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L’endométriose est définie comme la présence en situation ectopique de cellules endométriales. Elle
survient surtout chez les femmes en âge de procréer avec une prévalence de 5 à 20 %. Cette pathologie
touche principalement la sphère génitale mais peut également se développer dans presque tous les
organes du corps. Ainsi, elle est responsable de douleur et d’infertilité mais également d’hématurie, de
rectorragies, d’hémoptysies, de ténesme, d’occlusion digestive. Cependant, elle peut également être
complètement asymptomatique. La physiopathologie de l’endométriose est multifactorielle impliquant
des facteurs mécaniques, hormonaux, immunologiques, inflammatoires, génétiques, angiogéniques,
apoptotiques. Son diagnostic clinique est soupçonné devant des signes évocateurs d’endométriose à
l’interrogatoire tels que des douleurs cycliques, invalidantes, responsables de dysménorrhée et/ou de
dyspareunie. Son diagnostic repose également sur des examens paracliniques tels que l’échographie et
l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Son traitement peut faire appel aux traitements
médicamenteux par progestatifs ou par agonistes de la GnRH, aux traitements chirurgicaux avec
résection des nodules endométriosiques et/ou kystectomie des endométriomes et enfin à l’association des
deux. Après traitement, des récidives peuvent survenir d’où la nécessité d’un suivi.
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Figure 3.
A, B. Endométriose ombilicale. Aspect clinique préopératoire et aspect
macroscopique après exérèse (photographie Thierry Routiot, CHU
Nancy).
Aspects histologiques
Le tissu endométrial est défini par l’association d’un épithé-
lium endométrial et d’un stroma encore appelé chorion cyto-
gène [3] . Le tissu endométrial ectopique est fonctionnel, il
Figure 2. Endométriose péritonéale, vue cœlioscopique (photographie
présente les mêmes aspects que l’endomètre dans 40 à 80 % des
Philippe Merviel, CHU Amiens).
cas [76]. Son apparence dépend de sa réponse aux fluctuations
hormonales du cycle menstruel et de l’ancienneté de la lésion.
Ainsi, le tissu endométrial peut être en phase proliférative
vagin, la paroi abdominale (essentiellement aux niveaux des (phase préovulatoire), en phase sécrétoire et de décidualisation
cicatrices, de l’ombilic [Fig. 3] et du creux inguinal), l’uretère et (phase postovulatoire). Chez la femme ménopausée, le tissu
l’épiploon. Les autres localisations rares sont : le poumon et la endométriosique devient atrophique et les glandes deviennent
plèvre, les tissus mous, l’os, le péritoine abdominal supérieur, kystiques au sein d’un stroma fibroblastique [65]. Les aspects
l’estomac, le pancréas, le foie, le nerf sciatique, l’espace sous- varient en fonction de l’âge. Ainsi, les lésions blanches et
arachnoïdien, l’encéphale, le rein et l’urètre [73]. rouges, plus actives histologiquement et biologiquement, sont
Aucun cas n’a été rapporté aux niveaux du cœur et de la plus fréquentes chez les femmes jeunes. Alors que les épaissis-
rate [74, 75]. sements blanchâtres et les lésions marron, lésions respective-
ment de type séquellaire et régressif, sont plus fréquentes chez
les femmes plus âgées. La fibrose augmente avec l’ancienneté
■ Anatomopathologie des lésions et englobe parfois complètement la composante
endométriale, rendant le diagnostic d’endométriose difficile.
chirurgicales. Cependant, ces hypothèses sont controversées. Les Aucune méthode de classification de l’endométriose extrapel-
lésions microscopiques pourraient représenter un stade infracli- vienne n’est validée. Markham et al. [80] ont proposé un système
nique de la pathologie. Il reste à élucider leur capacité ou non divisant l’endométriose extrapelvienne en quatre classes :
à progresser et engendrer des lésions macroscopiques classiques • classe I : endométriose du tractus intestinal ;
à l’origine de « l’endométriose maladie ». • classe U : endométriose du tractus urinaire ;
• classe L : endométriose du poumon et de la cage thoracique ;
• classe O : endométriose des autres localisations en dehors de
■ Classifications nosologiques la cavité abdominale.
Ces classes sont subdivisées en stade extrinsèque ou intrinsè-
La classification la plus utilisée pour l’endométriose pelvienne que de la maladie, en fonction de leur localisation au niveau de
est celle révisée en 1985 de l’American Fertility Society [79] l’organe atteint.
(Tableau 1). Les implants d’endométriose au niveau du péritoine
ou de l’ovaire sont classés en fonction de leur taille et de leur
profondeur. Les adhérences sont prises en compte en fonction ■ Symptômes et circonstances
de leur densité. Les différents stades sont :
• endométriose minime : 1 à 5 points ; de diagnostic (Tableau 2)
• moyenne : 6 à 15 ;
• modérée : 16 à 40 ; L’endométriose intéresse différents organes. Elle est donc à
• sévère : supérieure à 40. l’origine de tableaux cliniques variés. Les symptômes les plus
Le principal reproche fait à cette classification est l’absence de fréquents sont la dysménorrhée, la douleur pelvienne, la
prise en compte du caractère évolutif de la pathologie. dyspareunie et l’infertilité. Néanmoins, l’interrogatoire doit
rechercher les signes évocateurs des localisations les plus
fréquentes, mais aussi ceux liés aux localisations plus rares.
Tableau 1.
Score AFSr de l’endométriose. Douleur
Lésions péritonéales (ne coter que la lésion la plus sévère, superficielle
La douleur est le signe le plus fréquent, retrouvé dans 75 %
ou profonde)
des cas d’endométriose. Les douleurs typiques de la maladie
Péritoine Superficielles Profondes sont pelviennes et peuvent être secondaires aux lésions elles-
< 1 cm 1 2 mêmes, aux réactions inflammatoires, aux adhérences entre les
1 à 3 cm 2 4 organes, entre les organes et la paroi et à l’infiltration des nerfs
> 3 cm 4 6 sous-péritonéaux. Elles peuvent dans les cas de localisations
Lésions ovariennes (ne coter que la lésion la plus sévère et ajouter les profondes survenir lors des changements de position ou être à
scores des ovaires droit et gauche) l’origine d’une dyspareunie (atteinte des ligaments utérosacrés)
Ovaire droit Superficielles Profondes ou d’une dyschésie (atteinte de la cloison rectovaginale). Ni le
volume, ni la taille de la lésion ne sont corrélés à l’intensité des
< 1 cm 1 4
douleurs. D’après Koninckx, seule la profondeur de pénétration
1 à 3 cm 2 16 des lésions dans la paroi des organes influence l’intensité des
> 3 cm 4 20 douleurs [81] . Elles sont avant tout spontanées, survenant
Ovaire gauche Superficielles Profondes volontiers à l’arrêt de la pilule qui, jusque-là, masquait leur
< 1 cm 1 4 existence. Elles peuvent être permanentes, épisodiques ou
1 à 3 cm 2 16 rythmées par le cycle avec des recrudescences périovulatoires et
> 3 cm 4 20 prémenstruelles. Les douleurs sont progressives et s’aggravent
dans le temps [82]. En pratique, le caractère cyclique et l’inten-
Adhérences annexielles selon la circonférence (ajouter les scores des sité de la douleur, invalidante dans les activités quotidiennes,
2 ovaires et des 2 trompes) sont évocateurs d’endométriose ; de plus, lorsque la dysménor-
Ovaire droit Vélamenteuses Denses rhée ne cède pas aux antalgiques habituels, l’endométriose doit
< 1/3 de la surface 1 4 être évoquée [82].
1/3 à 2/3 2 8
> 2/3 4 16 Infertilité
Ovaire gauche Vélamenteuses Denses
L’infertilité est plutôt retrouvée dans les cas de localisations
< 1/3 de la surface 1 4
péritonéale, ovarienne et tubaire. Elle est surtout retrouvée dans
1/3 à 2/3 2 8 les formes sévères de l’endométriose [83], expliquée entre autres
> 2/3 4 16 par les séquelles adhérentielles obturantes. Les endométrioses
Trompe droite Vélamenteuses Denses révélées par des douleurs sont à un stade plus avancé que lors
< 1/3 de la surface 1 4* d’une exploration pour infertilité. Des études récentes ont décrit
1/3 à 2/3 2 8*
> 2/3 4 16
Tableau 2.
Trompe gauche Vélamenteuses Denses
Diagnostic clinique de l’endométriose.
< 1/3 de la surface 1 4*
1/3 à 2/3 2 8* Signes cliniques très évocateurs s’ils sont prédominants pendant
les règles :
> 2/3 4 16
- dysménorrhée (présente dans 64 % des cas d’endométriose profonde)
*Si le pavillon de la trompe est complètement immobilisé, compter 16
- douleurs pelviennes chroniques (présentes dans 44 % des cas
Oblitération du Douglas
d’endométriose profonde)
Partielle Totale
- dyspareunie profonde (présente dans 37 % des cas d’endométriose
4 40 profonde)
Stade de l’endométriose Degré de sévérité Score AFS - dysurie
Stade I Endométriose minime 1-5 - dyschésie ± rectorragie
Stade II Endométriose modérée 6-15 - troubles du transit digestif
Stade III Endométriose moyenne 16-40 L’examen clinique gynécologique peut être normal dans l’endométriose
Stade IV Endométriose sévère > 40 et ne permet pas d’éliminer le diagnostic
Autres symptômes
Les autres signes d’appels varient en fonction des localisa-
tions des lésions d’endométriose et peuvent correspondre à une
hématurie, des rectorragies, des hémoptysies, une hydronéph-
rose, un ténesme, une occlusion digestive ...
■ Moyens diagnostiques
L’interrogatoire à la recherche des facteurs de risque et
l’analyse des symptômes provoquant la consultation sont
indispensables afin d’orienter l’examen clinique et la prescrip-
tion d’examens complémentaires.
Examen clinique
L’examen gynécologique est indispensable devant des symp-
tômes d’endométriose, qu’elle soit génitale ou extragénitale. Il Figure 4. Aspect échographique d’un endométriome (photographie
est intéressant de le pratiquer en période menstruelle pour Philippe Merviel, CHU Amiens).
sensibiliser certains signes.
Il comprend :
• l’inspection de la zone douloureuse (ombilic, cicatrices...) ; abdominale antérieure, les structures digestives superficielles, les
• l’examen au spéculum (lésions du cul-de-sac postérieur...) ; feuillets péritonéaux et le bas appareil urinaire... Elle a une
• le toucher vaginal est le temps primordial et doit rechercher spécificité de 90 % dans le diagnostic de l’endométriome
une mobilisation utérine douloureuse, une déviation latérale ovarien (Fig. 4). L’échographie sous-estime souvent des lésions
du col, une rétroversion utérine fixée, une masse annexielle, de localisation péritonéale et sous-péritonéale (ex. : ligaments
une infiltration et une hypersensibilité des ligaments utéro- utérosacrés). Les premières sont essentiellement visibles à la
sacrés. L’association au toucher rectal peut permettre égale- cœlioscopie, les secondes surtout à l’IRM.
ment d’apprécier une masse annexielle mais parfois aussi des
nodules de la cloison rectovaginale. Échographie des voies urinaires
L’association de plusieurs signes est évocatrice de la maladie, Elle doit être réalisée de principe chez toute femme présen-
cependant, dans les formes modérées, cet examen peut être tant des signes urinaires cycliques a fortiori avec des urines
normal [84]. stériles. Elle recherche une dilatation des cavités pyélocalicielles
traduisant l’atteinte des uretères.
Marqueurs plasmatiques
Échographie endorectale
Il n’existe pas de marqueur biologique spécifique et fiable de
l’endométriose. Elle est indiquée chez les patientes chez qui on suspecte une
Le marqueur tumoral CA 125 est souvent élevé dans les endométriose profonde. Ainsi, lorsqu’une infiltration rectale
endométrioses péritonéales ou ovariennes (supérieur à 35 UI/ et/ou colique est décelée, le diagnostic d’endométriose digestive
l) [82]. Sa mauvaise sensibilité et sa mauvaise spécificité n’en font peut être retenu. Lorsqu’une résection est proposée, cet examen
pas un marqueur fiable. Le dosage d’effecteurs immunitaires est contribue au bilan d’extension préopératoire, en déterminant la
une voie de recherche actuelle, comme les anticorps antiendo- présence et l’étendue des atteintes digestives et elle participe
métriaux, les macrophages sanguins, mais aussi diverses cytoki- donc au choix de la voie d’abord (laparotomie ou cœlioscopie)
nes et prostaglandines présentes dans le liquide péritonéal. et du geste à réaliser sur le tube digestif [88].
IRM
Imagerie
Elle est réalisée en seconde intention pour étayer le diagnostic
Lorsque le diagnostic clinique d’endométriose est suspecté, les et définir la stratégie thérapeutique. Les kystes endométriosiques
méthodes d’imagerie permettent de manière non invasive de de taille variable uni- ou bilatéraux présentent un hypersignal
conforter le diagnostic d’endométriose et d’établir une cartogra- caractéristique ≥ au signal de la graisse sous-cutanée en pondé-
phie précise des lésions. Deux examens sont prépondérants : ration T1 persistant après suppression de la graisse (Fig. 6) et un
l’échographie par voie endovaginale et l’imagerie par résonance hypersignal T2 ou de façon plus caractéristique un affaissement
magnétique (IRM). D’autres examens peuvent y être associés en du signal plus ou moins important en pondération T2 (shading).
fonction des localisations de l’endométriose. Dans le cadre de Le diagnostic des localisations d’endométriose profonde repose
l’endométriose il est intéressant de pratiquer ces différentes sur des données topographiques morphologiques et des anoma-
techniques en période menstruelle [86]. En pratique, cela est lies de signal. L’endométriose profonde est caractérisée par une
difficilement réalisable. fibrose et une hypertrophie musculaire engendrée par le tissu
endométrial ectopique générant en pondération T2 des plages
Échographie pelvienne d’hyposignal contenant parfois de petits spots hyperintenses
Elle reste le premier examen à prescrire devant toute suspi- (Fig. 7 à 10).
cion d’endométriose pelvienne, étant donné son innocuité, sa L’IRM a donc un intérêt pour dépister d’éventuelles autres
bonne sensibilité, son coût faible et son accès facile [87]. Elle lésions d’endométriose associées, souvent profondes, et ainsi
explore les ovaires, l’utérus, le col, les annexes, la paroi établir une cartographie facilement reproductible [86].
Cœlioscopie
La cœlioscopie peut avoir un intérêt diagnostique sauf dans
le cas d’endométriose cutanée qui est accessible à l’examen
clinique.
Elle permet l’exploration rigoureuse de la cavité pelvienne
afin d’établir un bilan lésionnel descriptif précis d’une part, et
d’autre part, l’exérèse des lésions dans un but diagnostique et
thérapeutique. La découverte et le traitement d’une endomé-
triose extragénitale n’impliquent pas forcément une exploration
pelvienne par cœlioscopie car elle n’est associée que dans 26 %
des cas à de l’endométriose pelvienne intra-abdominale [89, 90].
Ainsi, en l’absence de symptomatologie pelvienne, la cœliosco-
pie n’est-elle pas recommandée.
■ Traitement
Le traitement de l’endométriose peut être indiqué devant une
douleur, un endométriome ou une infertilité. Les formes
asymptomatiques de l’endométriose ne relèvent pas d’une
Figure 6. thérapeutique médicamenteuse.
A, B. Aspect d’endométriomes typiques en T1 et T2 (photographie Marc L’endométriose est caractérisée par des lésions de natures
Bazot, hôpital Tenon, Paris). diverses et des relations incertaines avec les symptômes qui lui
Tableau 3.
Les médicaments de l’endométriose (recommandations de l’AFSSAPS,
décembre 2005).
Posologie
AINS ayant l’AMM « dysménorrhée »
Acide méfénamique : Ponstyl® 500 mg × 3/j
Acide tiaprofénique : Flanid®, 200 mg × 3/j
Surgam®
Diclofénac : Voldal®, 50 mg × 2/j
Voltarène®,Xénid®
Flurbiprofène : Antadys®,Cebutid® 200 à 300 mg/j en 2 ou 3 prises
Ibuprofène : Antaren®, Brufen®, 400 mg en 1 prise (max 1600 mg/j)
Intralgis®, Nurofen®
Kétoprofène : Toprec® 25 mg × 3/j
Naproxène : Apranax®// 550 mg × 2/j // 500 mg x 2/j
Naprosyne®
Progestatifs à dose antigonadotrope ayant l’AMM dans
l’endométriose
Acétate de chlormadinone : 10 mg/j en traitement continu
Lutéran®
Acétate de médroxyprogestérone : 150 à 250 mg/mois
Dépo-Prodasone®
Acétate de noréthistérone : 10 mg/j en traitement continu
Figure 9. Endométriose avec atteinte des ligaments utérosacrés (flèche) Primolut-Nor®
avec atteinte rectale (tête de flèche) (coupe axiale T2) (photographie Dydrogestérone : Duphaston® 30 mg/j en traitement continu
Marc Bazot, hôpital Tenon, Paris). ou discontinu (du 5e au 25e jour
du cycle)
Lynestrénol : Orgamétril® 5 à 10 mg/j sans interruption
pendant au moins 6 mois
Médrogestone : Colprone® 5 à 15 mg/j du 5e au 25e jour
du cycle ou traitement continu
Agonistes de la GnRH ayant l’AMM dans l’endométriose
Leuproréline : Enantone LP 3.75®, 1 injection s.c. ou i.m. / 4 semaines
Enantone LP 11.25® 1 injection s.c. ou i.m. / 3 mois
®
Nafaréline : Synarel 0.2 400 µg/j en 2 prises à raison d’une
pulvérisation dans une narine
le matin et d’une pulvérisation
dans l’autre narine le soir
Triptoréline : Décapeptyl LP 3®, 1 injection i.m. / 4 semaines
Décapeptyl LP 3.75® 1 injection i.m. / 3 mois
Autres antigonadotropes
Danazol : Danatrol® 400 à 800 mg/j en 2 ou 3 prises
(mais effets secondaires androgéni-
ques, métaboliques et hépatiques)
s.c. : sous-cutané ; i.m. : intramusculaire.
Examen clinique
+ échographie
Succès Succès
Figure 11. Arbre décisionnel. Principaux symptômes de l’endométriose rencontrés en soins primaires (hors infertilité). D’après les recommandations de
l’AFSSAPS, décembre 2005. AINS : anti-inflammatoires non stéroïdiens.
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Remoue L., Fauvet R. Endométriose génitale et extragénitale. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Traité de
Médecine Akos, 3-1340, 2007.