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Introduction :
Définition et concept de l’existence :
Exister, c’est le fait d’être. C’est la réalité, on le distingue de ce qui est imaginaire/ fictif (ce qui est
uniquement dans mon esprit).
C’est aussi une certaine manière d’être dans le monde.
Exemple : Elle a mené une existence aventureuse.
Cela signifie aussi la durée.
Exemple : Une institution a une longue existence.
Exister, ce n’est pas simplement être ou vivre, c’est être conscient que l’on vit et être l’acteur de sa
vie. C’est donc exercer sa liberté et sa responsabilité.
La notion de temps :
Temps : Changement continuel par lequel le présent devient du passé.
A travers ses 3 modes : Passé, Présent, Futur (moments successifs et continus).
Latin :
- Temno : couper (les trois modes)
- Teino : tension, élasticité (continus / successifs)
3 dimensions du temps :
- Dimension singulière : Marcel à un âge et une position dans sa fratrie.
Question :
Comment bien exister avec cette conscience que le temps ne fait que passer ? Comme faire en sorte
que cette pensé ne soit pas angoissante mais nous permette au contraire de profiter pleinement de
chaque instant ?
Temps subjectif : Qui dépend du sujet, de celui qui observe. Chacun en a une conscience différente.
Ex : Enfant et adulte.
Temps objectif : Temps qui ne dépend pas de celui qui observe mais est mesuré de la même façon
par tous (calendrier, heure…).
Le temps pour Kant : « Le temps est une condition, à priori, de tout phénomène en général. »
Objet perceptible.
Phénomène / Noumène
Phénomène : Objet perceptible.
Noumène : Objet métaphysique.
Une aporie : Je sais ce qu’est le temps, une notion familière, je comprends ce dont on parle quand on
évoque le temps mais je ne sais pas ce qu’est le temps : sa connaissance intellectuelle est
problématique, difficile à identifier sa nature, son essence.
Admettre deux thèses différentes.
Le temps existe-t-il ?
Paradoxe ontologique du temps
Texte 2 : Le repos est insupportable pour l’Homme car il serait un face à face avec soi-même et avec
la contingence de notre existence.
Des conduites factices destiné à nous faire oublier notre « misérable condition » elles nous font avoir
une attitude exacerbé vis à vus de notre amour propre (il se manifeste par une rivalité avec autrui,
course aux honneurs) pour éviter de songer au néant qui menace toute vie.
Toutes nos conduites ne sont que fuite en avant.
D’un point de vu métaphysique, pas de différence entre le roi et ses sujets (ils meurent tous deux etc).
Solution pour Pascal : méditation religieuse, croyance en une autre vie après la mort.
Conclusion :
Le temps est constitutif de la subjectivité (tout être pensant à conscience du temps qui passe), lutter
contre le temps c’est lutter contre soi-même, la lutte est veine. Il faut s’efforcer de retenir la valeur
novatrice, créatrice du temps pour équilibrer le poids de l’irréversible. Efforçons-nous de démystifier
la peur de la mort et de mener une existence authentique (quand on en est l’initiateur).
Vocabulaire acquis :
Vivre / exister
Temps objectif / subjectif
Immortalité / éternité
Irréversibilité
Irréductibilité
Regret / Remord / Nostalgie
Angoisse
Finitude (mort)
Divertissement
Paradoxe épistémologique / ontologique
Transcendance / immanence