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Club de Lecture 13

Littérature, cinéma et d’autres arts


Faire connaissance....

Dans le troisième
pétale, vous Dans le À l’intérieur de la
Dessinez un quatrième et
cercle. Vous notez 3 aspects feuille qui est
Ensuite dans un Dans un second difficiles ou dernier pétale, dans la tige, vous
écrirez à pétale, écrivez 3 vous allez
l’intérieur votre pétale, écrivez négatifs de votre allez noter ce que
choses que vous votre devise (ou travail ou de indiquer le lieu où vous aimeriez
souhait le plus vous aimeriez
aimez faire . un proverbe) . votre vie qui vous savoir, être
cher être en ce capable de faire
aimeriez changer.
moment. ou apprendre.
1. Dessinez un cercle. Vous écrirez à l’intérieur votre
souhait le plus cher .
2. Ensuite dans un pétale, écrivez 3 choses que vous
aimez faire .
3. Dans un second pétale, écrivez votre devise (ou un
proverbe) .
4. Dans le troisième pétale, vous notez 3 aspects
difficiles ou négatifs de votre travail ou de votre vie qui
vous aimeriez changer.
5. Dans le quatrième et dernier pétale, vous allez
indiquer le lieu où vous aimeriez être en ce moment.
6. À l’intérieur de la feuille qui est dans la tige, vous allez
noter ce que vous aimeriez savoir, être capable de
faire ou apprendre.
Brise-Glace

apprendre-reviser-memoriser.fr
Organisation des 5 premières séances (Aline Magalhães):

Émile Zola, les peintres et


l’impressionnisme: le début La rupture de la
de l’Oeuvre L’Oeuvre peinture et la
La bête humaine
modernité: La bête et la photographie
humaine

La bête humaine et
l'expressionisme
L’Oeuvre de Émile Zola

Un atelier aux Batignolles


Henri Fantin-Latour
Émile Zola: Critique Zola et le projet
d’art littéraire des
Rougon-Macquart

La création Zola, écrivain-peintre


01
Émile Zola, critique
d’art
Émile Zola

❖ 1840-1902
❖ 1862 – employée à Hachete
❖ 1863 – Naissance d’un écrivain
❖ 1866- quitte L’Hachete pour
écrire au journal l’Événement
´Les Salons étaient des grandes
manifestations d’art contemporaine que se
passaient à Paris et ils avaiaent um grand
impact dans la vie publique et artistique de
l’époque.
´C’était un júri qui selectionnait les oeuvres à
être exposés dans ces Salons et il y avait
jusqu’à 400.000 visitants.
´Ah! Si l’art n’était pas devenu un sacerdoce et une plaisanterie, s’il y avait
un peu moin de rapins se jetant dans la peinture par drôlerie et par vanité, si
nos peintres vivaient en lutteurs, en hommes puissants et vigoureux, s’ils
apprenaient leur métier, s’il oubliaient l’idéal pour se souvenir de la nature, si le
public consentait à être intelligent et à ne plus huer les personnalités nouvelles,
nous verrions peut-être d’autres oeuvres pendues aux murs des salles
d’expositions, des oeuvres humaines et vivantes, profondes de vérité et
d’intérêt. (ZOLA, 1991, p. 195)
« Nous avions arrêté, M. De Villemessant et moi, que je ferai ici le Salon, sous un pseudonyme.
Signant déjà un article presque quotidien je souhaitais que ma signature ne se trouvât pas
deux fois dans le journal.
Je suis obligé d’ôter mon masque avant même de me l’être bien attaché, il y a beaucoup
d’ânes à la foire qui se nomment Martin et il y a également, paraît-il, beaucoup de
Claude par le monde s’occupant de critique d’art. Les véritables Claude ont eu peur
d’être compromis, à propos de mon article Un suicide; et ils écrivent tous pour informer
nos lecteur que ce ne sont pas eux qui ont l’audacieuse pensée d’intenter un procès au
jury devant l’opinion publique.
Qu’ils se rassurent, il a été décidé que j’avouerais hautement que le Claude révolutionnaire
n’est autre que moi.
Voilà toute la tribu des Claude tranquillisée
Émile Zola

«Mon salon» - 24 abril 1866, p. 89


Zola, critique d’art

v Critique d’art - chroniques littéraires


em 1866 dans le jornal L’Évenement
jusqu’à 1882
v Pseudonyme Claude = article dans
l’Événement, le 19 avril 1966, vingt
ans avant l’Oeuvre
v Article “Un suicide”
v Carnets d’enquête

Pemier portrait d’Émile Zola par Paul Cézanne, vers 1861.


“Sur um chevalet, j’ai aperçu une toile blanche où se
trouve une composition entièrement arrêtée au crayon.
C’est là, sans doute, la dernière oeuvre. Le peintre s’est
tué devant ce tableau inachevé”

Écrits sur l’art, p. 141


Le suicide, Édouard Manet, 1877
02
Zola et le projet des
Rougon-Macquart
Les Rougon-
Macquart

v 20 romans écrits
entre 1870 et 1893
v Sous-titré Histoire
naturelle et sociale
d'une famille sous le
Second Empire
v Claude, devenu
Lantier, est né en
1842
v Fils de Gervaise et
de son amant
Lantier
Écriture de L’Oeuvre
v Rédigé entre le 12 mai 1885 et le 22
février 1886

v Parut en 80 feuilletons dans le


quotidien Gil Blas du 23 décembre
1885 au 27 mars 1886

v Dossier préparatoire: « 2. - Claude,


moi, puis l’architecte. Le tableau
posé – Toute notre amitié à
Plassans. Toutes mes idées posé.
Moi je pose. Toutes mes théories. »

v L’histoire s’étend au délà de la


chute du Second Empire – 14 ans
d’histoire de la peinture
Le déjeuner sur
l’herbe -Écrits sur
l’art
´Ainsi, assurément, la femme nue du Déjeuner sur
l’herbe n’est là que pour fournir à l’artiste
l’occasion de peindre un peu de chair. Ce qu’il
faut voir dans le tableau, ce n’est pas un déjeuner
sur l’herbe, c’est le paysage entier, avec ses
vigueurs et ses finesses, avec ses premiers plans si
larges, si solides, et ses fonds d’une délicatesse si
légère; c’est cette chair ferme, modelée à grands
pans de lumière, ces étoffes souples et fortes, et
surtout cette délicieuse silhouette de femme en
chemise qui fait, dans le fond, une adorable tache
blanche au milieu des feuilles vertes; c’est enfin
cet ensemble vaste, plein d’air, ce coin de la
nature rendue avec une simplicité si juste, toute
une page admirable dans laquelle un artiste a mis
les éléments particuliers et rares qui étaient en lui.
(ZOLA, 1991, p. 159)
LE TABLEAU PLEIN AIR DE CLAUDE LANTIER

´C’était une toile de cinq mètres sur trois, entièrement


couverte, mais dont quelques morceaux à peine se
dégageaient de l’ébauche. Cette ébauche, jetée d’um
coup, avait une violence superbe, une ardente vie de
couleurs. Dans un trou de fôret, aux murs épais de verdure,
tombait une ondée de soleil; seule, à gauche, une allée
sombre s’enfonçait, avec une tache de lumière, très loin.
Là, sur l’herbe, au milieu des végétations de juin, une
femme nue était couchée, un bras sous la tête, enflant la
gorge; et elle souriait, sans regard, les paupières closes,
dans la pluie d’or qui la baignait. Au fond, deux autres
petites femmes, une brune, une blonde, également nues,
luttaient en riant, détachaient, parmi les verts des feuilles,
deux adorables notes de chair. Et, comme au premier plan,
le peintre avait eu besoin d’une opposition noire, il s’était
bonnement satisfait, en y asseyant un monsieur, vêtu d’un
simple veston de velours. Ce monsieur tournait le dos, on ne
voyait de lui que sa main gauche, sur laquelle il s’appuyait
dans l’herbe. (ZOLA, 1998, p. 47-48)
À lundi!

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