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© Le regard libre | Téléchargé le 02/08/2023 sur www.cairn.info via Université de Toulon (IP: 92.150.216.189)
Julien Gracq,
le marchant de sable
Lire Gracq, c’est comme être à l’aéroport : on at-
tend, on attend une annonce, on attend le départ,
on attend et le temps se distend. Mais surtout, on
s’ennuie à mourir. Ça n’est pas Le rivage des Syrtes,
c’est L’arrivage de la sieste. Alors oui, d’accord, la
langue nous envoûte, le style est sublime, mais
c’est pareil à une visite de bijouterie : les étales scin-
tillent, tout est somptueux et féerique, mais qu’est-
ce que c’est barbant comme déambulation ! ■ Q. P.
Errata
Mylène Farmer, Dans la précédente édition (N° 97)
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dernier. Rien que pour cela, il valait la peine d’aller côté » / « De leur côté » est erronée, il aurait
la voir sur scène. Sauf que voilà, le show de Mylène fallu écrire « D’un côté » / « De l’autre côté ».
Farmer, s’il a pu compter sur des chorégraphies
millimétrées, des grues verticales et autres délices Dans l’article de Jean Friedrich « Je n’ai rien
audiovisuelles, a souffert justement de son aspect à cacher… » en p. 14-15, nous aurions pu évi-
exclusivement mécanique. Un fait le résume plus ter l’anglicisme « digitalement » en lui préfé-
que tous les autres : les rares adresses de l’artiste rant le mot français « numériquement ». Dans
au public étaient quasiment toutes les mêmes que le même article, il manque le « et » dans l’ex-
lors de la dernière tournée... et aux mêmes moments pression « bel et bien ».
des mêmes chansons. Je ne retournerai pas. Never-
more ! Et qu’on ne me dise pas que, de toute façon, Dans l’entretien avec Olivier Delacrétaz au
la tournée du même nom était la dernière... ■ J. F. sujet du « racisme systémique » en p. 16-19,
nos normes rédactionnelles auraient exigé
que nous expliquions l’abréviation « ONU ».
Plus grave, l’oubli de « y » dans le début de
question « N’y a-t-il pas ».