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LANGUE § COMMUNICATION
S.2
FAMILLES
Professeur
Wyam WALIDI
email: wyam27@hotmail.com
SYLLABUS
1- Paroles en liberté :
familles
Code de la famille: la Moudawana
2- Les groupes sociaux
L’expression de parenté
L’arbre généalogique
Les suffixes
La forme passive
Phonétique et orthographe : les sons [i], [e] et [Ɛ]
3- Paroles de spécialiste
La notion de la famille
Structure de la famille
L’adjectif qualificatif
Les adverbes en -ment
SYLLABUS (SUITE)
4- Ici et ailleurs
5- Projet
Présenter un exposé
6- Auto-évaluation
Je m’évalue
S’auto-évaluer afin de
prendre conscience de ce qui
est acquis et de ce qui ne l’est
pas
OBJECTIFS LINGUISTIQUES
Grammaire Lexique
La forme passive
L’adjectif et le nom Le lexique relatif à la
La construction des famille
adverbes à partir de L’arbre généalogique
l’adjectif Les liens de parenté
Les adverbes en -ment
Les temps de la narration :
passé composé / imparfait
Orthographe/ Phonétique
Famille
Définition
Types
Principes
Famille
marocaine Fonctions
Production,
consommation,
protection et
socialisation
FAMILLE
Paroles
en
liberté
CODE DE LA FAMILLE /
DROIT DE LA FAMILLE
Il traite notamment
du mariage,
des autres formes éventuelles d'union civile,
du divorce ou de la séparation de corps,
des différentes formes de la filiation,
de l'autorité parentale,
de la transmission de nom de famille
DROIT DE LA FAMILLE
Le droit de la famille est concerné par plusieurs
conventions et traités internationaux,
notamment par la Convention internationale
des droits de l'enfant (CIDE) rédigée sous
l'égide de l'ONU en 1989 dans le but de
reconnaître et protéger les droits spécifiques des
enfants.
La CIDE a par exemple créé un principe
juridique d'interprétation générale, l'intérêt
supérieur de l'enfant, repris largement par le
droit de la famille dans un grand nombre de pays.
Au Maroc, le nouveau Code de la Famille
marocain est entré en vigueur le 5 février 2004 ,
la moudawana
LE CODE DE LA FAMILLE: MOUDAWANA
Maroc : la réforme du code de la famille, une avancée ?
30 JUIL 2019
Laure de Matos
LA MOUDAWANA
Définition Fonction
Exemples :
Définition
Phrase dans laquelle le sujet n'est pas celui qui fait l'action
, mais qui se fait complément d'objet direct ou indirect.
Ne dites pas :
Cet exercice a été compris par eux.
Dites :
Cet exercice a été compris par les élèves.
Ne dites pas :
Ce gâteau a été fait par moi.
Dites :
C’est moi qui ai fait ce gâteau.
IL EST POSSIBLE DE CHANGER LE MODE ET LE
TEMPS DE LA FORME PASSIVE :
LE COMPLÉMENT D’AGENT
IMPARFAIT -décrire
-exprimer l’habitude
-exprimer la simultanéité
Objectifs de la séance:
Les anthropologues s’intéressent beaucoup aux Mosuo pour leur société matriarcale. La
majorité des Mosuo vivent encore selon les modèles de la matrilinéarité et de la
matrilocalité dans des grandes maisons-clans. Toutes les personnes dans chaque
maison-clan portent le nom de la femme la plus âgée, la mère du clan. Ces noms sont,
par exemple: «mère tigre,» «mère serpent,» «mère puma,» «mère arbre,». Les noms,
aussi bien que la propriété commune de la maison et de la terre, sont exclusivement
hérités de la mère.
Les femmes de soixante à quatre-vingts ans constituent la génération des anciennes
matriarches. Elles se consacrent au culte des ancêtres féminins. Chaque jour, elles les
saluent et leur parlent comme si elles étaient encore vivantes. Elles leur fournissent leur
repas quotidien de farine et de grains, et en retour, les ancêtres donnent leur
bénédiction aux membres vivants du clan.
Les femmes de la deuxième génération ont entre quarante et soixante ans. L’une d’entre
elles est choisie par les membres clan pour être la matriarche. Avec ses soeurs, elle est
chargée des affaires sociales et économiques et de la maison-clan. Elle est
l’administratrice de toutes les possessions du clan : la maison, les champs, la nourriture
et les animaux. C’est elle qui programme le travail agricole. Elle en recueille le produit
pour le redistribuer aux membres du clan, tout comme elle le fait des marchandises que
les hommes rapportent de leurs lointains voyages à cheval. Elle reçoit les invités dans la
maison-clan et tient le rôle de grande prêtresse lors des cérémonies de famille
importantes, comme les fêtes d’initiation des filles ou les cérémonies funèbres.
Le frère de la matriarche, choisi pour être le représentant du clan, l’aide en organisant
les affaires extérieures comme les relations avec le voisinage et la planification du
travail des hommes.
Les femmes de la troisième génération ont entre treize et quarante ans. À environ treize
ans, après la cérémonie d’initiation, les filles sont considérées comme membres à part
entière du clan et possèdent la clef de leur propre chambre. Cette jeune génération se
consacre aux travaux domestiques et agricoles les plus difficiles.
Source : http://www.matriarchy.info
Anthropologue : Chercheur dans le domaine de l'anthropologie, c'est-à-dire la science
qui étudie le comportement des sociétés humaines (croyance, rite, etc.) selon l'environnement dans
lequel elles vivent.
Mosuo : une ethnie du sud-ouest de la Chine, sur les contreforts de l'Himalaya, à proximité de la
frontière avec la région autonome du Tibet
société matriarcale : désigne un type de société où les femmes détiennent les mêmes rôles
institutionnels que les hommes dans les sociétés patriarcales.
Le terme de matriarcat a été construit, à la fin du XIXe siècle sur le modèle de patriarcat.
Informations supplémentaires :
En anthropologie, on distingue :
la société matrilocale : l'époux va habiter dans le village de l'épouse ;
la société matrilinéaire où la transmission du statut social avec nom et fortune passe par la lignée
maternelle.
Une société matriarcale est à la fois matrilocale et matrilinéaire.
http://www.nationalgeographic.fr/
EXEMPLES DE SOCIÉTÉ MATRIARCALE
1-
Le pays Minangkabau, la plus importante société
matriarcale du monde
Les Minangkabau, appelés également Minan ou
Padan, est une civilisation matriarcale, une des plus
anciennes.
Les terres et les propriétés s’héritent de mère en fille.
Les garçons vivent jusqu’à l’âge de sept ans dans la
maison de la matriarche avec sa mère, ses soeurs et
ses tantes. L’âge limite atteint, l’enfant quitte le foyer
pour aller vivre dans un
Surau : maison communautaire de prière. Au moment
de l’adolescence, il est fortement recommandé au jeune
adulte de quitter sa ville natale pour se former
ailleurs, avoir une opinion propre. Ainsi, adulte, il
pourra siéger sagement au conseil des oncles de sa
société natale. Les femmes Minangkabau vivent de la
culture du riz. Elles en gèrent la culture et la vente.
2-
- Les sociétés « matristiques » de Marija Gimbustas.
Les Tumaï : Au Kenya, afin de fuir les mutilations
sexuelles, les mariages forcés, les viols, les violences
conjugales, des femmes se sont organisées en village.
En 2001, une trentaine de femmes est partie loin des
villages traditionnels pour former le leur, un village
de 2 hectares.
On les appelle les Tumaï, « espoir de vie », baptisées
ainsi en référence au crâne de l’hominidé découvert
dans le désert du Djourab (Tchad).
Les Tumaï, représentent le conseil fondateur des
femmes qui compte désormais 58 membres pour une
population totale de 150 personnes (dont 90 enfants
et adolescents). Elles vivent dans des huttes,
construites par elles-mêmes, sans eau potable.
Le village est exclusivement féminin, les hommes y
sont interdits. Les femmes élèvent seules les enfants,
des deux sexes, qu’elles gardent avec elles .
DIFFÉRENTES ÉTAPES POUR L’ÉLABORATION
D’UN EXPOSÉ
1°- Première étape : Réfléchir au sujet – Etudier son intitulé
2°- Deuxième étape : Préparer / orienter ses recherches
3°- Troisième étape : Les recherches documentaires :
collecter les informations à partir de plusieurs sources :
- Enquête auprès de différentes personnes pour recueillir leurs réactions spontanées sur le
sujet
- Recherche documentaire à partir de plusieurs sources : ouvrages, articles, textes de loi,
sites internet
l’exposé est un travail de synthèse et de reformulation. Il est nécessaire
de noter les références de toutes les sources utilisées.
4°- Quatrième étape : la rédaction
Pour la rédaction, il faut respecter les règles suivantes :
- faire un plan ;
- penser à une introduction (constituée d’une présentation du sujet et de l’annonce du
plan), d’un développement (en plusieurs parties ou sous-parties) et d’une conclusion (qui
sert de bilan à l’exposé et peut s’ouvrir sur un prolongement).
5°- Cinquième étape : La présentation à l’oral
Quelques règles à respecter :
- L'exposé se fait toujours debout. Le plan doit être rédigé au tableau. La bibliographie doit
être remise au professeur.
- la gestion du temps : l’étudiant doit respecter le temps imparti.
- Présentation orale : il doit parler correctement, clairement et lentement en insistant sur
la construction de son exposé.