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RESOLUTION PAR LA METHODE DE SUPERPOSITION, THEVENIN, NORTON, MILLMAN ET KENNELY

1 - Méthode de superposition
1.1 - Principe de superposition

Soit le circuit électrique ci-contre, on se propose de déterminer le courant I qui circule.


I • D' après la loi d' ohm généralisé :

E1 - E2
I=
R1 R2 R1 + R 2

• Qu' on peut écrire :


E1 E2
E1 E2
I= −
R1 + R 2 R1 + R 2
On peut alors imaginer deux circuits indépendants tel que :
ƒ I1 correspond au courant qui circule dans un circuit (1),
ƒ I2 correspond au courant qui circule dans un circuit (2),
I1 I2 I

R1 R2 R1 R2
R2 R1
+ =
E1 E2 E1 E2

A .N :

⎧ E - E2 12 - 8
• G (E 1 = 12V ; R 1 = 1,5 Ω ) I= 1 = =2A
⎪⎪ R 1 + R 2 1,5 + 0,5
⇒ ⎨
• G (E 2 = 8V ; R 2 = 0,5 Ω ) ⎪I = I1 - I2 = 12 - 8 = 2 A
⎩⎪ 2 2

1.2 - Théorème de superposition

Dans un circuit électrique linéaire comprenant plusieurs sources indépendantes, l'intensité de


courant électrique dans une branche est égale à la somme algébrique des intensités produites dans
cette branche par chacune des sources considérées isolement, les autres sources étant court-circuités.
2 – Methode thevenin
2.1 – Introduction
ƒ Les deux méthodes précédentes permettent de calculer tous les courants dans le réseau alors que
ceci n'est pas toujours indispensable,
ƒ Souvent on est appelé à connaître le courant dans une seule branche, pour cette raison on se
propose de chercher une méthode pratique,
ƒ Considérons un circuit complexe qui comporte des générateurs ou des récepteurs réels. Le
problème consiste à remplacer ce circuit complexe (dipôle actif), vues de ces deux bornes A et B
par un générateur équivalent dit générateur de Thevenin,
ƒ Ce générateur possède une source de Thevenin (ETh) en série avec une résistance (RTh),
RTh
A A

I I
Circuit
Ru = ETh Ru
Électrique

ETh B
B I=
R Th + Ru
2.2 - Principe

Le théorème de Thevenin permet de transformer un circuit complexe en un générateur de Thevenin


dont :
ƒ La valeur de la source de Thevenin ETh (UAB) est donnée par la mesure ou le calcul de la tension de
sortie à vide (la charge étant débranchée),
ƒ La valeur de la résistance interne RTh est mesurée ou calculée vues des bornes de sorties A et B,
avec les conditions suivantes ;
- La résistance de la charge est débranchée,
- Court-circuiter les générateurs de tension, en gardant les résistances internes,
- Débrancher les sources de courants,
3 - METHODE DE NORTON
3.1 - Introduction

Le théorème de Norton va nous permettre de réduire un circuit complexe en générateur de courant réel.
Ce générateur possède une source de courant (IN) en parallèle avec une résistance (RN),
A A

I I
Circuit
R = IN RN R
électrique

RN
I= .IN
B RN + R B

3.2 - Principe

Le courant de Norton IN est obtenu par calcul ou par une mesure après avoir court-circuité les bornes A
et B,
La résistance interne RN s'obtient de la même façon que celle du théorème de Thevenin (RN = RTh),

4 - THEOREME DE MILLMANN
4.1 - Introduction

Ce théorème très pratique permet de déterminer la différence de potentiel aux bornes de plusieurs
branches en parallèle (UAB),

R1 R2 Rn
UAB
E1 E2 En

2.2 - Principe
n Ei n
Σ Σ Ei .Yi ⎧⎪ i : numéro de la branche
i=1 Ri
U AB = = i=1 Avec : ⎨
n n
1 ⎪⎩ Y : admittance de la branhe
Σ Σ Yi
i=1 Ri i=1

Remarque :
Si dans une branche, il n'y a pas de générateur, on considère que la f.e.m correspondante est nulle,
3 - TRANSFORMATION DE KENNELY
3.1 – Introduction

ƒ C'est une transformation sur un réseau passif de résistances qui est souvent utile pour simplifier un
réseau,
ƒ Elle permet de transformer une étoile en triangle et réciproquement,
A
I2 I2
A
R2
I I2 - I
r3 r1
R1 R3
r2 I1 I3
I1
C B
C I3 + I - I2 B

3.2 - Démonstration

On démontre cette identité en utilisant le théorème de superposition,

Intensité supposée nulle Résistance entre dans l'étoile (Y) Dans le triangle (Δ)

r1 (r2 + r3 )
I1 A-B R2 + R3 r1 + r2 + r3

r3 (r1 + r2 )
I2 A-C R2 + R1 r1 + r2 + r3

r2 (r1 + r3 )
I3 B-C R1 + R3 r1 + r2 + r3

ƒ En superposant ces trois régimes permanents, on obtient le régime permanent le plus général,
ƒ Pour avoir les mêmes intensités et les mêmes d.d.p dans les deux montages, il faut que les
résistances entre les nœuds soient les mêmes dans les deux montages,

⎧ r1 . (r2 + r3 )
⎪ R2 + R 3 = r + r + r (1 )
⎪ 1 2 3


⎪ r . (r + r )
⎪ R2 + R 1 = 2 1 3 (2)
ƒ Soient : ⎨ r1 + r2 + r3


⎪ R + R = r3 . (r1 + r2 ) (3)
⎪ 1 3
r1 + r2 + r3


Calcul de R1 :

r .r + r .r - r .r - r .r r . (r − r )
(2) - (1) ⇒ R1 − R 3 = 2 3 1 2 1 2 1 3 = 3 2 1
r1 + r2 + r3 r1 + r2 + r3

r .r − r .r + r .r + r .r r2 . r3
((2) - (1)) + (3) ⇒ 2.R1 = 2 3 1 3 1 3 2 3 ⇒ R1 =
r1 + r2 + r3 r1 + r2 + r3

Donc :

⎧ r2 . r3
⎪ R1 = r + r + r
⎪ 1 2 3


⎪ R = r1 . r3
⎪ 2
r1 + r2 + r3



⎪ r1 . r2
⎪ R3 = r + r + r
⎪ 1 2 3


Et réciproquement :

⎧ R1 . R 2 + R 2 . R 3 + R1 . R 3
⎪ r1 = R1



⎪ r = R1 . R 2 + R 2 . R 3 + R1 . R 3
⎪ 2 R2



⎪ R1 . R 2 + R 2 . R 3 + R1 . R 3
⎪ r3 = R3

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