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Alter Ego+ 3 – Dossier 3 – Révision de tous les temps du passé

Le passé composé
Livre jaune A1 – Dossiers 4, 5 et 9, p.91, 107 et 175, p.213
Livre vert A2 – Dossiers 1 et 4, p.19, 25 et 79, p.181 et 183
Livre rose B1 – Dossier 3, p.52, p.205
Le passé composé est un temps du passé de l’indicatif. Il est formé de deux parties :
- l’auxiliaire « être » ou « avoir », conjugué au présent de l’indicatif et accordé avec le sujet,
- le participe passé du verbe qu’on veut utiliser.

On utilise le passé composé pour :


- parler d’une action accomplie dans le passé
o Ils sont arrivés à midi. Elle est née en 2001.
- une suite d’évènements
o Ce matin, je me suis réveillée, je me suis levée, j’ai pris des habits, j’ai pris une douche, je me suis
habillée, …
- un évènement qui marque un changement dans le passé
o Avant, la maison était trop petite, alors on a fait des travaux et on l’a agrandie.
- parler d’une action ponctuelle (=/= d’un processus)
o Quand je vivais en Angleterre, je suis allée passer un weekend à Londres.
- parler d’une action à durée limitée dans le passé
o J’ai dormi 10 heures ce weekend.
- un fait du passé qui explique un résultat ou une situation dans le présent
o Je suis contente car j’ai presque fini de préparer ce résumé de grammaire.

Le passé récent
Livre jaune A1 – Dossier 5, p.103, p.212
Le passé récent est formé de :
- le verbe « venir » conjugué au présent de l’indicatif et accordé avec le sujet
- la préposition « de »
- le verbe qu’on veut utiliser à l’infinitif

On utilise le passé récent pour situer une action dans le passé immédiat.
- Il est 6h01 du matin, je viens de me réveiller.

L’imparfait
Live jaune A1 – Dossiers 8 et 9, p.163 et 175, p.213
Livre vert A2 – Dossiers 1, 4, 7 et 8, p.22, 25, 79, 131 et 155, p.183 et 187
Livre rose B1 – Dossier 3, p.52, p.205
L’imparfait est un temps du passé de l’indicatif. Il est formé du singulier du pluriel
avec : 1ère personne je -ais nous -ions
- la base verbale de la première personne du pluriel (nous) 2ème personne tu -ais vous -iez
au présent de l’indicatif 3ème personne il, elle, on -ait ils, elles -aient
- une terminaison, accordée avec le sujet

On utilise l’imparfait pour :


- comparer avant et maintenant
o Avant, je ne comprenais pas le français, mais maintenant je comprends presque tout !
- faire une description du passé (décor, circonstances d’un évènement, état, action en cours)
o J’étais chez moi, il faisait chaud, j’entendais le chant des oiseaux, c’était un dimanche.
- parler d’une situation passée
o Autrefois, il n’y avait pas de téléphones portables.
- parler d’une ancienne habitude, d’actions qui se répètent dans le passé
o Quand j’étais petite, je mangeais des crêpes avec ma grand-mère tous les mardis à midi.
- parler d’un processus (=/= d’une action ponctuelle)
o Quand je vivais en Angleterre, je suis allée passer un weekend à Londres.
- parler d’une action en train de s’accomplir
(OU comme le présent continu, mais avec « être » à l’imparfait)
o Je partais à Londres quand mon téléphone a sonné.
o J’étais en train de partir à Londres quand mon téléphone a sonné.
- parler d’une action accomplie récemment dans un récit au passé avec « venir » à l’imparfait et « de + infinitif »
OU remplacer le passé récent dans le discours indirect au passé
o Il était 6h01 du matin, je venais de me réveiller.
o Il dit : « je viens de me réveiller ». Il a dit qu’il venait de se réveiller.
- indiquer une action imminente dans un récit au passé avec « aller » à l’imparfait et un infinitif
o Le train allait partir quand j’ai réalisé que j’avais oublié mon billet de train à la maison.
- faire une suggestion ou inciter à agir (avec « si »)
o Si vous appreniez le français ? Si vous achetiez un yacht ?
- remplacer le présent dans le discours rapporté au passé
o Il dit : « je suis content ». Il a dit qu’il était content.
- « remplacer » l’imparfait dans le discours rapporté à l’imparfait
o Il dit : « j’étais content ». Il a dit qu’il était content.
- exprimer une hypothèse avec « si » (la condition est peu ou pas réalisable) et une deuxième proposition au condi-
tionnel présent
o Si j’étais riche, je m’achèterais un yacht. Si j’étais encore un enfant, je ferais plein de siestes.

Le plus-que-parfait
Livre A2 – Dossiers 2, 4, et 7, p.35, 79 et 135, p.181, 183 et 184
Livre rose B1 – Dossier 3, p.52, p.205
Le plus-que-parfait est un temps du passé de l’indicatif. Il est formé de deux parties :
- l’auxiliaire « être » ou « avoir », conjugué à l’imparfait de l’indicatif et accordé avec le sujet,
- le participe passé du verbe qu’on veut utiliser.

On utilise le plus-que-parfait pour :


- parler d’un fait accompli, antérieur à un autre fait passé (pas de différence entre les actions ponctuelles et les
processus)
o J’ai choisi d’étudier en Espagne, car j’avais beaucoup aimé ce pays quand j’y étais allée en vacances.
o Hier, je regardais une série et soudain, j’ai pris mon téléphone et j’ai vu que j’avais reçu beaucoup de
messages, mais je ne les avais pas vus parce que j’avais laissé mon téléphone en mode silencieux.
- remplacer le passé composé dans le discours rapporté au passé
o Il dit : « je suis parti en vacances ». Il a dit qu’il était parti en vacances.
- exprimer une hypothèse avec « si » (la condition ne s’est pas réalisée, avec une conséquence dans le présent) et
une deuxième proposition au conditionnel présent
o Si j’avais été riche, je pourrais m’acheter un yacht. Si je n’avais pas raté le train, je serais déjà là.
- exprimer une hypothèse avec « si » (la condition ne s’est pas réalisée, avec une conséquence dans le passé) et
une deuxième proposition au conditionnel présent
o Si j’avais été riche, j’aurais déjà pu m’acheter un yacht. Si je n’avais pas raté le train, je serais déjà
arrivée depuis une heure.

L’accord du participe passé


Livre jaune A1 – Dossiers 4 et 5, p.91 et 107, p.213
Livre vert A2 – Dossiers 1 et 4, p.19 et 80, p.181
Livre rose B1 – Dossier 3, p.53, p.204
Dans les temps composés (plus-que-parfait et passé composé), on n’accorde pas le participe passé si le verbe utilise
l’auxiliaire « avoir » : j’ai mangé une pomme.
SAUF SI le COD est placé avant le verbe dans la phrase. Dans ce cas, on accord le participe passé avec le COD.
- J’ai acheté des pommes (après le verbe).  J’en ai achetées (avant le verbe).
- J’ai coupé les pommes (après le verbe).  je les ai coupées (avant le verbe).
- J’ai acheté les pommes pour faire une compote avec (après le verbe).  J’ai fait une compote avec les pommes
que j’ai achetées (avant le verbe).

On accorde le participe passé avec le sujet si le verbe utilise l’auxiliaire « être » :


- elle s’est levée à 6 heures, ils étaient venus jusqu’ici, elles sont nées en Suisse.

 tous les verbes pronominaux utilisent l’auxiliaire « être » donc on accorde le participe passé :
- avec le sujet du verbe, si le verbe n’existe qu’à la forme pronominale
o Je me suis évanouie (j’ai évanoui qqch). Ils s’étaient absentés (ils avaient absenté qqch). Nous nous
serions méfiées de lui (nous aurions méfié qqch).
- avec le sujet, si on considère que le pronom réflexif est comme un COD qui reprend le sujet
o Je me suis lavée (=j’ai lavé moi-même). Ils s’étaient levés (=ils avaient levé eux-mêmes). Nous nous
serions vues (=nous aurions vu nous-mêmes).
- avec le sujet, si le verbe existe aussi sans pronom réflexif
o Je me suis aperçue de mon erreur (j’ai aperçu qqch). Ils s’étaient tus (ils avaient tu qqch).
- avec le sujet, si le pronom réflexif ne peut pas être analysé comme un COD ou un COI
o Je me suis souvenue de ce concert (j’ai souvenu (à) moi-même). Ils s’étaient échappés de la prison (ils
avaient échappé (à) eux-mêmes).
- si le COD est différent du sujet et s’il est placé avant le verbe
o Voici les lettres qu’ils se sont écrites. (= ils se sont écrit des cartes postales)
On n’accorde PAS le participe passé des verbes pronominaux
- si on considère que le pronom réflexif est comme un COI qui reprend le sujet
o Je me suis dit : « c’est une bonne idée » (=j’ai dit à moi-même). Ils s’étaient écrit des lettres (ils avaient
écrit à eux-mêmes). Nous nous serions parlé (nous aurions parlé à nous-mêmes).
- si le COD est différent du sujet et qu’il est placé après le verbe
o Je me suis imaginé autre chose. Ils s’étaient écrit des lettres. Nous nous serions creusé la cervelle.
La forme passive
Livre vert A2 – Dossier 4, p.79, p.186
Livre rose B1 – p.209
Le chat mange la souris.
La souris est mangée par le chat.
À la forme active, le sujet du verbe fait l’action du verbe. Le complément reçoit (ou subit) l’action du verbe.
- Le sujet = le chat  Le chat fait l’action de manger
- Le complément = la souris  la souris subit l’action.

À la forme passive, le sujet de la forme active (le chat) devient le complément du verbe, mais il fait toujours l’action. Il
est introduit après le verbe par la préposition « par ».
« La souris » devient le sujet du verbe, mais elle subit toujours l’action.
Le verbe se transforme également. On utilise l’auxiliaire « être », au même temps que le verbe de la forme active, suivi
du participe passé du verbe de la forme active, accordé avec le sujet de la forme passive.

Ici, à la forme active, le verbe « manger » est conjugué au présent.


À la forme passive, on a donc l’auxiliaire « être » également conjugué au présent, suivi du participe passé du verbe
« manger », accordé avec le sujet (la souris).

Forme active Forme passive


Infinitif Manger Être mangé(e)(s)
Indicatif présent Le chat mange la souris. La souris est mangée par le chat.
Impératif Mange la souris ! Sois mangée par le chat !
Imparfait Le chat mangeait la souris. La souris était mangée par le chat.
Subjonctif présent Il faut que le chat mange la souris. Il faut que la souris soit mangée par le chat.
Futur simple Le chat mangera la souris. La souris sera mangée par le chat.
Conditionnel présent Le chat mangerait la souris. La souris serait mangée par le chat.
Plus-que-parfait Le chat avait mangé la souris. La souris avait été mangée par le chat.
Passé composé Le chat a mangé la souris. La souris a été mangée par le chat.
Conditionnel passé Le chat aurait mangé la souris. La souris aurait été mangée par le chat.
Subjonctif passé Il faut que le chat ait mangé la souris. Il faut que la souris ait été mangée par le chat.
Passé récent Le chat vient de manger la souris. La souris vient d’être mangée par le chat.
Présent continu Le chat est en train de manger la souris. La souris est en train d’être mangée par le chat.
Futur proche Le chat va manger la souris. La souris va être mangée par le chat.

Si on ne connaît pas l’auteur de l’action, ou que cette information n’est pas importante, on peut ne pas le préciser dans
la phrase au passif. À la forme active, on peut utiliser le pronom « on » comme sujet impersonnel.
Une dame a été agressée. (par qui ? on ne sait pas)  On a agressé une dame.

On peut également utiliser le verbe « se faire + infinitif » pour créer une forme passive.
On conjugue le verbe « se faire » au même temps forme active forme passive
que dans la forme active (ici, au présent) et on l’ac- La souris est mangée par le chat
corde avec le sujet de la forme passive (la souris). Le chat mange la souris.
La souris se fait manger par le chat.

Les marqueurs temporels


Livre jaune A1 – Dossiers 4, 6 et 9, p.83, 89, 119 et 174, p.214
Livre vert A2 – Dossiers 1, 2, 7 et 8, p.26 et 41,127,128 et 149, p.179 et 185
Livre rose B1 – p.208
- Il y a + durée (+ que + indicatif) indique le temps écoulé entre un évènement passé et le moment présent
o J’ai commencé à apprendre le français il y a 7 mois.
o Il y a 7 mois que j’ai commencé à apprendre le français.
- depuis + évènement / date / durée
OU depuis que + indicatif indique l’origine dans le passé, le point de départ d’une situation actuelle
o J’apprends le français depuis mon arrivée en Suisse / le 28 mars 2022 / 7 mois.
o J’apprends le français depuis que je suis arrivée en Suisse.
- pendant + durée / fait duratif
OU pendant que + indicatif indique une durée limitée ou complète
o J’ai appris le français pendant 7 mois / mon séjour en Suisse.
o J’ai appris le français pendant que j’habitais en Suisse.
- dans + durée indique la durée qui s’écoulera entre le présent et un évènement futur
o Dans deux mois et un jour, on sera en 2023 !
- pour + durée indique une durée prévue (pas nécessairement respectée)
o J’étais partie en Suisse pour six mois, mais finalement je suis restée pendant un an.
- à partir de + évènement / date / heure indique le point de départ d’une action
o À partir de l’accident / du 31 octobre / de 18h, la circulation a commencé à être bloquée.
- dès + évènement / date / heure indique le moment, l’évènement qui entraîne ou permet l’apparition d’une action
o Dès l’accident / le 31 octobre / 18h, la circulation a été instantanément bloquée.
- jusqu’à + évènement / date / heure indique une limite de fin temporelle
o La circulation a été bloquée jusqu’à la fin de la journée / au 31 octobre / à 18h.
- en + durée indique le temps nécessaire pour faire quelque chose
o Avec ce bus, on peut être à la gare en 20 minutes.

Autres expressions de temps


Parler des heures
- À indique une heure exacte : j’arrive à 9h15 (pile)
- Vers indique une heure approximative : j’arrive vers 9h15 (peut-être 9h10, peut-être 9h20)
- Jusqu’à indique une heure limite de fin : je reste jusqu’à 9h15 (maximum, après je pars)
- De…à… indiquent une période de temps : je reste de 9h15 à midi

Parler de l’année
- l’année : en 1992, en 2022
- la période de l’année : début 2022, (à la) mi-2022, (à la) fin 2022
- la saison : au printemps, en été, en automne, en hiver
- le mois : en octobre, en novembre…
- la période du mois : début octobre, (à la) mi-octobre, (à la) fin octobre
- la date : le 31 octobre

Indiquer une succession d’actions :


- d’abord, en premier
- puis, ensuite, après
- finalement, enfin

Indiquer la régularité et la fréquence


- d’habitude, souvent, en général, régulièrement
- le matin, le soir = tous les matins, tous les soirs = chaque matin, chaque soir

La place des adverbes


Livre vert A2 – Dossier 5, p.89, p.179
En général, on place les adverbes entre l’auxiliaire et le participe passé d’un verbe à un temps composé.
Passé composé Je suis beaucoup allée en Suisse, tu as souvent pris l’avion.
Plus-que-parfait J’étais beaucoup allée en Suisse, tu avais souvent pris l’avion.
Conditionnel passé Je serais beaucoup allée en Suisse, tu aurais souvent pris l’avion.
Subjonctif passé Que je sois beaucoup allée en Suisse, que tu aies souvent pris l’avion.

Avec un temps simple, l’adverbe se met en général après le verbe.


Indicatif présent Je vais beaucoup en Suisse, tu prends souvent l’avion.
Impératif présent Va beaucoup en Suisse ! Prends souvent l’avion !
Imparfait J’allais beaucoup en Suisse, tu prenais souvent l’avion.
Subjonctif présent Que j’aille beaucoup en Suisse, que tu prennes souvent l’avion.
Futur simple J’irai beaucoup en Suisse, tu prendras souvent l’avion.
Conditionnel présent J’irais beaucoup en Suisse, tu prendrais souvent l’avion.

Le discours rapporté au passé


Livre vert A2 – Dossier 7, p.131, p.187
Livre rose B1 – Dossier 2, p.39, p.209
Le discours rapporté peut se faire au passé, si le verbe qui introduit le discours rapporté est au passé.
Il dit : « je suis content »  il dit qu’il est content.
Il a dit : « je suis content »  il a dit qu’il était content.
La concordance des temps :
Discours direct Discours indirect passé
Indicatif présent Il dit : « je suis là » Il a dit qu’il était là.
Passé récent Il dit : « je viens d’être là » Il a dit qu’il venait d’être là.
Il dit : « je suis en train d’être Il a dit qu’il était en train d’être
Présent continu  imparfait
là » là.
Futur proche Il dit : « je vais être là » Il a dit qu’il allait être là.
Imparfait Il dit : « j’étais là » Il a dit qu’il était là
Futur simple Il dit : « je serai là » Il a dit qu’il serait là.
 conditionnel pré-
Conditionnel pré-
Il dit : « je serais là » Il a dit qu’il serait là. sent
sent
Plus-que-parfait Il dit : « j’avais été là » Il a dit qu’il avait été là.
 plus-que-parfait
Passé composé Il dit : « j’ai été là » Il a dit qu’il avait été là.

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