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Halleux Robert. De Stagnum « étang » à Stagnum « étain ». Contribution à l'histoire de l'étamage et de l'argenture. In:
L'antiquité classique, Tome 46, fasc. 2, 1977. pp. 557-570;
doi : https://doi.org/10.3406/antiq.1977.1869
https://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1977_num_46_2_1869
Quant au sens de plomb d'œuvre, il n'est sûr que dans un seul passage de
Pline (XXXIV, 159). A propos de la métallurgie du plomb, probablement
en Espagne, le Naturaliste écrit :
Plumbi nigri origo duplex est: aut enim sua prouenit uena nec
quicquam aliud ex sese parit .· aut cum argento nascitur mixtisque
uenis conflatur. huius, qui primus fuit in fornacibus liquor stagnum
appel la tur.
L'origine du plomb est double : ou bien, il provient de ses minerais propres
et ne produit rien d'autre, ou bien il se forme avec l'argent et procède de la
fusion de minerais mixtes. De ce minerai, la première forme liquide qui s'est
produite dans les mines s'appelle plomb d'œuvre.
On sait, en effet, que la fusion d'un minerai mixte d'argent et de plomb
comme la galène (sulfure) ou la cérusite (carbonate) produit un alliage de
plomb argentifère, le plomb d'œuvre (Werkblei, crude lead) 5.
Pour le métallurgiste, aucune confusion n'est possible entre les deux
substances. L'étain est un métal blanc argenté, assez mou et très malléable.
Son poids spécifique est de 7,3, son point de fusion de 232° C. A basse
température, il est fragile et peut se réduire en poudre (peste de l'étain) 6.
Le plomb d'œuvre, quant à lui, varie dans son aspect et ses propriétés
selon les proportions des constituants mais il est, en général, terne,
peu malléable et cassant 7 surtout s'il est impur, c'est-à-dire arsenical ou
antimonial.
Si l'archéologie antique atteste un abondant emploi de l'étain, surtout
dans la vaisselle8, les objets façonnés en alliage argent-plomb sont ex-
Nombres, 31, 22 ; Ezéchiel, 22, 18-20 et 27, 12, où la Septante a κασσίτερος ; C. Gl. hat.,
II, 187, 52 ; II, 187, 53 ; II, 339, 28 ; II, 501, 27 ; II, 527, 47 ; II, 544, 39 ; III, 370,
62 ; III, 434, 51 ; III, 496, 60. Enfin, S. Jérôme, In Amos, III, 7, 7, glose stannatura
(étamage) l'hébreu anäk (étain), cf. G. Brunet, La vision de l'étain, dans Vêtus Testa-
mentum, 16 (1966), pp. 387-395.
5 Cf. R. Halleux, Les deux metallurgies du plomb argentifère dans l'Histoire
Naturelle de Pline l'Ancien, dans Revue de Philologie, 49, 1 (1973), pp. 72-88.
6 Cf. D. V. Belyayev, A Handbook of the Metallurgy of Tin, Oxford, 1963.
7 Cf. M. Fourment et L. Guillet, Métallurgie du plomb, du nickel et du cobalt et
alliages de ces métaux, Paris, 1926, pp. 168-170.
8 Voir à ce sujet G. Bapst, Etude sur l'étain dans l'Antiquité et au Moyen Age.
et industries diverses, Paris, 1884, pp. 30-48 ; E. S. Hedges, Tin in Social and
Economie History, London, 1964, pp. 67-70. L'étain y est régulièrement durci par le
plomb.
DE STAGNVM «ÉTANG» À STAGNVM «ÉTAIN» 559
9 Un petit vase en forme de cerf de Mycènes contient 2/3 Ag et 1/3 Pb. Cf. G. Karo,
Die Schachtgräber von Mykenai, I (München, 1930), n° 388 et pi. CXV-CXVI. Mais à
l'époque plus récente, on n'en trouve aucun dans le catalogue d'analyses de D. E. Strong,
Greek and Roman Gold and Silver Plate, London, 1966, pp. 215-216.
10 Plaute, frg. inc. 33 = Festus, p. 166, 25 Lindsay, s.v. narita.
11 Scribonius Largus, Compos itiones, 31 ; 65 ; 268 ; 269 ; 271. De même, Colu-
melle, XII, 42, 1, prescrit d'y cuire la gelée de coings.
12 Pline, XXIX, 35 ; XXX, 38 (stagnea pyxide) ; XXX, 57 (stagneo uase). Ces
passages ne possèdent pas de parallèles grecs.
13 Medicina Plinii, II, 9 ; II, 1 1 ; III, 6, 7 ; Marcellus, De medicamentis, VIII, 9 ;
VIII, 10 ; XV, 58 ; XXVII, 80 ; XXVIII, 61 ; XXXV, 10 ; XXXV, 23 ; Mulomedicina
Chironis, 962, p. 287 Oder ; Végèce, Mulomedicina, I, 16, 6 ; Thédore Priscien, I, 23,
73 et Add., p. 283 Rose ; II, 31 (102), p. 332 ; Antidotaire de Bruxelles, 21, p. 370. Vase
à parfums chez Apulée, Métamorphoses,. X, 21. Pour les mêmes raisons de propriétés
mécaniques, c'est encore vraisemblablement d'étain qu'il s'agit chez Vitruve, X, 2, 11
(bucculis stagneis) ; Palladius, De agricultura, VI, 7, 1 (regulis stagneis) ; Marcellus,
XXI, 2 ; XXI, 8 (lamella stagnea) ; XXII, 10 (lamina stagnea).
14 Par exemple, Dioscoride, V, 95; Galien, XIV, 99; 309-310 K. Dans les
apocryphes Deflnitiones medicae, XIX, 432, il compare l'effondrement du crâne de l'enfant
aux vaisselles d'étain bosselées.
15 Sur les techniques, voir H. Maryon, Metalworking in the Ancient World, dans AJA,
53 (1949), pp. 93-101 ; D. E. Strong, Greek and Roman Gold and Silver Plate, pp. 8-
10 ; A. Mutz, Die Kunst des Metalldrehens bei den Römern. Interpretationen antiker
auf Grund von Werkspuren, Basel-Stuttgart, 1972.
16 Sur l'empoisonnement par le plomb, on verra surtout S. C. Gilfillan, Lead
Poisoning and the Fall of Rome, dans Journal of Occupational Medicine, 7 (1965), pp. 53-
60.
17 Citée par Ulpien, Digeste, XLVIII, 10, 9. Sur cette loi, voir E. Cuq, art. Lex dans
DSP, III (1904), p. 1138.
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" Aristote, Economiques, II, 2, 1349 A 32, cf. Pollux, IX, 79 (émission
à défaut d'argent). D'autre part, Polyen {Stratagèmes, IV, 10, 2) attribue à
Perdiccas une émission comparable, mais contenant une faible proportion de cuivre.
19 Cf. M. Besnier, art. S t annum dans DSP, IV, 2 (1911), p. 1463.
20 Suétone, Vitellius, 5. Comparer avec S. Augustin, Soliloquia, II, 15, 29, PL 32,
899 : stannum autem vel plumbum non absurde, ut opinor, falsum argentum uoeamus, quod
id res ipsa uelut imitatur.
DE STAGNVM «ÉTANG» À STAGNVM «ÉTAIN» 561
Cela se fait autrement en alliant une livre de plomb blanc et une livre de
plomb noir. C'est ce que certains appellent aujourd'hui argentariwn.
Les mêmes appellent tertiarium celui qui contient deux tiers de plomb noir,
et un tiers de plomb blanc. Son prix est de 20 deniers la livre. Il sert à
souder les tuyaux.
Des artisans plus malhonnêtes ajoutent au tertiarium une quantité égale de
plomb blanc, l'appellent argentarium et le plaquent à chaud sur tout ce
qu'ils veulent. Ils le vendent 70 deniers la livre.
Le plomb blanc pur se vend 80 deniers : le noir, sept deniers.
Au paragraphe précédent, que nous avons cité plus haut, Pline a défini
stagnum comme un alliage de plomb et d'argent. On attendrait donc que
stagnum soit ici aussi l'alliage argentifère. En réalité, on verra qu'il n'en
est rien. Tous les commentateurs qui ont essayé d'imposer ce sens ont
abouti à des apories 21.
En fait, la difficulté du texte réside dans la méthode de travail du
Comme les érudits l'ont à présent établi 22, Pline reproduit
scrupuleusement ses sources, mais avec leur terminologie propre. Ainsi,
dans notre passage, il juxtapose toutes ses fiches relatives au stagnum,
sans tenir compte de la polysémie du terme. En outre, il y emploie
avec stagnum, terme technique et peut-être vulgaire, la
de la bonne langue latine, où plomb se dit plumbum nigrum et
étain plumbum album ou candidum 23. Il convient donc de dissocier les
diverses «fiches» constituant le texte et de le suivre pas à pas.
Pline rapporte alors que, dans les ateliers de Brindes, le stagnum entrait
dans la composition (temperabantur) u de miroirs estimés. Un texte
parallèle (XXXIII, 130) spécifie l'autre ingrédient, Vaes, cuivre ou
21 Voir K. B. Hofmann, Zur Geschichte des Zinkes bei den Alten, dans Berg- und
Hüttenmännische Zeitung, 41 (1882), p. 517; H. Blümner, Technologie und
der Gewerbe und Künste bei Griechen und Römern, IV (Leipzig, 1887), pp. 8 1 -82, η.
6 ; M. Berthelot, Sur les noms qalaï, calláis et sur ceux de l'étain, dans Journal des
Savants, 1889, p. 380; M. Besnier, op. cit., p. 1458 ; M. Stephanides, Petites
à l'histoire des sciences, dans REG, 31 (1918), pp. 204-205 ; K. C. Bailey,
The Elder Pliny's Chapters on Chemical Subjects, II (London, 1932), pp. 197-198 ; H.
Gallet de Santerre et H. Le Bonniec, Pline l'Ancien. Histoire Naturelle. Livre XXXIV,
Paris, 1953, pp. 311-313.
22 Cf. W. Kroll, art. Plintos der Aeltere dans RE, XXI, 1 (1951), col. 428-430.
23 Cf. Lucrèce, VI, 1076 ; César, BG, V, 12, 4 ; Pline, IV, 104 ; 1 12 ; 1 19 ; VII,
197; XXXIII, 94; XXXIV, 156; 157; 158.
24 Temperare est le terme propre pour désigner les mélanges chimiques et les alliages,
cf. Pline, II, 79 ; XXIX, 50, etc.
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25 Pline, XXXIII, 130 : atque ut omnia de speculis peragantur in hoc loco, optima aput
maiores fuerant Brundisina, stagno et aere mixtis.
26 Pour les miroirs grecs (Sn 5 à 10 96, Pb 5 à 14%), voir L. O. Keene Congdon,
Metallic Analyses of Three Greek Caryatid Mirrors, dans AJA, 71 (1967), pp. 149-153.
Pour les miroirs étrusques (Sn 7 à 15%), C. Panseri et M. Leoni, The Manufacturing
Technique of Etruscan Mirrors, dans Conservation, 3 (1957), pp. 49-62 ; Sulla technica di
fabbricazione degli specchi di bromo etruschi, dans Studi Etruschi, 25 (1957), pp. 305-
319. Pour les miroirs romains (Sn 19 à 32%), H. Bi.ümner, Technologie und
IV, pp. 188-189, analyses 17, 34-38 ; A. De Ridder, art. Speculum dans DSP, IV,
2 (1911), p. 1422; W. Geilman et F. Weibke, Chemische und metallographische
eines Spiegels aus der Römerzeit, dans Nachrichten von der Gesellschaft der
Wissenschaften zu Göttingen, Math. Phys. KL, N.F. 1, 10 (1935), pp. 103-108 (résumé
dans Angewandte Chemie, 48, 1935, p. 520).
27 Le cuivre blanc est du cuivre arsenical, dont la fabrication est décrite dans le P. Leid,
χ, recette 22, 11. 154-161. L'arsenic augmente la blancheur de l'alliage. Le miroir analysé
par Geilmann et Weibke (ci-dessus, n. 26), a été superficiellement arsénié.
28 P. Leid, χ, recette 8, 11. 49-55 (alliage 4 parties de Sn, 3 de cuivre blanc, 1 d'Ag) ;
recette 29, 11. 196-204 (2 parties de Sn, 1 de cuivre blanc de Gaule) ; P. Holm., recette 3,
11. 21-27 (6 parties de Sn, 1 de cuivre blanc de Gaule).
29 Si in se traduit simplement par «ajouter à», l'alliage contient 2/3 Sn et 1/3 Cu.
Mais si on lui donne le sens distributif de «par rapport à», on ajoute 1/3 de plomb par
rapport au poids d'étain. L'alliage contient alors 3/4 Sn et 1/4 Cu.
30 Bailey, The Elder Pliny's Chapters, II, pp. 197-198.
31 S. Boucher, Pline l'Ancien, H.N. XXXIV : plumbum argentarium, dans RBPH, 51
(1973), pp. 62-67, essaie de traduire plumbum argentarium par étain dans ces passages,
mais les analyses alléguées à l'appui de cette démonstration attestent la présence de plomb
en proportions comparables à l'un ou l'autre type d' argentarium décrit par Pline.
DE STAGNVM «ÉTANG» À STAGNVM «ÉTAIN» 563
Le sens obvie du texte est une référence à une pratique d'étamage. On sait,
en effet, que l'étamage consiste à appliquer un revêtement d'étain
hygiénique et d'aspect argenté sur des objets fabriqués en métaux de
base dont les propriétés mécaniques sont supérieures à celles de l'étain.
Dans l'Antiquité, il s'agit surtout d'objets de cuivre. On peut étendre
32 Dans P. Oxy., 915 (572 PC), reçu de plomb et d'étain livrés par un plombier pour
souder les tuyaux d'un bain (εις χόλλησιν των σωλήνων), on a 12 livres de plomb pour 3
d'étain, ce qui donne une soudure pauvre à 4/5 Pb et 1/5 Sn.
33 C. G/. Lat., III, 201, 19 : collistis stagnarius; III, 271, 23 : χολλυστής stagnarius;
III, 325, 62 : κολλητής stagnatorius.
34 Comparer avec des jugements analogues en IX, 139; XVI, 231-233 ; XXXVII,
197.
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35 Sur cette méthode, voir W. E. Hoare, L'étamage à chaud, tr. fr. de J. P. Gustin,
Bruxelles, 1950.
36 Nous avons étamé des tiges de cuivre par trempage au Laboratoire des Métaux Non
Ferreux de l'Université de Liège. Il faut prendre garde à avoir un bon décapage pour lequel
nous avons utilisé l'acide nitrique dilué. L'étain s'oxyde rapidement à l'air libre. Il faut un
flux de matières carbonées pour empêcher l'oxydation.
37 Baii.ey, Chapters, II, pp. 197-198 et Gallet de Santerre-Le Bonniec, op. cit.,
pp. 311-313, expliquent que la perte de poids due au décapage est compensée par l'apport
d'étain.
38 A. Thouvenin, Notes techniques. I. Au sujet des monnaies saucées du bas-empire.
II. Au sujet des garnitures de ceintures en bronze étamé d'époque mérovingienne, dans
RAE, 20 (1969), pp. 389-393 ; L'étamage des objets de cuivre et de bronze chez les
dans Revue d'Histoire des Mines et de la Métallurgie, 11, 1 (1970), pp. 101-109.
DE STAGNVM «ÉTANG» À STAGNVM «ÉTAIN» 565
39 La fabrication de l'amalgame Hg/Sn est décrite dans P. Leid, χ, recette 5, 11. 25-29 ;
recette 36, II. 232-239 ; recette 84, II. 467-471. L'étamage à l'amalgame est décrit dans la
recette 26, II. 181-186 (I partie Sn, 2 Hg, 1 de terre de Chio). Cf. A. Banderet et P.
Bastien, Analyses chimiques de monnaies romaines saucées du 3e et du 4e siècle, dans
BSFN, 16 (1961), pp. 31-32. Certaines sont saucées au Sn seul, d'autres à l'alliage
Sn/Ag, ce qui fait plutôt penser à une argenture à l'amalgame.
40 Ce sont les αγγεία γεγανωμένα de Criton chez Galien, XII, 490 Κ ; Aetios, XII,
1 ; XII, 55 (γανόω τφ χαττιτέρψ). Sur l'histoire générale de l'étamage, voir F. W. Gibbs,
The Rise of the Tinplate Industry, dans Annals of Science, 6 (1950), pp. 390-404 ; 7
(1951), pp. 25-62.
41 H. Gallet de Santerre et H. Le Bonniec, Pline l'Ancien. Histoire Naturelle,
p. 311.
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42 Sur le sens de cette expression, qui est hors de notre propos, voir L. Berthoud, Les
textes de l'Antiquité qui concernent Alésia, dans Pro Alesia, 2 (1907-1908), pp. 317-320 ;
R. Durand, Note sur le texte ci-dessus de Pline, ibid., pp. 320-322 ; C. Jui.i.ian,
Chronique gallo-romaine. L'origine de l'étamage, dans REA, 10 (1908), p. 269.
43 Ce sont des espèces de véhicules.
44 Si même on néglige Platon, Critias, 116B, où le rempart de l'Atlantide est enduit
d'étain, il faut tenir compte de IG, VII, 303, 13-15 (Oropos, 240 av. J.C., compte de
refonte de vieilles offrandes en argent) : των άργυρωμάτων δσα εστίν άχρεΐα πυρώσαντες χαί
άποξύσαντες τον χαττίτερον. Ce sont vraisemblablement des objets en cuivre étamé imitant
l'argenterie. En effet, on les chauffe en dessous du point de fusion du noyau (πυρώσαντες et
non τήξαντες), c'est-à-dire juste assez pour liquéfier la pellicule d'étain que l'on racle
(άποξύσαντες). Par ailleurs, il serait bien étonnant que les Grecs n'aient pas su recouvrir
des vases de bronze d'un enduit d'étain alors qu'ils recouvraient d'étain la céramique dès
l'époque mycénienne, cf. S. Immerwahr, The Use of Tin on Mycenaean Vases, dans
Hesperia, 35, 4 (1966), pp. 381-396.
45 Voir, par exemple, M. Besnier, Les vases de métal découverts à Alésia en 1909,
dans Pro Alesia, 4 (1909-1910), pp. 641-649 ; Note additionnelle sur l'âge des vases de
métal découverts à Alésia en 1909, dans Pro Alesia, 5 (1910-1914), pp. 833-836. Voir
aussi J. Toutain, Alésia gallo-romaine et chrétienne, La Charité-sur-Loire, 1933, p. 104 ;
M. Renard, Alesia, dans Phoibos, 2 (1947-1948), p. 42 ; E. De Saint-Denis, Alésia fut-
elle incendiée par César?, dans Latomus, 9 (1950), pp. 157-173.
46 Voir J. Carcopino, Promenades historiques au pays de la dame de Vix, Paris, 1957,
spec. pp. 98-99 ; J. D. Muhly, Copper and Tin. The Distribution of Mineral Resources and
the Nature of the Metals Trade in the Bronze Age, Hamden, 1973, pp. 262 sq.
47 A. Roseleur, Guide pratique du doreur, de l'argenteur et du galvanoplaste, Paris,
1866, pp. 212-235 ; D. Tommasi, Dorure, argenture, cuivrage, nickelage, galvanoplastie,
manuel pratique, Paris, 1890, pp. 31-36.
DR STAGNVM «ÉTANG» Á STAGNVM «ÉTAIN» 567
prochement avec stagnum «étang» est rejeté comme étymologie populaire, cf. J. Sofer,
Lateinisches und Romanisches aus den Etymologien des Isidorus von Sevilla, Göttingen,
1930, p. 158.
" Virgile, Géorgiques, IV, 288; Quinte-Curce, VIII, 9, 7; IX, 2, 17.
56 Salluste, Histoires, IV, frg. 10 Maurenbrecher = Non. Marc, p. 138, 7;
Ovide, Met., I, 324 ; Silius Italicus, Púnica, VI, 36.
57 II s'agit du Nil. L'oiseau de Cécrops est l'hirondelle qui faisait son nid sur les
berges.
570 R. HALLEUX