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3. L’évaluation du Goodwill
6. Le coût du capital
6. Le coût du capital
Le coût du capital (Wacc) est le taux de rentabilité minimum que doivent dégager les investissements de
l’entreprise afin que celle-ci puisse satisfaire à la fois à l’exigence de rentabilité des actionnaires (soit le
coût des capitaux propres) et l’exigence de rentabilité des créanciers (soit le coût de l’endettement net).
Le coût du capital est donc le coût de financement global de l’entreprise.
Le MEDAF :
Quantifie le rendement additionnel, ou prime de risque, nécessaire pour supporter le risque accru ;
Définit un rapport risque – rendement formel reposant sur le principe selon lequel seul le risque du
marché, mesuré par le coefficient Bêta, importe.
Prime de risque :
On a :
rm = rendement attendu du marché des actions
rf = taux sans risque
rm – rf = prime de risque, rémunérant le risque non diversifiable
La prime de risque d’une action i vaut :
ri r f (rm r f )
Bêta vise à mesurer la volatilité du rendement d’une action par rapport au rendement du marché.
Il compare donc la volatilité et la direction des déplacements des rendements à ceux de l’ensemble du
marché.
Il mesure le pourcentage de changement entre le taux de rendement d’une action et celui du marché :
COV ( Ri ; Rm )
VAR( Rm )
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Coefficient BETA :
Par exemple :
Un Bêta de 0,75 signifie qu’une entreprise est à 75% aussi volatile que l’ensemble du marché des capitaux.
Le coefficient Beta mesure donc le degré auquel les actions de cette entreprise partagent le même risque
que l’ensemble du marché. C’est la seule mesure de risque que les investisseurs diversifiés considèrent
pertinente.
Mesure du risque non diversifiable : le modèle CAPM (Capital Asset Pricing Model)
Coefficient BETA :
Si ß vaut 1, l’action n’est pas plus volatile que le marché, et la prime de risque du titre vaudra celle du
marché.
Exemple :
1. Prenons un actif financier sans risque : taux des bons du trésor, échéance 1 an, disons 6%.
2. Il nous faut un estimé de la prime de risque du marché et le bêta du titre.
a. Prime de risque du marché historique 5%
b. Bêta historique
(1) Agences de crédit
(2) Estimation à partir de données historiques
3. En utilisant cette approche, supposons un bêta de 1,40 :
RE = Rf + ß × (RM –Rf)
= 0.06+ 1.40 × 0,05
= 13%
Depuis quelques temps, le gestionnaire de trésorerie de votre Société s’intéresse aux actions de la société
ABCOM, société cotée sur la BVC.
La rentabilité observée en bourse de cette action lui semble fortement volatile. Il a réunit des informations
concernant le cours de cette action et la valeur de l’indice MASI pour l’année passée (voir annexe). Quelques
calculs ont déjà été réalisés sur tableur.
TAF :
1/ A quoi correspondent les variables calculés Rm et Ra dans le tableau statistique ? Vérifier pour une ligne
donnée
2/ calculer le BETA de la société ABCOM. Quelle est la signification du coefficient ? Expliquer à partir d’un
exemple.
3/ Sachant que le taux de rentabilité espéré du marché pour les années à venir est estimé à 15% et que le taux
de rentabilité sans risque (BDT) est de 5%, calculer le taux de rentabilité exigé par les actionnaires de cette
société en appliquant la relation du MEDAF.
1/ Signification de Rm et Ra :
2/ Coefficient BETA :
COV ( Ra ; Rm )
2.1. Calcul : 1,5002
VAR( Rm )
Avec : Moyenne (Rm) = -0,20620/12 = -0,017183
Moyenne (Ra) = -0,39470/12 = -0,032892
Cov(Ra;Rm) = (0,081610/12)-(-0,017183*-0,032892)=0,006236
Variance(Rm) = (0,053426/12)-(-0,017183*-0,017183)=0,004157
xi²
Cov( xy) i i
Rappel : xy ²
xy Var ( x) x
n n
2.2. Signification : pour une variation du taux de rentabilité du marché de 1%, le taux de rentabilité de
l’action augmente de 1,5%. L’action est donc plus sensible que le marché.
Le coefficient Béta représente la sensibilité du taux de rentabilité de l’action à une variation du taux de
rentabilité du marché.
3/ MEDAF :
E(Ra)=Rf + [E(Rm)-Rf]
= 0,05+1,5*(0,15-0,05)
= 20%
Compte tenu du risque spécifique de l’action, les actionnaires exigent un taux de rentabilité de 20%, soit
une prime de risque par rapport au marché de 5%.
Le coût de l’endettement, RD, est le taux d’intérêt sur les nouvelles dettes ;
3. Les intérêts versés sont déductibles d’impôts, donc le taux de coût après impôts de la dette est le coût avant
impôts multiplié par (1- taux d’IS).
Il y a 80 000 000 d’actions d’A.B.Z en circulation dont la valeur marchande est de 62,375DH. Le taux
des bons du trésor est de 5%. On estime que la prime de marché s’établit à 8.5%. Le bêta de l’action est
de 1,1.
La société possède trois dettes sur le marché actuellement (taux d’IS 30%) :
Coût de l’endettement :
En multipliant la proportion de chaque dette par son taux de rendement, le coût moyen pondéré de la dette =
6,2%