Vous êtes sur la page 1sur 5

Le réalisme au XXe siècle

I. La vie au XIX siècle


Au XIX siècle, la vie en France est divisée. La pauvreté est plus répandue que jamais,
et souvent les travailleurs s’échinent pour une bouchée de pain.

Séquence 1 : La fiction pour interroger le réel


Problématique : comment la fiction, par le biais de l’imaginaire, ou non, peut elle
créer un monde cohérent ou non, et porter un jugement sur la société autour de
l’autre ?

II. Etude de texte, La Parure, de Guy de Maupassant, 1884


Ce texte, nommé La Parure, est écrit par Guy de Maupassant en 1884. Il raconte
l’histoire de Mathilde Loisel, faisant partie de la classe sociale des travailleurs, qui rêve
d’une vie meilleure.
Dans ce texte, nous allons découvrir ses rêves. Pour l’analyser, nous allons utiliser
la méthode du QQOQCP
Quoi = le titre = La Parure
Qui = L’auteur = Guy de Maupassant
Ou = Le lieu de la narration = ?
Quand = La date de création = 1884
Comment = Sur quel support = C’est une nouvelle / une fiction
Pourquoi = Décrire les travailleurs et la société

Dans ce texte, nous découvrons deux aspects de la vie de Mathilde : que ses
envies et sa vie « pratique » ne coïncident pas. Elle rêve de faire partie de cette mode
du paraitre, mais elle n’a ni les moyens, ni l’occasion d’en faire partie : « elle n’avait pas
de toilette, pas de bijoux, rien […] être séduisante et recherchée » (l. 49-51)
Le deuxième aspect mis en valeur dans ce texte est à quel point sa vie est morne
et misérable : « devant la table ronde couverte d’une nappe de trois jours, en face de son
mari qui découvrait la soupière » (l. 37-39)

Afin de prouver ces deux aspects, nous allons faire l’étude des champs lexicaux.
Champ lexical : groupe de mot de natures différentes qui se rapportent à une
idée commune.
Souffrance Luxe
Le désespoir (l.54) Luxe (l.16)
La misère (l.18) Tenture (l.26)
Malheureuse (l.54) Argenterie (l.42)
Chagrin (l.54) Dot (l.3)
Pauvreté (l.18) Antichambre (l.35)
Déclassée (l.9) Coquet (l.33)
Usure (l.19) Bronze (l.27)
Regret (l.54) Soie (l.30)
Parfumé (l.32-33)

En regardant ces deux champs lexicaux, nous réalisons l’écart qu’il peut y avoir
entre les rêves de Mathilde (ex : argenterie, tenture, soie…) et sa réalité (ex : pauvreté,
chagrin, usure). Tous les mots faisant référence à la vie de Mathilde sont négatifs, tandis
que tous ceux faisant référence à sa vie fantasmée sont positifs.

L’étude des champs lexicaux permet d’avoir un point de vue sur l’environnement
du personnage plus clair. Plus encore il permet de savoir :
- La classe sociale du personnage-narrateur
(Si le discourt est ponctué d’accent ou de tic de langage)
- son niveau d’érudition (son niveau scolaire)
- Son avis sur ce qui l’entoure

De fait, à l’aide du tableau, nous pouvons savoir que l’environnement autour de


Mathilde lui déplait, sans pour autant être sale, et qu’elle idéalise une autre vie. De plus,
sa façon de s’exprimer sera largement influencée par l’environnement autour du
personnage

A propos du texte p.18-19


Dans ce texte, Mr Loisel ramène une invitation à Mathilde. Mais elle n’à ni bijou,
ni toilette pour y aller. Elle à donc emprunté à Mme Forestier le premier, et acheté le
second.
Ce texte se focalise sur la tenue/l’apparence de Mathilde, car les femmes,
contrairement aux hommes, ont une place à gagner/à mériter et ce n’est qu’avec ce
genre d’événement qu’elles en ont l’occasion.

A propos du texte p.20-21


La grande soirée tant attendue est arrivée ! Nous découvrons avec Mathilde le
plaisir de se mêler aux autres, et la vision décrite dans le premier texte se réalise.
Mais dans la deuxième partie du texte, quand Mathilde se rend compte qu’elle à
perdu le bijou, un changement de personnage principal s’opère. Mathilde, sous le choc,
laisse progressivement à Mr Loisel la possibilité de prendre des décisions.

A propos du texte p.22-23


Nous découvrons donc les conséquences de la perte de la rivière : le couple est
obligé d’emprunter de l’argent, et donc pour Mathilde, de travailler afin de le
rembourser.
Nous avons la description de la vie des pauvres : le travail est difficile. Leurs vies à
changé du tout au tout en l’espace de 10 ans, Mathilde, qui n’avait jusqu’alors pas
besoin de travailler, le fait au point d’user sa beauté, afin d’assumer les conséquences
de ses actes, ce qui produit un effet de surprise : on ne s’attendait pas à ce que Mathilde
assume.

A propos du texte p.24-25


Dix ans ont passés, et à force de travailler, le couple à enfin remboursé leurs
dettes. Malheureusement ces dix années ont changé la beauté de Mathilde, qui est
aujourd’hui méconnaissable.
Ce texte conclu la nouvelle, révèle un détail important : le collier est un faux, ce
qui en fait une nouvelle à chute. De plus, cette fin donne l’impression que les 10 années
de travail ont été vaines, car la fierté de Mathilde d’avoir été capable de rembourser à
été immédiatement soufflée par le fait que le collier soit une contrefaçon.

Exercice de synthèse du texte.


Consigne : Faire un résumé de La Parure en 6 lignes, ou moins.

Faire attention à
 L’articulation de vos phrases
 Faire des phrases complexes
 Utiliser des connecteurs logiques
 Conjonctions de coordinations (mais où est donc or ni car…)
 Conjonction de subordination (comme, quand, lorsque puisque,
que, si)
 Après, pendant, alors etc…

 Aux répétitions
 Ne pas hésiter au brouillon à encadrer les mots répétés
 Faire un roulement par 3.
 Utiliser des périphrases (le héros de Troyes, au lieu d’Ulysse…) ou dans
les synonymes (un paysan au lieu d’un travailleur)
 « On » est un bonus, mais il est difficile à utiliser.

 Travailler au brouillon
 Cibler les trois types d’informations
 Les importantes (ex : la parure, l’ellipse des 10 ans, la chute de
fin…)
 Les moyennement importantes (ex : la fête, le choc, Forestier, la
perte du bijou…)
 Les inutiles (ex : Mr Loisel, le fiacre, la beauté de Mathilde, ses
rêves, Forestier à la fin…)
 Les premières doivent figurer dans votre synthèse, les deuxièmes ne
peuvent ne pas toutes apparaitre, les troisièmes doivent être évacuées.
 Ne pas hésiter à utiliser des couleurs

Synthèse de la Parure

Mathilde Loisel se retrouve invitée à une fête au ministère. Mais elle


n’avait pas de quoi se présenter, elle va donc voir son amie (Mme Forestier) afin de lui
emprunter un bijou. A l’issue de la fête, on se rend compte qu’il à été perdu. Après trois
jours de recherches, ils décident de le racheter. Ils vont alors travailler pendant 10 ans
pour le payer, pour finalement apprendre que c’était un faux.

Conclusion de séquence.

En comparant la Mathilde du début, et celle de la fin, nous réalisons qu’il y


à une évolution du personnage : Elle ne rêve plus, d’est plus la jolie poupée qu’elle était
au début du texte, vit dans un environnement pauvre, et sale.

Il y a un véritable contraste entre sa vie facile du début, et sa vie de labeur


de la fin : c’est une Mathilde aguerrie, forgée par le travail, une femme du peuple qui a
été forcée d’arrêter de rêver, qui prend place dans le dernier texte. Elle vit sa vie au jour
le jour, et sort de la fierté pour des choses ordinaires pour elle, comme avoir remboursé
son emprunt. Tout le luxe qui teintait le texte au début, à disparu, après l’ellipse des 10
ans.
Sujet d’Oral : mener un débat ; le sort de Mme Loisel vous semble-t-il
mérité ? Vous argumenterez, à l’aise de vos connaissances et de vos avis personnels

Ds : Réécrire la fin

III. Point linguistique.


Sujet d’étude : Les points de vue narratifs
Les niveaux de langue
Les fonctions dans les groupes de mots
Le schéma narratif.

A. Les points de vue narratifs.


Un point de vue narratif, c’est la manière dont est racontée une histoire.

Il y a 3 types de point de vue narratif :


- La narration interne
On est dans la tête d’1 personnage (ex : pensées, sentiments…)
On n’a pas accès aux pensées des autres (ex : ni pensées ni sentiments…)
Le personnage principal n’est que spectateur des décisions des autres.

- La narration externe
Le narrateur ne raconte que ce qu’il voit (ex : ni pensées, ni sentiment, ni
volontés…)
Il n’a accès aux pensées de personne (ex : il ne fait que des hypothèses)
Il ne rapporte que des faits objectifs/subjectifs

Définition :
Objectif : qui n’émet pas de jugement (ex : Mme Goujon écrit en bleu)
Subjectif : qui exprime un jugement (ex : Mme Goujon écrit mal)

Vous aimerez peut-être aussi