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La Présentation idéale

Le jeu de l’inexistence
• On balance son pion (une identité, choisie au hasard) quelque part sur le plateau, pour
commencer n’importe où au hasard. On reçoit alors un passé, un présent (qui n’est pas un
cadeau), et un futur tout tracé par d’autres.
• A chaque tour on lance les dés, si on a envie, sinon quelqu’un d’autre les lance à notre place.
Le premier dé indique où on voudrait aller, l’autre indique la distance parcourue, dans une
direction au hasard donnée par un 3ème dé. Si personne ne veut lancer les dés on secoue le
plateau.
• L’objectif : il n’y en a pas. Où alors il s’agit de le trouver.

• A chaque tour vous devez rendre des comptes au système : travailler pour rembourser votre
dette qui augmente.
• Il y a plein de trucs rigolos à faire : aller à l’école, travailler, puis la retraite après les autres
traites, et enfin le retour à la case départ.
• Il existe une fausse sortie tout en haut. Très séduisante. Les dés vous y mèneront forcément,
tôt ou tard. C’est un peu comme la case prison, mais une fois qu’on y est on n’en sort plus
jamais, le temps n’existe pas.
Le gagnant est peut-être celui qui balance les dés, le pion et le plateau par la fenêtre.
Quitter le jeu de l’inexistence, c’est commencer à exister !

Une sortie ?
Selon une très ancienne légende, il existerait une sortie, quelque part, bien cachée par une brouillard
épais de mensonges et de fausses pistes.
Faut-il vraiment en sortir ?
La sortie est bien gardée, par notre conditionnement, nos habitudes de pensée. Elle est juste là, mais
on ne peut pas la voir.
La sortie est aussi l’entrée. Si vous comprenez comment vous êtes entré dans le jeu, vous devriez
savoir comment en sortir.
(Lire Jules de Gaultier page 34)

Que puis-je connaître ?


• Rien : difficile de discuter puisque l’interlocuteur fait partie de l’inconnaissable, tout comme
la discussion éventuelle. (Position métaphysique : aucune, même l’idée de métaphysique et
d’idéologie n’étant pas connaissable…)
• Une partie du réel : laquelle ? Qu’est-ce qui distingue ce qui est connaissable de ce qui ne
l’est pas ? Suis-je moi-même partiellement connaissable pour moi-même ? Cette conception
implique l’existence d’une notion de hiérarchie : ce qui n’est pas connaissable agit sur ce qui
l’est, mais pas dans l’autre sens ! (Sinon c’est connaissable et devient la vision suivante : )
• Tout : si je définis le réel comme ce que je peux connaître, alors tout le réel est
potentiellement connaissable.

Les 3 représentations
De prime abord, on pourrait imaginer qu’il existe de nombreuses conceptions possibles de
l’existence, totalement différentes.
En réalité, il n’y en a que 3. J’irais même jusqu’à dire qu’il n’en existe que deux. On verra par
ailleurs qu’une seule d’entre elles respecte une condition essentielle, en plus d’être la seule qui ne
comporte pas de contradiction interne.
Les deux ensembles de représentations, dont l’incohérence est démontrée, ce sont évidemment ceux
qu’on continue de propager le plus activement, à la fois dans le discours officiel (ce qu’on appelle le
« consensus scientifique », décrété par les autorités de la vérité de la pensée), mais aussi par les
réfractaires à ce dogme officiel, les nombreux chercheurs de vérité (ceux qui trouvent les
mensonges), qui se laissent piéger en adoptant exactement la même posture de pensée que ceux
qu’ils estiment plus aveugles qu’eux. Ils ne s’en rendent pas compte puisqu’ils seraient incapables
de dire eux-mêmes quels sont les fondements de leur pensée.
Cette démonstration a par exemple été faite et publiée en 1903, par Jules de Gaultier, un philosophe
très peu connu, puisqu’il avait montré l’incohérence des raisonnements de Descartes, Kant, Leibniz
et tous les autres pontes de la pensée encensée, et insensée. Son livre, « Les Raison de
L’idéalisme », n’est d’ailleurs plus édité, il est disponible en accès libre en pdf ou imprimé à la
demande.
La première représentation est appelée « matérialisme » :
• « Le matérialisme est un système philosophique qui soutient non seulement que toute chose
est composée de matière mais que, fondamentalement, tout phénomène résulte d'interactions
matérielles, y compris l'esprit et la conscience. » (Wikipédia)
• Il existe une substance, la matière, qui existe dans l’espace et le temps (supposés existants
aussi).
• Cette substance est dirigée par des règles, les lois physiques. On suppose généralement que
ces règles sont des équations mathématiques.
• Grâce à des phénomènes complexes, émergeant du hasard et des interaction, quelque chose
apparaît : la pensée et la conscience.
La seconde ajoute une autre substance, différente de la matière. On l’appelle « dualisme » :
• « Doctrine métaphysique qui établit l'existence de deux principes irréductibles et
indépendants » (Wikipédia)
• Il existe de la matière, mais il ne s’agit pas de la réalité fondamentale.
• Il existe autre chose, de nature fondamentalement distincte de la matière : la pensée, la
conscience, l’esprit, les règles éthiques, les mathématiques, Dieu.
La dernière est appelée idéalisme, spiritualisme ou intellectualisme :
• « Position selon laquelle toute réalité se ramène à des déterminations de l'esprit, qu'il
s'agisse d'« idées », de représentations mentales ou de déterminations plus subjectives
comme les « expériences sensibles » ou les sensations. »
• l’univers matériel est une idée de l’esprit

(Notez que souvent, idéaliste semble évoquer l’idée d’utopiste. On me répond aussi très souvent en
me parler de spiritualité lorsque j’emploie le mot spiritualisme, qui est une pratique ou un mode de
vie mais en aucun cas un système de représentation de l’existence. Souvent les personnes
spirituelles ont un discours matérialiste ou dualiste. On peut faire du yoga et de la méditation pour
se détendre ou être en bonne santé sans jamais faire l’hypothèse que le corps et sa bonne santé
n’existent que dans les pensées.
Il existe de nombreuses philosophies et courants de pensée métaphysique, qui se place
nécessairement dans un des trois précédents :
positivisme, réalisme, physicalisme ou solipsisme par exemple. J’en reparlerai sans doute, une autre
fois.
Le « réalisme » physique : affirme l’existence d’une réalité extérieure indépendante de notre esprit.
Le positivisme : « rien n’existe à part les phénomènes observés. » Il ne s’agit pas d’une forme
d’idéalisme, car dans le positivisme les idées n’existent pas. Il s’agit d’une posture d’observateur
matérialiste. Je dirais qu’il s’agit de la posture de celui qui fait de la métaphysique sans penser.
Je vais maintenant passer rapidement en revue ces 3 conceptions de l’univers ou de l’existence.

Matérialisme
Les lois physique sont un Dieu idiot.
Tandis que Dieu est des lois physiques éthiques.
Le dualisme est inacceptable si on adopte une attitude raisonnable. Or le matérialisme procède soit
de la magie (apparition de conscience à partir de bout de matière assemblés, dont la question ne sera
jamais résolue puisqu’elle est absurde en soi), soit il n’est qu’un dualisme dissimulé.
L’apparition de matière à partir de règles surgies des mathématiques pures, complètement abstraites
et qu’aucun esprit pensant n’a élaboré. La création des mathématiques à partir du néant étant encore
une problématique insoluble qui ne dérange absolument pas les grands pontes de la science et tous
les perroquets qui répètent.
Les mathématiques surgies du néant, ont créé la matière qui a produit la pensée, qui a généré de
l’intelligence, qui a enfin pu penser aux mathématiques…
Chaque jour on peut lire partout de telles inepties.
• L’IA de Google serait dotée de conscience, selon un employé de l’entreprise
• La conscience est quantique (alors que c’est la matière et les lois quantiques qui sont des
idées de la conscience! Dire que la conscience est quantique est aussi faux (ou vrai) que dire
« la conscience est un électron » ou « la conscience un est un mammifère marin »)
Le conditionnement de la pensée fait en sorte d’éloigner les discussions sur les fondements.
La supercherie monumentale fait en sorte que tous les débats portent sur la conception qui favorise
le contrôle.
Lorsque je développerai le sujet des problèmes du matérialisme j’en montrerai les nombreuses
absurdités, et les résultats de la science elle-même qui oblige à réfuter cette hypothèse. Du moins,
d’un point de vue métaphysique. Il n’en reste plus aucun fondement stable ou défini hors de l’esprit
et la perception : l’espace, le temps, la causalité, la matière et

Dualisme
L’incohérence fondamentale du dualisme fera l’objet d’une vidéo complète.
JDG : « L’hypothèse dualiste exprimée en termes analytiques s’énonce en effet en cette formule :
Quelque chose existe en dehors de la chose hors de laquelle rien n’existe. – Cette contradiction
logique est essentielle au dualisme ; elle est fondamentale. Le dualisme n’y peut échapper sans
retomber au monisme.

La suite : 2 représentations
Le matérialisme est soit une fable hors de toute métaphysique, soit c’est un ensemble de dualismes.
J’en présenterai un schéma qui vous éclairera. J’espère avoir des détracteurs puisque je vais me
moquer de ceux qui habituellement se déclarent « sceptiques », « rationnels » ou « cartésiens ».
J’espère qu’il me présenteront un modèle logique de leur représentation complètement incohérente,
que même les scientifiques ne défendent plus.
Ensuite j
Faites-vous de l’opposition contrôlée ?
La plupart du temps, je dois discuter ou répondre à des questions qui n’ont pas le même sens
pour moi que mon interlocuteur, qui n’ont généralement aucun intérêt dans la représentation
cohérente puisqu’elles se placent toujours dans l’une des deux autres.
Il ne sert à rien de débattre ou partager des idées, des détails de l’existence, si l’existence
elle-même n’est pas comprise correctement, ou que les hypothèses sur lesquels reposent les
propos tenus ne sont même pas connues par celui qui les tient.
Il est donc important, en tout cas pour moi, que tous les fondements soient clairement posés,
et de façon absolument rigoureuse, dès le départ avant d’aborder un quelconque sujet tel
que :
L’existence, le réel et l’irréel, la vie et la mort, le vrai et le faux, l’éthique et la morale, le
bien et le mal, la nécessité et l’utilité d’une action et d’une pensée, la causalité entre les
phénomènes, le libre arbitre, l’acte de création, l’esprit, l’âme, le corps, la pensée, la science,
l’espace, le temps, l’amour etc.
J’en profite pour vous annoncer l’arrivée aujourd’hui même de mon ouvrage « L’Enchantement du
144 ».
Il est aussi une sorte d’introduction à toutes ces questions, sous une forme originale et abordant le
thème de plusieurs façons. Il s’agit avant tout d’un texte destiné à aider à agir dans cette réalité,
pour éventuellement ne plus subir les choix complètement fous qui servent de voie à l’humanité
actuelle. Il est disponible en vente sur le site en lien dans la description.
Il n’est en vente que sur ce site et à mon domicile car c’est un objet naturel, insoumis à l’arbitraire
humain, non légal donc considéré comme « hors de la loi » et donc « criminel ». Il n’a pas de code
barre, ni aucune autre marque de la bête en principe obligatoire par décret pour être vendu.
Si avec tout ça on me traite d’opposition contrôlée je ne sais vraiment plus quoi faire !

Le diable est dans les détails


Avant de commencer, une petite parenthèse à ce propos.
Ici, pas d’adorateur du cornu !
Pas d’adoration, pas d’idole, aucune croyance : uniquement une ou des hypothèses solides,
certaines, si possible, et un raisonnement absolument rigoureux sans faille ni omissions ou
entourloupe.
Le malin n’a pas sa place ici, il ne s’y sentirait de toute façon pas à son aise. Enfin, allez savoir…
Car on va surtout parler d’esprit. Le sujet de cette présentation, le sujet de l’histoire, de toute
l’existence. Son propre sujet en tant qu’objet, comme nous le verrons.
Actuellement, c’est lui qui parle, c’est aussi lui qui s’entend. Nous verrons tout ça plus tard. En
temps voulu, si le temps existe. Forcément au bon moment, si tout est déjà écrit.
Nous parlerons aussi de démiurge.
Je voulais dans cette parenthèse discuter de l’expression :
« Le diable est (se cache) dans les détails »
Qui peut avoir plusieurs significations.
• « il faut s’intéresser à tous les détails d’une affaire au risque qu’une petite faute
compromette le tout »
• « un petit manquement peut faire échouer le tout ou le meilleur des plans peut échouer à
cause d’un petit imprévu »
• si on se perd dans la complexité des détails, en oubliant de garder la vision globale
cohérente à partir de ses fondements, alors on tombe dans le piège du diable.
Et si on ne devait garder qu’une vision globale pour éviter de s’enfermer dans les détails ? Je sais ce
que je suis, car je le ressens. Mais dès que je dois y mettre des mots, devenir de plus en plus précis,
et plus je disparais.
La vision générale, ses bases et sa cohérence, sont essentielles pour toute observation, réflexion et
interprétation de la réalité.
Les seules bases possibles sont la réalité elle-même, donc la perception et la réponse à celle-ci.
Aucune croyance n’est nécessaire, elles sont toutes à proscrire (bannir) ou en tout cas à être vues
pour ce qu’elles sont : des assemblages de constructions mentales de la réalité.

Plan de l’ensemble de la série


1. Une vidéo d’introduction sur la question de l’existence, celle-ci (celle-ci, de vidéo, et
d’existence). L’idée est de discuter des raisons d’avoir (ou pas) une représentation cohérente
du phénomène de l’existence.
Il est nécessaire de commencer par poser les bases théoriques avant de développer et de
discuter de la pratique dans la réalité, pour agir et vivre.
2. Quelles sont les 3 représentation concevables, dont 2 seront montrées comme de mauvais
choix, à cause de leur contradiction fondamentale et hypothèses déraisonnables. Une vidéo
complète sera faite sur chacun de ces choix pour exposer les démonstrations de leur
incohérence. (Sauf si j’estime finalement que c’est suffisant.) Je ne rappellerai aujourd’hui
que l’essentiel.
3. Le reste de cette série de vidéos sur l’existence se fera toujours avec la vision cohérente,
tous les mots et concepts seront expliqués dans ce cadre.
La représentation idéale (plan)
Dans cette première partie, je vais aborder les questions et points suivants :
• À quoi ça sert d’avoir une représentation cohérente du phénomène de l’existence ?

• C’est quoi une représentation de l’existence ?

• Les 3 représentations possibles

• La seule vision cohérente et ses implications

À quoi ça sert d’avoir une représentation cohérente de


l’existence ?
• Toute chose ne pouvant sans doute s’expliquer autrement que par elle-même, ça servirait à
avoir une vision cohérente du phénomène de l’existence.
• Ça ne sert absolument à rien. Autant regarder le foot, des gens qui font la course ou qui
chantent sans connaître les paroles.
• Sinon, ça peut éventuellement servir à contrôler le monde : D’ailleurs, si j’avais voulu attirer
un peu plus de public, du genre avide de sensationnel et effrayé par la métaphysique,
j’aurais du appeler cette présentation « comment les élites contrôlent le monde et comment
se libérer de la matrice ». On verra bien.
Curieusement, on constate que ceux qui dirigent le monde n’appliquent pas la représentation
de l’existence qui est diffusée par l’enseignement et la vulgarisation, sur laquelle reposent
toutes les justifications des décisions imposées à la population. S’ils l’appliquaient, cela
signifierait qu’ils sont mal informés ou incohérents. Ce serait donc des incompétents qui ont
entre les mains l’avenir de tout le monde. Mais en réalité, puisqu’ils ont l’air d’appliquer le
contraire de ce qu’ils propagent comme idéologie, c’est peut-être qu’ils ne sont pas si bêtes
et incohérents. Mais alors dans ce cas, ils sont vraisemblablement malveillants. En tout cas
ils ont décidé de tout décider sans le consentement éclairé de ceux qui se laissent docilement
gouverner.
• Sans aller jusqu’à la domination du monde (parce que nous ne sommes pas tous des
psychopathes avides de pouvoir : personnellement je recherche juste la tranquillité et le
plaisir), la compréhension de la réalité et son fonctionnent peut servir à ne pas laisser
contrôler son existence par d’autres. Pour pouvoir exister et vivre, tout simplement.
• Ça permet de définir l’existence, et donc de définir « mon existence », et ainsi savoir ce que
« je suis ».
• De toute façon il ne sert à rien de discuter de quoi que ce soit hors d’une représentation
cohérente. (Lorsque c’est écrit ça semble si évident, pourtant dans la réalité on voit bien que
cette condition de cohérence, ou même de savoir dans quelle cadre de pensée on discute,
n’est pas vraiment prise en compte. Ce qui donne des débats stériles, tentant de se contredire
alors qu’ils sont contradictoires entre eux et en eux-mêmes.)
• On ne peut (éventuellement) répondre de l’utilité d’une chose que dans le cadre d’une
représentation (si la notion d’utilité est définie, et qu’elle est utile).

Objectif
Objectif et définition d’une représentation cohérente de l’existence :
« Susciter devant l’esprit une représentation de l’existence propre à le satisfaire »

Conditions requises :
• Aucune croyance arbitraire ne doit servir de fondement

• Raisonnement absolument rigoureux et sans failles

• Complétude (si possible) : tout doit être explicable dans le cadre de cette représentation

Citations
« L’étude du monde objectif nous mène à la conclusion que le contenu de la conscience
est l’ultime réalité. » (Eugène Wigner, prix Nobel de physique en 1963.)

« Le bon sens qui voudrait que les objets existent de manière objective,
indépendamment de notre observation, devient obsolète lorsque l’on considère la
physique quantique. » (Niels Bohr, prix Nobel de physique en 1922.)

« Les atomes ou particules élémentaires elles-mêmes ne sont pas réelles ; elles forment
un monde de potentialités ou possibilités plutôt que des choses ou des faits. » (Werner
Heisenberg, prix Nobel de physique en 1932.)

« Ayant consacré toute ma vie à la science la plus rationnelle qui soit, l’étude de la
matière, je peux vous dire au moins ceci à la suite de mes recherches sur l’atome : la
matière comme telle n’existe pas ! Toute matière n’existe qu’en vertu d’une force qui
fait vibrer les particules et maintient ce minuscule système solaire de l’atome. Nous
devons assumer derrière cette force l’existence d’une conscience et d’un esprit
intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière.

Je considère la matière comme dérivant de la conscience. Nous ne pouvons aller au-delà


de la conscience. Tout ce que nous voyons comme existant suppose la conscience. »
(Max Planck, prix Nobel de physique en 1918.)

« La conscience ne peut pas être décrite en termes physiques. Car la conscience est
fondamentale » (Erwin Schrödinger, prix Nobel de physique en 1933.)

« Dans le monde quantique, des choses se passent mais le temps, lui, ne passe pas. Le
visible émerge de l'invisible, la matière de la conscience, et le temps est tissé
d'éternité. » (Antoine Suarez, 2013)
« Au niveau quantique, la réalité n’est rien d’autre qu’une tromperie tant que vous ne
l’observez pas » – Andrew Truscott, physicien ayant réalisé l'expérience de Wheeler de
la gomme quantique à choix retardé en 2015.

« Peut-être que l’émotion du temps est précisément ce qui est pour nous le temps. Je ne
crois pas qu’il y ait beaucoup plus à comprendre. » Carlo Rovelli, L’ordre du temps
(2017)

« Il faudrait remplacer les concepts d’espace-temps et de matière par : énergie, vibration


et information. » – Philippe Guillemant, physicien

« L’information doit être considérée comme un produit spirituel ». – Emile Charon,


physicien

"L’esprit et la matière sont les deux extrémités du spectre des fréquences. L’esprit se
trouve au niveau des fréquences les plus élevées, et la matière au niveau des fréquences
les plus denses." – Dr Teresa Bullard, physicienne

Si ces scientifiques s’expriment clairement contre la doctrine (*) matérialiste, il est difficile pour
certains d’entre eux de déterminer si on doit les placer dans la case dualiste ou idéaliste. ((*)
Puisque le matérialisme et le dualisme ne respectent pas la conditions de logique interne et se
construisent sur une hypothèse définie comme invérifiable de façon absolue, ils s’énoncent en effet
comme des dogmes de la pensée.)
Ils ne font d’ailleurs que redire ce qui était déjà une évidence : la seule donnée immédiate dont on
dispose étant la pensée, elle est l’ultime réalité : depuis les racines les plus profondes de la réalité
jusqu’à ses plus enchevêtrements les plus complexes, ce sont toujours des pensées car il n’y a rien
d’autre de connaissable.
Vraisemblablement, dans la pratique des institutions du savoir et de la recherche la pensée régresse.
Ce qui était su depuis des siècles est sans cesse redécouvert et de plus en plus oublié. L’idéalisme,
qui fondait déjà les principes de l’hermétisme et la philosophie brahmanique, a ensuite été évacué
par les dogmes matérialiste et dualistes, par les scientifiques et penseurs d’origine judéo-chrétienne.
La justification dite « positive » de cela était l’ajout d’une fiction supplémentaire : l’existence d’une
morale au dessus de l’être pensant.
Il ne reste que la dernière possibilité à envisager. Si l’idéalisme ne satisfait pas nos conditions et
exigences, alors cela signifie que notre pensée ne peut pas connaître le phénomène de l’existence.

Idéalisme
Soit on fait l’hypothèse a priori qu’il existe un objet extérieur, et que les pensées sur cet objet sont
des sortes d’illusions produites par cet objet lui-même dans lui-même. Seul l’objet a une véritable
réalité, le sujet qui observe n’est qu’un cas particulier accidentel. Nous avons vu que cette
hypothèse cache en réalité un dualisme, au moins pour pouvoir admettre l’existence de ce qui
produit l’objet extérieur. On rend cette cause de l’univers très abstraite et en elle-même
inconnaissable, ce qui évite de devoir en discuter et on peut faire comme si cela avait du sens que
des mathématiques sortent du néant pour produire l’espace et la matière, édifiant ses règles comme
ça l’arrange pour le bien de la vie (principe anthropique), ou alors par le hasard à partir de l’infini.
Dans toutes ces histoires de mathématiques et de notions abstraite de la matière, la pensée apparaît
par magie
Soit on fait l’hypothèse que c’est la pensée, c’est-à-dire notre seule réalité immédiate, qui est
considérée comme le fondement de tout le reste de la réalité, dans laquelle se jouent des événements
qui n’existent que s’ils sont observés ou au moins observables, connaissables pour la pensée.
Pour l’idéalisme l’unique substance est la pensée.
Cette représentation tient la pensée pour la seule donnée immédiate que nous possédions.
L’espace, le temps et la matière sont des idées, issues d’une tentative de la pensée d’organiser
mentalement les relations entre les perceptions, elles-mêmes n’étant aussi que des sensations, des
pensées.
Il n’y a donc aucune justification, si on s’en tient à ce qui est connaissable, à chercher à inventer
quelque chose d’autre qui interviendrait dans l’existence, qui serait un objet existant hors de la
pensée. (Un objet ou tout autre chose comme des concepts purement abstraits tels que la matière et
l’espace.)

À quoi ça sert d’avoir une représentation cohérente du


phénomène de l’existence ?
= À quoi sert la représentation de l’existence dans l’idéalisme ?
On va enfin pouvoir discuter sérieusement sur des bases solides !
Il ne sert à rien de discuter d’une notion dans la représentation matérialiste ou dualiste avec un
idéaliste.
Conférence Août 2023 : « Le nouveau Pâradigme »

Everard Cordier et Êve


J’ai 44 ans. S’il me faut une étiquette, alors disons que je suis écrivain.
J’ai fait des études de physique, de la recherche sur le développement de détecteurs de particules et
analyse de données sur les processus de collisions d’ions lourds ultra relativistes. J’ai effectué de
l’enseignement, j’ai surtout été ingénieur en développement informatique, en test et validation,
ingénieur de recherche en analyse des surfaces. (J’ai cessé d’être ingénieur en 2021)
J’écris et je dessine depuis toujours, j’ai été judoka de haut niveau, j’ai développé des jeux vidéos.
J’ai lu de tout, je cherchais des réponses qui n’étaient données nulle part :
• Que suis-je ?

• Quel est le sens de la Vie ?

• C’est quoi la mort ?

Je n’ai pratiquement vu qu’incohérence partout, élusion des questions importantes, et finalement un


assortiment d’informations n’apportant absolument rien à l’existence et reniant même la pensée.
Ensuite j’ai cherché hors des savants de la doxa, j’ai découvert avec surprise ce qui est exclu, alors
que parfaitement « scientifique ». J’ai cherché pourquoi : tout simplement car c’était contraire au
dogme matérialiste qui est ardemment défendu dans tout le discours scientifique « officiel »
(décrété ainsi par lui-même).

Le livre : « L’Enchantement du 144 »


J’avais repris l’écriture depuis 2020, aboutissant à plus de 2000 pages de texte sur la science, la
philosophie, la spiritualité et l’histoire. Mais il y avait toujours un problème : cela donnait une
image générale incomplète. J’avais essayé d’être rigoureux, de ne proposer que des vérités et des
raisonnements sans faille. Mais il manquait la certitude initiale sur laquelle devait reposer tout
l’ensemble pour former un tout cohérent. Celle-ci m’est enfin venue.
J’aurais pu me contenter d’écrire de la vulgarisation scientifique, essayer d’expliquer mieux que les
autres des savoirs étonnants et inutiles qui reposent sur le néant.
Une façon originale de présenter l’idéalisme, sa preuve et son application.
Inspirations pour ce livre :
• Laurent Gounelle : oser parler de moi

• Philip K. Dick : des réalités enchevêtrées. SIVA. Une sorte d’autobiographie schizophrène
où on ne sait plus où est la limite entre l’imaginaire et la réalité.
• Terry Pratchett (malheureusement la plupart des chapitres de ce style ont été retirés, faute de
place, et seront réécrits pour la suite)
• Références : Jules de Gaultier, Philippe Guillemant, Grozdanovitch, David Bohm, Bernard
d’Espagnat, (Berkeley, Nietzsche)
Que suis-je ?
S’il existe une séparation entre le sujet (qui observe) et l’objet (ce qui est vu), alors je suis tout ce
que je ne pourrais pas percevoir, (ou que je ne perçois pas). C’est donc simple de trouver ce que je
suis, en théorie : il me suffirait de percevoir toute l’étendue et le contenu de l’univers, de son début
à sa fin, observer l’objet de la connaissance de façon complète. Tout ce qui resterait, que je ne peux
pas observer et connaître, c’est ce que je suis, en tant que sujet.
Mais c’est le contraire : l’esprit ne peut connaître que lui-même(*).
Je suis ce que je perçois et conçois. Je suis l’idée de moi-même et la perception fausse de cette idée.
Mon regard qui admire mon reflet déformé.
En tant que pensée créatrice d’elle-même : « Que suis-je ? » devient : « Que voudrais-je devenir ? »,
dans un mouvement de fuite incessant, un ballet entre la connaissance de soi et la réalisation de soi.
Qu’est-ce que je voudrais absolument garder de ce que je suis pour l’éternité ?
Ma personnalité et mon corps ? Non, si on m’en proposait d’autres qui conviennent mieux à mes
aspirations je les accepterais immédiatement ! Je ne suis pas une forme limitée et ses réglages
arbitraires.
Ce que je souhaite continuer d’être, c’est un point de vue sur l’univers, donc sur moi.
J’aspire à continuer d’être une présence, une attention ou une conscience qui se demande ce qu’elle
est.
Mes questions deviennent alors : ce regard persiste-t-il sans corps et sans personnalité ?
Si je suis une pensée, que cette pensée est la pensée d’elle-même, et que mes pensées sont ma
réalité, alors je suis éternel et sans limite. Une bonne idée de moi-même.
(*) Sinon, cela implique d’admettre l’existence de choses absolument inconnaissables, donc de
définir comme « réelles » des choses inconnues, imperceptibles et sans possibilité de jamais les
connaître ou les concevoir en imagination. C’est un acte de foi irrationnel, menant ensuite à
l’incohérence de toute notion de réalité : par extension, la véritable réalité dans le dualisme peut
devenir tout ce qui n’existe pas et qui ne peut être ni perçu ni imaginé, tandis que tout ce qui serait
perçu et imaginé serait considéré comme une illusion. Cette incohérence logique aboutissant au
contraire du but recherché

Écrire l’histoire pour la créer

Le désenchantement du monde
Conséquences de l’idéalisme :
• Le fonctionnement de l’univers

• La morale, le bien et le mal

• La question de l’intersubjectivité et du relativisme de la vérité

• Comment agir ?

Conclusion
• Il

Pourquoi parler métaphysique alors qu’on a besoin de manger ?


Avoir une vision : de multiples connaissances détaillées sans se soucier des bases ?
La question de l’intérêt, l’utilité ou nécessité d’avoir une représentation cohérente de l’existence ne
peut être posée que dans le cadre d’une représentation de l’existence. En choisissant a priori de
répondre que c’est inutile, on adopte un point de vue hors de tout, qui n’a même pas de sens pour
lui-même.
Il se trouve que beaucoup diraient sans doute que ça peut être utile, mais la grande majorité va se
contenter d’adopter celle qui a été établie par une sorte de consensus raisonnable.
Puisque nous vivons avec le dogme matérialiste, et que celui-ci fonctionne assez bien en pratique, et
qu’il est même utile, pourquoi s’interrogerait-on sur ses fondements et devrait-on prendre en
considération son incohérence et ses anomalies ?
En effet, selon le dogme matérialiste adopté, et la définition de l’utilité qui en découle, c’est inutile
d’envisager une autre représentation et même improductif.
Pour moi, voici la raison principale qui devrait faire envisager à tous une autre représentation du
monde que celle qui est largement diffusée par ceux qui contrôlent quels savoirs sont proposés
comme vérités établies : parce que ce n’est pas cette représentation de l’existence qui est appliquée
par ceux qu’on nomme souvent « les élites », les gens qui décident de la marche du monde.
Si ceux qui contrôlent tout ont adopté la seule représentation métaphysique cohérente, et s’ils
s’efforcent de diffuser en priorité les deux autres alternatives incohérentes, pour justifier en pratique
la voie de l’humanité décidée d’avance, pour moi ça devrait largement suffire à attiser la curiosité
au-delà du discours officiel. Si cela ne menait à rien, au moins on pourrait être rassuré et retourner
tranquillement à son existence, où on laisse d’autres avoir à notre place une représentation de
l’existence à notre place, sachant qu’ils nous mèneront vers le meilleur des mondes !

Le bien et le mal : de la morale éthique à l’amorale esthétique

Le sens du spectacle

Le changement
Dans l’idéalisme, « imaginer » et « créer » sont synonymes.
La pensée prend conscience d’elle-même en s’imaginant différemment

Critique de l’idéalisme
Si la représentation idéaliste avait des failles logiques, et si ses détracteurs matérialistes et dualistes
ont bien fait leur travail c’est auprès d’eux qu’on devrait commencer par la trouver.
En vrac
L’esprit ne crée que ce qu’il peut concevoir comme étant la réalité. Pour faire accepter (imposer) un
scénario, ceux qui dominent la réalité actuelle et lui tracent sa voie commencent par préparer les
esprits à accepter la réalité imposée une fois qu’elle se produit, par la programmation prédictive leur
permettant de concevoir et d’imaginer cette possibilité, la rendant ainsi déjà réelle.
Faut-il sortir de l’illusion, lever le voile d’Isis ?
La réalité est ce que l'esprit conçoit.
Le corollaire est que : l’esprit ne crée que ce qu’il peut concevoir comme étant la réalité.
Pour faire accepter (imposer) un scénario, ceux qui dominent la réalité actuelle et lui tracent sa voie
commencent par préparer les esprits à accepter la réalité imposée lorsqu’elle sera perçue comme
étant en train de se réaliser, par la programmation prédictive, en leur faisant concevoir et imaginer
cette possibilité, la rendant ainsi réelle dans leur esprit, et donc déjà acceptée. Le consentement et la
réalisation sont ainsi obtenus.

Le matérialisme propose de se focaliser sur le fonctionnement de la création et d’essayer d’en


déduire la réalité sous-jacente de façon abstraite à partir de la représentation qu’on s’en fait. Il est
idéal pour décourager quiconque d’avoir une compréhension et représentation de l’ensemble des
phénomènes et anomalies dans l’application de cette hypothèse.
L’idéalisme propose un unique mécanisme simple, décrivant la réalisation à partir de l’imagination.
C’est l’imaginaire qui fait évoluer la réalité, et non pas l’hypothétique réalité objective qui contraint
l’imaginaire.

(On a le droit naturel de tout faire ce qui ne nuit pas à autrui.)

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