Logements avec encadrement pour personnes âgées - logements protégés

Sommaire
Généralités
Descriptif
Logements protégés
Centre d'accueil temporaire-CAT
Courts séjours

Généralités

Les structures d'accompagnement médico-sociale (SAMS ; anciennement structures intermédiaires) sont des alternatives à l'hébergement en
EMS. Elles ont pour but de favoriser le maintien à domicile des personnes âgées.

Descriptif
Logements protégés

Se référer aux fiches cantonales sur l'aide et les soins à domicile et sur les établissements médico-sociaux.

Le logement protégé constitue, à côté des établissements médico-sociaux et des services à domicile, le 3ème pilier de la politique médico-sociale
vaudoise en faveur des aînés. Il satisfait au désir des personnes âgées de conserver leur « chez soi », leur garantit un cadre sécurisant et favorise
les liens sociaux. En règle générale, il comprend deux, voire trois pièces. D'autres modèles de logements (comme des logements
communautaires par exemple) sont également possibles. Les logements avec encadrement pour personnes âgées, ou logements protégés,
s'inscrivent dans ce qu'on appelle les structures d'accompagnement médico-sociaux (SAMS).

Un logement protégé offre :

une architecture adaptée permettant l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite ou handicapée ;
l'existence d'un système d'appareil d'appel à l'aide dont la mise en place doit être, au besoin, prévue lors de la construction, ainsi qu'un
encadrement approprié pour répondre aux appels ;
la mise à disposition, dans l'immeuble ou à proximité de celui-ci, d'espaces communautaires, permettant des échanges, des animations et
des manifestations divers.

Les personnes qui logent dans un appartement protégé sont considérées par les régimes sociaux comme étant à domicile.

Des prestations d'aide et de soins à domicile, de soutien, de réadaptation et d'intégration sociale, de même que des mesures de prévention et de
promotion de la santé peuvent être proposées, sur la base d'une évaluation menée par des professionnels des centres médico-sociaux (CMS).
Les modalités de financement de ces prestations sont identiques dans tous les CMS du canton et relèvent de la LAMal (loi fédérale sur
l'assurance-maladie), du financement privé et individuel ou des Prestations Complémentaires AVS/AI (PC/RFM), suivant la situation de chaque
personne.

Pour autant qu'une convention ait été passée avec la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), certaines prestations spécifiques aux
logements protégés peuvent être prises en charge par les régimes sociaux.

Avec le développement du dispositif de l'aide et des soins à domicile, l'offre de prestations s'est élargie, notamment en collaboration avec les
EMS. Les logements protégés sont en principe adaptés aux problèmes de la dépendance. Les locataires, tout en conservant leur autonomie,
peuvent bénéficier d'un encadrement sécuritaire de proximité ainsi que de toute la gamme des prestations généralement offertes à domicile. Les
repas peuvent être livrés à domicile ou pris en salle à manger collective. Des activités d'animation peuvent être offertes généralement au sein de

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l'EMS, lorsqu'il se trouve à proximité.

A noter que depuis début 2020, la DGCS procède à une consolidation du dispositif des logements protégés. Cette consolidation passera par des
modifications légales, en particulier dans la loi d’aide aux personnes recourant à l’action médico-sociale du 24 janvier 2006 (LAPRAMS).

Centre d'accueil temporaire-CAT

Les Centres d'accueil temporaires (CAT) font partie des SAMS. Ces centres permettent d'accueillir en journée, une ou plusieurs fois par semaine,
des personnes âgées vivant à domicile, fragilisées par la vieillesse, un handicap ou l'isolement.

Cette offre favorise le maintien à domicile. En prenant le relais des proches aidants, les CAT contribuent durablement à une meilleure qualité de
vie des personnes âgées dépendantes et de leurs familles.

Les CAT offrent des possibilités d’accompagnement, souples et diversifiées, adaptées aux besoins des usagers pour une demi-journée, une
journée entière et, selon les institutions, pour une nuit ou durant le week-end.

En principe, le séjour en CAT est limité :

Maximum de 48 heures de suite de présence, toutes prestations confondues;

Maximum de 5 journées par semaine;
Maximum de 3 nuits par semaine.

Ces prestations sont accessibles financièrement. La contribution demandée est de Fr. 5.- en moyenne par jour. Seuls les repas et les transports
restent à charge des usagers à savoir :

Fr. 15.- pour le repas de midi ;

Fr. 10.- pour le repas du soir ;
Fr. 9.20 ou Fr. 18.40 pour le transport suivant l'éloignement.

Si l'usager touche des prestations complémentaires AVS/AI (PC), il bénéficiera d'une réduction importante sur sa facture, via le remboursement
des frais de maladie (RFM).

Courts séjours

Il s'agit d'un séjour temporaire dans un EMS ou une division C d’hôpital, reconnu d’intérêt public. Il a pour but de favoriser et de prolonger le
maintien dans leur milieu de vie de personnes dépendantes, momentanément affaiblies, en leur offrant la possibilité d’une prise en charge de
quelques semaines en EMS par exemple pour décharger l’entourage du patient ou pour permettre à ce dernier de récupérer après une maladie
ou un séjour hospitalier.

Conditions du court séjour :

être domicilié dans le canton de Vaud;

être au bénéfice d'un certificat médical d'admission;
est en principe limité à 30 jours par année civile (60 jours dans un EPSM)
doit être effectué dans un établissement vaudois reconnu d'intérêt public.

La participation du résident à son "court séjour" est fixée à CHF 60.- par jour, quel que soit l'établissement du séjour.

S’il est bénéficiaire des PC AVS/AI, le bénéficiaire peut adresser sa facture de participation à l’Agence d’assurances sociales (AAS) au plus tard
dans les 15 mois dès la date de leur établissement. Ainsi :

CHF 30.- par jour lui seront remboursés ;

CHF 30.- restent à sa charge.

Afin d’apporter une réponse à certaines situations financières difficiles de personnes qui renoncent à tout ou partie d’un court-séjour,
dissuadées par leur participation journalière de CHF 60.-, la DGCS peut entrer en matière, au titre du cas de rigueur LAPRAMS, pour la prise en
charge d’une partie de cette participation.

Toute personne peut s'adresser au Centre médico-social (CMS) de sa région ou au Bureau régional d'information et d'orientation (BRIO) pour
recevoir des informations et des conseils.

Sources

Base législative vaudoise

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 Adresses
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Lois et Règlements
Loi du 29 mai 1985 sur la santé publique (LSP)
Loi du 24 janvier 2006 d'aide aux personnes recourant à l'action médico-sociale
(LAPRAMS)
Loi du 6 octobre 2009 sur l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile
(LAVASAD)
Loi du 13 novembre 2007 sur les prestations complémentaires à l'assurance-
vieillesse, survivants et invalidité (LVPC)
Règlement d'application de la LAPRAMS du 28 juin 1996

Sites utiles
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