Essais de Résilience - Modélisation

STEPHANIE BOREL OPTION M.M.S.
PROMOTION 96
COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE

SACLAY
MODELISATION DE L'ESSAI DE RESILIENCE

CHARPY PAR LA METHODE DES ELEMENTS
FINIS
PROJET DE FIN D'ETUDES DU 9 AVRIL AU 30 AOUT 1996

RESPONSABLE DE STAGE: MONSIEUR C. SAINTE CATHERINE
RESUME
L'objet de ce stage est la modélisation de l'essai de résilience Charpy, à l'aide du

code de calcul par éléments finis CASTEM2000.
Le matériau testé est un acier inoxydable 316L, sous forme d'éprouvette
parallélipipèdique entaillée. L'essai est réalisé à température ambiante de 20°C.
La modélisation comprend différentes parties: conception du maillage puis d'une
loi de comportement du matériau, et enfin comparaison des résultats obtenus avec
l'expérience.
The probation' s objective is the numerical modelling of Charpy impact tests on

metallic material. The numerical modelling is carried out with finite element analysis
code CASTEM2000.
Tested material is stainless steel 316L on bending specimen with V-notch. The
corresponding test is carried out at ambient temperature (20°C).
Numerical modelling includes several parts : mesh's conception, then material's
law conception, and at last, comparison with experimentation.
PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 1

REMERCIEMENTS
Je remercie monsieur D. MOULIN de m'avoir accepté dans son service, en tant

que stagiaire.
Je remercie tout particulièrement monsieur C. SAINTE CATHERINE, mon

responsable de stage, pour son aide précieuse tout au long de mon travail.
Enfin, je remercie toute l'équipe du service RDMS, qui m'a accueilli

chaleureusement et qui a toujours été disponible pour m'aider et me conseiller.

SOMMAIRE

INTRODUCTION 6
Chap. 1 L'ESSAI DE RESILIENCE 7
1- INTRODUCTION 8
2- PRESENTATION DE L'ESSAI 8
2-1. PRINCIPE 8
2-2. LES DIFFERENTS TYPES D'EPROUVETTES 8
2-3. NORMES ET INSTRUMENTATION 9
3- RESULTATS DE L'ESSAI 11
3-J. COURBE FORCE-DEPLACEMENT 11
3-2. TEMPERATURE DE TRANSITION 12
4- EFFET D'UNE ENTAILLE 13
Chap. 2 MODELISATION DE L'ESSAI CHARPY 15
1- INTRODUCTION 16
1-1. PRESENTATION DU MATERIAU 16
1-2. OBJECTIFS ET DIFFICULTES 16
2- MODELISATION 16
2-1 . CREATION DU MAILLAGE 17
2-2. CONDITIONS AUX LIMITES ET CONTACTS 18
2-3. DEFINITION DU MODELE ET DES MATERIAUX 18
2-4. TABLE DE CHARGEMENT MECANIQUE 18
2-5. RESOLUTION 19
2-6. SCHEMA DE LA MODELISATION 19
2-7. PROBLEMES RENCONTRES 20
3- INTRODUCTION DE LA VITESSE DE DEFORMATION 21

3-1. RAPPELS SUR LES ESSAIS DE TRACTION [3] 22
3-2. LOI DE COMPORTEMENT 24
3-3. VITESSE DE DEFORMATION 26
3-4. PROBLEMES RENCONTRES 26
Chap. 3 COMPARAISON AVEC LES RESULTATS EXPERIMENTAUX 33
1- COURBE EXPERIMENTALE 34
- 2- RESULTATS DE LA MODELISATION
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
35
36

BIBLIOGRAPHIE 38
ANNEXES Al
ANNEXE!: PRESENTATION DU CEA A2
ANNEXE2: PRESENTATION DE CASTEM2000 AB

ANNEXE3 : LE MOUTON PENDULE A13
ANNEXE4: DIFFERENTS TYPES DE COURBES OBTENUS AVEC L'ESSAI

CHARPY A16
ANNEXES : LOI DE COMPORTEMENT A18
ANNEXE6: VITESSE DE DEFORMATION NEGATIVE A23
ANNEXE7: COURBES DE VITESSE DE DEFORMATION ET DE DEFORMATION

EQUIVALENTE A25
ANNEXES: RESULTATS (DEFORME, VITESSE DE DEFORMATION,

DEFORMATIONS, CONTRAINTES) A32
ANNEXE9 : LISTING DES PROGRAMMES A42

INTRODUCTION
Le suivi de l 1évolution des propriétés des cuves des Réacteurs à Neutrons Rapides
(RNR) et des Réacteurs à Eau sous Pression (REP), est réalisé grâce à des essais de
Résilience Charpy.
La résilience du matériau, ainsi déterminée, permet de déduire, par corrélation, la
ténacité du matériau.
L'objectif de la modélisation de l 1essai de Résilience Charpy est, dans un premier
temps, d 1aboutir aux résultats de l 1essai (énergie de résilience) par simulation.
La modélisation présente différentes difficultés dont les principales sont: la loi de
comportement variant en fonction de la vitesse de déformation, et les problèmes de
contact qui augmentent la non linéarité.
A long terme, l 1objectif est de déterminer la ténacité (résistance à la rupture) du
matériau testé, directement à partir de l 1essai de Résilience, sans corrélation empirique.

Chap._1 L'ESSAI DE RESILIENCE

11- INTRODUCTION
L'essai de résilience est un essai de flexion par choc, réalisé sur un marteau-
pendule. Il fourni des informations sur le comportement en rupture du matériau testé.
Le résultat de cet essai s'exprime en terme d'énergie, que l'on appelle résilience du
matériau. Si le mouton-pendule est instrumenté, il est alors possible d'établir la courbe
force-déplacement de la pièce testée.
Les premiers essais de flexion sur éprouvettes entaillées sont dus à TETMAJER
(1884). Ces essais ont été rendus quantitatifs par BARBA en 1893. L'emploi du mouton-
pendule, proposé par RUSSELL en 1897, a été vulgarisé par les travaux de CHARPY,
dont le nom est resté attaché à l'essai de résilience.
L'essai Charpy est maintenant largement répandu, aussi bien pour l'étude de la
résistance à la rupture fragile que pour le contrôle en usine. Dans le domaine nucléaire,
il est utilisé pour le suivi de l'évolution des propriétés du matériau de cuve au cours de
son vieillissement sous irradiation.
PRESENTATION DE L'ESSAI
2-1. PRINCIPE
L'éprouvette est rompue par choc sous l'effet d'une masse pendulaire (voir figure
ci-dessous). Dans sa position initiale, l'angle du pendule avec la verticale est a; après
rupture de l'éprouvette, l'angle maximal de remontée est !3.
1
\ /~ I
'\9__
\ I I
I
I
/
/
/
La différence (a-13) caractérise l'énergie dépensée pour la rupture de l'éprouvette.

En effet, s'il n'y avait pas d'éprouvette à rompre, le pendule monterait à une position
symétrique de la position de départ avec un angle a.
2-2. LES DIFFERENTS TYPES D'EPROUVETTES
Pour la plupart des alliages courants, la rupture fragile ne peut être atteinte que
grâce à une entaille, qui favorise ce mode de rupture au détriment de la rupture tenace
(Voir paragraphe 5- Effet de l'entaille) .

Un certain nombre d'éprouvettes entaillées sont utilisées ; les plus courantes sont
des éprouvettes ISO à entaille en V, ISO à entaille en U, Mesnager, DVM(19).
ISO entaille en V
1
r Profondeur d'entaille : 2 mm
10!
l 55 ] Angle : 45°
Rayon à fond d'entaille :. 0,25 mm
1 MESNAGER
y
,oI
1. 55 ] Profondeur d'entaille : 2 mm
Rayon à fond d'entaille : 1 mm
,oq 9 DVM
Profondeur d'entaille : 3 mm
55 .1
ISO entaille en U
,oI ~ Profondeur d'entaille : 5 mm
1. 55 .1
On appelle résilience l'énergie de rupture ramenée ou non à la section sous

entaille de l'éprouvette. Cette résilience s'exprime en joules/cm2 ou en joules (on ne
ramène alors pas l'énergie à la section sous entaille). Les notations précises de la
résilience sont :
- KCV pour une éprouvette ISO à entaille en V Goules/ cm2),

- KV pour une éprouvette ISO à entaille en V Goules),
- KCU pour une éprouvette ISO à entaille en U Goules/ cm2),
- KU pour une éprouvette ISO à entaille en U Goules).
On passe de KV à KCV en multipliant la valeur de KV par 1,25 (la section sous

entaille est en effet de 0,8 cm2) ; de même on passe de KU à KCU en multipliant la
valeur de KU par 2.
L'éprouvette ISO à entaille en V est de plus en plus utilisée. Elle a, en particulier,
l'avantage de ne pratiquement pas présenter le phénomène de bimodalité de la rupture
(éprouvettes ductiles et fragiles obtenues en même temps sur une gamme de
températures pouvant atteindre 60°C avec les éprouvettes ISO-U), phénomène que l'on
observe avec les éprouvettes ayant un rayon à fond <l'entaille de 1 mm.
2-3. NORMES ET INSTRUMENTATION
La méthode de l'essai Charpy est basée sur un développement expérimental des

essais sur aciers. Des normes doivent donc être respectées pour les mesures et le
matériel d'enregistrement, afin d'acquérir des résultats comparables.

Les conditions normales d'essai (Norme NF A 03) sont les suivantes:
• éprouvette 10*10*55 mm3, avec une entaille à mi-longueur,

• appuis distants de 40 mm , avec arrondi de 1 mm de rayon et dépouille de
20%,
• couteau du mouton à l'angle de 30°, frappant au droit de l'entaille et sur la
face opposée de l'éprouvette par une arête arrondie au rayon de 2 mm.
• vitesse d'impact au moins égale à 5 m/ s et au plus à 7 m/ s.
1
1
1;'
!
l
1
1
,. ,,. . .,~:- - ,~-......,.n...,....,,_
_v
r···_-_J 10mm
:
:
>,,J;:
: \ :
o é - - - - - , - - - - - - ' ,/, . .
40qun
1
55mm
Schéma du montage de l'essai de résilience.
Un schéma et une photographie du Mouton Pendule instrumenté sont présentés

enAnnexe3.
Pour pouvoir analyser les divers mécanismes mis en jeu, des essais instrumentés
sont réalisés, afin d'enregistrer les efforts nécessaires à la rupture des éprouvettes.
Les essais de résilience sont effectués sur un mouton-pendule de 30Qf.Le couteau
est équipé de jauges d'extensomètrie.
Les jauges sont montées en pont complet d'après le schéma suivant:
+ jauge active
jauge - jauge inactive
oscillateur
~ oscilloscope

Chaque face du couteau porte deux jauges, une active et une inactive.
La disposition des jauges est déterminée par une étude préliminaire avec du
vernis photo-élastique, le couteau étant sous charge statique.
L'alimentation des jauges est fournie par un tiroir de l'oscilloscope.
RESULTATS DE L'ESSAI
3-1. COURBE FORCE-DEPLACEMENT
Le résultat de l'essai instrumenté est la courbe force - déplacement, dont la surface

correspond à l'énergie absorbée par le test.
Les courbes obtenues pour différents matériaux et différentes températures
peuvent être très différentes bien que l'aire des courbes, et donc l'énergie absorbée,
reste identique. Différents types de courbes sont donnés en annexe4.
La courbe force-déplacement permet de déterminer la limite d'élasticité, la force
maximale, et la force en début de rupture.
Un exemple de courbe Force-Déplacement, sur lequel sont repérées les valeurs

caractéristiques, est présenté ci-dessous :
20
Fm
16
Fir Avec ~~ 0: k) l,t'.~h
V
Fe : force de limite d'élasticité
12 Fm: force maximale
Force Fir : force d'initiation de rupture
kN
Fr : force à rupture
8
o.J--------------r---
8
o 4
Déplacement en mm

3-2. TEMPERATURE DE TRANSIDON
Les éprouvettes sont rompues à différentes températures. Pour les refroidir, elles
sont plongées dans un bac réfrigérant, puis placées rapidement sur les appuis. Les
liquides réfrigérants utilisés sont :
• l'alcool Gusqu'à - so c) 0
• le Fréon Gusqu 1à - 155°C)

• l'azote liquide Gusqu'à -196°C).
En réalisant des essais à différentes températures, on obtient la courbe de

transition de l'alliage testé.
RESILIENCE (Jicm')
.
20~
150-
-120 -100 -80 -60 -40 .20 0 +20 +40 +60

TEMPERATURE ( "C)
Exemple de courbe de transition de résilience KCV sur un acier de type E36.
Les aciers ferritiques présentent une transition fragile-ductile : pour les

températures supérieures à 0°C, la rupture est ductile, alors qu'elle est fragile pour les
températures inférieures à - 60 °C.
La zone de transition peut s'étendre sur 80°C. Il a donc fallu définir une
température de transition à priori arbitraire. Les plus usuelles sont :
• la température de transition à une valeur d'énergie donnée, habituellement au
niveau 35J/ cm2 (TK 3,5)
• la température à mi-niveau ductile; dans l'exemple précédent, elle correspond
à une résilience de 140/2 = 70J/ cm2 et vaut - 20°C).
Si l'on regarde les faciès de rupture des éprouvettes essayées aux différentes
températures, on constate que le faciès change avec la température. Quand la rupture
est ductile, on observe une rupture à ligaments et l'on constate qu'il y a eu striction
avant la rupture. A basse température, on observe une rupture à grains et on ne décèle
pas de déformation plastique généralisée de l'éprouvette.

On peut définir le pourcentage de cristallinité:
. llini. , Surface. à. grains

cnsta t e = - - - - --
Surface. totale
Une rupture ductile correspond donc à une cristallinité de O alors qu'une rupture
fragile correspond à une cristallinité de 100%.
Dans la zone de transition, on observe une rupture mixte; une zone à grains est
entourée d 'une zone à nerfs. La cristallinité est alors comprise entre Oet 100%.
~ ~
FRAGILE MIXTE DUCTILE
Cristallinité 100% Cristallinité 25 % Cristallinité 0%
Différents faciès de rupture d'éprouvettes de résilience.
On peut tracer la variation de la cristallinité en fonction de la température.

Lorsque celle-ci s'élève, la cristallinité part de 100%, décroît et atteint 0%. On peut alors
considérer la température de transition comme étant la température à laquelle la
cristallinité vaut 50% (TK 50%) .
EFFET D'UNE ENTAILLE [1]
COEFFICIENT DE CONCENTRATION DE CONTRAINTE
L'effet d'une entaille s'explique par l'augmentation de la contrainte au fond de

l'entaille.
La répartition des contraintes n'est pas uniforme, exemple d'un essai de traction :
--- ---- t----- ---

cr~o
' '
' '
' '
s
---- F+ ---------
PROJET DE FIN D 'ETUDES - CEA SACLAY 13

Le coefficient KT est appelé coefficient de concentration de contrainte, il a la
valeur :
KT= CJmax
CJnom
F
La contrainte nominale crnom ayant la valeur
s
avec
F : force de traction
S: surface en fond <l'entaille.
Le paramètre KT est donné pour les entailles les plus courantes par:
1
KT=-------2-r-
2r(l+ 2 )
2
A --r - +B d
D-d d
avec
D : diamètre ou largeur extérieur de l'éprouvette _.AO rn M
d : diamètre ou largeur à fond <l'entaille 16 ('(\ îY\
r: rayon <l'entaille. o,~b \\\.'N'-- .
A et B dépendent du type de sollicitation (traction, flexion, torsion... ).
L'effet de l'entaille est donc d'augmenter localement la valeur de la contrainte.

Chap._2 MODELISATION DE L'ESSAI
CHARPY

11- INTRODUCTION
1-1. PRESENTATION DU MATERIAU
Le matériau est un Inox 316L; acier austénitique présentant une rupture ductile.
Les éprouvettes utilisées sont des ISO V.
1-2. OBJECTIFS ET DIFFICULTES
L'objectif de la modélisation de l'essai de résilience Charpy est l'obtention de la

courbe force-déplacement afin de prévoir la résistance à la rupture du matériau étudié.
Ceci nécessite la connaissance de la loi de comportement du matériau.
Les principales difficultés de la modélisation sont :
• les différents problèmes de contact entre l'éprouvette, le marteau et les

appuis.
• la modélisation d'un essai dynamique; le problème étant de nature

dynamique non linéaire.
Sous Castem.2000 il n'est pas possible d'utiliser une loi de
comportement dépendante de la vitesse de déformation. Il faudra donc
créer une loi fonction de la vitesse de déformation.
MODELISATION
Le maillage est constitué de trois entités :

• l'éprouvette
• le marteau
• l'appui

Pour des raisons de symétrie, il suffit de traiter la moitié du problème.
1
1
J Marteau
Eprouvette
Le schéma des entités à mailler.
Sous Castem2000, les différentes étapes de la modélisation sont :
Création du maillage
• création des points
• création des lignes
• création des mailles
• création des lignes particulières (pour CL et contacts)
Conditions aux limites (différents blocages selon les deux directions du plan)
Conditions de contact (entre deux éléments du maillage)
Définition du modèle
Définition du matériau
Table de chargement
Résolution
Sauvegarde
2-1. CREATION DU MAILLAGE
Le maillage est constitué d 1éléments quadratiques non linéaires à 8 noeuds et 9

points de Gauss.

Noeuds
r .·.·.·.·.b.·.·.·.·.·.â,, Points de Gauss
ü····· O····· è,
Elément quadratique non linéaire .
Sous Castem il n'est pas possible d'utiliser deux éléments de maillage différents
dans un même maillage.
Le maillage de l'éprouvette est affiné au niveau du contact avec le marteau et au

niveau d~ l'entaille puisque les déformations et les concentrations de contraintes y sont
plus importantes.
2-2. CONDITIONS AUX LIMITES ET CONTACTS
L'axe de symétrie est bloqué suivant Ox.

Le marteau est bloqué suivant Oy, puis le chargement mécanique lui est imposé
en déplacement.
L'appui est bloqué suivant les deux directions.
Deux contacts sont définis :

• Le contact marteau-éprouvette
Au cours du chargement, la tête du marteau pénètre dans l'éprouvette.
• Le contact appui-éprouvette
L'éprouvette se décolle petit à petit de l'appui pour ne réduire le
contact qu'à une zone très réduite.
2-3. DEFINffiON DU MODELE ET DES MATERIAUX
Le comportement du marteau et de l'appui est élastique (ils ne se déforment pas

plastiquement) .
L'éprouvette est un matériau élasto-plastique, la loi de comportement est donnée
par la courbe cr= f(ë) issue d'un essai de traction ( Se reporter au paragraphe 3-1 sur les
essais de traction) .
2-4. TABLE DE CHARGEMENT MECANIQUE
Le chargement mécanique est un déplacement imposé selon Oy sur la face arrière

du marteau. Ce déplacement est progressif, il est donné par une progression de pas en
mm en fonction du temps.

2-5. RESOLUTION
Le problème est traité en bidimensionnel.

Dans un premier temps, les calculs sont faits en déformations planes, ce qui, en
réalité est partiellement vrai (on est dans un état de déformation plane au centre de
l'éprouvette et dans un état de contrainte plane aux bords de l'éprouvette) donc on
effectuera ensuite les calculs en contraintes planes. Les deux résultats seront comparés
avec l'expérimentation.
Rappels
•L'état de déformation est plan dans Cty,i) si le tenseur des déformations s'écrit :
Ell E12
E = E~l E22
(
0
•L'état de contrainte est plan dans le c~Jl)si le tenseur des contraintes s'écrit:
crll cr12
cr= ( cr~l cr22
0
Les calculs sont faits en grands déplacements :

Les déplacements de la structure devenant grands, il n'est pas possible d'écrire
l'équilibre de la structure sur la configuration initiale non déformée. La configuration
est donc réactualisée à chaque pas de calcul.
2-6. SCHEMA DE LA MODELISATION
1'
o•placement imposé

2-7. PROBLEMES RENCONTRES
Le maillage de l'appui est délicat car le contact appui-éprouvette est relativement

complexe. En effet, la surface en contact diminue rapidement au cours du chargement.
Le maillage de l'appui a donc évolué de manière à simplifier le contact.
Le maillage a tout d'abord été affiné en tête de l'appui : zone qui subit les plus
fortes contraintes. La partie correspondante sur l'éprouvette, étant elle aussi affinée.
1: .'
1 1
11
1 1
i !
i
'
;
1 T I' 1
1:
W' '.
1 1 1
!
...'· ~.,
"""' 1
1 1 1 Il 1
~41-H ' i 1 1 i 1111!!1
,~ 1
i]i 1 1 1 1111;1
Ill 1 1 11111
1 1 111111 '
l,., ........ , ,
1
Figure 1.
Un angle a ensuite été introduit entre l'appui et l'éprouvette, afin de limiter la

surface en contact dès le départ.
Figure 2.

. . Ma,lgré ces différentes modifications, cette partie du maillage pose toujours des
difficultes de convergence lors de la résolution. La poursuite de la simulation est donc
réalisée avec un maillage comportant un appui ponctuel.
Appui ponctuel
Figure 3 : Maillage conservé pour la poursuite de l'étude.
INTRODUCTION DE LA VITESSE DE DEFORMATION
Une étude préliminaire [2] a permis de déterminer les lois de comportement du

matériau pour plusieurs vitesses de déformation. Cette étude a montré que l 1effet de la
vitesse de déformation est assez marquée à température ambiante (20°C). La vitesse de
sollicitation conduit à un durcissement marqué et un allongement à rupture plus faible.
700
<'3
p... 600
~
C:
Cl)
500
~ 400 È = 7 s-1
z
...... 300
~
~ 200
z
0
u 100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80
ALLONGEMENT en %
Courbes conventionnelles des essais de traction à 20°C pour deux vitesses de déformation,
sur un Inox 316L.
- PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 21

Une loi de comportement variant en fonction de la vitesse de déformation a donc
été introduite.
3-1. RAPPELS SUR LES ESSAIS DE TRACTION [3)
Vessai de traction est l'essai le plus utilisé pour la caractérisation mécanique des
matériaux. Il permet d'avoir accès à des grandeurs dites conventionnelles (limite
d'élasticité, résistance mécanique ... ) et à la loi de comportement (courbe rationnelle).
a) Principe de l'essai de traction

L'essai de traction consiste à exercer progressivement, sur une éprouvette, un
déplacement imposé jusqu'à obtenir la rupture.
Le principe est qu'un système de fixation mobile impose une déformation
croissante à l'éprouvette et une cellule de charge mesure la force exercée. Le
déplacement de la traverse est commandé par un système à vis entraîné par un moteur
électrique.
On reporte la force mesurée en fonction de l'allongement de l'éprouvette, ce qui
donne un diagramme de traction.
b) Exploitation des résultats
Diagramme conventionnel
Le diagramme de traction est dit conventionnel lorsqu'on rapporte respectivement
les mesures de résistance unitaire et d'allongement unitaire aux valeurs initiales So et Lo
de l'éprouvette.
Avec
R=~
So
L-L 0
e = ----=--100
Lo
0 --"-----__L__----'----~-~--
o 40
e
Figure 1 : Diagramme conventionnel
Diagramme rationnel
Ce diagramme est une représentation de la courbe de traction, avec en ordonnée
la contrainte vraie et en abscisse la déformation rationnelle.

. "
0 25 50
Figure 2 : Diagramme rationnel
La contrainte vraie tient compte de la variation de section au cours de l'essai.

cr= É.. où S est déduit de la mesure d'allongement tant que l'éprouvette ne se
s
strictionne pas (i.e. jusqu'au maximum). En effet, V = S0 L0 = SL => cr = -FL- (par
SoLo
conservation du volume lors d'une déformation homogène).
La déformation rationnelle : s = 1n(~J

L 0
= 1n(1 + ~)
100
C'est cette courbe rationnelle qui est utilisée comme loi de comportement dans les
calculs par éléments finis.
Paramètres mécaniques
A partir des courbes et des résultats des essais on peut avoir accès aux différents
paramètres mécaniques utiles pour caractériser un acier.
E: module d'Young (pente de la partie élastique),
Re : limite d'élasticité,
Rm : charge maximale (ou résistance mécanique).
Autres paramètres
Ar% : allongement réparti à la charge maximale.
L -L O
At%: allongement total à la rupture, At%= u • 100 .
Lo
5
Z% : variation de section en pour cent après la rupture, Z%= -So -100.
u
So
n: coefficient d'écrouissage, calculé à partir de la courbe de traction.

3-2. LOI DE COMPORTEMENT
Des essais de traction réalisés sur des éprouvettes en Inox 316L à 20°C avec trois
vitesses de déformations différentes [2], nous fournissent trois courbes de traction
rationnelles.
1cm
- 1G-3s-1
- 7s-1
- 13ls-1
0 +---------+-------+---+---+-----+-------+-----------,
0 O,CE 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
Courbes rationnelles de l'Inox 316L pour trois vitesses de déformation à 20°C.
Ces courbes sont transmises sous Castem sous forme de fichiers de données.
La partie linéaire de la courbe est modifiée de manière à refléter le module
d'Young du matériau. Car lors de l'essai de traction, la vitesse de déformation étant
importante, les mesures ne peuvent pas être faites avec un extensomètre, mais elles sont
calculées à partir du déplacement du vérin. Les résultats ne sont donc pas précis
lorsqu'il y a des petites déformations, donc dans la partie linéaire (comportement
élastique) de la courbe.
Les courbes sont ensuite lissées, de manière à ne pas présenter de pentes

négatives, qui poseraient des problèmes de convergence.
,... PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 24

,n. E) Sigma ( HPa)
1.20
1.00
.,o
1
.,o i
.,o
.20
l
Eps
.00 - ·· - - - - - - - - · · - - - ·~ - - ' 1 _ •
. 00 . os . 10 . 15 . 20 . 25 . JO .]5 .40 . 45 .50
Avec 10-]a- l ->Ver t, 7a-l · >Rouge et lSOs-1 ->Bleu
Courbes utilisées pour la construction de la loi de comportement.

(Voir Annexes)
Ces trois courbes sont utilisées pour créer une loi de comportement fonction de la
vitesse de déformation.
Cette loi est définie comme suit :

pour
• 0< -
& .
< 10-3 s-1 Ia 101 de comportement est celle de -
& = 10-3 s-1.
dt dt
• 10-3 < dë < 7 s-1 la loi de comportement est une interpolation linéaire
dt
entre les lois de dë = 10-3 s-1 et de dë = 7 s-1.
dt dt
• 7 < dë < 150 s-1 la loi de comportement est une interpolation linéaire
dt
. dë dë
entre les l01s de - = 7 s-1 et de - = 150 s-1.
dt dt
dë . dë
• - > 150 s-1 la 101 de comportement est celle de - = 150 s-1.
dt dt
Programmation de la loi sous Castem :
Chacune des trois lois de comportement est mise sous la forme d 1une évolution.
Une évolution est composée de deux progressions de réels, dont la première
représente les abscisses et la seconde représente les ordonnées, reliées entre elles de
· manière à représenter des courbes.

Nous avons donc trois évolutions représentant les trois lois de comportement.
Ces trois évolutions sont reliées entre elles par une instruction appelée NUAGE.
Cette instruction associe à chaque évolution, la vitesse de déformation correspondante,
et calcule des interpolations linéaires pour les vitesses de déformations intermédiaires.
3-3. VITESSE DE DEFORMATION
Programmation du calcul du sous Castem :
A chaque pas de calcul, et pour chaque noeud du maillage de l'éprouvette, on

calcule la variation de la déformation équivalente entre les deux derniers pas, ainsi que
la variation de temps correspondante. La vitesse du marteau étant de 5000 mm.s-1, à
partir du pas en mm, il est possible de déduire le temps en secondes.
d& Aceq
=
dt At
La vitesse de déformation ainsi trouvée déterminera la loi de comportement au

noeud considéré, pour le pas suivant.
Castem ne reconnaissant pas la variable vitesse de déformation, celle-ci est

calculée par une procédure appelée PERSOl, activée à chaque pas de calcul. La vitesse
est ensuite stockée comme un champ de température, qui est pris en compte par le
logiciel. (Voir listing en Annexe8).
3-4. PROBLEMES RENCONTRES
Rappel: Critère de convergence de Castem2000
Sous Castem, le critère de convergence est un critère énergétique basé sur

l'équilibre du travail des forces extérieures et intérieures.
I Fext. I Uext- I Fint. I Uintl

en·tè re = 1ddl ddl ddl ddl
I Fint. I Uint
ddl
1 ddl 1
où I représente la somme sur tous les degrés de liberté.

ddl

Dans un premier temps les calculs ont été faits avec un critère de convergence égal
à 10-3, afin de faciliter la mise au point du programme, jusqu'à obtention d 'un
programme convergent pour un déplacement imposé de O à 1 mm.
Afin d'obtenir une solution plus juste, la précision du critère a ensuite été prise
égale à lo-4. Les calculs sont alors divergent. Afin de résoudre ce problème, un certain
nombre de directions ont été prises successivement :
1) Différents pas de calculs ont été essayés, sans succès.
2) Chaque étape de la programmation a été vérifiée avec une précision du critère

égale à 10-4, ce qui a permis de déterminer que le problème se situait autour de la loi
dépendant de dE .
dt
3) Afin de déterminer les raisons de la divergence, la programmation a été

modifiée de manière à mémoriser le champ de vitesse de déformation à chaque pas. Ce
qui a permis la visualisation de ce champ.
Nous avons alors constaté que la vitesse de déformation n'est pas toujours positive.
URL - ISO
l l.l J.
l.UJ:tllZ
1 i:J.ZU:tl!IZ
5.i:JU:tl!IZ
7.4l'J:tl!IZ
9.Sl'J:tl!IZ
1.1.&J:tllli:J
l.37.1:tllli:J
l,SIŒtllli:J
J l.7'31:tllli:J
1 Z,llm:tllli:J
Z.ZU:tllli:J
Z.4l'J:tllli:J
Z.E.31:tllli:J
AIV'LIIUDI
Uil118M da dalo..,ation au ,.... (en •> : . IZIIII
DEFOIIIIŒ
1.11
Champ de vitesse de déformation pour un déplacement imposé de 0.12mm (voir Annexe6)

,...
Prenons l'exemple de la zone de contact entre l'éprouvette et le marteau:
Les efforts sont tout d 'abord concentrés sur une petite surface, puis au cours du
chargement la surface de contact augmente. L'effort étant alors réparti sur une plus
grande s_u rface, la déformation est moins importante.
Ce qui explique que ~Eeq = Eeqi - Eeqi-t < 0, d 'où une vitesse de déformation dE < O.
dt
Or la loi de comportement, que nous avons créée, n'est pas définie pour des
vitesses négatives. Le calcul de la vitesse est donc modifié de façon à prendre en
compte la valeur absolue de la variation de déformation :
d& J&eq j - é'eq i-1 1

dt
= ~t
La loi de comportement reste en accord avec le comportement du matériau,

puisque celui-ci doit se comporter de façon similaire en traction et en compression.
4) Cette modification ne. résolvant pas le problème de divergence, une courbe

représentant la vitesse de déformation en fonction du déplacement du marteau, est
tracé en différents points du maillage. De même une courbe représentant la
déformation équivalente est tracée.
La courbe obtenue en fond <l'entaille est donnée ci-dessous.
D'autres courbes dE = f( déplacement) ainsi que E= f( déplacement) sont données
dt
en annexer-
6.0 0
5.00
4.00
) . 00
2 . 00
1.00
. 00
.00
/\ .0 2 .o,
Ylte••• de detorination en fond d entaille

.o, .08 . 10 . 12 .1' .1' .18

....
On constate que la vitesse de déformation est non monotone et très discontinue.
La loi de comportement passe donc très rapidement d'une courbe à une autre.
Ces discontinuités s'expliquent du fait qu'en un point, lorsqu'une zone se plastifie,
il y a augmentation de la déformation équivalente en ce point; dans le voisinage de ce
point, c'est l'inverse.
Le fait de "monter" ou "descendre" sur une loi de comportement en terme de dE,
dt
sans tenir compte de la vitesse de sollicitation précédente, n'est pas en désaccord avec le
comportement du matériau. En effet, celui-ci peut être assimilé à un comportement
viscoplastique: un changement de vitesse de déformation en cours d'essai produit un
changement immédiat de la courbe de traction qui a tendance à rejoindre la courbe
monotone correspondant à la nouvelle vitesse.
200
0 .2 .4 .8 .8 STRAIN o/o
Ecrouissage à une vitesse de défonnation variable sur un acier inoxydable 304 à

température ambiante [4).
C'est la discontinuité de dE , qui cause le problème de divergence.

dt

,...
Une étude réalisée sur des essais de traction sur 1 Inox 316L, à différentes vitesses
de déformation [2], a montré que la limite d'élasticité et la résistance mécanique du
matériau, augmente en fonction du logarithme de la vitesse de déformation.
1000 1 !
1
900
•
•
1-
800 1.---- Rm(20"C)
i-'-
i..-- i.-
';?
i
.l!l
700
600 ....-
~
i...--
-i-'-"
i--
•
1,
.s 500
~
...
<Il
,~ ' -
g 400 Rp0.2(20"C)
u •
300
- --
200 1
100
0
1,00E-03 l,00Fr02 l,OOE-01 1,00E+OO l,OOE+ITT 1,00E+02 l,OOE+03
Vitesse de déformation (s-1)
Limites d'élasticité et résistance mécaniques expérimentales en fonction du logarithme de

la vitesse de déformation à 20°C.
L'interpolation linéaire que nous avons introduite dans la loi de comportement

n'est donc pas en accord avec les résultats expérimentaux des essais de traction.
Afin d'améliorer la représentation du comportement du matériau, on introduit
une interpolation logarithmique dans la loi de comportement.
63
T3=ln( d ) = ln(l50)s- 1
dt
62
T2=ln( d ) = ln(7)s- 1
dt
Tl=ln( d&i) = ln(l0-3 )s- 1
------- dt

A chaque pas le logarithme de la vitesse de déformation est calculé, et
déterminera la loi de comportement.
Toutes les valeurs du champ de inférieures ou égales à 10-3 sont augmentées de
dt
104 , de façon à ne pas calculer de logarithme d'une valeur nulle.
La loi devient donc :

pour
de
• ln(l0-4) < ln(-) < ln(l0-3) s-1 la loi de comportement est celle de
dt
de
ln(-)= ln(l0-3) s-1.
dt
• ln(l0-3) < ln( de)< ln(7) s-1 la loi de comportement est une interpolation
dt
. de de
logarithmique entre les lms de ln(-)= ln(l0-3) s-1 et de ln(-)= ln(7)
dt dt
s-1.
• ln(7) < ln( de ) < ln(150) s-1 la loi de comportement est une interpolation
dt
. . . de de
loganthnuque entre les lms de ln(-)= ln(7) s-1 et de ln(-)= ln(150)
dt dt
s-1.
de . de
• ln(-)> ln(150) s-1 la 101 de comportement est celle de ln(-) = ln(150)
ili ili

5) Les résultats de cette modification ne sont pas satisfaisants. En effet, les points
qui présentaient de faibles variations de la vitesse de déformation avec la première loi
(interpolation linéaire), présentent, en logarithme, de fortes variations.
La courbe d'un de ces points est donnée ci-dessous; d'autres résultats sont
présentés en annexe6.
li\ l!iti:ssc s-1)

8 . 00
6 . 00
j
4 . 00
2 . 00
.00
r
'
'
r- (\ i
1
~
-:z .oo 1
- 4 . 00
- fi. DO
1 1 11
\,,i
-
-8 . 00 \
I
1
\i
\i i/
i'
L_/ 1 Dep marte u

-10 . 00
- - - - -··-· - ·· - - - - ---'---------'------
. 00 . 05 . 10 .15 . 20 . 25 . )0
Vite••• de deformation dan s la zone de l entaille
Le calcul du champ de la vitesse de déformation est modifié, afin d 'éviter ces

oscillations très fortes, nous avons introduit un amortissement, en moyennant la vitesse
sur plusieurs pas. La vitesse n'est plus calculée uniquement en fonction des
déformations des deux derniers pas, mais calculée à partir d'une moyenne des vitesses
de déformation des trois derniers pas.
'·
:·:
~ deeqi-1 deeqi-2J
d& (1(
êeqi - êeqi-1~ + dt + dt
ln(-)=ln - - ~ ,)t.
_ _ _ _ _ _ _ __
dt 3
Les vitesses de déformation précédentes sont donc prises en compte de manière à

réduire les variations de la vitesse.
A la suite de ces différentes modifications, nous obtenons un programme qui

converge pour un déplacement imposé de O à 5 mm.

Chap._3 COMPARAISON AVEC LES
RESULTATS EXPERIMENTAUX

,,...
11- COURBE EXPERIMENTALE
Nous disposons d 1une courbe expérimentale réalisée avec un Mouton Pendule

instrumenté (voir Annexe3), sur une éprouvette ISO V d'acier Inoxydable 316L, à
température ambiante de 20°C.
16.0
5.00
14.0
120
zmo
~
j 8.0
6.0
4.0
100
20
-200 000 200 4.00 6.00 8.00 1000 1200 14.00 16.00 18.00 JJ.00
Courbe expérimentale de l'essai Charpy sur une éprouvette d'Inox 316L à 20°C.
La courbe rouge représente la force en kN en fonction du déplacement en mm. La

force est mesurée avec des jauges étalonnées. Le déplacement est mesuré à l'aide d'un
capteur optique relevant le déplacement du marteau.
Nous observons des oscillations au début de l'enregistrement , puis la courbe
atteint un maximum proche de 17 kN. La plastification intervient aux environs de 14
kN.
La courbe bleue représente la vitesse du marteau en m.s-1, en fonction du

déplacement en mm.
La vitesse du marteau n'est pas constante : elle est de 5,5 m.s-1 en début d'essai,
puis décroît régulièrement pour atteindre 1,3 m.s-1 en fin d'essai. Cette diminution est
due à l'énergie consommée pour déformer et déchirer l'éprouvette.

13- RESULTATS DE LA MODELISATION
(Voir annexe8)
18 , - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
14 t
- Courbe expérimentale
- Simulation en déformation plane
6
-2 3 8 13 18 23
Déplacement en mm
La courbe de simulation obtenue en déformation plane est en assez bon accord

avec la courbe expérimentale. Les calculs n'ont, pour l'instant, pas pu être poursuivi
pour un chargement de plus de 5 mm.
. La loi de comportement, telle que nous l'avons définie, associe la cou7.
rationnelle de ln( de) = ln(150) s-1, à tout ln( de) 2::: ln(150) s-1 . Donc pour les vitesses de
dt dt
déformation importantes ( >> ln(150) s- ), le comportement modélisé ne correspond pas
1
au comportement réel. Le durcissement du matériau est alors un peu 'sous évalué'. Ce

point devra être pris en compte dans la suite de la simulation.
La courbe de simulation en déformation plane devra être comparée avec celle
obtenue en contrainte plane.
.... PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 35

CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

,...
Cette étude a permis de commencer la modélisation de l'essai de Résilience dit
« Charpy ». Le maillage a été réalisé. Une loi de comportement dépendant de la vitesse
de déformation a été introduite, ce qui n'est pas prévu en standard dans le code.
Les résultats obtenus en déformation plane, pour un déplacement imposé de O à 5

mm, sont en accord avec les résultats expérimentaux.
La poursuite del' étude devra se faire sur plusieurs points :
• Modification de la loi de comportement, pour prendre en compte les

vitesses de déformation plus importantes.
• Prise en compte de la vitesse décroissante du marteau lors de l'essai.
• Insertion du maillage del' appui.
• Modélisation à l'aide du code de calcul par éléments finis PLEXUS, qui

permettra d'utiliser la loi de comportement de SYMONDS et COWPER:
adyn - a"lat J +(1Y

où D et p sont des paramètres caractéristiques du matériau qui devront
être déterminés pour l'Inox 316L.
Plexus permettra aussi de prendre en compte l'effet de choc causé par

l'impact du marteau.
• Calculs en trois dimensions.
• A ce stade du chargement, l'endommagement intervient, puisqu'il y a

déchirure de l'éprouvette.
PROJET DE FIN D'ETUDF.S - CEA SACLAY 37

BIBLIOGRAPHIE
[1] G. SANZ 1La rupture fragile 1 collection IRSID OTUA (1993).
[2] C. SAINTE CATHERINE J.L. WIDLOECHER Essais de traction sur l1Inox 316L1 rapport
1
CEA.DMT/95/657.
[3] M. GRUMBACH 1Propriétés d 1emploi des aciers ... Vessai de traction1 collection IRSID
OTUA (1971).
[4] J. LEMAIRE J.L. CHABOCHE Mécanique des matériaux solides 1 collection DUNOD(1985).
1
[5] ESIS TCS Proposed standart method for the instrumented Charpy-V impact test on
1
mettallic materials 1 Draft 1014/01/1994.
- PROJET DE FIN D 1ETUDES - CEA SACLAY 38

ANNEXES
,-
- ANNEXE Al
ANNEXEl
PRESENTATION DU CEA
- ANNEXE A2
Il- ORGANISATION GENERALE DU CEA
1.1. ORGANISATION DU CEA
Le Commissariat à !'Energie Atomique (CEA) est un établissement public de

recherche et de développement à vocation scientifique, technique et industrielle. Il
comprend également le groupe «CEA industrie» et ses filiales.
Dans le cadre des directives du CEA on a une instance interministérielle présidée
par le premier ministre ayant reçu délégation (ministre de la Défense, de la Recherche
ou de l'Industrie).
La direction générale est assurée par l' Administrateur général, auquel sont
rattachés le Directeur scientifique, l'Inspecteur général pour la sûreté nucléaire,
l'Inspection générale et l'Unité de contrôle et de gestion.
Le haut-commissaire préside le conseil scientifique du CEA. Conseiller technique
et scientifique de l' Administrateur général, il exerce des responsabilités particulières
dans le domaine de la sécurité.
Les directions fonctionnelles assurent la gestion interne et les fonctions de
synthèse. Les directions opérationnelles et les instituts sont responsables des
programmes de R&D. Chacune de ses entités est spécialisée soit par secteur
scientifique, soit par type d'activité. Leurs activités sont réparties entre différents
départements.
1.2. DOMAINES DE RECHERCHE ET D'APPLICATION
Le CEA est composé de six directions à vocation scientifique ou technique :

Sciences de la matière (DSM), Sciences du vivant (DSV), Réacteurs nucléaires (DRN),
Cycle du combustible (DCC), Technologies avancées (DTA), Applications militaires
(DAM) ; mais aussi de l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (ISPN), l' Agence
nationale pour la gestion des déchets radioactifs (AN~\ l'Institut des sciences et
techniques nucléaires (INSTN).
Le CEA est chargé de promouvoir l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la
défense nationale, les sciences et l'industrie. Il exerce ces activités soit directement, soit
par l'intermédiaire de ses filiales dans les domaines qui suivent: application militaire,
cycle de combustion, protection et sûreté, réacteurs, recherche fondamentale et
valorisation industrielle.
ANNEXE A3
1.3. ROLE DES CENTRES D'ETUDES
Douze centres d'études civils ou militaires, répartis sur le territoire français (cf.
carte ci-dessous), apportent aux départements et unités de recherche implantées sur
leur site un soutien logistique.
Au-delà de leur mission d'administration générale et d'entretien du patrimoine,
les centres jouent un rôle clé dans les domaines suivants : sécurité physique, gestion des
déchets radioactifs et non radioactifs.
Ils sont également d'importants relais du CEA et des lieux d'échange et de
concertation avec les acteurs du tissu économique, social et universitaire locaux.
12- LE CENTRE D'ETUDES NUCLEAIRES DE SACLAY

2.1. HISTORIQUE ET SITUATION ACTUELLE
Pour accomplir ses missions, le CEA a été amené à créer successivement cinq
centres d'études nucléaires civils, deux en région parisienne et trois dans le sud-est.
Le Centre d'Etude Nucléaire de Saclay (CEN/Saclay) dont le site a été choisi dès
1946 et où les premières équipes de chercheurs ont commencé à travailler en 1951, est
aujourd'hui le plus important de ces centres, puisqu'il regroupe près du tiers du
potentiel de R&D civil du CEA.
L'étendue de ces activités fait que le CEN/Saclay, où se trouvent, outre de
multiples laboratoires spécialisés, les deux plus grands accélérateurs de particules
français ainsi que deux réacteurs expérimentaux, accueille chaque jour sur ses 200
hectares (dont 25 couverts) près de 9000 personnes, agents du CEA, collaborateurs
extérieurs ou employés d'entreprise sous contrat. C'est donc une véritable petite ville
qui s'est crée sur le plateau de Saclay. Plus de 25000 personnes travaillent dans des
installations de recherches scientifique et industrielles de ce plateau. Citons l'Ecole
Supérieur d'Electricite, l'Ecole Polytechnique, l'université Paris-Sud et un certain
nombre de laboratoires du CNRS.
La vocation du centre est et restera toujours la recherche fondamentale. La plupart
des unités y consacrent une certaine part de leur activité, si ce n'est toute leur activité.
- ANNEXE A4
:Vaujours
~ - . , . -Siège
."'41~__..--ta-Fontenay-aux-Roses
Limeil
Valduc •
•
Le Ripault
* VALRHO
Marcoule
G=oble
e
•
•
Pierrelatte
2.2. LES ACTIVITES EXERCEES A SACLAY
Programmes d'intérêt commun 8%

Enseignement et formation.
Divers.
Recherche appliquée 36%

Séparation isotopique.
Etude et développement des réacteurs nucléaires.
Matériaux et combustibles nucléaire.
Sûreté des installations.
Mécanique et thermique.
Chimie appliquée.
Electronique et instrumentation nucléaire.
Exploitation des réacteurs et recherche.
Métrologie des ionisants.
Robotique.
Recherche fondamentale 56%

Physique nucléaire.
Physique des particules élémentaires.
Physique atomique.
Physique des surfaces.
Physique de la matière condensée.
Physique théorique.
- ANNEXE AS
Physique spatiale et astrophysique.
Sciences de la terre.
Biologie.
Physico-Chimie.
Métallurgie fondamentale.
Conception des grands appareils de recherche.
Le DMT dépend de la Direction des Réacteurs Nucléaires (2000 personnes). Il

effectue essentiellement des études de recherche appliquée.
Le DMT est fort de 470 agents dont 200 ingénieurs et 50 stagiaires, étudiants,
thésards et chercheurs étrangers. On compte également parmi ce personnel plusieurs
professeurs et chargés de cours à l'INSTN.
Le DMT est organisé en trois services, eux mêmes divisés en plusieurs
laboratoires selon l'organigramme qui suit :
ORGANIGRAMME
DMT
Département de Mécanique et de Technologie
H BECC
1
1
SEMI SEMT SERMA

Service d'Etudes Service d'Etudes Service d'Etudes
des Matériaux irradiés Mécaniques et Thermiques de Réacteurs et de
Mathématiques Appliquées
~ ~ ~
----@] ~ ~
~ H TTMF
1 H LETR
1
~ H LESY
1
BP
1
~ LIFT 1 H EMSI
1
3.1. LE SERVICE D'ETUDES MECANIQUES ET THERMIQUES (SEMT)
Le SEMI est chargé des études aussi bien théoriques qu' expérimentales dans les
domaines suivants : résistance des matériaux et structures, règles et méthodes de
ANNEXE A6
dimensionnement, tenue aux chocs et aux séismes, comportement vibratoire, thermique
et thermomécanique, mécanique des fluides, instrumentation et traitement du signal.
L'effectif de ce service est de 160 personnes qui se répartissent dans les six
laboratoires qui le composent.
Le SEMT dispose de moyens d'essais et de calculs importants. Ils comprennent
principalement:
• des tables vibrantes pour la simulation de séismes sur des structures très
importantes Gusqu'à 100 tonnes),
• des ensembles de machines de chutes,
• des machines de simulation de chocs,
• des boucles à eau de débit, pression et températures variés reproduisant les
conditions des fluides de réacteurs à eau sous pression,
• un banc d'essai de vannes.
Et pour les calculs:

• · Trio: pour les calculs de thermique et des fluides,
• Plexus: pour les calculs de dynamique rapide,
• CASTEM 2000: pour la mécanique d'une façon générale.
3.2. LE LABORATOIRE DES REGLES DE DIMENSIONNEMENT ET DE

MECANIQUE STATIQUE {RDMS)
Ce laboratoire est spécialisé dans l 1intégrité des structures, cette discipline se
préoccupe de la prévention de la ruine des structures. Les outils propres à ce domaine
sont: les méthodes simplifiées de calcul qui permettent à l 1ingénieur d 1éviter le recours
systématique à des calculs complexes, les critères d 1intégrité, c1est à dire les limites à
respecter sur les chargements, contraintes ou déformations pour prévenir la ruine.
Les moyens de ce laboratoire sont 12 machines d 1essais mécaniques universelles
(traction-compression, flexion) ou spéciales (traction-torsion, essais de tuyauteries), et
des logiciels de calculs de structure (CASTEM, PLEXUS).
ANNEXE A7
ANNEXE2
PRESENTATION DE CASTEM2000
ANNEXE A8
CASTEM2000 est un programme général d'élément fini orienté objet; il est utilisé
dans la Recherche et le développement plutôt qu'en bureau d'étude.
11- SES FONCTIONS
• Pré processeur
• Modules de calcul
• Post processeur
J2- SES CARACTERISTIQUES
• Un seul programme
• Utilisation en Batch ou en interactif
• Aide en ligne
• Programmé essentiellement en fortran
• Disponible sur Unix, PC, IBM, CRAY ...
• Graphique en Windows, Xwindow, postscript
• Minimum conseillé: PC 32Mo Ram lGo Disque
• Versions Française et Anglaise, autres langues possibles
J3- SES UTILISATEURS
• Le CE.A ( 14 services dans des domaines variés, réacteurs, fusion, .... )

• L'industrie nucléaire ( EDF, FRA, SGN ... )
• L'industrie générale ( Renault, Bouygues, Sfim, Jeumont ... )
• L'armement ( DGA, Marine)
• L'enseignement et la recherche
• INSTN
• Grandes Ecoles françaises ( X, Centrale, ENS, Ponts et Chaussées, ENST A .... )
• Universités ( Clermont, Bordeaux, Paris VI, Rennes, Strasbourg, Nancy,
Grenoble, Poitiers ..... )
• Universités étrangères ( Barcelone, Delft, Sofia, Prague, Montréal, Case Western,
UFSM, Pise ... )
• Centres de recherche ( JRC Ispra, CERN, MP A Stuttgart, Kalpakham Inde, BRI
Japon, ITN Portugal ... )
j4- APPLICATIONS
1. MODULES DE CALCUL
Eléments usuels
* Massifs linéaires et quadratiques en 2D et 3D

* RDM : poutres et câbles, plaques et coques
ANNEXE A9
* Spéciaux : tuyau fissuré, linespring, joint, contact,
frottement, super élément
Types de calculs
* 2D ( déformations planes, contraintes planes, déformations

planes généralisées)
* Axisymétrique et Fourier
*3D
2. MECANIQUE STATIQUE
Comportement linéaire
* Isotrope, orthotrope, anisotrope

* Incompressible
Comportement non linéaire matériau
* Plastique
- Von Mises cinématique et isotrope
- Drucker-Prager
- Chaboche (plasticité cyclique)
- Camclay (argile sol)
- Béton (Ottosen)
- Modèles de joint (Coulomb, Amadei)
- Ruine plastique
* Fluage et viscoplastique
- Norton
-Chaboche
* Endommagement
- Mazars
-Gurson
- Chaboche-Lemaitre
- Rousselier
*Propriétés variables avec la température ....
Comportement non linéaire géométrique
* Grands déplacements
* Grandes déformations
* Flambage et post-flambage
* Contact avec ou sans frottement
* Addition et enlèvement de matière
Remarque: Combinable avec le non linéarités matériau
ANNEXE A10
,..
'
3. MECANIQUE DYNAMIQUE
* Analyse modale
* Dynamique directe sur base des degrés de liberté ou sur
base modale
* Synthèse modale
* Interaction fluide-structure
4. THERMIQUE
* Conduction
* Convection forcée
* Rayonnement 2D en milieu transparent
* Changement de phase
5. MECANIQUE DES FLUIDES
* Equation de Darcy
* Transport avec champ de vitesse connu (transport de
polluants)
* Navier Stockes
* Calcul de trajectoires de particules 2D 3D
6. MAGNETOSTATIQUE
* Potentiel vecteur
* Potentiel scalaire
* Calcul des champs de Biot et Savart
* Comportement linéaire ou non linéaire des matériaux
7. EN COURS DE DEVELOPPEMENT
* Courant de Foucault dans les coques
8. POST TRAITEMENT
* Non graphique
- Mécanique de la rupture (Extension virtuelle, G-theta, SIF)
- En cours RCCM à la fatigue
- Primitives utilisables pour construire son propre post
traitement
- Calcul d'invariants, masse, énergie, critères, tests
- Présentation de tableaux
ANNEXE All
* Graphique
- Courbes (annotations interactives)
- Maillage (isovaleurs, déformées, coupes et sections)
- Animation
Castem 2000 est en fait un ensemble d'opérateurs opérant sur des objets
physiques ou numériques.
Exemples :
- Maillage
- Champ défini aux noeuds
- Champ défini dans les éléments
- Matrice de raideur
-Nombre ...
Il existe un langage pour enchaîner les opérateurs. Les possibilités sont:
* Opérations alternatives
SI (objet logique);
SINON;
FINSI;
* Opérations répétitives
REPETER BOUCLE NFOIS;
FIN BOUCLE;
* Procédures
DEBPROC MAPROC ARGl ARG2 ARG3 ... ;
FINPROC RESl RES2 ... ;
ANNEXE A12
ANNEXE3
LE MOUTON PENDULE INSTRUMENTE
ANNEXE A13
LE MOUTON PENDULE
:I
:1
;1
1
'1
11
,.
'
Al4
ANNEXE
Rapport DMT 94. 709 page 45
Planche 4
Dispositif d'essais dynamique
..·.
.,.
·:.·.:
Couteau
in.sh·ument!.-en jauge
our la force Cadran de
lecf'ure
Vue de
Dispositi'f de largag
Cellule électrique
pour la flèche
Bras pendulaire et masses

chutant es
Eprouve He
sopports··
Chassis .
0
C)
°'
--•---Vue suivan~ f
Appui
Hauteur de
l'tP.,.-?Juv et te
Supports d'!prouvette
Larg~ur de Longueur de l'éprouvêHê

l'éprouve He
ANNEXE4
DIFFERENTS TYPES DE COURBES OBTENUES AVEC L'ESSAI DE
RESILIENCE CHARPY
ANNEXE A16
_1 ~ï
Proposed ESIS lnstrumented Charpy - V lrt1)ac1 Test Mathod -
Type ISchematic representation I Actual recording Type Schematic representation Actual recording
u u
z
-" 10
16 1· . .
z
-" 10
1fi
A 1 ~
if
1Il 1 ~-
if
12
e
0 ~
~
~-
~
f2
a
' w: . . . . . . _ _.__ _,._~- '
0
0 2',-Ï'i ,., '• 0 '1 4 6 1 11
I
l
Displacement Displac1m1nt,mm Displacem,nt Oisplacement ,mm
1, --- 1' . - .
F. . .
10 10 · · ·
z
-" 1fi . . .
z-" 1fi
. . .
if •• .
.
0 0 1 . . 0
u.. u..
F
1.1.
(
• .
.
. . .. .
..
.
.
.. ,1 ... ... . .. .. ..
.
0 • • ,.__.___.._...__ O · · ·
o 1 , , • 11 ,., '• '• o 2 , , a 11
Dis placement I Displacement,mm Dis placement Displacement,mm
2l - - - - - - . · · · F 24
F• • F,. 1 10 • io
z-" 1
z
-" 1fi
.
C 1 ~ 1;: 1
... 1
1 o
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O
~O
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,
~
::;, 1 1 s., s. •s,
0
2 , 6 a II
,., '· 0
o 2 , , a 11
Displacement Displacem1nt,mm Displacement Oisplacement ,mm
Figure 1 Characteristlc force-dlsplaoement curves and the def1n1Uons of values of force and dlsplacement
Draft 10: January 14 1994

ANNEXES
LOI DE COMPORTEMENT
,-.
ANNEXE A18
ANNEXE
Xl.E3 Sigma (MPa)
1. 20
1.00
. 80
. 60
. 40
. 20
Epsilon
. 00
. 00 .05 .10 . 15 . 20 . 25 .30 .3 5 . 40 . 45 . 50
Loi de comportement de 1 ACIER 316L POUR L essai Charpy
(
1 1
' 1 1 1 1 1
Xl.E3 Sigma (MPa)
1. 20
1.00
. 80
.60
. 40
. 20
Epsilon
. 00
. 00 . 05 . 10 . 15 . 20 .2 5 . 30 . 35 . 40 . 45 . 50
Comparaison pour 10-3s-1 courbe initiale(bleu) - courbe utilisee(verte)

1 1 1
Xl.E2 Sigma (MPa)
10 . 00
--
9 . 00
8 . 00
7 . 00
6 . 00
5 . 00
4 . 00
3 . 00
2 . 00
1.00
Epsilon
. 00
. 00 .05 . 10 . 15 . 20 .2 5 . 30 . 35 . 40 .45
Comparaison pour 7s-1 courbe initiale(verte)-courbe utilisee(rouge)

Xl . E3 Sigma (MPa)
1. 20
1.00
.80
. 60
. 40
. 20
Epsilon
.00
. 00 . 05 . 10 .15 . 20 . 25 . 30 .35 .40
Comparaison pour 150s-1 courbe initiale(rouge)-courbe utilisee(bleue)

ANNEXE A25
LOCALISATION DES POINTS:
::r~'-
1
~ P_8_ _ _ _ _ __
:~_ _
d& 181:!q-1 - 81:!q - 1 I

1) Calcul du champ de vitesse de déformation : -= 1--
dt D.t
,-
ANNEXE A26
,-
1
Xl.E-2 deformation
8 . 00
7 . 00
6 . 00
5 . 00
· 4 . 00
3.00
2 . 00
1.00
Dep marteau
. 00
. 00 . 02 . 04 . 06 . 08 . 10 . 12 .14 . 16 . 18
Deformation equivalente en P6->Vert , P8 - >Bleu et Pl->Rouge

)
1
Xl . E3 Vitesse s-1
10.00
9 . 00
8 . 00
7.00
6 . 00
5.00
4.00
3 . 00
2.00
1.00
.00
.00 .02 . 04 . 06 . 08 . 10 . 12 . 14 . 16 .18
Vitesse de deforrnation en P6->Vert, P8->Bleu et Pl->Rouge

2) Calcul du champ de vitesse de déformation :
de
-= Ln( 1 I)
leeq-1 - &eq ·-1
dt .1t
ANNEXE A29
1
Vitesse s-1
10.00
8 . 00
6.00
4.00
2.00
. 00
-2 . 00
-4.00
-6.00
-8.00
Dep marte,t.u
-10.00
.00 .05 . 10 .15 .20 .25 .30
Vitesse de deformation en P6 (vert),P8(bleu) et Pl(rouge)
";
l 1
deformation
. 14
. 12
. 10
. 08
. 06
.04
. 02
. 00
Dep marteau
- . 02
.00 . 05 .1 0 . 15 . 20 . 25 .30
deformation equivalente en P6(vert) ,P8(bleu) et Pl(rouge)

ANNEXES
DEFORMEE
CHAMP DE DEFORMATION EQUIVALENTE
CHAMP DE VITESSE DE DEFORMATION
CONTRAINTES DE VON MISES
ANNEXE A32
1 1
t 1
t
1-'
0
•
~"O
. 0 t"'
0 0 H
ttj t-3
-
+ C
0 t:l
0 ttj
Vitesse s-1
10.00
8.00
6.00
4.00
2.00
. 00
-2.00
-4.00
-6.00
-8 . 00
Dep marteau
-10 . 00
.00 .50 1.00 1.50 2.00 2.50 3 . 00 3.50 4.00 4.50 5.00
Vitesse de deformation en P6->Vert, PB->Bleu et Pl->Rouge
l
deformation
2.00
1. 80
1. 60
1. 40
1. 20
1.00
.80
.60
.40
.20
.00
.00 . 50 1.00 1. 50 2.00 2.50 3.00 3.50 4.00 4.50 5.00
Deformation equivalente en P6->Vert, P8->Bleu et Pl->Rouge

VAL - ISO
1
6.19E-02
.19
. 32
. 45
.58
. 71
. 84
.97
I 1. 1
J 1. 2
K 1. 4
L 1. 5
Q 1. 6
1 1. 8
AMPLITUDE
DEFORMEE
1.0
Deforrnation equivalente au pas (en mm) 4 . 9600

Xl.E2 Force (N)
9.00
8.00
7.00
6.00
5.00
4.00
3.00
2 . 00
1.00
Deplacement
. 00
.00 . 50 1.00 1.50 2 . 00 2 . 50 3.00 3.50 4.00 4 . 50 5.00
Courbe force-d0placement
l
VAL - ISO
1
-8.7
-7 . 5
-6.4
-5 . 3
-4 . 2
-3 . 1
-2 . 0
- . 90
. 21
J 1. 3
2.4
3.5
4.6
1 5.7
AMPLITUDE
DEFORMEE
1.0
Vitesse de deformation au pas (en mm) 4 . 9600

VAL - ISO
VAL - ISO
l 1.46E+02
1 6. 27E+02
• 1.11E+03
li 1. 59E+03
1 2. 07E+03
• 2.55E+03
3 . 03E+03
3.51E+03
4.00E+03
J 4.48E+03
4.96E+03
5.44E+03
5.92E+03
1 6 . 40E+03
AMPLITUDE
DEFORMEE
1.0
Essai Charpy - Mises

ANNEXE A42
-
!·---
'
MAILLAGE AVEC L'APPUI
ANNEXE A43
1
*==================================================================*
*** PROGRAMM DE MAILLAGE DE L'ESSAI CHARPY ***
*==================================================================*
*++++++++++++++++++++++ OPTIONS DE CALCUL+++++++++++++++++++++++++*
option dime 2 elem qua8 mode PLAN DEFO
********************************************************************
*** Maillage de l'eprouvette ***
********************************************************************
*+++++++++++++++ Creation des points du maillage ++++++++++++++++*
pl = 0.0 0.0 ;
p2 = 20.0 0.0 ;
p3 = 20.0 10.0 ;
p4 = 0.875 10 ·. 0 ;
p5 = 0.231 8.1543
p6 = 0.0 8.0 ;
p7 = 0.0 5.0 ;
p8 = 2.62 7.0 ;
p9 = 2.62 10.0
pl0 = 2.62 0.0
pll = 20.0 7.0
p12 = 27.5 0.0
p13 = 27.5 7.0
p14 = 27.5 10.0 ;
p15 = 0.0 8.25 ;
p16 = 22.0 10.0 ;
p17 = 22.0 0.0
p18 = 22.0 7.0 ;
*+++++++++++++++ Creation des lignes du maillage+++++++++++++++++++*
plpl0 = pl d 12 pl0
p8p10 = p8 d 10 pl0
p8p7 = p8 d 12 p7 ;
p7pl = p7 d 10 pl ;
p10p2 = pl0 d 20 p2
p2pll = p2 d 10 pll
pllp8 = pll d 20 p8
pllp3 = pll d 8 p3 ;
p3p9 = p3 d 20 p9 ;
p9p8 = p9 d 8 p8 ;
p7p6 = p7 d -16 p6 'DINI' 0.5 'DFIN' 0.1 ;
p6p5 = C 12 p6 p15 p5 ;
p5p8 = p5 d -16 p8 'DINI' 0.15 'DFIN' 0.5 ;
p5p4 = p5 d 8 p4 ;
p4p9 = p4 d -16 p9 'DINI' 0.15 'DFIN' 0.25 ;
p17p12 = p17 d 6 p12 ;
p12p13 = p12 d 10 p13 ;
pl3p18 = p13 d 6 p18
p16p14 = p16 d 6 p14 ;
p14p13 = p14 d 8 p13 ;
p3p16 = p3 d 10 p16 ;
p2p17 = p2 d 10 p17 ;
pllp18 = pll d 10 p18
p18p17 = p18 d 10 p17
p16p18 = p16 d 8 p18 ;
- *+++++++++++++++++++++++ Creation des mailles +++++++++++++++++++++*

sl = daller plpl0 (inve p8p10) p8p7 p7pl
s2 = daller p10p2 p2pll pllp8 p8p10
s3 = daller (inve pllp8) pllp3 p3p9 p9p8
s4 = daller p17p12 pl2pl3 p13p18 p18p17 ;
s5 = daller p16p14 p14p13 p13p18 (inve p16p18)
s6 = daller p8p7 p7p6 p6p5 p5p8 ;
s8 = daller p18pl7 (inve p2p17) p2pll pllp18
s9 = daller p3p16 p16p18 (inve pllp18) pllp3
charpy = sl et s2 et s3 et s4 et s5 et s6 et s7 et s8 et s9
elim 0.01 charpy;
*++++++++++++++++++++++ Creation des lignes++++++++++++++++++++++++*
milieu= p7pl et p7p6

contmart = plpl0 ;
contap = (inve p3p16) et (inve p16p14)
********************************************************************
*** MAILLAGE DU MARTEAU ***
********************************************************************
rl = 2.0 ;
mrl = -l*rl
alpha = 15.
cosalpha = cos alpha
sinalpha = sin alpha
ml = 0.0 0.0 ;
m2 = 0.0 -10.0
m3 = 4.2 -10.0
m4 = (rl*cosalpha) (-l*rl*(l-sinalpha))
m5 = (rl/2) mrl ;
m6 = 2.1 -10.0
cm = 0.0 mrl ;
mlcm = ml d 8 cm
crnrn5 = cm d 12 m5 ;
m5m4 = m5 d 8 m4 ;
m4ml = C 12 m4 cm ml
m5m6 = m5 d 8 m6 ;
m6m2 = m6 d 12 m2 ;
m2cm = m2 d 8 cm
m4m3 = m4 d 8 m3
m3m6 = m3 d 8 m6
*+++++++++++++++++++++++ Creation des mailles +++++++++++++++++++++*
ul = daller mlcm crnrn5 m5m4 m4ml ;

u2 = daller crnrn5 m5m6 m6m2 m2cm ;
u3 = daller m5m4 m4m3 m3m6 ( inve m5m6)
marteau = ul et u2 et u3 ;
elim 0.01 marteau ;
charmart = m3m6 et m6m2

tetemart = m4ml ;
syrnrnart = mlcm et (inve m2cm)
-
********************************************************************
*** MAILLAGE D'APPUI ***
********************************************************************
al = 27.5 10.0 i
a2 = 21.1917 10.0
a3 = 20.2069 11.1736
a4 = 20.8816 15.0
as = 22.5 15.0 ;
a6 = 27.5 15.0 ;
a7 = 21.1917 11. 0
ala2 = al d -14 a2 'DINIT' 1.1 'DFIN' 0.3

a2a3 = C -10 a2 a7 a3 'DINIT' 0.4 'DFIN' 0.6
a3a4 = a3 d -10 a4 'DINIT' 0.2 'DFIN' 1
a4a5 = a4 d 10 as ;
a5a2 = as d -10 a2 'DINIT' 1 'DFIN' 0.2
a5a6 = as d -14 a6 'DINIT' 0.4 'DFIN' 1.1;
a6al = a6 d -10 al 'DINIT' 1 'DFIN' 0.2 ;
*+++++++++++++++++++++++ Creation des mailles +++++++++++++++++++++*
vl = daller ala2 (inve a5a2) a5a6 a6al ;

v2 = daller a2a3 a3a4 a4a5 a5a2 ;
appui= vl et v2
elim 0.01 appui ;
teteap = (inve a2a3) et (inve ala2)

charap = a4a5 et a5a6 ;
coteap = a6al ;
********************************************************************
*** TRACE DU MAILLAGE ***
********************************************************************
mailtot = charpy et marteau et appui

*trac charpy;
*trac marteau;
*trac appui ;
trac mailtot ,
*opti donn 5 ;
********************************************************************
******* SAUVEGARDE ******
********************************************************************
option sauv '/test3/bal/borel/maillage4.res'

sauve;
fin;
-
W!!!!#!!lllll
fllJJJ!ffl#lll!
m11m11m1111
lll!J// Il / /
Il{JJfJJ/1 111
,,WJrU
'
I Il
Ill((/
TTT
~
1
N
'-,1
><.
1 ->-
1 >->-
1lm
GIBI FECIT
l.
MAILLAGE AVEC APPUI PONCTUEL
ANNEXE A44
option dime 2 elem qua8 mode PLAN DEFO;
******************************************
*** Maillage de l'eprouvette *************
******************************************
*** Creation des points du maillage******

pl = 0.0 0.0 i
p2 = 20.0 0.0 i
p3 = 20.0 10.0 i
p4 = 0.875 10.0 i
p5 = 0.231 8.1543
p6 = 0.0 8.0 i
p7 = 0.0 5.0 i
p8 = 2.62 7.0 i
p9 = 2.62 10.0
pl0 = 2.62 0.0
pll = 20.0 7.0
pl2 = 27.5 0.0
pl3 = 27.5 7.0
pl4 = 27.5 10.0 i
pl5 = 0.0 8.25 i
*** Creation des lignes du maillage******

plpl0 = pl d 12 pl0
pl0p8 = pl0 d 10 p8
p8p7 = p8 d 12 p7 ;
p7pl = p7 d 10 pl ;
pl0p2 = pl0 d 20 p2
p2pll = p2 d 10 pll
pllp8 = pll d 20 p8
p8pl0 = p8 d 10 pl0
pllp3 = pll d 8 p3 ;
p3p9 = p3 d 20 p9 ;
p9p8 = p9 d 8 p8 ;
p7p6 = p7 d -16 p6 'DINI' 0.5 'DFIN' 0.1 ;
p6p5 = C 12 p6 pl5 p5 i
p5p8 = p5 d -16 p8 'DINI' 0.15 'DFIN' 0.5 ;
p5p4 = p5 d 8 p4 ;
p4p9 = p4 d -16 p9 'DINI' 0.15 'DFIN' 0.25 ;
p2pl2 = p2 d 8 pl2
pl2pl3 = pl2 d 10 pl3 ;
pl3pll = pl3 d 8 pll
p3pl4 = p3 d 8 pl4 ;
pl4pl3 = pl4 d 8 pl3
*** Creation des mailles******

sl = daller plpl0 pl0p8 p8p7 p7pl
s2 = daller pl0p2 p2pll pllp8 p8pl0
s3 = daller (inve pllp8) pllp3 p3p9 p9p8
s4 = daller p2pl2 pl2pl3 pl3pll (inve p2pll)
s5 = daller pllp3 p3pl4 pl4pl3 pl3pll;
s6 = daller p8p7 p7p6 p6p5 p5p8 ;
charpy = sl et s2 et s3 et s4 et s5 et s6 et s7
elim 0.01 charpy
*** Creation des lignes ******

milieu= p7pl et p7p6
contmart = plpl0
appui= p3 ;
******************************************
*** Maillage du marteau******************
******************************************
*** Creation des points du maillage******
rl = 2.0 ;
mrl = -l*rl ;
alpha = 15.
cosalpha = cos alpha
sinalpha = sin alpha
ml = 0.0 0.0 ;
m2 = 0 . 0 -10.0
m3 = 4.2 -10.0
m4 = (rl*cosalpha) (-l*rl*(l-sinalpha))
mS = (rl/2) mrl ;
m6 = 2.1 -10.0
cm = 0.0 mrl
*** Creation des lignes du maillage******

mlcm = ml d 8 cm
crnrn5 = cm d 12 ms ;
m5m4 = mS d 8 m4 ;
m4ml = c 12 m4 cm ml
m5m6 = ms d 8 m6 ;
m6m2 = m6 d 12 m2 ;
m2cm = m2 d 8 cm
m4m3 = m4 d 8 m3
m3m6 = m3 d 8 m6
*** Creation des mailles******

ul = daller mlcm crnrnS m5m4 m4ml
u2 = daller crnrnS m5m6 m6m2 m2cm
u3 = daller m5m4 m4m3 m3m6 (inve m5m6)
marteau= ul et u2 et u3 ;
elim 0.01 marteau;
*** Creation des lignes******

charmart = m3m6 et m6m2
tetemart = m4ml ;
syrnrnart = mlcm et (inve m2cm)
*** Trace des maillages*************

mailtot = charpy et marteau;
*trac charpy;
*trac marteau;
trac mailtot
*opti donn 5 ;
******************************************
*** Conditions aux Limites***************
******************************************
cll = blog milieu ux;
cl2 = blog appui uy;
clml = blog syrnrnart ux
clm2 = blog charmart uy;
cltot = cll et cl2 et clml et clm2
fol= depi clm2 1.
fotot = fol ;
******************************************
*** Conditions de contact****************
******************************************
tetemart = changer seg2 tetemart ;
contmart = changer seg2 contmart ;
contactl = impose 'MAIL' tetemart contmart
********************************************************************
***Sauvegarde*****************************************************
********************************************************************
opti sauve '/test3/bal/borel/maillage0.res'
sauve
fin;
-
--
l111Jllll r7 / / j T 1 1
~ ~
:(_,;
vv -
v ,.,'-' 1 v 1,
\,Y i.)- -
1..-1, v 1,,
v
vv
1,,1,
1,
1,
-
-
1 i
\\ \\
1111 i\
1
1111 Il .\
\\
'
\ 1\ \\\
1\1 ~ s~
\\ ~
: \ \ \\
1
1
11 ; \ fü
GIBI FECIT
l
PROGRAMME DE CALCUL
ANNEXE A45
*==================================================================*
*** PROGRAMME DE CALCUL DE L'ESSAI CHARPY ***
*==================================================================*

)
*+++++++++++++++++++ RESTITUTION DU MAILLAGE++++++++++++++++++++++*
option rest '/test3/bal/borel/maillage0.res'

rest ;
*+++++++++++++++++++ RESTITUTION DE LA LOI ++++++++++++++++++++++*

option rest '/u2/bal/borel/epsv/loieomp.loi'
rest ;
********************************************************************
******* DEFINITION DU MODELE ******
********************************************************************
modl = mode eharpy 'MECANIQUE' 'ELASTIQUE' 'PLASTIQUE'

mod2 = mode marteau 'MECANIQUE' 'ELASTIQUE'
*mod3 = mode appui 'MECANIQUE' 'ELASTIQUE'
modtot = modl et mod2 ;
* et mod3 ;
********************************************************************
******* DEFINITION DU MATERIAU ******
********************************************************************
T0 = log 1.E-4
Tl = log 1.E-3
T2 = log 7 ;
T3 = log 150 ;
T4 = log 1.E+4
laie= NUAGE 'T'*'FLOTTANT' 'TRAC'*'EVOLUTION'

T0 EVl Tl EVl T2 EV2 T3 EV3 T4 EV3 ;
matl = mate modl YOUNG 220000. NU 0.3 'ALPH' O. TRAC laie

mat2 = mate mod2 YOUNG 220000. NU 0.3 'ALPH' 0.
*mat3 = mate mod3 YOUNG 220000. NU 0.3 'ALPH' 0.
mattot = matl et mat2 ;
*et mat3 ;
********************************************************************
******* TABLE DE CHARGEMENT MECANIQUE ******
********************************************************************
depl = prog O. 10.

teps= prog O. 0.002
eha = evol manu 'Temps' teps 'Depl' depl
charnec = char dirnp fotot cha
*dess cha ;
vit= 5000 ;
paschar = prog 0.01 pas 0.01 0.4 pas 0.02 5.0
*list paschar;
paschar = paschar / vit
*list paschar;
*opti donn 5 ;
********************************************************************
******* CHARGEMENT THERMIQUE ******
********************************************************************
prgture = prog 1. 1.
distx = coor 1 rnailtot

coefl = Log 1.E-3 ;
temp0 = nome ·'T' (0*distx + coefl)
evture = evol manu 'Temps' depl 'T' prgture

chath = char 'T' tempo evture;
*trac tempo charpy

*opti donn 5 ;
******************* CHARGEMENT TOTAL ************************
chatot = chamec et chath;
*opti donn 5 ;
********************************************************************
******* PROCEDURE DE CALCUL DE LA VITESSE DE DEFORMATION ********
********************************************************************
DEBP PERSOl TABT*'TABLE'
pass = TABT.'PAS'
pass = pass - 1 ;
booll = pass EGA 2
si booll ;
**********
list pass
tps2 = EXTRAIRE TABT.TEMPS_SAUVES 2
tpsl = EXTRAIRE TABT.TEMPS_SAUVES 1
deltat = tps2 - tpsl ;
* list deltat ;
epeql = exco 'EPSE' TABT.'VARIABLES_INTERNES'. 1
epeql2 = changer 'CHPO' modtot epeql ;
epeq2 = exco 'EPSE' TABT.'VARIABLES_INTERNES'. 2
epeq22 = changer 'CHPO' modtot epeq2
depeq = abs ( epeq22 - epeq12 )
depeqdt = depeq/deltat ;
msqdepeq = depeqdt MASQ 'EGINFE' 1.E-3
depeqdt = depeqdt + (msqdepeq*l.E-4)
Ldepeqdt = LOG depeqdt ;
-
tempo= nome 'T' Ldepeqdt ;
TABT. 'EPSVIT'. 2 = tempO ;
chath = CHAR 'T' tempO (TABT.'EVOLTH')
TABT. 'CHARGEMENT' = TABT . 'CHARGEMENTl' et chath
**********
finsi ;
bool2 = pass >EG 3
si bool2 ;
**********
list pass list pass
pasi = pass - 1
pask = pass - 2
list pasi ;
tpsj = EXTRAIRE TABT.TEMPS_SAUVES pass
tpsi = EXTRAIRE TABT.TEMPS_SAUVES pasi
deltat = tpsj - tpsi ;
* list deltat ;
epeqi = exco 'EPSE' TABT.'VARIABLES_INTERNES'.pasi
epeqi2 = changer 'CHPO' modtot epeqi ;
epeqj = exco 'EPSE' TABT.'VARIABLES_INTERNES' .pass
epeqj2 = changer 'CHPO' modtot epeqj
depeq = abs ( epeqj2 - epeqi2 ) ;
depeqdt = depeq/deltat ;
msqdepeq = depeqdt MASQ 'EGINFE' 1.E- 3
depeqdt = depeqdt + (msqdepeq*l.E-4)
Ldepeqdt = LOG depeqdt
v3 = Ldepeqdt ;
tempo= nome 'T' v3 ;
TABT.'EPSVIT'.pass = tempo
v3 = TABT . 'EPSVIT' .pass

v2 = TABT.'EPSVIT' .pasi
vl = TABT.'EPSVIT'.pask
vit= ( v3 + v2 + vl) / 3
tempO = nome 'T' vit ;
TABT.'EPSVIT' .pass = tempo
* maxdepdt = maxi depeqdt ;
* list maxdepdt ;
* trac (TABT.'MAILLAGE') vit
tempo= nome 'T' vit ;

TABT.'EPSVIT' .pass = tempO
chath = CHAR 'T' tempO (TABT.'EVOLTH')
TABT.'CHARGEMENT' = TABT.'CHARGEMENTl' et chath
**********
finsi ;
FINP TABT
********************************************************************
******* RESOLUTION DU PROBLEME ******
********************************************************************
resultl =table;
resultl. 'CARACTERISTIQUES' = mattot ;
resultl.'MODELE' = modtot ;
resultl. 'GRANDS_DEPLACEMENTS' = vrai i
resultl.'PROCEDURE_PERSOl' = vrai ;
resultl.'BLOCAGES_MECANIQUES' = cltot ;
resultl. 'CONTACT' = (contactl);
* et contact2)
resultl.'CHARGEMENTl' = chamec
resultl.'EVOLTH' = evture;
-
resultl.'EPSVIT' = table;
resultl.'EPSVIT'. 1 = temp0 ;
resultl.'CHARGEMENT' = chatot
resultl.'TEMPS_CALCULES' = paschar
resultl.'TEMPS_SAUVES' = paschar
*resultl.'AUTOPAS' = 5 ;
resultl.'PRECISION' = 1.E-4 ;
resultl.'MAXITERATION' = 100
resultl.'MAILLAGE' = mailtot ;
resultl.'PAS' = 0 ;
PASAPAS resultl
********************************************************************
******* SAUVEGARDE ******
********************************************************************
opti sauve '/test3/bal/borel/charpyepsv138.res'

sauve resultl ;
fin;
,-
-
PROGRAMME DE DEPOUILLEMENT
ANNEXE A46
*===============================-------------===========================*
titre 'Essai Charpy'
*========================-------------==================================*
*+++++++++++++++++++++++++ OPTIONS DE CALCUL+++++++++++++++++++++++++++*
option dime 2 elem qua8 mode plan defo;
*+++++++++++++++++++++ RESTITUTION DES RESULTATS+++++++++++++++++++++++*
opti rest '/test3/bal/borel/charpyepsv138.res'

resti ;
ifin = resultl.'PAS';
i = ifin - 1 ;
modl = resultl.'MODELE'
opti donn 5 ;
*************************************************************************
********* CALCUL DES DEFORMEES *********
*************************************************************************
*def0 = defo (charpy et marteau et appui)

*resultl. 'DEPLACEMENTS'.i O. roug
def0 = defo (charpy et marteau)

resultl.'DEPLACEMENTS' .i O. roug
*def2 = defo (charpy et marteau et appui)

*resultl.'DEPLACEMENTS' .i 1. vert;
def2 = defo (charpy et marteau)

resultl.'DEPLACEMENTS' .i 1. vert;
trac (def0 et def2)
*opti donn 5 ;
*************************************************************************
********* COURBE deformation equivalente *********
********* COURBE vitesse deformation *********
********* en fond d'entaille (Point p6) *********
********* milieu eprouvette (Point PB) *********
********* au point Pl *********
*************************************************************************
i = 0 ;
lstvitl= prog 0.
lstvit2= prog 0.
lstvit3= prog 0.
lstdepl = prog O.
lstmax = prog O.
lstmin = prog O.
lstdefl= prog 0.
lstdef2= prog O.
lstdef3= prog 0.
-
lstdepl = prog O.
lstmax2 = prog O.
lstmin2 = prog O.
* +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
repeter boucles ( ifin - 2 ) ;
i = i+l
deptabl = extraire resultl.'DEPLACEMENTS'.i uy pl
lstdepl = lstdepl et (prog deptabl) ;
vl = resultl.'EPSVIT'.i ;
vittabl = extraire vl 'T' p6;
lstvitl = lstvitl et (prog vittabl);
vittab2 = extraire vl 'T' p8 ;

lstvit2 = lstvit2 et (prog vittab2);
vittab3 = extraire vl 'T' pl ;

lstvit3 = lstvit3 et (prog vittab3);
objetl = maximum vl i
lstmax = lstmax et (prog objetl)
objet2 = minimum vl ;
lstmin = lstmin et (prog objet2)
epeql = exco 'EPSE' resultl.'VARIABLES_INTERNES'.i

epeq2 = changer 'CHPO' modl epeql ;
deftabl = extraire epeq2 'EPSE' p6 i

lstdefl = lstdefl et (prog deftabl);
deftab2 = extraire epeq2 'EPSE' p8 i
lstdef2 = lstdef2 et (prog deftab2) ;
deftab3 = extraire epeq2 'EPSE' pl i

lstdef3 = lstdef3 et (prog deftab3) ;
objet3 = maximum epeq2 ;

lstmax2 = lstmax2 et (prog objet3)
objet4 = minimum epeq2 ;
lstmin2 = lstmin2 et (prog objet4)
fin boucles ;
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
maxepsv = maximum lstmax

minepsv = minimum lstmin
list maxepsv
list minepsv;
maxeps = maximum lstmax2

mineps = minimum lstmin2
list maxeps
list mineps ;
evfal = evol vert manu 'Dep marteau en mm' lstdepl 'Vitesse s-1'
lstvitl ;
evfa2 = evol bleu manu 'Dep marteau en mm' lstdepl 'Vitesse s-1'
lstvit2 ;
evfa3 = evol rouge manu 'Dep marteau en mm' lstdepl 'Vitesse s-1'
lstvit3 ;
dess (evfal et evfa2 et evfa3) 'TITR' 'Vitesse de deformation en

P6->Vert, P8->Bleu et Pl->Rouge ' ;
evfal = evol vert manu 'Dep marteau (mm)' lstdepl 'deformation'
- lstdefl ;
evfa2 = evol bleu manu 'Dep marteau (mm)' lstdepl 'deformation'
lstdef2 ;
evfa3 = evol rouge manu 'Dep marteau (mm)' lstdepl 'deformation'
lstdef3 ;
dess (evfal et evfa2 et evfa3) 'TITR' 'Deformation equivalente en

P6->Vert, PB->Bleu et Pl->Rouge '
*opti donn 5
*************************************************************************
********* CALCUL DES DEFORMATIONS EQUIVALENTES *********
*************************************************************************
i = 2 ;
j = ifin - 2
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
repeter boucle4 ;
epeq = exco 'EPSE' resultl . 'VARIABLES_INTERNES'.i
* defi =defo (charpy et marteau et appui)

* resultl.'DEPLACEMENTS'.i 1.
defi =defo (charpy et marteau)

resultl.'DEPLACEMENTS'.i 1 .
tps = EXTRAIRE resultl.TEMPS_CALCULES i

dep = tps * 5000 ;
TITR 'Deformation equivalente au pas (en mm) ·' dep

trac modl defi epeq
i = i+20
bool = i >EG j )
si bool
epeq = exco 'EPSE' resultl.'VARIABLES_INTERNES' . j
defj =defo (charpy et marteau)
resultl.'DEPLACEMENTS' .j 1.
tps = EXTRAIRE resultl.TEMPS_CALCULES j

dep = tps * 5000 ;
TITR 'Deformation equivalente au pas (en mm) ·' dep

trac modl defj epeq
quitter boucle4 ;
finsi;
fin boucle4 ;
*++++++++++ +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
*************************************************************************
********* CALCUL DES VITESSES DE DEFORMATION *********
*************************************************************************
i = 2 ;
j = ifin - 2
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
repeter boucle3
v = resultl.'EPSVIT' .i
* defi =defo (charpy et marteau et appui)

* resultl.'DEPLACEMENTS' .i 1.
defi =defo (charpy et marteau)

resultl. 'DEPLACEMENTS'.i 1.
tps = EXTRAIRE resultl.TEMPS_CALCULES i

dep = tps * 5000
TITR 'Vitesse de deformation au pas (en mm) dep

trac defi v
i = i+20
bool = i >EG ( ifin - 1 )

si bool
v = resultl.'EPSVIT' .j
defj =defo (charpy et marteau)
resultl.'DEPLACEMENTS'.j 1.
tps = EXTRAIRE resultl.TEMPS_CALCULES j

dep = tps * 5000
TITR 'Vitesse de deforrnation au pas (en mm) ·' dep

trac defj v;
quitter boucle3 ;
finsi;
fin boucle3 ;
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
*************************************************************************
********* CALCUL DES CONTRAINTES *********
*************************************************************************
i = ifin - 1 ;
*sigll = exco resultl.'CONTRAINTES' .i srnxx

*sig22 = exco resultl.'CONTRAINTES' .i smyy
*sig33 = exco resultl.'CONTRAINTES'.i smzz
sigprin = prin modl resultl.'CONTRAINTES'.i
sigpl = exco sigprin sill ;
misesl = vrnis modl resultl.'CONTRAINTES'.i

trac modl def2 misesl 'TITR' 'Essai Charpy - Mises'
*************************************************************************
********* COURBE FORCE DEPLACEMENT *********
*************************************************************************
i = 0 ;
lstfol = prog O.
lstdepl = prog O.
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
repeter boucle2 ( ifin - 1 )
- i = i+l i
deptabl = extraire resultl.'DEPLACEMENTS' .i uy pl
lstdepl = lstdepl et (prog deptabl)
forc2 = reac clm2 resultl.'DEPLACEMENTS' .i
forc3 = resu forc2
,- forc4 = maxi forc3
lstfol = lstfol et (prog forc4);
fin boucle2 ;
*+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++*
evfal = evol vert manu 'Deplacement (mm)' lstdepl 'Force (N)' lstfol ;
tabl =table;
tabl.1 = 'MARQ PLUS' ;
dess evfal 'TITR' 'Courbe force-déplacement' tabl
*opti donn 5 ;
fin;
,...
PROGRAMME DE LECTURE DE LA LOI DE COMPORTEMENT
,..
ANNEXE A47
,...
TITRE 'Loi de comportement de l'acier 316L pour l'essai Charpy'
*-------====---------------------==================================--====*
*** PROGRAMME DE LECTURE DES ACQUISITIONS DE DONNEES *

*** ET TRANSFORMATION EN EVOLUTION *
*========================================================================*
tabl =table;
*tabl.1 = 'MARQ CROI'
*tabl.2 = 'MARQ TRIA'
tabl.3 = 'MARQ CROI'
**************************************************************************
* Procédure calculant le module D'Young avec une courbe de traction *

**************************************************************************
DEBP CALYO EVl*EVOLUTION;

Xl=EXTR EVl ABSC;
Yl=EXTR EVl ORDO;
YOUl=(EXTR Yl 2)/(EXTR Xl 2);
FINP YOUl;
**************************************************************************
* Procédure de lecture de la loi de comportement *

**************************************************************************
debp lecture nomfich*'MOT' nbpoint*'ENTIER'
opti acquerir nomfich

acquerir titrel*mot ;
acquerir titre2*mot ;
acquerir entetel*mot entete2*mot
tabeps =table;
tabsig =table;
tabeps.0 = O.
tabsig.0 = O.
lstepsr = prog O.
lstsigr = prog O.
i = 0 ;
repeter bouclel nbpoint ;

i = i + 1 ;
acquerir epsr*flottant sigr*flottant
tabeps.i = epsr;
lstepsr = lstepsr et (prog epsr)
tabsig.i = sigr;
lstsigr = lstsigr et (prog sigr)
fin bouclel
nbpoint = i
- lsteps = (prog tabeps. 1)

lsteps = lsteps et (prog tabeps. 2)
lstsig = (prog tabsig. 1)

lstsig = lstsig et (prog tabsig. 2)
epsmax = maxi lstepsr

sigmax = maxi lstsigr
j = 2
k = 2 ;
repeter boucle2 (nbpoint-2)

j = j + 1 ;
booll = (tabsig.j -tabsig.k) > (sigmax/20)
bool2 = (tabeps.j - tabeps.k) > (epsmax/20)
bool3 = booll et bool2 ;
si bool3
lsteps = lsteps et (prog tabeps.j)
lstsig = lstsig et (prog tabsig.j)
k = j ;
finsi ;
fin boucle2
booll = nbpoint EGA 1186 ;

bool2 = nbpoint EGA 149 ;
bool3 = nbpoïnt EGA 1405
bool4 = nbpoint EGA 1200

bool5 = nbpoint EGA 152 i
bool6 = nbpoint EGA 1482 i
,...
si booll i
ev = evol vert manu 'Epsilon' lsteps 'Sigma (MPa)' lstsig
finsi i
si bool2
ev = evol rouge manu 'Epsilon' lsteps 'Sigma (MPa)' lstsig
finsi i
si bool3
ev = evol bleu manu 'Epsilon' lsteps 'Sigma (MPa)' lstsig
finsi i
si bool4
ev = evol bleu manu 'Eps I
lstepsr 'Sigma (MPa)' lstsigr
finsi i
si bool5
ev = evol vert manu 'Eps I
finsi ;
si bool6
ev = evol rouge manu 'Eps I
finsi i
*dess (ev et evsigr) tabl

finp ev;
**************************************************************************
* Programme principal *
**************************************************************************
*********************** Loi de comportement ************************
nomfich = 'lc316_1.prn'
nbpoint = 1186 ;
,-
evl = lecture nomfich nbpoint
*opti donn 5;
nbpoint = 149
ev2 = lecture nomfich nbpoint
*opti donn 5;
nbpoint = 1405 ;
ev3 = lecture nomfich nbpoint
dess (evl et ev2 et ev3) 'TITR' 'Loi de comportement 10-3s-1 ->vert,

7s-1 ->rouge et 150s-1 ->bleu'
*opti donn 5
*dess ev2 tabl
*dess ev3 tabl
nomfich = 'lc316_1I.prn'
nbpoint = 1200
evlI = lecture nomfich nbpoint
*opti donn 5;-
nbpoint = 152 ;
ev2I = lecture nomfich nbpoint
*opti donn 5;
nbpoint = 1482
ev3I = lecture nomfich nbpoint
dess (evl et evlI) 'TITR' 'Comparaison pour 10-3s-1 courbe

initiale(bleu)-courbe utilisee(verte)'
dess (ev2 et ev2I) 'TITR' 'Comparaison pour 7s-1 courbe
initiale(verte)-courbe utilisee(rouge)' ;
dess (ev3 et ev3I) 'TITR' 'Comparaison pour 150s-1 courbe
initiale(rouge)-courbe utilisee(bleue)' ;
*list evl
*list ev2
*list ev3
*********************** Module D'Young *****************************
youngl = calyo evl

young2 = calyo ev2
young3 = calyo ev3
list youngl
list young2
list young3
*opti donn 5 ;
**************************************************************************
* Sauvegarde des résultats *

**************************************************************************
opti sauve '/u2/bal/borel/epsv/loicomp.loi' ;
-
sauve;
fin

Essais de Résilience - Modélisation

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STEPHANIE BOREL OPTION M.M.S.

COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE

MODELISATION DE L'ESSAI DE RESILIENCE

PROJET DE FIN D'ETUDES DU 9 AVRIL AU 30 AOUT 1996

L'objet de ce stage est la modélisation de l'essai de résilience Charpy, à l'aide du

The probation' s objective is the numerical modelling of Charpy impact tests on

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 1

Je remercie monsieur D. MOULIN de m'avoir accepté dans son service, en tant

Je remercie tout particulièrement monsieur C. SAINTE CATHERINE, mon

Enfin, je remercie toute l'équipe du service RDMS, qui m'a accueilli

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 2

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 3

Chap. 1 L'ESSAI DE RESILIENCE 7

4- EFFET D'UNE ENTAILLE 13

Chap. 2 MODELISATION DE L'ESSAI CHARPY 15

3- INTRODUCTION DE LA VITESSE DE DEFORMATION 21

Chap. 3 COMPARAISON AVEC LES RESULTATS EXPERIMENTAUX 33

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 4

ANNEXE!: PRESENTATION DU CEA A2

ANNEXE2: PRESENTATION DE CASTEM2000 AB

ANNEXE4: DIFFERENTS TYPES DE COURBES OBTENUS AVEC L'ESSAI

ANNEXES : LOI DE COMPORTEMENT A18

ANNEXE6: VITESSE DE DEFORMATION NEGATIVE A23

ANNEXE7: COURBES DE VITESSE DE DEFORMATION ET DE DEFORMATION

ANNEXES: RESULTATS (DEFORME, VITESSE DE DEFORMATION,

ANNEXE9 : LISTING DES PROGRAMMES A42

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 5

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 6

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 7

La différence (a-13) caractérise l'énergie dépensée pour la rupture de l'éprouvette.

2-2. LES DIFFERENTS TYPES D'EPROUVETTES

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 8

On appelle résilience l'énergie de rupture ramenée ou non à la section sous

- KCV pour une éprouvette ISO à entaille en V Goules/ cm2),

On passe de KV à KCV en multipliant la valeur de KV par 1,25 (la section sous

2-3. NORMES ET INSTRUMENTATION

La méthode de l'essai Charpy est basée sur un développement expérimental des

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 9

• éprouvette 10*10*55 mm3, avec une entaille à mi-longueur,

Schéma du montage de l'essai de résilience.

Un schéma et une photographie du Mouton Pendule instrumenté sont présentés

Les jauges sont montées en pont complet d'après le schéma suivant:

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 10

3-1. COURBE FORCE-DEPLACEMENT

Le résultat de l'essai instrumenté est la courbe force - déplacement, dont la surface

Un exemple de courbe Force-Déplacement, sur lequel sont repérées les valeurs

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 11

• le Fréon Gusqu 1à - 155°C)

En réalisant des essais à différentes températures, on obtient la courbe de

-120 -100 -80 -60 -40 .20 0 +20 +40 +60

Exemple de courbe de transition de résilience KCV sur un acier de type E36.

Les aciers ferritiques présentent une transition fragile-ductile : pour les

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 12

. llini. , Surface. à. grains

Différents faciès de rupture d'éprouvettes de résilience.

On peut tracer la variation de la cristallinité en fonction de la température.

EFFET D'UNE ENTAILLE [1]

COEFFICIENT DE CONCENTRATION DE CONTRAINTE

L'effet d'une entaille s'explique par l'augmentation de la contrainte au fond de

--- ---- t----- ---

PROJET DE FIN D 'ETUDES - CEA SACLAY 13

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 14

PROJET DE FIN D'ETUDES - CEA SACLAY 15

• éprouvette 101055 mm3, avec une entaille à mi-longueur,