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Subjectif : ce qui se rapporte à un point de vue, à un sujet.

Objectif : Ce qui ne se rapporte pas à un point de vue, ce qui est impartial.


Problème : D’un côté se libérer du passé semble impossible si on entend libération au sens
de suppression, puisque le temps est irréversible. D’un autre côté, la conscience que nous
avons du temps peut permettre d’oublier le passé, de vivre avec, de ne plus le subir.
I. L’irréversibilité du temps. La capacité de se libérer du temps semble impossible
puisqu’on ne peut effacer ou supprimer ce qui a été. Le temps passe et nous ne pouvons
qu’éprouver ce passage, ou sa trace.
Dé nition du temps
Direction
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A. Le temps chez Jankélévitch (1903-1985)

Ontologique : ce qui se rapporte à l’essence d’une chose.


Copulatif : lier 2 choses.
Futurition : le devenir, la destinée.

Le temps est essentiellement irréversible, il prend l’exemple d’une belle matinée,


typiquement le genre d’instant qu’il faut savoir saisir, puisque ce dernier va ne jamais se
reproduire. Le temps ne fait que passer et aller de l’avant, mais pour Jankélévitch le temps
n’est ni le passé ni le présent mais plutôt le devenir. Ex : on voudrait que le coup de foudre
dure plus longtemps, ne pas vieillir. Le temps est insensible à notre plainte. Le temps ne
peut pas être remonté, ce philosophe va s’attaquer à la science ction. Puisque ce dernier
nous fait croire qu’on peut voyager dans le temps, qu’on peut le remonter mais ça dénature
le temps. L’espace est réversible, on peut se déplacer. On ne peut pas revenir à notre point
de départ temporel. Ce qui nous catastrophe est le fait d’avoir perdu notre temps
(=sentiment d’échec). Pour Jankélévitch l’irréversibilité du temps a quelque chose de
tragique. Il a écrit des livres qui paraissent pessimiste à l’égard du temps (la mort, etc).
Sans irréversibilité du temps il n’y a pas la nostalgie, un sentiment qu’on éprouve à l’égard
d’un paradis perdu. Ce qui fait la beauté d’un instant c’est son caractère unique. À cette
égard l’irréversible est une chance pour Jankélévitch. Parce que chaque première fois est
une dernière fois, chaque instant est donc nouveau et un espoir, une possibilité de liberté. Il
n’y a pas de liberté sans irréversibilité du temps. Cette irréversibilité nous donne aussi une
responsabilité. Nous pouvons penser à la procrastination, mettre tout au lendemain par
paresse, pour ne pas s’engager, la paresse domine la conscience (le fait de savoir
l’irréversibilité).
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B. Le temps chez Augustin : le temps insaisissable (un passage)
Livre XI des Confessions de Saint Augustin (Vème siècle)

§1 :
1. Le temps se sent mieux qu’il est dé nie. Nous sommes conscient du temps mais nous ne
pouvons pas le dé nir.
2. Le passé : ce qui est passé, ce qui n’est plus, révolu. Le futur : Ce qui n’est pas encore, ce
qui arrive.
3. Le présent : ce qui est, ce qui tend à disparaître.
§2 :
1. Le passé : le présent du passé = la mémoire, le futur : le présent du futur = l’attente, le
présent : le présent du présent = la vision, l’intuition directe.
§3 :
1. La mesure du temps : mesurer l’impression qu’on a du temps dans l’âme = allongement
de l’âme. Le temps se situe dans l’âme.
2. Temps qui passe = mémoire

Bilan :
Dans le premier texte étudier Augustin fait face à une aporie (= problème sans résolution).
Il ressent le temps mais il ne parvient pas à le dé nir. Le temps nous ai pourtant familier et
nous sommes capable de le mesurer. Il s’interroge sur le caractère insaisissable du temps. Il
implique que nous utilisons un langages abusive du caractère de temps. Il redé nit le
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temps : trois présents = présent du passé, présent du futur, et présent du présent. Le
présent du passé est la mémoire, ce qui n’est déjà plus, ce qui est déjà passé. Le présent du
futur est l’attente (la hâte, se redouter, etc). L’attente rend à l’esprit ce qui n’est pas encore.
Le présent du présent est l’intuition directe, Augustin dit seule le présent «est» , le souci est
que le présent passe vite dans le passé. Que le dieu est dans le présent puisqu’il est un être
atemporel. Le temps se découpe en instant et à peine avons nous eu le temps de vivre un
instant ce dernier est déjà passé. Qu’est ce que la mesure du temps ? Les notes de musique
vont retentir et ensuite on ne l’entend plus mais le son reste dans notre esprit. La mesure
du temps est un allongement de l’âme, le temps n’existe véritablement qu’au présent, et le
présent ne se maintien jamais, sinon ça serait l’éternité. Le temps est dé nit comme
passage. Il n’a de réalité que dans notre esprit. Nos souvenirs donnent de la réalité au
temps.

Ainsi, le temps s’écroule de façon linéaire. Le passé n’est plus seule les traces de son
passage sont encore visible. Nous n’avons pas la même perception du temps. Ces traces du
passé varient selon nos cultures et nos histoires. Et c’est donc cette perception du temps
qui dé nit le passé. Nous ne subissons plus le passé. Peut être qu’on peut agir sur cette
perception du temps et se libérer du passé.

II. Cependant
A. La
Evagre le Pontique (IV° siècle), un moine, travaillé sur 8 péchés capitaux. L’acédie
(l’ancêtre de la paresse).

Comment Évagre décrit-il l’acécide ?

Les huit péchés capitaux : gourmandise, luxure, vaine gloire, avarice, colère, tristesse,
acédie, orgueil
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