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MASTER 1 (2018-2019)
1- RAKOTOMAMINIAINA Rojonirina Paulin
2- RAKOTOARIMANANA ANDRIANINARISOA Parfait
3- VALOHERITIANA Diamondra
4- ANDRIAMAHEFASOA R. Toby Hafatra
5- ANDRIAMANAMPISOA Andritafika Patrick
6- ANDRIANAIVONIAINA Onjanirina Toavina
7- RATSIMBAZAFY Nalimanana Nantenaina
8- RASOANAIVO Toky Mahery
9- RAKOTONIAINA Tojonirina
10- RAKOTOVAO Sanda
11- RASANDIMANAN Radonirina Mérie Helzard
12- RANDRIARIMINO Farasoa Mahefa
13- RAVONINJATOVO Onja Danis
14- RANDRIANIAINA Andrianirina Ismael
15- RAKOTOARISOA Bako Nandrianina
16- RANJAVELONIAINA Samiah
17- RAKOTOZAFY Karine
18- SOLONIRINA Tafita
19- RAKOTOMENA Rojo Mamy Harinala
A-t-on comme devoir la rédaction, l’analyse de la notion REDD+ ses aspects et tout en essayant d’en
dessiner les contours. Dans l’espoir surtout que notre développement puisse éclairer ou du moins
convaincre les plus climato septiques d’entre nous sur l’importance des forêts et de l’enjeux
climatique qu’elles représentent.
En effet, on se saurait parler du REDD+ sans parler de la forêt. Ensemble fondamental à notre survie
mais aussi élément essentiel à la bonne régulation du climat.
Pourtant, la forêt est plus que ça. Sans qu’on le sache réellement, la forêt est essentielle et en
dépend la plupart des êtres vivants sur notre planète que ce soit directement ou indirectement. Elle
est essentielle pour les entreprises pour leur production, pour nous dans la vie de tous les jours. En
dépendent notamment la survie des générations future. Et c’est une préoccupation pour tout
environnementaliste de se demander que nous allons laisser à nos enfants et petits-enfants.
A titre d’illustration, Les forêts sont une ressource importante dans le monde puisqu'elles
recouvrent environ un Tiers des terres émergées, soit 4 milliards d'hectares. Malheureusement, les
statistiques de la FAO indique que 13 Millions d'hectares de forêts disparaissent tous les ans. On peut
également citer un chiffre du WWF qu'entre 1990 et 2015, la déforestation s'élève à plus de 240
millions d'hectares. Plus alarmant encore 170 millions d'hectares risquent encore de Disparaître d'ici
à 2030. Les techniques de production de plus en plus dévastatrices pour les forêts, les impératifs de
consommation de plus en plus croissant sont des causes de cette dégradation des forêts et a fortiori
du climat.
Que faire face à une telle situation ? est-ce que la situation est irrémédiable ?
On serait tenté de dire que non ! La situation est pas une cause perdue.
C’est là qu’intervient la REDD+ appeler communément Réduction des effets des Emissions de la
Déforestation et la Dégradation de la forêt. En effet la redd+ apparait comme un programme
ambitieux et source d’optimiste. Car alliant à la fois projet de conservation des ressources forestières
et gestion et développement durable.
Pour contextualiser, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
(CCNUCC) s'est chargée de remédier au problème climatique mondial. C'est alors dans ses
Contexte " climat et déforestation" que la CCNUCC a adoptés la REDD+. Ainsi, le droit
International de l'environnement a consacré parmi ses instruments juridiques la REDD+.
Cependant nous le verrons dans nos développements, il serait mensonger de se dire que la REDD+
est une parfaite en tout point et que sa mise en œuvre est dénuée de toutes complexités. Des
incohérences subsiste mais aussi des incompréhensions et obstacle se présentent pour sa mise en
œuvre.
Ainsi d’un regard profane, essayons de répondre à certaine question sur la REDD+ :
1- La consistance du REDD+
Historique du REDD
Convention cadre des Nation Unies sur le changement Climatique (Rio 1992)
CCNUCC.
Son objectif est de mieux cerner ce qu’est le changement climatique et comment y
remédier. Autrement dit, de mieux comprendre les changements les changements
climatiques et de proposer des solutions. Ainsi en 2055 un groupe de pays forestiers
tropicaux a proposé au sein de la CNUCC qu’un accord sur le changement climatique pour
l’après 2012 incluse un mécanisme de réduction des émissions provenant de la déforestation
et de la dégradation de la forêt REDD.
Par définition REDD et au départ sous entendait un mécanisme incitant les PED à protéger
leurs ressources forestières, à en améliorer la gestion et à en faire une utilisation judicieuse
A remarquer que la CCNUCC se réunit annuellement lors de la conférence mondiale pour
dresser un bilan des avancées en matière de lutte contre les bouleversements climatiques.
Protocole de Kyoto (1997)
C’est un accord international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et
qui vient s’ajouter à la CCNUCC dont les pays participants se rencontrent une fois par an
depuis 1995. C’est un prolongement de la CCNUCC.
Révision des règles du protocole de Kyoto
Mécanismes du REDD +
C’est un programme initié par l’ONU appelé ONU-REDD. Il est aussi une initiative
collaborative des Nations Unies sur la réduction des émissions liées à la déforestation
et à la dégradation des forêts dans les pays en développement. Lancé en 2008, le
Programme s’appuie sur le pouvoir fédérateur et l’expertise de l’Organisation des
Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Programmes des Nations
Unies pour le développement (PNUD) et du Programme des Nations Unies pour
l’environnement (PNUE).
Le Programme ONU-REDD soutient des processus REDD+ pilotés par les pays et
travaille en faveur de l’engagement informé et constructif de toutes les parties
prenantes, y compris les peuples autochtones et autres communautés dépendant de
la forêt, dans la mise en œuvre de la REDD + à l’échelon national et international.
Elle est coordonnée par l’ONU qui a mis en place le programme UN-REDD. Elle
s’appuie sur des incitations financières et est indirectement liée au marché du
carbone
Phase 1 : Préparation
Importance du REDD+
Le REDD+ permet de mettre en jeu les objectifs visés par la CCNUCC qui a mandat de
combattre la dégradation, désertification et promouvoir la gestion durable de terres
et le développement rural dans les zones à risque de sècheresse.
Redd+ adopté en 2008 est le fruit d’une longue discussion à travers les différentes
conférences des parties (COP) à la Convention cadre. La Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), signée à New York le 29
mai 1992 établit les principes fondamentaux de la lutte contre le changement
climatique. Les pays signataires se sont engagés selon l’article 2 de la Convention, à «
stabiliser les concentrations de GES dans l’atmosphère à un niveau qui empêche
toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». La CCNUCC
divise les pays en deux (02) grandes groupes. Chaque groupe a sa responsabilité
propre d’une part diminuer à l’an 2000 leurs émissions de GES par rapport au niveau
de 1990 et d’autre part l’effort global de lutte contre le changement climatique.
Ensuite les conférences des parties (COP) ont élaboré divers projets. Trois (03) COP
sont majeurs dans l’élaboration de la REDD+. D’abord le Protocole de Kyoto, adopté
en décembre 1997 lors de la 3 e Conférence des parties à la Convention cadre (COP
3, 1997 Japon), constituent le régime international de lutte contre le changement
climatique. Suivant le principe des responsabilités communes mais différenciées et
des capacités respectives pour relever ce défi, ils prévoient une obligation pour
toutes les parties contractantes de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le
protocole précise l’engagement des pays industrialisés (pays de l’annexe I) à lutter
contre l’effet de serre : ceux-ci devront réduire collectivement de 5,2 % leurs
émissions annuelles nettes de gaz à effet de serre entre 1990 (année de référence) et
la période 2008-2012 (Première période d’engagement). Ensuite lors de la
Conférence de Bali décembre 2007 (COP 13- CMP 2007 Indonésie) les parties
contractantes à la CCNUCC et celles au Protocole de Kyoto ont respectivement
décidé, d’engager des négociations sur le futur régime climatique. Trois (03)
mécanismes dits de flexibilité sont mis à la disposition des pays industrialisé pour
atteindre les objectifs du protocole de Kyoto, à savoir : les « permis d’émission », la «
Mise en Œuvre Conjointe » (MOC) et le « Mécanisme pour un Développement Propre
» (MDP). Ils ont pour objet de limiter le coût global des mesures destinées à diminuer
le réchauffement climatique, et ainsi alléger les dépenses liées à l’atteinte desdits
objectifs sans sacrifier les efforts climatiques. Il faut souligner que les seuls projets de
séquestration qui sont éligibles au titre du MDP à ce jour sont les projets de
Boisement ou de Reboisement. Les projets forestiers, qui permettent d’absorber du
carbone atmosphérique via la photosynthèse et devenir ainsi un puits de carbone.
C’est ainsi que lors de la COP 21 - Paris 2015 que la REDD+ change d’échelle pour
mieux limiter la déforestation. Elle sort de la logique projet pour passer à l’échelle
juridictionnelle, c'est-à-dire à l’échelle Etat ou des provinces. Il s’agit de la deuxième
phase du mécanisme de la REDD+ : celle des programmes d’investissement. Il prend
différentes formes selon les régions dans lesquelles il est mis en place. Comme sous
la forme de petits projets financés par un fonds spécifique et la surveillance des
producteurs (Amazonie), gestion des instances internationales dans la mise en place
des mécanismes (Bassin du Congo) ou un compromis entre ces deux formes (Asie du
sud Est). Selon Judicaël Fétievau, il s’agit d’un système où chaque Etat définit ses
propres objectifs de limitation de la déforestation dans ses contributions nationales
(INDC).
En vue de faire respecter ladite convention ainsi que de s'en assurer de sa continuité, des
Protocoles ont été ratifiés, des mécanismes ont été instaurés, mais encore, des Accords ont été
adoptés à l'issu de la convention. Il fallait absolument que des mesures soient prises à l'encontre de
cette situation d'urgence actuelle.
En effet, chaque Etat s'engage à faire de leur possible pour réduire les émissions de gaz à effet de
serre(GES) et pour atteindre les objectifs même de la convention et des mesures qui en découlent.
Pour ce qui est du Protocole de Kyoto, ratifié le 16 février 2005, plusieurs organes le compose,
justement, afin d'assurer la participation de tous les pays, parties à la convention. On peut citer
parmi eux : la COP, l’organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique, l’organe subsidiaire
de mise en œuvre, ainsi que les organes constitués au titre du Protocole. Chaque organe se
soutiennent mutuellement afin d'évaluer et examiner la mise en œuvre effective de la convention et
du Protocole.
Pour ce qui est de l'Accord de Paris, un Accord qui découle encore de la CCNUCC, celui-ci a été
adopté le 12 décembre 2015 par 195 nations. L'objectif principal de l'Accord est le maintien de
l'augmentation de la température mondiale, bien en dessous de 2 degrés Celsius, mais aussi le
renforcement de la capacité à répondre aux conséquences du changement climatique.
Le Responsable Madame Christiana Figueres a reconnu, par exemple, six (6) experts techniques qui
assurent la cohérence, la continuité, la comparabilité, la qualité ainsi que la rapidité des analyses
internationales des rapports présentés par les gouvernements à la CCNUCC. C'est en effet un
système de mesure, de communication de données et de vérification de l'action internationale sur le
climat, le cadre de transparence à long terme sous l'égide de la CCNUCC.
En effet, les examens des rapports rapportés permettent de comparer les efforts entre tous lors
gouvernements des pays développés à l'égard de leurs objectifs chiffrés de réduction des émissions.
Ainsi par exemple : les représentants qui ont été impliqués dans ce processus d'examen en
2014/2015 ont été reconnus pour avoir terminés ces examens dans le temps, livré les résultats et
partagé des connaissances.
Tous ces systèmes permettent en fait de s'en assurer qu'elle se fasse bien respecter par tous les pays
membres, mais surtout que ce respect aboutit à des fins concrets et durable.
Prenons encore l'exemple de la COP, cette dernière doit convaincre les pays émergents comme le
Brésil, la chine et l'Inde de s'engager davantage dans un processus de réduction des émissions de gaz
à effet de serre. Pour ce qui est par exemple de la COP24, cinq (5) défis seront relevés afin
d'atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.
On a bien vue que des efforts ont été pris récemment par peur de voir le monde détruit assez vite
par l'humanité elle-même, des engagements ont été pris par les développés eux même, des mesures
de contrôle ont été instaurées afin de s'assurer que chacun respect bien les objectifs et s'efforce de
mettre en œuvre des stratégies durable pour sauvegarder la planète.
Mais il ne faut tout de même pas nier la réalité. Toutes ces procédures, ces étapes, ces mécanismes
de mise en œuvre demandent encore beaucoup d’effort. Techniquement parlant, les Etats ne sont
pas encore prêt pour un grand changement un, sinon pourquoi étendre en plusieurs années les
objectifs visés, plus précisément l'atteinte de ceux-ci.
Puis encore, beaucoup de pays hésitent sur leurs engagements. Exemple concret : les Etats Unis,
alors que l'on sait que à eux seuls, ils émettent 24% des gaz à effet de serre d'origine humaine.
Selon un rapport, les contributions nationales actuelle nous mènent sur une trajectoire de
réchauffement de 3,2°C d'ici la fin du siècle, ce qui est tout à fait logique puisque les pays concernés
par les textes eux mémé se trouvent encore très loin des objectifs
• Déforestation évitée
Projet permettant d’éviter ou de réduire une déforestation planifiée. Par exemple
dans le cas d’un taux annuel de déforestation causé principalement par l’expansion
d’une activité agricole, comme l’élevage bovin extensif, la mise en place d’alternative
de production ou l’amélioration des techniques traditionnelles, permettant la
réduction de l’espace nécessaire à la croissance de cette activité et ainsi la
conversion d’espaces forestiers en espaces agricoles (déforestation), les émissions de
dioxyde de carbone évitées peuvent être convertit en crédit carbone sur le marché
volontaire.
NB :
. Elle ne sert à rien si les pays les plus pollueurs ne s’y mettent pas aussi.
Il y a aussi l’existence d’une TAXE CARBONE qui est aussi une voie privilégiée pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre :
-Pour les partisans de cette taxe carbone, ces mécanismes sont « applicables
facilement aux émissions diffuses contrairement aux quotas d’émissions négociable »
jean marc jancovici, c’est maintenant 3 ans pour sauver le monde
Ce mécanisme est « assez facile à contrôler, contrairement aux quotas d’ émissions
négociable sujets de corruption et de tricherie et en plus cette taxe carbone est plus
acceptable par la chine »R Alph Nader.
-Pour ceux qui sont contre cette taxe carbone :
. C’est un impôt supplémentaire, injuste et insupportable par les revenus les plus modestes
en plus elle n’est pas dissuasive pour les revenus les plus élevés et très consommateur
d’énergie.
. Il est impossible de prévoir les résultats en terme de baisse des émissions de CO2,
contrairement au système de quotas
Partie III – CAS PARTICULIER DE MADAGASCAR
1- En 2003, une deuxième génération d’aires protégées (AP) a été lancée, à l’occasion
du congrès mondial des parcs à Durban (Afrique du Sud). Dans le cadre de ce que l’on
nomme désormais la « vision Durban », l’ancien président Marc Ravalomanana s’est
engagé à tripler les aires protégées de Madagascar en cinq ans. L’enjeu étant de faire
passer les aires protégées du pays de 1,7 à 6 millions d’hectares, soit 10% du
territoire en conformité avec les recommandations de l’Union Internationale pour la
Conservation de la Nature. Pour atteindre cet objectif, un nouvel instrument
juridique a été créé en 2005 : le système des aires protégées de Madagascar (SAPM)
qui redéfinit et simplifie le processus légal employé pour créer une aire protégée. La
gouvernance des aires protégées s’est alors ouverte à un large éventail d’acteurs,
notamment les organisations non gouvernementales, les associations
communautaires locales et les propriétés privées.
Ce bureau crée à l’initiative du ministère de l’environnement et des forêts relative aux activités se
rapportant à la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation forestière à
Madagascar. Ce par l’arrêté n° 8090/2014(le 03 février).
Concrètement le BNC-REDD+ est une structure chargée de piloter et de coordonner toutes les
activités liées au concept REDD au niveau de l’environnement et des forets ainsi que le processus
REDD+ en général à Madagascar (art 2)
Tenant à son fonctionnement et mission, le BNC-REDD+ est le garant de la mise en cohérence des
activités menées au niveau national par rapport à la politique forestière et en matière de gestion
durable des ressources forestières. Il assure aussi la mise en relation du processus décisionnel
politique et stratégique des principaux secteurs techniques concernés.
Important que parmi tant d’autres TACHES on peut relever le fait que le BNC-REDD+ veille à
l’utilisation rationnelle des fonds des programmes d’appui provenant des Partenaires techniques et
financiers pour la préparation de la mise en œuvre du processus REDD+ ; mais aussi approuve
l’utilisation des fonds carbones REDD par rapport à l’engagement de l’Etat
Or avons-nous relever un peu plus hauts dans nos exposés que certes le concept des crédits
carbones semble être un programme innovateur en ce sens qu’il contribue en une bonne
gestion durable de nos ressources forestières et aussi le fonds perçu bénéficie à la
population locale. Or dans la pratique ces communautés s’exposent au problème d’insécurité
alimentaire et de restrictions agricole. On est en droit alors de se poser la question sur le rôle
jouer par ce bureau au regard de ces incidents
3- LES PROJETS DEJA ENTREPRIS ET SES ACTEURS
PROJET CAZ (CORRIDOR ANKIHENIHENY ZAHAMENA) : Un autre projet pilote est celui
du CAZ (corridor Ankiheniheny Zahamena). Démarré en 2005 et couvrant 371.000
hectares à l’Est de Madagascar, ce projet est porté par Conservation Internationale (CI)
qui travaille sur une méthodologie détaillée pour surveiller les réductions d’émissions.
Selon l’organisation américaine Winrock International, jusqu’à 10 millions de tonnes
d’émissions de CO2 peuvent être évitées sur 30 ans. L’objectif est de réduire les
émissions de 4 millions de tonnes de CO2 d’ici 2017. La particularité du projet est qu’il
implique des forêts gérées par les communautés avec des contrats de Gestion Locale
Sécurisée (GELOSE) ou de Gestion Communautaire des Forêts (GCF). CI tente depuis
quelques années de développer les projets carbones au sein du corridor forestier du CAZ,
notamment avec TAMS, un projet de restauration et de reboisement dans la commune
d’Andasibe financé à travers le mécanisme de développement propre (MDP). La Banque
mondiale vient de commanditer une étude portant sur la répartition, la gestion et l’usage
des revenus carbone du projet REED+ CAZ à Madagascar. Des discussions sont en cours
avec les communautés.
PROJET MAKIRA FOREST PROJECTED AREA PROJECT
Projet MAKIRA est projet portant sur l’aire protégée de MAKIRA dans le Nord-Est de l’Ile de
MADAGASCAR (Maroantsetra). Projet mené par WILDLIFE CONSERVATION SOCIETY(WCS)
avec l’aide de CONSERVATION INTERNATIONAL(CI).
Par un accord en date de 2012 MAKIRA Carbon Company et le Gouvernement Malagasy par
décret entamait des cessions de crédits carbones issus des aires protégées à 10$/tonnes. De
plus la création du parc permettrait d’éviter 9 million de tonnes d’émissions de carbones.
a- Les activités mise en œuvre par le projet :
• Création et gestion durable de l’aire protégée MAKIRA
• Mise en place de structures et renforcement de capacités de gestion des ressources
naturelles : projet REDD+ de MAKIRA par le biais de structure participatives des communauté
locales et renforcement des capacités organisations des communautés impliqués
• Mise en place de structures de cogestion du parc Naturel de MAKIRA
• Appui au développement rural et les activités de revenue : ex : accès à la
microfinance/ amélioration de productivité agricole/ santé/ éducation.
• Développement de processus équitables de distribution des revenus REDD+.
NB : IL FAUT RAPPELER QUE CES PROJETS CAZ, MAKIRA, COGESFOR DIDY NE SONT PAS LES
SEULS A MADAGASCAR MAIS SONT UNIQUEMENT QUI ONT ATTIRE NOTRE ATTENTION ET
D’AUTRE NE SONT QU’A L’ETAT DE PILOTE
4- LES SANCTIONS
Avant la sanction il y a d’abord une surveillance aérienne et terrestre. Ce contrôle est mis en place
par le WWF Madagascar en partenariat par l’aviation sans frontière (un avion qui survole les aires
protégées afin de prendre en photos tous les sites d’agriculture sur brulis, qui permet de biens
déterminés l’emplacement précis des endroits en déforestations).
- La principale sanction c’est la « Dina » qui est un règlement collectif mis en place par l’association
locale pour faire diminuer la déforestation.
La DINA :
Cette sanction se traduit à travers le versement d’une rançon qui varie selon la gravité des délits.
Il s’agit d’une amende de 60000 Ariary et un zébu à 160000 Ariary voire même 800000 Ariary
(application du Dina).
Poursuite judiciaire :
Pour ces délits la sanction peut aussi être pénale c’est à dire 6 mois d’emprisonnement pour un
simple défrichement et 1 an d’emprisonnement pour les délits de défrichement suivie d’incinération
(poursuite judiciaire).
En cas de refus de paiement de Dina le comité descend sur terrain pour voir la réalité et accorde
un délai de 3 à 4 mois au délinquant pour payer l’amende. A l’échéance du délai si le délinquant
refuse de payer le comité descend avec la gendarmerie et effectue l’arrestation et fait une poursuite
judiciaire jusqu’au tribunal correctionnel.
Difficulté d’application :
La Dina est difficile à appliquer. Ces difficultés sont dues au refus de paiement des rançons par le
délinquant et aussi due au montant élevé de la Dina qui entraine son inefficacité.
NB : Au fil des années la Dina devient inefficace car elle apparait comme un outil de gestion
des forets à l’origine des tensions et des conflits au sein même de la communauté.
Conclusion
Suite à la l’activité de l’homme la nature se détruite peu à peu. Les hommes n’ont pas conscience du
danger jusqu’à ce que ces effets apparaissent. Il s’agit ici du réchauffement planétaire dus à l’émission
excessif de gaz dans l’atmosphère. Le foret n’assure plus la fonction d’absorption de ces gaz en raison
de la déforestation et la dégradation des forets. A cette effet pour réduire les conséquences majeures
de déséquilibre planétaire les Etat partie se font adopte un projet nommée REDD+. Ce mécanisme a
pour vocation universel elle est le résultat d’un long processus de débat qui se déroulait à Kyoto lors
du COP21. Entant que projet pour fonctionner elle avait besoin des financements et de la participation
de tout le monde entier voir les Etats et la population local.
Malgré cela ce projet présente certains difficultés au niveau de son application quant ’à l’absence de
caractère contraignant , risque de confusion entre la compensation de carbone et le crédit carbone, et
la recherche de conciliation entre l’intérêt de conserver la foret et la réduction des émission de la
déforestation et dégradation des forets et les intérêts de la population local surtout en matière
d’agriculture et les collectes des bois .Tant que les problèmes sont là il existe toujours des solutions,
comme la conservation, préservation et la restauration des forets dont le control est assure par divers
Organisations internationales tel que les ONG ,CNUCC mais aussi la WWF .
Pour notre pays, l’engagement à ce projet a été pris en 2003 qui consiste à la reforestation avec l’appui
des diverses organisations avec le financement de la banque mondial. Maintenant on est en 2019, on
est où sur cette engagement pris ? Quand est-il de la conservation, la préservation et la restauration
des forets détruits ? Madagascar, a-t-il tenu ses engagements ?