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COFREND / GROUPE TOFD

GUIDE

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SOMMAIRE
1 Introduction ......................................................................................................................... 4
1.1 Quels sont les défauts détectables par le TOFD ? ....................................................... 4
1.2 Pourquoi les critères  et UT conventionnels ne sont pas directement applicables
avec la technique TOFD .......................................................................................................... 4
1.3 Application des critères TOFD sur soudure ................................................................. 4
1.3.1 Normalisation européenne ...................................................................................... 4
1.3.2 Cas de l'ASME ........................................................................................................... 5
1.3.3 Critères appliqués par des industriels...................................................................... 5
2 Une formation complémentaire est-elle nécessaire ? ........................................................ 8
2.1 Qui est capable de mettre en œuvre la technique ? ................................................... 8
3 Les critères "soudures TOFD" de la norme sont-ils équivalent aux critères RT ou UT ?..... 8
4 Existe-t-il des limitations techniques vis-à-vis des matériaux et de la géométrie des
pièces à contrôler ? .................................................................................................................... 8
5 Matériels existants sur le marché ? ..................................................................................... 8
6 Exploitation de la technique TOFD – que l'on voit on ? Diffraction/réflexion spéculaire .. 8
7 Types d'endommagement détectables par TOFD ............................................................... 8
8 Maitrise de la mise en œuvre .............................................................................................. 8
8.1 étude des paramètres importants............................................................................... 8
8.1.1 température de contrôle ......................................................................................... 8
8.1.2 Materiau controlé .................................................................................................... 9
8.2 numérisation du signal .............................................................................................. 11
8.2.1 Résolution temporelle ........................................................................................... 11
8.2.2 Résolution en amplitude ........................................................................................ 11
8.3 traitement du signal .................................................................................................. 11
8.4 traitement de l'image ................................................................................................ 12
8.4.1 Linéarisation ........................................................................................................... 13
8.5 "Phénomènes" de l'onde latérale.............................................................................. 13
8.6 Eléments parasites – gène des ondes ....................................................................... 13
9 Seuils et mesurage............................................................................................................. 13
10 Images types ...................................................................................................................... 13
11 Notion de "bruit" d'une image TOFD ................................................................................ 14
12 Gain de temps avec le TOFD ? vis-à-vis UT traditionnels, ............................................... 14
13 Limitation techniques vis-à-vis réglages, d'exemples concrets, épaisseurs (mini, maxi) . 15
14 Stockage des données ....................................................................................................... 15
14.1 Risque de perte des données .................................................................................... 15
14.2 Risque de modification ou d’altérations des acquisitions ......................................... 15
15 Bibliographie ...................................................................................................................... 15
15.1 Normes européennes : .............................................................................................. 15
15.1.1 Générales :.......................................................................................................... 15
15.1.2 Soudures : ........................................................................................................... 15

2
15.2 Normes Américaines :................................................................................................ 16
15.3 Autres :....................................................................................................................... 16
16 Nomenclature .................................................................................................................... 16

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1 INTRODUCTION
La diffraction est le comportement des ondes lorsqu'elles rencontrent un obstacle qui ne
leur est pas complètement transparent ; le phénomène peut être interprété par la diffusion
d'une onde par les points de l'objet. La diffraction se manifeste par le fait qu'après la
rencontre d'un objet, la densité de l'onde n'est pas conservée selon les lois de l'optique
géométrique.
La diffraction est le résultat de l'interférence des ondes diffusées par chaque point.
L'origine de la diffraction est la nature ondulatoire du phénomène et pour l'aborder il faut
donc en théorie remonter à l'équation d'onde. On peut montrer qu'une bonne
approximation de la solution d'un problème de diffraction est donnée par le principe de
Huygens-Fresnel dans certaines conditions bien précises (approximation paraxiale, c'est-à-
dire l'observation à relativement grande distance par rapport aux dimensions de l'obstacle).
Ce principe est fondé sur l'idée qu'on peut considérer chaque point d'un front d'onde
comme une source secondaire et que l'onde observée un peu plus loin est le résultat des
interférences entre ces sources ponctuelles.
1.1 QUELS SONT LES DEFAUTS DETECTABLES PAR LE TOFD ?
Le TOFD est une méthode ultrasonore utilisant les signaux de diffraction pour détecter et
dimensionner des défauts plans. L’exigence de sensibilité associée au travail sur des échos
de diffraction fait que le TOFD présente une sensibilité supérieure aux ultrasons
conventionnels, y compris sur les défauts volumiques. Mais la sensibilité de la méthode
dépend de la position des défauts dans l’épaisseur : typiquement la sensibilité diminue dans
les volumes proches des faces de la soudure inspectée (zones à détection limitée)
En conséquence, le TOFD peut détecter :
• Les défauts plans de type fissure, collage ou manque de fusion sous réserve que leur
ouverture soit suffisante (typiquement supérieure à 10 nm)
• Les défauts volumiques de type inclusions, soufflures. Il faut noter néanmoins que la
sensibilité du TOFD sur les défauts volumiques est généralement plus faible que celle
de la radiographie dans des conditions nominales.
• Les défauts de forme de type manque de pénétration, perte d’épaisseur…
1.2 POURQUOI LES CRITERES  ET UT CONVENTIONNELS NE SONT PAS
DIRECTEMENT APPLICABLES AVEC LA TECHNIQUE TOFD

1.3 APPLICATION DES CRITERES TOFD SUR SOUDURE

1.3.1 NORMALISATION EUROPEENNE


La normalisation européenne est basée sur une succession logique de normes.
Pour le TOFD, l'articulation est la suivante :

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Spécifie les Norme clé Généralités NDT sur Niveaux Exigences
niveaux de donne le sur les soudures d'acceptati complémentai
qualité des type de NDT méthodes on sur les res pour les
contrôles à réaliser NDT soudures NDT des
sur les soudures des
soudures équipements
sous pression
EN ISO 5817 EN 12062 XP ENV XP CEN/TS EN 15617 En cours
583-6 14751 Mai 2009
Juillet 2000 Janvier 2005
B Au moins A 3
C Au moins B 2
D C 1

1.3.2 CAS DE L'ASME

1.3.3 CRITERES APPLIQUES PAR DES INDUSTRIELS

1.3.3.1 CAS A : SOUDURE DE CANALISATION


Le remplacement de la RT par des AUT a nécessité les étapes suivantes
• Elaboration de critères : sur la base de critères existants à l’étranger ou en projet (EN
15617), et surtout du REX à l’issue des phases d’expérimentation.
• Validation: effectuée in situ sur chantier, suite à réalisation de contrôles
complémentaires, caractérisation et expertise métallographique de certains défauts
typiques
• Révision des critères : démarche itérative consistant à exploiter le REX issu des
chantiers pour ajuster finement les critères
Critères appliqués

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Cumul d'indications
Les dispositions et niveaux d'acceptation concernant les règles de cumul d'indications
détectées par TOFD ci-dessous sont extraits du § 6.3 du projet de norme européenne Pr NF
EN 15617 intitulé : " Essais non destructifs des assemblages soudés - Technique de
diffraction des temps de vol (TOFD) - Niveaux d'acceptation "

• Les discontinuités de type ponctuel ne sont pas prises en considération pour


l'application des critères de regroupement
• Un groupe de discontinuités doit être considéré comme une discontinuité unique si :
o la distance entre 2 indications le long de la soudure est inférieure à la
longueur de l'indication la plus courte, et
o la distance entre 2 indications dans l'épaisseur est inférieure à la hauteur de
l'indication la plus petite
• Les dimensions lc et hc d'une discontinuité regroupée sont définies comme la somme
des longueurs et hauteurs des indications uniques plus les distances qui les séparent.
• Les indications adjacentes ayant été regroupées ne doivent pas être utilisées pour un
nouveau regroupement avec d'autres indications supplémentaires. Seules les
indications isolées peuvent faire l'objet d'un regroupement.

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1.3.3.1.1 CONTRAINTES

• Nécessité d’un bloc de référence pour chaque combinaison épaisseur-mode de


fabrication du tube-procédé de soudage,
• Equipement mobile lourd et encombrant imposé par les nombreux traducteurs,
• Volume de couplant important à transporter sur site,
• Fiabilité perfectible (manutention délicate, système complexe dans environnement
de chantier mobile souvent difficile)
• Nécessité d’un positionnement très précis sur l’assemblage à contrôler
• Contrôle des soudures de raccordement entre tronçons d’épaisseurs différentes
difficile

1.3.3.2 CAS B : SOUDURE BOUT A BOUT

Les soudures sont contrôlées par les méthodes suivantes :


• Magnétoscopie (contrôle du 1er mm)
• TOFD (examen volumique)
- Recherche défauts longitudinaux
• Ultrasons conventionnels
- Recherche défauts longitudinaux sub-surfaciques
- Recherche défauts transversaux (examen volumique)

Les critères TOFD appliqués

Critères de nocivité : défauts plans de hauteur et longueur limités


• Indication débouchante : inacceptable (dans la limite des critères d’acceptation
surfaciques).

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• Indication subsurfacique : inacceptable si h > min(3 mm ; t/5) ou si l > min(30 mm ;
2t)
• Indication enterrée : inacceptable si h > min(5 mm ; t/5) ou si l > min(50 mm ; 2t)

Critères de maîtrise de process soudage : défauts sans hauteurs mesurées mais dont la
densité ou longueur cumulée est limitée
• Densité linéaire : longueur cumulée limitée
• Nid de réflecteurs ponctuels : limité en taille
• Nombre de réflecteurs ponctuels : limité en nombre

2 UNE FORMATION COMPLEMENTAIRE EST-ELLE NECESSAIRE ?


2.1 QUI EST CAPABLE DE METTRE EN ŒUVRE LA TECHNIQUE ?

3 LES CRITERES "SOUDURES TOFD" DE LA NORME SONT -ILS EQUIVALENT AUX


CRITERES RT OU UT ?

4 EXISTE-T-IL DES LIMITATIONS TECHNIQUES VIS-A-VIS DES MATERIAUX ET DE


LA GEOMETRIE DES PIECES A CONTROLER ?

5 MATERIELS EXISTANTS SUR LE MARCHE ?

6 EXPLOITATION DE LA TECHNIQUE TOFD – QUE L'ON VOIT ON ?


DIFFRACTION/REFLEXION SPECULAIRE

7 TYPES D'ENDOMMAGEMENT DETECTABLES PAR TOFD

8 MAITRISE DE LA MISE EN ŒUVRE

8.1 ETUDE DES PARAMETRES IMPORTANTS

8.1.1 TEMPERATURE DE CONTROLE


Il est d'usage de recommander une température du composant à contrôler comprise entre
15 et 40°C. En effet le matériel et les opérateurs travaillent sur celui-ci.
Pourtant, en utilisant des couplants et matériels bien spécifiques, on peut réaliser un
contrôle TOFD jusqu'à une température de 150°.
Pour un contrôle à une température supérieure à 150°, les transducteurs, semelle et câbles,
proches du composant, doivent être refroidis par des moyens adéquats.

8
Pour ces températures, les agents de contrôle doivent porter des protections spéciales anti-
chaleur.
La sensibilité du contrôle, à hautes températures, peut être diminuée à cause de
l'augmentation du bruit de fond (structure métallurgique). La célérité des ondes peut être
également varier, et ainsi induire d'éventuelles erreurs de positionnement des indications.

8.1.2 MATERIAU CONTROLE


Question : La technique TOFD est-elle applicable avec efficacité à tous les matériaux ?
Une grande majorité de matériaux concernés par le contrôle Ultrasons est représentée par
les aciers non alliés et faiblement alliés. D’autres nuances sont bien sûr contrôlées par
ultrasons comme les aciers inoxydables ou matériaux non ferreux, par exemple, ou encore
les bases nickel avec plus ou moins de difficultés ou sous certaines conditions.
Par contre le contrôle UT par la méthode TOFD, dont la mise en œuvre industrielle est
somme toute récente, concerne aujourd’hui et plus particulièrement les matériaux
traditionnels cités plus haut.
Aussi, ce paragraphe tente, de façon non exhaustive bien sûr, d’appréhender les paramètres
importants concernant la contrôlabilité des matériaux au moyen de la technique TOFD.
La difficulté réside dans l’interprétation de l’imagerie TOFD et non réellement dans le
contrôle par lui-même. Aussi cette interprétation est étroitement liée à la structure donc aux
paramètres suivants :
• NATURE DU MATERIAU (NUANCE)
• NATURE DU MODE D’ELABORATON OU DE TRANSFORMATION METALLURGIQUE (forgeage,
laminage, fonderie, soudage)
De ces 2 premiers paramètres en découlent naturellement 2 autres :
• TEXTURE (forme et orientation des joints de grains)
• GROSSEUR DU GRAIN (structure fine, grossière)
Un autre paramètre auquel on accorde souvent moins d’intérêt est le TRAITEMENT
THERMIQUE pourtant très important.
Nous en reparlerons plus en détail en fin de paragraphe.
Etant donné l’immense variété de cas rencontrés concernant les matériaux, nous nous
bornerons à résumer quelques notions présentées ci-après sous forme de synoptique dans
le cas d’un contrôle ULTRASONS classique A-SCAN dans un premier temps.
Dans un second, nous "transposerons" les difficultés d’interprétation mentionnées dans la
rubrique INTERPRETATION UT A-SCAN à l’interprétation de l’image TOFD.
En consultant la rubrique « INTERPRETATION UT-ASCAN », on remarque que les causes
évoquées sont celles classiques et connues des ultrasonistes lors de contrôles traditionnels
avec interprétation des seuls oscillogrammes.
Si l’on transpose ces difficultés d’interprétation à l’image TOFD, le problème principal à
résoudre (en plus des lecture A-SCAN) va être le tri des images fallacieuses comportant des
arcs, soit de bruit de fond (moulés par exemple), soit d’échos de géométrie ou de structure

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(guide d’onde soudure inox, austénite résiduelle, interface soudure métal de base inox, etc…
).
Un autre problème à résoudre est celui de la difficulté d’appréciation d’inversion de phase
du signal HF ou de son signal TOFD dans le cas de caractérisation de défauts-plans dans le
cas de structures difficiles évoquées plus haut. (distorsion de l’image et doute sur phase
négative ou positive du signal HF).
CAS DES TRAITEMENTS THERMIQUES (TTH)
Il existe une large gamme de TTH, chacun ayant un objectif plus ou moins différent. Mais s’il
fallait leur donner à tous un dénominateur commun, on citerait l’HOMOGENEITE DE LA
STRUCTURE et L’EQUILIBRE DES PROPRIETES MECANIQUES.
Pour ce qui nous concerne dans le cadre de cet exposé, l’homogénéité de la structure
(importante pour les US !) est améliorée par les traitements d’homogénéisation,
recristallisation, la restauration et le revenu. De fait la lecture de l’image TOFD s’en trouve
améliorée.
De plus, il est démontré que, lors d’une trempe suivie d’un revenu d’un acier faiblement allié
par exemple (forgé) la structure est plus fine et présente aux ultrasons une atténuation
moindre, ce qui va dans le bon sens. (bruit plus faible).
EN CONCLUSION…
Nous dirons simplement que les difficultés rencontrées en contrôles UT traditionnels ASCAN
se retrouvent en imagerie TOFD mais avec un problème supplémentaire à résoudre qui est
celui de l’apprentissage de la lecture des images perturbées par les structures difficiles à
contrôler.
Aussi, il est bien évident que dans un premier temps, le TOFD ne peut s’appliquer
raisonnablement avec une interprétation fiable et des résultats exploitables qu’à des
matériaux de construction traditionnels mais il n’est pas interdit de penser (ou de rêver si
l’on est moins optimiste !) aux contrôles ultrasons TOFD de structures austénitiques ou
autres soudures bimétalliques ou produits moulés qui font déjà l’objet parfois de contrôles
UT classiques de façon plus ou moins fiable. Sur ces matériaux particuliers, les contrôles
gamma ou radiographiques, il faut l’avouer ici, sont jusqu’à aujourd’hui plus performants
malgré le contexte technico-législatif de plus en plus lourd les concernant.
Et pour finir sur une note positive, gageons que techniciens, ingénieurs ou chercheurs
sauront dans un futur proche contourner les difficultés évoquées plus haut en ce qui
concerne le contrôle TOFD sur les matériaux à structures difficiles à contrôler.

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8.2 NUMERISATION DU SIGNAL

8.2.1 RESOLUTION TEMPORELLE


La précision de mesure de temps de vol est primordiale en TOFD puisqu'elle est directement
liée à la mesure des descripteurs des indications et donc à leur acceptation.
De plus, une bonne interprétation des imageries suppose d'avoir une description temporelle
des signaux suffisantes : on recommande conventionnellement une fréquence de
numérisation supérieure à 6 fois la fréquence centrale du capteur (cf [1][2]).
L'utilisation de techniques de compression temporelle (décimation, multi-peak, video
ascan...) est fortement déconseillée : elle résulte en générale en une perte de précision
temporelle et une dégradation de la qualité des imageries indispensable à l'interprétation.

8.2.2 RESOLUTION EN AMPLITUDE


La dynamique de numérisation varie classiquement de 8 à 12 bits en fonction des systèmes.
L’utilisation de gains softs en dépouillement est d’autant plus pertinente que la dynamique
de numérisation est supérieure à 8 bits.

8.3 TRAITEMENT DU SIGNAL


Différents types de traitements du signal en réception sont possibles.

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Le filtrage : il permet de limiter la bande passante utile du signal et en général d'éliminer
(diminuer) les parasites hautes ou basses fréquences. Contrairement aux techniques pulse
echo conventionnelles où un filtre passe bande centré sur la fréquence centrale du capteur
est souvent utilisé, les filtres utilisés en TOFD sont en général plus élargis vers les basses
fréquences afin de ne pas couper l'onde latérale de fréquence plus basse que la fréquence
centrale du capteur.

Le moyennage : le moyennage permet en général de diminuer efficacement le bruit


électrique. Il se fait au détriment de la fréquence de récurrence et donc de la vitesse de
balayage. Comme en mode conventionnel, une augmentation exagérée de la fréquence de
récurrence associée à un moyennage produira l'apparition d'échos systématiques (sauf
utilisation de modes de tir très spécifiques).

Synchronisation temporelle (lateral wave straightening) : ce traitement se fait sur les


imageries B ou D scan. Il a pour but de resynchroniser tous les Ascans sur un écho
géométrique : en TOFD, l'écho choisi est très souvent l'écho d'onde latérale ou l’écho de
fond. Il existe de nombreux algorithmes pour ce type de traitements (voir [4])

Suppression d'échos géométriques (lateral wave removal): ce traitement se fait également


sur les imageries B ou D scans. Il permet de supprimer ou d'atténuer un écho géométrique.
En TOFD, il est classiquement utilisé pour supprimer l'onde latérale afin d'améliorer la
sensibilité en surface. Ce traitement doit être appliqué sur une image parfaitement
synchronisée temporellement, éventuellement par un traitement de synchronisation
temporelle.

Focalisation numérique (Synthetic Aperture Focusing Technique) : ce traitement permet de


simuler numériquement une ouverture acoustique élargie du traducteur, autorisant ainsi
une forme de moyennage spatiale. Cette technique peut s'avérer efficace sur certains
matériaux à structure bruitée.
De manière générale, il convient de s’assurer de l’efficacité des traitements avant leur
application sur des acquisitions contractuelles.

8.4 TRAITEMENT DE L'IMAGE


Compression d'images : les images acquises peuvent être dilatées ou comprimées afin de
s'adapter à l'affichage souhaité par l'opérateur. Il faut néanmoins veiller à ce que la
compression suivant l'axe de balayage mécanique présente un facteur 1 lors de l'acquisition
afin de pouvoir surveiller une éventuelle perte de signal liée à un déplacement trop rapide).
Réglages de palettes : il existe de nombreuses possibilités dans ce domaine. La palette
classiquement utilisée en TOFD est une palette linéaire en niveau de gris dont la dynamique
peut être réglée.

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De manière générale, tout autre traitement d'image (érosion, dilatation, filtre
morphologiques...) est déconseillée : l'altération de l'image en résultant remettrait en cause
l'interprétation et l'analyse des signaux.

8.4.1 LINEARISATION
Par construction, et contrairement au mode conventionnel, la relation entre temps de
parcours ultrasonore et profondeur des indications n’est pas linéaire en TOFD. Deux outils
sont classiquement utilisés :
Les curseurs hyperboliques : leur forme dépend de la géométrie de contrôle et du temps de
vol. Ils sont requis par la norme [3] pour mesurer des longueurs des indications.
La linéarisation de Bscan : certains logiciels permettent une déformation non linéaire des
imageries BSCAN suivant l’échelle de temps afin de disposer d’une échelle linéaire des
profondeurs.
Ces deux outils nécessitent de connaître précisément l’écartement des capteurs, le retard
dans les sabots et la vitesse dans le matériau. Ces valeurs sont généralement obtenues via
un étalonnage sur un ou deux échos de référence.
8.5 "PHENOMENES" DE L'ONDE LATERALE
8.6 ELEMENTS PARASITES – GENE DES ONDES

9 SEUILS ET MESURAGE

10 IMAGES TYPES

13
11 NOTION DE "BRUIT" D'UNE IMAGE TOFD

12 GAIN DE TEMPS AVEC LE TOFD ? VIS-A-VIS UT TRADITIONNELS, 

14
13 LIMITATION TECHNIQUES VIS-A-VIS REGLAGES, D'EXEMPLES CONCRETS,
EPAISSEURS (MINI, MAXI)

14 STOCKAGE DES DONNEES


La pérennité des acquisitions réalisées en TOFD dépend de deux éléments :
1. risque de perte des données
2. risque de modification ou d’altération des acquisitions
14.1 RISQUE DE PERTE DES DONNEES
Celui-ci peut être évité avec les moyens actuels dont disposent les responsables
informatiques de chaque entreprise.
• Sauvegarde systématique sur un serveur réseau
• Utilisation de la technologie RAID, permettant d’utiliser plusieurs disques durs. Cette
solution empêche la perte de données lorsqu’un disque dur ne fonctionne plus.
14.2 RISQUE DE MODIFICATION OU D’ALTERATIONS DES ACQUISITIONS
Les formats actuels Tiff, BMP, JPG n’apportent pas de garantie sur intégrité de l’acquisition
car elles peuvent être modifiées par un tiers.
Le problème c’est posé dès les années 80 lorsque la radiographie numérique est apparue. Pour
répondre à ce risque, le milieu médical à mis en place un format libre de droit le DICOM
permettant d’assurer l’originalité de l’acquisition.
La version pour le Contrôle Non Destructif de ce format se nomme le DICONDE (Digital Imaging
and Communication for Non-Destructive Evaluation).Ce format a les mêmes caractéristiques
mais s’adapte aux besoins de notre métier. C’est à dire que les appellations médicales sont
remplacées par les appellations techniques.
Il en est de même pour le matériel, car les imprimantes conformes à la norme DICOM
permettent de garantir la fidélité des acquisitions imprimées. Ces imprimantes ont une échelle
de niveau de gris calibrée.

15 BIBLIOGRAPHIE
15.1 NORMES EUROPEENNES :

15.1.1 GENERALES :
• NF EN 1330-4 juillet 2000 – END – Terminologie – Partie 4 : termes
utilisés en contrôle ultrasonore
• NF EN 583-6 Février 2009 : END - Contrôle ultrasonore - Partie 6 :
Technique de diffraction du temps de vol utilisée comme méthode de
détection et de dimensionnement des discontinuités

15.1.2 SOUDURES :

15
• XP CEN/TS 14751 janvier 2005 - Soudage - Utilisation de la technique de
diffraction des temps de vol (méthode TOFD) pour le contrôle des
soudures
• NF EN 15617 mai 2009 - Essais non destructifs des assemblages soudés -
Technique de diffraction des temps de vol (méthode TOFD) - Niveaux
d'acceptation
• NEN 1822 april 2005– Acceptance criteria for Time of Flight Diffraction
inspection technique
15.2 NORMES AMERICAINES :
• ASTM E 2373 – 2004 - Standard Practice for Use of the Ultrasonic Time
of Flight Diffraction (TOFD) Technique
• Code CASE 2235-9 – 2005 – Use of ultrasonic examination in lieu of
radiography section I; section VIII, Division 1 and 2; and section XII
15.3 AUTRES :
• Engineering Application of Ultrasonic Time of Flight Diffraction par JP
Charlesworth & JAG Temple - 1989
• Main Issues of European TOFDPROOF Project par D. Chauveau, D. Flotte, C.
Boucher – ECNDT 2006
• TOFDPROOF - Recommendations for TOFD Certification par TOFDPROOF
Consortium – 2005
• TOFDPROOF – Final report – Effective application of TOFD method for weld
inspection at the manufacturing stage of pressure vessels" TOFDPROOF
Consortium – 2005
• Influence de l'algorithme de linéarisation de l'onde latérale sur l'interprétation
des images TOFD – D. Flotte, D. Chauveau – Institut de Soudure – journées
COFREND Toulouse 2008
16 NOMENCLATURE
AUT : Contrôles Ultrasons Automatisés

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