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Consultati on passé en applicati on des dispositi ons de l’arti cle 98 du décret n° 2-12-349 du 08 Joumada I 1434
(20 mars 2013) relati f aux marchés publics.
TABLE DES MATIÈRES
I. I N T R O D U C T I O N .................................................................................................................3
II. S I T U A T I O N E T A C C È S .................................................................................................4
III. P L A N T O P O G R A P H I Q U E .............................................................................................5
IV. O B J E C T I F S D U P R O J E T ..............................................................................................6
V. E X I G E N C E S D ’ I M P L A N T A T I O N ............................................................................7
VI. O B J E C T I F S E N T E R M E S D E F O N C T I O N N E M E N T ..................................8
VII. E X I G E N C E S T E C H N I Q U E S ......................................................................................14
VIII. E F F I C A C I T E E N E R G E T I Q U E E T D E V E L O P P E M E N T D U R A B L E 18
IX. P R E F E R E N C E N A T I O N A L E E T M A T E R I A U X L O C A U X ....................20
X. PROGRAMME PHYSIQUE & BUDGET PREVISIONNEL MAXIMUM
21
XI. D I S P O S I T I O N S R E G L E M E N T A I R E S .................................................................21
Le ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports, élabore et met en œuvre, dans le cadre
des lois et règlements en vigueur, la politique du gouvernement dans le domaine de l’enseignement
préscolaire, fondamental et secondaire, les formations de BTS et les classes préparatoires aux grandes
écoles, et assure, dans la limite de ses attributions, le contrôle de l’état sur l’enseignement scolaire privé.
Il est chargé également d’élaborer la politique du Gouvernement en matière d’éducation pour tous au
profit des enfants non scolarisés ou déscolarisés.
Le Ministère de l’éducation nationale est chargé de veiller à l’organisation de ses structures administratives
et à la répartition des ressources qui sont mises à sa disposition en tenant compte des priorités et objectifs
nationaux.
C’est dans cette optique de généralisation du droit d’accès à l’enseignement et la poursuite de l’attention
accordée à ce secteur que le Ministère programme la construction de l’école primaire AL MAJD dans la
commune de SETTAT, objet de cette consultation.
La présente note a pour but de présenter le contexte d’intervention, d’énoncer les objectifs et les enjeux du
projet, d’orienter les concepteurs sur les grands principes fonctionnels et techniques et d’indiquer la liste
des locaux et leurs surfaces. Les différentes orientations présentent un canevas de programmation
architecturale et technique qui ne limite en aucune façon la responsabilité directe des Architectes.
Ces derniers sont invités à proposer des partis architecturaux innovants, exploitant les contraintes du projet
pour en faire des atouts et apporter ainsi le meilleur compromis entre un fonctionnement optimal des
différents espaces et une expression esthétique mettant en évidence les valeurs du Ministère de
l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports.
Situation du terrain
Le terrain retenu pour la construction de l’école primaire AL MAJD se situe dans la commune de SETTAT,
province de SETTAT. Il occupe une superficie d’environ 4432 m2.
Délimitation du terrain
► Au Nord, la mitoyenneté ;
► À l’ouest, la mitoyenneté ;
► À l’est, la voie n°138 d’une emprise de 20m ;
► Au Sud, une voie n° 135 d’une emprise de 15m.
Accès au site
Le site de l’école sera accessible via :
► Un accès principal ;
► Un accès au parking intérieur ;
► Un accès indépendant au logement.
La configuration des accès renforcera l’image d’un ensemble fonctionnel formé par les différentes entités
du bâtiment et permettra de donner une très grande importance à la fluidité et à l’intégration paysagère de
l’ensemble du bâtiment.
Un parking aérien à l’intérieur de l’enceinte et à proximité du bloc d’administration doit être prévu pour le
personnel de l’établissement ; ainsi qu’une aire de parking à l’extérieur du mur d’enceinte pour les visiteurs
(situé près de l’entrée et du local gardien) ; et éventuellement une aire de parking deux roues à proximité
de l’entrée.
Le projet de construction de l’école primaire AL MAJD de la commune SETTAT doit permettre de satisfaire
les objectifs suivants :
S’intégrer à l’environnement naturel et bâti de la région ou de la localité concernée (choix des
matériaux, des techniques de construction, des formes architecturales, des teintes…) ;
Il est à noter que le projet doit être totalement accessible aux personnes à mobilité réduite.
Créer une ambiance agréable au sein de l’établissement incitant les élèves et la communauté au
respect des lieux (qualité des matériaux, choix des teintes, intégration de plantations…) ;
Faciliter une lecture aisée des différents espaces, permettant à ses utilisateurs de s’y repérer
(regroupement des locaux selon leur destination, liaisons entre bâtiments, définition d’espaces
extérieurs…) ;
Former les élèves à l’apprentissage du goût, de l’esthétique et de la sensibilité (harmonie et
proportion des volumes bâtis et des éléments de façade, qualité d’éléments des bâtiments…) ;
S’inscrire dans une approche de développement durable avec une forte ambition en termes
d’efficacité énergétique, de respect de l’environnement et d’utilisation des matériaux
nationaux/locaux
Créer un ouvrage évolutif en mesure d’absorber toute augmentation d’effectifs ou réorganisation
des espaces : possibilité de mutualisation des locaux, de cloisonnement et décloisonnement…
Présenter une réflexion aboutie sur la durabilité de l’ouvrage et la facilité de la maintenance et de
l’entretien
Sur le plan strictement architectural, l’attention des concepteurs doit porter sur des préoccupations simples
qui peuvent enrichir la qualité des espaces sans toutefois augmenter les coûts :
► Primaire :
Les espaces extérieurs jouent un rôle important au sein de l’école primaire notamment le préau qui peut
également faire office de hall principal couvert et commun aux différentes fonctions,
Le hall d’entrée est conçu comme le lieu central de l’équipement. C’est un espace confortable et accueillant
où parents, enfants, enseignants et personnel administratif se croisent, s’arrêtent, échangent… Il dessert
les grandes entités de l’équipement.
La cour de récréation représente également un noyau central du projet qui fait office d’espace de vie et de
rencontres et un support d’activités physiques, ludiques et de défoulement.
Pour la gestion et le contrôle des flux, les circulations devront être pensées minutieusement car elles
présentent des problématiques particulières en fonction du moment et de l’usage qui en est fait : l’entrée
de l’école qui fonctionne différemment le matin ou le soir, les circulations entre les classes qui doivent être
suffisamment dimensionnées pour faciliter le croisement de classes et la cour de récréation qui fonctionne
dans un sens comme un sas qui permet de se calmer avant d’entrer dans la salle de classe pour travailler,
mais aussi comme un lieu de défoulement.
L’administration doit occuper un poste central au sein de l’établissement afin que le personnel de la
direction puisse superviser l’activité qui se déroule à la fois dans l’école primaire et dans l’unité de
préscolaire. Il est recommandé que l’ensemble des blocs fonctionnels soient visibles directement depuis le
bloc administratif.
La notion de fonctionnalité des espaces scolaires couvre un grand nombre de principes liés à
l’adaptation aux activités prévues, aux équipements et mobiliers à installer, aux effectifs et à la taille des
élèves. Les exigences de fonctionnement sont ainsi définies, suivant la catégorie et le niveau
d’enseignement, comme suit :
Primaire :
Le concepteur, pendant la phase des études préliminaires, aura à trouver un compromis entre la notion de
rentabilité des espaces et celle de la qualité de fonctionnement. Ce compromis pourra être atteint à l’aide
de moyens conceptuels dont les plus importants sont :
Le dimensionnement adapté des espaces et des équipements en fonction des activités prévues ;
Le regroupement dans la même zone ou dans le même bâtiment des espaces suivant leurs
fonctions et leurs relations, permettant ainsi une communication facile entre ces espaces, une
surveillance aisée, une économie de mise en œuvre, et un repérage facile des catégories d’activités
dans l’espace scolaire ;
La détermination du nombre optimal de locaux, suivant les effectifs, l’encombrement des
équipements et mobiliers et les besoins du programme d’enseignement et des activités annexes ;
La limitation des espaces de circulation qui répondra à un compromis entre les nécessités de
fonctionnement et de sécurité et les gains de surface possibles ;
La polyvalence des espaces, lorsque cela est compatible avec les activités et les emplois du temps.
► Schémas de fonctionnement :
Chaque élément du programme fait partie d’un ensemble et/ou d’un sous-ensemble de fonctions et de
locaux. Chacun de ces éléments a une relation fonctionnelle privilégiée, souhaitable ou non avec les autres
éléments du programme.
Salle de classe :
Dans l’école primaire, l’aménagement de la salle doit permettre au moins l’organisation de deux types
d’activités :
L’enseignement de type magistral où l’enseignant tient le rôle principal (transmission des matières
du programme à l’élève, démonstrations, interrogations, corrections d’exercices au tableau…) ;
Les travaux de groupe où les élèves effectuent des exercices en commun et exposent ensuite les
résultats à l’ensemble de la classe. Le suivi est assuré par l’enseignant qui passe parmi les groupes.
En dehors des heures de cours, la salle sera éventuellement utilisée pour les activités extrascolaires
(réunions, conférences, cours du soir, alphabétisation, activités socioculturelles…).
Les dimensions des classes et la disposition des tables-bancs sont faites de façon à permettre à tous les
élèves de voir correctement le tableau.
Les rangées frontales d’élèves sont de 3 tables-bancs de deux places (six élèves).
Les estrades qui correspondent à un modèle frontal d’enseignement sont supprimées pour répondre aux
tendances des nouvelles méthodes d’enseignement qui doivent conduire à un comportement pédagogique
différent entre l’enseignant et les élèves et permettre les travaux de groupe.
Le tableau principal (triptyque) est disposé sur le mur faisant face aux élèves et un deuxième tableau peut
être disposé sur le mur du fond de la classe. La disposition des tables de bancs varie suivant les deux
méthodes d’enseignement mentionnées précédemment :
Le cours de type magistral avec enseignement généralement frontal impose des rangées frontales
de trois tables - bancs (six élèves) avec des circulations de 70 à 80 cm entre les rangées
longitudinales ;
Un placard de rangement ou une armoire avec portes munies de serrure, pour le stockage du matériel
pédagogique et des fournitures scolaires, sera implanté à proximité de la table de l’enseignant.
Salle multimédia :
Les salles multimédias comprennent des postes informatiques pour 21 élèves, avec un fonctionnement en
réseau, une imprimante et un accès au réseau internet.
Les précautions à prendre par les concepteurs des salles multimédias concernent les points suivants :
L’éclairage naturel doit être uniformément réparti sur les deux côtés principaux, avec une
surface des ouvertures égale à environ 15 % de la surface de la salle, la hauteur des allèges
doit être en accord avec la hauteur des tables bancs (0,80 à 1,10 m) du côté extérieur et
suffisamment haut du côté des circulations pour que les cours ne soient pas perturbés par
les passages dans les couloirs ou galeries ;
Un éclairage artificiel sera prévu avec un minimum de six points lumineux uniformément
répartis ne provoquant pas d’éblouissement ni de reflets sur les tableaux.
Bibliothèque :
La bibliothèque comprend plusieurs espaces qui sont :
L’espace de lecture lui-même dont la dimension dépend des effectifs de l’établissement et
du nombre d’enseignants ;
L’espace d’accueil et de prêt des ouvrages et documents qui doit être organisé pour
permettre le contrôle des entrées et sorties ;
L’espace de rangement des ouvrages.
Ces locaux devront impérativement être connectés au réseau d’alimentation en eau et au réseau
d’assainissement, s’il existe. Dans le cas contraire, ils seront connectés à une fosse septique et un puits
perdu (ou, si le sol est trop imperméable, un épandage souterrain par drains filtrants) implantés à proximité
des blocs sanitaires et dont les capacités seront calculées en fonction du nombre d’usagers.
Les sanitaires doivent être regroupés dans des locaux spécifiques, si possible à l’écart des autres bâtiments,
dans un endroit discret, mais facile à surveiller.
Ils sont répartis en deux groupes dont ceux des filles (WC et lavabos) et ceux des garçons (WC, urinoirs et
lavabos).
Les dimensions minimales des cabines WC sont de 0,80 m en largeur, 1,10 m en longueur si la porte
s’ouvre sur l’extérieur et 1,50 m en longueur si la porte s’ouvre à l’intérieur ;
La ventilation naturelle des locaux et la protection contre le soleil, afin d’éviter que la chaleur et
l’humidité ne rendent ces locaux malsains (claustras en façade, ouverture libre sous la toiture…) ;
La protection contre les eaux de pluie (débords de toiture, orientation des façades ouvertes) ;
La visibilité des blocs permettant une surveillance facile ;
La robustesse et la bonne fixation de tous les appareils sanitaires et conduits (par exemple,
remplacer les lavabos par des bacs, les robinets par des vannes industrielles, les chasses d’eau par
des boutons-poussoirs).
Pour des raisons de commodité, les sanitaires du personnel sont regroupés dans le bloc
administratif. Ils sont au nombre de deux unités (Hommes et femmes) qui comprennent chacun une
cabine WC et espace lavabo. Ces sanitaires servent aussi pour le personnel de service et éventuellement
pour les visiteurs.
Les cabines WC seront équipées de cuvettes à la turque ou à l’anglaise avec des chasses hautes et
les revêtements des murs et planchers seront lavables et étanches.
La toiture-terrasse sera accessible ; une proposition d’intégration des panneaux solaires (au niveau
de la terrasse) doit être présentée dans le cadre du projet.
Locaux annexes :
Loge de gardien :
Une loge de taille réduite ou une guérite, doit être prévue, son implantation doit se faire pour
qu’elle puisse contrôler les entrées et sorties de l’établissement (à proximité immédiate du portail et du
portillon) et qu’elle ait la plus large visibilité possible sur les parkings et sur l’ensemble des bâtiments et
espaces extérieurs de l’établissement.
Préau
Le préau est un espace récréatif couvert. Espace complémentaire à la cour pendant les temps de
récréation.
Il est aussi utilisé comme zone d’attente (point de rassemblement avant une sortie scolaire…) ou pour un
apprentissage spécifique par les classes.
Accessible directement depuis la cour, l’accès depuis les salles de classe doit être protégé de la pluie. Un
bloc sanitaire est situé à proximité.
La surface à prévoir est variable selon les effectifs avec une largeur minimum de 8 m.
Cours de récréation
Les espaces destinés à la détente, au défoulement et à la récréation des élèves doivent être conçus en
suivant les directives telles que la surface à prévoir qui est variable et à calculer en fonction des effectifs
d’élèves de l’établissement à construire. Le minimum est de 2 m2 par élève et peut être appliqué avec un
minimum de 300 m2 pour les petites écoles primaires.
L’implantation de cet espace doit se situer à l’écart des bâtiments afin d’éviter les dégâts et les nuisances
sonores, mais la surveillance doit pouvoir se faire aisément. Afin de rationaliser et rentabiliser cet espace,
des activités physiques et sportives doivent pouvoir aussi se pratiquer sur cet espace ; et l’ensemble de la
cour doit pouvoir être visible aux enseignants.
ACTIVITÉ SPORTIVE
Éloigner le terrain des bâtiments pour éviter les dégâts (bris de vitres) et les nuisances sonores ;
Si le site le permet, prévoir une extension des terrains de sport pour d’éventuelles activités
extrascolaires
Orienter le terrain nord-sud afin d’éviter que les élèves n’aient le soleil dans les yeux
Planter des arbres en périphérie pour protéger les élèves du vent, du soleil et de la poussière ;
Les sols des terrains de jeux et sports doivent être adaptés aux exercices physiques et à la
pratique de chaque sport. Pour les terrains de sports collectifs, ils doivent être réguliers et sans aspérités,
de préférence en matériaux semi-perméables ou à séchage rapide.
Les circulations sont destinées à assurer les déplacements internes des usagers, mais ils doivent aussi
permettre une évacuation sûre et rapide des usagers de l’établissement en cas d’incendie ou de
catastrophe naturelle. Chaque dégagement doit avoir une largeur minimale proportionnelle au nombre
total de personnes susceptibles de l’emprunter. Cette largeur est calculée suivant une largeur type appelée
« unité de passage » de 0,60 m, qui correspond au passage de 50 personnes, avec cependant un minimum
de 1,60 m (à partir de 150 personnes, la largeur de la circulation sera 1,80 m). Les locaux recevant des
élèves doivent être desservis par des circulations dont les largeurs minima, en fonction des effectifs, sont
décrites dans le tableau ci-dessous :
L’effectif à prendre en compte pour le calcul du nombre et la largeur des escaliers desservant un niveau
doit prendre en compte l’effectif de ce niveau, additionné de celui du ou des niveaux situés au-dessus.
Les sorties de l’établissement, des bâtiments, des niveaux et des locaux doivent être judicieusement
réparties de façon à permettre l’évacuation rapide des occupants et à éviter que plusieurs sorties soient
soumises en même temps aux effets d’un sinistre. La distance maximum à parcourir pour atteindre un
dégagement protégé (escalier ou sortie) donnant sur l’extérieur, à partir de la sortie d’un local, ne doit pas
excéder 40 m entre deux sorties ou 20 m s’il n’y a qu’une sortie.
Les portes desservant les établissements ou les locaux pouvant recevoir plus de 50 personnes doivent
s’ouvrir dans le sens de la sortie (la capacité théorique des classes est de 42 ou 36 élèves). Ces portes
doivent être disposées de manière à ne pas former de saillie dans la circulation (couloir ou coursive).
Il est préférable que les circulations des élèves reçoivent un revêtement lavable jusqu’à une hauteur de
1,60 m.
► Revêtements
Revêtement de sol :
Les revêtements de sol doivent être résistants à l’usure et facilement lavables. Le granito poli et le grès
cérame sont des revêtements conseillés. Pour les galeries couvertes (non fermées), le sol sera légèrement
plus bas que celui des locaux et il aura une pente de 1 % vers l’extérieur.
► EXIGENCES D’ENTRETIEN
Les matériaux et composants doivent être faciles d’entretien et de remplacement ; seront privilégiés les
équipements et constituants qui répondent aux standards les plus couramment utilisés, sans pour autant
constituer un frein à l’innovation.
Toutes les parties communes du projet devront pouvoir être maintenues sans difficulté dans un état de
propreté satisfaisant par des produits courants du commerce, et permettre en outre une désinfection
éventuelle facile des surfaces intérieures. Sont particulièrement concernés les locaux techniques, les cages
d’escalier.
Salle multimédia
Surface utile 57 m²
Hauteur sous-plafond 3 m
Longueur 8.6 m
Largeur 6.6 m
Éclairage
Éclairage naturel Bilatéral
Nombre de points lumineux 6
Lux sur tables 350
Lux tableau 450
Au Maroc, le secteur du bâtiment est le premier consommateur d’énergie en absorbant une part d’environ
25 % de la consommation énergétique totale du pays.
L’amélioration de l’efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments constitue donc un axe de progrès
prioritaire à prendre en considération dans le développement du secteur de construction et spécialement
la construction des équipements publics.
Dans cette vision stratégique, et afin de réduire efficacement la consommation énergétique du projet, les
concurrents sont invités à élaborer une stratégie d'efficacité énergétique bien pensée et adaptée aux
spécificités du projet et qui porte essentiellement sur :
► Conception bioclimatique
La conception bioclimatique a pour objectif de réduire les besoins énergétiques des bâtiments et d’obtenir
des conditions de vie intérieure adéquates et confortables (température, taux d’humidité, luminosité...
etc.) de la manière la plus naturelle possible grâce à une conception intelligente et une disposition donnée
du bâtiment, exploitant les donnes du site, l’orientation, les vents dominants, l’ensoleillement, le climat de
la zone.
► La gestion de l’énergie
La limitation des dépenses énergétiques est une préoccupation essentielle du maître d’ouvrage. Les
matériels et les installations sont conçus de façon à maîtriser de façon simple et économique le traitement
climatique des espaces (récupération de calories, contrôle et régulation des températures, des débits…).
Cela concerne la maîtrise des consommations en chauffage, en climatisation, plus généralement en
traitement d’air, en électricité et en eau.
Des dispositifs de captage de l’énergie solaire doivent être prévus pour la production de l’énergie électrique
et de l’eau chaude sanitaire. L’implantation de ces dispositifs techniques doit être intégrée à l’architecture
du projet et doit être représentée sur les plans de masse et les plans de terrasse.
► L’éclairage
Les performances en termes d’éclairage sont justifiées tant par l’exigence de confort que par la volonté
d’économiser l’énergie électrique. Les locaux seront donc éclairés principalement naturellement.
Pour l’électricité, on utilisera des luminaires performants et peu consommateurs, des dispositifs de
commande pertinents, on facilitera l’allumage et l’extinction automatique des locaux, on privilégiera des
éclairages par zones fonctionnelles et zones de présence dans les grands locaux…
Le matériel utilisé sera conçu pour une utilisation fréquente. Il sera robuste et aisément remplaçable. Pour
tout système d’éclairage zénithal, il sera préféré des ouvertures dont on étudiera l’orientation pour éviter
un ensoleillement trop direct, plutôt qu’une protection solaire sur l’ouverture qui pourrait être difficile à
réaliser. Un juste équilibre doit être trouvé entre les surfaces vitrées et les surfaces pleines.
Il est important d’étudier l’emplacement des ouvertures et leur taille en rapport avec l’orientation du
bâtiment, l’isolation thermique doit être conforme à la réglementation en vigueur. La température
moyenne d’hiver devant être atteint dans les locaux est comprise entre 19° et 21 °C. Afin de limiter les
coûts d’exploitation ainsi que la consommation des énergies non renouvelables, différents systèmes
peuvent être utilisés :
Une enveloppe qui offre une haute performance en termes d’isolation : inertie du bâtiment,
matériaux utilisés, etc. ;
Une juste mesure entre les surfaces vitrées pour l’apport de lumière naturelle et les surfaces
pleines ;
Une attention particulière portée au système de ventilation mis en place dans les locaux le
nécessitant, pour éviter les déperditions de chaleur inutiles.
Il est porté à la connaissance des architectes concurrents que Monsieur le Chef du gouvernement a
adressé une circulaire n° 19/2020 aux ministres pour opérationnaliser le mécanisme de la préférence
nationale et encourager les produits marocains dans le cadre des commandes publiques.
La circulaire engage les maîtres d’ouvrage et les concurrents à donner la préférence aux produits
marocains, notamment les produits artisanaux et industrialisés et ce à travers l’introduction ou la mention
explicite de l’application des normes marocaines et/ou d’autres normes applicables au Maroc.
La circulaire souligne également qu’il ne faut recourir aux produits importés que dans les cas où il
n’y a pas un produit marocain qui répond aux normes souhaitées. Dans ce cas, il est obligatoire de
présenter un certificat qui prouve l’absence de produits nationaux répondant aux normes.
En plus de l’obligation de la préférence nationale pour les choix des matériaux, les architectes sont
invités à privilégier les matériaux locaux dans la réalisation du présent projet, notamment pour les lots de
revêtement des sols et des murs.
Ce choix est dicté à la fois par la volonté de réduction de l’énergie grise induite par le transport des
matériaux et par l’objectif de valoriser les filières locales en apportant une valeur ajoutée aux produits
fabriqués.
Dans le processus de choix des matériaux, les architectes sont invités à prendre en compte :
L’esthétique : qui doit être en adéquation avec la vocation du projet et doit refléter le parti
architectural choisi par le concepteur ;
La solidité qui constitue un critère non négligeable pour garantir la durabilité de la
structure et sa résistance dans le temps.
La performance thermique et acoustique : Il faut aussi opter pour un matériau dont les
capacités d’isolation permettent de préserver le confort thermique et sonore du projet tout
en réduisant son impact environnemental.
Le Coût : qui est un paramètre décisif pour assurer la faisabilité du projet.
Nombre SU SUT
Enseignement et support
Salles de classe (6,6 Mur du tableau x 8,6 ) 10 57,00 570,00
Salle multimédia (6,6 Mur du tableau x 8,6 ) 1 57,00 57,00
Salle de lecture 1 80,00 80,00
Reserve livre 1 20,00 20,00
SUT 727
SHON 1134
Administration
Bureau directeur 1 16,00 16,00
secrétariat 1 12,00 12,00
Bureau 1 12,00 12,00
Salle des professeurs 1 36,00 36,00
Sanitaire enseignants/administration (H/F/PMR) 3 3,00 9,00
Magasin Archives 1 12,00 12,00
SUT 97
SHON 140
Locaux extérieurs
Loge gardien 1 6,00 6,00
Préau 1 120,00 120,00
Sanitaires élèves (G/F/PMR) 2 20,00 40,00
Terrain de sport Pour mémoire
Cours de récréation Pour mémoire
SUT 166
SHON 219
Logement
Logement directeur 1 90,00 90,00
SUT 90
SHON 124
SURFACE UTILE TOTALE 1080
SURFACE HORS ŒUVRE NETTE TOTALE 1617
Le budget prévisionnel maximum pour l’exécution des travaux est de 6 700 000.00 dirhams
hors taxes, y compris :
La construction ;
Les aménagements extérieurs.