Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
- Une fatalité : quelque chose que nous subissons: il passe trop vite
ou trop lentement.
Nous considérons le temps à la fois comme une réalité abstraite mais avec des effets concrets
Nous utilisons des métaphores pour figurer concrètement cette réalité abstraite: ex le temps
est comparé à un fleuve.
CONCEPT PHILOSOPHIQUE désignant la nature profonde du phénomène
Le temps est une réalité abstraite avec des effets concrets. Mais, ce n'est ni un objet ni un être.
Pour la science, c'est une dimension fondamentale de l'univers (ex :lois de la physique, de
l'astrophysique).
La propriété essentielle du temps est l'irréversibilité, que l'on considère le temps humain ou le temps de
l'univers (voir texte
Stephen Hawking).
Nous luttons contre l'expérience destructrice de l'écoulement du temps en cherchant à vivre intensément
le temps présent, mais également par la mémoire, par la création artistique, ou encore en nous
préoccupant des générations futures.
Exister: En un premier sens, exister est synonyme d'être et vaut pour toute chose qui a une
réalité. L'existence s’oppose alors au néant, c'est-à-dire ce qui n'est pas. Mais en un
second sens. le fait d'exister appartient en propre à l’être humain: elle suppose la
conscience de vivre mais aussi la conscience que l'existence est limitée dans le temps
Définition: Le temps est la succession des changements dans la réalité. Cette succession
peut être appréhendée subjectivement par l'expérience ou mesurée de manière objective
par des instruments. Elle est aussi l'objet d'une expérience spécifiquement humaine.
• Thème 1 : pas une généralité (effets de la notion ) , qualifier le thème ; quelque chose à propos
de la notion
• Problème 2 : pourquoi il a écrit le texte ? À quel pb philosophique il nous invite a
s’intéresser
• Thèse 3 : comment il répond ou pb ? (se repose à lui )
• Structure argumentative 4
• plan 5 : Explication de texte en philo est linéaire , suivre la structure argumentative
Le texte de Saint Augustin aborde le thème philosophique du temps, de
son existence, de sa nature, et de la manière dont nous le percevons.
Saint Augustin réfléchit sur la nature du temps et explore des concepts
tels que le passé, le présent et le futur, ainsi que leur relation avec notre
expérience subjective du temps. Il s'interroge sur la façon dont le temps
passe et sur la signification du présent, du passé et du futur dans notre
compréhension du monde. En fin de compte, il propose une réflexion
métaphysique sur la nature du temps et de la réalité.
Le texte de Saint Augustin soulève un problème philosophique fondamental lié
à la nature du temps et à notre compréhension de celui-ci. Il remet en question
la réalité du temps passé, présent et futur, suggérant que ces catégories ne sont
que des aspects de notre expérience subjective plutôt que des réalités
objectives. Le texte met en évidence le paradoxe selon lequel le temps est à la
fois perçu comme existant et en train de disparaître, ce qui soulève des
questions sur la nature du présent et sa relation avec le passé et le futur. En
explorant ces idées, Saint Augustin invite à réfléchir sur la nature même du
temps et sur la manière dont nous le concevons, ouvrant ainsi la voie à des
débats philosophiques sur le sujet.
L'auteur, Saint Augustin, avance une position philosophique spécifique selon
laquelle le temps est essentiellement une construction de l'esprit humain. Il
soutient que le passé n'est plus, que le futur n'est pas encore, et que le présent,
en tant que moment fugace, n'est que l'instant où le passé devient mémoire et
le futur devient attente. Ainsi, il nie l'existence objective du temps en dehors de
notre expérience subjective. Pour lui, le temps est une création de notre
conscience qui découle de notre capacité à nous souvenir du passé, à percevoir
le présent et à anticiper l'avenir. Cette perspective remet en question la notion
traditionnelle d'un temps linéaire et absolu, ouvrant la voie à une réflexion
philosophique plus approfondie sur la nature du temps et de la réalité.
L'auteur, Saint Augustin, emploie une stratégie philosophique de réflexion
introspective pour développer sa thèse sur le temps. Il commence par observer la
nature du temps, notant que le passé n'existe plus, le futur n'est pas encore, et le
présent est fugace. Ensuite, il explore comment ces aspects du temps sont vécus
dans notre esprit, en introduisant l'idée que le temps est une construction de
l'esprit humain basée sur notre capacité à se souvenir du passé, à percevoir le
présent et à anticiper l'avenir. Cette approche se fonde sur une analyse minutieuse
de l'expérience humaine du temps pour remettre en question la notion
traditionnelle d'un temps objectif et absolu. Au final, Saint Augustin invite les
lecteurs à réfléchir profondément sur la nature subjective du temps et de la réalité.
Les arguments de Saint Augustin sont articulés de manière à explorer les différentes
facettes de la temporalité. Il commence par décomposer le temps en passé, présent et
futur, notant leurs caractéristiques distinctes. Ensuite, il se penche sur la manière
dont nous expérimentons ces différentes dimensions du temps dans notre esprit, en
liant le passé au souvenir, le présent à la perception et le futur à l'attente. Cette
analyse minutieuse de l'expérience humaine du temps le conduit à remettre en
question la réalité objective du temps et à soutenir que le temps est essentiellement
une construction mentale. Ainsi, il articule ses arguments en examinant d'abord les
différentes composantes du temps, puis en les reliant à notre expérience intérieure
pour aboutir à sa thèse selon laquelle le temps est essentiellement une création de
l'esprit humain.
Plan détaillé :
I. La Nature du Temps
II. L'Expérience Humaine du Temps
III. La Thèse de Saint Augustin sur la Nature du Temps
I. La Nature du Temps
A. Les trois dimensions du temps
1. Le passé : ce qui n'est plus
2. Le présent : ce qui est actuellement perçu
3. Le futur : ce qui est anticipé
II. L'Expérience Humaine du Temps
A. Le passé des choses passées : le souvenir
1. Comment nous percevons le passé
2. Le rôle de la mémoire dans la création du passé
3. L'importance du passé dans notre expérience du temps
B. Le présent des choses présentes : la perception
1. Comment nous vivons le présent
2. L'importance de la perception dans notre expérience du temps
3. La simultanéité du présent et de la perception
C. Le présent des choses futures : l'attente
1. Comment nous anticipons le futur
2. Le rôle de l'attente dans notre expérience du temps
3. La tension entre le présent et l'attente
III. La Thèse de Saint Augustin sur la Nature du Temps
A. La remise en question de l'existence du futur et du passé
1. Argumentation contre l'existence objective du futur
2. Argumentation contre l'existence objective du passé
B. La proposition d'une perspective basée sur l'expérience humaine
1. La conception du temps comme une construction mentale
2. L'idée que le temps est défini par nos expériences internes
3. La réduction du temps à un concept subjectif
II. Explorer l’énigme du temps
• Entrainement à l’explication du texte : texte de saint- augustin
Plan
A. Le temps existe en dehors de nous :il a une réalité objective
1. Notre tendance naturelle est de traduire le temps en espace
2. Cependant , le temps n’est pas l’espace
3. La propriété fondamentale du temps et l’irréversibilité
B. Le temps existe en nous : c’est une réalité subjective
4. Pour saint-augustin , le temps est dans l’ « âme »
5. Pour BERGSON le temps se donne à nous comme « durée » intime de la conscience
C. Les théorie scientifique du temps : le temps est objectif et relatif
6. Le temps objectif et absolu de NEWTON
7. Le temps objectif et relatif d’EINSTEN
Aristote (384 -322 av. J.-C.)
Disciple (= élève) de Platon
Selon le philosophe ARISTOTE, pour constater la réalité du temps il faut observer
En effet, si à la fin d’un voyage je peux revenir à mon point de départ dans l'espace, je ne pourrai
Jamais revenir à l’heure de mon départ.
Le passage du temps n'est pas la même chose qu'un objet se déplaçant dans l'espace : alors qu'un
train pourra rouler dans un sens de la voie ferrée ou dans l'autre, le temps semble aller dans une
seule et unique direction, ce qu'on nomme la « flèche du temps ».
l'opinion commune considère que la durée est une somme d'instants. Mais pour Bergson, si l'on
additionne les instants isolés les uns après les autres, on ne saurait retrouver la continuité qui caractérise
la durée.
La véritable durée n'est pas une succession d'instants sans relation entre eux : elle intègre pleinement le
passé au présent et à l'avenir.
Pour comprendre cela, Bergson prend parfois l'exemple d'une mélodie
que nous écoutons : chaque note ne vient pas remplacer la précédente en
la faisant oublier. Une note n'est pas entendue de manière isolée, elle
l'est en fonction des notes précédentes : c'est le mouvement continu des
notes prises ensemble qui forme une mélodie. De même, une mélodie
crée un effet d'anticipation tel que nous nous attendons à entendre un
certain enchainement.
La durée suppose une forme de continuité qui est celle de notre « vie
psychique » : ce que nous avons vécu se mêle avec ce que nous sommes
en train de vivre et même oriente notre manière de considérer le futur.
Ce que l'on peut retenir :
> Ainsi, loin d'être un milieu extérieur « dans » lequel vit l'homme, le
temps apparait chez Saint-Augustin et plus encore chez Bergson comme
ce qui nous constitue, ce qui permet la continuité de notre expérience
intérieure en tant qu'êtres humains et qui fonde notre identité.
C. Les théories scientifiques du temps : le temps est objectif et relatif
1. Le temps objectif et absolu de NEWTON
Au xVII ème siècle, NEWTON admet que le temps qui mesure le
changement existe: ce sont les heures, les jours, les années. Mais ce
temps relatif du changement n'est pas à ses yeux le vrai temps.
• NEWTON suppose qu'il existe un temps commun à F'ensemble de
l'univers. Il pense alors possible de comparer tous les événements
quis'y produisent sur une même échelle du temps.
• Le vrai temps est absolu : il existe pour NEWTON indépendamment
des choses, de leurs mouvement et de notre esprit. Il continuerait de
passer même si rien ne changeait.
• Mais la physique contemporaine, à la sulte des travaux d'EINSTEIN
notamment, remet en cause cette hypothèse.
Activité réalisée en classe: analyser et
problématiser le sujet
4 étapes à suivre au brouillant le jour de l’épreuve
1. Identifier le type de sujet
2. Définir chaque terme du sujet , confronter ces définitions
Problématiser le sujet
Problématiser c’est remettre en question l’opinion évidente qui s’impose à nous quand on lit le sujet .
Pour y parvenir , il faut :
1. Formuler la réponse qui paraît la plus évidente au sujet donné et expliquer pourquoi elle l’est .
2. Remettre en question cette évidence en faisant apparaître des objections , des ambiguïtés .
3. Parvenir à un paradoxe , c’est-à-dire à une situation où
• La conscience de soi : c’est la faculté de l’homme à percevoir une réalité
intérieure , subjective : celle de ses perceptions , celle de ses pensées , de ses
états d’âme , de ses souhaits etc .
Lorsque je vois une table, l'ai un double niveau de conscience: l'ai conscience de voir une table(conscience
du monde) et l'al conscience de moi en train de percevoir cette table (conscience de sol).
La conscience du monde est liée à nos perceptions immédiates.
- j’ai conscience d'un objet du monde, la table,
Elle dépend de nos organes sensoriels: ainsi, une plante, un animal, un être humain ont une conscience
immédiate de leur environnement physique.
La conscience de sol est la faculté de percevoir une réalité intérieure et de la reconnaitre comme étant la
nôtre comme on reconnait notre Image reflétée dans un miroir on parle de conscience
• La conscience de sol est la faculté de percevoir une réalité intérieure
et de la reconnaitre comme étant la notre comme on reconnait notre
image reflétée dans un miroir on parle de conscience réflexive.
• - j’ai conscience de moi-même en train de percevoir cette table
• Ainsi, l'être doté d'une conscience réflexive est celui qui étant capable
de se prendre lui-même pour un objet de pensée, se découvre ainsi
comme un sujet .
• Lorsque j’ai conscience de moi-même percevant cette table, est-ce
que je me perçois moi-même comme je vols la table ?
• Non :
A- la conscience caractérise l’homme
1-la conscience est ce qui fait la grandeur de l’homme .
SelonPASCAL : « l’homme n’est qu’un roseau , le plus faible de la nature
, mais c‘est un roseau pensant (...) Quand l’univers l’écraserait ,
l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue , puisqu’il sait qu’il
meurt , et l’avantage que l’univers a sur lui , l’univers n’en sait rien ».
Thème : la pensée, la conscience, est-elle le propre de l'homme ?
Thèse : la conscience est ce qui fait la dignité de l'homme quand bien même cette
conscience est conscience de sa faiblesse. Elle caractérise l'homme entre misère et
grandeur.
Malgré sa petitesse physique, elle le rend supérieur à la nature dont la puissance le
dépasse mais qui ignore sa force.
Questions:
Pourquoi est-Il possible de concevoir un homme sans pieds mais non un homme sans
pensée ?
Comment l'homme peut-Il être à la fols grand et misérable ? Montrez comment la
conscience fait coïncider en l'homme ces deux caractères opposés.
Que suggère l'image du « roseau » ?
• La conscience de soi conduit l'homme à une forme de désespoir car il éprouve aussitôt sa misère.
En effet, grâce à la conscience, l'homme sait que sa condition est fragile et surtout que la mort le
guette.
Vulnérabilité, faiblesse, petites se conduisent d’ailleurs l'homme à vouloir s'étourdir dans le
divertissement pour oublier sa condition misérable.
Mais, la conscience de sa propre misère est aussi précisément ce qui fait la grandeur de l'homme:
en effet, « c'est être grand que de connaître qu'on est misérable ».
Pascal met ainsi en évidence le paradoxe de l'existence humaine, entre grandeur et misère.
• « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant »
L'homme n'est rien au regard de l'univers physique(celui des choses non pensantes) qui le dépasse
par ses dimensions, sa puissance et qui peut le détruire facilement à tout moment.
Pourtant, en s'élevant par la pensée à la conscience de lui-même et de sa propre mort, il possède
une grandeur et une dignité (= respect que mérite quelqu'un ou quelque chose)que rien dans la
nature non-pensante ne peut égaler: a quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus
noble que ce qui le rue, puisqu’il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en
sait rien ».
2. La conscience élève l'homme au-dessus des animaux
Mise en activité
Lecture, analyse du texte de Kant et réponses aux questions