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Les caractères physico-chimiques de la molécule

d’eau
samedi 29 avril 2023 00:34

L’eau (H2O) : * est une substance liquide et naturelle inodore, incolore, et sans saveur à l'état pur .
* la molécule étant électriquement neutre . La liaison entre O et H
*les liquides comme l’eau ont tendance à couler des zones de haute pression vers les une liaison de
zones de pression plus basse . covalence.

I . La polarité
Une liaison entre deux atomes est polarisée s’ils possèdent des électronégativités différentes : l’atome le plus électronégatif porte une charge
partielle négative –q et l’atome le moins électronégatif, une charge partielle +q.

L’oxygène étant beaucoup plus électronégatif que l’hydrogène, le doublet d'électrons de


chaque liaison O-H se déplace donc vers l'atome d'oxygène , On dit que les deux liaisons O-H
sont polarisées.

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II. La cohésion
L'eau est également une molécule qui participe à la création de liaisons
hydrogènes (liaison faible) entre deux molécule de l'eau .

• à basse température on a congélation .


• haute température on a évaporation.

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III. Adhésion
la force d’attraction entre les molécules d’eau et les parois cellulaires des vaisseaux du xylème.

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III. Les propriétés de l’eau

• L'eau est polaire.

• L'eau est un excellent solvant : L'eau a la capacité unique de dissoudre de nombreuses substances
polaires et ioniques.

• L'eau a une grande chaleur spécifique :


+ Il faut beaucoup d'énergie pour augmenter la température d'une certaine quantité d'eau d'un
degré
+ l'eau aide à réguler la température dans l'environnement.

Les caractères de l'eau Page 1


• L'eau a une grande chaleur spécifique :
+ Il faut beaucoup d'énergie pour augmenter la température d'une certaine quantité d'eau d'un
degré
+ l'eau aide à réguler la température dans l'environnement.

• L'eau a une forte chaleur de vaporisation : la transpiration est utiliser pour se refroidir de la
chaleur , c'est ce qu'on appelle le refroidissement par évaporation .

• L'eau a des propriétés cohésives et adhésives :


+ Les forces cohésives sont responsables de la tension de surface
+ l'eau a également des propriétés adhésives qui lui permettent de se coller à d'autres
substances qu'elle-même.

• L'eau est moins dense sous forme de solide que sous forme de liquide.

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IV. Tension superficielle et capillarité

Tension superficielle : " " est la propriété de la surface d'un liquide qui lui permet de
résister à une force extérieure, en raison de la nature cohésive et adhésive des molécules d'eau.

La capillarité : est la capacité des molécules d’eau à se déplacer vers le haut dans un espace étroit,
dans le sens contraire de la gravité.

«Plus le capillaire est petit,


plus l’eau monte»

Les caractères de l'eau Page 2


L’eau dans le sol
samedi 29 avril 2023 23:34

I . Le sol : généralités

Le sol : • Le sol est la couche superficielle de la couche terrestre qui peut être modelée et sur
laquelle les végétaux poussent.
• il provient initialement d'une roche mère qui subit une désagrégation physique accompagnée
d’une altération chimique , La formation d'un sol est influencée par les organismes, le climat, la
topographie, la roche-mère et le temps.

Le sol est un milieu triphasique : • une phase solide :composée de constituants minéraux "sables " et organiques "débris" .
• une phase liquide : eau, substances dissoutes .
• une phase gazeuse : oxygène, azote, gaz carbonique ...

La Microfaune du sol est


l’ensemble des êtres
vivants animaux de
petites tailles, présents
dans le sol, difficilement
Les Microorganismes : En particulier, ils jouent un rôle actif dans : visible à l’œil nu. "Ex :
vers de terre, insectes …"
• la fertilité des sols en raison de leur implication dans le cycle des éléments nutritifs
(comme le carbone et l'azote) qui sont nécessaires pour la croissance des plantes,
et dans la régénération des sols.
• et aussi responsables de la décomposition de la matière organique entrant dans le
sol et donc dans le recyclage des nutriments dans le sol.

Caractéristiques du sol :

⚫ Texture :La texture d’un sol est définie par le pourcentage de ses différents constituants
minéraux (les grains)." https://www.kezakoo.com/cours/tc/scientifique/les-facteurs-
edaphiques-et-leur-role-dans-la-repartition-des-etres-vivants/ "

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Triangle de texture du sol :montrant les noms des
⚫ Structure : elle caractérise la façon dont les différents constituants du sol sont agencés les uns différents types de sols
par rapport aux autres .

 a- Structure glomérulaire : Le sol est constitué d’éléments minéraux et


organiques, qui constituent le complexe organo-humique, qui retient l’eau
utilisable par les végétaux .

 b- Structure particulaire : les éléments sableux sont libres et le sol est


perméable à l’eau.

 c- Structure compacte : Le sol a un aspect homogène et ne convient pas aux


activités des êtres vivants

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L’eau dans le sol Page 3


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⚫ Porosité : elle représente le volume total des espaces vides qui séparent les différents constituants
(agrégats), et qui permettent la circulation de l'eau, des gaz et des micro-organismes .

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⚫ Perméabilité : elle traduit la capacité du sol à laisser pénétrer l'eau vers les couches inférieures. La
perméabilité est directement liée à la structure du sol .

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⚫ Rétention d’eau : elle correspond à la quantité d’eau qui reste dans un sol au bout de 48 heures
d’écoulement de l’eau vers la nappe phréatique

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II. Les colloïdes


Les colloides ( Les complexes colloïdes du
sol ) (slideshare.net)
Un colloïde est un type de mélange où de petites particules d’une substance sont suspendues et
réparties au sein d’un milieu continu .

• Les colloïdes sont des macromolécules très hydrophiles, de nature minérale (Argiles= silicates
d’aluminium hydraté) ou organique (Humus).

• Les micelles sont un amas de plusieurs (grosses) molécules comprenant au centre un noyau compacté et
vers l’extérieur deux couches de charges électriques.

Les rôles des colloïdes dans le sol :


1. 1. La structure du sol résisté aux effets dégradants de la pluie aux colloïdes argileux qui ne se
mélangent pas avec l’eau.
2. Les éléments sableux sont en rôles d’une sorte de pate (colle) qui les réuni le sol est donc solide
grâce aux colloïdes.
3. . L’humus est un colloïde protecteur qui protège l’argile quand il y a trop humidité.
4. L’argile protège l’humus de sa destruction par les microorganismes à l’aide de la matière
colloïdale.

1) Les colloïde inorganique : l'argile Argile + eau = solution colloïdale

• Les colloïdes inorganiques sont constitués essentiellement d’argiles

• Propriétés de l’argile :L’argile est hydrophile, c’est-à-dire l’aptitude de


fixer l’eau (entoure les micelles ou y pénètre). Cette aptitude entraîne
trois autres propriétés de l’argile :
a. La plasticité, aptitude à être modelée.
b. L’adhésivité, faculté de coller.
c. Le gonflement et le retrait aptitude de l’argile à changer de
volume selon l’humidité.

Mécanismes de fixation :
• Les argiles possèdent des charges permanentes et des charges variables (par exemple les
groupements silanol (Si-OH) , généralement charges négatives
• Les argiles peu hydratées sont toujours plus faciles à floculer que les humus très hydrates.

L’eau dans le sol Page 4


Action des acides et des bases :
• Les acides, libérant des ions H+ , provoquent la
floculation des argiles .
• Les bases au contraire libèrent des ions OH- et
provoquent la dispersion des argiles. En effet, ces
ions négatifs éloignent les cations des micelles, qui
de nouveau se repoussent mutuellement.

En général :
• à l’état dispersé : l’argile dispersée perd son aptitude à souder solidement les agrégats car elle
cherche à reformer avec l’eau un mélange homogène : sous l’effet des pluies, il y a dégradation de
la structure qui devient compacte et asphyxiante pour les racines.
• à l’état floculé : l’argile forme des agrégats en soudant les différents éléments du sol. La structure
de surface résiste à la dégradation par la pluie : le sol reste perméable à l’eau et à l’air, meuble,
entretenant la vie des racines et de la microflore du sol.

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2) Les colloïdes organiques : l'humus

Le terme «Humus» ou substance humique (SH) regroupe l'ensemble des substances organiques issues
de la transformation chimique et biologique des résidus d'origine animal, végétal ou microbienne https://www.gerbeaud.com/jardin/decouverte/hu
mus-definition-roles-apport-plantes,842.html

 L’humus peut se définir comme l’ensemble des matières organiques décomposées (organique =
contenant du carbone, souvent issu d'organismes vivants) présentes dans le sol .
 La décomposition s'effectue par les microorganismes " bactéries " , les champignons
et de la microfaune du sol (vers de terre, insectes, petits arthropodes, nématodes, etc.).

Composition d’humus : il est constitué de deux parties :

• Une partie constitue de la matière organique peu ou non évoluée elle représente 10 à 30% de la
quantité totale d’humus dans le sol.
• Une deuxième partie constitue de la matière organique évoluée à différentes stades qui
représenté 70 à 90% d’humus dans le sol .

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3) Complexe Argilo-Humique.

Un complexe argilo-humique (CAH) est une association de colloïdes de matière organique (humus) et de
matière inorganique (Argiles ) chargés négativement .
• Argile et humus sont reliés entre eux par des cations comme le Ca2+ et le Fe2+ ou Fe3+ .
Avec : Ca2+ > H+ > Mg2+ > K+ > Na+ .
• L’humus protège l’argile : en retenant l’eau, il évite sa dispersion. L’argile protège l’humus de
l’action des micro-organismes en ralentissant sa minéralisation.

L’eau dans le sol Page 5


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III. L’état hydrique d’un sol

Lorsqu’on se réfère à la géométrie des amas d’eau dans le sol, on distingue essentiellement trois états classiques :
• Le domaine funiculaire : la phase liquide est continue tandis que la phase gazeuse se présente essentiellement sous
forme de bulles occluses .
• Le domaine pendulaire : Le domaine pendulaire : les phases liquide et gazeuse sont continuées. L’eau qui s’y trouve
est libre et se présente sous forme de couches superficielles et de ponts liquides entre les grains.
• Le domaine hygroscopique : : La phase gazeuse est continue tandis que la phase liquide est discontinue. L’eau y est Le domaine saturé : dans lequel la phase gazeuse a
présente sous forme de fines couches qui enveloppent les grains. entièrement disparu.

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IV. La rétention d’eau dans le sol

Une partie de l’eau ruisselle sur le sol avant que le complément ne s’infiltre. Là, elle va occuper les espaces entre
les différents constituants édaphiques (sables, argiles, limons, matières organiques). Cette eau va subir un
ensemble de forces plus ou moins grandes :
• la gravité .
• forces osmotiques (dues aux attractions exercées sur l’eau par les ions de la solution du sol) .
forces de rétention • forces d’imbibition (attractions électrostatiques exercées entre les charges – des colloïdes du sol et les
charges + de l’eau).
• forces de capillarité (tension superficielle qui retient l’eau dans les interstices fins).

Lorsque le sol est saturé d’eau, celle-ci va subir l’action de la gravité et des forces de rétention du sol :
La capacité de rétention d’eau (en anglais Water Holding Capacity
• Force de gravité > forces de rétention : l’eau ne reste pas dans le sol. Elle s’infiltre en profondeur . (WHC)) correspond à la quantité d’eau qu’un échantillon peut
• Force de gravité = forces de rétention : La quantité d’eau retenue dans le sol est maximale. Cet absorber par unité de poids.
équilibre détermine la capacité de rétention maximale " la capacité au champ

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V. Aspects agronomiques
L’eau de gravité : S’écoule plus facilement et rapidement du sol sous l’effet
unique de la gravité car elle occupe les espaces lacunaires (de très grands
diamètres)
• Le sol est alimenté en eau par les précipitations. L’eau gravité va s’écouler rapidement. Au fil du
temps, l’écoulement se ralentit, le sol atteint un équilibre qu’on appelle « point de ressuyage » ou
« capacité au champ ».
• Puis, le sol continue de sécher, l’intensité des forces de succion "S" augmente .
• la plante devra développer son système racinaire pour s’alimenter en eau, jusqu’à une limite,
appelée «point de flétrissement»,

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• Le sol est alimenté en eau par les précipitations. L’eau gravité va s’écouler rapidement. Au fil du
temps, l’écoulement se ralentit, le sol atteint un équilibre qu’on appelle « point de ressuyage » ou
« capacité au champ ».
• Puis, le sol continue de sécher, l’intensité des forces de succion "S" augmente .
• la plante devra développer son système racinaire pour s’alimenter en eau, jusqu’à une limite,
appelée «point de flétrissement»,

capacité au champ : capacité de rétention maximale d’eau après drainage.


"en mm" et dépend essentiellement de la texture et de son volume .

Point de flétrissement : La teneur minimale en eau retenue en dessous de laquelle


la plante commence à flétrir du fait de la perte des réserves en eau capillaire.

R.U : est la quantité d’eau du sol mise à la disposition de la plante

Humidité maximale de rétention

• Réserve Utile (RU) du sol : c'est Eau utilisable/disponible par la


plante comprise entre : Capacité au champ et Point de flétrissement
permanent .
• Ce réservoir dépond de texture et structure de sol .
• On pratique, RU est subdivisée en deux fractions : RFU et RDU
• RFU : Réserve en eau du sol « facilement » utilisable par la plante. La
RFU est comprise entre Hcc et He Humidité équivalente

RFU = Hcc - He

• RDU : Réserve en eau du sol « difficilement » utilisable par la plante. Humidité au point de flétrissement
La RDU est l’humidité du sol en dessous de l’humidité équivalente,
elle est comprise entre He et HpF

RDU = He - HpF

• Humidité utile « H.U » : "R U" • Humidité maximale de rétention Lorsque l’espace poral est totalement
rempli d’eau, le sol est saturé .
H U = Hcc − HpF

pF est la valeur logarithmique de la valeur absolue de Ψ :


pF= log

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VI. Notion de potentiel hydrique dans le sol

Le potentiel hydrique ( ) : c'est l’énergie qu’il faut appliquer au sol pour libérer 1g d’eau. " toujours négatif "
• le mouvement de l’eau va du potentiel le plus haut au potentiel le plus bas .
• plus qu'elle est bas plus que la liaison entre l'eau et le sol est forte .

• De façon générale ,Le potentiel hydrique est constitué de plusieurs potentiels qui influencent le
mouvement de l'eau : • Le potentiel matriciel : Il est généré par matrice de tension , l'adsorption l'eau à la
= osmotique + matriciel+ gravit + pression surface des colloïdes et La tension de surface l'eau .
• Le potentiel osmotique ou soluté : Il est généré par la tension osmotique .

• Chaque potentiel est lié à une force agissant sur l’eau qui modifie son énergie par rapport à celle de
l’eau libre et pure

L’eau dans le sol Page 7


• Dans le cas de sols non salés : = matriciel+ gravit  Plus ψ est bas, plus les liaisons eau/sol sont fortes.
 Plus la solution du sol est concentrée, plus les Fosm sont fortes .
 Plus les particules du sol sont fines, plus les Fcap sont fortes .
• Dans le cas de sols salés : = osmotique + matriciel+ gravit  Plus un sol est riche en colloïdes, plus les Fimb sont fortes .
 Plus un sol est desséché, plus ces 3 forces sont fortes .

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stress hydrique : • Dans une situation extrême où la salinité du sol serait plus
importante, on pourrait assister théoriquement à une sortie de l’eau
des cellules racinaires vers le sol salin, et à une déshydratation de la
plante par ses racines ! Ce phénomène rappelle celui du stress
hydrique qui peut avoir plusieurs causes (sécheresse, gel, …)

• le potentiel hydrique des cellules racinaires. En conditions


normales, et -0,5 MPa.

L’eau dans le sol Page 8


L’eau dans le végétal
vendredi 19 mai 2023 03:20

I . Sa détermination et son expression

La mesure de la teneur en eau d’un végétal est donnée par la formule suivante :
MS = Matière Sèche ,
MF = Matière Fraîche .

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II. Les formes d’eau dans la plante

L’eau se présente sous divers états à l’intérieur de la plante :


• L’eau libre : c’est l’eau d’imbibition générale, facilement circulante "dans les parois
pectocellulosiques, les méats intercellulaires, les vacuoles et les vaisseaux " ou stagnante
dans les vacuoles. C’est cette eau qui est quantitativement importante mais aussi la plus
facile à déplacer .
• L’eau liée : C’est l’eau immobilisée dans la cellule par des liaisons hydrogènes autour des
groupements alcooliques, aminés ou carboxyliques" Ex cellulose " .
• L’eau de constitution : C’est l’eau la plus liée. Elle participe à la conformation correcte de la
structure tertiaire de certaines macromolécules protéiques. " 3 à 5 % de l’eau totale d’un
tissu "

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III. Les besoins de l’eau dans la plante

Le besoin en eau d’une plante dépend de:


• L’espèce et le stade de culture (la taille de la plante) :
• La température et des conditions de lumière : plus la température et la lumière sont élevées, plus
les plantes ont besoin d’eau .

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IV. Le potentiel hydrique dans la plante

• Le potentiel hydrique cellulaire qualifie l’état hydrique de la cellule.


• Plus il est négatif, plus la cellule est déshydratée.
• La plupart du temps, le potentiel hydrique cellulaire est en équilibre avec son
environnement

• Défini thermodynamiquement, le potentiel hydrique d’un système comporte 3


composantes :
= π+ p
p : le potentiel hydrostatique , pression de turgescence .
• être négligée à l’échelle de la cellule . π : le potentiel osmotique .
= π+ p

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L’eau dans le végétal Page 9


V. La relation entre la force de succion et le potentiel hydrique

• l’eau dans les vacuoles forme une solution de sels minéraux et de métabolites déterminant une
pression osmotique (πo) qui attire de l’eau de l’extérieur vers l’intérieur de la cellule .
• les parois et membranes s’opposent à l’expansion du contenu cellulaire en exerçant une pression
membranaire (πm) opposée.
• force de succion ou « déficit de pression de diffusion (DPD) ». Elle exprimait la tendance nette de
l’eau à pénétrer ou à sortir de la cellule.
• La plante ne peut absorber l’eau que si la succion de ses racines est supérieure à celle du sol .
• La succion ainsi que le potentiel hydrique sont considérés comme des pressions .

= -S

Plus la succion S est grande, plus le potentiel hydrique est bas.

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VI. Les rôles de l’eau

voici quelques exemples :


 L’eau contribue au maintien de la structure de la cellule.
 Elle est le siège des réactions métaboliques.
 Elle intervient dans des réactions métaboliques comme l’hydrolyse ou la photosynthèse, elle est
donc en ce sens un aliment pour le végétal.
 Elle véhicule les nutriments minéraux et les produits du métabolisme.

L’eau dans le végétal Page 10


Les mouvements de l’eau dans le système sol-
plante-atmosphère
vendredi 12 mai 2023 20:22

I. Structure des racines

Le système racinaire de la plante et permet la fixation du végétal dans le sol ainsi


que l’absorption de l’eau et des substances dissoutes .

• La zone subéreuse: correspond à la partie la plus âgée de la racine; elle porte les
racines secondaires ou radicelles.
• La zone pilifère: garnie de nombreux poils absorbants ( qui permettent l'absorption
de l'eau et des sels minéraux ).
• La zone d'accroissement: lisse, de 1 à 2 cm de longueur, située derrière la coiffe, elle
est responsable de la multiplication cellulaire.
• La coiffe: c’est un capuchon qui protège l’extrémité de la racine. C'est elle qui
permet la pénétration dans le sol.

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II. La zone d’absorption dans la racine: expérience de Rosène

Les poils absorbants sont des prolongements filamenteux, de diamètre compris entre 12 et 15 microns
et de longueur quelques millimètres, d'une cellule de la couche externe des jeunes racines du végétal.
Leur paroi cellulaire étant très fine et perméable, l'eau et les substances contenues dans le sol peuvent
pénétrer dans la vacuole.

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III. Le rôle des aquaporines dans le transport d’eau

• L’absorption de l’eau se fait au niveau moléculaire grâce aux aquaporines (AQP), qui sont des
transporteurs moléculaires passifs. Ces protéines appartiennent à la grande famille des MIPs
(Major Intrinsic Proteins) .
• les aquaporines ont pour rôle principal le maintien de la teneur des cellules en humidité, par
ouverture et fermeture des pores associés à ces protéines.

Les mouvements de l’eau dans sol-plante-atmosphère Page 11


• L’absorption de l’eau se fait au niveau moléculaire grâce aux aquaporines (AQP), qui sont des
transporteurs moléculaires passifs. Ces protéines appartiennent à la grande famille des MIPs
(Major Intrinsic Proteins) .
• les aquaporines ont pour rôle principal le maintien de la teneur des cellules en humidité, par
ouverture et fermeture des pores associés à ces protéines.
• Parce que l'eau se diffuse plus rapidement à travers ces canaux qu'à travers une bicouche
lipidique, les aquaporines facilitent le mouvement de l'eau dans les cellules végétales .

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IV. Le cheminement de l’eau dans la plante

le transport de l'eau s'effectue de façon:


• radiale : des poils absorbants vers la stèle centrale où se
trouve le xylème.
• Vertical : Au niveau du cylindre central .

1) Le transport radial

Dans le sol, l'eau est transportée principalement par écoulement massif.


De l'épiderme à l'endoderme de la racine, il y a trois voies par lesquelles l'eau peut s'écouler :
• la voie de l'apoplaste : l'eau se déplace exclusivement à travers la paroi cellulaire sans traverser
aucune membrane.
• La voie transmembranaire : est la voie suivie par l'eau qui entre séquentiellement dans une
cellule d'un côté, sort de la cellule de l'autre côté .
• la voie du symplaste : l'eau se déplace d'une cellule au suivant via les plasmodesmes.

le mouvement de l'eau à travers l'endoderme se produit à travers le symplaste

2) Le transport vertical

Déplacement ascendant de la sève


Déplacement descendant de la sève élaborée
brute dans le xylème = eau et
dans le phloème = eau et matières organiques
matières puisés par les racines.
élaborées par les feuilles.

Les moteurs de la sève brute sont :


• la pression racinaire semble être de nature purement osmotique. "la pression osmotique des
racines doit inférieure à celle du sol".
• la transpiration foliaire.

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V. Les facteurs de variation de l’absorption

1) Les facteurs internes à la plante :

L’absorption de l’eau dépend en premier lieu de:


• l’importance de la transpiration foliaire.
• la disponibilité en eau du sol.
• l’importance du développement de l’appareil racinaire.
• le potentiel osmotique et potentiel de turgescence.

Les mouvements de l’eau dans sol-plante-atmosphère Page 12


2) Les facteurs externes à la plante

• La succion du sol se définit comme un potentiel de rétention qu’exerce le sol sur l’eau. Cette
succion s’oppose au potentiel hydrique de la plante.
• la composition minérale et la structure du sol : la présence de sels, d’argiles ou encore d’humus
tend à augmenter la succion du sol.
• l’atmosphère : comme l'humidité atmosphérique et la température.

Les mouvements de l’eau dans sol-plante-atmosphère Page 13


Les Mécanismes de transport de l’eau
vendredi 26 mai 2023 13:50

les mécanismes de transport de l'eau varient également selon le type de


milieu.
L'eau pénètre dans les poils absorbants essentiellement par diffusion et
osmose.

I. Transport passif

Le transport passif : le transport d’une substance au travers d’une membrane sans apport d’énergie, selon son
gradient de concentration (= du plus concentré vers le moins concentré).
On a deux types : diffusion simple et diffusion facilitée.
l’osmose (mouvements d’eau) s’effectue à la fois par diffusion
simple et par diffusion facilitée (par des aquaporines)

Diffusion simple : Passage des substances au travers de la bicouche lipidique selon le potentielle La pression osmotique d'une solution est la pression nécessaire
hydrique , concerne essentiellement : pour empêcher l'osmose lorsque la solution est séparée du
• Les gaz (N2, O2, CO2...) solvant pur par une membrane semi-perméable.
• Les petites molécules polaires (urée, eau, éthanol...)
• Des molécules apolaires (hormones thyroïdiennes stéroïdes...).

Eau = polaire → passe difficilement la bicouche lipidique

Diffusion facilitée : Passage des substances au travers de protéines spécifiques à leur


transport :
• Par canaux : eau (aquaporines), ions (canaux ioniques).
• Par perméases : petites molécules organiques : sucres, acides aminés…

Les perméases sont des protéines qui vont lier de façon


sélective des molécules à transporter.

l'osmose et la diffusion

Les Mécanismes de transport de l’eau Page 14


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Conséquences sur les cellules végétales

Les cellules végétales se trouvent physiologiquement en conditions hypotoniques.


• dans une solution hypertonique par rapport au milieu intracellulaire la cellule va perdre de
l’eau et devient plasmolyse.
• dans une solution hypotonique par rapport au milieu intracellulaire la cellule va perdre de
l’eau et devient turgescente.

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II. Le transport actif

c'est le passage contre le gradient de concentration "par des protéines membranaires" , c'est un
mécanisme saturable et sélectif. Le transport actif utilise des transporteurs, et non des protéines-
il faut une source d'énergie fournie par la cellule, et on distingue : canaux "comme diffusion facilitée".
• Le transport actif primaire : l'énergie provient directement de l'hydrolyse de l'ATP .
◊ Le cas des pompes .
• Le transport actif secondaire : l'énergie provient d'un autre élément co-transporté "ADP".

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III. Les forces impliquées dans le transport ascendant

Trois forces contribuent à faire monter l ’eau:


1. Capillarité
2. Pression racinaire
3. Aspiration foliaire

La capillarité :
• Due à la cohésion des molécules d’eau entre elles et avec la paroi des vaisseaux conducteurs.
• Ne peut pas monter plus haut que 1,5 m

Les Mécanismes de transport de l’eau Page 15


• Ne peut pas monter plus haut que 1,5 m

Pression racinaire :
• L’eau se déplace vers Le cylindre central et pénètre dans le xylème par osmose.
• Ne peut faire monter la sève de plus de 1 à 2 m. Cette force ne joue pas un grand rôle (sinon
aucun) dans la montée de la sève.

Aspiration foliaire :
• L’aspiration foliaire est la succion ascendante de la colonne d’eau transportée dans le xylème lors
de la transpiration des feuilles.

Les Mécanismes de transport de l’eau Page 16


La transpiration : l’émission de l’eau
vendredi 26 mai 2023 20:35

• un phénomène nommée transpiration responsable du perte de La plus grande partie de l’eau (plus de 90%).
• La transpiration : est la perte d’eau dans l’atmosphère par évaporation à partir des parties aériennes d’une
plante, comme les feuilles.
• Cela se produit principalement par les stomates.
• On a deux transpirations : la transpiration stomatique et la transpiration cuticulaire"par l'épiderme". Stomate: des ouvertures permettent les échanges gazeux
entre la plante et le milieu extérieur (équivalent aux pores
chez les animaux)

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I. La transpiration stomatique
• Les stomates sont constitués d'une paire de cellules de garde séparées par une
ouverture appelée ostiole.
• Les stomates s'ouvrent lorsque la turgescence des cellules de garde augmente.
• Les stomates se ferment lorsque la turgescence des cellules de garde diminue en
raison de la perte d'eau

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L'évapotranspiration désigne le processus par
lequel l’eau liquide terrestre est renvoyée dans
II. Voie d'eau à travers la feuille l’atmosphère environnant sous forme gazeuse.

• La vapeur d'eau sort de la feuille par les pores stomatiques.


• Le CO2 diffuse en sens inverse le long de son gradient de concentration (faible à l'intérieur, plus
élevé à l'extérieur).
• La transpiration sert de moteur et permet d’acheminer l’eau et les nutriments jusqu’aux feuilles.
• La transpiration végétale est un mécanisme essentiel qui permet le maintien de l’équilibre
hydrique chez les plantes.
• L’ouverture des stomates conditionne donc l’évaporation de l’eau, plus la température est élevée,
plus elle transpire et fait circuler la sève brute.
• Les plantes fermeront leurs stomates la nuit ( pas de photosynthèse), ce qui minimise la
transpiration.

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III. Importance de la transpiration chez les plantes

L'importance :
• La transpiration aide à la conduction de l'eau et des minéraux vers différentes parties des plantes.
• Une force d'aspiration est créée par la transpiration qui aide au mouvement ascendant de l'eau
dans les plantes.
• Une transpiration optimale aide à la bonne croissance des plantes.

Les inconvénients :
• Beaucoup d'énergie est libérée lors de la transpiration.
• Beaucoup d'eau inutile est absorbée par les plantes pendant le processus.

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IV. Les facteurs qui affectent le taux de transpiration

Facteurs environnementaux
1. l'intensité lumineuse : = les plantes font plus de photosynthèse et donc plus d'échanges de gaz.
2. Température : température augmente le taux de transpiration.
3. Vent : augmentera le gradient de potentiel hydrique entre l'intérieur de la feuille et l'extérieur.
4. Humidité : Plus l'air entourant une feuille est humide, plus le gradient de potentiel hydrique entre

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4. Humidité : Plus l'air entourant une feuille est humide, plus le gradient de potentiel hydrique entre
l'intérieur de la feuille et l'extérieur est faible.
Facteurs cellulaires
1. L'orientation de la feuille.
2. L'état hydrique de la plante.
3. Particularités structurelles de la feuille.
4. Nombre total et répartition des stomates dans une feuille.

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