]
M
W2= — (97)
K]
La condition rationnelle d’égale résistance du matériau de la
poutre dans les fibres extrêmes de la section dangereuse implique une
section droite symétrique par rapport à l ’axe neutre de la poutre
pour un matériau dont les résistances en traction et en compression
sont les mêmes, et une section droite dissymétrique par rapport à
l’axe neutre de la poutre pour un matériau dont les résistances en
traction et en compression sont différentes. On doit de plus vérifier
122
que l’on a:
(98)
[<h] W2 yt
Outre la condition de résistance, la poutre doit aussi vérifier la
condition d’économie.
Comme la résistance de la section droite de la poutre en flexion
est définie par la valeur de son module de résistance W, et que son
poids est proportionnel à l’aire de sa section droite F, on peut éva­
luer le degré d’économie de la section droite de la poutre par le rapport
W
£ = — ^ , appelé module de résistance spécifique. Pour des aires éga­
les plus ce rapport est grand, plus la section est économique.
Exemple 34* Calculer les dimensions nécessaires des sections
circulaire, carrée, rectangulaire et en double té laminées; le rapport

Fig. 62

des poids de ces poutres ; la contrainte normale au point indiqué À


sous la force pour la poutre en double té. On prendra : q = 11 kgf/cm ;
P — i t ; l = 4 m; c — 1 m; lat] — 1 600 kgf/cm2 (fig. 62).
S o l u t i o n . Puisque la poutre est symétrique par rapport à
la section moyenne, le moment fléchissant maximal sera dans cette
section.
Le diagramme des moments fléchissants M pour une charge uni-
q l2
formément répartie est parabolique avec M mgLXq = ; le diagram­
me de M pour des forces concentrées est trapézoïdale avec M max p =
= Pc. Par conséquent :
M,max — -2*1 + Pc = + 1 -1 = 3,21 -m.
8 8
D’après la formule (95) la valeur exigée du module de résistance
de la section est :

123
1. Pour la section circulaire on a:
Wt = — = 200cm3; d = = 12,68cm;
32 * ji

n&
Ft = — = 126,8 cm2.
4
2. Pour la section carrée on a :
JF2= — = 200cm3; a ^ V 200-6 = 10,63cm;
6

F2 — a2æ 113 cm2.


3. Pour la section rectangulaire on a :
LL2 T3 g/-------
1 ^ 3 = — = — = 200cm3, A— v 2400 = 13,39cm,
6 12

Fi = bh = — = 89,6 cm2,
2
4. D’après le catalogue de l ’assortiment des poutres en double
té on a : pour le N° 20, W = 184 cm3 ; pour le N° 20®, W = 203 cm9.
On vérifie la poutre N° 20 :
■^mai_^m ai
qmax ~ M ^ qq _ W^N<^20_ JL 100= t ] W ll]c=
lot] PFn°20
W
200 - 1 8 4
100 = 8,7% surtension*
184
Comme la surtension est supérieure à 5 %, on rejette la poutre
en double té N° 20.
On vérifie la poutre N° 20a .
°m ax [Of] JQQ _ W — H^N°2oa • 200 203 jqq _
Md W*< 20 203
= — 1,5% sous-tension.
Puisque dans le catalogue de l’assortiment il n ’y a pas de numéro
intermédiaire, donc, malgré une sous-tension importante, on prend
la poutre N° 20a, pour laquelle F4 = 28,9 cm2, le moment d’inertie
par rapport à l’axe neutre 1 = 2 030 cm4 et la hauteur h = 20 cm*
124
Etant donné que le poids de la poutre est proportionnel à l'aire
de sa section droite, le rapport des poids des poutres est égal au rap­
port des aires de leurs sections.
En prenant l’aire de la section circulaire comme unité, on aura
F, : F2 : F 3 : Fi & 1:0,89 : 0,71 : 0,23.
Ainsi, par exemple, la poutre en double té, même avec des
dimensions plus grandes qu’exigées (on a admis une sous-tension
de 1,5 %) est à peu près 4,4 fois plus légère que la poutre de section
circulaire.
Déterminons le moment fléchissant dans la section de la poutre
au droit de la force:
** & <?c2 i t» 1,1-4 -1 1,1*1 . . 5,3
M = — c — i— + Pc = —- — + 1 * 1 = — t*m.
2 2 2 2 2
Au point A de cette section pour lequel y = -r — 5 cm, la con­
trainte normale sera une contrainte de compression (la poutre fléchit
vers le bas). Onia calculera d’après la .. .a,
formule (92):
My — 5,3*10® *5
- 653 kgf/cm2
2*2 030
Exemple 35. Four le matériau de la
poutre en U (fig. 63), on a [<rc] = 3 fat).
Etant donnés : b — 20 cm et t == 1 cm ;
calculer la hauteur rationnelle h de
la section.
S o l u t i o n . Soient z l ’axe neutre pig. 63
de la poutre, hi et h2 les distances des
fibres extrêmes à cet axe. D’après la condition d’utilisation ra­
tionnelle du matériau (98) (condition d'égale résistance des fibres
extrêmes), on h :
hi _ foi] 1
h2 [ac] 3‘
Puisque
ht + h z ^ k , = ^ - e t = ~h.
L ’axe neutre z est aussi Taxe central, et le moment statique
de l’aire de la section par rapport à l’axe z doit être nul, c’est-à-dire :
S z — — (b — 21) 21 ^ + 2ht j|—

125
D’où l’on tire:
A? — 18h —
|- 72 = 0 et h = 9 + "|/9 = 9 i 3.
Par conséquent, la hauteur h de la section doit être égale à 6 ou
à 12 cm.

126
30/

î 1\ '
j

1 p -
36
iz o m *< f

Problèmes 286-306. Calculer les modules de résistance axiaux


Wz (z est l’axe central horizontal) des sections droites des poutres.
Les données du problème 306 sont celles du problème 301.
Problèmes 307-313. Calculer les contraintes normales aux points
des sections droites des poutres (les points et les sections sont indi­
qués dans les données des problèmes).
Notations : omax sont les contraintes maximale et minimale dans
min
la section dangereuse ;
max aA la contrainte normale au point A de la section dan­
gereuse ;
aAmn la contrainte normale au point A de la section mn,
y le poids spécifique du matériau de la poutre.

> * " 7 , ÜQffcM** m at . o max0/i- ?


u min

127
Problèmes 314-329. Choisir les dimensions nécessaires des sections
droites des poutres.
Dans le problème 319 déterminer le nombre nécessaire de poutres,
montées parallèlement, de sections rectangulaires et de dimensions
données.
Dans le problème 325 choisir les numéros des poutres en double
té pour la position la plus défavorable des charges mobiles.
Dans les problèmes 327-328 calculer les dimensions b et h d’après
la condition d ’égale résistance des fibres tendues et comprimées.

m M
p=m

ï t ™ 1----------
-2m- 1
k tm -

m m
M=4tm
I h h u ïu n iT f
5 I
P-tt [ii]=l6M}l(<)flcm2 5m- Sÿÿ ,M-mkjtlm*

M M
J ^ 3tm P‘3t rvà 1^“
ttViTG liüiMiim
, i
-îm~------ Sm [sl-SlHtjf/cm2
[ei^woOHgf/cm2

128
320
P
r-m

rf-t^rrî^rnTTniI C]
-lm- >*
-2m- ~ m-

m M -SÛhfi-m 323. I
“1 q=20kH/m P=20kN „ r -fr i
u ü i llllt
psm
1— dm
î1^. î 1 1 i a [<J]=t50MNlm*
s l
rûf-1 !
IfrlSBMNlm1

32»
q=B,67kNlm
P,*20kH

* # j| ■6m~
P=26,6kN [ôl-WMN/m*

325 326 a 2aa2a.cn


P--5t q*222kgflm
n rn rr
, I I
f«ÜJ~
h-------- am-
M=MfÀÿ//cff?2 r*——3ïïl
tôt]=WkglIcaP; [ee]»WOk^m

m ,2cm
328 ,
» “T
T h wf
•c:
i es5» A." ..
S
IL 1
I
Lât]- MkÿlarP; [o^SOOkgt/cm2 0
[ôc>3[«tJ • 2m—
M-2M
Problèmes 330*342. Déterminer les valeurs des charges admissi­
bles agissant sur les poutres de dimensions données.
9—331 129
m ml 20cm
— P If
P P
iî r iT n r n r n f IM
Æ ”
- m - m— un —
<*■] [ôhW
i ÔHglIctn2 dS* -km- 1m lô^tovHgtlcm*

332 333
qa
T m frrn
wL%
Sm 8m1 -*-w
—>•AZmm— -HffVr*— <ta3 5
W«a ,2 [62=108k^cm2
334 335
p q=0,5tjm N30a g=2Û0kgflm Hlk
Πn B jm m r . TTTT T O T
- î

i ____
J ___
*Tî «*? ~ E
K—tim—4-O m — -J 6

t
lf l*m /mU
3
} fflmookgtlçtn2

NtB(8)

4/Ï7—J-aM [6]=lS0M4}m2 [62=160MN/m2


P=Ut P=Ut
a=20
341
rie- m P mW 7T
n ''iu^ÊS $
U_
L -— i, fl M ___ ...4 & m ±±
[6à=Wkqflm*;[6cl=f200kQflciï 6*m~ 60 2a
M
t p P W 2 p t '^ Ë p 5 .
——I
~lïïl *"T*—Utl "4*
c=>
•5s»»-
C
i_ ._
[Sç^mkgftcm* ?ôV\ '
§ 8« C ontraintes ta n g en tie lle s, cen tre
de flex io n et v érifica tio n de la r ésista n c e
des p ou tres a u x con train tes ta n g en tie lle s
En un point arbitraire d’une section droite rectangulaire de la
poutre (fig. 64), la valeur de la contrainte tangentielle est déterminée
par la formule de D. I. Jouravski:
QS_
r (99)
bi '
où Q est l ’effort tranchant dans la section considérée;
S == le moment statique par rapport à l’axe neutre
z de la partie de Taire de la section située au-dessus de y où
est déterminée la contrainte ;
b la largeur de la section ;
bhs
le moment d’inertie de Taire de la section par rapport
à Taxe z.
La contrainte tangentielle atteint la valeur maximale aux points
de Taxe neutre. Elle est égale à :
3 Q ( 100)

où F = bh est Taire de la section droite de la barre.


On peut utiliser aussi la formule (99) pour calculer approxi­
mativement les composantes des contraintes tangentielles perpen-

1 i l i t ÜU.
|
c
1
i
- — 6 --- -
Fig. 64

diculaires à Taxe neutre dans les poutres de section non rectangu­


laires, si b est la largeur de la section au niveau du point considéré.
Les résultantes des contraintes tangentielles aux points du contour
de la section sont dirigées suivant la tangente au contour de la sec-
9* 131
tion, et aux autres points de la section elles sont inclinées par rapport
au plan d’action des forces.
Le calcul exact des contraintes tangentielles dans les poutres
de sections arbitraires est très compliqué. Le calcul approché est
basé sur quelques hypothèses relatives aux directions des contraintes
tangentielles dans la section.
Pour les poutres à sections droites en forme de profil ouvert
à paroi mince (fig. 65), on admet que les contraintes tangentielles
sont dirigées suivant la tangente à la ligne moyenne de paroi de
la section et sont uniformément réparties suivant la direction nor­
male {t) à celle-ci. La formule donnant la valeur de la contrainte
tangentielle dans ce cas est :

où S est le moment statique par rapport à l’axe neutre z de la partie


de la section, située d’un côté de la normale t à la ligne moyenne
au niveau y du point considéré.
La dissymétrie de la section de la poutre par rapport à l’axe
principal central y, perpendiculaire à l ’axe neutre z, donne nais­
sance à des contraintes tangentielles qui créent dans cette section
un moment de torsion. Pour prévenir la torsion de la poutre, il faut
appliquer l’effort tranchant non pas au centre de gravité de la section,
mais en un point appelé centre de flexion de la section.
La détermination de la position du centre de flexion d’une
poutre de section droite de forme arbitraire est très difficile. Pour
une section à parois minces, symétrique par rapport à l’axe neutre
z (fig. 65), le centre de flexion est situé sur l ’axe z à une distance

e (102)
*■ m *
F
du centre de gravité de la section; dans cette formule p est le bras
de levier de l’effort tangentiel élémentaire xdF par rapport au centre
de gravité de la section; F l’aire de toute la section.
Quand l ’épaisseur t de la paroi du profil est constante, la for­
mule (102) prend la forme simple :

(103)
S
Dans cette formule V est le moment d’inertie équatorial de l’arc
s de la ligne moyenne de toute la section par rapport à l’axe z\
S*' le moment statique par rapport à l’axé z de l’arc s' de la ligne
moyenne de la partie de la section située d’un côté du niveau y d’un
point arbitraire.
132
L ’intégration s’effectue non pas suivant l’aire de la section,
mais suivant l ’arc s.
Si le profil de la section est composé de plusieurs parties d’é­
paisseurs différentes mais constantes t, la quantité «peut être calculée
par sommation d’expressions (102), écrites pour chaque partie.
On vérifie la résistance de la poutre au cisaillement aux points
où la contrainte tangentielle est maximale dans la section soumise
à l’effort tranchant maximal en valeur absolue

r .c:

b -
im
[diagramme^ de M
... ! lOHN-m
20kN-m
SQkN'iïl

La vérification doit se faire pour les poutres courtes, pour les


poutres à parois minces et de grande hauteur, pour les poutres dont
les matériaux résistent mal au cisaillement, et pour les poutres
supportant des charges importantes aux voisinages des appuis.
La formule de vérification est:

T m a x = % # -°< [T ], (104)
OqI
où S o est In moment statique par rapport à l’axe neutre de la partie
de la section droite située du côté de la ligne d’action de Tmai ;
b0 est la largeur de la section à la ligne d’action de Tmax-
Pour la plupart des sections à vérifier Tm ax agit aux points
de l’axe neutre.
On prend généralement la valeur de la contrainte tangentielle
admissible [ t ] égale à 0,5-0,7 de [al. Par exemple, pour les aciers
Ac OC et Ac 2, [t] = 900 kgf/cm2, pour Ac 3, Itl = 1 000 kgf/cm2 ;
pour le pin et le sapin [ t ] = 2 0 kgf/cm2.
Exemple 36. Calculer <xA et t a dans la section m n (fig. 66).
On prendra : M i = 40 kN •m, M 2 — 20 kN •m, M 3 = 40 kN •m,
a = 1 m, b = 4 cm, h = 12 cm.
133
S o l u t i o n . Les réactions aux appuis sont:
A = B - " ■ - * ? » + ? . _ « > ~ ™ + J 0 = 10 kN.
3a 3
Les diagrammes de Q et de M sont représentés fig. 66.
Dans la section mn :
oa i on
Af — — — — 25 kN »m; <? = 10kN.
2
Le point A est situé dans la zone tendue de la section, on a donc
d’après la formule (92) :

Pour une section rectangulaire :


bh3 4 -123
I = 576 cm4.
12 12
Pour le point considéré A :

y = — = 3 cm.
C’est pourquoi:
25-103-0,03 13Q >10e N/m2 ^ 13QMN/m2
576 *10-8
D’après la formule (99) :
6Q f h 2
h3b V 4 16 /
9 10 «103
= 2,34 -10e N/m2= 2,34 MN/m2.
8 bh 8 0,04-0,12
Exemple 37. Construire le diagramme des contraintes tangen-
tielles conventionnelles perpendiculaires à Taxe neutre (d’après
la formule de Jouravski) (fig. 67). On prendra : Q = 8 t, h = 12 cm,
h0 = 8 cm, 6 = 6 çm, 60 = 4 cm.
S o l u t i o n . On détermine les valeurs de la contrainte tangen-
tielle aux points 1 des fibres extrêmes de la section, aux points
2 des fibres extrêmes de la cavité, aux points 3 les plus éloignés
de raxe neutre sur les parois de.la cavité et aux points 4 sur l’axe
neutre z (fig. 67).
134
Pour cela, on utilise la formule (99).
Le moment d’inertie par rapport à l ’axe neutre z de l ’aire de
la section de forme donnée est :

/ = — - M l = 1 (6 -123 - 4 -83) = cm4.


12 12 12 3
Pour les points 1 :
S(1) = 0, par conséquent, T(d = 0.
Pour les points 2 :
s (2) = b ^ (A_ = 6 -2 (6 - 1) = 60 cm3,
2 V2 4 /
par conséquent :
8>103-60-3
115,4 kgf/cm2.
~ 6 -2080
La largeur de la section aux points 3 est égale à b — donc :
QS(2) b
T(3) = T<2)
( b - b 0) I b -b 0

115,4 - - = 346,2 kgf/cm2


2
Pour les points 4 :

Su) = ^(2) + (b b0) ^=


z 4

~ 60 + 2 -4 «2 = 76 cm3

QSj4) = 8 -103'76«3
~ (b — b0) I ~ 2-2 080
«438,5 kgf/cm2
D’après les résultats obtenus on construit le diagramme de t
(fig. 67).
Exemple 38. Etant donnée une section à paroi mince ayant
la forme d’une portion d’anneau circulaire d’angle au centre 2a,
de rayon de la ligne moyenne r et d’épaisseur constante t (fig. 68).
Déterminer la position du centre de flexion A sur l ’axe neutre z.
S o l u t i o n . Le dessin montre que l’élément d’arc de la ligne
moyenne de l ’anneau ds = rdq>; l’élément d’aire de la paroi de l’an­
neau est dF = tds = rtdq> ; les coordonnées du centre de gravité de
135
l’élément d’aire d F dans le système d’axes centraux yoz sont:
y = r sin <p, z = r cos q>— a,
b est la distance de l’axe y à l’axe ^'passant par le centre de cour-
aure Oi de la section.

On détermine la position du centre de gravité O de la section


sur l’axe z. Puisque l ’axe y est l ’axe central de la section, le moment
statique de l ’aire de la section sera :
a
Sy J zd F = 2rt l (r cos <p — a) p = 2rt (r sin a — aa) = 0.
F 0
D’où:
rs in a
a
a
Le bras de levier p de l ’effort tangentiel xtds par rapport au cen­
tre de gravité de la section est égal à :
sin a \
1 -----------cos (pJ .

Le moment d’inertie F de l ’arc de la ligne moyenne de la section


par rapport à l ’axe neutre z est :

/*=j'y2<fc= 2r3j*sin2(pd<p 2
(2a — sin 2a).
8 0
136
Le moment statique S*' par rapport à l ’axe z de la partie de l’arc
de la ligne moyenne, située du côté d’un élément arbitraire défini
par l’angle <p, est :

•Ss = j y ds = r 2 § sin <pdtp = r2(cos q>— cos a).


â' qp

D’après la formule (103), la distance e du centre de flexion A


au centre de gravité est:

■HJ
a
S*'pds =
r2(2a — sin 2a)
X

X 2-r4 J ^ 1 -----—n— cos <p^ *(cos tp — cos a) dq>,


o
ou
2r ( . 0 . 1 . 2 \
e = ----------------- I s m a — 2a cos a -|---- sin a cos a J .
2a — sin 2a \ a '
La distance du centre de courbure O' de la section au centre
de flexion A est :

a . e——
r sin
• a .---------2--------
r X
a 2a — sin 2a

X ^sin a — 2a cos a +

+ — sin2a cos a }= Illm


a / | diagramme de Q

4 (sin a — a cos a) lE iE s z n z a ft
2a — sin 2a
H
Exemple 39. Déterminer le nu­ Fig, 69
méro de la poutre en double té.
On prendra: P - 4 t, M — 2 t-m, a = 0,5 m, l — 4 m, [a] =
= 1 600 kgf/cm2, [t] = 1 000 kgf/cm2 (fig. 69).
S o l u t i o n . On construit aisément, sans calculs, le diagram­
me des moments fléchissants M , comme cela est indiqué fig. 69.
Dans la console Q = const = — 4 t. Dans la travée de la poutre
entre les appuis Q = const < 0 ; le diagramme de M donne :
AM = 2 1 -m = — Ç •2 m.

137
D ’où
Q = - 1 1.
Le diagramme de Q est représenté fig. 69. Donc :
M max == 2 1•m, | Q Imax == ^ t.
D’après la formule on a :
2-105
= 125cm3
1^1 16 *102
Le catalogue de l’assortiment donne: pour la poutre en double
té N° 16, W — 109 cm3, pour N° 18, W = 143 cm8. On vérifie la
poutre en double té N° 16 :
~ [o] 100 f l2 5
M

V109 )•100 15% (surtension).

On vérifie la poutre N° 18 :
<*max— M .1 0 0 = ( —5 — 1 | *100 æ — 12,5% (sous-tension).
[g] \143 /
On choisit la poutre en double té N° 18 ; pour cette poutre on trouve :

<rmax = ~ æ 1 400 kgf/cm2.


W 143
D'après le catalogue de l ’assortiment 5 = 81,4 cm3; / =
= 1 290 cm4 ; d = 0,51 cm.
Par conséquent:
Q ^ S = 4I 10^81i 4
495 kgf/cm2< [t]
dl 0,51 -1 290
et la poutre en double té N° 18 choisie résistera et aux contraintes
normales et aux contraintes tangentielles.
Problèmes 343-351. Construire les diagrammes des contraintes
tangentielles t, perpendiculaires à Taxe neutre (horizontal), en pre­
nant comme unité la valeur maximale r m a x = t 0 pour les formes
indiquées de la section droite de la poutre.

138
350 35!

Problèmes 352-357. Déterminer les contraintes tangentielles


maximales r max après avoir établi au préalable (là où cela est néces­
saire) les dimensions nécessaires des poutres ou les charges de
sécurité d’après les valeurs admissibles données de la contrainte
normale.
352 353
P-WOkgf
P-600kgt P'-WOk}
d •rn rm
P ~ i&
(0]s<t5Olyf/ea%, 2m ---- 3 m i
0,5m iGWOOlytlcm*

q^QOKgflm 120x20
rrn i7 i r r m |
Ï6 i) - m k g f jc n i2
l<se)= 1500kgtlcm 2

356 357
M = H-OkN-m p=m ni
q-W kN /m
Ï Ï iliM -
D
—8m ^~

Problèmes 358-363. Calculer la distance e du centre de flexion


au centre de gravité de la section (on admet que les sections sont
à parois minces).

139
2 1

§ 4 . C ontraintes p r in c ip a les et v é rifica tio n


to ta le de la r é sista n c e de la poutre
En un point arbitraire de la section droite d’une poutre, situé
à une distance y de l ’axe neutre 2 , les contraintes normales a et tan-
gentielles t sont calculées par les formules (92) et (99).
T

T
l

dx —
Fig. 70 Fig. 71

Un élément contenant ce point et dégagé par deux sections droites


infiniment voisines distantes de dx, et par deux sections longitudi­
nales infiniment voisines, parallèles à la surface neutre et distantes
de dyy est dans un état de contrainte plan du type indiqué fig. 70.
Les valeurs des contraintes normales aa et tangentielles xa dans
le plan incliné de la section passant par ce point (fig. 71) sont:

(105)

Deux plans inclinés rectangulaires seront les plans principaux de


contrainte au point considéré de la poutre, si :
(106)
Les valeurs des contraintes principales ot et o3 sont données par
la formule:
cr, = 4 ( < J ± 1 / o 2 + 4 t2). (107)
3 *
140
Les valeurs des contraintes tangentielles ext ré males sont données
par la formule :
W = ± - V o2 + 4t2. (108)
min &
La détermination graphique des valeurs et des directions des
contraintes principales pour les quatre variantes possibles d’état
de contrainte des éléments dégagés de la poutre est indiquée fig. 72.
Si une même section droite est simultanément soumise à un
moment fléchissant et à un effort tranchant maximaux ou à un

moment fléchissant M et un effort tranchant Q dont les valeurs sont


voisines des valeurs maximales, la résistance de la poutre pour
cette section est vérifiée par rapport aux contraintes principales.
La résistance par rapport aux contraintes principales est vérifiée
seulement pour les poutres dans lesquelles la largeur des sections
droites varie brutalement au voisinage des fibres extrêmes. La
vérification de la résistance s’effectue pour les points où a lieu la
transition d’une largeur à l’autre.
La résistance des poutres en matériaux plastiques est vérifiée
par la troisième hypothèse de résistance selon la formule:

°eqin = ot —a3 = V a * + 4T2< [a ]. (109)


La résistance des poutres en matériaux fragiles est vérifiée par
la première hypothèse de résistance selon la condition :

°i = \ (a + V aM - 4-c2) < [cr*]. (110)

141
Le calcul complet de la résistance d’une poutre isostatique est
donné dans l’exemple 40.
Exemple 40. Etant données : P = 4 t, q = 3 t/m, a = 0,8 m,
l = 4 m, [cr] = 1 600 kgf/cm2, It] == 1000 kgf/cm2 (fig. 73) ;
déterminer le numéro de la poutre en double té.

3,2t-m
Fig. 73

S o l u t i o n : 1. Détermination des réactions aux appuis.


P(a + l) + l l 2
4 -4 ,8 + 3-8
A = ---------------?— = 10,81,
l 4

\ l ~ Pa 3-8 - 4 - 0 ,8 = 5,21.
B = — -----------
l 4
2. Construction des diagrammes de Q et de M .
Dans la console 0 ^ xt ^ a:
<?xt = — P = — 41; M Xi = — Pxi = — 4xii
= 0;
MXl=a = — 4 «0,8 = — 3,21 -m.
Dans la travée entre les appuis 0 ^ xz l:
Qx2 — — B + qx2 = — 5,2 + Qx2= o = — 5,21;
Qx2= i — — 5,2 -f- 3 «4 = ,
6 8 1 ;

142
M x, = Bxz — x\ — 5, 2x 2 — — 4 ; Afx.= 0= 0;

= 5,2 -4 — - -16 = — 3,21 -m.


5,2
Comme Qx — —5,2 + 3 x2 = 0 pour x2 = -gr-.« 1,73 m, on a :
2 O
1,732
Afmax — 5,2*1,73 — 3 : 4,51 -m;
x2—1,73 2
5,2-2
M x = 5 ,2 x2 ------ 4 — 0, quand x2— —-------- = 3,47m.

D’après ces données on construit les diagrammes de Q et de M


(fig. 73).
3. Choix de la section de la poutre en double té.

Puisque Mmax = 4,51 -m, on a W — ^ max— ^ 281cm3


M 16 -i(r
D’après le catalogue de l’assortiment pour la poutre en double té
N° 22 a, on a W = 254 cm3 :
< w H £ ] .100 _ w — w W a >100 _
M P^N022o
281 - 254
100 = 10,6% > 5 % (surtension).
254
Pour la poutre en double té N° 24 W =
= 289 cm3:
ffma* ~ M .îo o = w ~ w/n°2-4-100=
M WW
281 - 289
100 «ÿ —2,77% (sous-tension).
289
On choisit la poutre en double té N° 24
pour laquelle W = 289 cm3, 7 — 3 460 cm4,
S 0 = 163 cm3, h = 24 cm, b — 11,5 cm, t — 0,95 cm, d = ô0 =
= 0,56 cm, h0 = h — 2 t = 22,1 cm (fig. 74).
La contrainte normale maximale dans la fibre extrême de la
poutre en double té sera égale à:
JI/mQT 4,5 -10 . . . . , .. 2
oWr — -------= —— — » 1 560 kgf/cm2.
w 289
143
4. Vérification de la section de la poutre au cisaillement.
Puisque ÇmaI = 6,8 t, on a :
<?ma^o: = 6,8.10M 63
570 kgf/cm2< [ t ].
&01 0,56-3460
5. Construction des diagrammes des contraintes normales o,
tangentielles t , des contraintes principales oif 3 et des contraintes
tangentielles extrémales Tmax dans la section défavorable de la
min
poutre et détermination de leurs directions.
La section défavorable par rapport aux contraintes principales
est la section située au droit de l ’appui gauche (quand on s’approche
d’elle du côté droit) ; dans cette section M = —3 ,2 1- m et Q = 6 ,8 1.
On déterminera les contraintes aux 9 points de la section indiqués
fig. 74.
Pour la contrainte normale en un point arbitraire à une distance
y de l’axe neutre, on a:
M y _ 3,2 -105
92,fy. (a)
/ “ 3460
Le moment statique de la semelle par rapport à l’axe z sera :

SB= bt - = 11,5 -0,95 24 ~ 0,95 « 126 cm3.


2 2
Le moment statique de la partie de l’âme située d’un côté de
l ’ordonnée y sera:
0,56
( - - ÿ2) = 0,28(122 - y 2).
2
Le moment statique de la partie de la section située d’un côté
de l ’ordonnée y sera:
s = SB+ Sa = 126 + 0,28 (122 - y2) « 160 - 0,28y2.
La contrainte de cisaillement pour les points de la semelle est
donnée par la formule (99) :

T= (b)

pour les points de l’âme


QS
D’après les formules (a), (b), (c), (108), (107), (106) on trouve
les valeurs de a, r, r max* <Ji, 3, tg 2a, a ,, a 2 pour les valeurs de
min
y correspondant aux 9 points de la section (voir la table ci-dessous).
Numéros des points

y a T Tmax 01 03
min

tg 2a ai aa

cm kgf/cm2 kgf/cm* kgf/cm2 kgf/cm* kgf/cm2

1 12,00 1110 0 ±555 1110 0 0,00 0°G' 90°0'


2 11,05 1020 20 ±510 1020 0 -0,0392 - 1 07 88 53
3 11,05 1020 440 ±670 1180 -1 6 0 -0 ,8 6 3 -2 0 24 69 36
4 5,52 510 530 ±590 840 -340 -2 ,0 8 -3 2 10 57 50
5 0,00 0 560 ±560 560 -560 00 -4 5 0 45 0
6 -5 ,5 2 -510 530 ±590 340 -840 2,08 32 10 122 10
7 -1 1 ,0 5 -1020 440 ±670 160 -1180 0,863 . 20 24 110 24
8 -1 1 ,0 5 -1020 20 ±510 0 -1020 0,0392 1 07 91 07
9 -1 2 ,0 0 -1110 0 -h 555 0 -1110 0,00 0 0 90 0

Les diagrammes des contraintes sont représentés fig. 75.


Les directions des contraintes principales aux points considérés
de la section sont indiquées fig. 76.

La détermination graphique des valeurs et directions des


contraintes principales a1 et or3 aux points 4, 5 et 6 est effectuée
fig. 77.
6. Vérification de la résistance des poutres aux contraintes
principales.
10—331 145
Le point le plus dangereux dans la section défavorable est le
point 3. En ce point = 1 180 kgf/cra2 et o3 = —160 kgf/cm2.
On vérifie la résistance en ce point d’après la troisième hypo­
thèse de résistance, selon l ’iné-

Problèmes 364-367. Déterminer (par calculs analytique et gra­


phique) les valeurs maximales et minimales des contraintes prin­
cipales 0 i et 0 3 et leurs directions dans les sections indiquées des
poutres.
Notations : max 0 i et min as sont les valeurs maximale et mini­
male des contraintes principales dans la plus défavorable section de
la poutre suivant la longueur aux endroits de variation brutale de
la largeur de la section ; 0lmn et o ^ n sont les contraintes principa­
les aux mêmes points de la section mn.
Dans le problème 366 le plan des charges passe p a rla ligne des
centres de flexion des sections droites.
146
3B0 3BS
n om
q-dktjffcm
p*zmgf
p m t r-°'4
J SOxiO
nnniniii'
W*B l î r m i r 50x10 ,
-20cm- - 20cm —
— ‘im—— mn<5,= ?\ mn <5f ?
0,5m 0,5m
maxô,-?i 'min 0^2

Problèmes 368-373. Choisir les sections droites des poutres et


effectuer une vérification complète de leurs résistances.
On prendra: [a] — 1 600 kgf/cm2, [t] = 1 000 kgf/cm2 et la
troisième hypothèse de résistance pour la vérification de la résistance
aux contraintes principales.
Dans les problèmes 372 et 373 prendre la] = 160 MN/m2;
[tl = 100 MN/m2.
Dans le problème 368 calculer la charge admissible et effectuer
une vérification complète de la résistance de la poutre.

■*“ q=IOOktllm
33 mTffnTm T T
Pf-SOHÜ
tm ^ 3m J ,X- -J tm I— m .fmh—
2
Prtm u
10* 147
§ 5 . E lém ents dé c a lc u l de la r é sista n c e
d es p ou tres d’ap rès la ca p a cité portante
Pour les matériaux plastiques la différence entre un calcul d’après
la contrainte admissible et un calcul d’après la capacité portante
réside dans les stades des états
de déformation considérés comme
dangereux.
Le calcul basé sur la capacité
portante est, en général, effectué
d'après les contraintes normales
sans considération de l ’écrouissa­
ge du matériau de la poutre lors de
la déformation plastique. Cette
méthode de calcul est fondée sur
Fig. 78 le diagramme simplifié de trac­
tion et de compression du maté­
riau de la poutre (fig. 78).
Dans le calcul d’après la contrainte admissible, on admet que
l’état dangereux de la poutre est l'état où la contrainte normale dans
la fibre extrême la plus chargée est égale à la limite d’écoulement
du matériau (Téc (fig- 79).

rS r-1
Diagramme de 6 -

Fig. 79 Fig. 80

Selon le diagramme de o (fig. 79) le moment fléchissant corres­


pondant à l’état dangereux de la poutre est
M éc^écW . (111)
En introduisant un coefficient de sécurité, on obtient la formule
donnant la valeur du moment fléchissant admissible;
W. ( 112)

Dans le calcul d’après la capacité portante, on admet que l’état


dangereux de la poutre est l ’état où les contraintes normales en tous
les points de la .section dangereuse sont égales à la limite d’écoule­
ment du matériau (fig. 80).
148
Cèt état, selon le diagramme de a (fig. 80), correspond à la valeur
suivante du moment fléchissant:
M'éo = 2ct*jS, (113)
où S est le moment statique de la moitié de Taire de la section droite
de la poutre par rapport à Taxe z.
Puisqu'un accroissement ultérieur du moment fléchissant est
impossible dans cette section, on dit qu'une «rotule plastique»
s'est formée, et que la poutre est devenue un système géométriquement
déformable.
En introduisant un coefficient de sécurité, on obtient la formule
donnant la valeur du moment fléchissant admissible :
M'm*x = 2[o]S' (114)
La comparaison des formules (112) et (114) montre que, pour
un même coefficient de sécurité, le moment fléchissant admissible

Fig. 81

■Mmax» obtenu par calcul d'après la capacité portante est ty fois plus
grand que le moment fléchissant admissible Âfmax obtenu par calcul
d'après la contrainte admissible. La valeur de r| est:
_ _ M 'mAX_ 2 S
(115)
Mmax W

La quantité T| ne dépend que de la géométrie de la section droite


de la poutre.

Exemple 41. Etant données les formes des sections droites indi­
quées fig. 81 ;
déterminer la valeur de u.
149
Solution.
nrv „ 2 3 4r3-4 16
1) W = — ; -S = — r; î) 1,697.
' 4 3 ' 3jtr3 3it

2) W '_ - î - i 5 = | - ; , = | = l,5.

AA2 „ bhz . _
3) t r = — ; 5 = - —; T) = 1,5.
b o

4) Puisque W — — , donc n = = — A.
h W I
Par exemple, d’après le catalogue de l’assortiment des poutres,
pour la poutre en double té N° 20 a, on a :

1 = 2 0 3 0 cm4; S = 114cm3; A= 20cm; r\ = i U '20æ 1,12.


1 2030

5) W = S= ^ ± ^ = ^ a 3;
12-a-|/2 6 i/2 2 3 2 12
Ti_ V 2a36 V 2 _ 2
6a3
bh3 bit ; S = ^ ( - A - ! A ) = — ( 2 - 1 /2 ) ;
6) W =
36 2 -A 24 4 \ 3 3 1 /2 / 12 V

6bh2

Problèmes 374-379. Déterminer le rapport y\ = ^ max des moments


fléchissants maximaux Mmax et Afmax, calculés d’après la capacité
portante et 1a contrainte admissible pour les formes indiquées des
sections droites des poutres.
375 31S

%
h-»

150
Problèmes 380-385, Déterminer les dimensions nécessaires des
poutres ou les charges admissibles d’après les calculs basés sur la
contrainte admissible et la capacité portante.
Notations: 6, d, h, P max> îmax sont les dimensions nécessaires
des sections droites des poutres et les chargés admissibles d’après
le calcul basé sur la contrainte admissible; b \ d h \ P'm3ix, Çmax —
les mêmes quantités déterminées d’après le calcul basé sur la capacité
portante.
380 36/
IP = m g f _i IP-SOOHgt

tm - Iln — {fs?
0,5m •
ley-mokgtlmt

382 i 303
sf

-6m
6t=2200kfjtlcmSKfi 1,5 <5=l60Û^tlcm2

38il 385 P»?


n iim i.ui:
T I« h
-3m-----
—6m ~ 2m ~
[ô]-IBOMN/m1
§ 6. D ép lacem en ts d es pou tres en flex io n
Les déplacements des sections d’une poutre sont caractérisés:
1) par des déplacements linéiques des centres de gravité des
sections droites dans une direction normale à l’axe géométrique x
de la poutre, appelés déplacements verticaux (fx) ;
2) par des déplacements angulaires des sections droites autour
de l ’axe neutre z, appelés rotations des sections (0*).
151
Le déplacement vertical f x est positif, si sa direction coïncide
avec le sens positif de Taxe perpendiculaire à Taxe géométrique x
de la poutre.
La rotation 0Xest positive, si la rotation de la section droite de la
poutre autour de l’axe neutre z se fait dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre.
Les déplacements verticaux et rotations maximaux et minimaux
(/max» (9max, 9min) sont évalués en valeurs absolues.
Puisque l ’effort tranchant n’a un effet appréciable que sur la
déformation pour les poutres courtes, les quantités / et 0 sont en
général déterminées compte tenu seulement du moment fléchissant.
Les valeurs de / et 0 peuvent être calculées par la méthode des para­
mètres initiaux, par les méthodes graphique, grapho-analytique et
autres.
La méthode des paramètres initiaux
On prend pour paramètres initiaux le déplacement vertical f 0 et
la rotation 0Ode la section droite de la poutre ayant son centre de
gravité à T origine des coordonnées. Il est rationnel de placer l’origine
des coordonnées au centre de gravité de la section extrême de la
poutre.
Les valeurs de f x et 0X dans une section arbitraire de la poutre,
située à une distance x de l’origine des coordonnées (si le coefficient
de charge linéique qx est une fonction développable en puissances
de z), sont donnéès par les équations suivantes :

£ /0 x = £ / 0 o-|-
2 * fe

(117)

152
où E est le module d'élasticité longitudinale du matériau de la
poutre;
I le moment d’inertie de sa section droite par rapport à l’axe
neutre z ;
M les moments des couples extérieurs ;
am les distances à l’origine des coordonnées des sections où
sont appliqués les couples (fig. 82,a);
P les forces concentrées normales à la ligne moyenne (y compris
les réactions) ;
ap les distances à l’origine des coordonnées des points d’appli­
cation de ces forces sur l ’axe de la poutre (fig, 82,6) ;
qa , respectivement les valeurs de qx de la première, seconde,
etc., dérivées de qx par rapport à x aux points x = aqr
c’est-à-dire pour les sections droites où commence l ’action
des charges réparties (fig. 82,c) ;
g& , ql, respectivement les valeurs de qx1 de la première, seconde,
etc., dérivées de qx par rapport à x aux points x = bq, c’est-à-
dire pour les sections droites où se termine l’action des char­
ges réparties avant les sections considérées (fig. 82,c).
Si l’origine des coordonnées est au centre de gravité de la section
droite extrême de la poutre et l’axe x orienté vers la gauche, pour

0) b) c;
y m
- ap AL X
h -----
Vba
X
X
X --------

Fig. 82
les directions indiquées des charges, les signes des termes traduisant
l’effet des moments des couples extérieurs dans les formules (116)
et (117) seront négatifs; le sens de rotation de la section de la poutre,
donné par la formule (117), sera l’inverse de celui adopté plus tôt.
Il faut se rappeler seulement la formule (116); la formule (117)
s’obtient à partir de celle-ci par différentiation.
Les deux paramètres initiaux / 0 et 90 sont déterminés par les
conditions suivantes de liaison de la poutre :
1) pour un encastrement le déplacement vertical et la rotation
de la section sont nuis;
2) pour des articulations les déplacements verticaux sont nuis.
Dans le cas des poutres symétriques, on considère une de leurs
moitiés et on utilise les conditions de symétrie: la rotation de la
section, coïncidant avec l ’axe de symétrie directe de la poutre, est
nulle, ou le déplacement vertical de la section, coïncidant avec l ’axe
de symétrie indirecte de la poutre, est nul.
153
Il est rationnel d’écrire seulement une équation (116) et une
équation (117) pour une section arbitraire de la dernière partie de la
poutre en tenant compte des charges dans l ’ordre de leurs distances
à l ’origine des coordonnées. Chacune de ces équations est valable
pour calculer f x et 0X dans n’importe quelle partie de la poutre, si
l’on marque d’un trait le nombre des termes correspondant aux
charges sur les parties précédentes.

x --------- ^
Fig. 83

Exemple 42, Etant donnés : q> a, P — 4qa} M = qa\ E l


(fig. 83) ; calculer f x et 0*.
S o l u t i o n . De la condition de la statique 2 M B = 0, on a :
5 11
— qa a + A *2a — 4qa •a-\-qa2= 0; A = qa.
Selon l ’équation (116), pour la dernière partie droite de la poutre
on peut écrire :
E Ifx =
„ rt i cm æ4 . 11 ( x — a f (x — aÿ . (x — 2a)3
= EIU + EIQ0x - q — + — qa- - + qy— ■■■ • - 4qaK—
xA 4 b 6
*
I
II
*■
III
Pour le tronçon I: 0 ^ x ^ a.
Pour le tronçon I I : a ^ x ^ 2a.
Pour le tronçon I I I : 2a ^ x 3a.
D’après les conditions de liaison, on a :
à l ’appui gauche:

E lfa = EIU + EI%a - = 0,

à l’appui droit:
Elha = EIU + EI%Za + % - j qak - - qak + - ?«4- 0,

154
c’est-à-dire :
E If0 + EI00a — -jj- = 0,

E1U ~l“ 3EIQq(i -f- 2^?®4 —


d’où:
2EIB0a + — ça4 = 0 et e0= - - ^ - .
24 6 El
Après substitution, on obtient :
E lU -^ q a ^ -q a ^ O .
Par conséquent :
f __ 5 ga4
;° 24£7*
Les équations, déterminant f x et 0* dans une section arbitraire de
chaque partie, se réduisent à:

È Ifx = î®3* — 4 ?a:4+ ÏÏtqa ^ “ ° )3+ â ? ^ ~ ^ 4—


0 < [x < ;a | a < [ ; r ^ 2a|

— (x — 2ti)3.
2 a x ^ 3a j

-E70* = — - i ?a3 — -£?x3 + ^ ?«(* — a)2 + — a)S—


0 x ^ u| a r ^ 2a|
— 2ga (x — 2a)2.
2 a ^ x ^ . 3a }
Par exemple, pour la rotation de la section située sur l’appui
gauche, on a :
fl _ 1 ( i 3 i A ga3 .
° £ /V 6? 69 / 3E l ’
pour la rotation de la section située sur l’appui droit, on a :

30 E I\ 6 6 + 8 + 6 ) B E l'

155
pour le déplacement de la poutre, au droit de la force concentrée, on a :

20 E I \ 24 6 24 + 24 + 24/ 24 E l '
La ligne pointillée (fig. 84) représente à peu près la déformée ;
y sont représentées aussi les valeurs trouvées pour le déplacement
vertical et la rotation des sections.
Notons que dans les sections de la poutre où le moment fléchis-
sant est nul, la déformée doit avoir un point d ’inflexion. Dans les

Fig. 84

parties de la poutre où le moment fléchissant est positif, la déformée


est convexe vers le bas, là où le moment fléchissant est négatif, la
déformée est convexe vers le haut (ceci est montré fig. 84).
Problèmes 386-387* Dans le problème 386 calculer les déplace­
ments verticaux / et les rotations 0 des sections des poutres par la
méthode d’intégration de l ’équation différentielle de la déformée :
1) dans les problèmes 222-226 Calculer les déplacements verticaux:
et les rotations des extrémités libres;
2) dans les problèmes 228, 229, 231 calculer les flèches et les
rotations des sections situées sur les appuis;
3) dans les problèmes 227 et 230 calculer la valeur absolue du
déplacement vertical maximal et les rotations des sections situées
sur les appuis.
Les charges, les longueurs et les rigidités des sections des poutres
sont supposées connues.
Dans le problème 387 calculer en pour cent de combien la flèche
de la poutre (montrée sur la figure), calculée d’après l ’équation
approchée de la déformée diffère de la valeur exacte, calculée d’après
l ’équation du cercle et dans quel sens.
156
357
P=2t

'a=2m
5a t-cr* E=ZW6kgflcm*

Problèmes 388-391. Calculer en pour cent de combien le moment


fléchissant maximal et le déplacement vertical sont plus grands pour
une poutre sur deux appuis supportant la même charge Ç, mais uni­
formément répartie suivant la longueur.

Problèmes .392-409. Calculer les déplacements verticaux fc des


sections C et les rotations 0d des sections D des poutres.
Les quantités gr, a, E et / sont supposées connues.

392 333 J
qa —
A , T] R
mm TT OC > J ï
B
~ rm ~ rn c
K - — a ---- ■ a -
a a

m
w q
H T n r r r r n
TTTT B
- Cf - - — l a -------

157
m m Parabole
|1 fl . ,r 3 ...
s. r . * L_ 3t| f& <TT I K l?
; 4 1«
^ d t ■a— |^-Ûf----

La méthode grapho-analytique
Pour une poutre donnée, on construit le diagramme du moment
fléchissant. Ce diagramme est considéré comme une charge répartie
fictive pour une poutre fictive. La rotation Qx d’une section quel­
conque de la poutre donnée est déterminée par le rapport de l’effort
tranchant Qtx dans la même section de la poutre fictive à la rigidité
de la poutre donnée, c’est-à-dire :

0* = — - (118)
El
Le déplacement vertical f x d’une section quelconque de la poutre
donnée est déterminé par le rapport du moment fléchissant M tx dans
la même section de la poutre fictive à la rigidité E l de la poutre
donnée, c’est-à-dire :

/* = — • (H9)

D’après les formules (118) et (119) les conditions de déformation


dans les liaisons et aux extrémités de la poutre donnée se ramènent
à celles de et de M t de la poutre fictive.
Pour obtenir la poutre fictive correspondant à une poutre donnée,
il faut observer les règles suivantes :
1) un appui à l’extrémité de la poutre donnée reste un appui
à l ’extrémité de la poutre fictive;
2) un appui qui n’est pas situé à l’extrémité de la poutre donnée
devient une articulation suspendue pour la poutre fictive;
3) l ’extrémité encastrée de la poutre donnée devient une extré­
mité libre de la poutre fictive ;
4) l’extrémité libre de la poutre donnée devient une extrémité
encastrée de la poutre fictive;
5) une articulation suspendue de la poutre donnée devient un
appui de la poutre fictive.
Les règles de construction des poutres fictives sont indiquées
fig. 85 et 86 ; a et b sont les poutres données, a' et 6' les poutres fic­
tives correspondantes.
La méthode grapho-analytique est commode pour calculer les
déplacements des sections particulières de la poutre, s’il est aisé
159
de déterminer les aires et les centres de gravité des diagrammes du
moment fléchissant, provoqué par la charge donnée.
Pour garder la convention des signes pour le déplacement verti­
cal et la rotation de la section, le diagramme positif du moment
a)
11 !| f » ,1
1
1
° ? ir- 4* t t f 'i -
Fig. 85 Fig. 86

fléchissant de la poutre donnée doit être considéré comme une charge


fictive, agissant sur la poutre fictive de bas en haut, et le diagramme
négatif du moment fléchissant de la poutre donnée comme charge
fictive, agissant sur la poutre fictive de haut en bas.
Exemple 43. Etant données les quantités: P , l, E, I (fig. 87);
déterminer 0 e , 0 a , / a *
S o l u t i o n . Le diagramme du moment fléchissant de la poutre
donnée ABC est représenté par un triangle négatif de hauteur PI
dans la section B .
M M

Fig. 87 Fig. 88

On considère ce diagramme comme une charge fictive pour la


poutre fictive A 'B 'C '.
De la somme des moments par rapport à l’articulation suspendue
B ' (des moments des forces à droite de cette articulation), on trouve

160
la réaction :
c' = ± p i± .± = ± L
l 2 3 6
Par conséquent :
PI2

Comme
<?**•— l t + p il = lp i>

et
P72 9
M ,A, = - — 2 l - P l 2l = - ~ P l \
A 6 3
on a :
fl fl - Ÿ ï n - l l L .
c El 6E l ’ A El 6 El ’

M tA. 2 P Z3
/A _ E l ~ 3 El '
Exemple 44. Etant données les quantités : M, a, £ , / (fig. 88) ;
calculer / max.
S o l u t i o n . La poutre fictive est une poutre sur deux appuis
avec une charge fictive uniformément répartie d’intensité M sur
le second tronçon.
De la somme des moments des forces par rapport aux appuis A '
et B f on trouve les réactions fictives :

B‘ = 4 Ma et A ' ^= — Ma
ü U

Le diagramme de Qt est représenté fig. 88. Dans la section oùi


ç f = 0, M t = M tm&x
Puisque :
\Qt \ = A ’ — Mc = - ^ M a - M c = 0,
O
l’on a:
4
c = “ a.
b
1 1 -3 3 1 161
Par conséquent:
14
Xq == 2# “|" C = s r d.
1}
On trouve Mt

mr , , , c2 4 14 M lô 2
4 x0 + Af — = ------- M a — a--j — a — - — M a2
maI ° ' 2 5 5 2 25 25
La flèche est:

48Afg2
£7 25 £ 7 '

Problèmes 410-421. Calculer les déplacements verticaux /c des


sections C et les rotations 0z> des sections D des poutres. Dans ce para­
graphe ainsi que dans les suivants, P , q, M , a . B , 7 sont supposés
connus.

162
Problèmes 422-425, Calculer les déplacements verticaux f c des
sections C et les rotations et des sections à gauche et
à droite de l ’articulation D des poutres.

Problèmes 426-433, Calculer les valeurs absolues maximales


des déplacements verticaux | / jmax et des rotations [ 6 |max des sections
des poutres. Dessiner la forme de la déformée des poutres.

m
M=Pa M -P a M -P a
P
j•x tÎ
•Î//V
\
a

U* 163
Problèmes 434-443. Calculer les déplacements verticaux /, f it
des sections C , C i et C z des poutres à l ’aide des valeurs des dépla­
cements verticaux et des rotations des poutres simples données dans
des tables (cf. fig. 99),
Wff
qa A
ITT7TTTTTT
Ij-----a a
cz Ci
ko- - ---- la --- —
Ci

an
H qa
fTTnTTT c i
A
r —2a— -a—l è
m
A
IHIIIi HHH1i 1H■■/>
nr-a g—>)o-a—~
iM
P

a—
m
P

1—2a—La-r a
164
Problèmes 444-448. Calculer par n ’importe quelle méthode les
valeurs absolues maximales des déplacements verticaux | / | m a x
des poutres.

22a
E‘2 IO skj}flcm z

W8 q=150kgflm
iTT .m u rrr* 1 b=Z0cm
i b=î5cm
-a- — ff=Z/7? E-lOskgflcm 2
Problèmes 449-453. Choisir les dimensions des sections droites
des poutres vérifiant les conditions de résistance et de rigidité.

p p p=/
E=2-Wekgf/cm!
E-ZWÏkgflm* f<5j=ISOOktfflcm2
f<5>WÛOfyfjaréù^ [A ir ffi i
h J -m
[ïhlÔÛ r»----------------H

U51 m E -IW skgf/cnP


Pa Pa [6]=l20kgflcmz
E--2'Wkgflcm2 .. L \M 0HSfp \
V&hW00kgf/<n%— 2 T_____ I J k lih w o
JL/£/= ' L ---- J
LlJ 580 4 *

E=Z-iOsk g fjm z
[6]=IOQkqftcm*
ItlJ L
LJ m

165
Problèmes 454-457. Déterminer le rapport des déplacements ver­
ticaux des sections C des poutres selon que le couple M est appliqué
à gauche ou à droite de l'articulation D.

La méthode graphique
Si l'on construit graphiquement pour une poutre fictive les
diagrammes du moment fléchissant fictif Mtx et de l'effort tranchant
fictif Qtx, la courbe funiculaire (approximativement le polygone
funiculaire) sera la déformée de la poutre donnée, et la ligne de l’effort
tranchant, la variation de la rotation des sections.
Les segments verticaux yx entre la courbe funiculaire et sa ligne
de fermeture représenteront des quantités proportionnelles aux dépla­
cements verticaux f x de la poutre donnée, et les segments verticaux
y'x entre la ligne des efforts tranchants fictifs et la ligne de ses valeurs
nulles, des quantités proportionnelles aux rotations 0* des sections.
Puisque :
= g (fri)
( 120)
El Ux E l
et
( 121)

où H est la distance polaire du dynamique, j l'échelle linéique pour


1
la poutre, — l’échelle des vecteurs, déterminant les aires des parties
T]
du diagramme du moment fléchissant de la poutre donnée, E l la
rigidité de la section de celle-ci, l’échelle pour les déplacements verti­
El et l’échelle pour la rotation la quantité
caux sera la quantité
ff(n l)
El Les quantités H , | et T) doivent être choisies telles qu’on
•n
166
puisse mesurer les segments yx et yx sur le dessin avec une exactitude
suffisante.
En général, on construit graphiquement seulement la déformée
de la poutre. Dans la méthode graphique on peut appliquer la charge

fictive non sur la poutre fictive (et cela est plus commode), mais
sur la poutre donnée. Alors, pour mener la (les) ligne (s) de fermeture
du funiculaire, il faut utiliser les règles suivantes, découlant des
conditions de liaison des poutres :
M

1) dans un encastrement la ligne de fermeture est tangente au


funiculaire ;
2) dans une articulation la ligne de fermeture coupe le funiculaire ;
3) dans une articulation suspendue la ligne de fermeture a un
point anguleux (quand on s’approche de 1Tarticulation suspendue
de gauche et de droite, les lignes de fermeture se croisent).
L’application des règles pour mener la (les) ligne (s) de fermeture
est montrée fig. 89 ; a) désigne la poutre donnée, b) la courbe funi­
culaire, c) la ligne de fermeture.
La construction graphique de la déformée des poutres est donnée
dans les exemples 45 et 46.
Exemple 45(fig. 90).
Exemple 46(fig. 91).
167
Dans certains cas, à la condition de résistance s’ajoute une con­
dition supplémentaire de rigidité de la poutre : le rapport de la valeur

Fig. 91

absolue maximale du déplacement vertical | / | max à la portée l de la


\
poutre ne doit pas dépasser une valeur donnée — , c'est-à-dire qu’on
doit avoir:
l l i ™* - (122)
l n
1
La valeur admissible*— varie selon le matériau et la destination
n
de la poutre. Pour les poutres en acier, par exemple, on prend :
1 1 _____ i _
n ~ 200 ’ 1000 ^

§ 7* P o u tres à sectio n v a r ia b le
Quand la variation des dimensions de la section droite de la
poutre suivant la longueur est petite et monotone, on peut calculer
les contraintes d’après les formules établies pour les poutres à section
constante.
Les plus rationnelles sont les poutres d’égale résistance, dans
lesquelles les contraintes normales dans les fibres extrêmes de chaque
section droite sont les mêmes.
168
Calcul des poutres d'égale résistance
En flexion pure la poutre d’égale résistance est une poutre de
section constante. Dans le cas général de flexion, la poutre d’égale
résistance a une section qui varie suivant l’équation :
wx= (123)
N
où M x est le moment fléchissant dans une section arbitraire ;
Wx le module de résistance de cette section.
Si dans une section droite quelconque de la poutre le moment
fléchissant est nul ou a une petite valeur et l ’effort tranchant est

Fig. 92
différent de zéro, ou a une grande valeur, on corrige la forme de la
poutre d’égale résistance déterminée par l’équation (123) d’après la
condition de résistance au cisaillement (104).
Dans ce qui suit nous donnons quelques exemples de calcul des
poutres d’égale résistance.
Exemple 47. Etant données les quantités: P, l, h = const, [a],
tt] (fig. 92) ;
calculer bx.
S o 1 u t i o n. Le moment fléchissant dans une section arbitraire
est égal à :
n*v = —
M Px .

Le module de résistance de cette section est :


= M 2
6
D’après l’équation (123), ofl a :
bxh2 Px
T ~ 2 M ’
169
d ’où:
3Px _ 3 PI
4 = 4=o — 0;
T ~ 2 h*[o]

Dans les sections situées sur les appuis M = 0 et Q = — , on


ne peut donc prendre une largeur nulle pour la section. On détermine
la largeur b0 d’après la condition de résistance au cisaillement:

= l i = i- L < w
2 F 4 1
d’où:
3 P
b0>
4 ù [x]
La forme de la poutre d’égale résistance est montrée fig. 92.
On trouve la longueur x0 des extrémités de la poutre de largeur
constante 60, d’après la condition:

b - ‘6 P = 3PX°
0 _ 4 ù [ t ] _ ù 2 [ cj] ’

d ’où:
_ h [a]
° ^ M
Puisque [t] = (0,5 -H 0,6) [a], on a x0 » (0,5 — 0,42) h.
Exemple 48. Etant données les quantités: P, l, [a], [t1 (fig. 93):
calculer dx.
nds
S o l u t i o n . M x == - P x ; VF* = — .
D’après l’équation (118), on a:
Px
32 [or]
Par conséquent :

4 =o = 0; 4=j —2 V —
T 3i [a]
Puisque pour x = 0, M = 0 et Q = —P , on corrige la forme de
la poutre d’égale résistance d’après la condition de résistance au

170
cisaillement :
ii£ l
T-mai — T*
3 F

<Toù:

* > * V ^
La forme trouvée de la poutre d’égale résistance est représentée
fig. 93,a.

Fig. 93

On détermine la longueur x 0 de l’extrémité de la poutre de dia­


mètre constant d0 d’après la condition:

d ’où:
Æo= A M « (0,33 -4- 0,26) do.
6 [x]
Si la poutre d’égale résistance a une forme complexe, on construit
une poutre à gradins circonscrite à la poutre d’égale résistance. Con­
naissant d0 et d on prend des diamètres arbitraires compris entre
ces dimensions, comme par exemple:
dp < d\ ^ dz ^ d$ ^ d»
171
On détermine ensuite les quantités:

= = — , wz= —
32 32 32
et
M 0= W 0[ol M t = Wi [a], M 2 = W2[a], M 3= W3[o],
assurant la résistance de la poutre pour les valeurs choisies de d0,
dj, d2 et d3*
En rapportant sur le diagramme du moment fléchissant
(fig. 93,b) les valeurs de M 0, M iy M 2 et M 3, on détermine les lon­
gueurs respectives de chaque gradin de la poutre (fig. 93,c).

Détermination des déplacements des poutres


à section variable
Les déplacements des poutres à section variable peuvent être
déterminés par calculs analytique, grapho-analytique et graphique.
Dans la méthode analytique on établit pour chaque tronçon de
la poutre l’équation différentielle de la déformée :

Ey (124)
*x

où est le moment d’inertie variable des sections de la poutre par


rapport à l ’axe neutre.
Après une double intégration, on trouve les fonctions décrivant
les variations de la rotation 0* des sections et du déplacement ver­
tical f x :

EQX= Ey = d r + C{ (125)
J Ix
et

Èfx = Ey = ^ ^ d x \ d x + Ctx + C2. (126)

Les constantes d’intégration Ci et C2 sont déterminées par les


conditions de liaison de la poutre. Dans certains tronçons, on utilise
aussi les conditions aux limites, c’est-à-dire les conditions d’égalité
des rotations et des déplacements verticaux, quand on s’approche
de la ligne de séparation des tronçons de gauche et de droite. La
poutre doit être divisée en tronçons non seulement selon les charges,,
mais aussi selon les lois de variation des sections droites.

172
Au lieu de l'équation (124) on peut utiliser l'équation suivante :

E I 0y = M x l f - = M téit (127)

où J 0 est le moment d'inertie de la section constante à laquelle est


réduite conventionnellement la poutre ;
Afréd — M x • le moment fléchissant réduit.
Exemple 49. Etant données les quantités : P, l, h — const (une
poutre d’égale résistance de section rectangulaire, de hauteur cons­

tante h et de largeur variable bx, voir exemple 47) et E (lig. 94);


Calculer /ïiiax*
S o l u t i o n . Selon l’exemple 47, on a :
P . T b ji3 Phx
M x = — x et I x = -=— = - ----- .
2 12 4 [a]
Par conséquent, l’équation (124) prend la forme:
M x 2 [g] qu Eh_ „
Ey
~ Ix ~ h °U 2 [ o f ~ ‘
En intégrant deux fois cette équation, on trouve:

—— y’ = x-\-C i et ——-ÿ= = —- + C’1ar + C2.


2 [a] 2 [a] 2
Puisque pour x = 0, y — 0 et pour x = y , y' — 0, C2 — 0
l
e t Ci — 2•
Par conséquent :
2CJq]
0m ax = 0 A — — QB — (y ) x — 0 :
Eh Eh
et
Ü [£ l
/m ax — ( ÿ) 2
*= T 4Eh '
173
D’après l’exemple 47, on sait que:
3 PI
2 hzb
par conséquent :
3 Pf ____3 PI3
^mai = et
2 Eh*b ~ 8 Ek3b '
Problèmes 458-466. Déterminer les formes des poutres d’égale
résistance et les valeurs maximales des déplacements verticaux.

tM

fu i i m n u t f t r m r

174
Problème 467. Etant données : l — 1 m, 6 = 60 mm, h = 5 mm,
n = 10 lames, la] = 1 600 kgf/cmz, E = 2*106 kgf/cm2;
calculer P max et / toax, Négliger le frottement entre les lames du
ressort.

Problèmes 468-469. Déterminer les formes des poutres d’égale


résistance; l ’influence des contraintes tangentielles sur la forme
des poutres; les déplacements verticaux des extrémités libres des
poutres; les rotations des sections extrêmes des poutres (expliquer
les résultats obtenus). Les quantités qy lTAmax, EyI maxsont supposées
connues.
W

T nrnniniT
— i -

b - const
Problèmes 470-475. Déterminer dans quelle section de la poutre
apparaissent les contraintes normales maximales et de combien de
fois amax, [ / |max et 16 jmax sont supérieurs aux mêmes quantités
calculées pour des poutres semblables à section constante.

175
Problèmes 476-477. Déterminer les contraintes normales maxima­
les cTmai provoquées par le poids propre des poutres et la position de
la section dangereuse. Les valeurs de Afmai et jymax sont supposées
connues.
£7V ail

H----------------- -4 f------------------- -

Problèmes 478-481. Calculer les déplacements verticaux des


extrémités libres dus aux poids propres des poutres. Les poids pro­
pres des poutres Ç, ainsi que l, E et / max, sont supposés connus.

m «9

Dans la méthode grapho-analytique de détermination des déforma­


tions des poutres à section variable la charge fictive sur la poutre
fictive est non pas le moment fléchissant réel M x, mais la valeur du
moment fléchissant réduit :

selon l ’équation (127).


176
On détermine la rotation et le déplacement vertical d’une section
arbitraire par les formules:

e* (128)

F H t. (129)
* E I0 ’
où Qtx et M tx sont l’effort tranchant fictif et le moment fléchissant
fictif de la poutre fictive ;
E I0 la rigidité de là section constante à laquelle est conventionnel­
lement réduite la poutre.

Fig. 95

Pour une poutre d’égale résistance de section à hauteur constante,


pour laquelle I 0 est le moment d’inertie de la section droite où agit
M max le moment fléchissant réduit est M Xéd = M msLX = const.
Exemple 50. Etant données : P, a, M = 2Pa, E, I (fig. 95) ;
calculer 0A, 0Bî /A, f c .
12—331 177
S o l u t i o n . Les moments fléchissants dans les tronçons de la
poutre donnée sont : M Xl = —Px, M X2 = M Xz = Pa.
On choisit I 0 — 21 et on cal­
cule les valeurs des moments
fléchissants réduits dans les
tronçons :

Mrédl — M Xl y = ~ 2Pxu

n, . , 2 / 3 n
^réd2= MXî — = — P a,

M tédi = M Xi= P a .
On considère le diagramme
du moment réduit comme une
charge fictive sur la poutre
fictive (fig. 95,a).
On divise la poutre fictive
en deux poutres principales (en
deux consoles) et une poutre-jetée (fig. 95,b). Puisque:
B x = ~ P a- a + P®. - | = 2Pa2;

QtA = - 2Pa2 + 2 P a --| = - Pa2; Qt Bi = - B x = - 2Pa2;

M iA
A1= 2 P a 2- a - P a 2- -O|a = 4O^ û 3;
M tCt — — 2Pa2~ a + j Paz- a + — Pa2~ a = — ^ P a3,
alors :

eA = =
2EI 2E1 2EI El '

_ MtAl ^ 2Pa3 , _ _ 11 Pa3


A 2EI BEI ’ /C El 16 P / '
Exemple 51. Etant données les quantités : q, l, E, h = const ;
une poutre d’égale résistance de section rectangulaire, de hauteur
constante h et de largeur variable bx (fig. 96) ;
calculer 0A et / A.
178
S o l u t i o n . On prend :
T bhs
h = l2 '
alors :
;2
^réd ~ M max = î Qf . S t i- _ 9 l 1 .
2 Ai 2 * 2 '

M fAi ± .l± q?_


2 2 4 '
Les déplacements cherchés sont :

0A = ^ d . = ___ ______________________
E I0 2EI0 ’ /A £70 4£70 '
Problèmes 482-485. Calculer les déplacements verticaux fç des
sections C et les rotations 6^ des sections D des poutres.
Les quantités P, a, E et 7max sont supposées connues.
m m

Problèmes 486-491. Calculer les valeurs absolues maximales des


péplacements verticaux et des rotations des sections dés poutres.
Les quantités P, M , a, E et / max sont supposées connues.

12* 179
m su

La méthode graphique de détermination des déplacements des


poutres à section variable est la même que pour les poutres à section
constante.

La différence consiste en ce que pour les poutres à section variable


la charge fictive agissant sur la poutre fictive ou donnée est non le
180
moment fléchissant réel M x>mais le moment réduit M téa. Les règles
pour mener la (les) ligne(s) de fermeture du funiculaire sont les mêmes.
L’échelle pour les déplacements verticaux sera la quantité
El
TT ° . où I 0 est le moment d’inertie de la section droite constante
à laquelle est réduite conventionnellement la poutre.
Le moment fléchissant réel peut aussi être considéré comme une
charge fictive, à condition que la distance polaire du dynamique
soit variable et égale à :
Hx = h M , (130)
Jq
où H o est la distance polaire de valeur arbitraire pour la section
choisie à moment d’inertie 70 = /.
Exemple 52. La construction graphique de la déformée pour une
poutre à gradins à l ’aide du moment fléchissant réduit, pour lequel
I 0 = / est montrée fig. 97
La construction graphique de la déformée de cette même poutre
à l’aide du moment fléchissant réel et la distance polaire variable
du dynamique est montrée fig. 9 7 On admet que :
H ^ H l et = 7/0y = 2Hi.

§ 8# Poutres hyper statiques


On appelle poutres hyperstatiques les poutres pour lesquelles les
composantes des réactions dans les liaisons ne peuvent être déter­
minées par les seules équations de la statique.
Le degré d’hyperstatisme de la poutre s ’établit par le nombre
d’inconnues surabondantes qui ne peuvent être déterminées par les
conditions de la statique.

Méthodes de résolution des poutres hyperstatiques


La méthode des paramètres initiaux. Pour une poutre hyperstatique
donnée, on détermine les intégrales générales des équations diffé­
rentielles de la déformée en fonction des paramètres initiaux. Les
paramètres initiaux et les composantes des réactions sont détermi­
nés d’après les conditions de liaison de la poutre et les équations de
la statique.
Exemple 53. Etant données les quantités : g, /, E %I (fig. 98) ;
calculer A , B y M B, / x, 0X, Qx et M x.
S o l u t i o n . Puisque à l’appui gauche / 0 — 0, selon les équa­
tions (116) et (117) les fonctions pour le déplacement vertical f x
181
et la rotation 0Xseront :
E Ifx = EIQ0x + A — ------------ ;
6 Z>120

EIBX= EI% + A — - .
2 Z 24
D’après les conditions de liaison, on a /; = 0 et 0* = 0, c’est-
à-dire :
E1U - EI%1+ A — ---- 2 ? - * 0;
6 120
l2 al3
EIB, = Eie„ + A - L. _ - ü - = 0.
2 24
D’où:
_ ql3
a ! ~ , a = * L et
3 30 10
« - ± ( ql3 ql3
E l\. 24 20/ 120E l '
Donc
ql3 q x5
II
i
S

120 ■ * + 60
g! *3-
"7 Ï2 Ô
et
ql3 q x4
EIQX= - + ql x2 ■■- • ^
120 20 Z 24
Posant 0* = 0, de l’équation :
* 6Z2 Z4
x2* — = 0
5 5

on tire la valeur de x = ryr= » 0,4471 pour laquelle le déplacement


V5
vertical est :
f - f - - * - qli
------375 ~Ë1
L ’effort tranchant et le moment fléchissant s’expriment par des
fonctions :
_ ql q x2 . .. ql q x3
Qx = - ------- —•— et M x — ~ x — —•— .
v 10 Z 2 10 Z 6
182
En posant M x = 0, on trouve la valeur de x 0,775 l
pour laquelle la déformée a un point d’inflexion.
En posant Qx — 0, on trouve la valeur de x = ÿ ~ « 0,4471
pour laquelle le moment fléchissant est maximal:

Mm*-* — M , _ g**
’y i 15V5
ql
Qx—i — _ — B\ — 0;
5

M x=t = sL
15
D’après ces données, on construit les diagrammes de Q et de M
et la déformée de la poutre.
Problèmes 492-495. Bésoudre les poutres hyperstatiques.
Dans les problèmes 492 et 493 construire les diagrammes de
l’effort tranchant Q et du moment fléchissant M ; dans le problème
494 calculer la rotation de la section au droit de l ’appui; dans le
problème 495 calculer le déplacement vertical / de la section B.
m m

33
fTTTnïtUTT !____ QTiTTfnT)
3 l I |
a— -- a - ' H— a - —- — a-

Méthode de comparaison des déplacements (ou méthode de super­


position). En supprimant les liaisons surabondantes, on rend la
poutre hyperstatique considérée isostatique (mais géométriquement
invariable). On la dénomme poutre principale. Dans un premier
183
temps, on charge la poutre principale seulement de forces données
et on détermine les déplacements des sections correspondant aux
liaisons surabondantes supprimées (déplacement vertical pour une
force, rotation pour un couple). Puis, dans un deuxième temps, on
charge cette même poutre isostatique (poutre auxiliaire) seulement
de forces qui créent les liaisons surabondantes, et on détermine de
nouveau les déplacements correspondant aux inconnues hyperstati-
ques.
Les valeurs des inconnues hyperstatiques sont choisies telles que
les déplacements globaux des sections où les liaisons surabondantes
i M Ml
ej
d
n -.B .
v<r s j
jsl;
IL M 8°‘
f - ml 2 a - ML
'°~2£J i :/r f r °c sa
i f - Ml*
2£J JH i iS£J
tom£SÎ f - M * . . . Ml^
> 3£J gvsts t},mj
"
e„\ ql’
y ^SET S )Æ HtUtmUIT
UKXHHZUHHHTi f. y//// ‘/nos jÿif
h' m §
Pi 2
°r îStJ
f — PI3
’max

Fig* 99

ont été supprimées dans les poutres principale et auxiliaire soient


égaux aux déplacements des mêmes sections de la poutre hyperstati-
que donnée.
Cette méthode est commode dans les cas où les poutres principale
et auxiliaire peuvent être ramenées aux poutres dont les valeurs
cherchées des déplacements sont données sous forme de tables.
Il est utile de connaître les valeurs de certains déplacements, au
moins pour les poutres simples dont les caractéristiques sont données
sous forme de table (fig. 99).

Exemple 54. Etant données: M , l, E, I (fig. 100);


calculer A , 5 , M B, 0A, fi et construire les diagrammes de
Q et de M . 2
S 0 1 u t i 0 n. La réaction A de l ’appui de la poutre est considé­
rée comme inconnue hyperstatique. La poutre principale I sera une
console chargée d’un couple donné M m
184
Le déplacement (vertical) de la poutre principale au droit delà
section libérée est, selon les poutres représentées fig. 99:
Mf
2EI
Le déplacement vertical de la poutre auxiliaire I I supportant la
force inconnue A au droit de la section libérée est (voir la poutre 2
sur la fig. 99) :
A l3
/ * , = • 3E l

Comme à l ’appui A le
déplacement vertical de la
poutre étudiée fA — 0, en éga­
lant à la valeur connue la
somme des déplacements des
poutres I et I I , on a :
/ a — / a , + / a 2 = 0 .
ou
M l2 A l3
0,
2E l MI
d’où:
3_ AT
2 l
Puisque dans n’importe
quelle section de la poutre
donnée l’effort tranchant
Q = A , le diagramme de
l’effort tranchant est un rec­ i âr
tangle de hauteur La
réaction à l ’encastrement est Fig- 100
B = -A .
Il est aisé de construire le diagramme du moment fléchissant
par superposition des diagrammes des poutres principale et auxiliaire.
Pour la poutre principale le diagramme du moment fléchissant est
un rectangle positif de hauteur M . Pour la poutre auxiliaire le dia­
gramme du moment fléchissant est un triangle négatif de hauteur nulle
3
à l’extrémité gauche et M à l ’extrémité droite.
En superposant ces diagrammes, on obtient le diagramme résul­
tant du moment fléchissant pour la poutre donnée. Le moment
185
réactif dans l’encastrement est :

M
TIT
j
b — ----- MTlJf4 - M
^ I TUT
= --------
M
.
2 2

Pour déterminer les déplacements de la poutre, on utilise la


méthode grapho-analytique. La poutre fictive et la charge fictive
sont représentées fig. 100, a.
Comme :
M l Ml
Qu 2 *6 4
et
Ml ( l l\ M l l _ M l2
12 V
2 9 / + 4 *12*18“ 32 ’
on a :

= _ ÆL M l2
et
El AEI 32 £ / '

Mérite attention le fait que la poutre fictive, étant appuyée


seulement à l ’une de ses extrémités, doit être en équilibre sous l’action
de la charge fictive, c’est-à-dire que le moment de la charge fictive
par rapport à l’extrémité gauche de la poutre fictive doit être égal
à zéro.
Comme inconnues hyperstatiques peuvent être considérées non
seulement les composantes des réactions dans les liaisons de la poutre
donnée, mais aussi les efforts intérieurs Q et M dans la section
droite, suivant laquelle la poutre se décompose en poutres dont les
caractéristiques sont données sous forme de tables.
Exemple 55. Etant donnés: q, a (fig. 101) ;
calculer A , B, M a , M b.
S o l u t i o n . On décompose la poutre donnée hyperstatique
du deuxième ordre en deux poutres (/ et II) suivant la section
droite C.
On prend comme inconnues hyperstatiques l ’effort tranchant Qc
et le moment fléchissant M c dans cette section.
La comparaison des déplacements des poutres I et I I donne le
système suivant de deux équations:

0c, = 0 c 2. \
fc , = fc? )
186
D’après les poutres 1) et 2) représentées fig. 99, pour la poutre I
on a:
q _ M c * Qca2 * M cd2 Qç&3
Cl ~ E l 2E l JCi ~~ 2EÏ 3E l '
D’après les poutres 1), 2) et 3) représentées fig. 99, pour la poutre
I I on a :
M c2a Qc (2a)2 ■ ?(2a)!
8Cj
~ El 2E l 62?/
et
M c (2a)2 Qc (2a)3 <7(2a)4
fc2:
2E l ZEI 8EI
Portant ces valeurs dans les équations de comparaison des déplace-

Fig. 101
ments, on obtient:
3M c + 1,5Qca, = qa2, |
1,571/ç -(- 3Çcff — 2qo?, )
d ’où
n 16 * ,/ ^ 2
Qc = 27 qa et M c = 2 jQa •
16
La réaction A = Qc = ^ qa, le moment réactif est :

M a = Qca — M c = ~ - .

187
38
La réaction B — 2qa — Qc = — qa9 le moment réactif est :

M B = Qc2a — M c — 2qa2= ^ qa2.

La méthode de comparaison des déplacements peut aussi être


utilisée pour le calcul des systèmes hyperstatiques composés de
poutres et de barres articulées
-fîc à celles-ci, pour le calcul des
portiques (c’est-à-dire des sys­
tèmes de poutres aux nœuds
r n ï r r rri j x s rigides, dans lesquels les angles
U formés par les poutres restent
invariables pendant la défor­
H i ï mation).
Al M i 1.1 m i i ) Dans le calcul des porti­
l ____ ques, on néglige, en général,
les déformations de traction
rï Diagramme de M ! ou décompression des poutres.

Exemple 56. Etant donnés :


la console AB supportant une
charge uniformément répartie
q et l, E u / lt le tirant élas­
tique AC et ses caractéristi­
ques Z2i P 2 (fig- 102);
Fig. 102 déterminer l’effort longitudi­
nal N dans le tirant.
S o l u t i o n . On décompose le système donné à l ’articulation
A en la poutre AB et le tirant élastique AC. La poutre supporte
une charge uniformément répartie de coefficient de charge linéique
q et est soumise à un effort inconnu N . Le tirant est soumis
seulement à l’effort N.
En comparant les déplacements des extrémités A de la poutre et
du tirant, on obtient \ f A%\ = AZ2.
D’après les poutres 2) et 3) représentées fig. 99, on a:

ql\ N lj
~ 8 E iI l 3E j C
Selon la loi de Hooke:
NI
E2F.
188
Portant les valeurs d e /^ et de Alz dans la condition de comparaison
des déplacements, on obtient:
ql\ N l\ NU
8 £ ,/, M J i E zF2
d ’où:
1

1 + 3 h Ejlx
N - v h
I l E2F i
Les cas particuliers sont V 'ü J L M M m
18
(fig. 103): A if.
Fig. 103
1) E%F2 = oo; N—g

2) E^F2 =• 0; N = 0.
Donc, suivant la rigidité du
tirant élastique l’effort N peut
varier dans l’intervalle
3
< -Q-qh et le moment fléchissant
M B à l ’encastrement de la pou­
tre, dans l’intervalle:

Le diagramme du moment
fléchissant dans la poutre, pour
une valeur arbitraire de M B
dans l'intervalle mentionné ci-
haut, est représenté fig. 102.
Exemple 57. Etant donné le
portique rectangulaire de côtés
a et b ayant une rigidité E l en Fig. 104
flexion, sous T action d’une pression intérieure constante q normale
aux parois (fig. 104) ;
déterminer la variation ô de la distance entre les sections média­
nes E — E.
S o l u t i o n . On décompose le portique en poutres par des
sections aux nœuds. Puisque le portique est symétrique, il suffit
189
d’étudier les deux poutres AB et BC. En négligeant les extensions
des poutres du portique, on peut supposer que chaque poutre est
appuyée aux extrémités et est soumise à une charge uniformément
répartie de coefficient de charge linéique q, et à des moments incon­
nus M 0 dans les sections au droit des appuis, traduisant la rigidité
des nœuds du portique*
Puisque les angles du portique doivent rester droits, la condition
de comparaison des déplacements sera: 6#, =
D’après les poutres 4) et 5) (cf* fig. 99), on a:
0 ga3 M„a et _ M 0b qb3
Bi 24E l 2E l B* 2E l 24E l
Selon la condition de comparaison des déplacements, on a :
qa qb3
■M 0(a -f- 6),
12 12
d’où:
M o = f 2 (a2- a b + bz).
D’après les poutres représentées fig. 99 l'éloignement des sections
médianes des côtés a sera :

Ô=— - ( — gal - (a2+ 4ai> - 4b2).


E I \ 384 16 / 192E l '
Problèmes 496-499. Calculer les poutres hyperstatiques et cons­
truire les diagrammes de M et de Q.

Problèmes 500-505. Calculer les poutres hyperstatiques et déter­


miner les valeurs des charges admissibles.
Pour toutes les poutres la longueur est 3 m ; [ <r] = 1 600 kgf/cm2.
Dans les problèmes 500, 501 la section des poutres est circulaire
(d = 10 cm) ;
190
dans les problèmes 502, 503 la section des poutres est annulaire
(D = 12 cm, d — 8 cm) ;
dans les problèmes 504, 505 la section des poutres est rectangulai­
re (10 X 10 cm).
Æ m M EL M M
1
1 1
1 J
- —2a— - -fl — — fl — -•-fl--- —fl—

m
X |P fs
' ;N

r a 2a------ h aH J! r s
fl-<,+ %fl —

5QH 505
V
7TTTTTT
1
p Trrnrrrrf
;4—ff—-—a—-h-«—T' Z
5---- a—- ---- a----- '
Problèmes 506-509. Choisir les numéros des poutres de section
en double té*
On prendra : P = 2 t, q =* 2 t/m, M = 3 t*m, l = 2 m, [a] =
== 1 600 kgf/cm2.

Problèmes 510-513, Calculer le moment fléchissant maximal


■Wmax*

191
513

Problèmes 514-519. Déterminer l’abaissement y de l’articulation


intermédiaire ou du glissoir.
m sis

518 519
*1 ^ y\ //t 'A U
iiiiitu lm lP n g ___________ _ m ï
1 H
- ----- 2a — *4~ a — ; P

Problèmes 520-525. Calculer les efforts longitudinaux N dans les


tirants.

520

? f, £r2 -W s/tiff/cmz (£-30°


F ri cm2
60 60* Ei=iosHgflem2
-P Ia=Z0i ' 10*1001)

p=1t
h*— 2a

192
523
dt~5mm
52Z d-5mm f 2=W^gflcm* T 20 no m
*©> g
I P
ErZIOskgflcmz B ° /
7» ■3 0 * 3 0 c m JL
: ïï t-/ &
-*— Ini— ^ - — 1m - P=lt
p=zt E,-Z-Wtyf/cm1; Ez-W 5kgflcmi

m 515
a—n
M M Er2WsMNlm?
F,=lcmz
3 0 * 3 0 cm

Z JL___ i
-2a--
tn j Eî*EÿEfW‘tMNImt
M I r h 'h
_L
a=1m~ -
P=2Bkti

Problèmes 526-529. Déterminer:


1) les contraintes thermiques (problèmes 526 et 529) ;
2) les contraintes dues aux défauts de montage (problèmes
527 et 528);
dans les éléments des systèmes de poutres et de barres.
5ZB 527

E/-2'WsM/<l[ml
F r i cm 2
E2~!0l1’MNlrn2
Atr-SO'C ~£ J-£.
2^2
drUS'IO'6
im i //7 rr

13—331 193
528
... ...........-i — - —
i R
2Dcm*2llcm
0,3tnm
° J w
_______ Qtk. ----
— I m — - U — lm -— —
E r E 2 - 2 - W 5 M N lm 2 -, F ,-F 2R c m i E r 2 W % f k m 2 > F ,- - 2 s m z
Ef-lQ^MNlm2 Ei^Hgflom^âtr-SO^; «rl2,5-W s

Problèmes 530-537. Calculer le système de poutres hyperstatique


et déterminer les valeurs des moments fléchissants maximaux M max.
Négliger l’allongement ou le raccourcissement des barres des sys­
tèmes. Les rigidités en flexion des sections de toutes les barres de
chaque système sont les mêmes.
Dans les problèmes 534, 535 prendre en considération rallonge­
ment et le raccourcissement des barres.

194
536 q
TTtTTTI^ 537
r
— fl —
a K

E,ir-tzh 'U
e2î 2--e3î 3=e i

Problèmes 538-543. Calculer les réactions des appuis ou les


efforts N dans les tirants des systèmes de poutres dus au montage
(538, 539) ou dus à la variation de température (540-543). On pren­
dra : EAb = 2 •106 kgf/cm2, Ec = 106 kgf/cm2, a Ac = 12
ac = 16-10-6.

E!I,-E 2I 2
j «< a

540 EACJ AC
54/
f --------------------------^
1
1 Q
i A t< 0
-A c ie r

Fac
C u ivre

Fa c - F c - F

542_ II
i
i

I M >0
j l2I2'
i af=oc2=
A
E,f,*EaIf El
ocr cc2 =<x

13* 195
La méthode des équations des trois moments. Cette méthode est
commode pour le calcul des poutres continues, c’est-à-dire des
poutres comportant plusieurs travées sans articulations.
Supposons qu’on calcule une poutre continue à n travées (fig. 105)
de section constante de rigidité EI> reposant sur des appuis de niveau,
line pareille poutre est hyperstatique d’ordre n — 1.

Fig. 105

La décomposition de la poutre se fait suivant les sections au


droit des appuis. On obtient n poutres appuyées aux extrémités.
On prend pour inconnues hyperstatiques les valeurs des moments
fléchissants dans ces mêmes sections. Pour chaque paire de poutres
adjacentes de travées et lt (fig. 106,a), on établit la condition de

raccordement continu des déformées, exprimant l’égalité des rota­


tions des sections (0\ — 0{) au droit de l ’appui intermédiaire i.
On obtient ainsi un système de n — 1 équations des trois moments
sous la forme canonique suivante :
+ 2 + h) + M t+ilt = - 6£/(0i + 0?). (131)
Dans cette expression les quantités M t _j, Mi et M i+l sont les
trois moments inconnus dans les sections au droit des appuis i —1,
i et i 1 ; 0f et 0? les rotations des sections au droit de l’appui i
des poutres gauche et droite, dues seulement aux charges, agissant
dans les travées respectives (fig. 106,6). Les valeurs de 0f et 0*
peuvent être déterminées par n ’importe quelle méthode s’avérant
196
rationnelle pour ce cas ou à l’aide des poutres représentées fig. 99
si cela est possible.
En donnant à i, dans l ’équation (131), les valeurs 2, 3, 4,
on obtient un système de « —1 équations. La solution de ce système
donnera les valeurs de tous les moments inconnus surabondants dans
les sections au droit des appuis de la poutre continue.

Dans l’application pratique de la méthode des équations des trois


moments, il est utile d’avoir en vue les remarques suivantes.
1. Les angles 0? et 0? sont portés dans les équations avec des signes
positifs si les sections des poutres tournent dans le sens indiqué
fig. 106,b.
2. Si la poutre continue comporte une console extrême chargée
(fig. 107,a), cette partie, comme travée, n’est pas incluse dans les

Fig. 108

équations des trois moments. La console est remplacée par le moment


de la charge qui lui est appliquée par rapport à l ’appui immédiat et
agissant sur cette partie avec le signe correspondant (fig. 107,b). Ce
couple doit être indu dans la partie gauche de l’équation des trois
moments.
3. Si la section extrême de la poutre continue est encastrée
(fig. 108,a), sa rotation est nulle (04 = 0). Explicitement cette con­
dition peut être exprimée à l’aide de l ’équation des trois moments,
197
si on remplace l’encastrement par une travée fictive de portée Z0= 0
(fig. 108,6). En considérant les deux travées adjacentes lQ et lu on
peut exprimer la condition 0t = 0 d’après l’équation des trois
moments de la façon suivantes
2Mili + M 2h = - QEIQt (132)
4. Si le couple concentré extérieur est appliqué dans la section
au droit de l ’appui intermédiaire de la poutre continue (fig. 109,a),
M il est rationnel de rapporter le
o) moment M de ce couple à la
n r charge appliquée dans la travée.
i -
Le moment du couple peut
être rapporté ou à la travée
M gauche (fig. 109,6), ou à la
b) travée droite (fig. 109,c), ou
5
simultanément aux travées gau-
i n .. che et droite en le décomposant
arbitrairement (fig. 109,d). Il est
c) rationnel de rapporter le moment
M du couple à la travée la moins
chargée.
Après avoir déterminé, à l’ai­
i - de des équations des trois mo­
£
ments, tous les moments fléchis­
d) sants dans les sections au droit
M M=Mg+Md des appuis de la poutre continue,
on étudie chaque poutre isolée
sur appuis sous l ’action de la
J" charge appliquée dans la travée
et des moments appliqués en ses
Fig. 109 extrémités. Par exemple, on peut
obtenir la réaction exercée par
l’appui i de la poutre continue comme la somme des réactions
exercées par les appuis i de deux poutres adjacentes. Chacune de ces
réactions est déterminée par l ’équation de la statique. La formule
générale pour la réaction à l’appui i est de la forme:
M j-i — Mt , M t+i - Mi (133)
A l = A °i
h~i U
où A l est la somme des réactions exercées sur les i-ièmes appuis de
deux poutres adjacentes, dues seulement aux charges données dans
les travées;
—l—j------ - la réaction sur le Même appui de la poutre gauche, due
n-1
seulement aux moments et Mi ; — ------- la réaction sur le
H
198
i-ième appui de la poutre droite, due seulement aux moments
et Mi .
Quand on calcule la réaction de Tencastre ment, on ne tient pas
compte de la travée fictive d’ordre zéro.
Quand on calcule la réaction de l ’appui précédant la console
chargée, on inclut dans la quantité A\ la résultante de toutes les
forces extérieures agissant sur la console.
On peut construire les diagrammes des efforts tranchants et des
moments fléchissants pour la poutre continue séparément pour chaque
travée comme pour une poutre appuyée aux extrémités et soumise
à des forces données et à des moments aux appuis. On peut les cons­
truire aussi par superposition des diagrammes, obtenus pour chaque
travée sous Faction des moments aux appuis et des forces données.
Il est rationnel de déterminer la rotation et le déplacement ver-
tical d’une section arbitraire de la poutre continue en considérant
seulement une travée comme une poutre appuyée aux extrémités,
soumise à une charge donnée dans la travée et à des moments dans
les sections au droit des appuis. On peut appliquer ici toutes les
méthodes utilisées pour le calcul des poutres isostatiques.
Exemple 58. Déterminer le numéro de la poutre en double té
et calculer / c. On prendra: P — 2 t, M = 4 t-m , q = 6 t/m, c —
= lm, U = 3m, l2 — 2m, [o] = 1 600 kgf/cm2, E = 2*106 kgf/cm2
(fig. 110,a).
S o l u t i o n , On décompose la poutre donnée en deux avec des
travées de portée h et l2 (fig. 110,6). On applique à la poutre de tra­
vée li : à l ’appui gauche le moment M\ de la force P, agissant sur
la console, à l’appui droit le couple de moment M et le moment
fléchissant inconnu M 2.
On applique à la poutre de travée l2 : la charge uniformément
répartie de coefficient de charge linéique q, à l’appui gauche le
moment fléchissant inconnu M 2 et à l ’appui droit le moment fléchis­
sant inconnu M 3.
On remplace l’encastrement par une travée fictive Z3 = 0.
Les deux équations des trois moments pour la poutre hyperstati-
que du deuxième ordre donnée sont :
M A + 2M2 (h + y + M A = - 6E l (0f - 0?),
M A 4 - 2 M A = — 6 £ /0 f .
Puisque M y — —Pc — —2-1 = —2t-m et que d’après les
poutres 4) et 5) de la fig. 99, en tenant compte de la règle des signes,
£/0g M I l = l ^ = 4 t - m 2,
3 3

EIQÎ = EI%1 = -2^1 = — — 2t -m2,


24 24

199
Fig. 110
les équations des trois moments prendront la forme :
IO.M2 + 2M3= — 30, 1
M 2 + 2M3— — 6, J
0 r
d’où M 2 — — —2,667 t-m, M 3 = — » —1,667' t- in.
A l’aide de la formule (133), on détermine les réactions A u A 2
et A 3 dans les liaisons:
^ _ j p | M 2 — M j ____ p , M t M 2 — M i ______

h h h
_ l + 2
o t 4, 3 ^ 28 0 t t t ^
~ 2 - \ ------ ------------- = — « 3,11 lt;
3 3 9

■tl2 A°2 | ^ 1 — | ^ 2 __ ^ 1
h h
8
m , - m > m , - m , _____ l + 6+ _Ü;â +
h h 3 3
- I + l
+ ---- = — « 5,389t;
2 18

= a °3 + = + ^ 2~ M i = 6 +
/2 2 ^2

2 2
On vérifie les valeurs des réactions ainsi obtenues en prenant la
somme des projections sur l’axe vertical:

At + A 2 + A 3- P - g l 2^ 0; |g(56 + 97 + 99) — 2 - 12 = 0.

On construit le diagramme des efforts tranchants, représenté


fig. 110,c.
On construit le diagramme des moments fléchissants par la
méthode de superposition. Le diagramme des moments fléchissants
pour la poutre gauche, provoqués par la charge appliquée dans la
travée, est triangulaire, pour la poutre droite, parabolique (fig. 110,<2).

201
Le diagramme des moments fléchissants, provoqués par les
moments M u M% et M z est une ligne droite brisée représentée
en pointillés (fig. 110,c). On ajoute à ce diagramme le diagramme
linéaire des moments fléchissants dans la console, provoqués par
la force P . A partir des lignes pointillées dans la travée, on rapporte
les ordonnées des diagrammes des moments fléchissants dans les tra-
vées, provoqués par les forces données. En tenant compte des signes
des diagrammes des moments fléchissants, provoqués par les moments
et la charge, on obtient le diagramme résultant du moment fléchis­
sant.
Déterminons Tabscisse x pour laquelle dans la travée droite le
moment fléchissant est maximal (AfmaXd) •
117
— «1,08m .
18 -6
Puisque :
117 1,08
= 3,511*m,
18 * 2
on a :

^maxd 0,841 «m.


Le diagramme montre que:

^max — 8g *1 ’fn*
Selon la formule :
\y = -^max 8-105
167 cm’.
M 3-16-102
D’après le catalogue de rassortiment, pour la poutre en double
té N°18a, on a :

W = 159cm3 et -100 = 16' ~ 159-100 = 4,8%


[a] 159
(surtension 5 %, ce qui est admissible).
On choisit la poutre en double té N°18a, ce qui donne :

amax = ^ max = ^ = 1 667 kgf/cm2 et I = 1 430 cm4.


W 3*159
Pour déterminer le déplacement vertical / c? on utilise la méthode
de superposition et les valeurs des déplacements verticaux des

202
poutres 4) et 5) de la fig. 99:
. = ____ 5 qlt M 2l\ M£ _
° 384E l 16E l 16£7

-- -------------- ^ , ( _ i . 6 .16 + i . 4 + A . 4 ) «
16-2.10M ,43-103 \ 24 3 3 /
æ 0,058cm æ 0,58 mm.
Problèmes 544-549, Calculer les poutres hyperstatiques (544,545),
choisir les dimensions nécessaires des sections droites des poutres
(546-549).
Dans le problème 549 déterminer aussi le déplacement vertical
de la section C.

a = //7?

E- Z‘Wtyfjcm2; KJ = 1600 k^f/cm*


Problèmes 550-555. Calculer les valeurs des charges admissibles
appliquées aux poutres.
Dans les problèmes 551-553 on prendra [al = 1 600 kgf/cm2.
Dans les problèmes 554 et 555 on prendra [a] = 160 MN/m2.
550
d=Z0cm
fTHTI J1 7
=Tm r
Ii Im m i n m
- — a*1m — a — - [6>lû0kgf/cml — a—

203
Problèmes 556-557. Calculer les déplacements verticaux des
sections A des poutres à gradins.
556 557

Problème 558. Calculer les valeurs de M, a et b pour lesquelles


la poutre de section droite donnée sera une poutre d’égale résistance.

Problème 559. Déterminer le moment fléchissant maximal


de la poutre pour une dénivellation de À = 1 mm des appuis inter­
médiaires (E = 2-106 kgf/cm2).

Problèmes 560-561. Calculer les valeurs A des dénivellations des


appuis pour lesquelles les contraintes normales maximales dans les
poutres de rigidité donnée E l prennent des valeurs minimales.
204
m 561 P

Æ

î' ,ljz- -LjZ—H lj2

Eléments de calcul des poutres hyperstatiques d'après


la capacité portante
On suppose que le matériau de la poutre hyperstatique est plas­
tique avec un diagramme simplifié efforts — allongements ou rac­
courcissements.
Puisque la capacité portante de chaque travée est épuisée quand
il se forme trois rotules plastiques dans la travée (une rotule dans la
travée et les deux autres dans les sections sur appuis), toutes les
travées peuvent être considérées séparément et indépendamment
Tune de l ’autre. Il est commode d’effectuer le calcul de la poutre
par la méthode de nivellation des moments fléchissants.
Si la poutre a une section droite constante, la valeur du moment
fléchissant admissible est aussi constante et est déterminée par la
formule (114) :
^max = 2 [o] S y
où S est le moment statique de la moitié de l’aire de la section droite
par rapport à son axe central.
On construit le diagramme du moment fléchissant définitif
(nivellé) pour chaque travée de manière que ses ordonnées soient
égales aux valeurs M'max dans les sections sur appuis et dans la
travée. D’après la géométrie des diagrammes nivellés ainsi obtenus
on exprime M 'max en fonction des charges appliquées dans les travées.
A l ’aide de la formule (114) on détermine les charges maximales
admissibles pour chaque travée.
Si l’extrémité de la poutre est articulée, la dernière travée devient
géométriquement déformable, quand il se forme seulement deux
rotules plastiques (dans la travée et dans la section sur T appui inter­
médiaire). Dans cè cas le moment fléchissant à l ’extrémité de la
poutre est nul, tandis que dans la travée et dans la section sur
l’appui intermédiaire, il est égal à —Afmax.
La construction du diagramme des moments fléchissants nivellés
pour une poutre continue est donnée fig. 111. Pour une poutre à gra­
dins avec des valeurs données de S , on construit le diagramme nivellé
des moments fléchissants pour chaque gradin selon sa valeur
Le calcul ensuite s’effectue de la même manière que pour les poutres
à section constante.
Si la charge est donnée et que l ’on demande de choisir la section
droite de la poutre, on détermine d’après la charge donnée les
205
moments fléchissants admissibles M'mzx dans les sections de chaque
travée où des rotules plastiques doivent se former. D’après la valeur
maximale de ces moments on établit la valeur de S = et les
2 [a]
dimensions de la section droite.

Fig. 111

Les dimensions d’une poutre à section variable pour chaque


travée sont établies d’une manière analogue.
Exemple 59. Etant données: S , lu h , M (fig. 112); calculer
Pmax Gt. ç m ax ,

S o l u t i o n . On construit le diagramme du moment fléchis­


sant admissible « nivellé » :
2 [°] S.
Puisque :
rP'ma.xLi
1
= - C a x = 3[a]S

206
et
?max^2
2Mmax = 4 [a] 5,
8
les charges maximales admissibles dans les travées de la poutre
auront pour valeurs:

P’iaax = 12 [a] ~ et ?max = 32 [a] ~ .


Li l2
Problèmes 562-567» Déterminer les forces admissibles pour les
poutres et les systèmes,
2*5
Dans les problèmes 564-567 on supposera [a], a, W et = —
connus.
56 2 M

* ' — ^ a - OUI U u U ;

Ofl*«WA^/an* M =wooagf/cmz

566 567

Problèmes 568-571. Déterminer les dimensions des sections


droites des poutres et des systèmes.
On supposera que la section des poutres est rectangulaire
(b = 2h) et que le matériau des poutres et des tiges est le même.
207
568 569

i& tm g f/m * [61‘IQOKgflcm*

Problèmes 572-575. Déterminer les coefficients de sécurité


ftéc (d’après la charge) pour les poutres et systèmes.
Pour la limite d’écoulement on prendra Oéc = 2 400 kgf/cm2.

208
§ 0 . L’én erg ie p oten tielle de déform ation
é la stiq u e en flex io n
La quantité d’énergie potentielle de déformation élastique,
accumulée dans la poutre lors d’une flexion plane, est déterminée
par la formule :

où k= Fj (5 )V «»>
F
est un coefficient abstrait, caractérisant la non-uniformité de la
répartition des contraintes tangentielles dans la section droite de
la poutre et qui dépend de la forme de la section.

Dans la formule (134) l’intégration s’effectue suivant la longueur


de chaque tronçon de la poutre et la sommation suivant tous les
tronçons. Dans la formule (135) l’intégration s’effectue suivant
l’aire F de la section droite ; les quantités S, b et I ont le même sens
que dans la formule (99) pour la contrainte tangentielle ; E et G
sont les modules d’élasticité longitudinale et transversale du maté­
riau de la poutre.
Exemple 60. Etant données : a, a0, h, h0 (fig. 113) ; calculer

S o l u t i o n . L’aire de la section donnée est :


F = ah — aJiQ.
14—331 209
Le moment d’inertie équatorial de l ’aire de la section par rapport
à l’axe z est :

I = ± ( a h 3 - aahl).

Pour les semelles, on a :

=-^- ( —---- yf) ; dFt = ady; b — a.

Pour Pâme, on a:
n û/ir d —* CLq 2 JE» / \ i
iS2— --------------r— Uz'y dF2— (æ — aQ) dy%\
8 2

b — a — aQ.
Le coefficient de non-uniformité des contraintes tangentielles
sera :
2F
k
Iz
hf2
ah? — a0hl
212 | a | ( x — 4 (a — a0)
h0/2

F f f (h hz ( h 3 h30 \ h5- h l 1
2/ 2 r l l 6 V 2 2/ 2 \3 -8 3 - 8 / + 5-32 J +

(a — a 1 f — ~ a<fto feo _ afe2 — gpfeo ftp , fep 11


“ a° l l 6 ( a - a o ) 2’ 2 2 ( a - a 0) '3-8 + 5 - 3 2 ] / ‘

En substituant les valeurs de F et / et effectuant certaines trans­


formations, on obtient:

210
Les cas particuliers sont:
4\
1) (Zq — (L\ hi — ^6 •

Si, par exemple, a0 = *—-, alors k = = 1,548.


3) Poutre en double té N°20.
D’après le catalogue, on a: a = b — 10 cm; h == 20 cm; a —
— a0 — d — 0,52 cm ; a0 = 9,48 cm; h0 = h — 2t = 20 — 2*0,84 —
—18,32 cm.
Puisque ^ » 0,948 ; ^ = 0,916 ; ^ 5 « 0,868 ;
a n an
aphp
4h3| « 0-769; $0,729; -Î2- « 0,645 et
ah3 h5

flofep
0,611,
ah5
alors :
1 0,868 -

*= 4 , | l - 0,948 [ l - — {15 -0,916 -


5 (1 - 0,948) (1 - 0.729)2

- 3 0 - 0 ,7 6 9 + 7-0,645 + 8-0,611) j j æ 2,51.

Pour une poutre en double té laminé le coefficient de non-unifor­


mité des contraintes tangentielles en flexion peut être déterminé
approximativement par la formule :

tH ’
où F est Taire de la section;
F&Taire de T âme de hauteur h, c’est-à-dire Fa = hd,
14* 211
A l’aide de cette formule, on trouve, par exemple, pour la poutre
en double té N° 20: ^ = 26,8 cm8, jPa = 20-0,52 = 10,4 cm8; k —
26,8
2,58.
= îô ^ ;
Exemple 61. Déterminer le numéro de la poutre en double té
et la valeur de U. On prendra : P — 60 TcN, q — 30 kN/m, a =
= 2 m, E =* 2 1 0 5 MN/m8, G = 8-10* MN/m8; [a] = 160 MN/m8
(fig. H4).

jT IT tT IT I^ n d T
:
__ c* ' A l
| Diagrammea
jux_ _

^1
ÔOkNî
J

>
i .... s i : W* 3 ‘"
Diagramme d
irnti
MkNm1 3 ^

Fig. 114

S o l u t i o n . On détermine les réactions des appuis d’après les


conditions de la statique :

B= P 2qa — A = 100kN.
3
On établit les équations pour Q et M :
QXt = A = 80 kN ; Mx — A x i — 80x4kN .m;
M Xl^o — 0; M Xl=a = 160 kN «m;
Qx, — — B + qxz= — 100 + 30 x2; <?*,-.« = — 100 kN;
Qx}—2a — 100 + 30 -4 = 20 kN;

M Xt = ^ = 100*2 - ^ ; M X2=q= 0;
A ^
QO
M Xi=to — 100 >4 — ~ -16 = 160 kN -m.
U
212
On détermine ü /max. Selon la condition :
10
Qx2== — 100 "H 30x2 = 0, *2= 3 m'
Par conséquent :
, ^ 10 30 102 500llvT
M,1max io = 100 ------------ — = — kN *m.
3 2 9 3
D’après la formule:
M mAX 500.10s
W-. 1 042 •10~8m3 « 1 042 cm3.
[or] 3-160.10®
On choisit, dans le catalogue, la poutre en double té N° 45 pour
laquelle :
W = 1220cm3; 7 = 27 450cm*; T1= 83,0 cm2;
F 83
A = 45 cm; d = 0,86 cm et k — — = — —— æ 2,14.
45 «0,86
On détermine T énergie potentielle de déformation élastique
comme la somme des énergies dues au moment fléchissant (UM)
et à l ’effort tranchant (Uq).
D’après la formule (134) on a :
__ a 2a
" » = 2 P S N ï /( } < * + } < * ) -
0 0
a 2a

= 2ËÏ 1 + ~ j" (20*2 — 3 * ^ ] .10® =


o o
10® ( 64 „ . 800 „ , on . 72
----- „ I — *8 H------ «8 — 120 *16 H----- «32 I «
2-2-10“ -27 450 .10"8V3 ~ 3 5 /
769,4J;
Q^dx
U,
“ 2 l ê = ’è i { <
^ a+ ’\ ^ * 0 “
2a

= y ? [ 64a+ j (- 1° + ^ (M“ +
o
o ai .in fi
+ 200a - 120a2 + 24a3= -------=£ -------. (128 + 400 -
2 -8 -ÎO10.83,0-10"*
- 480 + 192) t* 38,7 J;
U = UM + UQ= 769,4 + 38,7 = 808,1 J.
213
Pour les poutres ordinaires l ’énergie potentielle due à l’effort
tranchant étant petite devant celle due au moment fléchissant,
on n'en tient pas compte, en général.
Dans cet exemple :

.100 = -100 « 5%.


UM 769,4
L'énergie potentielle due à l ’effort tranchant ne peut être négligée
dans les poutres courtes, car dans ces poutres elle peut atteindre
une valeur considérable.
Problèmes 576-581. Calculer l’énergie potentielle U de déforma­
tion élastique des poutres en tenant compte seulement des moments
fléchissants.
Pour le problème 576, les poutres sont représentées aux problèmes
222-231. On supposera connues pour ces poutres les charges, les
longueurs l et les rigidités des sections E l.

573 P 2b*2b
% J l ii Uj îi wso [Sj'bxb
i £
-U /n - ~ i,5m -
E=Z-W8Ktjflcmz a~ a—

[G]i E ; b, poutre d'égale résistance

Problème 582. Déterminer l’effet des types de liaison d’une


poutre soumise à une force dans la section médiane, sur la valeur
de l'énergie potentielle due au moment fléchissant :
a) poutre sur appuis simples aux extrémités,
214
b) poutre avec encastrement à l’une de ses extrémités et appui
simple à l ’autre,
c) poutre avec encastrements aux extrémités.
Problème 583. Déterminer comment varie l ’énergie potentielle
due au moment fléchissant, d’une poutre de section rectangulaire
sur appuis simples et soumise à une force P dans la section médiane,
si on la remplace par une poutre d’égale résistance de hauteur cons­
tante.
Problème 584. Calculer les coefficients de forme k des sections :
1) rectangulaire, 2) circulaire, 3) triangulaire équilatérale, 4) circu­
laire annulaire, 5) carrée à âme vide, 6) en double té N° 60. Dans ce
dernier cas montrer que le coefficient k pour la section en double
té peut être considéré égal au rapport de l ’aire de la section à l ’aire
de l’âme de même hauteur que le profil.
Problème 585. Calculer l’énergie potentielle due à l ’effort tran­
chant pour les poutres étudiées dans les problèmes 577, 578 et 579.
Evaluer en pour-cent l ’effet de l’effort tranchant sur l ’énergie poten­
tielle en flexion.
IX. POUTRE DROITE DE GRANDE RIGIDITÉ
SOUMISE k D ES SOLLICITATIONS COMPOSÉES

§ 1 . F lex io n d éviée
En flexion déviée d’une poutre, qui est une combinaison de deux
flexions planes, la contrainte normale 0 en un point arbitraire dans
la section droite de coordonnées y et z (fig. 115) est définie par la
formule :
(136)

où I v et I z sont les moments d’inertie principaux centraux de la


section droite de la poutre ;
M y et M z les moments fléchissants par rapport aux axes y et 2
et qui sont les composantes du moment fléchissant résultant M —
= V My + M%, appliqué dans le plan xp, incliné suivant un angle a
par rapport au plan principal d’inertie xy de la poutre.

Fig. 115

Ici et dans ce qui suit on suppose M v et M z positifs s’ils engen­


drent des contraintes de traction en tous les points du premier qua­
drant de la section.

216
L’équation de l ’axe neutre nn est :

y ■ 2 tg a — ztg p , (137)
I, M,
OU
h My — tg a (138)
tgp =
Iy Mz *v
est la tangente de l ’angle formé par Taxe neutre nn avec l ’axe z.
L’axe neutre nn dévie toujours de l’axe z d ’un angle (1 de même
sens que la déviation a de la trace pp du plan d’application des
forces de l ’axe y .
On détermine les contraintes normales maximales et minimales
à l ’aide de la formule (136) en y portant les coordonnées (yu %i et
y z2) des points de tangence du contour de la section avec des droites
parallèles à l ’axe neutre.
Si la contrainte normale maximale ou minimale est développée
au point le plus éloigné des deux axes principaux centraux d’inertie
de la section, on a :
_ \M y \ \M Z\
(139)
Wy Wz
et
\My\
(140)
W
où Wy et Wz sont les modules de résistance équatoriaux de la section
par rapport aux axes y et z.
Les sections des poutres en flexion déviée sont choisies selon les
contraintes normales par essais, suivis de vérifications.
Le premier essai peut se faire à l ’aide de la formule de flexion
plane, d’après la composante du moment fléchissant qui exige de
grandes dimensions.
Pour des sections s’inscrivant dans un rectangle le premier essai
se fait à l’aide de la formule :
M z -|- eMy
Wz > (141)
M
où:

Pour une section rectangulaire de hauteur h et de largeur ù, c =


= pour une poutre en double té laminée, on peut prendre
c — 8, et pour une section en U, c = 6.

217
Le déplacement vertical / et la rotation 0 d’une section quelconque
de la poutre en flexion déviée sont définis comme les sommes géo-
métriques des déplacements verticaux et des rotations dus aux com­
posantes du moment fléchissant, agissant dans les plans principaux
d’inertie de la poutre, c’est-à-dire:
/ = 1 fy -f- et 0 = l 9y + 0^,
où f y et f z sont les déplacements verticaux dans les directions y et z ;
0y et 0Zles rotations de la section autour des axes y et z.
La rotation résultante s’effectue autour de l’axe neutre, le dépla­
cement vertical résultant dans un plan perpendiculaire à l’axe neutre.
Si la flexion déviée est provoquée par deux systèmes de forces
extérieures différentes, situées dans les plans principaux d’inertie,
la position de l ’axe neutre dans une section droite quelconque doit
être déterminée par la formule:
MjL
Mz '
et la position de la déformée par la formule :
tg f j ' = A ,
fy
puisque l ’angle p', formé par la direction du déplacement vertical
résultant et l ’axe y, n ’est pas égal à l ’angle p, formé par l’axe neutre
et l’axe z.
Dans ce cas la déformée est une courbe gauche.
Le cas de la poutre soumise à des charges, situées dans plusieurs
plans passant par l’axe géométrique de la poutre, se ramène au cas
étudié si l ’on projette toutes les forces sur les plans principaux d’iner­
tie.
Exemple 62. Etant données: P , q, Z, 6, ft, E , a (fig. 116);
déterminer la position de l ’axe neutre; omax; / max.
min
S o l u t i o n . On décompose la force P et l ’intensité q de la char­
ge uniformément répartie suivant les axes principaux centraux d’iner­
tie y et z de la section droite :
P y = P cos a, qy = q cos a; PZ= P sina, qz = q s \ n a .
Les composantes du moment fléchissant maximal dans la section
au droit de la force seront :
Mzraax Pyl r clyl i ( p + | . ) c„sa;
4 "l‘ 8
PJ qzlj2
M î'max
4 8

218
Sous l'action du moment fléchissant M y, agissant dans le plan
principal d'inertie zx de la poutre, les fibres situées à gauche de Taxe
y seront tendues et celles à droite de cet axe comprimées (fig. 116,a).
Sous l'action du moment fléchissant M z, agissant dans le plan princi­
pal d’inertie yx de la poutre, les fibres situées au-dessous de l’axe
z seront tendues et celles au-dessus de cet axe comprimées.

Donc, les contraintes de traction maximales amax se développent


au point A dans la section médiane de la poutre et les contraintes
de compression maximales amln au point B. Elles sont égales à:

^max | ^ymax^
tfjnax — ifc
min W, Wy )
3 l (p ql \ /cos a sin a \
2bh\ + T / \ T H b~ )
De l ’équation:
I
tg P = tg a = — tg a,
Iy O
on détermine la position de l ’axe neutre nn.
On constate que plus le rapport hlb est grand, plus l ’angle {1
diffère de l ’angle a.
219
Si, par exemple, le plan d’action des forces px est le plan diagonal
de la poutre, on a tg a = ^- et tg p = , c’est-à-dire que le
plan neutre nx de la poutre
sera son autre plan diagonal.
Dans le cas étudié h > 6,
et, par conséquent, p > a,
comme indiqué fig. 116,6. Le
diagramme de a est représenté
sur cette même figure.
D’après les poutres 5) et
6) (cf. fig. 99), on a pour le dé­
placement vertical maximal
dû à M v :
t _ 5 g^ 4 Pzl3
'*m ax 3g4 Ej
48EI„

ql + P J sin a,

et pour le déplacement verti­


cal maximal dû à il/,:
f ___ 5 g/ Iv L
^max * 384 E h ^ 48Eh
l3
7 * + ^ ) cos a.
Fig. 117 4Eh*b
La flèche résultante dans la section médiane de la poutre sera :

( 4 ^ + p) - | / sin2a
cos2a
/m ax ^ Amax î^max ' y
4Ehb hk
Les directions des déplacements verticaux sont indiquées fig. 116,b.
Exemple 63. Déterminer le numéro de la poutre en double té;
la position de l’axe neutre et /max* On prendra: P = 240 kgf, q =
= 400 kgf/m, 1 = 2 m, a = 30°, É = 2.10« kgf/cm2, [<j] =
= 1 600 kgf/cm2 (fig. 117).
S o l u t i o n . Les moments fléchissants maximaux à l ’encas­
trement seront :
Mymax = PI sin a = 240 *2 ~ = 240 kgf ♦m.

Mz + p i cos a -= -(- 240 -2 «0,866 « 1 216 kgf •m.


*max 2 2

220
Pour un premier essai on prend c — 8.
D’après la formule (141) :
Jtâ2 + eMy 1216 + 8-240
Wz •100 = 196cm3.
w 1600
On vérifie la poutre en double té N° 20 la plus proche à cette valeur
et pour laquelle :
W2 = 184cm® et ^ = 23,1 cm3.
Aux points A et B de la section encastrée on obtient respective­
ment amai = — <Tmin et, par conséquent :

^ m a x _ 121600 24000 _
1 700 kgf/cm2.
Wz + Wy 184 + 23,1 ^
1 7 0 0 -1 6 0 0
Puisque Cma^ •100 = •100 « 6,2 % > 5 %, on
1600
prend la poutre en double té N° 20a, pour laquelle Wz = 203 cm3,
Wv = 28,2 cm3 et
121600 24000
Omax 1 450 kgf/cm2.
203 + 28,2
i . 1600—1450 o/o/
La sous-tension est de ---- fgôQ---- '100 « 9,4 %.
Pour la poutre en double té N° 20a, I y = 155 cm* et I 2 =
= 2 030 cm4, et par conséquent, dans la section encastrée:

h M,Pmax 2030 240


tg P = 2,58 et p = 68*50'.
h M z. 155 *1216
L’axe neutre nn et le diagramme de la contrainte normale o
dans la section encastrée sont représentés fig. 117,a.
Le déplacement vertical maximal aura lieu à l ’extrémité libre
de la poutre. D’après les poutres 2) et 3) (cf. fig. 99) on a :
PI3cos
'^max - E1IZ\( 8 " - h
4-16-108 240 •8-106-0,866^
, ____* I + : 0,33 cm,
2 -108 *2 0301 8
PJ3s iiia 240-8-106-0,5 .AO
h max ------------ = ---------- æ 1,03 cm.
3E l y 3-2-10M 55

221
Le déplacement vertical maximal résultant sera:
/max = T ? ymax + /z,„ax = Vo,332 + 1,032« 1,08cm.
Sa direction fait un angle p' avec l ’axe y et :

tgp' ^ 312 c.à.d P = 72°14\


fvmax 0-33
Problèmes 586-595* Déterminer les valeurs absolues maximales
de la contrainte normale et la position de l’axe neutre dans les
sections dangereuses des poutres.
Calculer en outre, dans le problème 587, le déplacement vertical
/ v et le déplacement horizontal /h de la section située sous la force
(prendre E = 2-106 kgf/cm2) et dans le problème 593 la valeur et la
direction du déplacement vertical / au droit de la force Pi (prendre
E = 104 MN/m2).

«. K=30" IX‘G0 - „ 2P
Pi-WOkjf m
P, HSt 12P
P - \ h*IOcm
N « ! 0=/m , , •'...... « T ! I A"- i
L0^ a - t - a ~ - r-aJnrr*- a —*-» a
- b=2h no

592 553
PrUM

3(J,_ ^ (rL 30 —a l—-Zffcm k j

222
Problèmes 596-601. Déterminer les valeurs des forces admissibles
P et la position de Taxe neutre dans les sections dangereuses des
poutres.
Déterminer en outre la valeur et la direction du déplacement ver­
tical : dans le problème 596 de l'extrémité libre de la poutre (E —
= 105 kgf/cm2), dans le problème 599 de la section médiane de la
travée gauche de la poutre (E = 104 MN/m2).

Problèmes 602-605. Choisir les dimensions des sections et déter­


miner la position de l ’axe neutre dans les sections dangereuses des
poutres.
Dans le problème 604 calculer en outre la valeur et la direction
du déplacement vertical de l’extrémité libre de la poutre
(E — 105 kgf/cm2).
223
J0‘
602 leyiQOkgflcm* [is]=IWHt}flcm2
2Pa Pa 7
Il J L ! r r n

a=/mL■2a -H

Problème 606. Démontrer que quand a - et q2 ^ qu 9 MI


ne dépend pas des valeurs de a et q2.
Problème 607. Démontrer que quand c ^ a et q2 qit amax
ne dépend pas de la valeur de q2.

607
St &
A
n 7 |T T 7
m

Problème 608. Etant données: Pi = 1,63 P, E, a, h = 2b;


déterminer la valeur et la direction de /mas*
Problème 609. Etant données P , l, a, a = arctg 0,5 ; calculer
Omai*

224
Problème 610. Soient q, l, a. Calculer a,max*

Problème 611. Soient P, a, b et E. Déterminer / max et son angle


de déviation de la ligne d’action de la force P.

su

§ 2. F lexion com posée


Dans le cas général de traction ou compression et flexion simulta­
nées dans une section droite arbitraire d’une barre prismatique les
efforts intérieurs se réduisent
à l’effort longitudinal N x, porté
par l’axe géométrique x de la barre,
aux moments fléchissants M y et
M z, situés dans les plans principaux
centraux d’inertie xz et xy de la
barre et aux efforts tranchants Qy
et portés par les axes y et z
(fig.118).
La contrainte normale dans la
section droite de la barre est déter­ Fig. 118
minée à l ’aide de l’équation sui­
vante d’un plan ne passant pas par l’origine des coordonnées :
M yZ . Mz
(142)
F ^ Iu IT F \ NJ]
x"y N. £ ) ’
où F est Taire de la section droite ;
I y et I z ses moments principaux centraux d’inertie;
15-331 225
iy et iz ses rayons principaux d'inertie;
y et z les coordonnées d'un point dans le plan de la section.
L'équation de l’axe neutre est:
M yz M zy _ Q
(143)
N Jl NA
La contrainte normale prend les va­
leurs maximale et minimale aux points
de tangence du contour de la section et
des droites parallèles à l'axe neutre.
Les contraintes de cisaillement résul­
tantes peuvent être calculées approxima­
tivement en prenant la somme géomé­
trique des contraintes de cisaillement au
point considéré dues aux efforts Qy et Qz.
En règle générale ces contraintes
sont petites et n'ont pas une valeur
appréciable dans les calculs pratiques.
Les dimensions de la section droite
d’une barre sont choisies selon les con­
traintes normales par essais suivis de
vérification. Le premier essai peut se
faire à l’aide de la formule de flexion
plane seule, d'après la composante du
moment fléchissant qui exige de grandes
dimensions. Cet essai doit être vérifié
compte tenu de la seconde composante
du moment fléchissant et de l'effort longi­
tudinal. Dans la section ainsi choisie la
surtension ne doit pas dépasser 5 %.
Exemple 64. Déterminer amax, crmin
et la position de l'axe neutre. On pren­
dra: q = 200 kgf/m, P 0 = 24 t, =
= 16 t, P 2 =400 kgf, b = 12 cm, h =
= 16 cm, Z= 2 m (fig. 119).
S o l u t i o n . Dans la section dangereuse encastrée de la barre :
N x = _ p Q_ p i = - 24 -103 - 16 -103= — 40 -103 kgf;

M y = P t - + P* i = 16 -103-6 + 4 -102-102= 136 -103kgf -cm;


u Là

M z = — P r ~ — — = = - 1 6 -103-8 - 2 ,4 ‘1Q4 = - 168 -103kgf/cm.


2 2 2
Les signes des contraintes aux points de la section dangereuse de
la barre dues à l'effort N x et aux moments M y et M z sont indiqués
226
fig. 119,a. Par conséquent :
„ M1 = 4 0 -103
S In F ± Wu ^ Wz 12-16
136.-103 a 168 -103 475
kgf/cm2
± 1 12 -162 I. -891
Dans la formule (143) on admet que N x > 0 et que les contraintes
normales a dues aux moments M y et M z soient positives dans le
premier quadrant. Dans le problème considéré :
N x < 0, M y > 0, M z < 0,

il = — — 12 cm2 et if = - ^ - æ 21,3cma.
y 12 12
Par conséquent, les segments coupés par Taxe nn sur les axes
z et y seront :
N x Ly
f 40-1Û3
12 æ 3,53 cm.
My 136-103
n£ 40-103
21,3 fa — 5,07 cm.
ÿ# M, 168-103
Par les extrémités de ces segments on mène (fig. 119,a) l’axe neutre
nn et on construit le diagramme des contraintes normales.

Exemple 65. Déterminer de numéro de la poutre en double té.


On prendra: q — 6 kN/m, L = 6 m , a = 30°, [a] = 140 MN/m2
(fig. 120).
S o l u t i o n . Les projections de la charge q sur les axes x et y
(fig. 12Q,a) sont :
?* — ?sin a; qv — g cos a.
15* 227
La composante qx est uniformément répartie sur la longueur 1
vers la gauche et provoque la compression de la poutre. La composante
qy provoque sa flexion plane.
Le moment fléchissant maximal dans la section médiane de la
poutre est :
sxt qL2
M max
8 8 cos a
Le premier essai de détermination des dimensions de la section
est effectué d’après cette valeur du moment fléchissant. Alors:
w _ Mmax _ gL2_______ 6 000 >36 _
* [aj 8 [a] cos a 8 >14 >107>0,866
= 2,23 >10~4m3= 223 cm3.
D’après l’assortiment la valeur du module de résistance de la
poutre en double té N°22 se rapproche le plus de celle-ci. Pour cette
poutre Wz = 232 cm2, F = 30,6 cm2.
Dans la section soumise à M max la valeur de l ’effort longitudinal
de compression est :
gJ
N
2 2
On vérifie la section choisie en tenant compte de l ’effort lon­
gitudinal :
I | I 1 , ^max 6000-6
2 -30,6-10_4V3
6 000-36
+ = 137,8 -10® N/m2 = 137,8 MN/m2
8 -232-10~8-0,866
La sous-tension est :

I?] - M™* .100 = 1 ^ - -100 « 1,6%.


[a] 140
En réalité la section où a lieu la contrainte maximale est située
légèrement à gauche de la section médiane de là poutre, mais elle est
si proche de celle-ci, que cela n ’a aucune répercussion sur le calcul.
En effet, pour une section droite arbitraire :
Puisque :
d|a|
:-^ -c o s a — — cos a — —s in a = 0,
dx 2W W F
la section dangereuse est située à une distance de:
1 W . 6-2 232-10“ ®
x = ------------ tg a = ._= 3,420 m
2 F 2^/3 30,6-10-4y 3
de l’appui gauche, c’est-à-dire à 4,4 cm du milieu de la poutre.
Dans cette section (pour x = 3,420 m) pour la poutre choisie on a :
■6000

232-10- 6 \ 2
3 ,4 2 0
f) +
3,420:

6000-3,508
137,85 -10e N/m2= 137,85 MN/m2,
30,6-10- 4 -2
c’est-à-dire 0,05 % de plus que dans la section médiane.
Exemple 66. Déterminer le numéro de la poutre en U et calculer
ya, z0. On prendra : P x = 4 1 (situé dans le plan xy), P 2 = 1 1, P 3 =
= 0,8 t, M — 2 t. • m, 1 = 2 m, a = 15°, p = 30% (al =
= 1 600 kgf/cm2 (fig. 121).

Solution. Dans la section dangereuse (à l ’encastrement):


N x — P t cos a -f P3cos P = 4 -0,966 + 0,8 -0,866 « 4,5571;

M y = — P3 -j- sin p = — 0,8 -0,5 -100 = — 401 -cm;

M z = P xl sin a -f P2l + M = 4 -200 -0,259 + 1 -200 +


-|- 200 = 607,21 • cm.
229
Comme premier essai de détermination des dimensions de la
section, on calcule la poutre en flexion simple plane provoquée
par le moment M z :
Mz 607,2-103
380 cm3.
[a] 16-102
D’après le catalogue d’assortiment la poutre en U N°22, pour
laquelle W'z = 192 cm3 a une valeur du module de résistance qui
se rapproche le plus de celle-ci. Pour les deux poutres en U, on aura
W i = 384 cm3.
Tenant compte du fait qu’outre le moment M z, la poutre est
sollicitée encore par un moment M y de grande valeur et par un
effort longitudinal N x on prend pour vérification la poutre en U
N°24 pour laquelle W\ = 242 cm3 ;
Wz = 2 -242 = 484cm3, F = 2F' = 2 -30,6 = 61,2 cm2,

I a = 2 /' == 2 -387,2 = 774,4 cm4, Wy = ^ = = 86,0 cm3.


y v y b 9,0
On vérifie la résistance des poutres en U N°24 au point de con­
trainte maximale A dans la section encastrée:
Nx My M z 4557 40-103 607,2-103
~~ F Wy Wz ~ 61,2 + 86,0 484
« 1 794 kgf/cm2.
Puisque la surtension est de :
~ H . 1Q 0 = 1^4 i2 i 0/o
[a] 16
la poutre en U N°24 ne convient pas.
Pour second essai on prend la poutre en U N°24a. Pour celle-ci
on a :
Wz = 265cm3, Wz = 2-265 = 530cm3, /-’ = 2.32,9=^65,8cm2,
Q77
I y = 2 I ry = 2 *488,5 = 977 cm4 et Wy = — æ 102,8 cm3
9,6
On vérifie la section composée par ces poutres en U :
4 557 , 4CM03 , 607,2-103 , fln /, 2
crmax -- ------------- » 1 604 kgf/cm.
65,8 102,8 530
La surtension est de 4/lô = 0,25 %, ce qui correspond aux normes
admissibles. On choisit donc les poutres en U N°24a.

230
Passons à la détermination de Taxe neutre dans la section
dangereuse.
Pour la poutre en U N°24a: iz = 9,84 cm, il æ 96,8 cm2 :

14,8 cm2.
’v F 65,8

Selon la formule (143), les longueurs des segments sur les axes
y et z coupés par l’axe neutre sont
les suivantes:
4,557
£o = 96,8 i 0,73 cm;
607,2
4,557
zft = — ■ «14,8 æ 1,69 cm.
—40
Charge excentrique. Dans le cas
général d’une charge excentrique
une barre prismatique subit simul­
tanément des déformations dues
à une traction ou compression et
à une flexion déviée pure.
Les efforts intérieurs dans cha­
que section droite de la barre se
réduisent à un effort axial longi­
tudinal N x — P et à deux moments
fléchissants M y = Pzv et M z = Pyv
dans les plans principaux centraux
d’inertie xz et xy de la barre. P est
la force de traction ou de compres­
sion appliquée non au centre de
gravité des sections extrêmes de la
barre, mais en un point de coor­
données yp et zp (fig. 122).
La valeur des contraintes normales dans la section droite de la
barre est déterminée par l’équation suivante d’un plan ne passant
pas par l’origine des coordonnées:

_ Nx ; M yz f M zy P (, z-zp y -y p
(144)
F Iy Iz F \ + il + i2

où F est l’aire de la section droite;


I y et I z ses moments d’inertie principaux centraux;
iv et iz ses rayons de giration principaux ;
y et z les coordonnées d’un point arbitraire du plan de la section.
231
L’équation de l ’axe neutre nn est:
y-yp z y
,
= 0 o u ,
1, (145)

i
i2 1
+ ? _ ly

i
|
ZP yp
o u

JL _ JL (146)
zp Vp

sont les segments coupés par l ’axe neutre sur les axes d’inertie
principaux centraux z et y de la section droite de la barre.
Pour les points d’une droite parallèle à l ’axe neutre et passant par
p
le centre de gravité de la section les contraintes normales sont a = ♦
Les contraintes maximale et minimale sont développées aux
points de tangence du contour de la section et des droites parallèles
à l ’axe neutre.
Pour des sections symétriques les contraintes maximales sont
développées aux points qui sont les plus éloignés des deux axes
d’inertie principaux centraux.
Aussi pour ces sections a-t-on

l a U ^ ^ ^ + l r + ^ r) <l47>
Quand le point d’application de la force se déplace suivant une
ligne droite pp passant par le centre de gravité O de la section l’axe
neutre nn se rapproche ou s’éloigne sans
rotation de 0, selon que le point d’application
de la force s ’éloigne ou se rapproche du centre
de gravité.
Les positions des axes neutres {n^nA; n2nz
et n zn 3\ n0n0 est à l’infini) et les diagrammes
correspondants de a pour une force de traction
P appliquée aux points 0, 1, 2 et 3 de la
ligne droite pp, sont représentés fig. 122.
Quand le point d’application de la force se
déplace suivant une ligne droite pp (fig. 123),
ne passant pas par le centre de gravité
de la section, l ’axe neutre subit une rota­
tion autour d’un point fixe K de coordonnées:
il . iy
Vo = ----- et z0 = -----
ypo zpo
La réciproque est aussi vraie: si l’axe neutre tourne autour d’un
point fixe de coordonnées y 0 et z0, le point d’application de la force
232
se déplace suivant une ligne droite p p y ne passant pas par le centre
de gravité de la section et dont l'équation est :

1.

Si le point d’application de la force est situé sur l ’un des axes


principaux centraux d’inertie de la section, la barre subit simul­
tanément des déformations, dues à une traction ou compression et
à une flexion plane pure. Les formules indiquées ci-dessus restent
valables à condition qu’on prenne zp = 0 (quand le point d’applica­
tion de la force est situé sur l’axe y) et y0 = 0 (quand le point d’appli­
cation de la force est situé sur l ’axe z).

_z
0 min

Fig. 124

Pour assurer la résistance des barres en matériau fragile, il faut


éviter dans la section droite le développement des contraintes de
traction dues à la force compressive excentrique.
La partie du plan de la section droite contenant le centre de gra­
vité et limitée par un contour fermé, dans lequel la force appliquée
provoque des contraintes de même signe en tous les points de la
section droite, s’appelle noyau de la section.
Le contour du noyau de la section est le lieu géométrique des
points d’application de la force excentrique pour lesquels les axes
neutres, étant tangents au contour de la section droite, ne le coupent
nulle part.
Exemple 67. Calculer amax, a^in, y o, z0. On prendra: P —
6,4 t, b — 4 cm, h — 8 cm, yp = 2 cm, zp = 1 cm (fig. 124).
S o l u t i o n . Les efforts développés dans la section droite sont :
N x = —P = — 6,4 t, M y = —Pzv — — 6,4* 1 = — 6,4 t -cm, M z —
= —Pyp = —6,4-2 = —12,8 t-cm.
233
Puisque dans le premier quadrant de la section les contraintes
dues aux efforts sont compressives, CTmm a lieu au coin supérieur droit
de la section et amaI en son coin inférieur gauche (fig. 124,a).
On a:
ël
F Wy Wz'
Comme
F = bk = 4.8 = 32cm2, W v = — = — et
v 6 6

bhz 4-64
6 3
on obtient :
6,4-103 6,4 «ÎO3-3 12,8-103-3
Omax = = -------- ■
------- zb * r t -------------------
S?n 32 64 128
OU

tfmax = 400 kgî/cm2, crmin = — 800 kgf/cm2.


On détermine, selon les formules (146), les segments coupés par
T axe neutre nn sur les axes principaux centraux d’inertie y et z de la
section :
h2 64 8
Vo = - — 2,67 cm,
yP 12 yp ~ 12*2 3
il b2 16 4
1,33 cm,
zp ~ 12zp 12 4 _ 3
La position de l ’axe neutre et le diagramme de a sont repré­
sentés fig. 124,a et 6.
Exemple 68. Etant donnés une section arbitraire symétrique
par rapport à l’axe z, pouvant s’inscrire dans un rectangle ABCD
de côtés b < h (fig. 125) , les rayons principaux centraux d’inertie
de la section iy < iz et la position du centre de gravité de la section
déterminée par la quantité z0» construire le noyau de la sectionv
S o I u t i o n. Si les axes neutres sont tangents aux petits côtés
AB et CD du réctangle, les points d’application correspondants
de la force excentrique (les points A; et Z du contour du noyau de la
section) doivent se trouver sur l’axe y et avoir pour ordonnées yn ==

234
Si les axes neutres sont tangents aux grands côtés du rectangle
BC et D A , les points d’application correspondants de la force excen­
trique (les points m et n du contour du noyau de la section) doivent
se trouver sur Taxe z et avoir pour abscisses :

— •
v — Zo Z0
Puisque l ’axe neutre passe de la position horizontale à la posi­
tion verticale (et vice-versa) par suite d’une rotation autour des

W1

!
/T• 6 ~jfl
T
I
tî 1

j
jf\/
-c | cnj j
] ! Z
H __ L

ti
4 - H
Zff k - -
Fig. 125 Fig. 126

points fixes coïncidants avec les sommets du rectangle, lors de ces


rotations de l ’axe neutre le point d’application de la force excentri­
que doit se déplacer suivant des lignes droites.
En joignant les points k, Z, m et n par des lignes droites, on obtient
le noyau de la section (sur la fig. 125 le noyau de la section est
hachuré par des lignes horizontales).
Cas particuliers : a) section rectangulaire de côtés b et h (fig. 126).
Pour une section rectangulaire : i\ = ^ , il = — , z0 = et, par
12’
conséquent,
b
Un = 6;
b) section en double té (N° 20a, fig. 127). D’après le catalogue de
l ’assortiment, pour la poutre en double té N° 20a, on a : iz = 8,37 cm,
iv — 2,32 cm, h = 20 cm, 6 = 11 cm, z0 = , et

_ 2 ‘8,372 2.2,32*
yn - =F7,01, z„= qr =F 0,979 cm;
20 11

235
c) section en U (N° 22a, fig. 128). D’après le catalogue de l ’assor­
timent, pour la poutre en U N° 22a on a : i2 — 8,99 cm, iy = 2,55 cm.

h = 22 cm, b = 8,7 cm, z0 — 2,46 cm, et:


2 -8,992 2,552
ÿn — "+ H-7,35 cm, z'n 1,04 cm.
22 8,7 - 2,46
- 2,552 . . .
zn = -------æ 2,64cm,
2,46
Problèmes 612-620. Déterminer les contraintes normales maxi­
male dfljax et minimale et la position de Taxe neutre dans les
sections dangereuses des barres droites.

236
P=21,BKN
618 613 jtU U lT jP 1 18cm
I P*3,MN u>
7— s — L
\ îl Â~ Kl
^----- T o\
(X*~
U
n -
-
D 1 'i

-3d- -iM
1 Tl
111r
3
l—4cr —i
Problèmes 621-623. Déterminer la contrainte normale maximale
et la position de l’axe neutre dans les sections dangereuses des
barres.

237
Problèmes 624-629. Déterminer les contraintes normales maxima­
le crmax et minimale omln dans les sections dangereuses des barres
et dans les barres des systèmes soumises à des sollicitations composées.

S» 625 2P p 626
Z ~2tycïïi
IP-SQOkjf
r 7
2üm
lm —2m - T I p = o ,m
CSI |
rn
q=250kgf/m
■UTnïiTTfrrmviJ Urfitl 'ts
tsj n j
^ mm ~ '-IScm-4
* 4 W -

Problèmes 630-635. Déterminer les dimensions nécessaires des


sections droites des barres, des poutres et des éléments des systèmes.
M m
M

— 2m-~\
IfaMQKgflcm*
a
JL
-a* •CH l ô t ^ m k g f / m 2; [6 c] * m k g f l c i n i

238
P*2t

lôhWOOkgflcrt p*w h
0a--20BMNlm*
* 3 E
U-—2fn 2m---- *

Problème 636. Déterminer la dimension tu pour laquelle les


contraintes normales maximales dans les barres et l'applique seront
les mêmes.
637
Problème 637. Soient y = 2,5 t/m3 le
poids spécifique du matériau du poteau et
p = 90 kgf/ni2 la pression latérale dans sa
section diamétrale. Calculer le diamètre d
de la section droite du poteau, en admettant P

que les contraintes de traction y sont


absentes. I

u n

Problèmes 638-647. Calculer les valeurs maximales des charges


de sécurité P.

m M lfl'SQQfiqffcm2
-item
p M

239
m
Problème 648. Déterminer pour quelles valeurs de la force Pj
les contraintes de traction seront absentes dans la section inférieure
de la barre.

Problème 649. Calculer les valeurs de la force Pi et de aTOin


d’après la condition omax — 0 dans la barre.
Problèmes 650-655. Construire le noyau des sections.

§ 3. T raction ou com p ression et to rsio n


Si par suite de l ’action des forces extérieures dans les sections
droites de la barre se développent un effort longitudinal N x et un
moment de torsion la barre subit simultanément des déforma­
tions dues à une traction ou compression et à une torsion.
x est l ’axe géométrique de la barre, y et z les axes principaux
centraux d’inertie de sa section droite.
Au point dangereux (y, z) de la section droite considérée de la
barre, les contraintes normales dues à l ’effort longitudinal N X} sont
égales à:

i*
16-331 241
où F est l ’aire de la section ; et les contraintes de cisaillement dues
au moment de torsion:

où Wt est le module de résistance de la section en torsion.


Les contraintes normales principales en ce point sont déterminées
d’après la formule (107) :
a, = 4 ( a ± V a 2+ 4 t 2).
3 “

Le calcul de résistance s’effectue selon les hypothèses de résis­


tance.
Pour les matériaux plastiques, on utilise la troisième ou la qua­
trième hypothèse de résistance, selon lesquelles:
Oéq III = Oj — <X3= 1 V + 4T2 [o] (148)
et
Oéq iv = cr2 -f- 0^3 — 0 ^ 3 = "l1 o 2 -f- S t 2 ^ [cr]. (149)
Pour les matériaux dont les résistances en traction et en compres­
sion sont différentes, £ 4 = v, on utilise la cinquième hypothèse
[^cj
de résistance. Selon cette hypothèse :
oéq v — ot — va3= - - V- a + - V a 2 + 4-r2. (150)

Si la section droite de la barre est circulaire de


diamètre d, on a :
nd2 TT. x n d3
F = — et Wt = Wp = — .
4 P 16
Exemple 69. Etant données P — 2 t, M =
Fig. 129
= 4t.cm, d — 4 cm, [crt ] = 350 kgf/cm2, [o0l =
= 1 400 kgf/cm2 (fig. 129) ; vérifier la résistance
de la barre.
S o l u t i o n . L ’effort longitudinal est :
N x = — P — — 2 -103kgf;
le moment de torsion :
M t — M — A *103kgf «cm
Les contraintes normales dans toutes les sections sont :
2*103*4
o=Æ = . 159 kgf/cm2.
jt-42
242
Les contraintes de cisaillement maximales aux points du contour
de la section:
Mt 4-103-16
Tmax : ; 318 kgf/cm2.
Wp n-4
Puisque :
v = t2*i = J 5 0 _
[orc] 1400
la contrainte équivalente, selon la formule (150), sera:
^ _ 1 - 0,2515Q + 1 + 0,25 V i 5g2 + 4 >3182 ^
a éq v

«: 350 kgf/cm2= [uj.


Donc, la barre est résistante.
Exemple 70. Calculer le coefficient de sécurité ri(0. On prendra :
P = 160 kN, M = 4 kN-m, h = 8 cm, b = 4 cm, tréc = 360 MN/ra2
(fig. 130).

Solution. Puisque N x = P = 16-10* N, M t = M = 4 x


h 8
x 103 N • m et y = = 2, en tous les points des sections droites
16-10*
„ — A n, n r.0 — 50-10* N/m2 = 50 MN/m2, et aux points de
F 0,04-0,08 r
contrainte maximale due à la torsion, au milieu des grands côtés de la
section rectangulaire de la moitié gauche de la barre :
4-lOMO8
^mflT-- 127 -10®N/m2= 127 MN/m2.
Wt Pb3= 0,493-64 *
Aux points dangereux de la barre la valeur de la contrainte
équivalente d’après la troisième hypothèse de résistance, selon la
16* 243
formule (148), est:
<Téq jjj = V502 + 4<1272» 259 MN/m2
Le coefficient de sécurité est :
Oéc 360

—" ' ---■ 1,39.
Géq I I I 259

§ 4» T orsion et flex io n
Pour une déformation simultanée en flexion et en torsion les
efforts intérieurs dans la section droite de la barre se réduisent
à cinq composantes : un moment de torsion M x = par rapport
à Taxe géométrique x de la barre (fig. 131), des moments fléchissants

M v et M z par rapport aux axes principaux centraux d'inertie y et


z de la section, et des efforts tranchants Qy et QZ1 portés par ces axes.
Si la section droite de la barre est circulaire de diamètre d, les
contraintes de cisaillement, déterminant Qy et Qzy ont une valeur
secondaire, et généralement sont négligées dans les calculs.
Les contraintes de cisaillement, déterminant le moment de tor­
sion, atteignent une même valeur maximale:
_ Mt 16M x
W “ Wp ~ nd>
en tous les points du contour de la section (fig. 132) ; les contraintes
normales maximales, déterminant les moments fléchissants M y et
M Zy sont développées en deux points (A et B) du contour de la section,
situés aux extrémités du diamètre perpendiculaire au vecteur du
moment résultant M — V M \ + M \ ; elles sont égales à :
M 32M
= ± — — ± — "t *

244
Aux points dangereux A et B les contraintes normales principales
Oi et o3 sont déterminées par la formule (107) et les conditions de
résistance s’écrivent sous forme d’inégalités (148), (149) et (150).
Compte tenu des valeurs de a et de t , et aussi du fait que Wp =
= 2 W, les formules de calcul se réduisent'à:
(151)

où M tq moment fléchissant équivalent est égal,


selon la troisième hypothèse de résistance, à :
Aféq n i — VOl/2 -f- Mu (152)
selon la quatrième hypothèse à :
M éq IV = V m 2 + 0,75Ar?* (153)
et selon la cinquième à :
M éq v = M -h Ü ï V M 2+ M l (154)
2 2

ou v =
l°c}'
Si la barre soumise à une torsion avec flexion est de section non
circulaire, les points dangereux seront aussi les points situés sur le
contour de la section. Mais puisque les points, où ont lieu les contrain­
tes de cisaillement maximales dues à la torsion, peuvent ne pas
coïncider avec ceux où ont lieu les contraintes normales maximales
dues à la flexion, les points dangereux peuvent être les points où
ont lieu les contraintes de cisaillement maximales, les points où
ont lieu les contraintes normales maximales et quelques points
intermédiaires du contour de la section.
Ces points dangereux (y, z) seront les points où la contrainte
équivalente, calculée dTaprès l’hypothèse de résistance choisie,
atteint une valeur maximale.
Les valeurs de a et de T, figurant dans l ’expression d e la contrainte,
doivent être calculées d’après les formules :
My , Mz Mx
a = —2zA ---- -y et t = v —ï,
Iy h Wt
où y est un coefficient abstrait, dépendant de la forme et des dimen­
sions de la section et des coordonnées (y, z) du point considéré du
contour de la section.
Pour préciser les calculs, on peut tenir compte aussi des contrain­
tes de cisaillement, dues à la flexion tq et xqz. La contrainte de
cisaillement totale doit alors être déterminée par leur somme géomé­
trique.
245
Exemple 71. Etant donnés les diamètres des poulies D' = 20 cm ;
D " = 60 cm ; leurs poids P ' = 200 kgf ; P*Q= 400 kgf ; les tensions
des courroies P[ — 800 kgf ; P'2 — 400 kgf ; P\ = 1 000 kgf ; PI =
= 600 kgf; la longueur de l ’arbre Z = 2 m, l’angle d’inclinaison des
courroies de la seconde poulie à l ’axe z, a = 45°; la contrainte ad­
missible du matériau de l ’arbre [al = 1 000 kgf/cm2 (fig. 133);
calculer le diamètre d de l ’arbre.

S o 1 u t i o n. La réduction des tensions des courroies de chaque


poulie, effectuée au centre de la section de l’arbre, donne les valeurs
des moments par rapport à l ’axe x dans les sections de la première
et seconde poulie :

M 'x = (P \ - P ' 2) — = 400-10 = 4- 10s kgf .cm,


2

M"x = (PI - PI) — = 400-30 = 12-103kgf-cm.


2

La projection des forces appliquées dans les sections de chaque


poulie sur les axes y et z donne les valeurs des efforts tranchants
246
résultants suivant les directions de ces axes:
P'y = (P[ + P'z) + P'0= l 200 + 200 = 1 400 kgf, P'z = 0,
p ; = (PI + PI) cos 45° + PI « 1 600- 0,707 + 400 = 1 530 kgf,
p ; = (PI + PI) S in 45" « 1 600-0,707 = 1130 kgf.
Les moments M'x et M ’x provoquent une torsion. Le diagramme du
moment de torsion il/t est donné fig. 133,a.
Sous l’action des forces P ’y et Pÿ l ’arbre fléchit dans le plan xy
comme une console (fig. 133,6). Par superposition des diagrammes,
on construit le diagramme du moment fléchissant M z par rapport
à l'axe z (fig. 133,c).
Sous l’action de la force P"z l’arbre fléchit dans le plan xz suivant
le schéma de la fig. 133,d. Le diagramme du moment fléchissant M v
par rapport à l ’axe y est représenté fig. 133,a.
La section dangereuse de l ’arbre sera la section au droit de la
seconde poulie.
On effectue le calcul d’après la troisième hypothèse de résistance.
On détermine la valeur du moment fléchissant équivalent par la
formule (152) :
M&q h j = T il/2 + M \ = V m %+ M \ + il/2=
= "V56,52 + 41,52 + 162» 71,91-cm.
Selon la formule (151) on a :
M éq m = 71 900
W = — æ 0 ,l£ i? >
32 [a] — 1 0 0 0 ‘
Le diamètre de l ’arbre sera:
9 « 4 ,2 cm.
Exemple 72. Etant donnés : P, a, h — 2b, la] (fig. 134) ; calculer
b et h.
S o l u t i o n . On construit le diagramme du moment fléchissant
M et du moment de torsion Mt (fig. 134, a,b).
Au point A de la section dangereuse à l’encastrement (fig, 134,c) :
M 36Pa g Pa 2Pa Pa
a et t — y — = 0,795 3,23
W ~ bh2 Wt 0,493b3 b3 ’
Selon la troisième hypothèse de résistance:

°éq m = V a2 + 4t2= ^ V81 + 4-10,4 » 11,07 ^ < [a],

24 7
d’où:
Pa
6>
/ 1 1 ,0 7 — ; 2,23
1
V W M
Au point B de la section dangereuse la contrainte normale or, due
au moment fléchissant est nulle ; la contrainte de cisaillement, due
au moment de torsion, est :
Mt 2Pa
Tmaz Wt 0.49363'
Selon la troisième hypo­
thèse de résistance, on a :
2Pa < W
^max ■
0,493&3^ 2 ’
d’où :

b > 1f 8,11 — .
y [a]
Le point A s’avère plus
dangereux, par conséquent,
il faut prendre:

et h « 4,
V 5
On vérifie les dimensions
b et h ainsi choisies par un
calcul au point B , en tenant
compte des contraintes de
Fig. 134 cisaillement provoquées par
la flexion.
Puisque dans la section dangereuse l ’effort tranchant Q = 4P,
la contrainte de cisaillement au point B sera :

T = —JL = 3—
Q 2 bh b2 '
La contrainte de cisaillement résultante au point B est :
. 3P 2P* , ^ ( 4 , 0 6 + 3 ^ )
^ — Tq Tœ a x — _ ■
O 0,493i>
248
D'après la troisième hypothèse de résistance, on doit vérifier
la condition :
Pa
T (4,°6 + 3 i ) < »
V 2
donc :
Pa M
<
( 4 ,0 6 + 3 -)

Le calcul pour le point A avait donné :


^ < ïfü7*
Donc, le calcul pour le point B donne de grandes dimensions
pour la section droite, quand ;---- —— ^ x ou 4 , 0 6 + 3 —>
:(4,06+ 3 | )
b . 1,48
> 5,54 ou 0,493.
a ^ 3
Cela veut dire que le point B sera plus dangereux que le point A
seulement pour des valeurs des longueurs des tronçons de la
poutre telle que a < « 2b.

Exemple 73. Quatre barres prismatiques de longueur Z avec des


axes géométriques situés dans un même plan, sont encastrées d'un
côté et liées entre elles de l ’autre par une planchette parfaitement
rigide (fig. 135,a).
Calculer la rotation q> de la planchette sous l ’action du moment
M 0 appliqué en son plan, si les distances entre les axes des barres
sont a, b et c, les rigidités de ces barres en torsion Cu C2, C3 et
et leurs rigidités en flexion B u B 2, B z et 5 4.
On admettra que la planchette de liaison reste verticale et que
la ligne droite horizontale, passant par les centres de gravité des
sections extrêmes des barres, coïncide avec la direction de l’un
des axes principaux centraux d’inertie des barres.
S o l u t i o n . Puisque la planchette de liaison est parfaitement
rigide, elle subit une rotation (p dans son plan autour d’un point O
(fig. 135,5). Cet angle sera la déformation relative en torsion pour
chaque barre, c’est-à-dire :
9i — 92 — 93 — 94 — 9* >)
Puisque :
Mh
(b)
C

249
où Mt. sont les moments de torsion pour chaque barre ^de rigidité

les égalités (a) prendront la forme:


•Mt, M tj -Mt, __ Mtf
Cl C2 C3 Cl
Compte tenu de la propriété des proportions égales, on a:
■Mt, + -Mtj 4* -Mt, + -Mt, = (Ci 4- C2+ C2 + Ci) 9- (d)
Les déplacements verticaux des extrémités des barres doivent

être égaux et situés dans le plan de la planchette de liaison (fig. 135,6):

f3 = (a + b — = et

/4 = (a + 6 + c - e ) ( ï, = - ( p 4 ^ - - M 4) 1 (e)

250
où P i, P 2 , P 3 , Pi et M u M z, M 3, M t sont les forces et les moments
appliqués aux sections extrêmes des barres correspondantes. Les
rigidités sont égales à :
3E tI,
Bt = '
t3 '
En admettant que la planchette de liaison reste verticale, les
rotations des sections extrêmes des barres, dues à la flexion, doivent
être nulles, c’est-à-dire que:
1 1f 3 z> 3

Il
CM
(f)
, 1 1 3 p 3

11
= -B A
( 21
**

£1
P k 2/ 4 P
D’où:
M ,= P*l P£
My = Pii M* = P*l M, (g)
2
Portant ces valeurs dans les équations (e) et résolvant ces der­
nières par rapport à P it on obtient :
p i = 45£e(p; P 2 = 4BZ(e — a) q>; 1
P 3 — 4B 3 (a + b — e) <p; P 4 = 4S 4 (a + b -f- c — e) q>. / ''
De la condition de la statique, on a :
Pi + P2= Pz + Pi (i)
ou
B<ficp -f B 2 (e — a) <p= B 3 (a + b — e) <p+ B t (a + b -f c — e) q>, (j)
d’où
e _ B 2g + B 3 {a -f- b) Bj (a -f- b -j- c) „.
By -)- B 2 -)- B 3 Bi
On prend la somme des moments par rapport au point O:
Mt, + Mtj + Mtt + Mtk -\- P ye P2{e — û) + P 3 (a + ù — e) -f-
-f- P 4 (a + 6 + c — e) = M 0. (1)

Tenant compte de (d) et (k) on écrit l ’équation (1) sous la forme


suivante :
<P(Cy C2 + C3 -j- Ci) -f- 4q>.Z?1e2 4cpZ?2(e — aŸ +
+ 4(pBa (a-\- b — e)2 -|- 4cpf?4 (a -f b -{- c — e)2= M e, (m)
251
d’où:
M o
<P= . (n)
(*—a?)+Bz (a>-\-b—e)2-f“i?4 (a+fr-J-e—e)]3
Connaissant les valeurs de e et qp, on détermine les valeurs des
M tt des expressions (b), les valeurs des Pf des expressions (h) et les
valeurs des M t des expressions (g)*
Les moments fléchissants maximaux pour chaque barre sont
obtenus dans les sections extrêmes, ils sont :

La résistance de chaque barre est vérifiée par un calcul de torsion


avec flexion.
Cas particulier. Toutes les barres sont de section circulaire :
di = d2= d3 = di = d; a = b = c = d, l = \0 d;

Ex = E^ — Z?3= i?4= E\ G\ = Gg= £3 — G± = G = E.


0

Dans ce cas:

A Laide des formules (k), (n), (c) et (h) on obtient respective­


ment:

M0
<P

Mpl 1 4 M 0l m
o i- 4 + 7 5 4 i9c/- ’

252
n „ 4 M 0l , 15 GIP 3 j 90 d
P .= P k = ------- -— 4 --------£ •— d = — Af0—- =
19 G /p 4 Z3 2 19 Z2

_ 9 Af„. = i> _ 3 Afo


19 * Z 2 3 19 Z *

Les moments fléchissants maximaux dans les barres sont:


9 3
max M i = max M k = Af0; max — ma x M 3= gg M 0.

Pour un calcul de résistance les équations doivent être écrites


pour la 1™ et 4e barre. De la troisième hypothèse de résistance,
on obtient :

- ^ - V 8 1 + 64 « 0 ,3 1 7 —
38 FF W

Problèmes 656-664. Construire les diagrammes du moment de


torsion M u du moment fléchissant M et calculer la valeur de la
contrainte équivalente à l ’aide de la troisième hypothèse de résis­
tance.

253
i
f «s
Hm'
I
7 ---- t1—
y ^
p *m n
im — -

m .1 66ï e i2P

~i_i »-j
w «V pT I I I y
- o 4 * -2cr— 4 -0 '
Problème 665. Soient : P = 60 kgf, <Zt == 2 cm, dz — i cm,
5
a = 8 cm, Z= 20 cm, £ = = G =

= 2 «10ekgf/cm2, la planchette A B
parfaitement rigide et restant
dans le plan vertical.
Calculer les contraintes nor­
males principales maximale et mi­
nimale dans les barres (omax \
m in I , IV
et le déplacement vertical 6P du
point d'application de la for­
ce P .
Problèmes 666-680. Détermi­
ner les dimensions des sections
droites des barres par calcul
selon la troisième hypothèse de
résistance.
254
669 P^ZfikN
2P

[<5]= IBOMNjm* LfrWBOkgflcm2

M 672
p ■'30cm —JP
=& y j
M 1\ ^C
13-
P *
4 ^ ;
[6]=750ki]f!c/n2
TJ* ' V
J ??J 5
Jp
4 ~ ';
f /
^iSçrn'p^soKgf J HT

Moteur

i
lit 80¥ Nm--40CV
200kgf n -3 6 0 to u rslm in
2Qcmn-Wcm*\~•4to - Wcm)?*— L6]-W00kjflcmz
„ ... i „ , [6]=WOOkgf/cmz N*WCŸ; ri = 400tr/mn
Pression radiale ^effort circonférentielle [ s ] - 750 kgf/cm2

680

-•%?Æ//;yyyâ/-+r • i
t J- L ‘ q = ZBBkgllm; [<5j - 5 0 0 kgtjcm *

Problèmes 681-688. Construire les diagrammes du moment de


torsion et du moment fléchissant et déterminer la charge de sécurité
par calcul selon la troisième hypothèse de résistance.
Dans le problème 688 la planchette de liaison AB est parfaite­
ment rigide et reste dans le plan vertical.
256
§ 5. C as g én éra l de so llic ita tio n s co m p o sées
Dans le cas général où les forces appliquées à là barre prismatique
sont situées dans l’espace, les efforts intérieurs dans la section droite
se réduisent aux six composantes suivantes: l’effort longitudinal N x,
le moment de torsion M u les efforts tranchants Qv et Qz et les moments
fléchissants M v et M z (fig. 136).
x étant l’axe géométrique de la barre et y et z les axes principaux
centraux d’inertie de sa section droite, le centre de gravité de celle-ci
1 7 -3 3 1 257
coïncidant avec le centre de flexion, Qy et M z produisent une flexion
dans le plan xy, et Qz et M y une flexion dans le plan xz. La barre
est donc soumise simultanément à une traction ou compression,
à une torsion et à deux flexions planes.
La contrainte normale en un point arbitraire (y, z) dans la section
droite de la barre est calculée à l ’aide de la formule (142) ; la contrain­
te de cisaillement résultante est déterminée en prenant la somme
géométrique des contraintes de cisaille­
ment dues à la torsion et à la flexion. ^
L’équation de l’axe neutre a pour
expression (143).
Il n’est pas toujours possible d’éta­
blir d’emblée la position du point
dangereux; c’est pourquoi il nous faut
comparer quelques points du contour de
la section et voir à quel degré ils sont

Fig. 136 Fig. 137


dangereux. Le point dangereux sera le point du contour de la
section où la contrainte équivalente, calculée d’après l ’hypothèse
de résistance choisie, atteint une valeur maximale.
En comparant cette valeur calculée de la contrainte avec la
valeur de la contrainte admissible, on peut déterminer les dimensions
de la section droite de la barre ou vérifier la résistance de la barre
d’après les dimensions données de sa section droite.
Exemple 74, Etant donnés : P 0 — 40 t, Pi — 8 t, P z = 4 t
P 3 = 2 t, l = 1 m, h = 24 cm, 6 — 8 cm, [al = 1 400 kgf/cm-
(fig. 137);
vérifier la résistance de la barre.
S o l u t i o n . Dans la section inférieure dangereuse de la barre
les efforts ont les valeurs suivantes :
N x = P0 + Pi = 40 + 8 = 4 8 t;

M t = p  + Pzl = 8 4 2 -f 4• 100 =496 t-cm;


Ci
258
My = P , + P 3 -^ = 8 *4 + 2 *50 = 132 t-cm;

M t — P3-~ = 2 -12 = 2 4 t-cm;


Z
Çï = ^2 = ^ t; Çî = ^ 3 ~ 2 1.
Les diagrammes et les valeurs des contraintes normales et tan-
gentielles, dues aux efforts intérieurs ainsi obtenus, sont représentés
fig. 138.

} .J ) a MyjK
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!,*3JAy//cra*
*'■' f \ ^ ^ISkgflcm*
V = 0 ,7 5 3 -5S *tek$U cm * Nfy

Fig. 138
Les contraintes normales maximales sont développées au point
anguleux .4. de la section inférieure de la barre (fig. 137) :
CTé(U= amax = a + a" + a ” = 250 + 646 + 516 = 1 412 kgf/cm2.
Les contraintes normale et tangentielle au point médian B du
grand côté droit de la section sont les suivantes :
a = a + a ” = 250 + 516 = 766 kgf/cm2;
T = Ttmax — t s = 59 — 31 = 28 kgf/cm2.
Là contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse, est :
<XéqB = V a2 + 4x2 = V 7662 + 4 *282« 768 kgf/cm2.
Les contraintes normale et tangentielle au point médian C du
petit côté inférieur de la section sont les suivantes:
o = a + a = 2 5 0 + 646 = 896 kgf/cm,
%= xt + xz = 44 -f- 18 = 60 kgf/cm2
17* 259
La contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse de
résistance, est:
<Xéqc = Ÿ89Q2 -}- 4*602« 904 kgf/cm2.
La comparaison des valeurs de <j£q aux points A , B et C montre
que A est le point le plus dangereux.
Puisque = 1 412 kgf/cm2 est plus grand que [a] de moins
de 1 % , on peut considérer que la résistance de la barre est assurée.
Exemple 75. Calculer a, h, b, d, a0 (fig. 139). On prendra:
Pi = 200 kgf ; P z = 100 kgf ; P 3 — 240 kgf ; = 30 cm ; l2 =
= 40 cm ; l3 60 cm ; Z4 = 80 cm ; [cri = 1 000 kgf/cm2.

S o l u t i o n . 1. Calcul des composantes de la réaction à l’en­


castrement. Les six conditions de la statique donnent (fig. 140) :
S X = 4I- f 1 = 0 ; A x = Pi = 200 kgf;
S y = l t-p 2 = 0 ; A y — Pz = 100 kgf;
S Z = - ^ + P, = 0 ; A t = P3 — 240 kgf;
M Ax = P3l3 = 240 •0,6 = 144 kgf •m;
% M v = M Ay + P i h - P 3h = k

M Av = P sh - P ih = 240-0,8 - 200-0,3 = 132 kgf-m;

Ü M Z= M At - P J 3 + P2(k - h) = 0:

M az = Pil3 - P2(h - h) = 200.0,6 - 100 (0,8 - 0,4) = 80 kgf-m.


2. Calcul des efforts longitudinaux N , des moments de torsion
Mt et des moments fléchissants M x, M yt M z dans les différents
tronçons de la barre.
260
Tronçon 1. On admet qu’au point E, z = 0 et qu’au point D z=
= h.
Flexion dans le plan xz :
M y = P1z; Myz=0 — 0; — Ptlt = 200-0,3 = 60 kgf-m.
Tronçon 2, On admet qu’au point D,x = 0 et qu’au point C x =
= h-
Traction et flexion dans les plans xz et xy:
N = Pi — 200 kgf; M y = P ill = 200• 0,3 = 60 kgf•m;
Mz = P^x; M Zx=0 = 0; M Zx=h — Pzl2= 100-0,4 — 4 0 kgf-m.
Tronçon 3. On admet qu'au point C,y = 0 et qu'au point B y =
= h.
Compression, torsion et flexion dans les plans yz et xy :
N = - P 2= - 100 kgf; M t = P tlt = 200-0,3 = 60 kgf-m;
M x = P3y;
M Xy^ = 0; M Xÿm4t = P3l3 = 240-0,6 = 144 kgf-m;

M z = Pzlz -\- P ty;


MZy=(j — P2h — 100 •0,4 = 40 kgf •m ;

M Zy=h = Pzlz -f P tl3 = 100-0,4 + 200-0,6 = 160 kgf-m.


Tronçon 4. On admet qu’au point A , x = 0 et qu’au point
B, x — Z4.
Compression, torsion et flexion dans les plans xz et xy :
N — — A x = — 200 kgf; Mt = M Ax = 144 kgf-m;
M y -- •3fxy A ZX,
Myx=0 = M Ay = 132 kgf-m; M Vx=u = MA y - A zlt =

= 132 — 240-0,8 = — 60 kgf-m;


Mz = M A z-\-A yx; M Zx^ Q= M Az = 80 kgf -m;

M zx=u — M At + A slt = 80 -f- 100-0,8 = 160 kgf-m.

3. Construction des diagrammes de N, Mt, M x, M v et M z pour


les tronçons.
Les diagrammes de N, M t , M XI M y et M z sont dessinés fig. 141,a,
b, c, d, e d’après les valeurs trouvées pour chaque tronçon du système.
4. Choix des sections droites des tronçons.
261
Tronçon J. La section dangereuse est près du point D (fig. 441,/
et 139) :
M y = 60 kgf • m.
On choisit la section d’après le calcul de la flexion transversale
plane :
w __n . Æ v . /T \
3,3 cm.
W ~ 6 > [a] ' S >
Tronçon 2. La section dangereuse est près du point C (fig. 141,g
et 139). N = 200 kgf; M y = 60 kgf-m; M z = 40 kgf-m.

On choisit la section d’après le calcul de la flexion déviée:


— -5k.
6 12 24 w„
My 4- cMt _
M ’

— > 6 ' 1 Q 3 — = 14; ^ 1 2 .1 4 » 5,52cm.


12 ^ 103

262
On prend h = 5,6 cm ; 6 = — == 2,8 cm et on vérifie la section,
J
compte tenu de l’effort longitudinal:
F = bh = 2,8* 5,6 « 15,7 cm2;

*1
h3
ta 14,6 cm3; Wz -- 7,3 cm3;
II
' 12 24

IT
N . My Mz
____ . 1
200 6-103 , 4-103
umax — „ 1
r W y+ Wz 15,7 14,6 ‘ 7,3
« 972 kgf/cm2.
La sous-tension est de ^ma -. 1Q0 — ^ = 2,8 %.
fer] 10®
Tronçon S. La section dangereuse est près du point B (fig. 141,A
et 139). N = 100 kgf; M t = 60 kgf-m; M x = 144 kgf-m; M z =
— 160 kgf-m.
On choisit le diamètre de la section d’après le calcul de torsion
avec flexion. Le moment fléchissant équivalent, selon la troisième
hypothèse de résistance, est:
Méq n i = V M l + M l + MÎ = V602 + 1442 + 1602» 223 kgf -m;

W « 0 ,ld 3> ^ ^ = ^ ^ - ; d > ^ 2 2 3 « 6,1cm.


[a] 10
On vérifie la section, compte tenu de l ’effort longitudinal:

W = — = — -— « 2 2 ,3 cm3; W P^=2W = 44,6 cm3;


32 32 P
_ jtd 2 ji- 6,12 on n î
F = — = ----— æ 29,2cm .
• 4 4
Le moment fléchissant est :
M = V m I + M \ = V/ 1442+ 1602 « 215 kgf-m.
La contrainte normale :
M N 100 215-102 n(V71 2
a= — --------- fa 967 kgf/cm.
W F 29,2 22,3
La contrainte de cisaillement:
Mt 60 -102
T 135 kgf/cm2.
WP 44,6

263
La contrainte équivalente, selon la troisième hypothèse de résis­
tance, sera:

<réq j jj == V a2 + = V 9672+ 4 -1352æ 1 004 kgf/cm2

La surtension est de 0,4 %, ce qui est tout à fait admissible.


Tronçon 4. La section dangereuse est près du point B (fig. 141, i
et 139). N — 200 kgf ; Mt = 144 kgf«m ; M y = 60 kgf- m ; M z =
= 160 kgfm.
On choisit le diamètre de la section d’après le calcul de torsion
avec flexion.
Le moment équivalent selon la troisième hypothèse de résistance
est :

M éq in = V M \ + M l = Vl44* + 602 + 1602 « 223 kgf. m.


D’après le calcul du tronçon 3, on prend d0 = 6,1 cm et on
vérifie la section en tenant compte de l’effort longitudinal : W =
= 22,3 cm8 ; Wp = 44,6 cm8 ; F — 29,2 cm2.
Le moment fléchissant est:

M — V M l + M \ = V 602+ 1602« 171 kgf-m.


La contrainte normale est:

N M _ 200 171 »10a


774 kgf/cm2
F + W ~ 29,2 + 22,3

La contrainte de cisaillement est :

Mt 144 *102 000, t , 2


t= ----- = ---------- « 323 kgf/cm .
Wp 44,6

La contrainte équivalente selon la troisième hypothèse de


résistance est :

aéq n i == lr 7742+ 4 -3232« 1008 kgf/cm2.

Puisque la surtension est de moins de 1 %, on peut prendre


d0 — 6,1 cm.

Problèmes 689-692. Calculer les contraintes équivalentes selon


la troisième hypothèse de résistance.

264
630

Problèmes 693-695. Vérifier la résistance des barres d'après


la troisième hypothèse de résistance.

Problèmes 696-698. Déterminer les dimensions nécessaires des sec­


tions droites des barres à l’aide de la troisième hypothèse de résistance.

265
§ 6. R e sso rt cylin d riq u e h é lic o ïd a l de traction
ou de com pression
Un ressort cylindrique hélicoïdal est une barre prismatique enrou­
lée autour dTun cylindre circulaire de rayon constant (fig. 142).
Considérons un ressort, fait d’une barre de section droite circu­
laire, de diamètre d. Désignons par D le diamètre moyen d'une
spire et par n le nombre de spires. Le pas du ressort est déterminé
par l’angle d'inclinaison a du plan xz
de la spire au plan horizontal.

Fig. 142 Fig. 143 Fig. 144

soumises à une force de traction P le long de l’axe du ressort,


les efforts intérieurs dans chaque section droite de la barre se rédui­
sent à un effort constant de traction N x = P sin a, à un effort
tranchant transversal Qv — P cos a, à un moment de torsion M\ =
= PR cos a et à un moment fléchissant M y — P R sin a (fig. 143).
Le point dangereux de la section est le point A de la surface
intérieure de la spire. En ce point on a:

(155)

266
.^ Q v . M x SPD
cos a. (156)
F W„ ïtd3 ( i + 2ïï )
La condition de résistance selon la troisième hypothèse de
résistance est :
Vo2 + 4x2 =
16P£
nd3 ^ v 1 + è ) sin2 “ + + c o s 2 “ < W- (157>
Si le pas du ressort est petit (a < 14°) et -j > 10, on effectue
le calcul seulement pour la torsion selon la formule :
8PD i
— 3 - < ro ­ (158)
nd*

Quand la courbure de la spire est grande ( § < « ) • « est commo­


de de tenir compte de l ’effet de la courbure ainsi que des forces par
un coefficient :
R __ O 2 5
J ’, 0,615
k= (159)
D_
-5 --1
d d
qui est inclus dans la condition de résistance:
, 8 PD . . .
(160)
Le déplacement axial 6 de l’extrémité libre du ressort a pour
expression générale :

2D <*«>
où E et G sont les modules d’élasticité longitudinale et transversale
du matériau de la barre du ressort.
Pour un ressort de faible pas le déplacement peut être calculé,
d’une façon assez exacte, en tenant seulement compte de la déforma­
tion de torsion, par la formule:
ô = ^ ^ . (162)
Gd4
Exemple 76. Etant donnés: D = 80 mm; d = 20 mm; a =
= 15°; n = 10 spires; E = 2 - 1 0 * kgf/cm2, G = 8-106 kgf/cm2,
[cr] = 6 000 kgf/cm2 (fig. 144);
calculer P et 5.
267
S o l u t i o n . Puisque oc >■ 14°, on utilise la formule (157),
et l’on détermine la valeur de la force admissible:
______________ n -2 3 - 6 000 ______________
P< 1050 kgf.
m.s V/ ( ‘ + ^ ) ‘ o.O«7 + ( l + A ) o , 9 3 3

D’après la formule (161), on calcule le déplacement axial ô.


de l’extrémité libre du ressort. En y reportant les valeurs numéri­
ques données, on obtient :
8 jl 050-8M 0 [ 2 ( 22 \ 0,067 / 22 \ 0,933]
Ô
24-0,966 l \ + 4-82/2 -1 0 e + \ + 2-8V 8-105J
æ 3,54 cm.
Si on utilisait la formule approchée (462), on aurait:
8 *1 050 -8 3 >10
3,36 cm.
8 -1 0 5 -2 4

Cette valeur est inférieure à la valeur réelle


du déplacement d’à peu près 5 %.
Exemple 77. Deux ressorts cylindriques héli­
coïdaux de faible pas sont montés 1 ’un dans
l ’autre concentriquement (fig. 145). Ils sont soumis
à une force compressive P = 4 3 0 kgf. Pour le ressort
extérieur 1 on a: D* = 160 mm; = 16 mm;
rii — 8 spires. Pour le ressort intérieur 2 on a :
D 2 = 80 mm; d2 = 12 mm; nz = 12 spires. Le
module d’élasticité transversale du matériau des
*-1 tiges des ressorts G = 8-105 kgf/cm2.
Calculer l’abaissement ô des ressorts et les con­
traintes de cisaillement maximales irmaxi et Tm ai2.
S o 1 u t i o n. Si Pi et P2 sont les forces agissant
Fig. 145 sur les ressorts, la condition de la statique donne :
Pi + P 2 =
La condition de compatibilité des déplacements est exprimée
par l ’égalité des abaissements Ôi et ô2 du premier et du second ressort,
c’est-à-dire par 6 1 = ô2.
Puisque les deux ressorts ont un faible pas, pour le calcul de
1 ’abaissement on utilise la formule (162), et on écrit la condition
de compatibilité sous la forme :
8PiDlrit 8P2D\nz
Gd\ Gd\
268
d’où
D\nl£ _ 163>8«1,24 27
2 ‘D ^ 18*-12.1,6* 16 *'
Donc:

P l= = l § P==160k8f’ jP2 = ^ / >= 270kgf.


L’abaissement des ressorts sera :
* 8P J iW 8 P » I$ i, 8«160*163*8 0
o = -- -7— = ----- “7— = ------ —= o en
Gd\ Gdt 8-10® •1,6*

Puisque le ressort extérieur a un faible pas et j l = 10, on déter-


Oi
mine la contrainte de cisaillement maximale d'après la formule
(158):
r fc o n , ri z
8 -1 6 0 *16
Tmaxt = —r « 1 590 kgf/cm .
«•1.63
D 8
Le ressort intérieur a un faible pas, mais ^ « 6,67 < 10,
o2 1 ,2
et, par conséquent, on détermine Tm axa selon la formule (160).
Le facteur correctif:
6 ,6 7 -0 ,2 5 0,615
1,224,
6 ,6 7 - 1 + 6,67
donc :
Q 070 Q
W 2 = 1,224 , u ‘° « 3 900 kgf/cm2
ji 4,2
Problème 699. On comprime un ressort jusqu’à ce que l’espace
entre les spires se ferme. Calculer la valeur de la force nécessaire P
et de la contrainte Tmax si D — 50 mm, le pas de la spire t = 15 mm,
n = 1 0 , la longueur du côté de la section carrée de la tige du ressort
a = 5 mm, G = 8*104 MN/m2.
Problème 700. Deux ressorts sont comprimés avec une force
de même grandeur P .
TT ô 7t(P
Calculer les rapports maXi et , si Di = D2, nj = r 2, =
Tmax2 u2 4
= a2 et Gi = G2.
Problème 701. Etant donnés : Dt — D2 — 200 mm, dt — 2d2 —
= 20 mm, = 8 , n2 = 5, = G2 — 8-10 5 kgf/cm2, Z > ô4 ;
calculer max Tlt max t2, ô = Ôj 4- ô2.

269
Problème 702. La soupape de sûreté doit s’ouvrir à la pression
de vapeur p = 5 atm. Calculer Tmax pour le ressort, ainsi que n
et ô0 si D 0 = 80 mm ; D = 60 mm, d = 10 mm, t = 18 mm, G —
= 8-106 kgf/cm2. Le déplacement du ressort jusqu’à fermeture
complète de l ’espace entre les spires est 40 mm.
On suppose qu’à l’ouverture maximale de la soupape (quand
la pression augmente au fur et à mesure qu’elle s’ouvre) le ressort
doit avoir un déplacement de réserve de 20 mm.

Problème 703. Calculer les contraintes, dues au montage, dans


les ressorts, si à = 5 mm, Z)j = 60 mm, di = 10 mm, nj = 10,
Dz = 50 mm, d2 = 8 mm, n2 — 8, Gi = G2 = 8-106 kgf/cm2.
Problème 704. Calculer d’après la troisième hypothèse de résis­
tance la force admissible P, si pour la barre ABC l — 500 mm, b =
= 750 mm, d0 = 30 mm, [a] = 1 600 kgf/cm2; pour le ressort
D = 50 mm, d = 10 mm, n = 10, G = 8 -105 kgf/cm2, E —
= 2-106 kgf/cm2, [ t ] = 4 000 kgf/cm2.

Problème 705. On a : D = 50 mm, d = 10 mm, n — 2, G —


= 8-105 kgf/cm2, di = 50 mm, b = 500 mm, P = 100 kgf. La barre
B E est parfaitement rigide.
Calculer en pour-cent de combien le ressort abaisse la contrainte
dans l ’arbre AD.
270
Problème 706. Calculer la force P avec laquelle le ressort doit
être précomprimé pour qu’après l ’avoir placé dans le portique,
la contrainte y soit 2 fois moindre. On prendra : P — 1,6 kN, D =
= 60 mm, d = 12 mm, n = 15, G = 8 ■104 MN/m2, l = 500 mm,
b = 50 mm, E = 2-106 MN/m2.

W
- 21-

b*b

Problème 707. Etant donnés : P = 105 kgf, D — 100 mm,


t — 182 mm, [ o ] = 4 800 kgf/cm2, E = 2-106 kfff/cm2, G =
= 8-10® kgf/cm2, l ’abaissement admissible [ôl =
= 100 mm;
calculer d et n à l ’aide de la quatrième hypo­
thèse de résistance.
Problème 708. Calculer, à l ’aide de la troisième
hypothèse de résistance, la force P, si D = 100 mm,
a = 10 mm, t — 182 mm, [o] = 4 800 kgf/cm2.
Problème 709. Calculer l’effort axial P dans
les ressorts après leur liaison, si A = 60 mm, le
ressort / a un grand pas avec Dt — 100 mm,
di — 10 mm, ni = 4 , = 182 mm ; le ressort I I a un faible pas
avec Z>2 = 80 mm, d2 — 8 mm, ra2 = 8, E t = E2 — 2*10® kgf/cm2,
Gi = G2 = 8-10® kgf/cm2.
X. LE FLAMBEME1YT

§ 1* F o r c e critique et con train te critiqu e


Quand une barre prismatique est comprimée suivant son axe
dans les limites de proportionnalité, on détermine la valeur de la
force critique P cr par la formule d’Euler:

Pcr = ^ , (163)
Li
où E est le module d’élasticité longitudinale;
I le moment d’inertie minimum de l ’aire brutto F de la section
droite de la barre;
L = \il la longueur libre de voilement (c’est la longueur d’une
barre, articulée à ses extrémités, et qui est équivalente au
point de vue stabilité à une barre de liaisons données) ;
Z la longueur vraie de la barre;
\i est un coefficient numérique, dépendant des conditions aux
limites et des modes de chargement de la barre.

Les cas les plus simples de compression des barres et les valeurs
correspondantes du coefficient numérique \x sont indiqués fig. 146.
La valeur de la contrainte critique acr est donnée par la formule :
_^ c r__fl E (164)
“ ~ T ~ T r '
272
où X = -j est l ’élancement de la barre (quantité abstraite caracté­

risant la tendance de la barre au fiambement) ; i = v i le rayon


minimal d’inertie de l ’aire F de la section droite de la barre.
Puisque la contrainte critique aCT ne doit pas dépasser la limite
de proportionnalité ap du matériau de la barre, on choisit la valeur
de l’élancement X pour laquelle les formules (163) et (164) sont
valables d’après l’inégalité:

- i/ î . (165)

Par exemple, pour l’acier Ac 3, X ^ iO O ; pour l’acier Ac 5


X 85 ; pour la fonte X ^ 80 ; pour le bois X ^ 70, etc.
Quand le flambement de la barre a lieu seulement au-delà de la
limite de proportionnalité du matériau de la barre, la contrainte
critique peut être calculée par la formule empirique de Jassinski:
(7cr = d — bX -|- cX , (166)
où a, 6, c sont des coefficients expérimentaux qui dépendent du
matériau et ont la dimension d’une contrainte.
Pour l ’acier Ac 3 : a — 3 100 kgf/cm2, b = 11,4 kgf/cm2, c = 0.
Pour l ’acier Ac 5 : a — 4 640 kgf/cm2, b — 36,17 kgf/cm2, c — 0.
Pour la fonte: a — 1 760 kgf/cm2, b — 120 kgf/cm2, c =
= 0,53 kgf/cm2.
Pour le bois: a — 293 kgf/cm2, b = 1,94 kgf/cm2, c = 0.
La formule (166) peut être appliquée quand acr est plus petit
que Oéc (limite d’écoulement) pour les matériaux plastiques et plus
petit que la limite de résistance pour les matériaux fragiles.
Exemple 78. Calculer Pcr et ocr. On prendra: £’ = 0,71«
■105 MN/m2, op = 180 MN/m2 (le matériau de la barre est le durai),
l = 1,2 m, D = 4 cm, d — 3 cm (fig. 147).
S o l u t i o n . Le moment d’inertie de la section circulaire
annulaire de la barre est:
/ = — (£ 4 —d4) = — (2 5 6 -8 1 ) = ~ ji cm4
64 64 64
L’aire de la section droite de la barre :

F ^ ^ { D 2- ê ) = ~ { 16 — 9) = ^ n cm2.
Le ravon d’inertie de la section:
175-4 O
— cm.
‘- V Ï - V 64-7 4
18—33 i 273
Pour le mode de liaisons des extrémités de la barre considérée
le coefficient numérique \i = 0,7.
Puisque l ’élancement de la barre:
vl 0,7420.4 1 f Ë 0 4 , 1 /0,71 • 105
X = J— = —---- = 6 7 ,2 > jt 1/ — « 3 ,1 4 y ----------- « 6 2 ,
i 5 ’ r V 180

la force critique peut être déterminée par la formule d’Euler:


nzE I b*. 0,71.10*-10* *17511 •10"#_
PcT~ (fil)2 “ 64 {0,7 «1,2)2 "“
= 85,3 -ÎO®N — 85,3 kN.
La contrainte critique est :
<j r == 85,3-ÎO3-440^ = 155>106N/m2= 155MN/m2
F In
Exemple 79. Calculer Pct et acr sachant que le matériau de la
barre est la fonte, Z = 1,6 m, d = 6 cm, t = 1 cm (fig. 148).

S o l u t i o n . Le moment d’inertie de la section cruciforme


de la barre est :
ta3 (a — t) t3 1-63 5-1 221
12 + 12 12
“ 12 + 12 _

L ’aire de la section droite de la barre est :


F = at -j- (a — t) t = 6 + 5 = 11 cm2.
274
Le rayon d’inertie est :
221
i 1,294 cm.
Y 1 2 -1 1

Pour le mode de liaisons des extrémités de la barre \i = 0,5,


Puisque l ’élancement de la barre X*== YÿA ^ <
< 80, la contrainte critique doit être calculée à l’aide de la formule
empirique :
ocT = 7 760 — 120X + 0,53X2= 7 760 - 120-61,8 + 0,53-61,82«
« 2 370 kgf/cm2
La valeur de la force critique est égale à :
Pcr = gctF = 2 370-11 = 26100 kgf.
Problèmes 710-715. Calculer les valeurs des forces critiques PCT
et des contraintes critique^ ocr pour les barres comprimées.
Pour les matériaux, on prendra les valeurs arrondies suivantes
de modules d’élasticité longitudinale E et de limites de proportion­
nalité ap.

18* 275
§ 2. C alcu l des b a r r es com prim ées
U la sta b ilité
Quand on calcule une barre comprimée, outre la condition de
résistance, on doit vérifier la condition de stabilité :
PçT_ (167)
M
ou

0= (167')

Dans ces expressions PCT est la force critique, définie, selon


l’élancement, par la formule d’Euler (163) ou par la formule de
Jassinski (166), c’est-à-dire par l’expression: Pcr — actF = (a —
— bX.+ cXz) F; [0st] = est contrainte admissible de stabi-
l^stJ
lité; \nSi\ un coefficient de sécurité admissible vis-à-vis de la stabi­
lité. Ce coefficient est toujours un peu plus grand que le coefficient
de sécurité de base, car quand on calcule les barres comprimées
suivant l ’axe à la stabilité, il faut tenir compte de circonstances
supplémentaires, inévitables en pratique (l’excentricité de l’appli­
cation des forces de compression, la courbure initiale de la barre
et l’hétérogénéité du matériau de la barre) et qui favorisent le flam­
bement.
Les excentricité et courbure initiale importantes sont calculées
spécialement ; les petites excentricité et courbure initiale ne se prê­
tant pas au calcul sont prises en considération par un coefficient
de sécurité supplémentaire, c’est-à-dire par une augmentation de
la valeur du coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité. On
prend: pour l ’acier [nstJ = 1,8-3; pour la fonte [rcst] = 5-5,5:
pour le bois [rast] = 2,8-3,2.
Le rapport [0TSt] qp s’appelle coefficient de réduction de la
[*d
contrainte admissible de flambement ou coefficient de flambement.
Les valeurs de qp en fonction de X pour les différents matériaux
sont données ou bien sous forme de courbes normatives, ou bien
sous forme de tables (appendice 3).
Le calcul de stabilité peut être effectué en deux variantes (par
deux méthodes).
1. Quand le coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité [n&i]
est donné dans les conditions du problème.
2. A l ’aide des tables des coefficients de réduction qp (À).
La première méthode n ’est pas suffisamment exacte, car stricte­
ment parlant, la valeur du coefficient de sécurité ne peut être donnée
276
exactement a priori, puisqu'elle dépend de l'élancement de la barre.
On emploie cette méthode dans les calculs approximatifs de contrôle
et aussi dans les cas où Ton n’a pas de tables et de graphiques de
<p (k) (par exemple, dans le cas de matériaux nouveaux, ou quand
on emploie des barres avec des élancements plus grands que les
valeurs recommandées).
La seconde méthode est applicable dans tous les cas, c’est la
méthode fondamentale de calcul des barres à la stabilité. Le calcul
s’effectue alors à partir de l ’équation :

a = -^-< (p[ac], (167')


F

d’après les tables des coefficients <p seulement, sans recours à la


formule d’Euler ni à la formule empirique de Jassinski.

Calcul de la force admissible


Si l’on connaît: la longueur Z, le mode de liaisons des extrémités
(p), la forme et les dimensions de la section droite (F, Z, Z) et le
matériau (E , [ac]) de la barre à calculer, on peut déterminer la
valeur de la force compressive admissible [P] par l’une des méthodes
suivantes.
Première méthode de calcul (quand lnstl est donné) : 1. On détermi­
ne l’élancement de la barre A. 2. On calcule la force critique
PCT(pcr = ocrF) selon la formule d’Euler (163) ou de Jassinski
(166), si la condition (165) n ’est pas vérifiée. 3. A l’aide de la formu-
p
le (167), on trouve la force admissible [P] = - cr, .
lnSil
Notons que si [nQt\ n ’est pas donné, on peut le choisir approxima­
tivement suivant le matériau de la barre, sa destination et la valeur
de l ’élancement X.
Seconde méthode de calcul (à l’aide des tables de (À)). 1. On calcu­
le 2. On établit la valeur du coefficient de flambeinent œ
i
d’après la courbe normative ou les tables de <p (X) et les formules
d’interpolation. 3. On détermine la force compressive admissible
[P\ = [<jstl F = ip [ac] F.

Vérification de la stabilité des barres

Elle s’effectue en deux variantes comme pour le calcul de la


force admissible à partir des équations (167') et (167")*

277
Choix de la section droite
Si Von connaît la force compressive P y la longueur l, le mode
de liaison des extrémités (p), le matériau (E , [ac]) et la forme dp la
section de la barre à calculer, la condition de stabilité (167") reste
indéfinie, puisque si l ’on ne connaît pas les dimensions de la section,
on ne peut déterminer X et, par conséquent, <p. On ne peut de même
utiliser (pour un coefficient de sécurité [rcst] donné) l ’équation (167),
puisqu’on ne sait pas laquelle des deux formules (163) ou (166)
employer pour déterminer P cr. Le choix de la section doit se faire
par essais suivis de vérification (par l ’une des trois variantes).
La première variante de calcul (avec [nstl donné) est rarement
utilisée à cause de son insuffisante précision due au fait que la quan­
tité [«sth donnée indépendamment de la quantité X (qui est encore
inconnue), est trop incertaine. Dans ce cas, on commence le calcul
en admettant, comme essai, que la formule d’Euler (163) est valable.
On trouve le moment d’inertie /, puis F , i, X. Si X s’avère plus
grand que XQi le calcul est terminé, si X est plus petit que ^0, on refait
le calcul en partant de la formule de Jassinski (166).
La seconde variante de calcul à l’aide des tables et des graphiques
de q> (À) s’effectue dans l ’ordre suivant :
1. On se donne la valeur du coefficient <p = 0,6-0,8.
p
2. On établit les valeurs de [or8tl, F = ~— - et on choisit les
l^stJ
dimensions de la section droite ou le numéro du profil (si la barre
est d’acier laminé).
3. On trouve /, i et X.
4. On détermine la nouvelle valeur (p}. Si la différence entre
1
et q> est importante, on prend comme second essai <p2 == -g- (cp +
+ cpi) et on répète le calcul.
On admet que le choix de la section est satisfaisant, si la diffé-
rence entre a et [ast] n’excède pas 5 %.
Pour les barres laminées standards, la sous-tension peut être
supérieure à 5 %.
La troisième variante de calcul (mixte). Dans cette variante le
premier essai est pris éventuellement de la formule d’Euler en se
donnant la valeur du coefficient rcst ; le choix final est fait à partir
de la condition de stabilité (167").
Dans ce cas le calcul est effectué dans l ’ordre suivant:
1. Suivant le matériau de la barre, on se donne la valeur du
coefficient nst (pour l’acier nst æ 2, pour la fonte nst & 5, pour
le bois nst æ 3).
2. A l’aide de la formule (163) on trouve le moment d’inertie
minimal de la section droite.
3. On choisit les dimensions de la section ou on trouve le numéro
du profil (pour les barres laminées) ; on calcule F, iy X.
278
4. On détermine la valeur du coefficient 9 , puis celle de [a8tb
5. On établit la condition de stabilité (167").
6 . Si la condition (167") n’est pas vérifiée, on recherche la
section qui convient en variant ou bien la valeur du coefficient 9
(voir seconde variante de calcul), ou bien les dimensions de la section
(les numéros du profil pour les barres laminées).
Dans les calculs pratiques de stabilité, il n’est pas recommandé
de prendre des barres dont les élancements sont plus grands que
l’élancement maximal indiqué dans les normes pour le coefficient 9 .
Si, néanmoins, il est nécessaire de déterminer la force admissible
ou de choisir la section d’une barre, dont
l ’élancement est plus grand que l ’élancement ' b)
recommandé dans les normes, le calcul doit
être effectué à l ’aide de la formule d’Euler
en choisissant la valeur du coefficient de •
sécurité. !
Exemple 80. Etant donnés : / = 2 m, j
fi= 1, d = 10 cm (fig. 149,a) ; ^
calculer P . Le matériau de la barire est le
pin: [a] = 1 0 0 kgf/cm2 (suivant les fibres).
S o l u t i o n . Pour une section circulaire
on a : X
. d 10 OR
— = 2,5cm.
4 4
L’élancement de la barre est :

JL= - L - 200 _ 80.


i 2,5
D’après les tables, pour le bois, quand X = 80, 9 = 0,48.
Par conséquent, [astl = 9 [a] = 0,48-100 = 48 kgf/cm2 et la
force admissible sera :
P - [a>t] F = 48 X X ^ 3 770 kgf.
4
Etablissons la valeur du coefficient de sécurité du poteau.
Puisque X = 80 > 70, selon la formule (164) on a :
1 0 - 1 •1 0 * tl 2 „ 0 cr 156
ucr = ------ — = 1 5 6 kgf/cm et nst = —^~ = ---- = 3,25.
80 [ast] 48
Exemple 81. Etant donnés: un poteau d’acier laminé de profil
en double té avec [al = 1 600 kgf/cm2, P = 40 t, 1 — 2 m
(fig. 149,6);
déterminer le numéro de la barre en double té.
279
Solution, On se donne la valeur <p = 0,6, Alors:
[crst] = <p[a] = 0,6 *1 600 = 960 kgf/cm2
et
P 40.103
41,7 cm2.
[ast] 960
D’après le catalogue de rassortiment, la poutre en double té
N° 27 est la plus proche de ces valeurs. Pour cette poutre F =
= 40,2 cm2, iy = 2,54 cm.
L’élancement du poteau k — ^ = 78,7.
Iy m,04
Selon les tables pour l’acier Ac 3: X — 70; (p = 0,81 ; ^ = 80;
<p = 0,75 ; donc, pour X = 78,7 :
<p, = 0,75 + 0,006-1,3 = 0,758.
On prend :
_ <P + <Pi 0,6 + 0,758
= 0,679.
2 2
Alors :
40 AO3
[<jst] - 0,679-1 600 = 1086 kgf/cm2 et F = -------- « 36,8 cm2.
1 J 1086
D’après le catalogue de l ’assortiment, la poutre en double té
N° 24 est la plus proche de ces valeurs. Pour cette poutre F =
= 34,8 cm2, iÿ = 2,37 cm.
L’élancement du poteau ^ = 2 3 7 ^ 84,5.
Selon les tables pour l ’acier Ac 3 : X = 80 ; <p = 0,75 ; X = 90 ;
<p = 0,69. Pour X = 84,5 :
<p3 = 0,69 + 0,006- 5,5 = 0,723.
La contrainte admissible est:
[crst] = 0,723 -1 600 = 1157 kgf/cm2
La contrainte développée dans le poteau :
40-103 2
o -- -------- æ 1150 kgf/cm .
34,8
La surtension est de:
g - fat] 100 = 70-100 0, 8 % .
fa t] 1157
280
X
Etablissons pour le poteau étudié la valeur P
du coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité.
Puisque X = 84,5 < 100, selon la formule ■4
(166) on a:
(Tcr = 3100 - 11,4-84,5 = 2137 kgf/cm2;
2137
«St = 1, 86.
1 150 ’J L

Exemple 82. Soient : une colonne composée


de deux poutres en U avec des planchettes de
liaison soudées et P = 35 t, l = 6 m, [a] =
= 1 600 kgf/cm2 (fig. 150).
Déterminer le numéro de la poutre en U et les
valeurs de B et l0.
S o l u t i o n . Si Ton augmente la distance
a entre les poutres en U, le moment d’inertie Jst
de la section de la colonne par rapport à l’axe y,
perpendiculaire au plan des planchettes, croît. Le
moment d’inertie I z de la section de la colonne
par rapport à l ’axe z ne variera pas et sera égal
à I z — 212' où I Z' est le moment d’inertie de
la section d’une branche de la colonne par
rapport à l’axe central z' de la poutre en U,
coïncidant avec l’axe z. Donc, comme valeur
minimale du moment d’inertie de la section
droite de la colonne on prendra I z.
On se donne nst = 2. Selon la formule
d’Euler, on a:
Pl2nst 35»103«36*104*2
= 630 cm4.
2n2E 2 - 1 0 -2 - 1 0 6

D’après le catalogue de l’assortiment des


poutres laminées la poutre en U N° 14a pour
laquelle I z>= 545 cm4, ir = 5,66 cm, F =
= 17,0 cm2 est la plus proche de cette valeur.
L’élancement de la colonne est :
600
k= — = 106.
5,66
D’après les tables, pour l ’acier Ac 3 : X = 100,
<p = 0,60, X = 110, cp = 0,52.
Pour X = 106 :
(p = 0,52 + 0,008*4^0,552. Fig. 150

28 f
La contrainte admissible est :
[cst] = 0f552 »1 600 = 883 kgf/cm2.
La contrainte dans la colonne est :

a= — = = 1 029 kgf/cm2
2 F 2-17,0
La surtension serait de :
1029 - 883
100% = 14,2% > 5 % ,
1029
ce qui n'est pas admissible.
On choisit la poutre en U N° 16. Pour celle-ci I z>= 747 cm4,
iz’ = 6,42 cm, F = 18,1 cm2, I y>= 63,3 cm4, iV' = 1,87 cm,
b = 6,4 cm, t = 0,84 cm, z0 = 1,80 cm.
L’élancement de la colonne sera :
600
93,5.
6,42
D’après les tables, pour l’acier Ac 3 : X, = 90, <p = 0,69, X = 100,
<p = 0,60.
Pour X = 93,5
«p= 0,60 + 0,009 •6,5 = 0,658.
La contrainte admissible sera :
[<x8t] = 0,658 -1 600 « 1 051 kgf/cm2
La contrainte agissant dans la colonne est:
P 35-103
967 kgf/cm2.
° 2F 2-18,1
La sous-tension est de :
1 051 - 967
-100% = 7,99% .
1051
On choisit les poutres en U N° 16. Puisque X = 93,5 < 100, on a :
ocr — 3100 — 11,4X « 2 034 kgf/cm2,
et le coefficient de sécurité de la colonne sera :
2 034
«st = 2 , 1.
967

282
De la condition d'égale stabilité de la colonne dans les plans
principaux d'inertie xy et xz on établit la distance rationnelle a
entre les deux branches de la colonne.
Puisque les deux branches de la colonne sont liées par des plan­
chettes qui ne sont pas parfaitement rigides, il est recommandé
de prendre I y = {1,15 — 1,2) I z.
On prend I y — 1,15 I z. Alors

et la longueur cherchée des planchettes sera:


B = a + 2b = 10 + 2*6,4 = 22,8 cm.
Pour assurer la stabilité d'une branche de la colonne dans son
plan de rigidité minimale xz', la distance lt entre les planchettes
de liaison théoriquement doit être telle que l ’élancement de toute
la colonne soit égal à l ’élancement du tronçon de la branche de la
colonne entre les planchettes, c’est-à-dire telle que :
l lt

La longueur théorique du tronçon de la branche de la colonne


d’après cette condition sera:

Zt = — iy, — kiy. = 93,5 -1,87 = 175 cm.


h
Auparavant, il était en pratique recommandé de prendre l0 =
1 \
1 Zt . Selon les nouvelles normes, l'élancement des
branches individuelles de la colonne entre les planchettes ne
doit pas dépasser 40, c’est-à-dire que Z0 40 iy*. Dans le cas consi­
déré :
Z0 = 40-1,87 = 74,8 cm.
Prenons l0 = 75 cm. La longueur l de la colonne sera alors divi­
sée par les planchettes en six tronçons égaux et une longueur de 24 cm
restera pour les liaisons.
283
D’après des considérations d’ordre constructif, on peut prendre:
H == (0,6-^- 0,8)B , Z0- t f = ( 3 ~ 4 ) t f et ^ ( 0 , 8 - 1 )t.
Pour le cas étudié, on prend :
H = 0,82? = 0,8 ■22,8 = 18 cm et tp æ t æ 0,8 cm.
Généralement, on vérifie l’élancement pratique d’une colonne
avec des planchettes de liaison; on a pour une colonne composée
de deux poutres en U ou de deux poutres en double té :
?Lp z = V X c -f*
et pour une colonne composée de quatre cornières :
= V^c + ^ht + ^b2>
Xc est l ’élancement de la colonne par rapport à Taxe perpendicu­
laire au plan des planchettes ;
Àbi» ^b2 les élancements des branches par rapport aux axes cen­
traux propres, perpendiculaires aux plans des planchettes.
Effectuons cette vérification.
Pour toute la colonne on a :

îy — = ^ 1 >8 7 2 + ( 1 >8 + 5)2;5:! 7’05cD1*

600
= 85,1.
7,05
Pour la branche :
75
= 40.
1,87
Donc :
Xp = l 85,12 + 402= 94,1.
D’après les tables pour l ’acier Ac 3, par interpolation, on trouve
pour X = 94,1 :
<p= 0,60 + 0,009 •4,1 = 0,637.
La contrainte admissible sera :
[<rst] = 0,637 -1 600 = 1 019 kgf/cm?.
La sous-tension est de:
1019 - 967
• 100% = 5 ,1 % .
1019
Par conséquent, la colonne est stable aussi par rapport à l’axe
principal perpendiculaire aux planchettes.

284
Notons que lorsque la condition I y — 1,2 I z est vérifiée et que
= 40, les valeurs de Xp et X seront toujours très voisines Tune
de l’autre*
Problèmes 716-717* Calculer les valeurs des coefficients de sécu­
rité vis-à-vis de la stabilité /tst pour les barres comprimées des sys­
tèmes.

777
| P=Z,55t
1 1
« H
E j »
J=2cm| 'T
\
i

ErEs ‘ Em^U7-W8tyflcafl

Problèmes 718-720* Déterminer pour quelle longueur Z les systè­


mes deviennent instables.
Supposer que pour une charge donnée et pour des dimensions
de la section droite des barres données les déformations sont infé­
rieures à la limite de proportionnalité. Dans le problème 720 négliger
la déformation de compression de la barre / / , lors du calcul du
système hyperstatique.

285
Problème 721. Calculer la longueur l pour laquelle le poteau
comprimé d’acier Ac 3, de section circulaire de diamètre d, articulé
à ses extrémités, devient instable. On prendra: E = 2*106 kgf/cm2,
ap — 1 900 kgf/cm2, Géc = 2 400 kgf/cm2, a) d = 1 cm, P = 1 t ;
b) d = 1 cm, P = 1,8 t.
Problèmes 722-724. Déterminer pour quelle élévation de tempéra­
ture (At °C) les barres comprimées des systèmes deviennent instables.
On prendra: Acier: E — 2 10“ kgf/cm2, a == 12,5*10“6, ap —
= 2 0 0 0 kgf/cm2.
Cuivre: ÆT= 1 -106 kgf/cm2, a = 16,5-10-6, op =
— 1 0 0 0 kgf/cm2.

Problèmes 725-728. Choisir les sections droites des barres compri­


mées des systèmes d’après la valeur donnée du coefficient de sécu­
rité vis-à-vis de la stabilité nsX.
Toutes les barres comprimées sont en acier Ac 3 pour lequel
E = 2-106 kgf/cm2, op = 2 000 kgf/cm2.
Dans le problème 726 supposer que la position indiquée pour
la bielle est la plus dangereuse.

m
286
Problèmes 729-733. Vérifier la stabilité des barres comprimées
et calculer en % leur surtension ou sous-tension. Ici et dans ce qui
suit négliger dans les calculs les éventuelles déformations de torsion.

Problèmes 734-736. Déterminer la charge portée par la colonne.


Le matériau de la colonne est Ac 3 [a] = 1 600 kgf/cm2.

Problèmes 737-739. Calculer la dimension b des sections des


colonnes d’après la condition d’égale stabilité par rapport aux
axes z et y.
287
Problèmes 740-744. Choisir les dimensions transversales des
colonnes et des barres comprimées des systèmes.
On prendra: pour l’acier Ac 3 [tr] = 1 600 kgf/cm2, pour le bois
lu] = 1 0 0 kgf/cm2.

Problèmes 745-748. Déterminer pour les colonnes composées:


1 ) le numéro du profil d’une branche de la colonne;
2 ) la largeur de la section de la colonne b ;

288
3 ) la distance ln entre les planchettes de liaison.
Pour le matériau des branches de la colonne on prendra : E =
= 2- 1 0 ®kgf/cm2, [a] = 1 600 kgf/cm2.

m IM | P=7tJt
p* tant
dpof "T6 H
âF & É » I

'Y F ''

§ 3* Flambement par flexion


Les barres soumises à des efforts longitudinaux et tranchants
et à des moments sont calculées d’une manière approchée, en partant
de l’hypothèse que la déformée de la barre est proche d’une sinusoïde.

' t
P ---- ----- J P
1— LUI
=^ 4 -i—x ------ --
1" t-
Fig, 151

Pour des barres articulées à leurs extrémités (fig. 151), essentiel­


lement étudiées dans ce paragraphe, la sinusoïde est décrite par
l’équation suivante :
nx
/* f sin (168)

19-331 289
D’après ce calcul (envisagé aussi pour la résolution des problèmes
proposés) les résultats les plus exacts s’obtiennent pour les barres
articulées à leurs extrémités, pour une charge transversale dirigée
dans une seule direction et symétrique par rapport à la section
médiane de la barre.
Pour de telles barres la déformée due à la flexion transverse n’a
pas de points d’inflexion, c’est-à-dire a une courbure univalente
et, par conséquent, peut être représentée par la demi-sinusoïde
(168).
Dans ce cas la flèche, dans la section médiane de la barre, sera :

/ = —— • (168,a)
1 - —
Pe
Le moment fléchissant maximal est :

M max = + Pf M m + Pfm (169)

Pe
La contrainte de compression maximale est égale à:
m a x |< j|= — + Mmax (170)
r w

où P est la force axiale de compression;


n*EI
P e = —jz— la force d’Euler, calculée pour un élancement arbitrai­
re de la barre, en fonction du moment principal central d’inertie /
de l’aire F de la section droite par rapport à un axe perpendiculaire
au plan d’action de la charge transversale ;
W le module de résistance axial de la section droite de la barre
par rapport à l’axe indiqué;
/ m et M m le déplacement vertical et le moment fléchissant dans
la section médiane de la barre, dus seulement à la charge transversale.
La formule (170) montre que le principe d’indépendance des
effets des forces n ’est pas applicable dans ce cas et que les contrain­
tes, quand les forces extérieures augmentent, croissent plus rapide­
ment que les forces extérieures elles-mêmes.
Ce fait nous force à passer du calcul de résistance, basé sur la
contrainte admissible, au calcul, basé sur les charges admissibles.
On admet que la poutre considérée en flambement par flexion
a un coefficient de sécurité rc, lorsque les forces extérieures augmen­
tent de n fois, elle atteint un état dangereux. Pour les matériaux
plastiques, celui-ci correspond à l ’état où la contrainte normale
maximale (en valeur absolue) atteint la limite d’écoulement OéCi
290
c’est-à-dire :
. (nP) , (nMm) , (nP) (nfm)
max | ct = -— - -4- ------ — + — (Téc* (171)
F W
W
(■ -£ )
Egalant n au coefficient de sécurité admissible [n] on obtient
la formule pratique de résistance:

max = + fféCt (171,a)


W
W
l ' - ï )
Dans un calcul d’après les charges admissibles, la valeur du
coefficient de sécurité est prise conformément à celle établie pour
la contrainte admissible par rapport à la limite d’écoulement Oéc»
c’est-à-dire :
[n] = néc,
où :

De la formule (171,a) on obtient alors la formule pratique modi­


fiée suivante :
\n]Pfa
(171,b)
F W [n jM < w -
W\ 1
P e /

Avec une erreur quelquepeu plus grande on peut employer


aussi les formules (168-171) dans le cas d’une charge transversale
asymétrique, si l ’asymétrie de la charge n’est pas trop voisine d’une
symétrie gauche.
Le calcul au flambement par flexion pour d’autres modes de
liaisons des barres se fait d’une manière analogue, pourtant dans
chaque cas particulier l’équation (168) doit être modifiée. Par
exemple, pour une poutre encastrée à une extrémité {fig. 151,b)
la déformée approchée est donnée par la fonction :

Néanmoins, les formules pratiques (169-171) restent valables,


si l’on ne tient pas compte du fait que la valeur de la force d’Euler
P k varie suivant le mode de liaisons de la barre selon la formule
(163).
19* 291
Quand la charge transversale est située dans le plan de rigidité
maximale de la barre, il est nécessaire de vérifier aussi sa stabilité
dans le plan de rigidité minimale.
Exemple 83. Calculer /, <rmax, nst (fig. 152). On prendra:
P = 800 kgf; Pi = 100 kgf; 1 = 2 m ; b = 2 cm; h = 4 cm;

p,
P
A i
L___1 — L
^ z ~ j - H
Fig. 152

E = 2-10® kgf/cm2, crée = 2 400 kgf/cm2.


S o l u t i o n . Puisque :
2»64 32 ,
— cm'
12 3
la flèche de la poutre due à la force P t sera:
x Ptl3 100-8-106-3 25
---------- — — — — 0,781 cm.
48E l 48-2.106-32 32
La force d’Euler est
n n-EI 10-2-10e. 32 16
103 kgf.
4-104-3
Le rapport :
P 800-3 _ 3 i ___ P__1 __ 3 __ 17
P E _ 16 -103 “ 20 6 PE _ 20 ~ 20
Selon la formule (168), le déplacement vertical cherché sera:
. 25 20 n n , n
■/ = 3 2 *l7 := ° - 919cm-
Donc f m e s t-^--100 % = 85 % de /.
Puisque :
100-200
M m = P ii 5-103 kgf -cm.
4 4
= 5- ÎO3 + 800-0,919 = 5 735 kgf-cm.
292
F = bh — 8 cm2,
bh2 2-16 16 s
W = — = ------ — — cm’,
6 6 3
d’après la formule (170) on a:
800 . 5735
3 = 1175 kgf/cm2
8 16
Sans considération de la flexion due à l’effort longitudinal on a :

= ^ + ^ = i oo + ü 2 : • 3 = 1038 kgf/cm2
F W 16
1038
Soit •1 0 0 % — 8 8 % de la valeur de an
1 1 7 5 .......... “ max‘
Le coefficient de sécurité n (par rapport à la limite d’écoulement)
de la poutre est déterminé par la formule (171):
nP , nM„ nP nfn
m ax \a\ ■ — O^éci
W W
(-£ )
ou
«•800 , «.15-1'03.3 «•800.3.«.0,781
+ + = 2400,
8 16 /, n •800•3 \
16
l 1-
d'où
n2 — 35,9n -|- 61,6
= 0.
( 1 - 0,15n)

La solution de cette équation donne deux valeurs pour n: «i =


= 1,85 et re2 = 34,05.
La valeur n2 = 34,05 ne peut être la solution du problème,
car déjà pour n = 6,67 (nP = 5 320 kgf) max | a | = oo, puisque
nP
le binôme 1 — g—= (1 — 0,15) s’annule.
■E
On vérifie la stabilité de la poutre dans le plan de rigidité mini­
male. Puisque :

.2
iy = —b2 = —4= —
1 cm22 et %= — = 200 V§,
y 16 12 3
293
selon la formule (164) on a :
n2E 10-2-K^ _ ^ 7 kgf/cm2,
(Ter :
3'4*10
800
la contrainte de compression a = —g—= 1 0 0 kgf/cm2 due seulement
O
à la force P . Le coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité sera :
_ ^£T__^ 7 _ i g?
^t_ a “ 100“ ’
Problèmes 749-751. Déterminer la flèche / et la contrainte de
compression maximale max | oc | des poutres.
7W 750
M -2 5 0 H g fm M q ^ îO kgtjm
d=î2cm
H X ——
p-sookgf r r n f m m
m y*a=2m\
---- l-Bm- -1 — 2a- -I- a
E *2-IO s kgf/cm* E - W skgf/cm *
m
q=50kgf/m |
P h H t i i i 1 1l i l i J
a -W c m
l-2m u
t-W5Hgfjcmz
Problèmes 752-753. Calculer /, max | oc |, le coefficient de
sécurité n et le coefficient de sécurité vis-à-vis de la stabilité n s t
des poutres.
Problèmes 754-755. Choisir les dimensions transversales des
sections des poutres.

752 m
P,-2 0 0 kgf
?-^/77
P*M t
Ü , . I II IH TTTTITU X" " " ■A 1 1 ? 4 .1 *
t _ w.-JTM ,5 m
EF -^2.W
W Cunflrml
6kgf/cm2
ik,» ^ ljY!r
U ff -t- o -I- CJ-) h*2b
E =2-!0ek g f /m 2
.M k g l/m 755
m M-0,5m
P -8 t ”| p P= B 50kgt

Ec-cw
‘ 2 W ekg
munt/m * h------i=4/7î-------- i
r * ------------- 1 - 3 m —
ls ]-m k g tlc m 3soitgf/cm 2; E -W skgf/cm*
C nl" ’-S [n y-3 ,5
294
XL POUTRES PLANES A COURBURE INITIALE

§ 1* E ffort longitudinal* effo rt tran ch an t


et m om ent flé c h issa n t
On appelle poutre à courbure initiale une barre dont l ’axe géomé­
trique est curviligne.
On considérera des poutres à courbure initiale pour lesquelles:
1 ) l ’axe géométrique est une courbe plane; 2 ) le plan de courbure
est un plan de symétrie ; 3) les forces appliquées sont situées dans

Fig. 153 Fig. 154

le plan de courbure; 4) le matériau suit la loi de Hooke; 5) la rigi­


dité est assez grande pour que le principe d’indépendance des effets
des forces soit applicable.
Les efforts intérieurs dans la section droite d’une poutre à cour­
bure initiale sont déterminés par la méthode des sections. Ils se
réduisent, à l ’effort longitudinal N> à l ’effort tranchant Q et au
moment fléchissant M .
On admet comme positifs : l’effort de traction N , l’effort tranchant
Q dont la direction coïncide avec la direction de l ’effort de traction
N après rotation de celui-ci de 90° dans le sens des aiguilles d’une
montre, le moment fléchissant M augmentant la courbure initiale
de la poutre (fig. 153).
Les valeurs positives de N, Q et M sont rapportées sur les dia­
grammes perpendiculairement à l ’axe géométrique de la poutre dans
le sens opposé au centre de courbure, les valeurs négatives vers
le centre de courbure. Pour les poutres composées de poutres droites
et de poutres à courbure initiale, il est commode de disposer les
diagrammes positifs et négatifs des poutres droites du même côté
de l’axe géométrique que ceux pour les poutres curvilignes.
Indépendamment de la forme de la poutre à courbure initiale,
les quantités N, Q et M dans la section droite, définie par les coor-

295
données x, y et par l’angle p = arctg
même méthode.
(£) sont déterminées par la
Envisageons les cas des différentes charges appliquées à l’une des
parties isolées par la section.12
a) y

s\ . X
a -~L XX
y ■
---- 6
q x r n c i-
b) ~- y t f 'q xco so c^
fS T Nx x
"xN
y . q x s ln a

c)
f qxslnec ^ \ X
\
^ X n

Fig. 155 Fig. 156

1. Couple de forces concentré (fig. 154):


iV — 0; <2 = 0; M = M 0.
2. Force concentrée (fig. 155,a). Les composantes de la force P
suivant les axes x et y (fig. 155,6) sont égales à:
p x = p cos a; P y — P sin a.
La composante P x (fig. 155,c) engendre les efforts:
N" = P cos a cos P; Q’ = P c o sa sin p ; AT = — Py cos a.
La composante P y (fig. 155,â) produit les efforts:
N ’ = P sin a sin (1; Q" = — P sin a cos P;
M ' = Px sin a.
Les efforts résultants provoqués par la force P sont:
N — P (cos a cos P -J- sin a sin P) = P cos (a — p);
Q — P (cos a sin p — sin acos p) = — P sin (a — P);
M = P ( x sin a — ycosa).
296
3, Charge uniformément répartie suivant la droite AB et norma­
le à celle-ci (fig. 156,a).
Les composantes de la charge q suivant les axes x et y (comme
pour le cas précédent) sont égales à :
qx = q cos a; qy — q sin a.
La composante qx (fig. 156,6) produit les efforts:
N' = q x cosacos P; Q' = çzcosasinP; AT = —q xy cos a.
La composante qy (fig. 156,c) engendre les efforts:
N* = q x sin a sin p; Q" — — qx sin a cos P;
x2
M* — sin a.
2
Les efforts résultants produits par la charge q sont:
N — qx (cos a cos p +
-f- sin a sin p) = qxcos (a — P);
Q = qx (cos a sin p —
—sinacosp) = —qxsin (a—P);

M — qx si n a — y cos .
4. Charge transversale uni­
formément répartie suivant
l’axe géométrique de la poutre
(fig. 157,a).
La projection sur l’axe y
de la charge coupée (fig.
157,6, c) engendre les efforts:
N' = q x sin p;
Q' — — qxcos P;

La projection sur l ’axe x de la charge coupée (fig. 157,d) engendre


les efforts :

N* = — qycos P; (T = — qy sin M ”— q — .
2

297
L’action simultanée de qx et qv engendre les efforts :
N = q (a: sin P — y cos P); Q = — q{x cos P -f* ÿsin P);

Af = - |( x 2 + y2).

5. Charge parallèle uniformément répartie suivant Taxe géo­


métrique de la poutre (fig. 158,a).

La force élémentaire dans la section de coordonnées agis­


sant sur l ’élément ds de Tare de l ’axe géométrique de la poutre est
(fig, 158,6):
dP = g ds.
Les projections de la force dP sur les axes x et y sont:
dPx = dP sin a — qds sin a; dPy = dP cos a = q dscos a.
La force dPx provoque dans la section de coordonnées x , y et
d’angle p les efforts élémentaires (fig. 158,6) :
dN' = — dPx cos P = — q sin a cos p ds;
dQ' = — dPx sin p = — q sin a sin p ds.
dM' = dPx (y — yù = q (y — yA) sin a ds.

298
La force dPy provoque dans cette même section les efforts élé­
mentaires (fig. 158,c) :
dN" — dPy sin p = g cos a sin p ds;
dQ”— — dPy cos P = — q cos a cos P ds;
dM” = dPy (x — xA) = q (x — xt) cos a ds.

L’action simultanée des forces dPx et dPy provoque dans la


section considérée les efforts élémentaires:

dN = — q (sin a cos p — cos a sin P) ds = — q sin (a — P) ds;


dQ = — q (sin a sin p + cos a cos P) ds == — q cos (a — P) ds;
dilf = gr[(i/ — yt) sin a + (x — cos a] ds.

Les efforts globaux dans la section considérée coupant un arc 5


de l ’axe géométrique de la poutre sont:
s
N = — g sin (a — p) $ ds — — gssin (a — p);
0

$
Ç — — qcos (a — p) J ds — — qscos (a — P);
0
S S S S
M = q [sin a (y $ ds — $ yxds)-|- cos a (x J ds — J ds)] =
0 0 0 0
= q [sin a (ys — S x) + cos a (xs —’S y)] =
= qs [(y — yc) sin a + (x — xc) cos a],

8 6
où S x = l yxds et S v = J x xds sont les moments statiques de
0 0
l ’arc s par rapport aux axes x et y;
S S
i/c — — ^ et zc = —
5 s les coordonnées du centre de gravité de
l ’arc 5.
.
6 Charge uniformément répartie suivant l’axe géométrique de la
poutre et tangente à celui-ci (fig. 159,a).
La force élémentaire dans la section droite de coordonnées x t yi
et d’angle pd (fig. 159,6), tangente à l’axe géométrique de la
poutre et agissant sur l ’élément d’arc ds est :
dP = qds.

299
La force dP dans la section droite de coordonnées x, y et d’angle P
(fig. 159,6) produit les efforts élémentaires:
dN — — dP cos (pt — p) = — gcos (Pj — p) ds;
dQ — dP sin(pj — p) = ysin (pt — p) ds;
dM = — dP [(x — xt) sin pi — (y — yt) cos p4] =
= q [(ÿ — yi) cos p! — (x — x4) sin Pj] ds.
Les efforts globaux dans la section considérée coupant un arc s

de l’axe géométrique de la poutre sont :


N = — q l cos (Pj — p) ds; <? = y $ sin(pj — P) ds;
0 0
s s
M — q [ S (y — ÿj) cos Pj ds — J (x — Xj) sin pt ds ].
0 0
Exemple 84. Etant donnés : P et p (fig. 160, a) ;
construire les diagrammes de N , Q et M.
S o l u t i o n . On détermine N, Q et M dans les tronçons de
la poutre (fig. 160,6).
JT
Pour le premier tronçon on a: O ^ q jj^ -^ -;
N Vl = P cos <pj; QVt — P sin <pt; M Vl = Pp (1 — cos <pt);
N ^ 0 = P-, N jl* 0J07P; N n = 0; <?„=„ = 0;
1 4 1 2

300
z n ' 0,707P; Q n ' P;

M , ^ * 0 = 0 ; Af n « 0,293Pp; M „ = Pp.
<i>i“ T »i“ T
it
Pour le second tronçon on a : 0 <p2
y ;
N<p2 = — 2P sin (?<
C<Pp22 = 2P cos <p2; M 92 = Pp (1 + 2 sin cp2);
o= 0 ; JV n — 1,414P; N „ = — 2P;
<P2 = ' <P2--- 5“
^ « 0 = 2 P; <? 1,414P; <? „ =0;
<Pa— , <P2 ---T
My2=Q-- -^Pi „ = 3Pp. 2,414Pp; AT
= 0)2

Les diagrammes de iV, Q et M sont représentés fig. 160,c, d, e.


Exemple 85. Etant données les quantités P et a et les équations
des axes géométriques des parties supérieure et inférieure du ressort :
paraboles y = =b z ^1 — (fig. 161,a) ;
construire N\ Q et M .
S o l u t i o n . Par suite de la symétrie du système par rapport
aux deux axes rectangulaires, il suffit d’étudier seulement la moitié
d’une partie du ressort (fig. 161,6). Pour une section droite arbitraire
à une distance x de l’extrémité gauche, on a:

dx a
tgp a —x
sin p =
V l - |- t g 2p V 2 a2 — 2ax + x2
1____________________a
cos P —
I l + tg 2 P V 2a2 — 2ax + xz
Par conséquent :
NAT= — P sin• Pa = ------------------------;
P (a — x)
2 2 V 2 a 2 — 2 ax -f- æ2

Pa
Ç -- ------- cos p =
2 2 V 2 a2 — 2 ax -f- xz *

,, P
M= jz;

301
302
N x=0 = ^ P & 0,354P ; N a = ^ P « 0,224P-,
4 *= t 10
^ = Q= 0 ;

QX^ 0= - ^ P : ■0,354P; Ç a = - ^ P « - 0 ,4 4 7 P j
4 2 5
Ç*=a = — 0,5P ; M x=0 — 0 ; M „ = 0 ,2 5 P a ; M x=a = 0,5Pa.
x 2

Les diagrammes de TV, <? et M sont représentés fig. 161,c, d, e.


Exemple 8 6 . Calculer N, Q, M, a) y
si g, a et b sont donnés et l’anneau _
est elliptique: y —— 1^2ax — x2 et
a
a une coupure à T origine des coor­
données (fig. 162, a).
S o l u t i o n . Puisque la poutre
est symétrique par rapport à Taxe
nous considérons seulement sa x , ÿ
moitié supérieure.
En appliquant le principe de
superposition, on détermine les i3 !
efforts dans la section droite de / \-1 33
coordonnées x, y et d'angle P p 1 x
(fig. 162^,^) produits par les pro­ Il i f i n 1
jections qx et qv de la charge
(fig. 162, &) :
N — qy cos p —>qx sin P ;
Ç = £zcosp -\-qy sin p ;
M = - - ^ ( x 2 + y2).
Puisque :
du b a —x
dx a Y 2 a x — x2
on a :
a —x
sinp =
r* I—H
(2 ax — a?) (a — x)2
v i Fig. 162
303
~r~V2 ax — xz
b
cos JJ =
Y ^ -(2 ax — xz) + {a — x f
et
qax
N =
Y ~ ï (2ax — z2) + (a — x f

q \- t x + — (a — x) V 2ax — xz
Lb a J

Y - - ^ - ( 2 ax — x2) + (a — x f

M —— 1~2 (2ax — x2) + x2 j


Si, par exemple, a = b, N = qx; Q = qV 2ax — x2; M — — qax.
Les diagrammes de N , Qy M sont représentés fig. 163,a, b> c.

a) Diagramme de N *) Diagramme de g c) Diagramme de M

Fig* 163

Exemple 87. La charge verticale d’intensité q est uniformément


répartie suivant le quart de la circonférence de rayon p (fig. 164,a).
Construire les diagrammes de N , Q et M .
S o l u t i o n . Les valeurs des efforts dans la section droite,
faisant un angle q> avec la verticale, provoqués par la force élémen­
taire dP = qds — qpdcL, sont (fig. 164,b):
dN — — dP sin <p= çp sin <pdip ;
dQ = dP cos q>= gpcos (p d<p ;
dM = dPç> (sin q>— sin a) = qç? (sin <p — sin a) da.
304
a)

\dP
b) dP

dN
-----
diagramme de N_
C)
555qp'\

0,707qp 0,707qp
d)
Diagramme de Q
d)
0,SS5qp Diagramme de pj'fjj,
ê iM Z M ’oiqp
0,233qp

e)
Diagramme de M
Diagramme de M
0,262qp* e} 0,57lqnl
IMSqp*

B,571qp 3,Mqpz
Fig. 164 Fig. 165

Les efforts produits par la charge appliquée à la partie isolée


de la poutre sont :
<p <p
N = — qp sin cp $ da — — gptp sin <p; Q — qp cos tp J da = ÿpqp cos <p;
0 0
<p
M = qf? J (sin q) — sin a) da = qp2 (q> sin q>+ cos (p — 1) ;

20-331 305
o= 0; ^ = jt_ ^ — QP-j- 0,707 = — 0,555gp ;

Qv=o= 0; Q n « 0,555?p ; Ç n ==0 ;


^ ŒT <p=*-4-

Les diagrammes de N, Ç et Jlf sont représentés fig. 164,c, d, e.


Exemple 8 8 . La charge d’intensité q est uniformément répartie
sur la demi-circonférence de rayon p et est dirigée suivant la tan­
gente à Taxe géométrique de la poutre (fig. 165,a).
Construire les diagrammes de N> Q et M .
S o l u t i o n . La force élémentaire dans la section faisant un
angle a avec l ’horizontale est :
dP — qds — qpda .
Les efforts élémentaires dans la section droite de la poutre,
faisant un angle q>avec l’horizontale, provoqués par la force dP sont
(fig. 165,6):
dN = — dP cos (cp — a) = — qp cos (<p — a) da ;
dQ = dP sin (q) — a) = qp sin (cp — a) da ;
dM = — dP [p — p cos (cp — a)] — — qp [1 —cos (q> — a)] da .
Les efforts globaux produits par la charge appliquée à la partie
isolée de la poutre sont :
N — — qp J cos (cp — a) da = — qp sin cp ;
o
Q = qp $ sin (cp — a) da = qp ( 1 — cos cp) ;
o
M = — qp2 [ cos (cp — a) da] = q p z(sin cp — cp) ;

^ = 0 = 0; N = J L = -0 ,7 0 7 qp ;

306
N „ = — çp ; N 3 « 0,707gp ;
<p=-— ^= X

<?9-o == 0 ; Q' „ « 0,293gp ; Q „=?p;


„= T f" T
Ç 3 = l,707gp ; Q s=n = 2gp;
V= — n
Af«-* = 0 ; Af „ = — 0,078gp2 ; M „ 0,571gp2;
«p 4 * “ * a

A f ^ ^ " 1’649^ ^«p-« = - 3 -1 4 2 ?P2-


À
Les diagrammes de N, Q et M sont représentés fig. 165,c, d, e.
Problèmes 756*765. Construire les diagrammes de l’effort longi­
tudinal N, de l’effort tranchant Q et du moment fléchissant M.

20 * 307
La charge est uniformément répartie
selon la projection horizontale

La, charge est uniformément


m repartie selon ta tangente P-0 (/♦ * )
a L'arc Spirale d’Archimède

§ 2 . Contraintes
L ’effort longitudinal N et le moment fléchissant M déterminent
les contraintes normales et au, et l ’effort tranchant Q, les contrain­
tes de cisaillement T, développées aux points de la section droite
de la poutre à courbure initiale.
On admet que les contraintes aN sont uniformément réparties
dans l’aire de la section droite F et que la répartition des contraintes
aM dans la section droite suit une loi hyperbolique ; on les calcule
par les formules:
N
ow= ~ . (172)
F

y (173)
r + y'

où S est le moment statique de l ’aire F par rapport à l ’axe neutre z,


ne passant pas par le centre de gravité O0 de la section, r le rayon
de courbure de la ligne neutre nn, y l’ordonnée du point considéré
de la section calculée depuis l’axe z (fig. 166).
La ligne neutre nn est déplacée par rapport à l ’axe géométrique
deyla poutre vers son centre de courbure de e = p — r (p est le
raon de courbure de l’axe géométrique de la poutre).
308
Le rayon de courbure de la ligne neutre de la poutre pour chaque
forme de sa section droite a pour expression:

r= (174)
dF
l p+ u

où u est la coordonnée du point considéré de la section calculée


depuis l ’axe central z0 (fig. 166).

Pour une section rectangulaire on a :


h

ri
pour une section circulaire :

r = - |[ p + i / p! - ( 4 ) !] .
pour une section trapézoïdale:
________________ F______________
^&e re 1 -— Log— — (fc| — &e)

où re, bet b i sont respectivement le rayon de courbure et la largeur


des fibres extérieures et intérieures de la section.
Pour certaines autres formes de sections droites les valeurs de r
sont données dans les ouvrages de référence correspondants et dans
les manuels de résistance des matériaux.
309
Pour les poutres de rayon de courbure pas très grand, la quanti­
té e peut être calculée d*après la formule approchée :

(175)
P

où i = est le rayon d'inertie de la section droite de la poutre


par rapport à l ’axe central z0.
La formule (175) donne une meilleure approximation à la solu­
tion exacte pour les poutres dont les sections droites sont syinétrL
ques par rapport à l ’axe s0.
Puisque
— F 6 ^ -—, y — u - e = u ( 1 -f— -—J ,
p \ pu /
et
r+ y= p+ u= p

où u est la distance du point considéré de la section à l’axe central z0»


on peut écrire la formule (173) de la façon suivante :

Mu pu Mu
aM ---- a - (176)
I I

Dans cette expression la quantité :

1 +—
pu
a— (177)

p
qui est une fonction de la coordonnée u, caractérise la répartition
non linéaire de aM dans la section et dépend de la forme de cette
1
dernière et de la courbure initiale de la poutre. Si h ! p ^ ^ , a diffère
très peu de l’unité, et oM peut être calculé suivant la formule établie
pour les poutres droites : a = — ^ .
Les contraintes normales maximale et minimale sont dévelop­
pées dans les fibres extrêmes de la poutre pour u = he et u = — h\

310
et sont égales à
e . M e
(178)
Oi = ± “7 ^ a b
Wl

où PF est le module de résistance équaterial de la section pour les


fibres extérieures We = — et pour les fibres intérieures , et

ai — a = (1 ± î2/pft!)/(l ± hVp). (179)

Les valeurs des coefficients a? pour quel­


ques formes de sections sont données en appen­
dice.
La contrainte normale résultante a en un
point arbitraire dans la section droite de la
poutre à courbure initiale peut être calculée
par la formule:
---1 a U—
N , Mu Diagramme de N
a — ------ a (180) t>)
F I
en y portant N avec son signe. Dans la majo­ (0,707P\
rité des cas Ojv est petit devant oM.
Les contraintes de cisaillement t détermi­
0 P
NI
nant l’effort tranchant Q ont une valeur Diagramme de Q
secondaire et généralement ne sont pas consi­
dérées dans les calculs. 0,WP
D’une manière approchée on peut les
calculer à l ’aide de la formule (99) pour les
poutres droites:
d)

bl
Exemple 89. Etant donnés: P — 1 t;
p = 50 cm ; M = Pp et a — 10 cm (fig. 167,a) ;
calculer max oe, min a iT Tmax et er
S o l u t i o n . Selon les diagrammes de
A\ Q et M (fig. 167,b, c, d) les contraintes
normales maximales seront développées dans Fig. 167
la section encastrée où TV = — P — — l t e t
M = 2Pp = 2*1 -50 = 100 t-cm ; les con­
traintes de cisaillement maximales seront développées dans la
section de l’extrémité libre de la poutre où Q = P = 1 t.

311
Pour une section carrée :

We = Wx = W = ^ ~ = — cm3; F = a2 = 102cm2 ;
6 6

, a , <0
e ± 6-50 939
a , = ------- = ------ ^
1,074
1 2 p 1 2 •50
Donc :
M N 105 *6, 103
maxoe — a e 4- = , 0,939-------r ;
W F 103 102

jw 563 — 10 jw 553 kgf/cm2;


M , N 105>6 . 103
m inaj = — ai -\------ = — — —1 ,0 /4-------t
W F 103 102

jw — 644 — 10 = — 654 k g f/cm .2 ;

3 Q 3 103
^max — = 15 k g f/c m 2 ;
2 F 2 102

a2 102
- 1
/v 0,167 cm = 1,67 mm
e
P 12-50 6

Problèmes 766-769. Calculer les contraintes de traction maxima­


les omax, les contraintes de compression maximales amj„ et les
contraintes normales aA au point indiqué A de la section dangereuse.

787

3i2
P=Bt

8 3. C alcul de r ésista n c e
Pour calculer la valeur de la charge de sécurité, agissant sur
la poutre à courbure initiale, et pour vérifier sa résistance on utilise
la formule:
M_
m a x |o t | (181)
W,

Les dimensions nécessaires de la section droite de la poutre sont


choisies par essais suivis de vérification. Gomme premier essai,
on peut calculer la poutre à courbure initiale selon T inégalité

(182)
Wi

pour les poutres droites.


La résistance de la section doit être vérifiée compte tenu de la
courbure de la poutre et de l ’effort longitudinal selon la formule
(181). La surtension ne doit pas dépasser 5 %.
Si les résistances du matériau de la poutre en traction et en
compression sont différentes, les conditions de résistance dans la
section dangereuse doivent être satisfaites et pour les fibres inté­
rieures et pour les fibres extérieures, d’après les valeurs des contrain­
tes admissibles [otl et [ac].
Exemple 90. Calculer P y si : [a] = 4 000 kgf/cm2, a = 20 cm,
d = 1 cm; l ’équation de l’axe géométrique de.la barre du ressort
ji
est y = — a sin — x (fig. 168).

S o l u t i o n . Les sections dangereuses de la barre sont les


sections aux sommets de la sinusoïde où M = Pa = 20 P kgf-cm,
313
N — — P kgf, et le rayon de courbure de l ’axe géométrique est:

*“ T \ -ô -3111^ / .

= ——« , a=
0 1 2 cm
jt2

Fig. 169

Pour une section circulaire de diamètre d :

W e = W \ — W œ 0,ld 3 « 0,1 cm3; f = — = — « 0 ,7 8 5 cm2 ;


4 4
d

« i: f c in L , 25
/ 1 \ - ’
'- S ( - r j
D’après la condition de résistance (181) :
, , M N 20P A oc , P
maxOj = — a j -------= ------ 1,25 -f-------- : 250/><4000 .
W F 0,1 0,785
La force admissible est :
/> ^ 1 2 2 2 = 16 kgf .
^ 250
Exemple 91. Etant donnés: P = 6 kN, q = 12 kN/mt p =
— 16-10-2 m, b = — h, [al = 200 MN/m* (fig. 169);
calculer h et b.

314
Solution. Dans la section dangereuse (encastrée) de la
poutre :

^ / = /»p + |-g p 2 = 6.103.1 6 -1 0 '2 + |-.1 2 .1 0 3.162-10"4=

= 1 421N-m ; N = - P - q p = - 6-103 - 12- 103X

x 16 -10~ 2 = 7 920N .
On détermine les dimensions d’essai de la section de la poutre
par un calcul de flexion d’une poutre droite :

W —— — — M 1 421
7,1 •10'* 8 m3 = 7,l cm3,
~ 6 _ 8 > [a] _ 2 0 0 -1 0 8

d'où l'on tire:

h > V 7,1-8 — 3,84 cm.

Compte tenu de la courbure de la poutre et de l’effort longitu­


dinal dans la section droite, on prend h = 4 cm et b = 3 cm. Pour
ces valeurs on a :

W— = 8 cm3, F = 3-4 = 12 cm2,


6

Selon la formule (181), la contrainte de calcul dans les fibres


intérieures de la poutre est :

M , N 1421 7 920
m ax | cri | = — et, -\------ • 1,095 +
W F 8 -1 0 “ 1 2 -1 0 “ ‘

« 201,1-106 N/m2 = 201,1 MN/m2.

Puisque la surtension est de 0,55 %, on peut admettre que le


choix de la section est satisfaisant.
Problèmes 770-771. Calculer les valeurs des charges admissibles
P, M.
315
a -50cm; b-20cm Ft ~-Fz--F3-F^12,0cmî
t<y =500kgffcmz; [<tc]= i200kgf(cm* [a]-loookgf/cm2

Problèmes 772-773. Vérifier la résistance des poutres à courbure


initiale. Supposer pour contrainte normale admissible [0 ] =
= 1 600 kgf/cm2.
XII. MÉTHODE ÉNERGÉTIQUE DE CALCUL.
D ES SYSTÈM ES ÉLASTIQUES

g 1. C alcu l des d ép lacem en ts é la stiq u es


g é n é ra lisé s.
Méthode de la force fictive généralisée d'ordre zéro

L ’expression donnant la valeur de l ’énergie potentielle de dé**


formation élastique £7, emmagasinée dans un corps ou un système
par suite d’une application statique de forces, peut être représentée
par une fonction homogène du second ordre soit des forces généra­
lisées P u soit des déplacements généralisés ô* quand il y a dépendan­
ce linéaire entre ceux-ci.
Les forces généralisées P %représentent n ’importe quelles actions
de forces (forces, moments, groupe de forces, groupe de moments,
etc.) avantageusement choisies pour le calcul de l ’énergie.
Les déplacements généralisés ô* sont des quantités qui détermi­
nent les déplacements suivant lesquels les forces généralisées accom­
plissent un travail (à une force concentrée, par exemple, correspond
un déplacement linéique, à un moment un déplacement angulaire,
etc.).
Le déplacement élastique généralisé 6 dans un corps ou dans
un système, provoqué par l ’action des forces généralisées, peut
être calculé par la formule de Castigliano:

(183)

où Pt est la force généralisée fictive correspondant au déplacement


généralisé recherché. Cette force est appliquée au corps ou au systè­
me, au point où le déplacement est à déterminer; Ut est l ’énergie
potentielle de déformation élastique du corps ou du système expri­
mée par une fonction homogène du second ordre de toutes les forces
généralisées appliquées Pi et de la force généralisée fictive Pu
Si au point où le déplacement généralisé est à déterminer, la
force généralisée P, correspondant au déplacement recherché, est
donnée, l ’application de P f est superflue et
dU
(184)
dP

sens du déplacement
généralisé ô coïncide avec celui de la force Pt (ou P).
317
/ dUt \ ( dU \
Si 1 < 0 I ou -Qp < 0 J , le sens du déplacement
généralisé 6 est opposé à celui de la force Pt (ou P).
Le déplacement linéique Calculé par la formule de Castigliano,
est la projection du déplacement du point d’application de la force
correspondante sur la direction de sa ligne d’action.

Méthode de la force fictive unitaire généralisée


Dans le cas le plus général d’action de forces sur un système
de barres élastiques composé de barres droites, il est commode de
déterminer les déplacements généralisés selon la formule de Max-
well-Mohr :

où N, M ZJ M y, Mu Qy et Qz sont les efforts correspondants dans


une section droite arbitraire de chaque tronçon du système, provo­
qués par toutes les forces généralisées appliquées au système;
N, M z, My, Mu Qy et Qz ces mêmes efforts, provoqués seulement
par l ’action de la force fictive sur le système, correspondant au
déplacement généralisé recherché et égale à l’unité;
£ et G les modules d’élasticité longitudinale et transversale
du matériau du tronçon de la barre ;
F l ’aire de la section droite où sont déterminés les efforts;
I z et I y les moments d’inertie principaux centraux de l ’aire F ;
1 1 le moment d’inertie de torsion de l ’aire F ; k y et k z les coeffi­
cients de forme de la section caractérisant la non-uniformité de la
répartition des contraintes de cisaillement en flexion; dx l ’élément
de l’axe géométrique du tronçon.
L’intégration est effectuée suivant la longueur de Chaque tronçon,
la sommation suivant tous les tronçons.
Pour les systèmes de barres articulées plans avec forces appli­
quées aux nœuds :

où l désigne les longueurs des tronçons.

318
Pour les systèmes dont les tronçons sont soumis seulement à une
torsion :

(187)

Pour les portiques plans dans lesquels les effets des efforts N
et Q sur les déformations sont petits:

*” 2 1 ^ * - (i88)
Pour les systèmes composés de barres de faible courbure

- 2 1 " *
où ds est l ’élément de l ’axe géométrique du tronçon curviligne*
Plus exactement :

(190)
- 2 I#~ 2 I" *
Exemple 92. Etant donnés: P, a, l, E, I (fig. 170,a) ; calculer
la flèche /.

I t lp ...

O) 44
m. J i
H - a-H - T*~ a
I I
i ! r {
6> -j
Fig. 170

S o l u t i o n . Déterminons la flèche f dans la section médiane


de la poutre d’après la formule (188) écrite sous la forme suivante :

/
-h l\ M M dx.

Les valeurs des moments fléchissants dans des sections arbitraires


de la poutre provoqués:

319
par l’action des forces données P sont:
M a = Pxi ; M b = Pa\
par l ’action de la force unitaire fictive P f — i (fig. 170,6) sont:
— axo

La valeur de la flèche cherchée est :


a 1/2- a

, = 2 i j i \ \0 xlix'+a J0 ( a + I s ) H = s é ( 3 "?'“ 4) '


Déterminons l ’effet de l ’effort tranchant sur la flèche. Selon
la formule (185), le déplacement vertical d’une poutre en flexion
dû à l ’effort tranchant, est :

Puisque les valeurs des efforts tranchants produits par la charge


fictive dans les tronçons de la poutre sont respectivement égales à :
Q a=P, <?6 = 0 , Qa = \ , ^ 6= 4 ’
on a :
Pa~ = k Pa El
= 2k— et A . = 24k
2GF GF
GFa
H - * i
E i2
= 24k —-----t-
G z( ,• P
fl c>—T
V a2
I
ou r =
=F '
Compte tenu du fait que pour les matériaux isotropes la valeur
E E
du rapport est située dans les limites 2 ^ - 77- ^ 3, les valeurs
Cr (t
extrêmes du rapport —- seront :

> 4 -^ -* )
Si a —> 0 :
h -»-(16-24)A:-

1 l2
320
I
si a — ~2 ‘

A = ( 2 4 + 36,4 = 1,5 ( A ) ^

Pour le second cas = où l’effet de l ’effort tranchant sur


le déplacement vertical est maximal, considérons des poutres de
sections droites rectangulaire et circulaire.
Puisque pour un rectangle de hauteur h et pour un cercle de
fe2 d2 6 32
diamètre d, i2 = i ^ ou ^ et fc — 2 7 respectivement,
pour les poutres de section rectangulaire on a :

A . = ( 2 ,4 - 3 ,6 ) - £
/
et de section circulaire :
/kq. = ( — — —) -£■ « (1,778— 2 , 6 6 7 ) .
/ V9 3 / Z2 ' Z2
D’où l ’on voit que la valeur de / q peut être 5 % de / et plus
pour :

( l / i d - f . i / ^ - ) a » ( 7 — 8)h
V y 0,05 r 0,05/
et

Z < ( ) / — ----T- l / — ') i « ( 6 - r 7)d,


V r 9-0,05 r 3-0,05/
c’est-à-dire pour des poutres pas très courtes.
Si, par exemple, on prend la poutre en double té N°20a d ’acier
E
laminé, 011 aura - ^ = 2 , 5 ; i = 8,37 cm; k = 2,78 et:
G
Q O72 5840
/« = 24 -2,78 «2,5 —
/ 2Z2 i2
Par conséquent* la valeur de fq atteint 5 % de celle de / déjà
pour :

Z
-Y- 5 840
0,05 :
341 cm ta i l h .

21—.131 321
Exemple 93. Etant donnés: P , a, 6 , c, F, l u E, G (fig. 171,a);
calculer ô, le déplacement vertical du point d'application de la
force jP, compte tenu de toutes les déformations de la barre.
S o l u t i o n . Nous déterminerons le déplacement cherché Ô
à l’aide de la formule (185).
Seul le tronçon b est soumis à une traction. Les efforts longitu­
dinaux, dus aux forces P et P t — 1 (fig. 171,6) sont égaux à N =
= P ; N = 1.
a)

c~~

Fig. 171
Tous les tronçons de la barre sont soumis à une flexion. Les
moments fléchissants et les efforts tranchants dans des sections
droites arbitraires des tronçons de la barre, dus aux forces P et
Pt — 1, sont respectivement:
M a = Px ; M a — x; M b = P a ; M b = a ; M c = Px ; M c — x\
Qa = P; Qa = 1 ; Q„ = 0 ; Qb = 0 ; QC= P; Qc = 1 .
Seul le tronçon c est soumis à une torsion. Les moments de torsion
dus aux forces P et Pf = 1 sont : M t = Pay = a.
En portant les valeurs trouvées dans la formule (185), on obtient
pour le déplacement cherché :

c Pb P ( f 2 j . f 2 j \ , kP . , x, Pa2c
ô — ------- = — I 1 or dx + ab 4- \ x2dx I 4-------- (a 4- c) =
J
-

EF El \J / GF V GIt

Exemple 94. Etant donnés : P, p, E , /, et une poutre de faible


courburé (fig. 172,a) ;
calculer le déplacement vertical 6c de la section C.
322
S o l u t i o n . Pour ne pas rompre la symétrie du système par
rapport à l’axe vertical passant par le point /?, on applique la force
fictive Pt = 1 dans les sections C et D (fig. 172,6) et on considère
seulement une moitié du système.
Dans les sections droites arbitraires définies par les angles <pd
et q>2, les valeurs des moments fléchissants dues à la force P seront :
Mi = — Pp (1 — cos <Pi), M n — — Pp\
et celles, dues à la force Pt — 1 :
Mi = —p ( l — co sfO , Mn = —p.
D’après la formule (189), on trouve le déplacement cherché:
J l/2 n/2

6c = 6d = | MxMj d<pt + J M nM n d(f2) =


0 D
J t/2 J t/2

=iir [ I ^ _ c°s<pt)2d < p i+ 1 =

1 ,9 2 7 ^ -
= ( i " - 2) El El
Exemple 95. Etant donnés: l’intensité q de la charge uni­
formément répartie suivant la direction horizontale, p, P — 2gp,
E, / (fig. 173,a);
calculer le déplacement ô de l ’appui mobile.
S o l u t i o n . Pour le système donné, des conditions de la
statique, on obtient :
B x = 4çp, A„ — 4qp, B y = 2qp.
Les moments fléchissants dans les tronçons du système dus aux
forces données sont :
Mi = Px = 2qpx ; M n = — P p (l + sin <p) — A up (1 — cos <p) +
2 2
+ (1 —cos q>)2 = — (cos2 q>+ 6 cos q) — 4sin q? — 1 1 ) ;
2 2
M m = Bxx — iqpx.
Pour le système auxiliaire (fig. 173,6), des conditions de la
statique, on obtient :
1 1
Les moments fléchissants dans les tronçons du système auxiliaire
seront :
— _ 1
Mi = x ; M u = — p ( 1 + sin cp) — — p ( 1 —cos <p) =

= y (cos q>— 2 sin <p — 3) ; M m = x.

D’après la formule (189) on obtient la valeur suivante pour le


î

ô = — ^2qp j x2dx + j* (cos qj -f- 6 cos (p — 4 sin q> — 11) X


0 0

X (cos (p — 2 sin <p — 3) dcp +

324
.QP
El +l(l’,+64“ï +4’,+3s“)+?.
Exemple 96. Soient : P x, P y, s la longueur de Taxe géométrique
de la poutre à courbure initiale arbitraire, E 1 I (fig. 174,a).
Calculer la rotation 6 , les déplacements horizontal Ôx et vertical
6 y de la section où sont appliquées les forces Px et P y.

S o l u t i o n . Les moments fléchissants et les efforts longitu­


dinaux dans une section droite arbitraire de la poutre de coordonnées
x, y et d'angle p, formé par la tangente et Taxe x, dus à l’action des
forces données P x et P y (fig. 174,a) sont:
M = Pxy + Pyx , N = — Px cos p + Py sin p ;
ceux dus à l’action du moment Mt = 1 (fig. 174,6) : M — 1, N —0 ;
ceux dus à l ’action de la force Ptx = 1 (fig. 174,c) :
M = y, N — — cos P ;
ceux dus à l ’action de la force Pt = 1 (fig. 174,d) : M — x, N — sin p.
Selon la formule (189) on obtient :
8 8

0= h (p*I0 yds+ z d
0
s ) = h {PxSx+ PvSy)'
S 8

où S x = l yds et S y = l xds sont les moments statiques de l ’arc


o o
s par rapport aux axes x et y:

â* = ~ j" y2ds + Py J* xyds ) + (p * j cos2 pris —


0 0 0
S

— P . j sin p cos pdsj = - ^ (PXI X + P yI xy) +

0 0
s 8
où I x — | y2ds et I xy = J xyds sont le moment d’inertie linéique
o o
et le produit d’inertie de l’arc s par rapport à l’axe x et aux axes
325
X et y;
« * S

ày — J yxàs -f Py Jx2dsj ^ — Px Jcos p sin p ds +


O O o
5
+ Py J s i n 2 p * ) = A (p ^ + PpJr ) +
O
s s

+ è ( “ f I sin2pds + PJ sin2Ms) ’
où /„ = est le moment d’inertie linéique de l ’arc s par
rapport à l’axe y.
Considérons une poutre de
faible courbure dont l’axe géomé­
trique est une parabole: y =
/yi2
=■__ _On• ’ px—— o* P —_P*
(fig. 175).
Puisque :
rf|/ X - Ü X -| / 2 2
— = ----- et ds = — V a 2+ x ,
dx a a 1

S y = - f x Y Ï 2 -f- x2dx — — ± V ( a * + xzŸ a = - ^ . ( 2 y 2 ~ i ) ;


a J a O 0 «J
0
a

^ = - — j" x3V a 2 + x2dx = - ^ - ~ V ( a 2 + x2)5 -

- — V (a2 + x2)3 — - j r ("1/2 + 1);


3 0 15
a

I y — ~ J x2V a2 -f- x2dx = -^ — V a2-f- x2 — ^ [x V a2 + x2 +


0

+ n2Log (x + V a2 + x2)’J ^= — ^ 3 l/2 -f Logy - ^ -

326
En portant les valeurs ainsi trouvées dans les formules, donnant
les valeurs de 0, 6X et by dans l'exemple 96, on obtient:
PS,J 2~|/2 — 1 Pa2 Pa*
0,609
El ~ 3 El El
V2 + 1 P a3 Pa3
aj
at>|
<C

-0 ,1 6 1
Ij

II
1
El 15 El El
Pas Pa?
6 ( s i Æ + Log- 0,432
y El 8
:+ El El '
Problèmes 774-787. Calculer les déplacements généralisés indi­
qués sur les figures.
Dans tous les problèmes et dans les problèmes qui suivront
on admettra que les rigidités des sections des barres sont connues.
En l’absence d’indications supplémentaires, supposer que les modu­
les d’élasticité des matériaux et les caractéristiques géométriques
des sections de toutes les barres du système et de tous les tronçons
des barres sont identiques. Dans les problèmes 782 et 783 calculer
le déplacement vertical en tenant compte de l ’effort tranchant.
m 775

327
Problèmes 788-790. Calculer la variation des distances Ôab
entre les sections A et B .
788 m

328
Problèmes 791-793. Calculer les déplacements verticaux 6 de la
section A .

M 792 793

Problèmes 794-796. Calculer le déplacement linéique ô de la


section A suivant la direction de la force P appliquée dans cette
section.

d=b3G-y-f

Problèmes 797-805. Calculer les déplacements linéiques verti­


caux ôv, horizontaux ôh et angulaires 0 de la section C.
Dans le problème 801 calculer la rotation de la section à gauche
de l'articulation.

329
Problèmes 806-811. Calculer les déplacements ô de l’appui
mobile et les déplacements verticaux ôv de la section C.
Dans le problème 811 calculer seulement la quantité ô.

Problèmes 812-816. Calculer les déplacements verticaux ô de la


section A .
330
Problèmes 817-819, Déterminer les variations des distances Ôab
entre les sections A et B.

Problèmes 820-821, Calculer la valeur de l’angle a pour laquelle


la section C se déplacera seulement suivant la verticale.
820

331
Méthode de multiplication des diagrammes
(règle de Vérechtchaguine)
Si la rigidité de la section droite de la barre est constante dans
un tronçon, chaque intégrale de la formule de Maxwell-Mohr (185)
peut être calculée en multipliant l’aire du diagramme de l ’effort
dû aux forces données (fig. 176) par la coordonnée | du diagramme
de ce même effort dû à une force unitaire fictive généralisée (ce
diagramme est nécessairement linéaire), la coordonnée g passant
par le centre de gravité du premier diagramme.

Fig. 176 Fig. 177

En pratique cette règle de Vérechtchaguine est employée dans


les portiques pour la détermination des déplacements linéique et
angulaire provoqués par les moments fléchissants. La formule don**
nant la valeur du déplacement s’écrit sous la forme :

où la sommation s ’étend à tous les tronçons du système.


Les tronçons doivent être distingués non seulement selon les
charges, mais aussi selon les signes du diagramme de ¥ ou de AT
et la constance de la section droite. Pour des diagrammes de M et
de M de mêmes signes le produit a>| > 0, pour des diagrammes de
signes contraires (o£ < 0 . _
Pour cette raison la position des diagrammes de M et de M
par rapport aux lignes de leurs valeurs nulles dans les tronçons
peut être arbitraire, mais ils seront d’un même côté s’ils sont de
même signe. _
Si les diagrammes de M et de M sont linéaires, on peut indiffé­
remment calculer l’aire m ou la coordonnée | de l ’un ou de l ’autre
des diagrammes.
Si le diagramme de M a une forme compliquée, on peut le divi­
ser en parties et déterminer les aires a>lr <o2, co3 . . . de ces parties
et leurs centres de gravité (fig. 177). Il faut mesurer les ordonnées
£lt £ 3 . . . des centres de gravité. On aura alors ;

= < * iîi + « 2 S2 + « 3 Ê3 + ••■


332
Dans les cas où sur quelques tronçons de la barre le diagramme
de M est représenté par une même ligne droite (fig. 178), on peut
multiplier Taire cù de tout le diagramme de M par la coordonnée
correspondante | du diagramme de M .
Si dans un tronçon de la barre la
section droite est variable, on calcule
T aire <o du diagramme non du moment
fléchissant réel mais du moment flé­
chissant réduit :
M réa = M - ^ ,

où I 0 est le moment d'inertie de la


section droite constante à laquelle est
réduit conventionnellement le tronçon,
et I le moment d'inertie de la section
variable.
Exemple 97. Etant donnés : P, a, £, I (fig. 179,a) ;
calculer le déplacement horizontal ÔA de la section A .

Fig. 179
S o 1 u 1 i o n. Les diagrammes des moments fléchissants sont
représentés fig. 179,c et d : le diagramme hachuré est dû aux forces
333
données, le diagramme non hachuré à la force fictive Pt — 1 ap p li­
quée dans la section A (fig. 179,b) et dirigée à droite suivant l ’hori­
zontale.
Puisque :
a2 t Pa Pa2 „
°H— ~ î ëi — — \ g>2 = — — a \
Z Z o
Pa 2 ,
®3 = — ; 53 = « ;
o
a2 . 2 a2 , 4 _
“ 4= y ; = «5 = — ; I 5 = y i> a,

compte tenu de la règle des signes, le déplacement cherché selon


la formule (191) sera :
1 7 Pc?
^ = 1?t ^ Û>1^ 1 “I" — GH&3 — GHI4 4" ^>5 ^5 ) = ~ ~ •
El 12 E l
Exemple 98. Etant donnés : P, a, E et / (fig. 180,a) ;
calculer 0 A et / c .

m ,4 rrrTTTf f ^ 1 d
H *— X — *4 ,
__ 1
1

de M (pourMf =■/) b) 5
EU
1

^ Diagramme de M(pourPf - /y ! ^ O 1

d) ±
t1 L—•—r -^

Fig. 180 Fig. 181


S o l u t i o n . Le diagramme de M dû à la force donnée P est
représenté fig. 180,6, le diagramme de M dû au moment fictif Mt =
= 1, appliqué dans la section A et dirigé dans le sens des aiguilles
d’une montre, est représenté fig. 180,c; et le diagramme de M dû
334
à la force fictive P t = 1, appliquée dans la section C et dirigée
vers le bas suivant la verticale est représenté fig. 180,d.
Puisque :
Pa2 E _ 5 a Pa2 5
SI , j —q» 0)2 — ? 62 —‘"TT>
4 ’ o à 2 8
Pa2
£2 û)4 = P a 2
4 ’

(compte tenu de la différence des moments d’inertie des sections


des tronçons) selon la formule (191) les déplacements cherchés
seront :
1 29 P a2 .
0^ Wt ël "I* — (©2 ^ 2 + ©ais "1" ©i^U)
El C* 48 E l ’
17 P à
+ ~ (<*>262 + + ^ 4 ^4)
Ci 24 E l '
Exemple 99. Soient: l, E , [a], une poutre d ’égale résistance
de hauteur constante h (fig. 181,a).
Calculer 0A, f A.
Solution. Pour une poutre d’égale résistance, on a :

Dans la section dangereuse:


_2 / ^max
~~ h M
Si, par convention, la poutre est réduite à une section dangereuse
constante, / 0 = /, et le moment fléchissant réduit :
/o
M réd — M x ■ = Mmai = const.

Le diagramme du moment réduit (fig. 18ttb) est un rectangle


de hauteur :
2 m
^max
h

335
Les diagrammes de M dus à Mt = 1 et à Pt — 1, appliqués
dans la section À et dirigés dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre pour Mt — 1 et verticalement vers le bas pour Pt = i,
sont représentés fig. 181,c, d.
Puisque © = AfmaiZ = | = 1 et £' = ~ , les déplace-
ments cherchés seront :
e m£ = Mfaaxl = 2 [<t] l ' i _ _ fa] z2
El El Eh U -~ B Ï- 2E l Eh
Problèmes 822-826, Calculer les déplacements verticaux / et
les rotations 6 de la section C.

822 828

c r J iiu u im
"TZ ‘h
- a 2a —JU

Problèmes 827-830. Calculer les déplacements verticaux 6 V et


horizontaux ôh de la section où est appliquée la force P.

Problèmes 831-833. Calculer les déplacements Ô de l’articula­


tion mobile.

336
§ 2» C alcul des sy stèm es hyper statiq u es
Principes du travail minimum

Le calcul des systèmes élastiques hyperstatiques peut être effectué


à l ’aide du principe du travail minimum* Selon ce principe les va­
leurs des forces généralisées surabondantes inconnues sont telles que
les forces généralisées, agissant sur le système, produisent un travail
minimum.
On résout les problèmes d’après le schéma suivant.
En supprimant les liaisons surabondantes, le système hypersta-
tique est rendu isostatique, mais géométriquement invariable.
On l ’appelle système principal.
Pour que le système donné soit équivalent au système principal,
on applique à ce dernier toutes les forces données Pi et toutes les
forces généralisées surabondantes inconnues X g.
On détermine ensuite l ’énergie potentielle de déformation élasti­
que du système principal comme une fonction de second ordre de
Pi et X t.
Puisque les déplacements généralisés correspondant, aux forces
généralisées surabondantes inconnues sont nuis, on établit les
équations de forme :

- ^ = 0 (* = 1 , 2 , 3 , . . . ) . (192)
CfAi

Ces équations déterminent toutes les forces généralisées surabon­


dantes inconnues X t.
Les équations (192) expriment les conditions de minimum de
l ’énergie potentielle de déformation élastique du système considérée
comme fonction des forces généralisées surabondantes inconnues.
Pour les systèmes de barres les équations du principe du travail
minimum peuvent être exprimées par la formule de Maxwell-
Mohr.
Si le système est constitué de barres droites soumises à une
traction, compression, flexion et torsion, chaque équation (192)
22-331 337
s’écrit sous la forme suivante:

(193)

où N y M , Q et Mt sont les efforts correspondants dans une section


droite arbitraire de chaque tronçon du système principal équivalent
dus aux forces données Pt et aux forces généralisées surabondantes
inconnues X t \ _
N y Qy M et Mty ces mêmes efforts dans le système principal
mais dus à l ’action d’une seule force généralisée surabondante
inconnue X t — 1 .
Donc, pour résoudre un système hyperstatique de degré n, il
faut considérer n + 1 états de ce système: l ’état principal équiva­
lent sous l’action des forces P t et X t et n états auxiliaires, dont
chacun se trouve sous l ’action d’une seule force des X x = 1 .
Pour des systèmes plans de barres articulées avec des forces
agissant aux nœuds les équations (193) se simplifient et prennent
la forme:
(194)

Pour les portiques plans dans lesquels la valeur des efforts longi­
tudinaux N et tranchants Q est petite, on peut utiliser les équa­
tions simplifiées:
(195)

Pour les systèmes dont les barres sont soumises seulement à une
torsion, on a:

Pour les poutres planes hyperstatiques de faible courbure ini­


tiale
(197)

Dans les calculs plus précis on établit les équations en tenant


compte des efforts longitudinaux :

(198)

338
Le système hyperstatique doit être rendu isostatique de telle
manière que le système principal soit le plus simple et le plus commo­
de à calculer.
Il est rationnel de rendre isostatique un système hyperstatique
géométriquement symétrique, soumis à une charge symétrique

b) \ h
b)
h

i
f

J
Fig. 182 Fig. 183

(fig. 182,a) et antisymétrique (fig. 183,a), en le coupant suivant


le plan de symétrie, ce qui entraîne une diminution du nombre des
forces généralisées surabondantes inconnues à déterminer et permet
de considérer seulement l ’une des parties isolées du système
(fig. 182,6 et fig. 183,6).
Dans la section coïncidant avec le plan de symétrie, les efforts
antisymétriques Q et Mt sont nuis pour une charge symétrique,
et les efforts symétriques N et M sont nuis pour une charge anti­
symétrique (fig.* 184).
Pour les barres droites du système les intégrales de l ’équation
(193) peuvent être calculées par la méthode de multiplication des
diagrammes.
22* 339
Après avoir calculé le système hyperstatique, on peut déterminer
le déplacement généralisé d’une section quelconque en considérant
ou bien le système donné, ou bien n ’importe quel système principal
équivalent possible. Il est rationnel de choisir un système pour
lequel la détermination des efforts dus à une force unitaire généra­
lisée fictive est la plus simple.

Exemple 100. Soient : P = 8 t, a = 1 m, Pi = 30°, p2 = 60°,


E i = E i i = E i j i = E = 2.10e kgf/cm2 (fig. 185,a).
Calculer oJlIItIIJ et ôA.
S o l u t i o n . Puisque les barres du système donné ont une
même rigidité de sections et sont soumises seulement à une traction
par des efforts constants suivant la longueur, pour calculer le systè­
me hyperstatique, on utilise l ’équation simplifiée (194):
2 i\WZ = 0 . (a)
Comme système principal équivalent on prend le système indiqué
fig. 185,b. Pour ce système, des conditions de la statique on obtient :
P -X P —X
NI= N iu = X •
2 cqs ^ T/3 ’
Des conditions de la statique pour le système auxiliaire (fig. 185,c)
Ton tire :

Ni = —17 = , x, 1
N n = ------- ■= 1 , Am = 1 .
2 cos Pj 2 cos {

Compte tenu des relations : lj = 2 m,


sin pj
a 2 r- 1 2
h i~ . = h u = a (ctg p, — ctgpa) = y 3 ----- — = —=m,
sin p2 "j/3 l/3 l/3
340
a)

Fig. 185 Fig. 186


pour déterminer l ’effort surabondant inconnu, on écrit l’équation
(a) sous la forme:
2NiNilj -f- 2N iiN u lii - f N m N m h u — — 2 2 +

+ 2X ^ +X:k = î l~ 2 P + (2 + 3 V ? )x ]= o ,
d’où
2P
X=Nm =Nu = 0,278P
2 4* 3 V 3
et
2P
P-
2 + 3 l/3 3P
NI = 0,417iP .
V3 2 + 3-|/3
Les contraintes normales dans les sections droites des barres
du système seront :
X 0,278-8-103
OH= Om = —— « = 1 1 1 2 kgf/cm ;
F
N i 0,417.8.10*
aj = — » -------------- = 1 668 kgf/cm2.
F 2
Pour calculer le déplacement vertical ÔA du nœud A, considérons
le système isostatique représenté fig. 185,d.
3p
Dans ce système N j = g ^ et l’effort dû à la force uni­
taire fictive Pt = 1, appliquée au nœud A suivant la verticale
1 1
vers le bas, Ni = ^-----5- = -7= , le déplacement cherché sera donc :
1 2 cos p, / 3 *
, 2 Rr rgf , 2 3P 2a
èA = — N jN ih = — *--------- ■=.•——=
EF EF 2 + 3 1 /3 V 3
2.0,417-8.10*. 2-10*
0,19 cm.
2-10*. 2*1,732
Exemple 101. Etant donnés: q, l, E, I (fig. 186,a);
calculer fA.
S o l u t i o n . Puisque les rigidités des sections droites des
tronçons vertical et horizontal du demi-portique sont les mêmes,
342
pour calculer le système hyperstatique on utilise l’équation simpli­
fiée (195):
2 J MMdx = & (b)
Les moments fléchissants Mj et M JT dans les tronçons dùsystème
principal équivalent (fig. 186,b) et M t et M n dans les tronçons
du système auxiliaire (fig. 186,c,d) sont respectivement:
M i = X tx — — , M n = Xfil + - 2ql2 - qx\
2
= x, M u — 21y
M i = 0 , M u — z •

Ecrivons deux équations (b):


21 l
J [ x lx - ? Ç j x d x + 2 l ^ { X l2l + Xz>: — 2ql2 — qa?)âx = 0t

j (Xi21 + X 2x - 2ql2 - qx?) xdx = 0.


Après calcul des intégrales, ces équations prennent la forme sui­
vante :
20Xt + 3XZ;— - 2200 3l
ql = 0( , 1
12 * ! + 4X2 — i5ql = 0 , J
d ’où l’on tire :

X .- g îi; X .- J jjîl.

Pour déterminer le déplacement vertical fA de la section A>


calculons M pour le système principal équivalent et M pour le
système auxiliaire (fig, 186,é) dans la section à droite de la section A ,
à une distance x de celle-ci :
M— X 2^ 2 " + — 2 ql2 — —

= — — (44r2 — 16Zx — Z2), M = -x.


D’après la formule (188), la valeur du déplacement vertical
cherché sera:
1/2

U= -
4AEI 2 112 £/

343
Exemple 102. Soient : P , p, E , I IT = 2 Jj et des barres de faible
courbure initiale (fig. 187,a).
Calculer les déplacements horizontal ôx et vertical 8y de 1Tarti­
culation A et construire les diagrammes des moments fléchissants.
S o l u t i o n . Puisque les barres ont une faible courbure et que
les modules d’élasticité longitudinale de leurs matériaux sont les

mêmes, pour calculer le système hyperstatique, on utilise la formule


simplifiée (197) :
j* M M ds = 0. (c)
Comme inconnue surabondante X on prend la réaction horizon­
tale de l’articulation.
A l’aide des équations de la statique et compte tenu de l’arti­
culation suspendue A , on explicite les réactions dans les liaisons
344
du système principal équivalent (fig. 187,6) en fonction de la force
donnée P et de l’inconnue surabondante X, Dans le système auxi­
liaire (fig. 187,c) chargé par la force X = l, on a seulement une
réaction horizontale dans la section encastrée.
Les moments fléchissants dans les tronçons 1 et I I des systèmes
principal équivalent et auxiliaire sont respectivement :
Mj — 4Pp — P 2 p ( 1 — cos cp) — X2p sin cp=
= 2Pp (1 + cos tp) — 2Xp sin cp,
A fu= X psinq), M i = — 2 p sin cp et A f/j= psincp.
Les éléments des axes géométriques des poutres sont :
d$i = 2 p dcp, dsji— p dcp, l u — 2 Ify
l’équation (c) prend donc la forme:
n
8 J [X sin (p — P (1 -f cos (p)] sin (p dcp + ~ X J* sin 2 (p d<p = 0.

Après calcul des intégrales, on obtient :

T4 nX 16P = 0 ,
d’où l’on tire:
1,198P.
17 ji

Pour calculer les déplacements horizontal ôx et vertical ôy de


l’articulation A, considérons les systèmes auxiliaires représentés
respectivement fig. 187,d et 187,e.
Puisque dans le tronçon I I de ces systèmes les efforts sont nuis,
on considère seulement le tronçon /. Dans ce tronçon on a pour les
moments fléchissants:
dus aux forces données :

Mi — 2Pç> (1 + cos (p) — 2Xp sin cp = 2Pp ( 1 + cos cp — - ^ - s in cp J ,


V 17n /
dus à la force horizontale appliquée = 1 :
Mi — 2 p sin cp
et dus à la force verticale Pt — 1 :
Mi = 4p — 2p (1 — cos cp) = 2p (1 + cos cp).
345
Donc, lés déplacements cherchés seront :

* 2p f , 8 Pp3 f , 64 .\
$* = - 7 - 1 M lM Jd<p = —f - \ (1 H-cos<p — — sinqp)
é/ j J £ // J 17rc /
, 16 Pp 3 . . . . Pp*
X sin œ d(f = ----- —æ 0,941 ——,
17 £ / j E li

X
s«- % I i M M »-- î ( ‘ + 008* - w * ’ln v )
0 0
/4 , s, 0 / 3 128 \/>p 3 AO c Pp3
X (1 + cos q>) dœ = 8 I — n ---------- 1—î- æ 18,5 — .
\2 lin /E h Eh
Les diagrammes des moments fléchissants Mj et M jj sont re­
présentés fig. 187,c.
La méthode des forces
Pour calculer des systèmes élastiques hyperstatiques par la
méthode des forces, on établit et on résout les équations canoniques
de la forme:
ôn^Y + ô12X2 + Ô13X 3 + «• *+ ôlnXn + = 0,
^2 1 ^ 1 + ^2 2 ^ 2 + ^23^3 +•••■+■ àznXn + ^ 2 p — 0 »
^31^1 + ^32^2 + Ô33 X3 + ..♦ + Ô3^X^+Ô3p = 0 , (199)

Ô n i^ l + 0*2^2 + Ôn3X 3 + • ■- + ^nn^n + &np = 0. ,

Chacune de ces équations exprime la condition (192), selon la­


quelle dans un système hyperstatique le déplacement généralisé cor­
respondant à chacune des forces généralisées surabondantes incon­
nues X u X 2, X& . . ., X n est égal à zéro.
Les membres libres bip de ces équations et tous les coefficients
0 /£, ôifc sont des déplacements généralisés dans le système principal
dans la direction de la Même (indiquée par le premier index) force
généralisée surabondante inconnue Xf : bip dus à Faction de toutes
les forces généralisées données P , et bu et fi** dus à chaque force
généralisée unitaire surabondante X t = 1 ou Xk 1 , indiquée par
le second index.
Les valeurs de tous ces déplacements généralisés peuvent être
déterminées par l’une quelconque des méthodes connues ou prises
des tables, si cela est possible.

346
Les déplacements 6ip peuvent être plus grands ou plus petits
que zéro ou nuis ; ils dépendent des forces données, de la géométrie
du système et du choix du système principal.
Les déplacements Ô*£ et ô£fc ne dépendent pas des forces données
et sont entièrement déterminés par la géométrie du système et le
choix des inconnues surabondantes; les coefficients principaux ô££
sont des quantités strictement positives et différentes de zéro ; les
coefficients non diagonaux ô£ft = ô** peuvent être plus grands ou
plus petits que zéro ou nuis.
En choisissant le système principal il, faut tendre à ce qu’un
plus grand nombre de coefficients non diagonaux soit nul. Il est
rationnel de rendre isostatique un système hyperstatique symétri­
que, comme cela est indiqué page 340.
Le système hyperstatique de degré n doit être considéré dans
n + 1 états: dans l’état principal souâ l’action de toutes les forces
généralisées données, et dans n états auxiliaires sous l’action de
chacune des forces généralisées unitaires inconnues surabondantes.
Si le système hyperstatique est soumis seulement à une variation
de température, les membres libres des équations canoniques seront
5 ^, déplacements généralisés correspondant à la Z-ième force géné­
ralisée inconnue surabondante dans le système principal, dus à la
variation de température. Lorsque le système est soumis simulta­
nément à l’action des charges et à une variation de température,
les membres libres des équations canoniques sont exprimés par
la somme ô£p + ôit.
On tient compte des imprécisions de fabrication des barres du
système pendant le montage en introduisant dans les membres
libres des équations canoniques des quantités ô£a exprimant les
déplacements généralisés correspondant à la i-ième force généralisée
surabondante dans le système principal, dus à l ’imprécision A de
fabrication des barres.
Les valeurs de 8it et Ô£a sont positives ou négatives selon que
les directions de ces déplacements coïncident ou soient opposées à la
direction admise de X t.
Pour un système hyperstatique du premier ordre l’équation
canonique de la méthode des forces prend la forme :
filial + p = 0 ,
et, par conséquent, la valeur de la force généralisée inconnue sura­
bondante sera :

= ' ( 200)
ôu
Si l ’on calcule des portiques plans hyperstatiques du premier
ordre ou des systèmes de barres curvilignes de faible courbure pour
lesquels l’effet de l’effort longitudinal et de l’effort tranchant est
347
insignifiant, alors :
MM
®iv— ds. ôn
El
et
MM
Xt ds (201)
El
où ds est l ’élément de longueur de l’axe géométrique du tronçon.
Exemple 103. Etant donnés : P, qy a (fig. 188,a) ;
calculer le système hyperstatique. compte tenu des déformations
des tronçons dues seulement à la flexion.
S o l u t i o n . On prend la réaction de l’appui mobile comme
inconnue surabondante X Puisque M M ^ 0 et M 2 0 seulement
dans le tronçon de longueur 2a et que dans ce tronçon pour les systè­
mes principal (fig. 188,b) et auxiliaire (fig. 188,c) M = — P {a +
QX2 >—
_
+ x) — - et M = x, d’après la formule (201) on trouve :
2 a
j M M dx
Xi = 2a

J M 2dx
«
2a

n P {a -f x) + ~ | x dx

2a

J x2 dx

^ P a 3 + 2qai
----------= g p + Zqa).
o q 4

Exemple 104. Soient: q, a, E et / (fig. 189,a).


Construire le diagramme du moment fléchissant.
S o l u t i o n . Pour calculer le système hyperstatique, on rend
isostatique le portique donné par une coupure dans la section mé­
diane de la traverse (fig. 189,6).

348
Le système principal est représenté fig. 189,c, et les systèmes
auxiliaires, avec les diagrammes des moments fléchissants dus aux
forces Xi — 1 , X 2 = 1 et X a = l i fig. 189,d, e, /.
Puisque les diagrammes de M dus aux forces Xi — 1 et X 3 = 1
sont symétriques et le diagramme de M dû à la force X 2 = 1 anti-

Fig. 189

symétrique* les coefficients non diagonaux ô12 = ô2i = 0 , ô23 =


= Ô32 = 0 , et les équations canoniques de la méthode des forces
prennent la forme:
+ 6 1 3 ^ 3 + Sip = 0 , ï
®2 2 ^ 2 + ô2p == 0 , /
^3 i^ i + Ô33X3 -j- ô3p = 0 . J
On calcule les coefficients Ôu, ô2 2 >ô 33 et Ôi 3 = Ô31 par la méthode
de multiplication des diagrammes:

Elà n = 2* 3 •a a — 3a = 18a3;

349
EI6 22 = 2 a -f- — g* a3;

Æ/Ô33 = 2 (1 •fl *1 -f-1 •3a *1) = 8 a ;


I
£ /ô 13 = = 2 • 1 • 3a •—• 3a = 9a2*
£1

Les membres libres sont déterminés par les intégrales de Mohr:


3a

EI6tp =
P — Jf 18a—xdx = — — ça4;
10
0
3a

EI6i2p = — J adx = — ^-ça4;


18a
0
3a

EIbzp — -
P J
f -18a
^-dx= --qa\
8

En portant les quantités trouvées dans les équations canoniques


et en effectuant quelques transformations, on obtient:
20aX1 + IOX3 = 3ça2,
160X2= 27ça,
72aXi + 64X3 = 9qa\
d’où l’on tire :
3ça2 10
9qa2 64 192 — 90
Xt = qa « 0,1821ça;
20a 10 1 280 - 720
72a 64
27
X 2==---- ça sss 0,1688ça;
160
2 0 a 3ça2
72a 9ça2 180 — 216-ça 2 « — 0,0643ça
« i\ b/ o 2 .
X 3=
560a 560
A l’aide du principe de superposition, on obtient les diagrammes
du moment fléchissant M dans tous les tronçons du portique
(fig. 189,g) :
dans la section A : M = 0,1688 qa-a — 0,0643 ça2-1 =0,1045ça2;
dans la section' B: M = — 0,1688ça-a — 0,0643 ça2-l =
= — 0,2331 ça2 ;
350
dans la section C : M — 0,1821 qa-3a — 0,1688 qa-a —
- 0,0643 qa2 — 0,3132 qa2 ;
dans la section D : M — 0,1821 qa-3a + 0,1688 qa-a —
- 0,0643 qa2 - 27a* = - 0,8492 qa2 ;
dans la section E : M — 0,1821 qa- 1,5a + 0,1688 qa-a —
- 0,0643 qa2 - * ! - — a* = 0,1902 qa2.
lo d O
Exemple 105. Etant donnés: a, 6 , c, d, E, G, [a], a et At° > 0
(fig. 190,a);
établir la condition de résistance du système pour le tronçon c.
S o l u t i o n . Le système principal, compte tenu de la variation
de sa géométrie due à une élévation de température de At degrés,
est représenté fig. 190,i et le système auxiliaire fig. 190,c.
Puisque :

ôn = — ccbAty et ôu
è : + i ? ü I‘ ‘f c + “v + i ^ ‘,I) +
azc
+ — ( — + a2b + — ) + — ,
GI b EF E I\ 3 3 / G/t,
on a :
ôit abAt
6 « b 1 |( a3 9 , c3 \ a2c
—— h
EF l T + *‘+ T )+ ë ô
, „ ni2 n d4 T n d4
où F= — , — , et I p — ——.
4 64 P 32
Dans la section dangereuse encastrée du tronçon c le moment
fléchissant est M = XiC, le moment de torsion Mt = X ta.
La condition de résistance :
V M z + (t ]M t)2 X t V c 2 + (n a ) 2
w “ w
où W = , T] = 1 selon la troisième hypothèse de résistance ou
-q = ]A),75 selon la quatrième.
Exemple 106. Etant donnés : P, p, Æj, I n Fin Fn et une barré
de faible courbure initiale (fig. 191,a) ;
calculer le déplacement 6 de l’appui mobile.

351
a) P

Fig. 190 Fig. 191


S o 1 u t i o n. On rend le système isostatique en disloquant les
barres / et I I à l’appui mobile (fig. 191,6). Les systèmes principal
et auxiliaire seront les systèmes représentés fig. 191,c, d.
Puisque :
it/2

ôip - U . p ( 1 —cos (p) p*siii cp*p dtp = P(>3


EJj J 2E tI j '
ïl/2
2P np 2p
p2 sin 2 <p*pd<p ■
ErjFjj 2EjI j E nfin'
on a:
K ^ Pp3________ 1
6jj 2E jI j np3 2p
2E J j E jj F jj
P________ 1
n I _i_4 Ejlj
n ff E jjF ji
Le déplacement cherché 6 est déterminé comme l'allongement
absolu de la barre II , c’est-à-dire :
X t2p 2Pp
E„F„ * E „ F „ , + ± {EjIilf EnFis)

Si la barre I I est absente (c’est-à-dire si En F j j= 0)i

X i = 0 et ô= V
2E i*i
,I
Si les deux appuis sont immobiles (c’est-à-dire, EjjFjj = oo) :

X ,= — et 6 = 0 .
Jl
Pour le premier cas (E u Fjj — 0) le moment fléchissant dans une
section arbitraire est :
p
M — ------ p ( 1 — cos <p).
2
Le diagramme de M a la forme représentée fig. 191,e.
23—331 353
Pour le second cas {Eu Fn = oo) le moment fléchissant dans une
section arbitraire est :
M = P p ( - Ü ü i- A + - 5 ? îï.l
V 7i 2 2 /
Le diagramme de M a la forme représentée fig. 191,/.

§ 3» C alcu l d’an n eau x p la n s à p arois m in ces


On appelle anneau plan à paroi mince tout système plan de barres
élastiques formant un contour rigide fermé dont les longueurs des
tronçons sont beaucoup plus grandes que les dimensions de leurs
sections droites. Un tel système est hyperstatique du troisième
ordre. Les inconnues surabon­
dantes sont : le moment fléchis­
sant X i7 l’effort longitudinal
X 2 et l’effort tranchant X 3,
c’est-à-dire les efforts intérieurs
dans la section droite de la
coupure effectuée pour rendre
le système isostatique (fig. 192).
Par conséquent, les systèmes
rigides fermés sont des systèmes
intérieurement hyperstatiques.

Fig. 193

On peut calculer un anneau hyperstatique ou bien à l ’aide du


principe de travail minimum, ou bien (ce qui est plus commode)
à l ’aide des équations canoniques de la méthode des forces. A cause
de la minceur de l ’anneau, il suffit de considérer dans les équations
du système hyperstatique seulement les déformations dues au
moment fléchissant.
Si géométriquement et au point de vue des charges l ’anneau est
symétrique par rapport à un axe (fig. 193,a), les efforts tranchants
sont nuis dans des sections droites coïncidant avec l’axe de symétrie.
354
Donc, les inconnues surabondantes dans ces sections seront : le
moment fléchissant (X 4 ou X[) et l ’effort longitudinal (X 2 ou X'2).
Au lieu de l ’anneau entier, on peut considérer l ’une de ses moitiés
symétriques (fig. 193,a, b).
Si géométriquement et au point de vue des charges l’anneau est
symétrique par rapport à deux axes (fig. 194,a), les efforts tranchants
sont nuis dans les sections passant par les axes de symétrie et les

efforts longitudinaux peuvent être déterminés par les conditions


de la statique, comme la somme des projections des forces et des
efforts appliqués au demi-anneau suivant T axe de symétrie cor-,
respondant. Dans ce cas le moment fléchissant (X 1 ou X') sera
la seule inconnue surabondante. Au lieu de l ’anneau entier, on peut
en considérer un des quarts, compris entre les axes de symétrie
(fig. 194,6 ou ç).
Si l ’anneau a plus de deux axes de symétrie, on peut ne considé­
rer qu’une seule de ses parties, comprise entre les sections qui coïn­
cident avec les axes voisins de même symétrie.
23* 355
Dans ces sections les efforts tranchants sont nuis, les efforts
longitudinaux sont déterminés par les conditions de la statique,
et le moment fléchissant sera T inconnue surabondante.
O) ÿ q
(T r rtrn

Fig. 195

Exemple 107. Etant donnés: un anneau mince symétrique par


rapport aux axes a; et y (fig. 195,a) et les quantités q, p, È et I ;
calculer le rapprochement 8 des sections médianes des tronçons
rectilignes de Panneau.
S o l u t i o n . On considère un quart de Panneau (fig. 195,6).
Dans les sections coïncidant avec Paxe x, l ’effort tranchant est
nul, l’effort longitudinal égal à qp et le moment fléchissant Xt
est la force généralisée inconnue surabondante.
356
Les moments fléchissants dans les sections arbitraires des tron~
çons I et I I des systèmes principal (fig. 195,c) et auxiliaire
(fig. 195,d) sont :
M i — —gp2 ( 1 — cos <p),
z2
M u = — gp (p + x) + q — ;

Puisque :
8 p Jt/2
f r
EIÔip = M , JW, ds + j M, cos (p) dip-
V J
0 t)
' P
c r
Q 1 P (p + * ) —'

on a:
s P Ji/2 p

EIÔU =j*M
/rfs+j M 2U dx = p Jd<p+j>£te=p^--+lj,
0 0 0 0

la valeur du moment fléchissant Xi sera :

V fi17> 2 3 j I -f- 2 n «t/ 2


* 1 = - - Ojj
^ = ^ 3o /(3t —
■ 2 ) » ° > 7 4 gp-
f-
Après calcul du système hyperstatique nous, aurons :

M j = — qp2 | l ~ 33 (” ^ 2 )~ C
OS(p] ^ — ÎP2 (0,26 —cos <p);

I a , æ2 3n -|- 2 j
M =- ?[fp + pa:----------------- — p
1 2 3(ïi + 2 ) P
— q (0,26p2 px — 0,5ar2),
donc :
^ = 0« ° . 7% 2; M z _ n «0,45ÿp2; Afj —0,26gp 2;

« “ °-2 (V ; o « - 0,64?P2; = - 0,76?p2.


- f
357
Le diagramme des moments fléchissants est représenté fig. 195,e.
Pour calculer la valeur du rapprochement des sections médianes
des tronçons rectilignes de l ’anneau, on applique dans la section
où agit qp la force fictive Pf — 1, dirigée verticalement vers le haut.
Dans les sections arbitraires des tronçons I et I I du quart de l’anneau
les moments fléchissants dus à cette force sont :
M j = — p (l — cos<p) et M II = — (p + Æ).
Par conséquent, le déplacement cherché sera :
s P Jl/2

à= ~ (j*
0
M j M j ds +j*0
M lIM I1 dr)= J (0,26 q>)0
- cos x
P

X (1 — cos <p) d<p + I (0,26p2 -j- px — 0,5a:2) x


E l J

X (p + x) d x t t 1,72
El
( 2n \
Exemple 108. Etant donnés: P , a I où 2 a ~ “ ^” J,p, E , I et F
(fig. 196,a) ;
calculer les variations App et Ap0 des rayons de l ’anneau suivant
la ligne d’action des forces et suivant la direction médiane entre
les forces.
S o l u t i o n . On étudie une partie de la paroi de l ’anneau,
dégagée par des sections droites médianes des arcs entre les
forces (fig. 196,6).
Dans les sections effectuées les efforts tranchants sont nuis, les
efforts longitudinaux sont déterminés de la somme des projections
p
des forces et des efforts sur la verticale : N 0 = :— .
2 -sma
Les moments fléchissants et les efforts longitudinaux dans une
section arbitraire des systèmes principal (fig. 196,c) et auxiliaire
(fig. 196,d) sont respectivement:
M = — ^2— (1 — cos tp), N = — iSL, M = l, N = 0.
2 s in a 2 s in a

Puisque :
a a

ôu> = ~ 7 f dtp — — — — -------- f (1 — COS (P) dcp =


El J 2 E I s u ia J
o o

2 E l V. sin a /

358
Fig. 1% Fig. 197
et

G
le moment :
Xl— — ±V
ôtl 2 V sin a a/
Le moment fléchissant dans une section arbitraire de l'anneau
est :
M = zl î . ( 1 _ C0S(P _ 1 _J_ J _ \ _ £ p M _ cos«p ^
2 Ysina sina sina a) 2 Va sina /
Pour calculer App au lieu de la force P on applique la force
Pt = 1. Alors :
M - P ( 1 C0S<P ^ jÿ - C 0 S <P
2 \ ofc sina / ’ 2sina
et
a a

A pp — J M M Ap + J =
0 0
a
_ Pp3 PpL _ f
cos2q)dtp.
2EI K
0
- 2 £ P sin in2a J
On a en définitive:
. Pp3 /c tg a a 1 \ Pp / . a Y
P p _ 2 £ /l 2 + 2 sin 2a a / + 4 £ P \ tg a + sin 2a )
Pour calculer Ap0 on applique la force radiale Pt = 1 dans la
section faisant un angle a avec la verticale (fig. 196,e). On a alors:
M = — psin<p, N — sin cp
et

Ap0 = -— r f ^----- -)sinq>rf<p+ ^ ------ Î cos (p sin <pdq>.


2El J \s in a a / 2 Æ P sina J
0 0
Finalement :
. Pp3 sin a F . 1 . ..1 Pp .
A p 0 — — — I ------------ ------- ( c o s a — 1 ) -i------- — s i n a .
n 2EI l 2 a V 'J ^ 4 EF

360
Exemple 109. Etant donnés: P , a, 6 , E, I et un anneau mince,
symétrique par rapport aux axes y et a: (fig. 197,a) ;
calculer Aa et Ab.
S o l u t i o n , On étudie un quart de l'anneau (fig. 197,6).
L’effort tranchant est nul dans les sections coïncidant avec Taxe,
p
et l ’effort longitudinal est égal à .
U
Les moments fléchissants dans une section droite arbitraire de
centre de gravité de coordonnées a; et y dans les systèmes principal
(fig. 197,c) et auxiliaire (fig. 197,d) sont respectivement:
p -
M = — (a — x) et M — 1.
2 '

s s
Puisque : EIÔtp = J M M ds = —- j" (a — x)ds =
o o
S S

= y (a I ds~ I xds) = y (as _


0 0
=
P ( Sy\ P . .
= — s I a ------ I = — sia — xc),
2 V sJ 2 c>
où s est la longueur d’arc de l ’axe géométrique de la paroi du quart
s
d’anneau, S v ~ l x d s le moment statique de l ’arc par rapport
o
S
à l’axe y, xc = -— l ’abscisse du centre de gravité de l’arc st et
s
8 8
EI6H = l M 2d$= J ds = s, le moment fléchissant dans la sec-
o o
tion A sera :
P
*i = (xc — a).
ôn 2
Pour le moment fléchissant dans une seetion droite arbitraire
de l’anneau, on aura:

M — y ( a —*) + y ( î e - a ) = y ( i c - x);

p
M x=a — ~ { x c — a).

361
P
Si ci ou a iWx=a Oj Mx—xç. ^ 0 î -/Vfx=o ~ ^ 0.
Le diagramme du moment fléchissant est représenté fig. 197,e,
pour a — xc < xc.
Pour déterminer la variation de la dimension a, on applique dans
la section A du quart d'anneau une force horizontale Pt = 1 dirigée
vers le centre O,
Le moment fléchissant dû à cette force est M = y. Par consé­
quent :
s s a

0 0 0
P P

= 2 Ê I {XcSx “ Ixv) = ~ 2 T l Ixi,yu’

où S x = J yds est le moment statique de l’arc s par rapport à l’axe x ;


o
9
I xy= l xyds le produit d’inertie de l ’arc s par rapport aux axes
o
y;
I XoVo = I xy — xcS x = I xy — xcycs le produit d’inertie de l ’arc
5 par rapport aux axes x Q y0 parallèles aux axes xy et passant par
le centre de gravité du quart d’anneau (fig. 197,é).
Pour déterminer la variation de la dimension by on applique
dans la section A du quart d’anneau une force verticale Pf = i
dirigée vers le bas.
Le moment fléchissant dû à cette force est M = a. — x. Par
conséquent :
s s

A6 = i l ? I0 (1‘ _ x) (0 _ ^ * = i l ? ( “ ' J0 * "


9 9 B
— a J xds — xc J xds + j"x2 = — j ^aa?cs — aSy —

x cSy + J y) — gg J _ X<£») — 2ËJ ^ Vi'


8
où I y = l x2ds est le moment d’inertie linéique de l’arc s par rap-
o
port à l ’axe y ;
/y 0 — l y — xcS y = I v — x\s le moment d’inertie linéique de
l ’arc $ par rapport à l ’axe y0.

362
C a s p a r t i c u l i e r s . A. Un portique carré est soumis à une
traction suivant la diagonale (fig. 198,a). Puisque (fig. 198,6)
a
Xc — J/c — ~2~ •

Le diagramme du moment fléchissant est représenté fig. 198,c.

Dans le système d’axes centraux x 0y0 :


*o = — yo» ds — d%ç ~[/2 = dj/0~l/2,
et

363
D’après les formules de l’exemple 109, les valeurs du raccourcis­
sement de la demi-diagonale horizontale du portique et de l ’allon­
gement de sa demi-diagonale verticale sont égales:

2E l 12 24 El
B. Anneau composé de deux arcs de circonférence de rayon p
avec un angle au centre 2a (fig. 199,a).
Puisque (fig. 199,6):
ds — p dip, s = pa, a = p ( 1 —cos a), 6 = p sin a,
x = p (cos q> — cos a) et y = p s in a ,
on a :
9 a

xds = p 2 ^ (cos <p —cos a) dtp = p2 (sin a — a cos a);


0 o
— — — (sin a — acos a);
s a '
s a
Sx =“ = p! J s in <p = ps (1 — cos a);
0 o
s oc

I Xy = j"xyds = p J (cos
3 9 — cos a) sin cpdcp —

= — (1 — 2 cos a -f- cos2 a);


2
s a

/ ÿ = J x2 ds = p3 j* (cos cp — cos a ) 2 d<p =

= — (2 a + 4a cos2 a — 3 sin 2a).


4
D’après les formules de l ’exemple 109 on a :

Xi == (xe — *) (sin a — a),


2 2 a

P . , P o ( sin a \
M = T ( * , - * ) = T ( — ------

364
Aa = (xcSx — I xy) = X
2 £ / Vc v} 2EI
( siticc s in 2 a , cos* a l \
X
a 2a 2 r

—2£ / ^ —

jPp8 / a s in 2 a s in 2 a
~ 2 Ë Ï\2 cT~ 4 )•
Exemple 110. Etant donnés: a, 6 , /?,
/ et la pression intérieure q sur la paroi
de l ’anneau symétrique par rapport aux
axes x et y (fig, 2 0 0 ,a) ;
calculer Aa et A b .
S o l u t i o n . On considère le quart
de l ’anneau (fig. 200,6). Dans les sec­
tions coïncidant avec l ’axe, l ’effort tran­
chant est nul et l ’effort longitudinal est
égal à qa.
Les moments fléchissants dans une
section droite arbitraire de centre de
gravité de coordonnées x et y dans les
systèmes principal (fig. 2 0 0 ,c) et auxi­
liaire (fig. 2 0 0 ,d) sont respectivement :

M = qa (a — x) — |- (a — x f — |- y2 =

= f- [ fl2 - (** + y2)}= j (a2 - P2),


où p == y x2 + y 2 est la distance de la
section considérée à l ’origine des coor­
données et M = 1.
Puisque :
s 8

E I Ô ip = J M M ds= J (a 2 - p2) =
o o
s s
Fig. 200
~ ir (a J ds “ | p2rfs) = i (a s ~ 7 j>)»
0 0
où s est la longueur d'arc de Taxe géométrique du quart
d’anneau ;
s
/ p = l çïds le moment d'inertie polaire de l'arc $ par rapport
o
8

à l'origine des coordonnées, et la quantité EIÔu = l M z ds =


o
8

= $ ds = s, le moment fléchissant dans la section A sera :


■>ip
*i =
8,
Et le moment fléchissant dans une section droite arbitraire de
l'anneau :

---------- f ( x — “*)■ = ï ( ^ - i ’) -
Si la valeur de p croît d’une manière continue de a à b > a,
alors :
Mp = 0 > 0; M p=b < 0 et M r — = 0.
p = V - î

Le diagramme du moment fléchissant est représenté fig. 200,e


pour b > a.
Pour déterminer la variation de la dimension a, on applique dans
la section A du quart d’anneau une force horizontale Pf = 1 dirigée
vers le centre O.
Le moment fléchissant dû à cette force est M — y. Par consé­
quent :

= S ï 10 p‘)-** = i f e 0 î - î0 1fyds) :“
s

= ifc W 0
p2H = ifc ^ ^
8

où S x « | z/ds est le moment statique de l ’arc s par rapport à l’axe x ;


o
g
yc = — l ’ordonnée du centre de gravité de l’arc s ; et
S

h — î p2yds.
0

366
Pour déterminer la variation de la dimension b, on applique
dans la section A du quart d’anneau une force verticale Pt = 1
dirigée vers le bas.
Le moment fléchissant dû à cette force est M = a — x. Par
conséquent :
s B
Ab — f ( — — p2^ (a — x)ds = ( — a f ds —
2 E IJ Vs / 2 El \ s J
« o

—a j"p2ds —^ J æ d s + J p2# as—


o o «

a/p 4" xcfp)>


B S
où / y = J p2 xds, S y — l zd s est le moment statique de l’arc $ par
o o
rapport à l ’axe y \
g
xc = — l’abscisse du centre de gravité de l ’arc s.
s
C a s p a r t i c u l i e r . Anneau composé de deux demi-cir­
conférences de rayon a et de deux droites de longueur 2 a (fig. 2 0 1 ,a).
2 "4 " Jt
Puisque (fig. 201,6) s — —^ - a \ x i= a ; y l = y;
d$i = dy; xz = a cos <p; y2= a ( 1 + sin <p);
ds2= a d<p; p2 = a2 + y2; p2 = 2 a2(l -f sin cp),
on a :
IL a
a 2

ÿi dsi + j ÿ2 ^ 2 —
0 0
n
a 2

J y dy + a j* 2 (1 + sin <p) d<p = a2,


o o
JL a JL
a 2 a 2
Sv = l xt dsi -j- J x2ds2= a J dy + a2 $ cos q>dcp = 2a2,
o o o o
4a 3+ k
£/c -- “ a,
2 + n 2 -j- ji

367
Fig. 201 Fig. 202
a 2 a

= | yldsz= ^ i ? d y +
0 0 0

JL
2

+ a3J (1 + sin<p)2dq> = ^ — a‘ ,
O

a 2
J y -- ^ #1 d$l —
1“ ^ #2 ^ 2 --

n
2

— a2 J dy + a3 j* cos2 (p d<p = a3;

r r r r 1 0 -f- 3 jl ^3-
/ p — •** “b - * y —

a 2 a

h — J Piÿi * 1 + 1 P2J/2 * 2 = j* (a2 + y2) yày +

J
-+- 2c4 (1 + sin <#dcp= ^ a4;

JLa
2

/ ÿ =* J p?^! * 1 + | p|x2 dsa = a j* (a2 + y2)dy +

13
(1 + sin q>) cos (p d<p = -g- a4.

24~33i
Pour le tronçon rectiligne on a :
ça2 f 14 3«
(M - 2 \ 6 + 3n

14-f- 3n
Mtg=0 ça2» 0,759ça2;
6 (2+ «)
4
Ml y=a ça2» 0,259ça2.
3 (2 + «)
Pour le tronçon curviligne:
4
6 -|- 3jc
» ça2 (0,259 — sin <p);
4
qa‘ 0,259ça2;
^ 3(2 + n)
2 + 3it
M, ça2» — 0,741ça2.
9 4 « 3 ( 2 + «)
Le diagramme du moment fléchissant pour un quart de l’anneau
est représenté fig. 2 0 1 ,c.
La variation de la dimension a est :
6 — 17tt - 6 n 2 ça4
Aa = {yJv — 0,864 — .
2E l 24(2 + n) El El
La variation de la dimension 6 est:
n — 14
ü ‘* -< M e o ^
12(2 + ji) E l El
Exemple 111. Etant donnés : q, p, E, I et un anneau mince symé­
triquement chargé par rapport à Taxe y (fig* 2 0 2 ,a) ;
calculer la variation ô de la longueur du diamètre vertical de
l’anneau*
S o l u t i o n . On étudie une moitié de l ’anneau (fig* 202,6)*
Dans la section qui coïncide avec l’axe y, l ’effort tranchant est nul,
et le moment fléchissant X t et l ’effort longitudinal X 2 sont les
forces généralisées inconnues surabondantes.
370
Les équations canoniques de la méthode des forces prennent
la forme:
Ô ii* i + ® 12^2 + Û ip — 0? 1

^21-^i + ^22^2 “h ^2p — 0. J


On détermine le moment fléchissant dans une section droite
arbitraire définie par l’angle cp dû à la charge donnée q (fig. 2 0 2 ,c).
Puisque la force élémentaire agissant sur l’élément d arc ds
de l’axe géométrique de la paroi de l’anneau est : dp = qds = grpcfot,
le moment fléchissant élémentaire dans la section d’angle 9 dû
à cette force élémentaire sera :
dM — pdp (sin 9 —sin a) = qp2 (sin (p—sin a) d a .
Le moment fléchissant dans cette section dû à toutes les forces
agissant sur l’arc d’angle cp vaut:
'T
M — qp2 J (sin q> — sin a) da = qp2 (<psin <p -\-cosq> — 1).

Pour les systèmes auxiliaires (fig. 202,cî, é) les moments fléchis­


sants dans cette même section sont: — 1, Mz = p (1 — cos 9 ),
Puisque :
s _ n
EIÔip = J M M t ds = qp3 J (q>sin (p+ cos <p—1) d<p= 0;
o o
s n
EIÔ■
2 p>==
* JM M 2ds = qp* J (9 sin 9 -f- cos 9 —1 ) X
0 0

X (1 —cos 9 ) dty= —~ qp*;


«_ n
EIôu = J M2ds = p J ^ 9 = 3ip;
0 0
n
EIàn = j M \ ds = p3 j (1 - cos q,)2d<p= ~ p3;

E I ô iZ = E J ô 2i —î M tM2 ds — p2 $ (i — cos 9 ) dtp =


jip2t
0 0
on peut écrire les équations canoniques de la méthode des forces
sous la forme :
Xi + pX2 = 0 ,

24* 371
d’où l ’on tire:
2
gp; et X 2= q-^-
2 2
Le moment fléchissant dans une section arbitraire de la paroi
de l’anneau est:

Par conséquent :

Le diagramme du moment fléchissant est représenté fig. 202, /.


Pour déterminer la valeur de la variation de la longueur du
diamètre vertical de l’anneau, on applique dans la section coïnci­
dant avec l’axe y dans le système principal (fig. 2 0 2 , 6 ) la force
verticale P f = 1 dirigée vers le bas. Le moment fléchissant dans
une section arbitraire dû à cette force est :
M = psinip.
Par conséquent, le déplacement cherché sera:
s n

o o

372
Problèmes 834-835. Calculer les efforts longitudinaux dans les
barres numérotées des systèmes.
Toutes les barres ont la même rigidité EF.
Dans ces problèmes et les problèmes hyperstatiques suivants
utiliser (à volonté) le principe du travail minimum ou la méthode
des forces.

m 835

Problèmes 836-837. Déterminer les moments réactifs dans les


encastrements des extrémités gauches des barres.
836 tma 837
ZM .M
n m / ,d | 2d
i-
y ttV V tU lUt
U U 4 U U
I-
/ y
----- 3a-— - - 2a Sa Cf—

Problèmes 838-841. Calculer les réactions dans les sections encas­


trées A et les déplacements verticaux Ô de la section C des poutres.
Dans le problème 841 déterminer aussi le moment réactif MA
dans la section A. Les rigidités E l sont supposées connues.
833

fju m nrnïm nim


JSL.

84/
p ». ? —i ÎT
c éTTiTTTTTT
C
% -«---- a ------ *-----a ----- -
A

—-cr—r*----- ---- —1— a —

Problèmes 842-845. Calculer les réactions dans les articulations


des systèmes et les déplacements linéiques de la section C.
373
Dans les problèmes 842-843 calculer les déplacements verticaux
ôv, dans les problèmes 844-845 les déplacements horizontaux *

Problèmes 846-847. Calculer les réactions de l’appui .4 et les


déplacements verticaux 6 de la section sur l’axe de symétrie des
systèmes.
MS M7
A a-H
P

Problèmes 848-851. Calculer les réactions horizontales des appuis


dans les systèmes.

/ 7
jnttinniniriiin

rr^r?

* Dans les problèmes 842-866 négliger les déformations longitudinales des


barres du système; les rigidités E l des barres fléchies sont supposées les mêmes.

374
Problèmes 852-857. Calculer les composantes de la réaction de
T appui A des systèmes.

Problèmes 858-861. Calculer la valeur absolue maximale du


moment fléchissant dans les portiques.

375
Problèmes 862-870, Calculer les composantes de la réaction dans
la section encastrée A des systèmes.
Dans les problèmes 868-870 calculer aussi les déplacements
verticaux 6 de la section C en supposant que dans tous les tronçons
des systèmes la section est circulaire et le matériau le même ; G =
= OAE.

376
Problèmes 871-875. Calculer les contraintes normales maximales
développées dans les barres des systèmes par suite d’une élévation
de température de At °C.
Tenir compte seulement de la déformation de flexion. Même
section symétrique de hauteur h et même matériau avec E et a
donnés pour toutes les barres de chaque système.

87[ m

Problèmes 876-879. Calculer les contraintes maximales dues aux


défauts de montage dans les systèmes, si la longueur de la barre
CD est supérieure de A à la longueur de projet.
Tenir compte seulement de la déformation de flexion. Même
section symétrique de hauteur h et même matériau avec E donné
pour toutes les barres de chaque système.

677

377
m 87$
c T
D

T77TTTT

Problèmes 880-884. Calculer la réaction de rarticulation droite


et le déplacement vertical 6 de la section C dans les systèmes *.
Dans le problème 882 la charge q est uniformément répartie
suivant l'horizontale.

Problèmes 885-889. Calculer les composantes des réactions dans


les encastrements de l'extrémité gauche des systèmes.

* Dans les problèmes 880-915 tenir compte seulement de la déformation due


au moment fléchissant; les rigidités E l de toutes les barres au système sont
supposées les mêmes.

378
Problèmes 890-895. Calculer le déplacement vertical de la section
où la force P est appliquée aux systèmes.

Problèmes 900-906. Calculer les composantes de la réaction dans


la section encastrée A des systèmes.
Dans le problème 902 la charge q est uniformément répartie sui­
vant l'horizontale.

379
Problèmes 907-910, Déterminer dans les systèmes indiqués de
combien la valeur absolue maximale du moment fléchissant et le
déplacement vertical de la section médiane sont plus petits que dans
la poutre à courbure initiale isostatique (fig. 907,a).

Problèmes 911-913. Calculer les moments réactifs dans l'encas­


trement et les déplacements verticaux de la section médiane des
poutres à courbure initiale.
Les sections droites des barres sont circulaires ; G — 0,4E.
Problèmes 914-915. Déterminer les dimensions nécessaires des
sections droites des anneaux circulaires.
La contrainte normale admissible du matériau des anneaux
est loi.
XIII. CALCUL DES TUBES ÉPA IS

§ 1. Tube cylind riq ue


Pour les tubes de longueur illimitée sans fonds, soumis à des
pressions constantes radiales intérieure p x et extérieure p 2 (fig. 203)*
les contraintes circonférencielles (tangentielles) ax et radiales nor­
males or en un point arbitraire de la paroi situé à une distance p

Pz
m u 1 I M .|
. '.".m-, . .-V'. W

1H m M H H 1
, n n i i i
ïl
*rm 1 1
:•
I M i
n
Fig. 20S

du centre, sont déterminées par les formules :

PiA ( i -f —p A ( i +
0 T= - (202)

Or = (203)
I4-IÎ
La contrainte <rr < 0 pour toute valeur de p x et p2î et ax peut
être plus grand ou plus petit que zéro, selon le rapport des quantités
Pi et p2.
Si pi > - - + 1^ alors crT> 0. On a dans ce cas des diagram­
mes de ar et de <rt d'après l'épaisseur de la paroi du tube de la forme
représentée fig. 204.

382
Les valeurs maximales et minimales des contraintes sont:
maxor — <yrp=T2 = —Pi,
m in 0 r = —Pu

m ax 0 T= crtp=sri Pi (rt + rî) — 2/?2 r | (204)


A—A
ZptA — Pi{rl + A)
min ax* = a*P=*r2
A- A
Si Pi = -y - (-pf- + 1j , alors min <rt = 0.
Aux points dangereux de la surface intérieure du tube (fig. 205),
l’équation de calcul, selon la cinquième hypothèse de résistance

(l’hypothèse de Mohr), est :


max ot — v min a ^ [ut],
d’où
l/ [<M + ( l - v ) p t t (205)
ri r +V)Pi + ZP2
avec:
v=i^iK] '
Pour un matériau de même résistance en traction et compression
[atl = [tfcl = M , v = 1, et Téquation (205) prend la forme:

I l = l / _____lp 1 (206)
ri [a ] — 2/? j 4 ” 2 p 2

383
Si pi < 2p2/(l + rj/r®), alors °r < 0 . On a dans ce cas les dia­
grammes de or et de ax de la forme représentée fig. 206.
Les valeurs maximales et minimales des contraintes sont :
max or' arp=rt = —Pu
m in 0r = ffrP = r 2 = —

m lb f f f- — Cf- 2 piri —P2 Oi + ^î) (207)

**60
y
i ia A \J
aTp—Tl

1
Pi (* + — 2p2rl
mina*
II

*l*
* -*
Si pi = 2p2/(l + rj/r*), alors max o? = 0,
H ^
ri - n — ii ....
| max 6r minSf.
j Magçamme de &r
1 Y\j,i max 0f
I q 'î
Tl LX
1 S ' Diagramme
minOç

Fig. 206

Aux points dangereux de la surface intérieure du tube (fig. 207),


l'équation de calcul, selon la cinquième hypothèse de résistance,
s’écrit sous la forme :
— v m inaT== [ort],
d’où:
l / fg ç l- P i (208)
r! * [OcH-Pl — 2 ^ 2
Pour un rapport des pressions dans l ’intervalle:
1

les valeurs de crT ont des signes différents selon l’épaisseur de la paroi
du tube. Si p\ — p2 — p, alors ox = or = — p.
384
Le déplacement radial S d’un point arbitraire de la paroi du tube
est déterminé par la formule:

^ H

[
S -P fe 4) 1

(209)

où E et ju, sont le module d’élasticité longitudinale et le coefficient


de Poisson du matériau du tube.
La variation du rayon intérieur du tube est :

( 210)

La variation du rayon extérieur :

(211)

SL le tube est soumis seulement à une pression intérieure p it


dans les formules (2 0 2 -2 1 1 ) il faut poser
Pz = 0. r
Les diagrammes de cfT et ar seront 1
semblables aux diagrammes de la f ig. 204,
mais avec p z = 0. JL
Si le tube est soumis seulement à une
pression extérieure p2, dans les formules
(2 0 2 -2 1 1 ) il faut poser = 0 .
Les diagrammes de ox et ar seront
semblables aux diagrammes de la
fig. 206, mais avec p t = 0 .
Exemple 112. Soient : p 2 = 1 MN/m2, rA= 4 cm, r 2 = 8 cm,
(<jtl = 30 MN/m2, [ac] = 120 MN/m2, £ = 1,2.10 5 MN/m2, u =
= 0,24 (fig. 208).
Calculer p tJ Àri et Àr2 ; supposer que p ± >• p2.
S o l u t i o n . D’après la formule (205), on a :

J± __ i / ~ r g t , ] + ( i - v ) P i ,
rl (1 + v)Pl + 2 p2
Puisque v =[otl/[Ocl == 0,25 et r2/rj = 2, en reportant les
valeurs numériques et en élevant au carré les deux membres de
25—331 385
l'équation, on obtient:
30 -f- 0,75/?,
3 0 -1 ,2 5 /? ,+ 2 ’
98
d’où l ’on tire: /?, = 17 MN/m2.
5,75
D’après la formule (210):
64
Ar, = — — f 17 f 64 + -16 + 0,24) - 2
1,2- 105 l \6 4 -1 6 / 6 4 -1 6
?» 0,99*10 3 cm ?» 0,01 mm.
D’après la formule (211) :
A r!= _ Ë _ [ 2 . „ . _ ! * — (M ± i«
1 ,2 - 1 0 *L 6 4 -1 6 V 6 4 -1 6
« 0 ,6 6 .1 0 3 cm « 0 ,0 0 7 mm.
Problèmes 916-918. Calculer les quantités inconnues.
Dans les problèmes 916, 917, 918,a utiliser la troisième hypothèse
de résistance, dans le problème 918,6, la cinquième.

r,-W cm
rz^t5em
[shmmirn*
p =0.3
£ = 2 ■W5mirnz
ftr?
nr?=?
Problème 919. Un poinçon conique parfaitement rigide de faible
ouverture p est enfoncé dans un anneau épais de longueur a. Déter­
miner la pression p 0 engendrée entre le poinçon et l ’anneau dans
la section moyenne CD de Panneau, lorsque le poinçon a avancé
de toute la hauteur a de l’anneau. Trouver aussi les contraintes
maximales dans la section CD de l ’anneau.

_ parf. rigide

Problème 920. Déterminer pour quelle ouverture p du poinçon


du problème précédent l ’accroissement du rayon de la surface exté­
rieure dans la section moyenne de l ’anneau sera de Ar2 = 0,2 mm,
si rx — 10 cm, r 2 = 30 cm, E = 10® kgf/cm2, \i = 0,34, a — 5 cm.
Problème 921. Déterminer pour quelle ouverture p du poinçon
conique s’enfonçant d’une longueur a dans l’orifice intérieur, le jeu
entre les tubes J et I I sera éliminé et une pression p — 100 kgf/cm2
développée entre des tubes.
Effectuer le calcul pour la section moyenne CD ; prendre =
= 10 cm, r 2 = 30 cm, r 3 = 40 cm, E — 106 kgf/cm2, \i — 0,34,
a = 5 cm, A = 0,4 mm.

9ZI

I E
Problème 922. Calculer la pression. p 0 entre un tune en béton
et un noyau parfaitement rigide, vérifier aussi la résistance du tube
à l’aide de la cinquième hypothèse de résistance. On prendra : Z?b =
= 2«105 kgf/cm2, pb = 0,16, = 2 0 kgf/cm2, [at]b = 4 kgf/cm2.
Problème 923. Calculer la valeur de la pression intérieure maxi­
male p qui peut être appliquée à un tube en béton entouré d’une
enveloppe mince parfaitement rigide, et la pression limite p 0 entre
l ’enveloppe et le béton, si Eb = 2 -1 0 5 kgf/cm2, pb = 0,16, [ac]b =
= 50 kgf/cm2, [atlb = 5 kgf/cm2.

Problème 924. Calculer la pression limite p 0 entre l ’anneau et


l ’enveloppe mince parfaitement rigide, si les valeurs de q, r4, r 2
et p sont connues. Supposer que la valeur du module d’élasticité
du matériau de l ’anneau est petite.
Problème 925. Calculer la pression p 0 entre l’anneau et le noyau
en supposant q, ri, rz et p connues.

388
§ 2. T ubes cylin d riq u es com posés
Dans le-cas d’une pression intérieure très grande, on utilise des
tubes obtenus par frettage de deux ou plusieurs cylindres. La cohé­
sion des cylindres et le développement dans leurs parois de contrain­
tes initiales sont dus au fait que le diamètre intérieur du cylindre
extérieur est plus petit que le diamètre extérieur du cylindre inté­
rieur d’une grandeur À (fig. 209).

Fig. 209 Fig. 210

Pour une même longueur des cylindres, la pression de serrage p 0


est uniformément répartie sur les surfaces en contact et est égale à :
A

où E l7 E27 [ii, |i 2 sont les modules d’élasticité longitudinale et les


coefficients de Poisson des matériaux des cylindres intérieur et
extérieur.
Si les cylindres sont fabriqués d’un même matériau:
Et = Z?2 “ ^ i ^1 = M *2
Dans les parois des cylindres unis, les contraintes initiales dues
à la pression p 0 sont déterminées par les formules (2 0 2 ) et (203),
compte tenu du fait que pour le cylindre intérieur de rayons r* et r%
la pression de serrage p Q est une pression extérieure (la pression
intérieure est nulle), et pour le cylindre extérieur de rayons r 2 et r 3
la pression de serrage est une pression intérieure (la pression exté­
rieure est nulle).
Les diagrammes approximatifs des contraintes crT et oy dues
à la pression p 0 dans les cylindres unis sont représentés fig. 2 1 0
par les lignes pointillées ab et c<L
Les contraintes <jx et crr dans un tube composé, soumis à une
grande pression intérieure pi et à une faible pression extérieure pz,
sont déterminées d’après les formules (202) et (203) comme pour
un tube unique de rayons ri et r 3.
Les diagrammes approximatifs de ces contraintes sont repré­
sentés fig. 2 1 0 par des lignes ef.
Les contraintes résultantes dans un tube composé sont déter­
minées par la méthode de superposition des contraintes représentées
par les diagrammes ab, cd et ef.
Sur la fig.* 210 les diagrammes approximatifs des contraintes
résultantes ax et ar sont hachurés.
Si les cylindres dont est composé le tube sont fabriqués de maté­
riaux de même résistance en traction et en compression, le rapport
optimal entré les rayons et la quantité A, selon la troisième hypothèse
de résistance, est établi par les formules:

rz= Vrlr3, (214)

(215)
'“"n
II

La pression maximale intérieure excédente est:

max (pt —p 2) — - — -[o ]. (216)

Cette même méthode de calcul s’applique aussi à des tubes com­


posés de trois ou plusieurs cylindres. D’après la quantité A pour
les deux premiers cylindres, on détermine la pression de serrage
entre eux et ensuite les contraintes initiales dans ces cylindres.
D’après la seconde quantité A entre le bloc composé de deux cylin­
dres (considéré comme un cylindre d*e dimensions globales) et le
troisième cylindre, on détermine d’une manière analogue la nouvelle
pression de serrage sur la surface de contact commune et ensuite

390
les contraintes initiales dans le bloc composé de deux cylindres et
dans le troisième cylindre.
Les contraintes initiales résultantes dans le bloc composé de
trois cylindres sont déterminées par la méthode de superposition
des contraintes initiales trouvées pour le premier et le second frettage.
Les contraintes dues à la pression de service dans le bloc composé
de trois cylindres sont déterminées comme pour un tube entier
unique de dimensions globales. La somme algébrique des contraintes
trouvées donne les valeurs de calcul
selon lesquelles on vérifie la résistance.
L’addition d’un quatrième cylindre,
etc., conduit à la nécessité de trouver la
nouvelle pression de serrage et les con­
traintes initiales supplémentaires.
La pression de serrage pour le frettage
d’un cylindre entier et d’un cylindre
creux est déterminée par la formule (2 1 2 )
ou (213), à condition que rt = 0.

Exemple 113. Projeter un tube com­


posé de deux cylindres de dimensions
rationnelles et vérifier sa résistance
à l ’aide de la troisième hypothèse de
résistance. On prendra : pt = 2000kgf/cm2, d
pz = 0, r.i = 8 cm, E — 2*106 kgf/cm2, f
la] = 3 000 kgf/cm2 (fig. 211,a).
S o l u t i o n . D’après la formule
(216) on calcule le rayon extérieur du
tube composé :
3000-8
r3 = = 24 cm.
[o] —pi 3 0 0 0 -2 0 0 0
D’après la formule (214) on trouve le
rayon dé la surface de contact commune
des cylindres :
rs= Vrtr3= V s •24 = 8 V"3 « 13,856 cm.

Pour simplifier les calculs, on prend r 2 — 14 cm. D’après la


formule (215), on trouve la valeur nécessaire de A:

A = T p i; 2-14
A -2-103= 0,028 cm.
2 - 10'

391
ot à l ’aide de la formule (213) on calcule la valeur de la pression de
serrage :

. I - C T I - C T 0,028-2-106
4-14
r - 6 ) '
i-ia n -C T i 500 kgf/cm2;
-ta '
Déterminons les contraintes initiales dues à la pression de
serrage p0.
Dans la paroi du cylindre intérieur.
D’après les formules (207), pour pi = 0 et pz — p0, on a :

æ — 985 kgf/cm2,

« - 1485 kgf/cm2.
m ax 0 r = arp=ri = 0 ,
min ar = oTp _ = —P o ~ — 500 kgf/cm2.
Les diagrammes de ax et ar sont représentés fîg. 211,fc, c par les
lignes pointillées ab.
Dans la paroi du cylindre extérieur.
Selon les formules (204) pour pi = pQet pz = 0 et en supposant
ri = r2, r 2 = r 3, on a :

» 1 016 kgf/cm2,

392
m in a,x — aT
zP = r 3
516 kgf/cm2.

ma xor = a.P 'S


=0, mi n ar = cr.P 7*2
= —p0= — 500 kgf/cm2.

Les diagrammes de aT et o> sont représentés fig. 211,6, c par les


lignes pointillées cd.
On détermine les contraintes dans la paroi du bloc composé de
deux cylindres (considéré comme un tube entier) dues à la pression
intérieure p l3
D'après les formules (204) pour pi = 2 000 kgf/cm2 et p 2 = 0,
en supposant r 4 = ru rz = r 3, on a :

m ax 0 T= aTp_ ri = 2 500 kgf/cm,

min<jT= a T p = r3 = 500 kgf/cm2,

maxCTr = arp==ra = 0 ,

min ar — aTp==Ti — —Pi = — 2 000 kgf/cm2.

Selon les formules (202) et (203) pour pi — 2 000 kgf/cm2 et


p2 = 0 , en supposant pour les points de la surface commune de con­
tact rt = rj et r 2 = r 3, on a :

Les diagrammes de ax et ar sont représentés fig. 211,6, c par des


lignes ef.

393
On trouve les contraintes résultantes dans la paroi du cylindre
intérieur :
at-P Ti = - 1 485 + 2 500 = 1 015 kgf/cm2;

crT p = r 2 = — 985 + 985 = 0,

orp==ri — — 2 000 kgf/cm2; <Jrp = r 2 = — 500 — 485 = — 985 kgf/cm2;


et dans la paroi du cylindre extérieur :
ax = 1 0 1 6 + 985 = 2001 kgf/cm2;
P=r2
aTp=ra = 516 + 500 = 1 016 kgf/cm2;

<Trp=^ = - 500 - 485 = - 985 kgf/cm2;

Les diagrammes des contraintes résultantes or* et ar sont hachurés


sur la fig. 2 1 1 , 6 , c.
Les valeurs des contraintes équivalentes selon la troisième hypo­
thèse de résistance sont les suivantes :
aux points de la surface intérieure du cylindre intérieur:
Gét[III = ° x p=ri — ° r p=ri = 1 015 + 2 000 ==s 3 015 kgf/cm2;

aux points de la surface intérieure du cylindre extérieur :


Oéq, II = O tp==T2 — % =rî = 2 001 + 985 = 2 986 kgf/cm2.

Le léger écart par rapport à la condition dTégale résistance du


matériau, aux points dangereux des cylindres, est due à l'arrondis­
sement de la dimension r2.
On peut admettre que la condition de résistance créqjn = [a]
est vérifiée, car la surtension n'est que de 0,5 %.
Problèmes 926-930. Calculer les contraintes normales radiale
or et tangentielle a*, et la pression limite p0 dans les tubes compo­
sés, dues à la pression intérieure pi (problèmes 926, 927), à réchauf­
fement de Àt°C (problème 928), et au frettage à froid, la différence
des diamètres des cylindres étant A (problèmes 929, 930).
Dans les problèmes 926-928 on prendra: EÂc — 2* 106 kgf/cm2;
|xAc=0,3 ; aAc = 12,5-10~ 6 ; Ec = 1 -106 kgf/cm2 ; \ic = 0,34 ; ac =»
= 16,5-10-6; rt = 10 cm; r 2 = 20 cm; r 3 = 40 cm.
Dans les problèmes 929, 930 calculer seulement pQ.

394
Problème 931. Calculer pour un tube composé de deux cylindres:
1) les contraintes dues au frettage à froid avec A = 0,4 mm ;
2 ) les contraintes dues à la pression intérieure p0 = 2 0 0 0 kgf/cm2 ;
3) les contraintes totales;
4) en pour-cent la diminution de la contrainte calculée selon la
troisième hypothèse de résistance dans le tube composé, par rapport
à un tube unique à âme pleine de mêmes dimensions. On prendra:
/y = 10 cm ; r 2 = 25 cm ; r 3 = 50 cm.
Problème 932. Projeter un tube composé de deux cylindres de
dimensions rationnelles à l ’aide de la troisième hypothèse de résis­
tance.
On prendra: = 10 cm; E = 2* 10e kgf/cm2; \i = 0,3; [a] =
= 4 000 kgf/cm2; p = 3 000 kgf/cm2.
395
333

r9=ttOmm
r,,*200mm
ArUOBmm.AtrQJZmm
P*2W0kgffm2
E=Z2-W6k()flmi
Problème 933. Calculer pour un tube composé de trois cylindres :
1 ) les contraintes dues au frettage Àt et Â2 ;
2 ) les contraintes dues à la pression intérieure p ;
3 ) les contraintes de calcul selon la troisième hypothèse de résis­
tance ;
4 ) en pour-cent la diminution des contraintes de calcul dans le
tube composé par rapport à un tube à âme pleine de mêmes dimen­
sions.
XIV. U ACTION DYNAMIQUE DES FORCES

§ 1. C alcu l des corp s (systèm es) en m ouvem ent


com pte tenu des fo r c e s d’inertie
L'action dynamique des forces est caractérisée par la présence
d ’accélérations dans les éléments d u . corps (système) considéré.
Le caractère de la déformation et de la rupture du corps varie selon
les types d’accélérations provoquées.
Les accélérations sont dues aux forces d’inertie, dirigées dans
un sens opposé à celui des accélérations. La valeur de la force d’iner­
tie élémentaire dPi est définie par le produit de la masse dm de
l ’élément du volume dV du corps par son
accélération a, c’est-à-dire:

dPi = dm •a = —T a-dV,
g
où y est le poids spécifique du matériau du
corps ;
g l ’accélération de la pesanteur.
La fig. 212,a montre un mouvement de
translation non-uniforme et la fig. 2 1 2 , 6 un
mouvement de rotation uniforme du corps.
On ne remarque aucune particularité dans
le comportement du matériau du corps, si
pendant le mouvement les éléments du corps Fig. 212
sont soumis à une accélération constante. Dans
ce cas les contraintes et les déformations peuvent être déterminées
comme pour le cas d’une application statique des charges de forces
extérieures et de forces d’inertie.
Si le corps (le système) en mouvement est assez rigide et supporte
certaines charges, d’après le mouvement donné on détermine les
accélérations de ses éléments et des charges, et ensuite les forces
d’inertie en fonction de ces accélérations. En ajoutant les forces
d ’inertie au poids des charges, au poids propre du corps et à toutes
les forces extérieures qui agissent sur le corps, on considère le corps
comme étant au repos et on le calcule d’après les règles établies
pour une application statique des charges.
Si les poids des charges supportées par le corps sont grands par
rapport à son poids propre et les forces d’inertie du corps petites
devant les forces d’inertie des charges, dans le calcul de résistance
et de rigidité du corps on néglige l ’effet de son poids propre.

397
Quand les directions des accélérations a du mouvement donné
du corps coïncident avec la ligne d'action de l'accélération de la
pesanteur g, la déformation du corps due aux forces d'inertie cor­
respond à la déformation due au poids propre du corps et aux charges
qu'il supporte. Si, à part ces dernières, aucune charge n ’est appli­
quée au corps, il est commode de déterminer les efforts dynamiques
généralisés P d, les contraintes (normales <jd et tangentielles Td)
et les déplacements Ôd (compte tenu des forces d'inertie) en fonction
des quantités P , p et ô, correspondant à rapplication statique des
charges (sans les forces d'inertie), et le coefficient dynamique:

fed = l + - | , (217)
selon les formules :
P é = k âP , ^
Pi=*haPt J (218)
ô d— M - J
Quand les directions des accélérations a d'un mouvement donné
du corps ne coïncident pas avec la ligne d’action de l ’accélération
de la pesanteur g, la déformation du corps due aux
fu forces d'inertie ne correspondra pas à la déformation
due à son poids propre et aux charges supportées.
Dans le calcul d’un tel corps, il faut tenir compte des
ï ï contraintes et des déformations dues à chaque type de
sollicitation obtenue, comme pour l’application sta­
tique des charges.

1 i
Fig. 213
d'un
Exemple 114. Une barre prismatique de longueur l
qui supporte deux charges de poids
mouvement uniformément
et
accéléré
est animée
vertical vers
le haut, et parcourt une distance S pendant les t pre­
mières secondes (fig. 213).
Calculer l’aire nécessaire F de la section droite de
la barre et son allongement dynamique, si le poids
spécifique du matériau de la barre est y, le module d’élasticité lon­
gitudinale E et la contrainte admissible en traction [a].
S o l u t i o n . L’effort longitudinal statique maximal est déve­
loppé dans la section supérieure de la barre :
max N = + Qz + Y ^-
La contrainte normale statique maximale est :
maxJV Qi + Qî , ,
max(
ca — ------------ = --f
F F

398
2S
Puisque l ’accélération du mouvement étudié a — est diri­
gée verticalement vers le haut, le coefficient dynamique est :
a
*a = l “h
g'
La contrainte dynamique maximale:
max a<i = kd m a i ct : ■Y*
)
Selon la condition de résistance, on a :
max ad = fcd max or [a]
OU

m axa = ^ L ± ^ + Y Z<M .
F h
D’où pour l'aire nécessaire de la section droite de la barre :

F > Ç i + Qz
M
-Y l
L’allongement de la barre d’aire F lors de l’application statique
des forces est:
a j = (< ? i + ! & + - y^ ) ^ .

L’allongement dynamique de la barre AZd =A:dAZ.


Exemple 115. Un ressort cylindrique hélicoïdal de
faible pas dont la longueur est Z = 30 cm, le rayon des
spires R ~ 2 cm, le rayon de la section du fil r = 0 , 2 cm,
le nombre de spires rc0 = 1 0 supporte une charge de poids
Q = 1 kgf à son extrémité et est animé dans le plan ver­
tical d’un mouvement de rotation autour d’une articu- F l^ 4 214
lation fixe faisant n = 2 0 0 tr/mn (fig. 214).
Calculer la contrainte tangentielle dynamique maximale dans
la section du fil du ressort et le déplacement maximal de la charge Ç,
si le module d’élasticité transversale du matériau du fil est G —
= 8 -1 0 5 kgf/cm2, le poids du ressort étant très petit devant le poids
Q de la charge.
S o l u t i o n . Dans la position extrême basse de la charge Q
le ressort est soumis à une force dynamique maximale de traction
Par suite de la faible rigidité du ressort, dans le calcul de la force
centrifuge il faut tenir compte de l ’allongement de l ’axe du ressort.
399
Par conséquent, le coefficient dynamique est :

&d = l + ~; = l + — (J + AZ),
o o
où (û est la vitesse angulaire:
3in n •2 0 0 (0 212
(ù 2 1 rad/sec ; : 0,45 1/sec,
30 30 g 981
et
APàRan0_p 4-8-10
cm.
Gr4 d8-105-16-10_4 4
Donc :
4Pdfl 3n0j j

- <?[1 + 0,45 (30 + 0,25Pd)] « Q (14,5 + 0 ,ll/>d),


d’où l ’on tire:
14,5 Q
Pà = 17,1 kgf.
1 —0 ,1 1 Q

La valeur de la contrainte tangentielle dynamique maximale


dans la section droite du fil du ressort est :
2Pdi? 2-17;1.2
m a x td; ; 2 720 kgf/cm2
jtr3 Jt*8*10 3
Le déplacement dynamique maximal de la charge est :
1^
AZ = — ü171
i i ^ 4 3 cm.
4 4
Exemple 116, Une barre prismatique de longueur Z supporte en
son extrémité supérieure une charge de poids Q et est encastrée à
son extrémité inférieure dans un corps parfaitement rigide, animé
d’un mouvement uniformément accéléré (d’accélération a) dans
un plan faisant un angle a avec le plan horizontal (fig. 215,a).
Calculer les contraintes normales dynamiques maximale et
minimale dans la section dangereuse de la barre* si l ’aire et le module
de résistance en flexion de la section sont F et W y le poids de l ’unité
de longueur de la barre étant
S o l u t i o n . Quand le système est en mouvement, la barre
est soumise: à la charge Q, à son poids propre g, dirigés verticale­
ment vers le bas; à la force d’inertie concentrée — et à la charge

400
d’inertie uniformément répartie — , dirigées sous un angle —a
ë «
à l ’axe géométrique dans le sens opposé au mouvement (fig. 215,6).

g)

Dans la section dangereuse encastrée de la barre agissent des


contraintes normales dues:
aux poids Q et q qui provoquent une compression axiale:
</ = — Q _±lL
F
aux composantes des forces d’inertie appliquées le long de l’axe
géométrique de la barre qui provoquent une compression axiale :
<, (Q + gl) a sin a _
gF '
aux composantes des forces d’inertie appliquées perpendiculaire­
ment à l’axe géométrique de la barre qui provoquent une flexion:

r rr p
(Ç j + y ? * 2) acos a
(T = zt
gW
Les valeurs maximale et minimale des contraintes normales
dynamiques dans la section dangereuse de la barre sont:
(ç + j ^ a i c o s . f^
max
(
min = ± -------- ü ? ------ :----------- —

Exemple 117, Une barre de longueur Z, inclinée au plan hori­


zontal sous un angle a, supporte en son extrémité libre une charge
26—331 401
de poids Q et est animée d’un mouvement de rotation autour d’un
axe vertical 0 0 d’une vitesse angulaire constante o (fig. 216,a).
Calculer la contrainte normale dynamique maximale dans la
section dangereuse de la barre, si le poids de l ’unité de longueur de
la barre est g, l ’aire de sa section droite F, et le module de résistance
de la section en flexion W.
S o l u t i o n . Compte tenu des forces centrifuges développées,
le schéma de calcul a la forme indiquée fig. 216,6.
Dans la section dangereuse encastrée de la barre agiront :
1 ) des moments fléchissants dus:
à son poids propre q :
Mi = —
M ?**
— cos a ;
«

au poids Q de la charge:
Af2 = ÇZço s a ;
à la force centrifuge concentrée — œ2Z cos a :
S
M 3= Z2sin 2a ;
2 g
à la force centrifuge linéairement répartie, d’intensité maximale
— <ù2l cos a :
g
M k= l3sin 2a;
6 g

2) des forces de compression dues:


au poids propre q :
Ni = — ql s in a ;
au poids Q de la charge :
N 2 — — Ç s in a ;
3 ) des forces de traction dues :

à la force centrifuge concentrée ~ cùH cos a :

N 3= 0 ^ - Zcos2a ;
g

402
à la force centrifuge linéairement répartie d’intensité maximale
—xo2Zcos ce:

—Z2 cos2 a.
2g
Le moment fléchissant résultant est :

M a = Mi M 2 + M 3 -f- M 4 = —3 ^ Jcos a +

+ (<? + —^ ) — s in 2 a.

L’effort longitudinal résultant :

N ü = Ni -f- + ^3 + 7^4= *2 "3 ^ — ■


—cos2 a —

— (Q + ql) sin cc .
La valeur de la contrainte normale dynamique maximale dans
la section dangereuse de la barre :
7vd M d 1 r r 1 7\
max = ----- = — 1 I Q ~h 3 ^ I X
F W F LV 2 /
ce2/ 1 Z
X —— cos2a — (Q + ?Q sina H ---- X
g J W

X J(ç + - - ? ^ - ~ s i n 2a +

+ (<? + — ) c° s a ]

Exemple 118. Le système indiqué


fig. 217,a est animé d’un mouvement
de rotation autour d’un axe vertical 0 0
d’une vitesse angulaire constante co.
Calculer le. nombre de tours par mi­
nute admissible n de rotation du système,
si m = 1 kg, p = 1 0 cm, d — 1 cm,
[al = 160 MN/ml
Négliger le poids propre du système
et l’effet de la variation de la distance
entre les charges m sur la valeur
de la force centrifuge.

26* 403
S o l u t i o n . Compte tenu de la force centrifuge, on peut prendre
le schéma de calcul indiqué fig. 217,b.
Dans la section dangereuse encastrée agissent un effort longitu­
dinal de traction iVd = nuo2p et un moment fléchissant :
Afd = mgp tfico2p2p = mp (g + 2co2p).
La valeur maximale de la contrainte de traction dynamique
dans la fibre intérieure de la section encastrée est :

m»* o, = & + j & c — ^ P+ ”,P '(S + 2m‘p>


F W F W

Puisque pour le coefficient a i = ------ ^~ 11 î

la condition de résistance dans la section dangereuse est :

max a,i = m<»2p i — + — ^ 4 - <;[o],


V/î’ FP/ W7

d’où l’on tire:


mpg
3T7t W W
0 ) = ---- ^
30 2p
mp ( — +
\F W

1-0,1.9,81
160-10'
0 ,1 - 1 0 " 6
1/75Ô,
1 2 -0,1 \
1 - 0,1
(
0 ,8 -1 0 “ 4 0 , 1 . 1 0 ~V

on
n » —1/750 » 270 tr/mn.

Problèmes 934-936. Dans les sections droites des éléments indi­


qués des systèmes en mouvement calculer les contraintes normales,
provoquées par Faction simultanée de la pesanteur et des forces
d’inertie.
Le sens du mouvement est indiqué sur les figures par une flèche
et la lettre a.

404
Problèmes 937-950* Calculer les quantités dues aux forces d’iner­
tie développées dans les systèmes en rotation.
L’axe autour duquel tourne le système est indiqué sur les figu­
res par une flèche et les lettres <n ou n. Quand les dimensions de la
section droite et la valeur de E pour l ’axe de rotation ne sont pas
données, supposer l ’axe parfaitement rigide. Les éléments parfaite­
ment rigides du système, sauf les axes de rotation, sont dessinés
par une double ligne avec hachure.
Dans tous les, problèmes, sauf 942, la rotation est supposée uni­
forme. Dans les calculs des forces d’inertie, négliger les déformations
des éléments du système.
Dans les problèmes 937, 938, à part les forces d’inertie, tenir
aussi compte des forces de la pesanteur.
m
Ykgf/m3

* L

ïï>^ , max6d=?
%>fO, max5
^ *
Problèmes 951-953* Calculer la vitesse angulaire w l/s (ou le
nombre de tours par minute n) de rotation de Taxe pour laquelle
la stabilité de l ’élément comprimé des systèmes est rompue.
Supposer que les valeurs des contraintes critiques ne dépassent
pas la limite de proportionnalité du matériau.
M 952 $53 , i

§ 2* O scillation s éla stiq u es


On appelle oscillations élastiques les déviations périodiques du
système élastique de sa position d’équilibre stable. Si le système
a été sorti de sa position d’équilibre par suite d’une seule action de
la force impulsive, les oscillations engendrées s’appellent oscillations
libres ou propres du système. Si le système est soumis à raction d’une
force généralisée, variant périodiquement avec le temps (une force
excitante), les oscillations engendrées s’appellent oscillations forcées.
Les oscillations libres, par suite de l ’existence des forces de
résistance, sont des oscillations amorties, c’est-à-dire des oscillations
dont 1-amplitude diminue avec le temps. Si la fréquence des oscilla­
tions propres est égale à la fréquence de la force excitante, il y a réso­
nance, phénomène d’accroissement rapide et continu de l ’amplitude
avec le temps. L’accroissement de l ’amplitude des oscillations étant
lié à l ’accroissement des contraintes, le phénomène de résonance peut
causer la rupture prématurée du système.
Chaque système élastique a un nombre infini de degrés de liberté,
puisque le nombre de coordonnées indépendantes définissant la
position dans l ’espace des masses réparties dans le système est
infiniment grand.
Si l’on néglige totalement la masse propre du système ou si l’on
en tient compte d’une manière approchée en la rapportant à un ou
plusieurs points, le système peut être conventionnellement considéré
comme ayant un ou plusieurs degrés de liberté. En négligeant la
masse propre, le système élastique peut être considéré comme ayant
un degré de liberté, si le système supporte une charge dont la position
dans l’espace est definie par une seule coordonnée. Compte tenu
de la masse propre, le système est conventionnellement considéré
comme ayant un degré de liberté, si sa, masse propre peut être rap­
portée, avec une approximation suffisante, au point de suspension
de la charge.
Nous étudierons seulement les oscillations non amorties des
systèmes à un degré de liberté sans considération de la masse propre.
On tiendra compte de la masse propre seulement dans les problèmes
simples d’oscillations des barres prismatiques.
Dans tous les cas, on supposera la masse oscillante constante et
le système élastique linéaire, avec la force généralisée de restaura­
tion P; engendrée en un moment arbitraire, proportionnelle au
déplacement généralisé correspondant 6 , c’est-à-dire :
P = Cô, (219)
où C est la rigidité du système, c’est-à-dire la force généralisée
provoquant un déplacement généralisé unitaire.
On admet que la forme du système déformé pendant les oscilla­
tions est la même que celle obtenue par suite de l ’action statique
sur ce système de la force généralisée correspondante appliquée au
point de suspension de la charge et agissant dans la direction de
l ’oscillation.
Oscillations libres des systèmes élastiques
sans considération de la masse propre
Puisque pour un système linéairement déformé il est aisé de
déterminer, par l’une des méthodes connues, le déplacement géné­
ralisé ô du point de suspension de la charge dû à une application
statique en ce même point de la force généralisée correspondante P,
on calcule la rigidité du système C de l ’expression:

C= (220)
Il est commode de déterminer la rigidité des systèmes dont les
éléments élastiques sont montés en parallèle, én série ou d’une façon
mixte à l ’aide des règles connues suivantes.
Si dans le système les éléments élastiques de rigidités Ci sont
montés en parallèle (schémas indiqués fi g. 218,a, b), la rigidité du
système sera:
C ^ 'Z C i . (2 2 1 )
Si dans le système les éléments élastiques de rigidités Ci sont
montés en série (fig. 218,c), la rigidité du système sera:
( 222)

408
Si dans le système les liaisons des éléments élastiques sont mixtes
(fig. 218,d), une partie des éléments de rigidités Ci étant montés
en parallèle, l ’autre partie de rigidités C\ en série, la rigidité du
système est :
î
C= (223)
1

2 ^
Pour un système où l’on ne tient pas compte de la masse propre,
la fréquence circulaire d’oscillations libres co (le nombre d ’oscilla-
tions en 2 jt secondes), la fréquence
d’oscillations N (le nombre d’oscilla­
tions en une seconde) et la période
d’oscillations T (le temps d’une oscilla­
tion complète) sont déterminées par
les formules suivantes :
a) pour un mouvement de transla­
tion alternatif de la charge:

»= r m V¥~ Lô '

N= ± l Æ « ± ] / l (224)
2n r m 2n r ô

T = 2n ~\J— — 2jx ] / — .
g

ou m est la masse de la charge


g
de poids Q en kgf-s2/cm (dans le SI
la masse m de la charge kg est déter­
minée par pesage, c’est-à-dire par
comparaison avec la masse étalon de
1 kg ; le poids de la charge Q est FiS* 2 1 8
mesuré en newtons, Q = mg) ;
ô le déplacement linéique du point de suspension de la charge
dû à une application statique de la force Q dans le sens de l ’oscilla­
tion en cm (m) ;
C — — la rigidité du système en kgf/cm (N/m ou kN/m);
g

409
b) pour un mouvement de rotation alternatif de la charge:

(225)

de la charge m par rapport à son axe de rotation en kgf-cm-s 2 (dans


le SI I m = jj pzdm — p0 S p W kg - m2) ;
m V
y le poids spécifique de la charge Q en kgf/cm3;
po la densité, la masse spécifique en kg/m 3 (dans le SI) ;
p la distance de l ’élément de volume dV à l ’axe de rotation en
cm (m) ;
C = -jjp la rigidité du système en kgf-cm (N-m), où M est le
moment agissant statiquement dans la section de suspension de la
charge dans le sens de l ’oscillation en kgf-cm (N-m);
<p le déplacement angulaire en rad de la section où est appliqué
le moment M dû à son action statique.

O a
r a

Fig. 219

Exemple 119. Soient : Q = 16 kgf, a — 2 cm, E = 2* 10fl kgf/cm2,


r = 0 ,ls ( f ig . 219).
Calculer L
Solution. Puisque la période d’oscillation T = 2n *
T*g
on a 6 =
4n2
D’autre part, par suite de l ’action statique de la force Q, le
Qls
déplacement vertical de l ’extrémité libre de la poutre 6 = .

410
D’où:
Ql3 T*g et '/ T2g-3E I » 3/ 1-981-3-2-106.24
3E l An V An2Q V lO V -4-16-12 — 50 cm.
Exemple 120. Etant donnés : m ■= 20 kg, b — 8 cm, l — 40 cm,
N = 20 osc/s, G = 8 -1 0 * MN/m2 (fig. 220) ;
calculer, a.
1 /C
S o l u t i o n . Puisque N = y y~ et / m = 2mbi , on a

C = An2N 2I m = 8nzN zmbz.


D’autre part, la rigidité de la barre
en torsion est :
G-0,14a4
C= — :

où / t — 0,14a4 est le moment d’inertie en torsion de la section carrée


de côté a. Donc :
0 ,1 4 g 4G ,V r 8nW m bH
8n2N 2mb‘ et a
l V 0 ,1 4G

8-10-4-102-20-64-10~4-40-10~2
■=1,95-10"* — 1,95 cm.
o .u -s-io 11
Exemple 121. Soient Q> a, E, / (fig. 221).
Calculer g), iV, 7\
S o 1 u t i o n. Puisque la rotation de la charge Q autour du
Ml
centre de P articulation de Pappui gauche cpr=— - , la rigidité
OEil
de la poutre sera :
M ?>EI
q> l

411
Le moment d’inertie de la masse de la charge par rapport à
l’axe de sa rotation:
ÂI m —
— — aaz*
g
D’après les formules (225), la fréquence circulaire sera :

a
la fréquence d’oscillation :
Ar _ <*> _ 1 W W H
2n 2na - Ql
et la période d’oscillation :

Exemple 122. Etant donnés: Q, l et pour le ressort: D, d> n


(n est le nombre de spires), G. La barre AB étant parfaitement
rigide et impondérable (fig. 2 2 2 ) ;

Fig. 222 Fig. 223

calculer la fréquence circulaire d’oscillation co en fonction de la


position de la charge Q, c’est-à-dire de la distance x.
S o l u t i o n . La force de traction du ressort est :

Le déplacement vertical du point A :


* _ 8 PD3n 8 QD9n x
Gdk Gd4 ' l

412
Le déplacement vertical du point C :
x 8 QDzn x2

~l Gdk 7
La fréquence circulaire d'oscillation de la charge sera :

(Ù_:
ôc
h n ~ 22D
t D x
x y 2QDn
V 2 *
On peut résoudre autrement ce problème, en partant non du
mouvement de translation mais du mouvement de rotation de la
charge Ç. On aura alors pour :
le déplacement angulaire de la charge <p= - ^ ;
le moment de restauration M = P l\
M P l%
la rigidité du système C = — — ;
<P ôa
le moment d’inertie de la masse de la charge par rapport à son
axe de rotation
/
g
la fréquence circulaire d’oscillation de la charge
i fiL = L i i A H
y im x v obA~2Dx y 22QDn
qd
Exemple 123. Etant donnés: lu dit G1? Z2, d2, G%pour les barres;
7 (le poids spécifique), D et h pour le disque (fig. 223) ;
calculer la fréquence circulaire d’oscillation co du disque.
S o l u t i o n . Les rigidités des barres en torsion sont :
Ci _ Gjlpt _ GiîxtZ^ _G%Ip j G‘2P-d\
h 32 h ' ~ Z2 ~ 32 Z2 ‘
Puisque les barres sont liées parallèlement, la rigidité du système
oscillant, selon la formule (2 2 1 ), sera :
GA)
c ^ c i + c 2= — ( (^ + (^ ) .
32 \ h l2 )
Le moment d’inertie de la masse du disque cylindrique par rap­
port à son axe de rotation:
DJ 2 D/Z
/ m= X f p 2 dp =X f pz2 npAdp = 2n — h f p3dp = X ï ^ .
g i g J g J 32 g

413
Selon la formule (225) la fréquence circulaire d'oscillation du
disque sera :

0 )=

Exemple 124, Etant donnés: lu E u / d pour la poutre; Z2, E2j F2


et Q pçur la barre (f ig. 224) ;
calculer T.

S o 1 u t i o n. La rigidité d'une poutre sur appuis, sous l’action


d'une force fléchissante dans la section
~ W2 i médiane, est :
Æ— t&EJi
II
La rigidité de la barre en traction est:
\
C2
Fig. 224 h

Puisque la poutre et la barre sont montées en série, la rigidité


du système en oscillation, selon la formule (224), sera :

1 , 1 l\ , h
Ct C2 48E J i E>F2

La fréquence d’oscillation du système, d’après la formule (224),


sera :

T = 2n li
+
48E J , E2F.
21 2*

Problèmes 954-965, Calculer les quantités indiquées dans les


conditions des problèmes pour les systèmes oscillants.
La direction de l'oscillation est indiquée sur les figures par une^
flèche près de la charge.
414
956

957 956
I Q
rx io ei i a El

-2 cr-
7=?
3 ,
-2a-
T=?
d 1

Les charges oscillent d’une façon synchrone

\Q
959 960 MQ
,
m ‘-■I- T---------- i 5 ------ ^
1 — i-^ -4 —i - -

i E? El
d=20
E=Wskgf/cml
T=?
n - 5 spires Q -8 ’IOskgflcm2
Q -k ,5 k g f T=?
Oscillations libres des systèmes élastiques
compte tenu de la masse propre
Dans le calcul des oscillations libres des systèmes élastiques, la
masse propre répartie peut être considérée d’une manière appro­
chée en la rapportant au point de suspension de la charge et en l’addi­
tionnant avec la masse m de cette dernière.
La masse réduite mT^ est une masse concentrée au point de sus­
pension de la charge, dont l ’énergie cinétique du mouvement est
égale à l ’énergie cinétique du mouvement de la masse m0 du système.
La valeur de la masse réduite est proportionnelle à la valeur de la
masse réelle et est définie par la formule :
mTéd = kmm0. (226)
Le coefficient de réduction de masse km dépend de la loi de varia­
tion des vitesses du mouvement des éléments de masse m0; on
établit sa valeur d’après la condition d’égalité des énergies ciné­
tiques du mouvement des masses mréd et m0. Cette condition nous
conduit à l ’expression:
(227)
0V
où Ô et ôx sont les déplacements généralisés du point de suspension
de la charge et d’un point arbitraire du système, soumis à l ’action
statique de la force généralisée, correspondant à la déformation du
système pendant les oscillations et appliquée au point de suspension
de la charge dans le sens de l ’oscillation.
Les coefficients de réduction de masse pour des barres droites
de section droite constante peuvent être déterminés à l’aide de la
formule :
i
(228)
o
où dx est l ’élément de longueur de la barre ;
416
I sa longueur.
La fréquence circulaire co, la fréquence N et la période T d’oscilla­
tions libres du système élastique, compte tenu de la masse propre,
sont calculées d’après les formules suivantes :
a) pour un mouvement de translation alternatif :

u„#— 1y/ 9 _/ g 1 /
m-f k mm 0 y
* Y
N = —l / c —1 / ï. 1
2 n * m -f- k mm 0 2n
y * (* * * -$ )
_ 1 / q ... 1
»
2n
y m

y r n + km nh = 2n
II

¥ C

= 2 * Ÿ ± ( i + km^ ) ,
r g \ m /
(229)
où Q = mg et Q0 = m0g sont les poids de la charge et du système ;
= ^ . le déplacement linéique du point de suspension de la
6
G
charge lors de l ’application statique sur le système de la force Q
dans le sens de l ’oscillation,
b) pour un mouvement de rotation alternatif

(0
= Y — c
+ k m
•J I

- i - \T - (230)
2 ji v L , + kmI \

»_2n J ~h kmI mo
c
où I m et I mo. sont les moments d’inertie de la masse m de la charge
et de la masse m0 du système par rapport à l ’axe de rotation.
2 7 -3 3 1 417
Nous donnons quelques exemples où Ton tient compte de la
masse propre des barres prismatiques pour des cas simples d’oscil­
lations libres.
Exemple 125. Oscillations longitudinales. Soient : Q, y, F, a, 6 , E
(dans le SI, on a : la masse m en kg, la densité de la barre p0 en
kg/ma, F, a, 6 , E fig. 225,a) ;
calculer T.
\
S o l u t i o n . Quand la charge Q est appliquée
statiquement, les rapports des déplacements linéi­
1 ques (allongements et raccourcissements) des sections
arbitraires (définies par les coordonnées Xj et x2)
et de la section où est appliquée la charge sont res­
pectivement :
^ = Xi et ^ 2 = ^x2.
ô a à b
i Selon l’expression (228) le coefficient de réduc­
b) tion de masse est :

4” “ ^ ï [ î ( f ) - î ( t ) H = 1
0 0
Puisque les tronçons de la . barre sont montés
en parallèle, la rigidité du système, selon la for­
i l mule (2 2 1 ), sera:
C = ? l + i l = E F a- + ± .
a b ab
yF
La masse propre de la barre m0 = (a + 6 ),
la masse de la charge :

Fig. 225 m = — [dans le SI, m0= po^ (a + 6 )].


g
La période d’oscillations libres du système, selon la formule
(229), sera :

T _2n l/" + * ™ g ._ 2 n “È - f i + Æ ï + î l ;
V C V EF g a + b \ 3 Q J
dans le SI
m -f kmm0 W m , ab L pnF a -f b \
T= 2 » l / ! ■2n
’ EF a + b \ ^ m)
418
Cas particuliers (considérés dans le système technique).
Si la charge Q est suspendue à une barre de longueur a et là barre
EF
de longueur 6 est absente (fig. 225,6), en posant — 0, on obtient :

EF yF y Fi
C — — , mü— — a et T = 2n
a g E F g V ' 3Qf l
Si la charge Q est supportée par une barre de longueur b et la
barre de longueur a est absente (fig. 225,c), on a:
EF yFb
a
C
b '
et T = 2jc
w )
Exemple 126. Oscillations transversales. Etant donnés: Q, y,
F, l, E, I (fig. 226);
calculer T.
S o l u t i o n . Le déplacement linéique (le déplacement verti­
cal) d’une section arbitraire à une distance x de l ’encastrement

Fig. 226

gauche dû à l ’action statique de la charge Q est déterminé par la


méthode des paramètres initiaux :

àx
El \ 2 6 )■
Par suite de la symétrie de la poutre :

et

27* 419
Le coefficient de réduction de masse, selon la formule (228), est :

0 0
Le poids propre de la poutre Q = yFl.
La période d’oscillations libres de la poutre est déterminée
de l’expression (229):

r = 2n V j ( i + * » - |- ) =

= ÜL 1 / Q? ( j , *3 yF l \
a v 3E lg T 35 ç ;
Exemple 127. Oscillations de torsion.
Etant donnés: Q, D, y, d, a, b, G (fig. 227,a);
calculer T.
S o l u t i o n . Quand le moment de rota­
tion dans la section de suspension du disque
est appliqué statiquement, les rapports des
déplacements angulaires (des rotations) de
sections arbitraires (définies par les coordon­
nées Xi et x 2) et de la section de suspension
du disque sont respectivement :
_<p*,__ô, et = <P*2.= x2
6 q> a 6 9 b
Selon la formule (228) le coefficient de
réduction de masse est : ^

0 0

Fig* 227 Puisque les tronçons de la barre sont


liés parallèlement, la rigidité du système,
selon la formule (2 2 1 ), sera:
Glry , G I t a—|—b ^710/ cl ^}- b
GL
a b ab ’= 32 " ab
Le moment d’inertie de la masse de la barre cylindrique par
rapport à son axe géométrique est :

420
Le moment d’inertie de la masse du disque cylindrique, de poids
Q et de diamètre D, est :
Q_ D*
7Ï1
g ‘8 '
Là période d’oscillations libres du système, d’après la formule
(230), sera:

T= 2 n 1r / 1r / Irrflb
( i+ i
\_
c ~ G/p (a + b) \ s U

nef y a + b \
= 4n — b Q . ab (j +
d2 ’ nGg a + b \ 12<? Dz 1
Cas particuliei'. Si (GIp/b) = 0 (fig. 227,b), on a :

Problèmes 966-970. Calculer les coefficients de réduction de


masse km pour les poutres ; le point de réduction de la masse est la
section K.

966
J3_
b
l« ,
z z a=vt

m — | Ckgffcm
Q.
$
P 2 ^ 2 ^

Problèmes 971-975. Calculer les périodes T d’oscillations libres


des systèmes.

421
Oscillations forcées sans considération
des forces de résistance
Si les oscillations forcées du système à un degré de liberté sont
dues à une force généralisée excitante harmonique, appliquée à la
charge :
P e = P0sin(ùQt, (231)
ou P 0 est la valeur maximale de la force excitante Pe ;
(o0 la fréquence circulaire de cette force ;
t le temps;
l’amplitude A d’oscillations excitées est déterminée par la formule:

4 = - ^ - ; = pô0. (232)
i
©*
Dans la formule (232) fl0 est le déplacement généralisé du point
de suspension de la charge pour une action statique de la force P0t <o
la fréquence circulaire d’oscillations libres du système, et p ^
A_
CO2
le coefficient d’accroissement des oscillations. (233)
Si coq ^ co, on a A 0, et la charge sur le système élastique est
pratiquement immobile.

422
Si (D0 <C <*>, 4 6 0t et la charge oscille avec une amplitude
égale à son déplacement, dû à Faction statique de la force P 0.
Si (ùq tend vers cd, Famplitude A croît rapidement.
Lorsque <o0 = œ, il y a résonance, et A .= oo. En réalité, à cause
de Fexistence de forces de résistance, A ne tend pas vers F infini,
mais peut atteindre une très grande valeur.
Dans la zone de résonance, quand 0,7 1,3, des forces
co
excitantes relativement petites peuvent provoquer dans les élé-
ments du système oscillant des défor­
mations importantes et, par conséquent, « -------- l ____ ~
des contraintes importantes.
Si la fréquence de la force excitante,
en croissant, passe rapidement la zone
de résonance, Famplitude n’a pas le
fl— /}))}}?)} /
il
temps d’atteindre sa valeur maximale.
b) Pe*P0$ino>tt ‘ 4
Exemple 128. Une charge = 2 kgf,
tournant à l’extrémité d’un levier p =
= 8 cm à n — 2 400 tr/mn, est suspendue
à une charge Q = 100 kgf, attachée Fig. 228
à l’extrémité d’une barre prismatique
de longueur l — 1 m et dont Faire de
la section droite F = 1 cm2 (fig. 228,a). Le module d’élasticité
longitudinale du matériau de la barre E = 2*106 kgf/cm2.
Calculer Famplitude des oscillations forcées de la charge sans
considération de la masse de la barre et des forces de résistance.
S o l u t i o n * Puisque le déplacement linéique (allongement)
du point de suspension de la charge dû à Faction statique de la force Q
dans le sens de l’oscillation est :
___Ql_ 100-100 1
----- - — 0,005 cm,
~ EF 2 • 106-1 2 -1 0 2

la fréquence circulaire d’oscillations libres longitudinales, d’après


la formule (224), sera :

Cû= 1/4
r
=
0
V981 • 2-102 « 443— .
s
La rotation de là charge non équilibrée Qt engendre la force
centrifuge P 0 = — <ù20p dont la composante dans la direction de
S
l ’oscillation sera une force excitante harmonique (fig. 228,b) Pe =
= P 0 sin (o0 i, produisant les oscillations forcées.

423
La vitesse angulaire de rotation de la charge Qi est la fréquence
circulaire d’oscillations forcées; elle est égale à:
nrt ji«2 400
251 1/s.
30 : 30
La valeur maximale de la force excitante est :
n Qi 2 2.2512.8 . .
P o= — ©oP = ---------- æ 1030 kgf.
g 981
L’allongement de la barre dû à l’action statique de la forcé P 0
dans le sens de l’oscillation est égal à:
P0l _ 1030-100
ô0 = : 0,052 cm.
EF 2.108.! !
D’après la formule (233) le coefficient d’accroissement des oscil­
lations:
N - 1 !i = —
251
1 -
«fl2 4432
la valeur de l’amplitude des oscillations
forcées du système sera donc :
A = pô0 = 1,47-0,052 «0,08 cm.
Pe=P0sin<ü0t Exemple 129. Un moteur électrique
de masse m = 96 kg est situé dans la
section médiane de la traverse d’un
portique représenté fig. 229,a. La partie
Fig. 229 non équilibrée du moteur peut être repré-
' sentée par une charge concentrée de
masse m,\ — 4 kg, appliquée à l’extrémité d’un levier p = 4 cm
et tournant autour de l’axe du moteur en faisant n .= 1 500tr/mn.
Déterminer l ’amplitude des oscillations forcées du portique,
si l = 1 m, le moment d’inertie de la section droite de la traverse
et des béquilles I = 400 cm4, et E = 2-105 MN/m2.
On peut négliger le poids propre du portique.
S o l u t i o n . Les poids du moteur électrique et de sa partie
non équilibrée sont :
Q = mg = 940 N ; Qi = mig = 39,2 N.
Les réactions horizontales des appuis du portique dues à l ’action
statique de la charge Q sont déterminées d’après la formule (200)
de l’équation canonique de la méthode des forces X ^= . — .

424
Puisque :

Ql3
EIÔip /Xg C^2<2 1
— t e

et £/Ôu = 2 J æJ (foi + 2 J2/ = J3,

on a

X 1 = - ^ — = — Ç = — 940 = 176 N.
2-813 16 16
Le déplacement vertical du point de suspension de la charge Q
dû à l'action statique de cette charge est déterminé par la méthode
de la force fictive unitaire :

6 = A f ( _ x ,; + ? I U Ætl_ i . Ç f L =
El J V 2 / 2 96 E l
7-940-15
— = 0,857-10“ 4 m = 0,857-10"2 cm.
96-2.10” -400.10
La fréquence circulaire des oscillations libres du portique sera :

<0 = l / - = ] / — — — 7 = 338 1/s.


V ô v 0,857 •10~ 4
La rotation de la charge non équilibrée engendre une force
centrifuge P 0 = ttiicojp dont la composante dans la direction de l'os­
cillation (fig. 229,6) sera la force excitante harmonique Pe =
= Po sin <o0t, produisant les oscillations forcées de fréquence cir­
culaire :
nn ît •1 500
<ùn — 157 1/s.
30 30
La valeur maximale de la force excitante est :
PQ= 4* 1572*4* 10“ 2 = 3 940 N.
Le déplacement vertical de la section médiane de la traverse
dû à l'action statique de cette force est :

A— 1 M - . . ’ l 940-1 = 3 ,7 .1 0 - » .
96 E l 96 •2-1011, 400-10~8

425
Puisque le coefficient d’accroissement des oscillations :
1
1,28,
1_157*
1
3382
la valeur de l ’amplitude des oscillations forcées du système sera :
A = PÔ0 = 1,28.3,7 • 10' 4 = 4,7*ÎO' 4 m = 0,047 cm.
Problème 976. Déterminer le nombre de tours n0 du moteur
(pouvant se déplacer dans la glissière) à l’axe duquel est attaché un
excentrique de poids Qu si l ’amplitude A des oscillations forcées
du moteur est connue. Le poids Q comprend le poids du moteur et
de l'excentrique Qt. Négliger la masse des barres.

m ■977
Q Ckgf/cm
■tfOcm — 80 cm l -
.F' m = 5 0 kg F = 2cm 2 f=» ^
tn n-? H m -
p*5cm *
mrIOKg — =i-
E = l ,9 6 W 5 M N lm 2; A = 0 ,t5 m m

Problème 977. Déterminer l ’amplitude À des oscillations du pis­


ton de l’indicateur d’une machine à vapeur se déplaçant sans fric­
tion dans un cylindre de diamètre D, si la pression sur le piston
varie selon la loi :
1?q — Pm “f- Po sin (ùÿt.

Problèmes 978-980. Déterminer les amplitudes des oscillations


forcées des systèmes.
Dans les problèmes 978 et 979 tenir compte de la masse des pou­
tres.

S78 979
— ‘tcm i n-!000tr/mn

-5iHüfteurm
d,1H9r , p a f j \n^2Z5tr/m 7,3mm
j!
rZ ,y f

M a=60cm 1 11
"':pAs5kgf
a J
gomm 1 -
t
mlQfSBkgf
im 9
d-21,2 cm
f - 2 - 10ekgf/cm2 t - t 0 5h g ffcm 2 A-?

426 «
980 981
lm^SOkgf-cm-s*

|xe =WSinlût

- — iq - —
G=8■lOfytlm* Me-W00sinlitkgf-cm
A~? mat 1 (1 = 1

Problème 981. Le point de suspension d’un ressort hélicoïdal


effectue un mouvement oscillatoire harmonique selon l ’équation:
x B = 1 0 sin 2 0 t.
Déterminer l ’amplitude A des oscillations forcées de la charge
et les contraintes dynamiques max Td, si le diamètre d’une spire
du ressort D = 10 cm, le diamètre du fil du ressort d = 1 cm, le
nombre de spires n — 25 et G — 8 105 kgf/cm2.

Détermination des contraintes et calcul de résistance


Le déplacement généralisé dynamique Ôd d’un point quelconque
d’un système en un moment arbitraire t du mouvement oscillatoire
est la somme du déplacement généralisé constant ô correspondant
à la déformation du système pendant les oscillations, due à l ’action
statique de la charge Q et du poids propre du système, et du dépla­
cement généralisé variable dû à la force excitante:
P e = P0sin (ù0t, c’est- à-dire ôd = ô + pfi0 sin <o0t. (234)
Pour les systèmes linéaires, on détermine d’une façon analogue
les contraintes généralisées dynamiques p d (<yd ou t d) aux points
des éléments du système, à savoir :
Pd = P + PPo sin <o0 f, (235)
où p est la contrainte généralisée (a ou t), correspondant à la défor­
mation pendant les oscillations, due à l’action statique de la charge
Q et du poids propre du système, et p 0 la contrainte généralisée,
due à l’action statique de la force excitante maximale P 0.
Les valeurs extrémales des contraintes ont lieu aux moments
des déviations maximales du système de la position d’équilibre
statique ; elles sont égales à :
ma x
m in P d = P ± f W (236)
Puisque pendant les oscillations la valeur des contraintes varie
périodiquement {fig. 230), dans le cas d’un long processus, le calcul
427
de résistance d’un système oscillant doit être effectué par des métho­
des établies pour les calculs à la charge cyclique.
Pour les processus oscillatoires de brèves durées, quand l ’ampli­
tude des contraintes variables min est petite, le
calcul de résistance peut être effectué selon les contraintes maxima­
les, comme pour le cas d’une charge constante.

Fig. 230

Le déplacement généralisé dynamique maximal est :

max ôd = Ô+ pô0 = ô ^ l + p j = 6ka, (237)


où :

(238)
est le coefficient dynamique du mouvement oscillatoire, et donc la
contrainte dynamique maximale est :
ma x pd — pkd . (239)
La condition de résistance peut être écrite sous la forme sui­
vante :
maxpd =p& d < [p] (240)
ou

(241)

où [p] est la contrainte généralisée admissible ([al ou [ t ]).

Exemple 130. Un moteur électrique de poids Q = 20 kgf est


situé- au milieu de la poutre dé section rectangulaire F = b X h =
= 1 2 x 1 cm2 et de longueur l = 1 m. La partie non équilibrée
du moteur est représentée par une charge concentrée Qx — 1 kgf,
attachée à l ’axe du moteur à une distance p = 4 cm (fig. 231,a).
Calculer le nombre de tours par minute n de l ’axe du moteur pour
lequel la contrainte normale maximale dans la poutre atteint la

428
valeur max a d = 2 000 kgf/cm2. Le poids spécifique du matériau
de la poutre 7 = 8 gf/cm3, le module d'élasticité longitudinale
E = 2 -1 0 6 kgf/cm2.
S o l u t i o n . Le .poids propre de la poutre est :
Q0= y Fl = 8 ■10“ 3 •12 • 1 ■102 = 9,6 kgf.
Le moment d’inertie de la section droite de la poutre par rapport
à Taxe neutre et le module de
résistance sont respectivement : a)
btf_ f
12-1
= 1 cm4;
12 12
1 i
bh2 12-1 ^~'2
W= — = = 2 cm3. v
6~ 6 à)
*PQStn<ùQt • y
Les valeurs maximales de la (Ont
contrainte normale crmax et du
déplacement vertical ômax, pour Fig* 231
une action statique sur la poutre
de la force concentrée Q et de la force répartie Q0, sont :
Ql_ Ql_
„ Mmax 4 + 8 ___ l _ ( n j _ Q A _
max w w m \^ + 2 /

- Ü ( 20+T ) “ 3,0t8,,cmî'
Q l^ , Q0l3 l3 f
VQ +
^rnai -- ■^■@0
48£/ 384 E l 48 E l )-
____l(f_
^20 + ^ ^ ) « 0 ,2 7 cm.
48-2*10e-l 8
D’après la formule (238) le coefficient dynamique :
A m axod 2 000
*d = l + 6,45.
310
l'amplitude admissible de l ’oscillation sera donc:

A = |m a î £ j — ômaï = 5,45*0,27— 1 , 4 7 cm.

Le déplacement vertical 6X d’une section arbitraire à une distance


x de l’appui gauche et le déplacement vertical de la section médiane
429
de la poutre dus à l’action statique sur la poutre de la force con­
centrée Q sont respectivement:
Qi3 L * Ql3 _ 20- 1 0 e 5
àx et ô
48EI \ l 48E l ~ .48.2.106. ! - 24
Donc :

et le coefficient de réduction de masse d’après la formule (238) est :

-f! (ir-fï(3f - 4 ) - i -
De T expression (229) on trouve la fréquence circulaire des osciL
lations libres de la poutre:

f § _ __ 1 ____ = f 981-24 1
co = 61,8 1 /s.
y 6 1 +^ \
i+ lZ M
35‘ 20
La rotation de la charge non équilibrée Qt engendre une force
centrifuge P 0 = mjp dont la composante verticale (fig. 231,6)
§
Pe = P q sin co0* est la force excitante harmonique, produisant les
jifi
oscillations forcées de la poutre. La quantité (ù0= ~^q - est la fré­
quence circulaire de la force excitante, et P 0 la valeur maximale
de cette force.
Le déplacement ^vertical maximal de la poutre, dû à l'action
statique de la force P0, est :
1-10®.4
ô0 — p 0i3 Qil3P
©0 = ' ©0 =
©0
cm.
48£7 4SEIg “ 48-2-10®. 1-981 24-981
En partant de la formule (232) nous écrivons :
©o 61,82 ___(ùî ©S
1,47 = — P ,« 0 .1 6 2
24-981 61,8 ©s 61,8 - ©J2 »
24-981 ( 1 ~ - ^ 2)
\ 61,82/
d’où:
2 61,82-1,47 4
©o -- ------------- et ©q= 61,8 V - -. ; 58,6 1 /s.
1,63 Y 163
430
Donc, le nombre de tours par minute est :
30 30*58,6 CCA , ,
n = — co0 = ------- — « 560 tr/mn.
u Jt
Problèmes 982-983. Calculer les contraintes dynamiques maxi­
males dans les systèmes soumis à des oscillations*
Le poids Q0 est inclus dans le poids Q.
38Z Me*Mgsin<à0t
no-20ütr/mn
Q=200ksi PwWcm
I T w
| i
$rC=l50kgflcm | *12345 Im-50 kgf-cm-s*
—60 cm -— 30cm-H
i*— bm —— a>0-fo l ; M0-20Û0kgf'Cm
max Gd = ? G=d'105kjjf/cmz; maxT - ?

g S. Choc
Le phénomène du chcc a lieu lors d’une variation rapide des
vitesses de mouvement des corps, des systèmes ou de leurs parties
au moment de leur contact.
On a en vue d’envisager seulement les cas les plus simples de
choc d’un corps mobile (le corps provoquant le choc) avec un corps
ou un système immobile (le corps soumis au choc) dans les hypothèses
suivantes.
1. Le corps provoquant le choc est parfaitement rigide,
2. Le corps soumis au choc a un degré de liberté, et ses dépla­
cements généralisés sont proportionnels aux forces généralisées
correspondantes pour une action statique et dynamique.
3. Le choc n’est pas élastique, au moment du choc il n’y a pas
séparation du corps provoquant le choc et du corps soumis au choc,
mais les déformations totales de ce dernier sont élastiques.
4. La déformation du corps soumis au choc est la même que celle
obtenue par l’application statique de la force généralisée corres­
pondante à l ’endroit du choc et dans le sens du choc.
5. La vitesse du corps provoquant le choc est petite devant la
vitesse de propagation des ondes de choc, et la durée du choc beau­
coup plus grande que celle de la propagation de ces ondes dans tout
le volume du corps soumis au choc.
Dans ces hypothèses, les efforts dynamiques généralisés P d, les
contraintes dynamiques généralisées p d et les déplacements dyna­
miques généralisés ôd dans le corps soumis au choc peuvent être
431
déterminés d’une manière approchée par les formules :

Pd = *dP, \ (242)
ôd = fcdô- ^
Dans ces formules les quantités P, p et ô correspondent à l ’action
statique, sur le corps soumis au choc, d’une force généralisée, appli­
quée à l’endroit du choc et dans le sens du choc, &d est un coeffi­
cient dynamique sans dimension plus grand que l ’unité.
Si un corps de poids Q au moment où il rencontre un corps de
poids Ç0> est animé d’un mouvement de vitesse v0 dans la direction
de la pesanteur et provoque, dans les éléments de ce corps des dépla­
cements de translation, le coefficient dynamique est:

(243)
où = yr est le déplacement linéique du point du choc, dû à l ’ac-
6
O
tion statique de la charge Q dans le sens du choc ;
C la rigidité du corps provoquant le choc pour la déformation
considérée de ce corps ;
k m le coefficient de réduction de la masse du corps soumis au
choc au point du choc, défini comme pour le cas des oscillations ;
Ov2
T — — ^ l’énergie cinétique du mouvement de la charge Q
2g
au moment du choc ;
U l’énergie potentielle de déformation élastique du corps
soumis au choc, due à l ’action statique de la charge Q♦
mv*
Dans le SI l’énergie-cinétique T = i
et le rapport Qo
, i m ù
est mesure par le rapport .
La formule (243) montre que plus la rigidité C du corps soumis
au choc est grande, plus la valeur du coefficient dynamique k& est
grande.
432
Pour une application brusque de la charge Q quand u0 = 0 :
= 2 . (244)
Dans le cas d’un choc où la masse du corps soumis au choc n’est
pas considérée, c’est-à-dire, quand Ç 0 < Q>

(245)
Si l ’on ne tient pas compte de la masse du corps soumis au choc,
la valeur du coefficient dynamique croît par rapport à sa valeur
générale (243), ce qui fait croître la valeur du coefficient de sécurité.
u2C T
Si —go = - (Jg
77 — = -rr 1®» Ie coefficient dynamique peut être
U
calculé avec une erreur de 5 % d’après la formule:

*1=1+ v -£ -= i + w

Si —|- 110, on peut admettre, avec une erreur de 10 % que:


go

Notons que l’utilisation des formules (246) et (247) ne renforce


pas le coefficient de sécurité.
Dans le cas où le poids propre du corps soumis au choc est très
grand (Q0 —» «>), *d —* 2 .
Pour un choc horizontal l’expression (243) doit être remplacée
par la formule :

1
L (248)
U Çb.
1
Q.
Dans ce cas le coefficient de sécurité croît, quand on néglige la
masse du corps soumis au choc, bien que k A soit déterminé par la
formule (247).
28—331 433
Si le poids propre du corps soumis au choc est petit et si ce corps
supporte une lourde charge Qi sur laquelle est porté le choc de la
charge Q, la valeur kmQ0 dans les formules (243) ou (248) doit être
remplacée par la valeur Qim
Dans le calcul des systèmes soumis au choc dont les éléments
sont montés en parallèle, en série ou d’une façon mixte, la rigidité
du système C peut être déterminée respectivement
0) selon les formules (2 2 1 ), (2 2 2 ) et (223).
Si le corps provoquant le choc est animé d’un
mouvement de rotation et engendre dans le corps
soumis au choc des déformations définies par des
déplacements angulaires, on peut utiliser les for­
mules ci-dessus à condition de remplacer dans ces
formules la vitesse linéique vQ par la vitesse angu­
laire co0 et les masses — et par les moments
g g
d’inertie des masses I m et I mQ par rapport à Leurs
axes de rotation.
Le calcul de résilience (résistance au choc) est
effectué selon les formules établies pour les charges
statiques.
La condition de résistance peut être écrite sous
la forme:
max Pi = kàpmax < [>d], (249)
où max p d est la contrainte dynamique généralisée
maximale de calcul;
Pmaz lft contrainte généralisée maximale, due
à l’action statique de la charge Q ;
[pd] la contrainte dynamique généralisée admis­
sible correspondante.
Dans les calculs pratiques, il faut tenir compte
du fait que sous l’action d’un choc le corps acquiert
une tendance à la rupture fragile ; cette tendance
dépend fortement de la constitution et de la struc­
ture du matériau du corps, de la vitesse de charge­
ment, de la température et des concentrations de
contraintes.
Dans les problèmes considérés on suppose que
les principaux facteurs indiqués affectant la rési­
lience sont pris en considération dans les valeurs données des
contraintes admissibles.
Exemple 131. Etant donnés : m = 10 kg ; h = 4 cm ; Z4 = 20 cm ;
F, = 2 cm2 ; l%= 40 cm ; F2 = 4 cm2 ; Et = Ez = E = 2-10 5 Mn/m2
(fig. 232,a);
calculer adl, ad2, ôd. Négliger le poids propre des barres.
434
S o l u t i o n . On détermine le poids du corps provoquant le
choc:
Q = m g = 10-9,81 = 9 8 ,1 N.
EFi EF2
Puisque les barres de rigidités Ci = et C9 = sont
h h
montées en parallèle, la rigidité du système, d’après la formule
(2 2 1 ), sera :
EFt EF.
C — Ci -f- C2 ==
hh \ li h I
4-10" 4
— 2 - 1 0 11 (— ) = 4 -1 0 8 N/m.
\ 0,20 0,40 /
Compte tenu du fait qu’au moment du choc la vitesse de la charge
Q en chute libre d’une hauteur h sera vQ= Y^2ghy on a:
i ^ ==2 ^ ==2 .4 .1 0 -M .1 0 8^ 3 q4
Qg Q 98,1
Cette quantité est si grande qu’il est tout à fait admissible de
calculer le coefficient dynamique selon la formule (247) :

*d = V ^ L = V32,6• 104« 571.


Qg
Puisque pour une action statique de la charge Q le déplacement
de son point d’application ô = - ^ = — , l ’effort longitu­
dinal dans les sections droites des barres sera :
N i = ^ -C i = ~ Q — et JV -2 .C _ 2 _ .
C + S1 C 1 + S
Cl c2
Les valeurs des contraintes normales dynamiques dans les sec­
tions droites des barres seront :
Nt 7 7 98,1
trdl = — Æ„ = Ad- = 571
*1 4-10” 4 0,20
Fi 1 + 2 -1 0 " 1
Filz
7i h 'J \ ‘ 2-10"4 0,40
= 140 ■108 N/m 2 = 140 MN/m3,
iV 2 1. Q , 98.1 571 =
(1 + W Cd 4 . 1 0 - 4 ( l + 2^ ^ )
\ Fzlt ! \ 4.10“ 4 .0,20/
= 70 . 10e N/m2 = 70 MN/m2.
28* 435
Le déplacement dynamique du point du choc est :
10-9,81c
Ôd = — h - 571 » 1,40-10~4 m = 0,014 cm.
O 4-108
Cas particuliers.
1) Si C2 = 0 (fig. 232,b), on a:

C = C t = ^
,
7 0,20
0,02 10"
- 2 i 2-10® N/m;

v Q r 98,1

cdl= - ^ - * d = - ^ - . 4 - 1 0 2» 200-10® N/m2» 200 MN/m2;


‘ F, 2 -1 0 " 4

6 d——
£ * ,_ * * , •4 • 1Q2 » 2-10 4 m » 0,02cm.
C 2-ltf
2) Si Ci = 0 (fig. 232,c), on a :
EF2 2-10“ -4-10
C = C2= = 2-10® N/m; Ad = 4-102;
k 0,40

ad = — ftd = i ^ ^ i - 4 - 1 0 2» 2-10® N/m2 = 200 MN/m2;


2 F2 4

ôd = — /pd = 2 -1 0 ~ 4 m = 2 - 1 0 - 2 cm.
C
Exemple 132. Etant donnés: Q = 4 kgf; h — 4 cm; pour les
ressorts de faible pas D = 2 cm, d = 0,4 cm, n — 4 spires, G =
= 8 -1 0 5 kgf/cm2, pour la poutre 1 =
= 40 cm, a. = 3 cm, 6 = 1 cm, E —
= 2 ‘106 kgf/cm2 (fig. 233);
calculer maxT^dans le ressort, max
dans la poutre, le déplacement ô* du
point du choc. Négliger les poids propres
du ressort et de la poutre.
S o l u t i o n . Puisque les ressorts de
rigidités CA= ^ i n sont montés enparal-
48E l
lèle et la poutre de rigidité C2 — ^ — est liée aux ressorts en
série, la rigidité du système considéré comme un système à liaison
436
mixte des éléments, d’après la formule (233), sera:
<7= 1 1 1
_1 __ i_ 4D3n l3 4*8-464-103-12
2Ct + C2 Gd* + 48£Y 8-10s.256.10"4 + 48-2.109.3 -l
» 1 1 2 kgf/cm.
D’après la formule (245) pour le coefficient dynamique on a :

, „ , - i / l , 2hC t , i / A , 2-4.112 Jfl


Ad = l + Y + — — 1 + Y 1 H------ ------ « 16.
Ç r 4
Z) 2
Puisque —7- = 7 7 - 7» = 5, dans le ressort, le coefficient d’accrois-
d 0,4
sement des contraintes dû à la courbure de la spire est :

D _i D_ 4 5
d d
Les contraintes dynamiques maximales dans les ressorts et la
poutre sont :
4QD . A 4-4-2
maxTd = k k d » 1,31 — * 16 » 3 340kgf/cm2;
' u n-64-10 3

Ql kd
m axoj — —— , „ ■ 4-40-6 16 « 1 280 kgf/cm2.
4W 4-3-1
Le déplacement dynamique du point du choc est:
O 4
6 d = — fcd = ---- 1 6 » 0,57 cm.
C 112
En l ’absence de ressorts on aurait :
48EI
C = C2= —— = 375 kgf/cm;
ï
/
2hC 2-4-375
,= 1 + } / l 4 i+ V 1 + 28,4;
Q 4
4-40-6
2 8 ,4 » 2 270 kgf/cm2.
: 4-3-1 '

437
Exemple 133. Soient : Q == 20 kgf, h = 2 cm, p — 4 cm, Zt =
— Z2 = Z3 = Z = 20 cm, di = 1,4 cm, d2 — 1,2 cm, d 3 = 1 cm,
G = 2,8 *105 kgf/cm2 (fig. 234).
Calculer le déplacement dynamique Ôd du point d’application
de la charge Q et la contrainte tangentielle dynamique maximale
max Tdl 2 dans les tronçons des barres. Négliger le poids propre
de la barre à gradins.
S o l u t i o n . Les rigidités des tronçons de la barre en torsion
sont respectivement :
_ GIP r GIPi _GIPi
c t _ — , C2- — , .

Les deux premiers tronçons de la barre sont montés en série


et leur rigidité commune est :

Puisque au droit de la section où est appliqué le couple extérieur,


le troisième tronçon est monté en parallèle avec les deux premiers,

la rigidité de toute la barre, considérée comme un système à liaison


parallèle des éléments, sera:
I GIP,
C — Cq
r l

G
+ +<A
l

, -1 0 5
2 8 1
= 0,1 +1 3 290 kgf/cm.
20 -L + X
1,4‘ 1,2*

438
L’énergie cinétique de la charge provoquant le choc au moment
du choc est :

X = ~ 9 ^ = Qh kgf-cm.
2g

La rotation statique de la section où est appliqué le couple exté­


rieur de moment M — Qp est :
M Qp 20-4 8
rad.
C ~ C ~ 3290 329
L ’énergie potentielle de déformation élastique de torsion statique
de la barre est égale à :

2 2C ‘

Puisque le rapport
T Qh __ 2hC 2-2-3290 .
— = - | —2C = ---- r - — ------------ « 4 1 ,1
U <?V Qp2 20-16
n’est pas grand, le coefficient dynamique, selon la formule (246),
sera :
*d = l + ] / l + ü = l4 - V 4 2 ,l« 7 ,5 .
U
La rotation dynamique de la section de la barre où est appliqué
le moment extérieur, créé par la charge en chute libre, est :

tpd = <pfcd = « 0 ,1 8 2 rad.


329
Le déplacement linéique dynamique de la charge Q sera :
ôd = p<Pd = 0,182-4 = 0,73 cm.
Le moment réactif dans l ’encastrement droit de la barre dû à
l’action statique du couple extérieur de moment M = Qp est :
Gh 8 2,8-10s-0,1
M i = y C 3 ~ t p — — = : - - — 34 kgf-cm.
l 329 20
Pour le moment réactif dans l’encastrement gauche de la barre
on a :
M g = M — M d = 20-4 — 34 = 46 kgf-cm.

439
Les contraintes tangentielles dynamiques maximales dans les
tronçons de la barre seront :
max r dl = kA» ■ 7,5 » 628 kgf/cm2;
W Pi 0,2-1,4

max t dî = •— kà æ 7,5 « 986kgf/cm2;


v*Pg 9,2 *1,2

maxxd = 7,5 « 1 £30 kgf/cm2.


1 WPt 0, 2-1
Exemple 134. Etant donnés : m = 1 kg, v0 = 4 m/s, =
— 20 kg, d = 2 cm, l = 0,4 m, E = y G = 2 -105 MN/m2 (fig. 235) ;
calculer max crd, max xdl, ôd, Le choc est horizontal. Négliger
le poids propre de la barre.
S o 1 u t i o n. On détermine le poids correspondant à la masse
m : Q = mg = 9,81 N. Puisque le système est soumis au choc par
une masse m en mouvement horizontal, on
calculera le coefficient dynamique à l 1aide
de la formule (248) * en remplaçant la quan­
tité kmm0 par la valeur de la masse mu c’est-
m à-dire :
va

k« = ÈL
Qg
}
m

Fig. 235 Puisque le déplacement horizontal du point


du choc dû à la torsion de la barre verticale
sous l’action statique de la force Q dans la direction du choc est :
A
o0 « cpl, = —
M—l l, — Ql3
Gh GI*
le système soumis au choc peut être considéré comme un système
3EI
où la barre horizontale en flexion de rigidité Ci = est montée
en série avec la barre verticale en torsion dont la rigidité par rap-
GI
port au déplacement linéique du point du choc est C2 = - ^ ^

* Puisque le problème est résolu dans le SI, le rapport kmQo dans la for-

mule (248) est remplacé par — .

440
La rigidité de tout le système, selon la formule (222), est :
c 1 1 1

~ \ 1 ~~ l3 l3 ~ l3 l3~
W l + ~GÏ^ '5 _ 1 . + ~g Fp
3 , 2 G' 2 ' /p
. ë lp 8 -1010-0,1-0,02*
16-lO*N/m.
~ 1,27i3 ^ 1,27-0,43
Le coefficient dynamique:

- i / l 6 -f 6 - 1 0 3-l
11, 2.
* 1-9,81

Les valeurs de la contrainte normale maximale omax dans la barre


horizontale, de la contrainte tangentielle maximale Tm a i dans la
barre verticale et du déplacement linéique ô au point du choc, quand
la force Q agit statiquement dans le sens du choc, sont :
QL 9,81’0,4- « 5-10® N/m2 = 5 MN/m2;
^max —
w 0,4.0,02*

___ Q}_ _9,81.0,4 2,5- 10e N/m 2 = 2,5 MN/m2;


wp 0 ,2 -0 ,0 2 3

q Q4
—1— 0,613-10 3 m = 0,0613 cm.
C 16-103
Les valeurs des quantités dynamiques cherchées sont égales à :
m axad = A;dcrmax — 11,2-5 = 56 MN/m2;
max xd — /cdTmax = 11,2 •2,5 = 28 MN/m2;
ôd = A:dô = 11,2-0,0613 » 0,69 cm.
En l ’absence de la masse on aurait :

t / Î 5 L = - i / 16-16.103
51,6;
V Qg * 9,81-9,81
max<7 d = 51,6-5 = 258 MN/m2;
maxTd = 51,6-2,5 = 129 MN/m2; ôd = 51,6-0,0613 « 3,16 cm.

441
Exemple 135. Choc longitudinal. Etant donnés : Q = 8 kgf,
y = 8 gf/cm8, 1 = 2 m, F = 4 cm2, E = 2-10® kgf/cm2, I<rd] —
= 1 000 kgf/cm2 (fig. 236) ;
calculer h en prenant en considération et en la négligeant la
masse de la barre.
S o l u t i o n . Puisque pour une action statique de la charge Q :
a = — = — = 2 kgf/cm2 ,
F 4
la valeur du coefficient dynamique, d’après la formule
(249), sera :
= 1 ^ = 500.
a 2

ils D’un autre côté, puisque la vitesse de mouvement


de la charge Q au moment du choc est v0= Y 2gfc, la
Fig. 236 EF
rigidité de la barre en traction C = , le poids propre
de la barre Q0 = yFl et le coefficient de réduction de la masse de
1
la barre au point du choc —-g- (voir exemple 125), selon la for­
mule (243), on aura :
2hEF
- i + ÿ r 1 Ql
3 Q

2fo-2-10e-4 1 3-104
= 1 + = 1 + ]/l h.
+ 8 -2 - 1 0 2 3,8
1 ' 3 8

3 -104
Donc, 500 = 1 + "j/ 1 h, d’où l’on tire h—
3,8
(4992 —1)-3,8
31,5 cm.
3-10 4
En négligeant la masse de la barre, on aura :

ka = 500 = l / - ^ - = y ,2A1 2.10^4 = i 0


V Qg V Ql Y 8-2-10 2
Donc, h = 25 cm.
Cela signifie que le calcul sans considération du poids propre
de la barre donne une valeur infériorisée pour la hauteur de sécurité

442
de chute de la charge par :
31,5 — 25
•100 21 % .
31,5
Exemple 136. Choc transversal. Etant donnés: A = 5 cm, l —
= 1 m, 1 = 2 000 cm4, W = 200 cm3, Q0 = 25 kgf, E =
= 2* 10e kgf/cm2, [crdl = 1 200 kgf/cm2 (fig. 237);
calculer Q en prenant en considération (et en la négligeant) la
masse de la poutre.

Fig. 237

S o l u t i o n . Pour une action statique de la charge Q le dé-


(?Z3
placement vertical de l'extrémité libre de la poutre
le déplacement vertical d’une section arbitraire de la poutre à une
distance x de l’encastrement, selon la formule de la méthode des
paramètres initiaux, est :
ô '__ 1 / Qlx2 (fe3) Q? / 3 æM
x ~ El \ 2 6 / 3 £ / \ 2 * Z2 2 ’ Z3 I '
Par conséquent, le coefficient de réduction de la masse de la
poutre au point du choc sera :
i i
i l
Z J Vô / Z J V2 Z2 2Z3 / 140
D’après la formule (243) le coefficient dynamique est:
2hZEI 1
= 1 + ■ 1
Qr . 33 Q0
1 + Ï4ÜT
r~
2-5-3-2-10 6 -2-103
—1 + i +
T Ç -1 0 6
140 Q
12 - 104
1 + V1/ *1 -+
Ç + 6'

443
D’un autre côté, puisque pour une action statique de la charge Q
la contrainte normale maximale dans la poutre est :
Ql (M 0 0 Q
nmai — kgf/cm2,
W 200 2
pour le coefficient dynamique, selon la formule (249), on aura :
[gd] 1200-2 2400

D , . 2400 , , , / 12-10*
Par conséquent, Q
n = 1 -f- 1y/ 1 -I-W : 6^ ■ ou:

13Ç2 - 6 •102Ç - 36 -102 = 0,


d’où l ’on tire:
Ç = JL (3-102± V 9 -10* + 36 - 102 ) « — M • 102.

Le problème est vérifié seulement pour une valeur de la racine :


„ 6,7- 1 0 2 , .
Q = ~ - — æ 52 kgf.
13
Sans considération de la masse de la poutre, on aura :
2400_ y /2 A .3 £ /
Ql3
Par conséquent:
Ç __ 242-104-Z3 242-104-106
= 48 kgf.
2h-3-EI 2-5-3-2-10 8 -2-10i
Donc, si l ’on néglige la masse de la poutre, le poids de sécurité
de la charge tombante diminue de ^ ^ 100 « 8 %.
O u

Exemple 137* Choc de torsion. La charge Q = 3 kgf à l ’extré­


mité d’un levier de bras p = 8 cm est animée d’un mouvement de
rotation de vitesse angulaire constante cd0 autour de l’axe hori­
zontal x et frappe sur la partie saillante d’une barre cylindrique
de la longueur 1 = 40 cm et de diamètre d = 6 cm (fig. 238).

444
Déterminer le nombre de tours par minute admissible n de
rotation de la charge Ç, si le poids spécifique du matériau de la barre
7 = 8 gf/cm3, le module d’élasticité transversale G = 8«106 kgf/cm2
et la contrainte de cisaillement admissible [ird] = 4 0 0 kgf/cm2.
S o l u t i o n . Quand la barre est soumise à l ’action statique de
la charge Ç, la contrainte dé cisaillement maximale qui s’y déve­
loppe est égale à:
<?P « Qp 0 = 3*8 5 , f/ 2
Tmax = ------ r = — kgf/cm .
Wp 0,2 d3 0,2.6*9
Le coefficient dynamique :

Tmax 5
Puisque le moment d’inertie de la masse de la charge Q par rap­
port à l’axe de rotation :
Q 2 3.64
I m= —— pP2 == “ ~ « 0,2 •kgf-cm•s2,
---------;
g 981
le moment d’inertie de la masse de la barre:
Je v _ 8 -1 0 ~ 3
1m0* 0, 1 : ■6 4 •40 æ 0,042 kgf •cm ■s2,
32 g 981
le coefficient de réduction de la masse de la barre (voir exemple 127)
1
Arm = -g-, l ’énergie cinétique du mouvement rotationnel de la charge:
2»__;
0 ,1 o»o kgf-cm,

et l’énergie potentielle de déformation élastique de torsion de la


barre sous l’action statique de la charge :
(fç fl 9-64-40 1
U—■ kgf-cm,
2GIP
[p 2-8-10 5 -0,l-6 4 9-10*
le coefficient dynamique, selon la formule (243), sera donc:
T 1
*d = l + 1' + —
U 1mp
\

= h - . / 1+°.i,<^-9 io » i + v'T+mïïô:.
\ 1+
0,042
3-0,2
445
En comparant les valeurs calculées du coefficient dynamique
on obtient: 7 1 9 = ] ^ ! + 841 co^ d’où l ’on tire:

æ 25 et n — — 25 æ 240 tr/mn.
ji

Sans considération de la masse de la barre, on aurait:

Par conséquent :
30*24
» 230 tr/mn.
ji

Donc, si l ’on néglige la masse de la barre, le nombre de tours


admissible de la charge provoquant le choc diminue de x
X l00æ 4 %
Problèmes 984-1003. Déterminer les quantités inconnues pour
les systèmes élastiques soumis au choc.
Négliger la masse propre des éléments des systèmes. Dans les
problèmes qui sont résolus sous une forme générale, calculer le
coefficient dynamique d’après la foriùule approchée:

Dans les portiques et dâns les poutres à courbure initiale tenir


compte seulement de la déformation de flexion.

US* 9Ô5 M «

446
987 988 .Ckgfjcm
a; lx]l
1
/ | ïït
|
0
f I: CkgfjQm
yâw w
r .

\ô tl
1?
h . •C :
1 "■1rN
-v1: !
Rigidité du ressort I-Gr ? Hgf ^
'> V '

Rigidité du ressort Œ-CJ cm I


L
j ; TVW

M 990 59/

Q r1 —H
j »4 1
C3 ? ta
Æ |
i - "f
U o —J»— 2 a — A *■
—a — \
E ; I ; [ o l ) W ; ft=?
E ;I i t f - ?
Lj
f ; / ; SdB= ?

992 993

_th=0,5m
t ïl ± ■tZ 3
~a*m-4—a —4 ;Q T
fil; W M ft = f
£=Z !Oskgflcrr?; [ôW Sm gflcm *; Q=?

994 995 99B

4?4 T
-a«-cr- tj
B fl
h-a- -2 a -
ûH OH
-a -J /i aj-— ;

4—

E; I; w
JX ma* Sd~? ■ \i JL E ; i Sj~-?
£; X; W max (5d=?

447
Problème 1004* Démontrer que pour les poutres indiquées, les
contraintes dynamiques maximales, calculées sans considération
de la masse de la poutre, ne dépendent pas du type de liaison et de
la quantité a. Supposer h 6.

Problème 1005. Calculer la valeur de a pour laquelle max crd


atteint une valeur minimale. Négliger la masse des poutres et sup­
poser h ^ ô.
448
!M

Problème 1006. Calculer max Ta dans l’arbre animé d’un mou­


vement de rotation de vitesse angulaire co et supportant un volant
de moment d’inertie I m, quand on freine brusquement l'extrémité
de l ’arbre:
a) dans l ’un des paliers ; b) dans les deux paliers simultanément.

tous
iv//n
C----
T “ v
l .ï l
1
G k g f/c m z

Problème 1007. Calculer max ïrd dans l ’arbre d’un système de


transmission, quand on freine brusquement l ’extrémité de l ’arbre
dans le palier A.

Problèmes 1008-1011. Déterminer les quantités indiquées dans


les conditions des problèmes pour les systèmes soumis au choc.
Tenir compte des poids propres des barres pour lesquelles ces
quantités sont indiquées. Dans les calculs prendre en considération
les remarques faites dans les problèmes 984-1003.
29—331 449
woy
r
1009

I
fer h T
ta I tj
n
QrZO . i
k — ---- L -J
-— a—-
E-2-IOe kgf/cmz
max <5d=? Ou-?
WW 1011 Q-=2Ûkqf
'I
.Qfl,5Q
£.1
"J n20B
Vp=l78k<jf
0t-2Q Ei-wOtyflcm* -4m
fx= 3 cm2 E=2-Wskgflcm2
max <%= ?
v ?
Problème 1012. Résoudre le problème 993 en tenant compte de la
masse de la poutre. Le poids de la poutre est Q0.
Problème 1013* Déterminer max t d dans l’arbre due au choc de
torsion, provoqué par l’embrayage du manchon Mm. Le manchon
d’embrayage assure la liaison du système tournant de la partie
droite de l ’arbre avec la partie gauche immobile.
Problème 1014. Calculer et comparer oai, Oan, Odiu» dans les
barres I, II , I I I , quand ces barres sont soumises au choc d’une même
charge Ç, tombant d’une même hauteur h = 10 cm.

m
\^ là p __ p
Wtà e P rl
2cm 2 •Si i • 1
NL _ E !T h
T -af ÏÏ F2=tcmz f K
m r c§sj
r#
Gkqf/cm2 * Ikg f 1S
g g
...O e l ___ n □ "
I J—r-------r-1—
Mm* manchon T C —
f pBm de liaison
E=2-IBe kgffcm2
XV, CONTRAINTES VARIABLES

Dans ce chapitre on étudie les contraintes dont les valeurs varient


périodiquement pendant un temps de longue durée.
L ’ensemble des valeurs successives des contraintes variables
dans une période du processus de leurs variations s’appelle cycle
de contraintes.
Quand le corps est systématiquement soumis à l ’action des
contraintes variables, des criques peuvent se développer aux endroits
de concentrations maximales de ces contraintes provoquant la rup­
ture fragile du corps. L ’apparition et le développement des criques
dans le matériau du corps, par suite de l ’action des contraintes
variables, s’appelle fatigue du matériau.
La résistance du matériau aux contraintes variables s’appelle
endurance du matériau. La contrainte périodique maximale à laquelle
résiste le matériau pendant un temps illimité s’appelle limite
d'endurance du matériau.
Généralement, on détermine une limite d’endurance conven­
tionnelle (bornée), en prenant comme base un nombre limité de
cycles de variation des contraintes, par exemple, pour les métaux
sidérurgiques (5 10) -106 cycles, pour les métaux non ferreux
(50 -î- 100)-10e cycles, etc.
La quantité caractérisant un cycle est le coefficient d’asymétrie
du cycle r, défini comme le rapport algébrique :
_ Pmln
(250)
Pmax
où p max (omax et x max) et pmin (Cmin et Tmin) sont les contraintes
maximale et minimale du cycle.
La quantité
(251)

s’appelle contrainte moyenne du cycle, et la quantité


Pmax ~ P m i n
(252)

l ’amplitude du cycle.
29* 451
La limite d’endurance est :

P r=P m ax = P m + P a * (253)
où mai. Pm> Pa 9ont 1® contrainte maximale, la contrainte moyenne
et l’amplitude du cycle, quand le matériau travaille à la limite
d’endurance.

Pour un cycle symétrique (fig. 239) 5

Pmai — —Pminî Pm = 0; r = — 1; pr = P - i
Pour un cycle asymétrique de signe constant positif (fig 240):

Pmax ^ Pmln 0) 0< r< 1.

Pour un cycle asymétrique de signe alternatif (fig 241):

Pmaie ^ Q> Pmln ^ Oj — 1 ^ r ^ 0.

Pour un cycle pulsatoire positif (fig. 242) :

Pma* > Pmia — 0» Pm — Pa — •

r = 0; pr = Pq.
452
g 1 P rin cip a u x fa c te u r s a ffecta n t l ’endurance
du m atériau *
Caractère du cycle et type de.déformation
La limite d’endurance a la plus petite valeur (toutes conditions
égales) pour un cycle symétrique. La valeur de la limite d’endurance
pour un cycle symétrique p (a_i ou t_*) est déterminée à l ’aide
d’une courbe (fig. 243) qu’on construit en partant des données
expérimentales. Pour cela, on mène une tangente à la partie droite
de la courbe tendant à une ligne horizontale. L ’ordonnée de cette
tangente est considérée comme limite conventionnelle d’endurance.

Les relations approchées suivantes ont été établies entre les


limites d’endurance pour la flexion symétrique a pour la trac­
tion-compression axiale symétrique o_lp, pour la torsion symétrique
r _i et la limite de résistance o r :
pour l’acier
o -i « (0,4 0,6) <tr ; g_1p » (0,7 ~ 0,8) g_,; T_t « (0,4 -f- 0,7) G_t;
pour la fonte
G—! « (0,4 -r- 0,5) Or ; T—i « (0,7 ^ 0,9) G_t ;
pour les métaux non ferreux :
(0,25-f~ 0,5) otr.
La limite d’endurance pour un cycle asymétrique peut être
déterminée à l ’aide de la courbe expérimentale des amplitudes
limites, construite en coordonnées : p m. — pa (fig. 244).
La quantité p^ sur la figure désigne la limite de résistance du
matériau pour le type de déformation envisagé.

* Nous donnons seulement les renseignements nécessaires à la résolution


des problèmes dans le manuel.
453
Pour une valeur donnée du coefficient d’asymétrie du cycle
r = ^ mlp , on calcule la quantité tg P = = j - et l’angle p.
Pmax Pm 1+ r
De l’origine des coordonnées, on mène une droite faisant un
angle p avec l ’axe des p m. En prenant la somme des coordonnées
Pm et PT
a du point d’intersection de la droite et de la courbe, on
détermine la limite d’endurance:

Exemple 138. Calculer o_j pour l ’acier de marque 40 dans


l’état normalisé. Le journal d’observations de l’essai d’endurance
à la flexion suivant un cycle symétrique donne les valeurs
suivantes :

a MN/in2: 300; 290; 280; 270; 260; 250; 240; 235; 230; 230;
N -jij- : 0,52; 0,71; 1,21 ; 2,32 ; 3,44 ; 4,82 ; 5,85 ; 8,51 ; > 10; > 10 ;
les deux dernières éprouvettes ne se sont pas rompues.

S o l u t i o n . D’après les données expérimentales, on construit


N
la courbe d’endurance en coordonnées a MN/m2 ---- (N est le
nombre de cycles) (fig. 245).
On mène une tangente à la partie extrême droite de la courbe ;
sur l ’axe des ordonnées on détermine la valeur de la limite conven­
tionnelle d’endurance o_i » 232 MN/m2.

Exemple 139. Calculer o0 , 25 pour l’acier Ac 3; les valeurs expé­


rimentales de or = 38,8 kgf/mm2 et a ^ — 18,5 kgf/mm2 et. des
amplitudes limites du cycle o£ pour les valeurs données de la con-

454
trainte moyenne oT
m sont :
<4, kgf/mm2 10 20 30;
a£, kgf/mm2 17,5 14 8,5
S o l u t i o n . D’après les valeurs expérimentales, on construit
la courbe des amplitudes en coordonnées am — oa (fig. 246).
Puisqu’il faut déterminer la limite d’endurance pour un coeffi­
cient d’asymétrie du cycle r = 0,25, on a :
4 _O ok
t g 8 = i---- = 0,6 et p.»31*.
K 1 + 0,25
De l ’origine des coordonnées on mène une droite faisant un angle
P = 3 1 ° à l ’axe des om. Les coordonnées du point d’intersection
de cette droite avec la courbe des amplitudes limites sont:
(4'25æ 22,5 kgf/mm2 et a j 25» 13 kgfmm2.
La limite d’endurance cherchée sera :
a0t25= cr^26 + a j25« 22,5 + 13 = 35,5 kgf/mm2.

Concentration de contraintes
On appelle concentration de contraintes l’accroissement local des
contraintes au voisinage de concentrateurs (c’est-à-dire de modifi­
cations locales de la configuration sous forme d’ouvertures, de gorges,
de rainures, de congé de raccordement, etc.).
Le rapport de la contrainte locale maximale p^ (< jl o u T l) à la
contrainte nominale p (a ou t) dans la section diminuée par le con­
centrateur (mais sans considération de la concentration), calculé
pour une charge statique, en admettant que le matériau est parfaite­
ment homogène, isotrope et élastique, s’appelle coefficient théorique
de concentration de contraintes :

( a<7==<ïf et =
Le coefficient a > 1 traduit la seule influence de la géométrie
du concentrateur sur la valeur maximale de la contrainte locale.
Pour les contraintes variables, on introduit la notion de coeffi­
cient effectif de concentration de contraintes:

(« "« = -+ - et « * « , = + - ) . (255)
P -i ' a“ i T~ i '

455
qui est le rapport de la limite d’endurance d’une éprouvette unie
pour un cycle symétrique p_i à la limite d’endurance d’une éprouvette
de mêmes dimensions ayant un concentrateur p tv
Le coefficient a,Qtt traduit l ’influence sur la limite d’endurance
non seulement de la géométrie du concentrateur, mais aussi du
matériau de l’éprouvette.
Le rapport
«eff ~ 1
q (256)
a —1
s’appelle coefficient de sensibilité du matériau à la concentration de
contraintes. Sa valeur varie dans l ’intervalle Q ^ 1.
Pour la fonte g = 0 , pour les aciers de construction q = 0,6 -r-0,8
(les petites valeurs correspondent aux aciers de résistance moyenne,
les grandes valeurs aux aciers à haute résistance) pour les aciers avec
cfr 1 30 kgf/mm2, q« 1
(la courbe des valeurs approchées de q pour l ’acier en fonction de
aR et a* sans considération de l’influence des dimensions du corps,
est représentée fig. 1 de l’appendice).
Puisque q dépend encore de la forme et des dimensions du corps,
dans les calculs pratiques il est plus sûr d’utiliser les valeurs de
a eff établies dans les essais sur éprouvettes grandeur naturelle.

Facteur d’échelle
L’influence des dimensions absolues du corps sur la limite d’en­
durance s’appelle facteur d'échelle.
La diminution de la limite d’endurance avec T accroissement des
dimensions absolues du corps est évaluée par le coefficient d’échelle
£e < 1» qui est le rapport de la limite l ’endurance de l ’éprouvette
de diamètre donné Z) à la limite d’endurance de l ’éprouvette stan­
dard de diamètre d\
(P- i )d (257)
( P -i)d

(la courbe des valeurs ee en fonction de D pour les aciers au carbone


et alliés, pour différents traitements de la surface des éprouvettes,
est représentée fig. 2 de l ’appendice 5. On peut utiliser cette courbe
pour la détermination approchée de eE pour la flexion et la torsion).
Si la valeur du coefficient effectif de concentration est prise du
graphique construit compte tenu du facteur d’échelle, il n’est pas
nécessaire de corriger la valeur de ce coefficient pour les dimensions
du corps.
456
L’état de la surface
L’influence de l’état de la surface du corps sur la limite d’endu­
rance est caractérisée par un coefficient de sensibilité superficielle
e8 < 1, qui est le rapport de la limite d’endurance de l’éprouvette
avec un état donné de sa surface (p _*) à la limite d’endurance de cette
même éprouvette ayant une surface polie p ^ :

8g --
p- 1
(la dépendance es de <xR pour différents états de la surface des éprou­
vettes est représentée fig, 3 de l ’appendice 5).
L’effet durcissant de l ’écrouissage, de la trempe, de la cémen­
tation, de l ’azotation et d’autres facteurs technologiques est évalué
par un coefficient p pris des ouvrages de référence et introduit
comme facteur du coefficient es.

§ 2. Calcul de résistance dans le cas d’un état


de contraintes linéique
et de cisaillement pur (de torsion)
On admet que le caractère de l’état de contraintes au point con­
sidéré du corps ne change pas quand la charge varie, et que les cycles
de variation des contraintes restent semblables (r — const).
Dans le cas d’un cycle symétrique de contraintes variables, le
coefficient de sécurité est établi d’après la valeur de la limite d’en­
durance de la pièce. L’influence des principaux facteurs (concen­
tration de contraintes, facteur d’échelle et état de la surface) sur
l’endurance de la pièce peut être évaluée par un coefficient général :

a eff

Par conséquent, le coefficient de sécurité d’une pièce soumise


à un cycle symétrique peut être évalué à l ’aide de l’expression:

n ep~ i (260)
Pmax

où pmax est la contrainte maximale (nominale) dans la pièce.


La condition de résistance prend la forme :

Pmax l]» (261)


457
et la valeur de la contrainte admissible :
ep-i
[P- d = (262)
' w 1
où [n] est le coefficient de sécurité admissible (recommandé).
Dans le cas d’un cycle asymétrique de variation des contraintes
avec un coefficient d’asymétrie donné r ^ou tg ft —j ^ ^ , le coef­
ficient de sécurité pour la résistance à la fatigue peut être établi
à l ’aide du diagramme simplifié des amplitudes limites, construit
d’après la limite d’endurance p pour un cycle symétrique et la
limite de résistance jt>R en traction statique (fig. 247).
Si le cycle sur ce diagramme est caractérisé par le point C et
le cycle limite semblable par le point D , le coefficient de sécurité

graphique est exprimé par le rapport ou, analytiquement:

JU P-i (263)
-P m + -
Pr e

Il se peut que l ’état limite d’un matériau plastique dans le cas de


contraintes variables de faible amplitude soit défini non par la
fatigue mais par l ’écoulement) (portion EM) ; le coefficient de sécu­
rité sera défini alors d’après la limite d’écoulement:
Pé c Pêc
née (264)
jPmax Pm~\~ Pa

458
Quand on vérifie la résistance, il est recommandé de comparer
les valeurs des coefficients de sécurité données par les. formules
(263) et (264) et de prendre la plus petite d’entre elles. Le coeffi­
cient de sécurité choisi ne doit pas être plus petit que le coefficient
admissible. En posant n = [n]f p m = [pm] et pa = [pa], dans la for­
mule (263) on obtient la valeur de la contrainte admissible [pr] dans
le cas d’un cycle asymétrique :

lP r ]= ----------------------- , (265)
( l “ r)[p] + (l-P r)[p _J^ 2
PB
où [jo] ([a] ou [t]) est la contrainte admissible pour une charge sta­
tique.
La condition de résistance prend la forme :
Pmax = P ro + Po < [Pr]- (266)
Pour simplifier davantage les calculs, mais de manière à aug­
menter le coefficient de sécurité, on peut utiliser le diagramme rec­
tifié des contraintes admissibles de Soderberg (fig. 248).
D’après ce diagramme le coefficient de sécurité :

n— P -i (267)
^ p m+ p-
PéC £

et la valeur de la contrainte admissible :


2fplfP-il (268)
[Prl
(1 — r) [P] + (1 + r) [P-J
Exemple 140. Une barre de section circulaire de diamètre d =
— 40 mm à surface polie est fabriquée en acier Ac 4, pour lequel
cR = 480 MN/m2 et a ^ = 200 MN/m2.
P

Fig. 249

459
Calculer le coefficient de sécurité n de la barre en flexion variable
suivant un cycle symétrique, si j|fmax = — M mîn = 640 N-m.
S o l u t i o n . Les contraintes maximale et minimale du cycle
sont :

= - Omin = — ^ = 108 N/m2= 100 MN/m2.

Pour une bàrre d’acier au carbone de diamètre d — 40 mm à sur­


face polie, la valeur du coefficient d'écbelle ëe, d’après le graphique
fig. 2 de l’appendice 5, est 0,86.
Le coefficient de sécurité, selon la formule (260), sera :
Ee -O—1 0, 86-200
1,7.
CTmax 100
Exemple 141. Une barre à gradins de section circulaire de dia­
mètres D = 80 mm et d = 40 mm (fig. 249) est fabriquée en acier
Ac 40X pour lequel <tr = 1 000 MN/m2, a _lp — 250 MN/m2.
Le congé de raccordement = 0 ,2 . La surface de la barre
a
est soigneusement polie.
Déterminer la valeur maximale de la force axiale Pmax variant
suivant un cycle symétrique, pour laquelle on aura un coefficient
de sécurité [rel = 1,8.
S o l u t i o n . A l ’aide du graphique fig. 4 de l’appendice 5,
pour — = 0,2 et l ’acier avec oR = 1 000 MN/m2, en effectuant une
interpolation linéaire, on trouve le coefficient effectif de concentra­
tion de contraintes a en = 1,7. Pour un polissage soigneux ea = 1.
La contrainte admissible est :
IP 250
[cr_ip] — 82 MN/m2-.
[n]aelf 1,8-1,7
L'aire minimale de la section de la barre :

F—— = 12,6 cm2.


4
La force axiale variable maximale:
^max = [<T-ip]^ = 82.10M 2,6-10~4 =103000 N = 103 kN.
Exemple 142. Un arbre d’acier au carbone, or = 6 0 kgf/mm2,
de section circulaire de diamètre d = 50 mm et à surface soigneuse­
ment polie, est traversé de part en part par un trou latéral circulaire
460
de diamètre a = 10 mm et est soumis à une torsion alternative
à cycle symétrique avec max Mx =
s= — min Mx = 90 kgf • m (fig. 250).
Calculer le coefficient de sécurité de
l ’arbre.
S o l u t i o n . On prend, d’une ma­
nière approchée, a_i = 0,4crR et Fig* 250
— 0,5a^t = 0,2 •60 — 12 kgf/mm2.
D’après la courbe fig. 5 de l'appendice 5, pour l ’acier ayant
aR == 60 kgf/mm2, on établit le coefficient effectif de concentration
de contraintes, compte tenu des dimensions absolues de l’arbre,
a 6ff = 1J7.
Le module de résistance en torsion d’une section circulaire dimi­
nuée d’une ouverture, pour un rapport -^- = 0,2, selon les données
des ouvrages de référence, est :
j9
Wt = — - 0,84 « 20,6 cm8.
16
Sous l’action du moment max Mx = 9 0 kgf-m:
max Mx 90-10*
437 kgf/cm2.
Wx 20,6

Le coefficient de sécurité cherché est :

12-102
1,55.
^eff^max 1,77-437

Exemple 143* Déterminer la contrainte admissible en flexion


alternative, quand le caractéristique du cycle r — — 0,6 pour une
pièce en acier de construction allié, ayant crR = 100 kgf/mm2 et
am — 80 kgf/mm2, et pour un coefficient de sécurité [n] = 2. La
pièce de section circulaire de diamètre d — 40 mm a un concentrateur
dont le coefficient théorique de concentration de contraintes a«j =
= 1,6. Le coefficient de dureté, dû à l’écrouissage superficiel,
P = 1,4.
S o l u t i o n . On prend a = 0,4, crR = 0,4-100 = 40 kgf/cm2.
En admettant que le coefficient de sensibilité du matériau q — 0,8,
d’après la formule (256), on calcule le coefficient effectif de concen­
tration de contraintes:
«eff == 1 + q (a<; — 1) = 1 + 0,8 (1,6 — 1) = 1,48.
461
Le coefficient d’échelle 8e est déterminé à l ’aide de la courbe 5
sur la fig. 2 de l'appendice 5 pour l ’acier allié de concentration de
contraintes modérée, c’est-à-dire se » 0,65.
La contrainte admissible pour une charge constante est :

(<x] = = 40 kgf/rom2.
[n ] 2
Le coefficient d’influence de divers facteurs sur l ’endurance pour
un cycle symétrique, selon la formule (259), est :
SEPes ^ 0,65-1,4*1
0,615.
« e ff ~ 1 ,4 8

D’après la formule (262), on calcule la contrainte admissible


pour un cycle symétrique :
eo-t 0,615*40 2
= — — ----- = 12,3 kgf/mm .
[»] 2
D’après la formule (265), la contrainte admissible pour un
cycle asymétrique avec un coefficient d’asymétrie r — — 0,6 est
égale :
_______ 2[q][q-i]
[°-o,e] =
(l-r)[< r] + ( l - } - r ) ( 0 - , ] ^
CTr

_________ 2-40-12,3_________
14,5 kgf/mm2.
(1 + 0,6) 40 + (1 - 0,6) 12,3-0,8

Exemple 144. Calculer la résistance d’un arbre à gradins de sec­


tion circulaire de diamètres D = 60 mm et d = 30 mm (fig. 251),

Fig, 251

en acier au carbone de marque 45 ayant Or = 70 kgf/mm2, Téc =


= 22 kgf/mm2, t = 16 kgf/mm2, pour un coefficient de sécurité
[n] = 1 ,6 . Le rapport *£- = 0,1 et le coefficient de dureté obtenu
a
462
par un soufflage à plomb p = 1,1. L’arbre est soumis à une torsion
variable avec max M\ = 48 kgf-m et min M% = — 24 kgf*m.
S o l u t i o n . La contrainte de cisaillement admissible pour
une torsion constante est :

M= — » 13,8 kgf/mm2.
{») 1.6
A l’aide de la courbe fig. 6 de l’appendice 5 et d’une interpola­
tion linéaire, quand = 0,1 pour un acier ayant 0 r = 70 kgf/mm2,
on calcule le coefficient effectif de concentration de contraintes
“ en » * ’2 8 -
Le coefficient d’influence sur l ’endurance de tous les facteurs
est :

8 1,1 0, 86.
« e ft 1,28
La contrainte admissible pour un cycle symétrique:

r T —4 _ 0,86 *16 q a i . » 2'


T -J = —— « ■ — 8 ,6 k g f /m m .
[n] 1,6

Le caractéristique du cycle donné est :


r mi n Mt 24__ ^^
m axM t 48 ’
La contrainte admissible pour r = — 0,5, selon la formule (268),
sera :

2-13,8.8,6
(1 _ r) [T] + (1 + r) [r_ J (1 + 0,5) 13,8 + (1 - 0,5) -8,6

« 9,5 kgf/mm2 « 950 kgf/cm2.


La contrainte maximale, due au moment max Mt, est :
m axilft 48-102
906 kgf/cm.
Wn n-33
IfT
Donc, la résistance de l’arbre est assurée.
463
§ 3. C alcul de r ésista n c e lorsq u e l ’é ta t de contraintes
e st com posé
Considérons seulement l’état de contraintes plan pour un maté­
riau plastique indiqué fig. 252.
On écrit la condition de résistance selon la troisième ou la qua­
trième hypothèse de résistance, sous la forme elliptique suivante :
t2
2
(269)
K ]2 M
Dans cette formule 0max = <rm + oa ; t max = t m + t a, et
[<yr] et [xr] sont les contraintes normale et tangentielle admissibles
dont les valeurs sont données par les formules (265) et (268) suivant
les caractéristiques des cycles de variation
des contraintes normales et tangentielles.
0 * ^ 0 Le coefficient de sécurité globale n de la
pièce, soumise à l’action simultanée de a et t
variables, a pour expression :
nan
O'* X
Fig. 252 n: (270)
“i/ „2 , „2 ’
V Ko T nx
où na et n%sont les coefficients de sécurité partiels de la pièce, sou­
mise seulement aux a variables et seulement aux t variables respec­
tivement. Ces coefficients de sécurité partiels sont déterminés par
les formules (263) ou (267).
Exemple 145. Un arbre en acier (Ac 5) est soumis à l ’action
variable périodique et synchrone des moments fléchissants Mmax =
— 400 N-m, Afmin = — 160 N-m, et des moments de torsion
max M\ = 640 N-m, min M t — 320 N*m. L’arbre est à section
variable à gradins de diamètres D — 50 mm et d = 40 mm ; le rayon
du congé de raccordement p == 0,25 cm. Pour l’acier Ac 5 : or =
= 540 MN/m2, aéc == 280 MN/m2, t r = 350 MN/m2, réc =
— 180 MN/m2, or = 240 MN/m2, t _ 1 = 140 MN/m2.
Calculer le coefficient de sécurité n de l ’arbre.
S o l u t i o n . A l ’aide d’une interpolation linéaire et des courbes
fig. 6 et 7 de l ’appendice 5, on calcule les coefficients de concentra­
tion de contraintes pour = - ^ ^ - = 0,0625 et 0r = 540 MN/m2:

„cr 1,81 et alff0» l,4 2 .


a eff0
D
Puisque dans le cas envisagé -^- = -^- = 1,25 < 2, il est
nécessaire de corriger les valeurs de ct£ffo

464
Les valeurs des coefficients de correction = 0,83 et £x =
= 0,79 sont déterminées d’après les courbes fig. 8 de l ’appendice 5.
Les valeurs définitives de cc£fto et a£(fo sont déterminées à l ’aide
de la formule indiquée fig. 8 de l’appendice 5 :

«eff = 1 + 1a («en. - 1) « 1 + 0,83 (1,81 - 1 ) « 1,67


et
= 1 + Ix («Sir, - 1) « 1 + 0,79 (1,42 - 1) « 1,33.
A l ’aide de la courbe 3, représentée fig. 3 de l ’appendice 5, on
calcule pour Or = 540 MN/m2 le coefficient de sensibilité super­
ficielle ss = 0,88.
Les coefficients globaux d’influence sur l’endurance de tous les
facteurs sont égaux à
_6s___ 0,88 0,88
e<j 0,53 et et = — - 0, 66.
a eft 1 ,6 7 « eft 1,33

Les valeurs maximales et minimales des contraintes normales


et tangentielles en flexion et torsion variables sont :

M m ax_M max 400


°max = 64.10® N/m2= 64 MN/m2;
W ~ n tf 6,28.10“ ®
32

Mm\n — 160
Omin - 25,5 -10® N/m2 = - 25,5 MN/m2;
W 6,28.10"®

max M t_maxM t •__ 640


Wp ~ * £ “ 12,56.10'®=
16
= 51-10® N/m2= 51 MN/m2 ;

min Mj ozu
T-min — 1 = 25,5.10® N/m2= 25,5 MN/m2.
W* 12,56.10'

Les contraintes moyennes et les amplitudes des cycles des con­


traintes normales et tangentielles sont :

Omax ^mln_64 — 25,5 ^


(7m = 19 MN/m2;
2 2
30—331 465
= = g i + 25,5 MN/m2;
2 2

^max + ^min_51 -f- 25,5


xm = — ' “ “ = =----- « 38,2 MN/m2;
2 2~

Tmin 51 25,5
TA= 12,7 MN/m2.

D’après la formule (263), on trouve les coefficients de sécurité


par rapport aux contraintes normales et tangentielles :

o -i 240
n„ 2,59;
o~in , oa 44,7
----Om i ------ « 9 .1 » +
540 0,53

T-l 140
: 4,06.
1

12,7
J \#

140-38,2-j
+
H*

350 0,66
J

D’après la formule (270), on établit la valeur du coefficient de


sécurité global :
___n0nx _______ 2,59-4,06
2,18.
V i l + n x ~ l/2,592 + 4,062

Exemple 146* La pièce représentée fig. 253 est en acier Ac 6


ayant aR = 60 kgf/mm2, Oéc = 32 kgf/mm2, téC= 22 kgf/mm2,
a _! = 25 kgf/mm2 et t _i = 15 kgf/mm2; D — 80 mm, d — 40 mm,
p = 0,2 cm, l = 40 cm, a = 10 cm, P 0 = const = 16 kgf ; la
force P varie suivant un cycle symétrique depuis P max jusqu’à
Pm\n — ^max-
Calculer la valeur admissible de P^ax» si Ie coefficient de sécu­
rité de la pièce [n\ = 2. La surface de la pièce est grossièrement
travaillée.

S o l u t i o n . A partir des courbes fig. 6 et 7 d.e l’appendice 5


pour :

— = — = 0,05, — = 2 pour o r = 60 kgf/mm2,


d 4 d
466
on détermine les coefficients de concentration de contraintes effec-
tifs dans le congé de raccordement:

aeff « 2,07, altt 1,56.

D’après la courbe 4 (fig. 3 de l ’appendice 5) pour crR =


= 60 kgf/mm2, le coefficient de sensibilité superficielle es ^ 0,8.

Les coefficients globaux d’influence sur l ’endurance de tous les


facteurs sont :
___0,8 0,386 et eT= - ^ _ 0,512.
<*eff 2,07 1,56

Les valeurs maximales et minimales des contraintes normales


dans le congé de raccordement dues à la flexion variable suivant un
cycle asymétrique sont :

< W = — — 22 l « 40 = 100 + 6 2 ,5 /W kgf/cm2,


W 0,1» 64

■P0 ^ max j 16 Pmax


^min 40 = 100 — 62,5JPmax kgf/cm2.
W 0,1- 64

Les valeurs maximales et minimales des contraintes de cisaille­


ment dans le congé de raccordement dues à la torsion variable sui­
vant un cycle symétrique sont :

^max — , io — 0,732-Pj kgf/cm2,


W, 0,2-64
rp max
Tmln — a w — 0,732Pmax kgf/cm2.
wp
30* 467
Les contraintes moyennes et les amplitudes des cycles des con­
traintes normales et tangentielles sont égales à :

qmoy^ Pma* + g™in = 100 kgf/cm2; aa = ° ^ ~ - ml" =


2 2
= 62,5.Pmax kgf/cm2;

Tmoy = 0 ; tq= 0,732Pmax kgf/cm2.


D’après la formule (267) on trouve les coefficients de sécurité
par rapport aux contraintes normales et tangentielles:
25 25
“ 25 . 0,625 “ 0,732 + 1 , 6 2 7 ^ !
TT' 1 T T“TTT * max
32 0,386

e.T-j 0,512*15 105


nx = ~ 1= -------------- æ ------- *
Ta 0,0732Pmax P max

Puisque, d’après la formule (270), le coefficient de sécurité global


est :
n«nr 25-105
n — 2: X
^fia Tlx ^max (0,732 -p 1,62J?max)

1
X
1052
1/ — * 2!+I B2
V (0,732 + 1, 627>max) P max

25-105
V 2 5 27>Lx + 1052(0,732 + l,627>max)2 ’*
alors
2 252-1052
2527>Lx + 1052(0,732 + 1,627*max)

ou
Pmax + 0,8857*max — 58,1 — 0.
D’où l’on tire la valeur maximale cherchée de la force admis­
sible :

7*, - 0,442 ± V0,4422 + 58,1 « - 0,442 ± 7,63kgf.

468
Puisque une seule racine de l ’équation vérifie les conditions du
problème, on a P max « 7 , 2 kgf.

Problème 1015. Calculer à l’aide des limites inférieures des


relations empiriques la valeur approchée de la limite d’endurance
en torsion variable suivant un cycle symétrique, des pièces en acier
ayant un concentrateur, si aR = 960 MN/m2, a* = 1,6, q = 0 ,9 .

Problème 1016. Une barre d’acier à gradins à section circulaire


de diamètres d = 36 mm et D — 72 mm est soumise à une traction-
compression variable avec P max = — Pmin = 5 t.
Calculer le rayon minimal admissible p du congé de raccordement,
si l ’on connaît aR = 4 0 kgf/mm2, ip = 1 2 kgf/mm2 et si l ’on
prend un coefficient de sécurité [n] = 2 .

p p

Problème 1017. Une barre à gradins de section circulaire de dia­


mètres D = 60 mm, dx — 30 mm et d2 = 32 mm, est fabriquée
en acier 2 0 X, pour lequel ctr = 80 kgf/mm2 et
a _ lp = 24 kgf/mm2. Les congés de raccorde- 0 7
ment ~ = 0,3 et ^ = 0,1. La surface de la barre
Oj a2
est soigneusement polie.
Calculer le coefficient de sécurité n de la barre
dans l ’eau douce sous l ’action d'une force axiale
variable P max = — Pmin = 3 t suivant un cycle
symétrique.
Problème 1018. Calculer la force fléchissante
maximale Pmax P°ur laquelle l ’arbre tournant en
acier à section variable à gradins travaille suivant
le schéma indiqué sur la figure, avec un coefficient "P
de sécurité [n] = 1 , 8 .
On prendra : Or = 1 200 MN/m2, a = 360 MN/m2, D =
= 70 mm, d — 50 mm, = 0,15, l = 60 cm, a — 40 cm. La
a
surface de l ’arbre est rectifiée.
Problème 1019. Un arbre à gradins de diamètres D = 60 mm,
d = 50 mm, ~ = 0 ,0 5 doit travailler dans de l ’eau douce en torsion
a
469
alternée suivant un cycle symétrique avec un coefficient de sécu­
rité [n\ = 1,5. La surface de l’arbre est rectifiée. Etablir lequel des
deux arbres sera le plus résistant : l ’arbre en acier Ac 5 pour lequel
Or — 52 kgf/mm2 et t _ 1 = 14 kgf/mm2 ou l’arbre en acier 40X
pour lequel Or = 100 kgf/mm2 et x = '2 2 kgf/mm2.

1018 m
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Problème 1020. Etant donnés un acier de marque 30XM et les


valeurs expérimentales de crR == 90 kgf/mm2, a_ lp = 36' kgf/mm2
et des amplitudes limites o* pour des contraintes moyennes données

orm kgf/mm2 20 40 60;


oT
a kgf/mm2 32 26 16.
Calculer a ±0t6-
Problème 1021. Calculer a _ 0f5 pour Tacier, qui a pour équation
approchée de la courbe des amplitudes limites (pour les cycles con­
sidérés am > 0) : <j£ = 20

Problème 1022. Calculer le coefficient de sécurité d’une pièce


en acier, travaillant avec des contraintes variables de traction-
compression, si aR = 90 kgf/mm2, OéC= 70 kgf/mm2, <j_ip =
== 30 kgf/mm2, cmax = 16 kgf/mm2, omln = — 6 kgf/mm2, a eff =
— 1,5 ; 8b = 0,7; Es = 0,9; p = 1,3.
Problème 1023. Une pièce eh acier doit travailler en flexion
alternée avec une amplitude de contraintes aa = 200 MN/m2 et un
coefficient de sécurité In] = 2. Quel doit être le coefficient d’asy­
métrie du cycle r, si oR = 1 100 MN/m2, Oéc = 900 MN/m2, a_i =
= 480 MN/m2, a 0 = 1,2 ; q = 0,9, eE = 0,8, 8S = 1 ; p = 1,4.
Problème 1024. Calculer la valeur minimale de la contrainte
admissible pour une pièce en acier soumise à l’action d’une traction-
compression variable avec une caractéristique du cycle r = — 0,4
et un coefficient de sécurité [n] = 1,4.
L ’acier est au carbone avec aR == 50 kgf/mm2 et aéc = 24 kgf/mm2.
La pièce est de section circulaire de diamètre d = 30 mm et a un
470
concentrateur pour lequel aa = 2. Le coefficient de dureté, dû à
l’écrouissage superficiel, p = 1,2.

Problème 1025 *. Un arbre en acier de section circulaire de


diamètre d = 40 mm est traversé de part en part par une ouverture
circulaire de diamètre a = 6 mm et doit travailler suivant un
cycle pulsatoire (r = 0) avec un coefficient de sécurité Ire] = 1,8.
Calculer la valeur du moment de torsion variable maximal
max Mt, si l ’on connaît que l ’arbre est fabriqué en acier de marque
30XrCA pour lequel = 110 kgf/mm2, Téc = 51 kgf/mm2 et
<j r

T_t = 23 kgf/mm2.
1025

Problème 1026 *. Calculer le coefficient de sécurité n d’une


pièce soumise à une traction et à une torsion variables, si l’on sait
qu’elle est fabriquée en acier de marque 45 : <xR = 60 kgf/mm2;
oéc = 32 kgf/mm2; a_ip = 20 kgf/mm2; t éc = 22 kgf/mm2; x_t =
= 16 kgf/mm2 ; = 1,7 ; a*„ = 1,4 ; eE = 0,7 ; es = 1 ; p = 1 ;
tfmax = 1 000 kgf/cm2; amln = 200 kgf/cm2; Tmax = 400 kgf/cm2;
Tmln = — 1 000 kgf/cm2.

Problème 1027 *. Une barre cylindrique en acier de section


circulaire de diamètre d = 30 mm est encastrée à ses extrémités.
Sur la partie saillante de la barre agit une force P variant suivant
un cycle symétrique.
Calculer la valeur de la force maximale P max, si l ’on connaît
la marque de l ’acier 40XH, pour lequel crR = 900 MN/m2; =
= 400 MN/m2; = 2 4 0 MN/m2, Le diamètre de là barre dans

1021

w w /w /m T
i
Z

}es Pr°blèmes notés par un astérisque à l ’aide du diagramme


rectifié de Soderberg.

471
sa partie médiane D — 60 mm ; = 0,1 ; l = 32 cm ; a = 10 cm;
P — 1,2; [n] = 1,6.
Problème 1028*. Un arbre en acier de section circulaire variable
à gradins de diamètres D = 60 mm et d = 50 mm et de rayon du
congé de raccordement p = 5 mm est soumise à une flexion et à une
torsion variables.
Déterminer le coefficient de sécurité n de l’arbre, si dans la section
dangereuse de transition, les moments dus à la flexion sont M max —
= 3kN*m, Afmin = l,5kN • m, ceux dus à la torsion sont max M t =
= 2kN •m, min — — 0,5kN • m.
L’arbre est fabriqué en acier de marque 40XH, pour lequel
oR = 900 MN/m2 ; oéc = 750 MN/m2; o_t = 400 MN/m2; xéc =
= 390 MN/ma ; T_t = 2 4 0 MN/m2.
L’effet durcissant des facteurs technologiques est évalué par le
coefficient P = 1,3. 1
APPENDICES
nées pour le calcul de torsion des sections non circulaires

475
O*

476
I
«
ASSORTIMENT D’ACIER LAMINE
Cornière isocèle d’acier laminé. GOST 8509-57
0,89

1,04

1,09
1,13
0,99

1,30
0,94

1,26
1,21

1,50
1,52
1,57
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0,89
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0,71

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1,10
0,98

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0,96

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3,2

3,6

4,5

5,6

477
478
Grandeurs de référence pour les axes
15.2 11,9 176 3,40 279 4,29 72,7 2,19 308 2,96
17.2 13,5 198 3,39 315 4,28 81,8 2,18 353 3,00

479
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482
Cornière non isocèle d’acier laminé. GOST 8510-57


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Grandeurs de référence pour les axes

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10/6,3
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8/5
7,5/5

484


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Poutres en double té d'acier laminé. GOST 8239-56
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488
Poutres eu U d’acier laminé. GOST 8240-56
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489
Appendice 3
Coefficient de flambement par flexion
Valeurs de <p pour
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4,3f2,OC 5 chk tonte bois

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20 0 ,9 6 0 ,9 5 0,95. 0 ,9 1 0 ,9 7
30 0 ,9 4 0 ,9 2 0 ,9 1 0 ,8 1 0 ,9 3
40 0 ,9 2 0 ,8 9 0 ,8 7 0 ,69 0 ,87
50 0 ,89 0 ,8 6 0 ,8 3 0 ,5 7 0 ,8 0
60 0 ,86 0 ,8 2 0 ,7 9 0 ,4 4 0 ,7 1
70 0 ,81 0 ,7 6 0 ,7 2 0 ,3 4 0 ,6 0
80 0 ,75 0 ,7 0 0 ,6 5 0 ,2 6 0 ,4 8
90 0 ,6 9 0 ,6 2 0 ,5 5 0 ,2 0 0 ,3 8
100 0 ,6 0 0,51 0 ,4 3 0 ,1 6 0,31
110 0 ,5 2 0 ,4 3 0 ,3 5 — 0 ,2 5
120 0 ,4 5 0 ,3 6 0 ,3 0 — 0 ,2 2
130 0 ,4 0 0 ,3 3 0 ,2 6 — 0 ,1 8
140 0 ,3 6 0 ,2 9 0 ,2 3 — 0,16
150 0 ,3 2 0 ,2 6 0 ,2 1 — 0 ,1 4
160 0 ,2 9 0 ,2 4 ' 0 ,1 9 — 0*12
170 0 ,2 6 0 ,2 1 0 ,1 7 - - 0 ,1 1
180 0 ,2 3 0 ,1 9 0 ,1 5 —
0 ,1 0
190 0 ,2 1 0',17 0 ,1 4 — 0 ,0 9
200 0 ,1 9 0 ,1 6 0 ,1 3 — 0 ,0 8
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491
Appendice S
Données de référence pour les calculs d’endurance

Fig. 1, Graphiques des coefficients de sensibilité aux concentrations de con­


traintes pour l’acier.

Fig, 2. Graphiques des coefficients d’échelle pour la flexion:


1 — acier au carbone» polissage lisse; 2 — acier au carbone» rectification lisse; 3 — acier
allié» polissage lisse; 4 — acier allié» rectification lisse; acier au carbone avec concentration
dé contraintes; 5 — acier allié avec concentration de contraintes moyenne (a^ff < 2); 6 —
acier de construction (crR < 65 kgf/mm* ou < 650 MN/m2), arbre avec une pièce frettée»
fabriquée en pcier non fretté; pour d < 60 mm — acier allié avec forte concentration de con­
traintes.
Suite

Fig. u. Graphiques de sensibilité superficielle pour l’acier:


î — polissage soigné; 2 — polissage groBsier; 3 — rectification fine, ou rabotage fin; 4 —
rectification grossière ou rabotage grossier; S — essai dans l'eau douce avec concentration
de contraintes; 6 —essai dans Veau douce sans concentration de contraintes; 7 — essai
dans Veau de mer sans concentration de contraintes.

Fig. 4. Graphiques des coefficients effectifs de concentration de contraintes


pour les arbres à gradins en traction (compression) avec ^ = t pour d =
= 30 ^ 50 mm :
i — pour l ’acier ayant oB = 120 kgf/mm 2 ou Or = 1200 MN/m1; 2 — pour l ’acier ayant
Ojj = 80 kgf/mm* ou — 800 MN/m1; 3 — pour Varier ayant = 40 fegf/mm* ou
aR « 400 MN/taV
W 50 60 10 8 0 9 0 m m
6„ ktjf/mm2(6fWMN/in2)
Fig. 5. Graphique du coefficient effectif de concentration de contraintes pour
les arbres avec un trou latéral en torsion :
a=
— 0,05 ~ 0-25; T = r r -— ---- pour d =» 30 -5- 50 mm.
d Wt netto

Fig. 6. Graphiques des coefficients effectifs de concentration de contraintes


pour les arbres à gradins en torsion avec — = 2 pour d *= 30-7-50 mm ;
CL
M— pour racier ayant oR «* 120 kgf/mm* (1 200 MN/m*); 2 — pour l’acier ayant aR =
= 50 kgf/mm2 (500 MN/m2).

«éff
3 .0
2.5
10
1.5
1.0

Fig. 7. Graphiques des coefficients effectifs de concentration de contraintes


pour les arbres à gradins en flexion avec — 2 pour d ~ 30 -r 50 mm :
i — pour l’acier ayant oR = 120 kgf/nun» (1 200 MN/m');. 2 — pour l'acier ayant <jr -
= 50 kgf/rnm* (500 MN/m*).

494
Fig. 8. Graphiques des coefficients correcteurs pour des rapports — < 2 (voir
fig. 6 et 7):
l — flexion; 2 —torsion
a.] b

< 2, a eff doit être déterminé par la formule


a eff = 1 + S ( a effo 4)»
où <xeff0 est un coefficient dont la valeur est déterminée des graphiques des
fig. 6 ou 7.

RÉPONSES AUX PROBLÈMES

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mn F 1 WA#
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11. 1 mm; 120 kgf*cm. 12. — 0,531 mm; -^56,8 kgf^cm.
Il \L

13. —0,833 mm ; — 76,7 kgf•cm 14. 1,067 mm ; 282,7 kgf. cm.


15. ~ 0,87 m m ; - 4 . 3 5 / . 16, - 1,36 mm; - 2 7 , 2 / . 17.

13 lit. 15. K/. /20 f


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M . l/2" P« . Pd , T/q-, P P
29. ô*-----g Ep ; Ôj, - 2 ^ t ( 2 + 1/2); y - ^ , ; ^ •

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36. 8,5 mm ; 1000; 500 kgf/cm2. 37. 3,9 mm ; 30; 150 MN/m2.
38, ôi/ = 0,7 mm; ô*=0,35 mm ; 80; 40; 20 MN/m2.
39. ùy — 2,125 mm ; 6* = 0,08 mm; 100; 150; 75 MN/m2.
P
40. - 5,6 mm ; - 142; 164 MN/m2. 41. — —
V3 M ' 2 Y 3 [a] 2 [ct] '
3P 44.
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42. 43.
[a] * 2 [a] ’ [a] * 2[<y] ' 4 [a}i
45. 5 cm2. 46. 5,33 cm2. 47. 4,9 cm2 ; 8 cm2.
7P
48. Ft — F2~ 8 [a] /■a3= — 4 [a]
• 49. 9 kN. 50. 64 kN. 51. 176,5 kgf.

52. ~0,7 m. 53. 894 kgf/cm®. 54. d = | / ^— 3 ^- 5 ( — - + Ï* ) ..

55. A<z=-^- |^-^-+Y ^ ma » m®? ~ Q|4 cm.

57. 2 500 cm®; 2 620 cm®; 19,6 t. 58. 600 ; 800; —800 kgf/cm®.
59. —200 ; 343 ; 300 kgf/cm®. 60. 130; —20; - 1 2 0 ; 5 kgf/cm®.
22 31
61. max cij= — - ya ; m in cr/jj= — jj- ya. 62. — 1 040 ; — 1 560 kgf/cm®.
63. — 1 164 ; — 875 kgf/cm®. 64. — 61 ; ~ 87 kgf/cm®.
65. - 70,7 ; -1 4 1 ,4 MN/m®. 66. 120 MN/m®. 67. ~ 10; ~ 7,1 MN/m®.
68. 25 ; 1 000 kgf/cm®. 69. ~ 390 ; ~ 312 kgf/cm®.
70. ~ 903 ; —903; — 452 kgf/cm®. 71. — 33 mm. 72. — 35,7 cm.
73. • — . 74. - 739 ; - 261 kgf/cm®. 75. 300 ; 200 kgf/cm®.
76. - 1091; - 545 kgf/cm®. 77. sin P ; sin p.
78. - 16,4 ; - 15,4 ; - 16,4 MN/m®. 79. 20 ; 40 ; 60 MN/m®.
80. - 764 ; - 917 ; - 1070 kgf/cm®. 81. - 87 ; - 302 kgf/cm®.
82. — 172 ; — 98 ; 1000 kgf/cm® ; 83. - 596 ; - 43 kgf/cm®. 84. 35 MN/m®.

497
85. — 513 ; ~ 726 ; 1025 kgf/cm». 86. ~ 6 ; ~ 10,4 ; ~ 10,4 MN/m».
87. ~ 106 MN/m®. 88. 800 ; 600 ; 1400 kgf/cm® ; 120 ; 200 ; 160 kgf/cm®.
89. 800 ; 450 kgf/cm» ; 144 ; 192 kgf/cm®. 90. 500 ; 1 500 kgf/cm® ; 576; 192 kgf/cm2.
91. 400; 450 ; 550 kgf/cm®; 288; 432; 144 kgf/cm®.
92. 50 ; 37,5; 75; 62,5 MN/m®; 48; 36; 12; 6 MN/m®.
93. 130 ; 10 ; 50 MN/m® ; 16 ; 32 ; 16 MN/m®.
94. - 19,1 ; 27,5t ; ~ 671 ; 322 ; 168 kgf/cm®.
95. P —P' « 14,3t ; 0f « 147 kgf/cm® ; tfnt = am t 93 kgf/cm®.
96. ~ 9,06t ; — ll,53t ; — 220 ; -2 9 4 ; 280 kgf/cm®.
97. ~ 7 ,1 4 t ; 8,74t; - 9 3 ; 93; 54 kgf/cm®. 98. 5,2t ; 6,4t ; 72 kgf/cm®.
99. - 63 kN ; - 82 kN. 100. 2,05t ; 2,8t ; - 300 ; 225 kgf/cm».
101. — 28,3 kN ; 32 kN ; - 16,3 ; - 8,1 ; 5,4 MN/m®.
102. 1000 kgf/cm®; q =100 kgf/cm.
103. 0/ = -— - ô t g a ; ~ p ± ô tg a ; ?« “ ( M i + b2E2).
104. a) 217 ; 290 kgf/cm» ; 17,4 kgf/cm» ; b) 369°. 105. 60 kgf/cm®.
106. E Ai — . 107. Oj -- ajj = 1333 kgf/cm®.

Tct aa V
Numé­ Ti *2 T3 PO 00
ro du sur les aires parallèles à
pro­ Taxe 1 |
blème Taxe 2 l ’axe 3

kgf/cm®

108 0 ±600 ±600 0 0 300 520 900 520 694 400 566
109 +600 ±600 0 —300 +520 —900 520 0 0 694 -4 0 0 566
110 ±200 ±600 ±400 300 173 300 520 1000 346 730 533 500
111 +500 ±750 ±250 —250 +433 —625 649 375 216 645 -167 624
112 ±100 ±300;±200 —450 87 —450 260 -1 0 0 173 416 -3 3 3 249
113 ±400 ±400 0 600 346 200 346 800 0 654 533 377
114 0 ±500 +500 —1000 0 —750 433 —250 433 817 —667 471
115 +100 ±300 ±200 350 87 350 260 700 173 529 467 249
116 ±400 ±700 +300 0 346 —250 606 650 260 589 133 573
117 ±200 +500 +300 -3 0 0 173 —350 433 250 260 432 —133 411
118 ±100 ±300| ±200 —850 87,r—850 260 —500 173 775 —733 249
119 ±450; ±450 1 0 375 390 —75 390 600 0 519 300 424
( 1

aa xa ca Ta
Numé­ Tl Ta T3 Pa 0o to
ro du sur les aires parallèles à
pro­
blèm e l ’axe | l'axe 2 !| Taxe 3

MN/m2

120 0 +50 ±50 —80 0 —55 43,3 -5 43,3 66,5 -4 6 ,7 47,1


121 0 0 0 50 0 50 0 50 0 50 50 0
122 0 0 0 -7 0 0 - 7 0 !\ 0 -7 0 0 70 —70 0
i

498
Numé­ AV Uo
ro du 82 83
V H
pro-
blême kgf •cm/cm3
%

108' 0,060 —0,018 -0 ,0 1 8 0,024 0,36 0,312 0,048


109' 0,018 0,018 —0,06 —0,024 0,36 0,312 0,048
110' 0,054 0,002 -0 ,0 2 4 0,032 0,328 0,243 0,085
111' 0,04 0,0075 -0,0575 -0 ,0 1 0 0,388 0,379 0,009
112' 0,015 -0,011 -0 ,0 2 4 —0,020 0,094 0,061 0,033
113' 0,028 0,028 -0 ,0 2 4 0,032 0,224 0,139 0,085
114' 0,03 -0 ,0 3 5 -0 ,0 3 5 -0 ,0 4 0,350 0,217 0,133
115' 0,031 0,005 —0,008 0,028 0,126 0,061 0,065
116' 0,046 0,007 —0,045 0,008 0,326 0,321 0,005
117' 0,032 -0,007 —0,033 —0,008 0,170 0,165 0,005
118' 0,007 —0,019 —0,032 -0,0 4 4 0,222 0,061 0,161
119' 0,0255 0,0255 —0,033 0,018 0,202 0,175 0,025

1
Numéro 81 82 83 t/o ü'o K
du
problème
% J/m*

120' 0,034 -0,031 -0,031 -0 ,0 2 8 28,2*103 21,7.103 6,5.103


121' 0,01 0,01 0,01 0,03 7,5-103 0 7,5-103
122' -0 ,0 1 4 -0,014 -0 ,0 1 4 -0,042 14,7‘103 0 14,7.103

Numéro aéqjr ®éq/v ®éqy


du
problème
kgf/cma

108" 1200 1200 1200 1200 1200


109" — 360 1200 1200 600
110" 1200 1080 1200 1060 1200
111" 500 800 1500 1320 1000
112" 300 600 530 300
113" 800 560 800 800 800
114" — 600 1000 1000 500
115" 800 620 600 530 700
116" 800 920 1400 1220 1100
117" 400 640 1000 870 700
118" — 140 600 530 100
119" 600 510 900 900 750

Numéro aéq, ®éq/v


du °«q 11 111 °é lv
problème
MN/m2

120" 20 68 100 100 60


121" 50 20 0 0 25
122" — — 0 0 0

32* 499
123- a) 6,6-10"B mm2/kgf ; 1,51 -10* kgf/mm2. b) 9,6-10"5 mm2/kgf
1,04-10* kgf/mm2. c) 14,6*10-5 mm2/kgf ; 0,685* 10* kgf/mm2.
1 — |X2 (X (1 jLt) ,
124, 0 ; —|AP#; —p ; ~ ^ P a \ v pb.-
I9«=L n - _ 4|x2pÆ1F 1 _ (1 — 2 p ) P ( 4 p 2Æ1/ ^ + £ 2a & + 4 Æ 17?,i )
(j?aa6+4Æ,lJp,î) * +
—up
126. ai = a2= *3= —P*
(1—M') (^l-d) ^
127. ai = a2——l^P; *3 = A (M+ 2p2—1) p a _ .f/ (1 + ^) (1—2p)p2
P î Aa=
x—r £ (1 —|x) ' 2£ (î —(Jt)
128. a1= a 2= l 000 kgf/cm2 ; a3= 0 ; T* —t 2—500 kgf/cm2 ; t 3= 0 ; AD = 0,35 mm.
129, 2,5 mm. 130. 0 r~f î 131. 15 mm; 11,1 cm2,
2 [a] cos a 1 3 [a]
132. afpI1= o2pll = 75 kgf/cm2 ; o5pll = 0 (pour la surface intérieure
_____ ________
o |pb = —0,3 kgf/cm2) ; or? = 100 kgf/cm2 ; o£ = 83 kgf/cm2 ; c!; = 0 (pour la
surface intérieure o$= —0,2 kgf/cm2) ; aj, = 67 kgf/cm2.
ld3. i m i L ( k Z y) ; ; 0<y
2ô cos a \ 3 / o c o sa o co sa r ^ < T ft-
134. 69,3 ; 40 MN/m2. 135. 0; ± 8 0 MN/m2.
136. 50; 70; 20 MN/m2 ; 0,625-10^; 0,785-10-3; 0,25* 10~3.
137. 20; 100; 80; 84,9 MN/m2 ; 0*25*10-3; 1,25*10-3 ; 10-3 ; 1,061-10-3.
138. 500; 0 ; —500 kgf/cm2 ; 0,625* 10~«; 0,27-10-3.
139. a) 12,5 kgf-cm, b) 0,86 kgf*cm.
140. Oj — —03= ; a2 —0 ; [ilft] ^ 157 kgf*m ; (Mt)éc ^ 23S kgf*m.
^m oy0
141. dQ 1,59 cm ; d ^ 1,35cm ; ô ^ 0,74 cm ; b ^ 1,35 cm.
142. d ^ 2,8 cm ; a = 3 cm; h = 6cm ; &= 3,75 cm ; c — 1 cm; / = 1,25 cm;
&=1,25 cm.
143. d —4 cm ; <^ = 5,6 cm ; d2 ^ 6,9 cm ; ^ « 2 cm ; t2 ^ 1,4 cm.
144. d*& 3,1 cm; ^ ^ 4 , 3 7 cm ; a » 1,06 cm; d2 & 4,88 cm.
145. b & 4,87 cm ; a « 5.97 cm ; ô « 1,99 cm ; /i æ 7,97 cm ; c æ 2,66 cm ;
/ « 2,99 cm.
146. a « 3,16 cm ; d « 1,06cm ; c « 1,19 cm ; b æ 9,46 cm2 ;l « 11,56 cm.
147. a « 3,16 cm ; c « 1,06cm ; ^ 3,87 cm ; 6 æ 5 cm ; d æ 0,87 cm.
148. d æ 3,57 cm ; ô « 2,1 cm ; b æ 21,4 cm ; l « 13,1 cm.
149. d ^ 3,25 cm ; ôj « 1,92 cm ; ô2 « 1,44 cm ; b æ 9,75 cm.
150. xc = l,5 a; pc = 4a, 151. xc = 2a ; pc = 3,9a. 152. xc = 2a; y^— 3,71a.
—a —-|-sin a^
153. xc = 0,5a ; yc a. 154. xc = 0,5a; yc = 0,65.
71—CC
7 . 5 .
155. xc = 17,79 cm ; yc —11,88 cm 156. jU * . 157.
15 96° ’ 96 a*
4a*. 160. 5,407a*; 5,382a*.
158. / * = / „ = 7 869 cm* ; / x» = 0 . 159. 11,9a*; 12,4a*.
161. 0,726#* ; n0,678#*;
c '7° D' - 162. 5,25a*; 1,57a*. 163.
<«• 5 791 cm*; 11591
“ cr>' cm*.
/a
diagramme de Mt
T

500
m D iagram m e d e M t 1 167.
D ia g ra m m e de M t
HMLjt ~T
g §
^ ^irtllîîfljii îlÎPilîTlh^, SMirmi r
JL
. T

ASM z m m 4,06M 11 M H 4f7A 80N AJi 9 1552 N H T


168. -^3T
Jtd® * ? <?jid4
/üwJ4 * 469‘ —ï5-
"P- ’5 ““TSST-
gfeT 170- Jicod8
15,3ml _ 262m2Z8 16M „ 0„ Afai 10ml m2/3
174.
d* Gd* • 1 7 2 . —
îid® ; 7,85 . 1 7 3 .^ -; 18,85 Gd*

/50. J?iffyn7/nme de M* 169. Diagramme de Mt

Diagramme de Mf Diagramme de Mt

501
Diagramme de

s 1
4 1
1
S:
CSJ
t LL !
II
s:
C'Q
k

174. — 4,07 cm. 175. — 4 cm. 176. D æ 6,84 cm ; d « 3,42 cm. 177. ~ 3,64 cm.
178. di & 2,94 cm ; d%æ 4 cm ; cp « 9,2°.
179. di=^dz « 2 ,9 4 cm ; dz « 3,72 cm ; <p æ 4,05-10-2 rad,
180. a « 2,88 cm ; d » 2,94 cm ; <p æ 0,41°.
181. æ 8 cm; d2 « 5,9 cm ; q>« 2,06°. 182. d æ 2,5 cm ; (p»0,98°.
183. d « 2,5 cm ; q>« 6,7'. 184. 490 tr/mn ; 126 kgf/cm2.
185. - 5 CV ; 127 kgf/cm2, 186. ~ 4,48 kgf-m ; - 105 kgf/cm2.
187. - 354 kgf/cm2 2,38°. 188. - 70 kgf/m ; - 0,18°.
189. - 363 N-m ; ~ 77,2 MN/m2 ; - 3-10“2 rà(L
190. 81,25 kgf-m ; - 318 kgf/cm2 ; - 1,64°. 191. - 24,6 kW ; l,4i-10- 2 rad.
192. — 194 tr/m n; — l,18û. 193. ~ 448 kgf/cm2 ; —2°. 194. 200 kgf/cm2.
195. 7 ; 19 ; ; -g-. 196. - 35 kgf/cm2 ; - ?°. 197. - 51,3 N-m ; - 27,5 MN/m2.
198. 78,5 kgf; 5 mm (vers le haut); 30 mm (vers le bas). 199. — 425 ; ~ 123*
200. - 0,98 ; - 1,22. 201. — 693 kgf/cm2 ; - 400 kgf/cm2.

204. - 1,97. cm ; 0. 205. - 2,17 kN-m ; 1,48.10“® rad ; - 16.1J .


206. — 126 kgf-m ; -0 ,2 1 5 °; -2 3 ,5 kgf-cm. 207. - 5 7 3 kgf/cm®; - 0,41°.
208. -7 8 0 kgf/cm® ; -1,19°. 209. -3 3 ,3 MN/m® ; -6 ,2 .1 0 “®rad. 210. b ss 1,28a.
.211. 270 kgf/cm®. 212. -3 9 0 N-m; -2 ,8 1 .1 0 “* rad. 213. -1 2 ,7 m m ; - 0.
214. - 3 ,1 7 cm; -5,8-10-® rad. 215. Tmaxi = M — ^ — .
2 S ' p,
i= l ‘
216. - 306; - 3 1 8 kgf/cm®. 217. - 750 kgf/cm®; - 3 7 kgf/cm®; -1 ,1 4 °.
M fM
218. - 1 000 kgf/cm2 ; ~ 100 kgf/cm2* 219. Tmax ^ 0,052 ^ ; a, « 3,3 ;
n /e M _ Ma
<Pa b ^ 0 , 5 7 ^ .
220. - 402 kgf/cm® ; - 134 kgf/cm® ; - 0,213°.
221. - 468 ; - 742 ; - 883 kgf/cm® ; - 2,5° ; - 2,13°.
502
Remarque. Les diagrammes de Q et M sont donnés dans les réponses des problèmes marqués par un astérisque.
&■ 1%
286. 0,082HK 287. 0,0183a». 288. 6 ». 289. (1—l,5**-4*«).
290. 229 cm». 291. 0,0597a». 292. 0,0706a». 293. 359,3 cm». 294. 79 cm».
295. 0,0425a». 296. 0,147a». 297. 0,74fl». 298. 205 cm». 299. - 7 3 7 cm».
300. - 663 cm». 301. 0,560 cm». 302. 0,470 cm». 303. 1,865 cm». 304. 0,780 cm».
305. 1,478 cm». 306. 2 770 cm». 307. 1196 kgf/cm». 308, 91,7 kgf/cm».
309. 865; -4 3 2 kgf/cm». 310. 311. - 3 ,8 3 ; 0, 312. 12a0.
313. ~0,0894ff0. 314. a = 5 cm, 315. 6 - 1 9 cm. 316. N° 24a. 317. Z) = 29,3 cm.
318. 6 = 13,4 cm. 319. n = 4 barres. 320. N° 33. 321. N° 14a. 322. N° 45.
323. a=3,42 cm. 324. 16 cm. 325. N° 50. 326. a = l cm. 327. 6 = 20 cm.
328. h<= 177,7 Cm, 6 3 = 38,3 cm. 329. a = l cm. 330. P = 1067 kgf.
331. P = 1400 kgf. 332. P = 453 kgf. 333. q = 330 kgf/m. 334. P « 2,14 t.
335. P » 2,16 t. 336. M » 1,92 kN-m. 337. M « 3,44 kN*m. 338. g = 9,36 kN/m.
339. 3 = 3,75 kN/m. 340. 3 = 38,4 kgf/cm. 341. P = a»a0. 342. P = 1 t.

352.<1=8 cm ; t mal = 16 kgf/cm». 353. 6 = 24,2 cm; Tmaï = 5,6 kgf/cm».


354. N ° 27 a ; Tm a i = 125 kgf/cm». 355. 1= 3 m ; t maï = 60,5 kgf/cm».
356. 2,79 MN/m». 357. 77 « 8 ,0 cm; Tmax = l,82 MN/m». 358. 1,2a.
359. —6,65 cm. 360. — 1,034a. 361. — 0,702a. 362. —0,5827r, 363. —0,762a.
364. 1745; —417 kgf/cm» ; a = 26°. 365». 11,3: —120,3 kgf/cm».
366*. 370; —5 kgf/cm». 367*. 26; —0,4 kgf/cm». 368. P = 49 t. 369. N° 24.
370. N° 40. 371. 6 = 15,7 cm. 372. N° 55. 373. N° 50. 374. 1,59. 375. 1,4,
376. 3. 377. 1,28. 378. 1,70. 379. 2. 380. 6 = 20 mm ; 6' = 17,5 mm.
381. <7=10 cm; <i' = 8,4 cm. 382. ç = 2,93 t/m ; g' = 4,16 t/m.
383. P = 1,47 t ; P '= 1,66 t. 384. q =10,7 kN/m; q' = 12,2 kN/m.

* Les contraintes sont déterminées sur la paroi à l’endroit de changement


brusque de la largeur de la section.
33—331
505
386.

Numéro
du 222 223 224 2X6 226
problème

7 g*4 13 g/4 m/3


/
30£7 120 — °.°57- i f 180 £ / 3£/

6 gZ3 q l3 g/3 q l3 m l2
24£/ 12EI 4n£7 10E7 2E l

Numéro
du 227 228 229 230 231
problème

q l* q l*
t -0,000204-^ 1 - 0,00386 - 0
EJ n*EI 16ji4£7

g/3 q l3 ql»
0g 720B7 $oËi 1 I t3 £ / ql»
0
, 11* q l3 q l3 SnEI
&d 1 7207?/ 12EI Jl3£ /

385. P = 8,05 kN ; P' = 14,56 kN. 387. Plus petit de 0,05 %. 388. 100 % ; 60 %.
389. 33 % ; 28 %. 390. 25 % ; 22 %. 391. 27,3 % ; 23,8 %.
Remarque. Les réponses des problèmes 392-443 sont données sous forme
Qd 4
de coefficients numériques des quantités -v, f ■■, - u , ou - p pour les dépla­
is/ h*l El
cements verticaux et des quantités 7-, -= 7- ou - pour les rotations.
El El El
—23 -16 —5
3 393 ~ 19 - - 1 39'i “ 25 - . 395.
8 ; "T • * ~ ‘ 394' “ X " 3 : 3
—59 —3 -13 —17 -85 -6 5
396. . 397. - 2 ; - 398. —2 ; 399. -
24 ; 2 12 ' 16 72 72
400.
—5 —7 -1 —1 2_
8 ; 36 b b . 402. 3 ’ 12 . 403. 9 ’ 9
—5 19 toi 407. 1 J_
404.
12 ; 6 ‘ «*■ TT 90 ; 360 ' 72 15 '
25 • 7 . 409. - 6 2 —H
; - 1. 411.
—7
408- 24 ; 6 45 S - " ”' O
-5 1 1
412. - 7 ; 2. 413. T . 4 1 5 . 0 ; — g- •
12 1 ’ 36
—11 —7 1 -H 418. - 2 ■_L 419 -L• _i
416.
24 ’ 12 4 1 7 # 12 ’ 12 3 1 3 ' 6 1 3
-4 -3 -10 -7 —1 1 —5 —7
JO.
420. 421. ; 3. 422.
12 TT~; "4 ■ 423’ 12 ; 12

506
424, 16 JL —3 425. —17 -1 b —7 426. — AK
; 2. 427. 3; 2.
# ; 12 * 4 18 ; 2 5 9
19 2 9 27 65
428. 8 J I 6L 429. -g-; T , 430. T ; y 431. 162 19. 432 i^L ^5
90 ; 4
733 — 434 —23 —71 . 435. —2; —11. 436, —7 437. —31
433. 648 ’ 9' 24 ’ 24 3 ' 12
438. 8L ’. 439, 12 ’ —1 J. -5 441. ,#J -1 442. —13
8 ’ 6’ 6 * 4 ' 12
-11
443. 12 444. 1,31 cm. 445. 3,55 cm. 446. 1,35 cm. 447. 1,29 cm. 448. 1,6 cm.
449. N° 22. 450. N° 22 (16). 451. N° 27. 452. 12x20 cm*. 453. 20 cm.
454. y . 455. - j |. 456. ~ ~ • 457- 4»4- 467 *60 kgf ! 4 cm.

«S.

m .
?

If l/nax=
^ Èlmax
455. 455.

Les contraintes tangentielles n'affectent pas la forme de la poutre. 0 = co ,


1 m
puisque aux extrémités libres des poutres la courbure — est ^ran^e> et
3
on ne peut utiliser l'équation de la déformée. 470*. 1) y / ; 2) 2 ; 3 ; 10.
471*. 1) 1 i ; 2) ~ 2,082 ; ~ 2,912.

472*. 1) y ; 2) - 1,10 ; ~ 2,420 ; ~ 3,251. 473*. 1) 1- ; 2) - i ; 2,841 ; ~ 3,271 ;


l 32 R Z 32
474*. 1) 2) -gÿ- ; 2; 475*. 1) -g-; 2) -g- ; -2 ,8 9 8 ; 4 et 2.
M M
476. 1,061 ma? pour * = 0,3826/. 477. 1,294 pour x = 0,2665/.
• *n
Remarque. Les réponses des problèmes 478-491 sont données sous
. <?Z3 Pa* M0a2 .
forme de coefficients numériques: ---- , -=rr— ou — pour les déplacé-
^'m ax ^Mnax f^max ^
mezits verticaux, et des quantités — ou 7^f°a pour les rotations. 478. .
^*max ^fmax -J"
479. y .480. ( 3 - 4 Log 2) ^ 0,1516. 481. y . 482. y ; y . 483. 10 ; y .
4 . 1 7 . 2 M 9 . 0 2 6 5 .1 4 »A R R 2 0 5 . 4 1 A Q Q I M -
484‘ T ’¥ ' 485' 6 ’ T ' 486- 3 ’ 2- 487• '72' ’ ¥ ’ 488’ 108 ’ 18 • 489‘ 576 ’
W m - 8 ;
4 - 491‘ l ; ¥ ■ 492' l^lm ax = — K>Ux =~? - .
13 49 aZ3 oZ4
493. | M |max = ^ qa2 ; [ Q Imai” ^ ^a' 4^4# ^ = 240EÎ * ^B = 165/ *
5 1 Tlf 4
496. \ M \ max = ^ M ; |<?lmax = ^ . ~ . « 7 - ’ |M |max = P a ; |Ç |max = y P .

498. |3 f |m ai= g^ g a a ; |Ç |mal = § g « . 499. |M |m al= P a ; K > U I = J>-


500. [Jtfl = 3,l4 t-m. 501. [Afl =2,85 t m. 502. [P] = 7,73 t. 503. [P] = 11,6 t.
504. [g] = 7,4 t/m. 505. [g] = 5,2 t/m. 506. No 12. 507. N» 14. 508. N° 18.
* La distance est indiquée de l ’extrémité gauche de la poutre.

508
509. No 10. 510. igM . 511- P*- 512. 513' T P*' 5*4‘ W #
515.
ga4 _ 7Ma£ . Pa* ^ 519. * g . 520. 720 kgf.
20P/ ' 12P7 4El ‘
521. 522. 47 kgf. 523. 172 kgf. 524. — t. 525. 2,56 ; 3,2 kN.

526. 0 ^ 1 0 9 MN/m2. 527. Nz = ^ ! ^ . 528. - 7 , 5 ; 15 MN/m2. 529. 288,5;

43,3 kgf/cma. 533. P = ^ P ; Mmax = ^ P L 531. By = ^12J


P \ BX~ P \
P Pa
^taax = i >«. 532. P* = ^ P ; ^ m a x ^ *«■ 533. Bx = -g-; Mmax = —
534. /V= 25 kgf ; Mmax = 750 kgf-cm ; 535. ;V= 98 kgf ; Mmax= 1 440 kgf-cm.
536. N = ^ q a ; MmeiX= ^ q a * . 537. La pression dans l’articulation est IV=
'38 "152
48AE l ZSE1
—"JL4"p* •» -«max
if max _
iW —-g-- 538. —■ =~ 7fl3 ’ B ^m =-
“ j8t Bx. 539. Bx = Ça»
3aA tEI
540. 54i. N = 180 kgf. 542. £* = • 5a2
O&.M&çI*-p OJCrAC-*
543. 7?^ = ljaAiÆ/ 544 gur i>appU{ intermédiaire M2 = l,5 t-m . 545. Sur
31 P u; OK 32<?a2
l ’appui intermédiaire M ,= 12* '"M3
3 =- 92‘
~ P "-
a. 546. K n [o]
547. lK r - - 548- N° 16 549. N® 18a. 550. 6,28 t/m. 551. 5,9 t/m.
X - ^[a]
7Pa3
552. ~ 2,6 t-m. 553. 1,86 t/m. 554. 19,6 kN-m. 555. 24,3 kN. 556. —

557. —T ^j|--^7 • 558. 0.707PJ ; 0.293J ; 0,707i. 559. 0,662 t-m. 560. - X
JÎi Pf» 3iiIV [a]
X 561. 562. 2 t. 563. 3,65 t. 564. 565. [a].
£7 144£7
566. 16t)^ . 567*. 2 [o] ) • 5e8- 17*6 cm ! 8>8 cm. 569. 14 cm ;
7 cm. 570. 9,2 cm ; 4,6 cm. 571. 9,2 cm; 4,6 cm. 572. 1,97. 573. 1,62.
574. 3,06. 575. 1,6. 577. 985 kgf-cm. 578. 210 kgf-cm. 579. 3 565 kgf-cm.
576

Numéro
du 22 2 223 224 225 226
problème

Ç2/5 i&lg*l6 (3 + 8îi2)g2i® 13<Jf2/5


U 5d4£7 20160P/ 192ji4/?/ 1620£/ 6£ /
Numéro
du 227 223 229 230 731
problème
gH6 qH* qH* n4$2J5
U 0
60480£/ 2592E l 4ji *£7 64£/

* F est l’aire de la section droite de la barre diagonale.


509
580. - ~ î . 581. V b ïW \. 582. Ut : ü t : Ua= 1 : ~ : 0,25. 583. Pour une
32 4
poutre d'égale résistance ü est 1,5 plus grande. 584. 1) 1,2 ; 2) ; 3) — ; 4) 2 ;
Z/ O
5) 2,4; 6) 1,8. 585. (577) Ux = 535 kgf-cm, c.à.d. 35 % de 17; (578) ; Uz =
= 1 kgf-cm, c.à.d. 0,5 % de U ; (579) f7t = 314 kgf-cm, c.à.d. 11,3 % de U .
586. 1104 kgf/cm2 ; p= 67°35'. 587. 1454 kgf/cm2 ; p = 59°53'; / v = l,13 cm;
/ h = 0,65 cm. 588. 95 kgf/cm2; p = 61°38'. 589. 1059 kgf/cm2; p = 44°31'.
590. 118,9 kgf/cm2 ; P= 49°06'. 591. 1210 kgf/cm2 ; P= 74°35'. 592. 82,6 kgf/cm2.
P = 16°06'. 593. 9,13 MN/m2 ; p = 82°59' ; /, = 1,030 cm ; Pt = 7°ll,6' avec la
direction de la force i >1. 594. — 4,025 ; p = 75°. 595. 9 MN/m2 ; P=14°56'.
596. 160 kgf ; P = 23°58'; / = 1,334 cm ; P( —34°56' de la verticale.
597. 9 220 kgf ; P = 73°26'. 598. 47,5 kN ; p = 33o40'. 599. 12,9 kN ; p = 75°37' ;
/ = 0,377 cm ; P ^ æ o il' de la verticale. 600. 44,9 ffl3 ; p = 26°47'.
601. 0,0295 j 3j gL ; p = 15°37'. 602. ~ 12 X 18 cm2 ; p = 52°25'. 603. N° 27 ;
P^84°52'. 604. - 18 X 24 cm2 ; p = 36°15'; /« s 1,94 cm ; Pj fes 41°30'.
p a3
605. D ^ 12 cm ; ps^70°54'. 608. /max —5 , 5 ~ 45° par rapport aux
27p i 3
côtés du rectangle. 609. omax = ------ -p— pour x = ~y-l de l'extrémité libre.
16 y 5 a3 ^
al2
610. ^ * ^ 0 , 4 5 3 - - pour x ^0,317/ de l'appui. 611, /max ^ 17>8 î
- 15°42\
Remarque. Dans les réponses des problèmes 612-620, la position de Taxe
neutre est définie par les segments y 0 et z 0 coupés par Taxe neutre sur les
axes principaux d’inertie de Ja section.
612. 0 ; —40 kgf/cm2 ; y0 = oo; z0= 15 cm. 613. —3,51; —4,63 kgf/cm2 ;

3o ; —363 cm. 614. 25; —50 kg/cm2 ; —6,67 cm; —8 cm. 615. 65;
-2 8 6 kgf/ cm2 ; -1 2 ,5 cm; oo. 616. 26,5 ; -2 7 ,5 -J - ; — ; — ^ .
617. 1285; — 1355 kgf/cm2 ; 0,29 cm ; 1,47 cm. 618. 17,6; —14,4 MN/m2 ;
—0,834 cm; 0,625 cm. 619. —4,88p ; —7,37p ; 6,2a; oo. 620. 9,3;
— 11,3 MN/m2 ; ^4,67 cm; —1,43 cm. 621. 650 kgf/cm2 ; z0--= — .

622. 44,7 kgf/cm2 ; y0 = — \ z0 — 623. 300 kgf/cm2 ; = 8,3 cm;

*0 = 7,8 cm. 624. 85,8; -8 0 ,8 kgf/cm2 ; 625. 79,3 — ; -9 3 ,5 -^ -. 626. 58,4;


P 4p
—63,6 MN/m2. 627. 1 122; —1034 kgf/cm2. 628. ^ pour a* = 3<z ; — ^
3 P 125p
pour aj = y s . 629. pour d* = 2d ; — 2752" Pour dx — l,2d.

630. a > 2 | / ^ . 631. a —4 cm. 632. N° 22a; d « 1,26 cm. 633. N° 27.

634. dw 1 7 ] / - / ^ . 635. d « l , 5 cm. 636. « ,» 4 ,6 5 t. 637. d = 3 m.


r [a]
638. 64 kgf. 639. 9 040 kgf. 640. 2 780 kgf. 641. 19 550 kgf. 642, 4180 kgf.

510
643. 360 kgf. 644. 6000 kgf. 645. 368 kgf. 646. . 647. 4 590 kgf.
oop
648. 8,68 k N < P < 1 2 ï15 kN. 649. ^ - 8 ? ; amlû^ —~ .

Remarque. Dans les réponses des problèmes 650-655, on donne les coor­
données des points anguleux du contour du noyau de la section dans le
système d’axes principaux centraux d’inertie Y7, (en cm).
650. Quadrilatère; 0,160a; 0 ; —0,072a; 0 ; 0; dt0,166a. 651. Quadrilatère;
0,697a ; 0 ; —0,650a ; 0 ; 0 ; ± 0,532a. 652. Octogone ; 0 ; ± 0,107a ;
=b 0,107a ; 0 ; ± 0,08a ; ± 0,08a. 653. Hexagone ; 0,226a ; 0 ; —0,131a ; 0 ;_0 ;
± 0,107a; 0,086a; a ; ± 0,113a. 654. Rectangle; ° ; ± 12a ; — a ^ S •
4* 4Q 4Q \K pa
± 12a. 655. Quadrilatère; g ô ; 0; - 6 ; 0 ; - j ^ b ; ± - b . 656. 51 ~ .

657. 1075 kgf/cm2. 658. 91,6 — . 659. 78 . 660. 1000 kgf/cm2.

661.
1*1
95 MN/m2. 662. ^ *4,9--Tjr
* ,* - ^ pour 0,448 l de l ’extrémité libre.
663. 19,4 664. — 1040 kgf/cm2. 665. amaXj = 827 kgf/cm2 ; ümi ~
= —223
^ kgf/cm2 ,; vma = 1755 kgf/cm2 ; amln = —35 kgf/cm2 ;
a xjj —

= 0,53 mm. 666. d > 3,7 1 / . 667. 5 = 3,35 1 / . 668. d « 40 mm.


r [a] v [a|
d æ 60 min. 670. d « 85 imn. 671. di ^ 22 mm ; b ^ 22 mm ;
3,r-
d2 ^ :36 mm. 672. a = 3 ] / r ^ - . 673. d > 2,46 J / ''- j j j - . 674. d ^ 5 0 mm.
675. d æ 38 mm; b æ 22 mm. 676. dx ^ 54,5 m m ; d2 ^ 64 mm.
677, • d ^ 70 mm. 678. d > 1,84 *— . 679. d ^ 24,2 mm.
680. dss80 mm. 681. 682. g < °’°8^ ^ b* - 683. M < 0,026 [g) P 2.
684. ç < l,4 kN/m. 685. P < 1 0 0 kgf. 686. P <0,556 [a] - Ç .
687. Af ^ ll7 kgf*cm. 688. P =&6,4 kgf. 689. <jm = 4 7 , 4 - ^ . 690. Oj/i =

= 1 240 kgf/cm2. 691. aUI = 1 510 kgf/cm2. 692. oUI = 89— . 693. 96 < [a].

694. 8,14— < [<j]. 695. 1570 kgf/cm2< 1 6 0 0 kgf/cm2. 696. 5 = 12 cm;
6 = 8 ,3 cm. 697. d j ^ ^ ô cm ; d2 ^ 8,5 cm ; d3 ^ 6,l cm. 698. dj = 6 cm;
6 = 3,63 cm; d2= 5,71 cm ; c — 2,72 cm. 699. 715N ; Tm ax —685 MN/m2.
700. ma* 3 ‘ =0,74 ; -^ - = 0,88. 701. max t , = 955 kgf/cm2 ; m axt2=
max t 2 o2
= 2 550 kgf/cm2 ; ô = 26 cm. 702. t max = 4 760 kgf/cm2 ; n = 15; ô o = 8,l cm.
703. max t , = 128 kgf/cm2 ; maxT« = 417 kgf/cm2. 704. P ss 800 kgf. 705. De
10 %. 706. P0= 902 N. 707. d = l cm; n=10. 708. P = 109 kgf. 709. P =
= 50 kgf. 710. 43 kgf; 20,5 kgf/cm2. 711. 132,5 t ; 2 630 kgf/cm2.
712. a) 1070 kgf; 713 kgf/cm2 ; b) 3 460 kgf; 2 310 kgf/cm2. 713. a) 171 t ;
4530 kgf/cm2 ; b) 124 t ; 3 300 kgf/cm2. 714. i 210 kgf; 192 kgf/cm2.
715. 5,47 t ; 17,1 kgf/cm2. 716. 7,4. 717. 2. 718. - ] / °°SCt. 719. 9,5 m.

511
720. 721. a) 31,9 cm; b) 17,8 cm. 722. 82°. 723. a) 37,5°;
b) 40,1°. 724. 63°. 725. d = 13,5 cm. 726. tf = 6 cm. 727. d = 6 cm. 728. N» 22a.
729. Surtension 33 %. 730. Surtension 2,4 %. 731. Sous-tension 24 %.
732. Sous-tension 4,8 %. 733. Sous-tension 14 %. 734. 9,1 t. 735. 54,6 t.
736. 177,6 t. 737. b ^ 1 1 ,3 cm. 738. b = 2,86a. 739. b = 2a, 740. N°30.
741. N°20 (16). 742. 6 = 10 cm. 743. 20 cm. 744. d = 8 cm. 745. N°14 ;
B-=.14 cm; *0 = 40 cm. 746. No 16 ; B = 22 cm; l0^ 1 0 cm. 747. N° 10 (10);
2?=39 cm; Iq= 6Q cm (une des variantes possibles pour q>=0,81).
748. N °10(7); B = 34 cm ; i 0 = 60 cm ; (une des variantes possibles pour
cp= 0,81). 749. 4,91 cm ; 1 462 kgf/cm2 ; 750. 10,96 cm ; 107,4 kgf/cm2.
751. 1,30 cm ; 67,1 kgf/cm2. 752. 0,303 cm ; 1 240 kgf/cm2 ; 2,52 ; 1,84.
753. 229 cm ; 1 275 kgf/cm2 ; 2,27 ; 1,78. 754. 80 X 50 X 6 (une des variantes
possibles)* 755. d —16 cm.
Remarque. Dans les réponses des problèmes 756-765 sont données les
valeurs *» ^Vtnax» ^max et 3/max. 756. 2P; 2P ; Pa. 757. P; 3P ; 3Pa.

758. P ~]/2 ; P y 2 ; 2Pa. 75». qa y 2 ; qa y 2 ; 2,414?a2. 760. ^ ^ ; q


— .

761. —P ; -g- P ; 2Pa. 762. 2ç a ; 3?a; y ?a®. 763. 2qa ; qa ; 2qa2. 764. qa;

2qa ; 5,713?a2. 765. P ; P ; Pa. 766. 127; -2 0 6 ; 111 kgf/cm2. 767. 105;
—87 ; —48 MN/m2. 768.1 050; —700; —382 kgf/cm2. 769. 805 ; —403 kgf/cm2.
770. i> - 2 0 8 t. 771. M, = 123 kgf-m ; Af. = 303 kgf-m ; M3= 128 kgf-m ;
3/4 = 134 kgf-m. 772. 782 < 1 6 0 0 kgf/cm2. 773. 360< 1600 kgf/cm2.
17PA . 1,73Pk Pa Pa çr2
774. 775. 2,12 - g j ; 3 , 6 - ^ . 7 7 6 . - ^ . 777. 3 4 4 —
EF ’ EF #7 * Gd4
28 Ma 77Q 41 Zz i>a3 7 Pa2 ga4 g«3 ça4 17<?a3
778. — — T . 780. 781.
3 GIt ’ 24 El 6 El 4 £ / ’ Ï2Ê7* 15B/;’ 180 E l
782 ■ —k
qa2 768P
783.
782‘ 3 E l ’ GF
Les réponses dès problèmes 784-790, 797-819 et 822-833 sont données sous
forme de coefficients des quantités ou — pour les déplacements

linéiques et des quantités 4 r r , ou pour les déplacements angulai-


hil tiiI Eil
-■ m <6 ( | - — ) ( f + j J , ) ! 1: 1. 7 8 6 .4 (* + 3 3 ? ) i

T- 2 ( lt+ 3 ? )' 2 ( 9’‘ + W * - ) - m 4 ( 3 + ^ ? ) ' m 2 + aW


w
Pa» ZQPaS
790. y . 791. 103,7 793.
£d4* 792. 85 £d4
794.
*>•' s ■ Ed*
0 170fq3 / &2 y 56,9PaS / 52 X
( l +63a2/
^ 795‘ Eb* \ ^ 170a2/ ' 796‘ Eb* \ 1 + 56,9a2j
797. 13,6 ; - j ; 6,85. 798. -- ; 1,45 ; . 799. 39 ; 19,1 ; 20,1. 800. 0,36 ; j ;

0,57. 801. 0,071 ; 0 ; 0,142. 802. ; 0,010 ; 0,028. 803. 0,47 ; 0,85; 0,24.

804. 8 ; 37,4; An. 805. i ; 0,0927 ; 0,0181. 806. ; 1,225. 807. ; 0,392.

512
5jt 4 1
808. 5,14 ; 3,14; 809. . 810. 1,1 ; - j . 811.0,312.812. 0,071. 813. 0,355.

814. 0,0198 [ l + 3,57*— J . 815. 12,4. 816. — . 817. 3n. 818. -1 . 819. 7,24.
^ < 1 1 2 9 28
820. 45°. 821. 48°15\ 822. - ; - . 823. -1 ; ~ . 824. -g- ; - . 825. T +

+_ ^ ; 8 2 6 .1 + 2 ^ ; 2,5. 827. | 3 ; 3. 828. 14; .8,5. 829. 0,5; 0.


s 7 qo P P
830. 3; 1. 831. — . 832. — ■ 833. ^ . 8 3 4 . 0; , ^ - s i n P; cos fl.
O Z O Z Z
8 3 5 .----- 0,7397* ; - 0,3697*. 836. ma. 837. 2,7A7. 838. ^ . 839. qa ;
O 4o El o
5 9“4 840 m Ma* 0*4 25 . ?a* w 23 » 7>197*o*
Ü Ë7 - 84°- 7o ’ 21Ê7 ' 4i* 16qa' 48£ / ’ A 48®° 842‘ 1 0 ’ 60£7 '
0 ' ga 16 qa* Q/, 3 M Ma2 0 3 3 qa* _ ga
m ' T ; t I / ■8 4 4 ‘ 8 " T ; 2Ë7 - 8 4 5 , T®°: T ' I / - 846* T ’ ~ ° ’137x
45 q
^ g a . 850. ~ 0t162P. 851, -~ga.
P QM OK, 4 32 . 14
852. Ay = 0 ; j4x — • 853. ==j4x = . 854. Ay = ^ q a ; Ax = — qa.

855. Ay = ^ q a - Ax ^ q a . 856. 4„= -7>


19
; AX = ^ P .
'38 857. *4ÿ= .4x= f6*
q q qp
858. 859. -f P a . 860. 0,1642ga2. 861. 0,0634gA 862. Au = 0; Ax = — ;
- 0 4 lo
A ~ “J" * 863. Ay = ga ; i4x = gg ga ■ 864. /4y = ; «4X= g^- . 865. Ay—
76 11 ga ga2
?fl i Ax — ^ q a . 866. Ay — ^ qa\ Ax —|g —
=71 20 40 ; 10 867. yiy —— ;
a p qcq 4 4 p 68Po* Q/.Q 10 p 191 Paf Pg3
^ X^ - P . 868. g g P î - . g g ^ • 669. Tl P ; — ^ . 870. ^ P ; ■0,0722
E l '
871. 0,752?aA£“ . 872. ^ P a A * ~ . 873. 0,3£aA*-L 874. OfiEa&t — .
o 11 a o
«75. A .m . «77. 4 ^ . 878. 879. ;

i ^ + 1 . —2 . 881. 0,0372?o ; 0,1188 g . 882. ça ; . 883. 0,06387*;

0,1052 •— . 884. 0,1867ga; 0 ,1 1 5 ? ~ . 885. 7Î# = ^ ; ft* = 0,590ga. 886. =

= -£•;
Z flK= 0,7867*. 887. 7?B
» = 0; Rx = *^-
jt . 888. R,,j = nqa\ Rx — 2qa.
889. Ry = ~ ’ «* = 077227» ; MB = l,0777»a. 890. 3,44 — . 891. — ^ .
892. 0 , 5 8 6 ^ . 893. 0,25 ^ . 894. ^ ~ . 895. 0 ,0 9 9 4 ^ . 896. 0,369/»a.
C il E l D C il E l
897. 0,273g«*. 898. 0,6297»o. 899. l,1527*a. 900. >4,, = 0,2167* ; ^ = 0,4337*.
9 0 1 . ^ = 0,9617» ; ^ = 0,7747*. 902. Ay = ^-qa ; Ax = ^ , m . Ay =0,27iqa ;

Ax = 0,277qa. 904. Aÿ = ~ ; AX= 0,Q522P; iV = 0,4377*. 905. ^ B= 0,519?a

513
Ax = 0,33$qa. 906. Ay = 0,2l4qa; v4* = 0,701 ça; MA = 0,569ça2. 907. 2,414;
M
2,515. 908. 2,75; 9,40. 909. 2,48 ; 8,52. 910. 3,30; 15,26.911. = ;
Af Pû Pfl3
= ô = 0,298 “ • . 912. M f —— ; 3ft = 0,565Pa ; 0 = 0,625— .

913. Mf = 2ça* ; iWt =0,934ça2 ; 0 = 1,435 914. 1,362 J / ^ •

915. 6 ^ 1,371 - | / ^ ^ . 916. r 2 = 17,3 cm ; Ar4= 0,23 mm. 917. p2= 111 MN/m2 ;
Ar2= —0,19 mm. 918, a) r 2 = 14,l cm; A r^ O ^ S mm; Ar2= 0,19 mm;
b) Pt = 24 MN/m*. 919. P0= 27 7 T ^ f + 7 ^ f ) l ! ^ ax | 0r| = po ; max a T=
= P o 1 ± 3 - 920. p = - A - [ r l + rf + ti C r l - r î ) ] ^ 0,017 r a d ^ l ° . 921. p =
r§— rf arir2
= 0,028 as 1,6°. 922. p0= 17,4 kgf/cm* ; aéqV = 17,4 kgl/cm*. 923. p=
= 8,6 kgl/cm® ; Po = 3,8 kgf/cma. 924. Po = • 925. p0 = 0.

or , kgf/cm 2 <rt , kgf/cm 2


Tube Tube
Numéro P0,
du I 1 H i | h kgf/cm 2
problème
points points
1 . 2 | 3 1 2 2 3

926 — 2000 —577 0 1800 371 962 385 577


927 -2 0 0 0 -2 4 8 0 2670 920 413 165 248
928 0 -1 7 3 0 -460 -2 9 0 290 115 173

929. p° = gj—j Ej Eu (1 —n|) (i — n|), où , »a= ^ - , 4 = (1— »|n |) X


X + + nl) (-®II—El) —(1 —rc?) (1—nf) (\tjEjj—\tjjEj). 930. po =
AE
2r,
r | —rf )'
oj ,, kgf/cm2 0 t> kgf/cm2
Tube Tube Diminu-
Numéro tion de
du i | n i i n la con­
problème trainte de
points points calcul
1 2 3 i 1 2 2 3

931 -2000 -825 0 917 —309 1291 517 30%


932 -3000 -1500 0 1000 -5 0 0 2500 1000

r2 = 20 cm; r3=40 cm; A = 0 ,6 mm

514
Tube I II m
933
Points l - M
3 3 \

Tube simple 5717 3650 3650 1860 1860 914


°éqlrI kgf/cm2
Tube composé 3615 2304 3624 1852 3365 1654

934. maxGj —3yZ ; max 0^ = 667/. 935. Oj = 216 MN/m2 ; g j/^ 1 0 ,8 MN/m2.
936. <jj = 18l kgf/cm2 ; Ojj = 287 kgf/cm2. 937. a) à/ = oJ1I = oII cos2 a =
Q cos2<x I (x$l\ m , g/ <Jjj ___ Q____( A f ti&l\
~ (l + 2 c o s » a ).F \1 + g ) ' ^ a j/7_ y 3 ~ l + y 3 ~ ( 3 + 1/ 3) / ' . + g /
938. — 66,8 MN/m2. 939. S2Q<ù?l*/gncP. 940. d = 1 4,3 cm ; 6 = 12 cm. 941.
250 tr/mn. 942. 3 y e j + mj. 943. ~ 0,3 j / ^ • 944, max Oj —
= 1420 kgf/cm2 ; max ou = 2 220 kgf/cm2, 945. 1 350 kgf/cm2. 946,
—- ^ (331 + 8)- 947. 195 tr/m n; ~ 1,59 cm. 948. i ^ î . 9 4 9 .
2gFl gjid3
^ yCD2/?3 nb , Eitbga
950. 4 , 9 ^ 1 ; 28,5 ^ . 951. 952.
gd * gndZ ’ ~ "" '~gEd4
gjxd3 gE ¥ ' v~'* 327 F Qr
5,6 1/s. 955.
S • 953- 672 tr/mn- 954- a) 50 i/s; b)
rW P ÛK
ft 0_ a j/ÿ Qa«
k ^ « - f / ! £ • •“ - . “ / K - «
1/40 s. 960. -y- ] / " g | — . 961. 0,106 s. 962. 1,17 j / . 963. 0,075 s.

964. JL
^ j / f g . 965. 2,82 - - 61 - 41 - 333
12J* m m - S > m - i ■
4
970. y . 971. 0,144 s. 972. 0,147 s. 973. 2n j / ^
bh3Eg y ê) •
2n
974. 975. 2jx 976.
/ / 2g 1\ " 2g/ d V1 + 3; I mg)
V '(?+|ï« ')
2 000 tr/mn. 977. .4= CgPoFq
— Q
;. 978.1,65 mm. 979.0,8 mm. 980.0,54 rad. 981.
g>% '

20 cm ; 2160 kgf/cm*. 982. 550 kgf/cm2. 983. 510 kgf/cm2. 984, 2,1 kgf. 985.
18Qh
,2,8 cm. 986. l a , - | - l e , ^ f / ÿ § : t i - y ' ÿ g . 987. / g -
+ 4C.
988. ,) 1 ( 1 + / 1 + 2- ^ ) I b) y c ) | s i » . ( l + / l + g g /

[a — 2û 990.
ftnn 99t. ^ j / J ^ . 992. 33,2 kgf. 993.
2QEI
tgi2^
6QEI ’
904
' W
h l ^ / Q hEI 995. 1,65 y
V ~ âT ' W
^ . 996. 7,46 y / Qha*
1 / QhEÎ
El
997.

515
wV m-lwV/Q- i r - “ » • «.f “ »/«*•
1001 . /« ^ g S .-. / S J . «*.»/»■ 1005. 1) a = —;

2) « = ( 2- V 2) î . 1000. a) f ; b) WQ7. ^ ■

1008. 1260 kgf/cm2. 1009. j / " ^ . 1010. 337 kgf/cm2 ; 0,78 mm. 1011.
P2q a ]2 / , , 13 Qo\ , ■ , t .
336 kgf/cm2. 1012. h %QÏÏI l 1 + 35 - Q l ; P^ s exactement fe=
WH (C]2
—-nd2 ,
" 6QEI (1+i f ) 4W[a]}
- 9‘ -1013,CÙ ou' F
T/
7- K
4
V v \ 2 + 31m
1014, a d/ = 336 kgf/cm2 ; adJJ = 512 kgf/cm2 ; a d/ / j = 72Ô kgf/cm2. 1015.
1 MN/m2. 1016. - 12 mm. 1017. - 1,74.. 1018. 6,25 kN. 1019. L’arbre d’acier
Ac 5 est plus résistant. 1020. a_0r6 ^ 4 3 kgf/mm2 ; a0le ^ 80 kgf/cm2. 1021.
—26 kgf/mm2. 1022. ~ 1,38. 1023. ----- 0,5. 1024. ~ 7,8 kgf/mm2. 1025,
~ 118 kgf-m. 1026. ~ 1,3. 1027. ~ 9,2 kN. 1028. - 1,47.
TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos ................................................................................. 5
Principales notations . . . .................... ; ............................. 7
Unités de mesure . . ................................................................................. 12
Remarques générales sur les conditions des problèm es.................... 12

I. Traction et com pression............................................. 13


§ 1. Effort longitudinal ..................... . 13
§ 2. Contraintes normales, allongement absolu et énergie potentielle 15
§ 3. Déformation latérale et variation de volume 18
§ 4. Déplacements des points d’un système a rtic u lé ........................ . .20
§ 5. Résistance et rigidité . .............................: ..................... 24
§ 6. Considérafion du poids propre . . , ....................... 28
§ 7. Systèmes hyperstatiques . . . . . . . . . . . . . . . . 31

IL Etats de contrainte et hypothèses de résistance . . . . . . . 44

§ 1. Etats de contrainte linéique, plan et v o lu m iq u e ........................... 44


§ 2. Hypothèses de résistance et contraintes équivalentes . . . . 51

IIL Réservoirs à parois minces 54

IV. Cisaillement pur 61


V. Calcul d’assemblages simples d’éléments de construction.............. 65
VI. Les caractéristiques géométriques des figures planes . . . . . 69
§ 1. Les aires et leurs momentss ta tiq u e s ............................... 69
§ 2. Moments d’inertie de T aire d’une fig u r e .................................. 71

VIL La torsion . 81

§ 1. Moment de to rs io n ................... 81
§ 2. Contraintes tangentielles, angle de torsion et énergie potentielle
de déformation élastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
§ 3. Résistance et rigidité ........ ................................... 87
§ 4. Problèmes hyperstatiques ................ 94

517
VIII. Flexion plane . 102
§ 1. Effort tranchant et moment fléch issan t.......................................... 102
§ 2. Contraintes normales et choix des dimensions de la section droite
de la p o u tr e ................... 121
§ 3. Contraintes tangentielles, centre de flexion et vérification de la
résistance des poutres aux contraintes tangentielles....................... 131
§ 4. Contraintes principales et vérification totale de la résistance de la
poutre ................................................................................. ... 140
§ 5. Eléments de calcul de la résistance des poutres d’après la capacité
portante ................................................................................................ 148
§ 6. Déplacements des poutres en fle x io n ....................... . . . . 151
§ 7. Poutres à section v a ria b le ....................... 168
S 8. Poutres hyperstatiques ................................................................. . 181
§ 9. L’énergie potentielle de déformation élastique en fle x io n ............... 209

IX. Poutre droite de grande rigidité soumise a des sollicitations composées 216
§ 1. Flexion déviée . . ......................................................................... 216
§ 2. Flexion c o m p o sé e ................................... 225
§ 3. Traction ou compression et torsion . . . . . . . . . . . . . 241
§ 4. Torsion et fle x io n ................................................... 244
§ 5. Cas général de sollicitations composées.................................... 257
§ 6. Ressort cylindrique hélicoïdal de traction ou de compression . . 266

X. Le flambement .......................................... 272


.§ 1. Force critique et contrainte c r itiq u e ................................................. 272
§ 2. Calcul des barres comprimées à la s ta b ilité .........................................276
§ 3. Flambement par fle x io n .................................................................... 289

XL Poutres planes à courbure initiale 295


§ 1. Effort longitudinal, effort tranchant et moment fléchissant . . , 295
§ 2. Contraintes . ............................................................. 308
§ 3. Calcul de résistan ce.................................. 313

XII. Méthode énergétique de calcul des systèmes élastiques . . 317


§ 1. Calcul des déplacements élastiques généralisés......................... 317
§ 2. Calcul des systèmes hyperstatiques............... 337
§ 3. Calcul d’anneaux plans à parois m in ces.................................... 354

XIII. Calcul des tubes épais 382


§ 1. Tube cylindrique . . ................................................................. .. 382
§ 2. Tubes cylindriques com posés................ f # 389

518
XIV. L'action dynamique des forces ........................... .397
§ 1. Calcul des corps (systèmes) en mouvement compte tenu des forces
d'inertie ........................... ... .......................................................... 397
§ 2. Oscillations élastiques ....................................... .. 407
§ 3. C h o c ............................ ................................................................ 431

XV. Contraintes variables ,. 451


§ 1. Principaux facteurs affectant l ’endurance du m a té ria u ............... 453
§ 2. Calcul de résistance dans le cas d'un état de contrainte linéique et
de cisaillement pur (deto rsio n )............................................................ 457
§ 3. Calcul de résistance losque l Tétat de contraintes est composé . . . 464
Appendice 1 475
Appendice 2 • • 476
Appendice 3 . . . . . 490
Appendice 4 ................... . . . . . . . 491
Appendice 5 ............................... 492
Réponses aux problèmes 495

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