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DEPARTEMENT : GESTION
MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : FINANCES ET COMPTABILITE
SOUS L’ ENCADREMENT DE
ENADREUR PROFESSIONNEL :
Monsieur RALISON Roger Monsieur RANDRIAMIALISOA
Maître de conférence Mamy ALFA
Chef de Département Gestion Professeur de comptabilité à l’ISAE
(Insitut Supérieur d’Administration
d’Entreprise)
AU 2005-2006
Session : 01 Août 2006
SOMMAIRE
INTRODUCTION
Section 1 : Financières
Section 2 : Evaluation Economique
Section3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLES DES MATIERS
LISTE DES TABLEAUX
Aa : Annuité d’amortissement
AC : Amortissement cumulé
AI : Actif immobilisé
AN : Application numérique
APF : Apport personnel de fondateur
Ar : Ariary
BFR : Besoins de fonds de roulement
CA : Chiffres d’affaires
CF : Coût fixe
CNAPS : Caisse national pour la prévoyance sociale
CP : Capitaux permanent
CV : Coût Variable
DACT : dettes a court terme
EBE : Excèdent brute d’exploitation
FR : fonds de roulement
IBS : Impôt sur le bénéfice
MBA : Marge brute d’autofinancement
MSCV : Marge sur le coût variable
OSTIE : Organisation sanitaire inter entreprise
Qte : Quantité
SR : Seuil de rentabilité
TRI : taux de rentabilité interne
VAN : Valeur Actuel Nette
VNC : Valeur nette Comptable
VO : Valeur d’origine
REMERCIEMENTS
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Même avec les institutions d'aide à la promotion des entreprises, comme
"Entreprendre à Madagascar." Les conditions de leur participation sont soumises à des
règles strictes.
Les institutions mutualistes financières comme le CECAM (Caisse d'Epargne et
Crédit Agricole Mutuel), l'OTIV (Ombona Tahiry Infampisamborana Vola) offrent des
conditions de prêts plus favorables que celles des banques primaires mais dont les
montants sont limités.
C'est pourquoi, nous avons eu bon de chercher des partenaires locaux et
étrangers pour pouvoir agir librement en assurant nous-même le financement du projet.
Enfin, sur le plan politique, il s'inscrit dans le cadre de la réalisation de la
politique de développement qui permettra de contribuer à l'augmentation de production
nationale, donc la richesse nationale grâce à la création des valeurs ajoutées.
La méthodologie utilisée est basée sur :
- La recherche bibliographique dans les centres de documentation.
- La recherche d'information auprès du Ministère de l'Agriculture et de
l'INSTAT.
- La descente sur terrain permettant d'obtenir des renseignements plus
précis pour la réalisation de ce projet.
Concernant les données chiffrées, il est d'abord nécessaire de signaler la
difficulté d'obtenir des informations fiables.
On peut diviser en trois grandes parties les démarches à suivre pour faire l'étude
du projet :
Dans la première partie, il s'avère indispensable de commencer par
l'identification du projet puis dans la deuxième partie, on traitera la conduite du projet,
nous allons finir par l'étude financière et enfin le présent travail se terminera par la
conclusion générale.
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PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU
PROJET
Un projet est une idée qu'une personne ou un groupe d'individus envisage de
mettre en œuvre à un moment donné et dans un milieu spécifique, dans un futur plus ou
moins proche.
L'identification de notre projet se subdivise alors en :
- Présentation du projet
- Etude du marché
- Théories sur les critères de rentabilité.
3
. Tableau n° 1 : Les avantages et les inconvénients du projet
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Marché pas encore saturé
- Création d'entreprise encouragée par l'Etat
- Existence de plusieurs institutions de financement - Dégâts cycloniques
- Main d'œuvre non coûteuse - Manque de fonds
C'est à partir de l'analyse de ces différents avantages et inconvénients que
représente le projet que nous allons prendre des mesures et les décisions afin d'obtenir
les meilleurs rendements possibles.
1-3 : Avantage du projet sur le plan économique et social
La culture des fruits et légumes (ananas, choux rouges) permet aux agriculteurs
de mieux cultiver car après la récolte suivi par la vente locale de leurs produits, ils
peuvent transformer en argent dont ils ont besoin pour maîtriser à nouveau le cycle de
production.
Sur le plan social, la création de notre entreprise entraîne une création d'emploi
qui réduit le chômage d'où l'augmentation de la valeur ajoutée venant du projet et
surtout accroissement du produit intérieur brut par habitant est envisageable.
Section 2 : Implantation du projet
La zone d'implantation du projet se situe dans la région périphérique est de la
capitale. Le choix de l'implantation dans cette région a été justifié par la forte
concentration de la population agriculteur des ananas et des choux rouges, la proximité
des sources des produits par rapport aux greniers.
2-1 : Situation géographique
La zone d'implantation se trouve dans la région périphérique Est de Tananarive,
commune rurale de MASINDRAY AMBOHIMASINA AMBAZAMBE, à 35 km de la
capitale. Il est situé sur les hautes terres centrales.
La zone d'implantation s'étend sur une surface de 35 hectares, se présente
comme une vaste zone dépressionnaire, aux reliefs creux, entaillé par un réseaux
hydrographique très ramifié grâce à la rivière d'Ikopa qui se situe à 50 mètres au sud qui
permet d'irriguer facilement la zone d'implantation.
2-2 Climat
Le climat est caractérisé par ses trois saisons bien distinguées :
- La saison humide couvre le mois de novembre et décembre,
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- La saison per-humide s'intercale entre le mois de janvier jusqu'au
mois de mars,
- La saison sèche est très bien marquée au mois de mai au mois
d'octobre.
Donnée climatique
Tableau n° 2 : Température et pluviomètre
Mois Température Pluviomètre
Minimum Moyenne Maximum Pluie Nombre de jour
J 20,0 26,3 28,15 357,6 24
F 19,8 27,8 23,80 580,8 24
M 19,5 29,0 24,25 180,2 7
A 18,8 28,1 23,45 107,9 7
M 16,4 26,9 21,65 22,00 6
J 12,3 25,1 18,70 0 0
J 12,5 25,6 19,05 0 0
A 13,3 26,7 20,00 0 0
S 16,2 28,3 22,25 0 0
O 19,4 30,4 24,90 35,30 1
N 19,9 30,2 25,05 121,0 13
D 19,6 28,0 23,80 232,9 16
TOTAL 1655,7 98
Source : Station météorologique d'AMPASAPITO.
Cette température chaude toute au long de l'année, sauf pendant quelques mois
(Mars au Mai). C'est un climat favorable à la production d'ananas et choux rouge à
cause de la température qui convient aux plantes.
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Ce tableau nous montre la diversification climatique
• Milieu humain
La population est composée essentiellement des différentes ethnies qui en
généraux agriculteurs, exportateurs et d'éleveurs. On constante donc que cette zone est
une zone d'immigration.
La population de MASINDRAY AMBOHIMASINA AMBAZABE est estimée
autour de 20.750 personnes actuellement dont la majorité vit dans la commune citée ci-
dessus.
• Activité économique
En générale, l'activité principale dans cette région est la culture ananas et choux
rouges, culture irriguée ou pluviale ; et l'élevage bovin. L'activité secondaire est
l'élevage à cycle court avec un faible taux tel que l'élevage porcin et l'élevage avicole.
2-3 : Les marchés existants
D'après nos recherches, surtout la visite sur terrain et la réalité que nous vivons,
le marché des ananas et choux rouges et ses voisines est largement impossible d'être
saturé. Nous y disposons 35 hectares et sur ce domaine nous sommes encore un
challenger.
C'est après cette situation que nous avons l'idée de créer une entreprise de
production d'ananas et choux rouges pour diversifier notre activité et surtout pour
rentabiliser les affaires dans ce secteur.
Section 3 : Situation juridique du projet
Notre projet sera réalisé au sein d'une société qui se présente sous la forme d'une
société à responsabilité limitée (SARL). Ce projet se conformera donc à toutes les règles
qui régissent ce type d'entreprise. Ces règles sont constituées par les conditions
suivantes :
3-1 : Conditions de fonds
- Le capital social doit être au moins égal à 500 000 Ar.
- Le nombre des associés est supérieur à 2 et inférieur à 50.
- Les apports en numéraires ou en nature doivent être intégralement
libérée dès la constitution de la société pour protéger les tiers.
- Les actionnaires sont solidairement responsables vis-à-vis des
tiers de la valeur attribuée aux apports en nature au moment de la constitution de la
société.
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3-2 : Condition de forme
- L'acte de société peut être constaté par acte notarié ou sous seing
privé.
- Tous les associés doivent intervenir dans l'acte en personne ou par
mandataire.
- L'acte indique la répartition des parts sociales entre les associés
ainsi que l'évaluation des apports en nature.
- La société est soumise à la publicité, exigée de toutes les sociétés
commerciales.
- Le capital social est divisé en parts qui ne peuvent être
représentées par des titres négociables. Le montant d'une part est de 1.000 Ar.
La responsabilité d'un associé est proportionnelle au montant de son apport.
Section 4 : Caractéristique du projet
Notre projet est en même temps de type "industriel" et "commercial" qui ne vise
que les avantages des agriculteurs et des distributeurs grossistes sans oublier les
consommateurs locaux, nationaux et internationaux.
Ainsi le projet est caractérisé essentiellement par ses objectifs, nous verrons les
différents objectifs, les stratégies et les moyens mis en œuvres pour finalité du projet.
4-1 : Arbre des objectifs
L'arbre des objectifs permet d'effectuer une analyse des objectifs. Cette analyse
conduit à son tour de :
- Vérifier la hiérarchisation des objectifs.
- Visualiser les relations moyennes – fins avec ou sans diagramme.
Pour notre projet, les objectifs sont stratifiés de la manière suivante :
- Donner une quantité suffisante en fonction de la collecte.
- Utilisation des machines performantes pour le décorticage.
- Emploi de personnel confident et compétent.
- Utilisation de technique moderne dans la gestion de la société.
D'où l'objectif est de produire, et de donner une quantité suffisante pour couvrir
toute la consommation de la grande île et les Iles aux alentours comme la MAURICE,
REUNION.
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Chapitre 2 : ETUDE DE MARCHE
En parlant le marché, on peut le définir d'un point de vue global comme étant le
lien de rencontre de l'offre (groupe d'offreurs) et de la demande (ou groupe de
demandeurs), d'un produit satisfaisant, un besoin déterminé.
En d'autre terme, c'est l'ensemble des agents économiques (individu, institution,
…) qui peuvent avoir ou qui ont des influences sur la consommation de types de
produits dans un environnement donné.
Dans ce chapitre, notre étude se portera sur l'analyse du marché et la politique de
vente.
Section 1 : Analyse de l'offre
Le marché doit être étudié dans sa complexité et sa totalité, les consommateurs
actuels et potentiels d'ananas et choux rouges sont les Malgaches tout entier d'une part
et les Mauriciens et les Réunionnais d'autre part.
Pour notre projet, l'analyse de l'offre nous conduit à connaître les différents
produits sur le marché des ananas et choux rouges.
Sur le marché, on peut trouver des ananas et des choux rouges de différentes
qualités.
La majorité des malgaches préfèrent consommer les ananas et choux rouges.
Le goût est différent selon les variétés. Grâce à cette différence, nous pensons
être fortes à affronter la concurrence devant les autres producteurs des ananas et choux
rouges en analysant nos coûts et nos produits.
Les ananas de type Brahamas et les choux rouges sont toujours les plus adorés
par des Malgaches et surtout des Mauriciens et des Réunionnais.
1-1 : Le marché existant
A Madagascar, le commerce d'ananas type Brahamas et choux rouges est
impossible d'être saturé. Le marché est très vaste car tous les Malgaches, Mauriciens et
Réunionnais sont des consommateurs potentiels. Presque la production malgache est
consommée dans notre île. La production dans la région est de la capitale est encore
exploitable même s'il existe des concurrents mais le problème c'est le fonds pour
affronter la concurrence et pour maîtriser le marché.
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au niveau national, la consommation ne cesse d'augmenter, d'où l'existence des
exportateurs. Pour rentabiliser nos affaires, il nous faut cultiver, stocker et puis vendre.
Cela c'est pour prévoir un prix rentable à une période déterminée (soudure) ou pendant
la saison morte du mois de janvier au mois de février à cause de la période forte des
pluies.
Pour maîtriser la concurrence, nous allons adopter quelques circuits de
distribution que nous estimons efficace :
Le circuit est très varié, il y a le circuit long, moyen et court. Le circuit long : les
ananas et choux rouges provenant des agriculteurs passe chez les preneurs, ces preneurs
le cèdent après l'emballage et les conditionnement auprès des grossistes qui le mènent
auprès des détaillants chez qui, les consommateurs viennent s'approvisionner.
On trouve également le circuit moyen et court pour les collecteurs. Les ananas et
choux rouges destinés aux grandes surface, aux détaillants ou aux marchés ouverts de la
région et à l'étranger.
1-3 : Le marché total et parts de marché
Le marché total est évalué à 100 %, compte tenu de la concurrence et
l'insuffisance de fonds et surtout notre position ; nous envisageons de retenir les parts
suivants pendant cinq ans en disposant 20 % en première année.
Tableau n° 4 : Part de marché envisagé
Ce tableau nous montre la part de marché dans les cinq années à venir
Années Part de marché
N 20 %
N+1 35 %
N+2 45 %
N+3 55 %
N+4 65 %
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Représentation graphique de la part de marché
Figure n°1
70
0
60
10
50
20
40
30
30
40
20
50
10 60
0 70
1 2 3 4 5
Année
D'après ce graphique, on en déduit que la force de la concurrence est réduite en moitié
(50 %) durant la période d'exploitation (5 ans).
Section 2 – Analyse de la demande
La création de notre entreprise vise à satisfaire la demande des agriculteurs et
surtout des consommateurs nationaux et étranger.
Ainsi, la présente section analyse des besoins en matière des ananas et choux
rouges des consommateurs.
2-1 : Les besoins
Il existe deux types de besoins (locaux, étranger).
Comme nous avons déjà évoqué antérieurement, les fruits et légumes constituent
la première base alimentaire.
Nous savons à Madagascar que les sociétés de production des fruits et légumes
sont : la société LE COFRUIT ET EOAH Majunga.
Malheureusement, nous ne disposons pas des données chiffrées sur leur
production. Cependant les réseaux ciblés sont les suivants :
- Les grands hôtels, les restaurants.
- Les grandes surfaces pour les besoins nationaux et étrangers.
Pour les besoins nationaux (grand hôtel et grande surface) consommation de 300
kg par an des ananas et 400 kg par an pour les choux rouges.
Besoin étranger : 500 kg par an des ananas et 600 kg par an pour les choux
rouges.
Actuellement, le nombre des grands hôtels et la grande surface est de 100 et
3.000.000 habitants pour les étrangers d'où les besoins annuels sont les suivants.
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Tableau n° 5 : Besoins annuels à Madagascar
Consommation pour Nombre Consommation Consommation
Hôtel et Grande Surface en kg annuelle en t
Ananas 300 kg 100 30.000 30 t
Choux 400 kg 100 40.000 40 t
rouges
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Voici le tableau qui montre la quantité consommée par personne et par type de
localité.
Tableau n° 6 : Tableau présente la consommation annuelle pour les grands hôtels
et grandes surfaces
Ce tableau nous montre que le consommateur étranger est plus consommé que
celle de national.
Section 3 : Politique et Stratégie Marketing à adopter
Notre entreprise doit savoir identifier les besoins du consommateur, concevoir le
bon produit, fixer des prix compétitifs, établir un réseau de distribution efficace et
communique adéquatement avec le groupe cible. Dans cette section, nous avons
identifié ce qu'on attend par le Marketing Mix et les Stratégies à adopter.
3-1 : Le Marketing Mix
Le Marketing Mix consiste à des quatre variables lesquelles peuvent être
ajustées pour mieux rejoindre le marché cible, ces quatre variables sont les suivantes :
- Produits,
- Prix,
- Distribution,
- Et communication.
3-1-1 : Le produit
Le produit représente la promesse de satisfaction offerte par notre entreprise à
tous les clients potentiels.
Notre produit est l'ananas et les choux rouges dont nous le traitons avec le
maximum de prudence dans le but d'avoir un produit de bonne qualité pour satisfaire les
consommateurs en tenant compte avec un minimum de coût.
3-1-2 : Le prix
Il est très important de faire une analyse de prix car nos prix sont déterminés en
fonction des prix pratiqués sur le marché. Le prix est aussi conditionné par le coût de la
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mise en emballage, les frais de transport et les diverses taxes. Ainsi, la connaissance de
ces prix nous permet de définir le prix de vente de nos produits.
Nous allons voir ci-dessous l'évolution des prix et le niveau du prix car il ne
cesse d'augmenter dans tout Madagascar, à la Réunion et Maurice.
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L'utilisation de ces circuits varie suivant la stratégie d'approche client.
Quelquefois, on demande l'avis de l'acheteur pour connaître réellement ses besoins, il
s'agit là du premier circuit, parfois on met tout simplement les produits aux preneurs
afin qu'ils les redistribuent aux consommateurs finaux : c'est le cas de 2 derniers
circuits.
3-1-4 : La communication.
La politique de vente appliquée consiste à vendre les produits avec des marges
réduits, donc il faut mettre en œuvre une stratégie de communication intensive qui
consiste à atteindre un maximum de client en appliquant les modes de publicité
suivantes :
- La publicité informative : pour faire connaître l'unité.
- La publicité persuasive : pour créer une préférence de nos produits
vis-à-vis les concurrents.
Et pour support publicitaire, nous choisissons de distribuer des prospectus, la
radio et le journal pour transmettre le message.
3-2 : La stratégie Marketing à adopter
Pour notre projet, nous avons choisi d'adopter la stratégie Pull-Push car au début
de notre activité, autrement dit à la phase de lancement de nos produits, nous appliquons
la stratégie Pull à l'aide de nos fortes stratégies de communication avec les différents
sortes de publicité, nous allons attirer les clients vers notre produits et en outre en
appliquant le politique de prix comme prix de pénétration nous adoptons la stratégie
Push car ce politique consiste à pousser les produits vers les consommateurs et les
preneurs.
Donc, nous allons à la fois pratiquer la stratégie Push dominance Pull.
Dans ce chapitre, nous avons étudié le marché actuel car, sans déboucher, notre
projet n'a pas de raison d'être.
L'étude du marché permet de connaître et de faire l'analyse de toutes les données
que constitue le marché. En effet, elle permet de connaître ses concurrents, leurs
produits, leurs circuits de distribution mais aussi de connaître le besoin des
consommateurs.
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Chapitre 3 : THEORIES GENERALITES SUR LES CRITERES DE
RENTABILITE
Ce troisième chapitre met en exergue les différents critères qui servent à mesurer
la viabilité et la rentabilité du projet. En effet, le choix d'investissement peut être réalisé
à l'aide d'un critère quantitatif : la rentabilité des capitaux investis.
Ces capitaux investis sont comparés aux flux générés, c'est la marge brute
d'autofinancement (MBA) ou "cash-flow".
Cette marge brut d'autofinancement peut être obtenu comme suit :
+ Recettes
- Charges
= Résultat imposable
- Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS)
= Résultat net
+ Amortissements
= Marge brut d'autofinancement (MBA)
Pour pouvoir déterminer une rentabilité plus significative, les différents flux
réalisés à des dates différentes seront actualisés à un certain taux.
Les critères généralement utilisés pour le choix d'investissement sont :
- La valeur actuelle nette (VAN).
- Le taux de rentabilité interne (TRI).
- L'indice de profitabilité (IP).
- Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI).
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1-1 : La valeur actuelle nette (VAN)
C'est le premier critère de rentabilité car elle permet de constater directement la
rentabilité.
La valeur actuelle nette est définie et obtenue par la différence entre la somme
des marges brutes d'autofinancement actualisées à un certain taux exigé pour la
rentabilité de l'investissement et la somme des capitaux investis.
i : taux d'actualisation.
Io : capitaux investis.
n : année
La valeur actuelle nette peut être positive, nulle et négative.
Interprétation :
VAN > 0, l'investissement a une rentabilité supérieure au taux exigé.
VAN < 0, l'investissement a une rentabilité égale au taux exigé.
VAN = 0, l'investissement a une rentabilité inférieure au taux exigé.
1-2 : Le taux de rentabilité interne (TRI)
C'est le deuxième critère que nous allons adopter. Le taux de rentabilité interne
est le taux d'actualisation qui donne une valeur actuelle nette nulle. Il doit être considéré
comme le taux d'intérêt maximum auquel est possible l'emprunt du capital nécessaire au
financement de l'investissement pour que l'opération envisagée ne soit pas déficitaire.
Ainsi, lorsque le taux de l'emprunt est inférieur au taux de rentabilité interne d'un
projet, la valeur actuelle nette de cet investissement (en prenant comme taux
d'actualisation le taux de l'emprunt), devient positive et l'opération est bénéficiaire. Par
conséquent, le projet peut être retenu.
Comment déterminer ce taux ?
On ne peut pas se calculer par une équation mathématique simple. Il faut
procéder par approximation de la manière suivante :
Production d'ananas brahamas et choux rouges.
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Pour un projet déterminé, on établit les valeurs actuelles nettes correspondant à
plusieurs taux d'actualisation qui donne une VAN égale à 0. Ce taux correspond au taux
de rentabilité interne.
Formule :
Ip = Σ VAN (1 + i)-n
I0
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Production d'ananas Bahamas et choux rouges.
En conclusion, nous pouvons dire qu'il est très important de savoir si les
investissements que l'on va faire présenter des risques du point de vue rentabilité car si
on investit, on cherche un certain produit de cet investissement.
Il est aussi important de savoir dans quelle mesure notre investissement présente
une rentabilité et comment se calcule cette rentabilité.
Ces quatre critères sont utilisés pour permettre aux investisseurs ou aux
établissements de crédit de connaître dans notre cas de mesurer la rentabilité de nos
investissements.
De même, avec ces méthodes, il est possible de comparer plusieurs projets entre
eux.
Section 2 : Selon les critères d'évaluation
Il existe plusieurs critères d’évaluation dans ce projet
2-1 : Efficacité
L'efficacité et la qualité de ce qui est efficace. L'essentiel c'est d'atteindre le but
du projet sans considération de coût. Nous pourrons parler de la productivité et du
rendement.
2-2 : L'efficience
L'efficience est la qualité de ce qui est efficient, c'est la capacité de produire
quelques effets. Ainsi, nous pourrons parler d'un rendement satisfaisant imputable à une
recherche volontaire systématique. De ce fait, le projet est efficient si l'on atteint le but
qu'on s'est fixé avec un minimum de coût. Il est à noter qu'ici le but primordial du projet
est la recherche de la rentabilité maximale.
2-3 : La pertinence
La pertinence est la qualité de ce qui est pertinent, ce qui se rapporte exactement
à la question, au fonds de la cause, donc convenable approprié.
Dans cette optique, on juge la pertinence du projet par sa rentabilité, son
importance et son utilité face au besoin du consommateur, étant donné la nouveauté de
notre offre de service ; l'intensité et l'influence actuelle de ce type de prestation de
service suite à l'évolution de l'agriculture.
2-4 : Viabilité
Elle vise à évaluer la capacité de l'action ou des résultats à se poursuivre de
façon autonome après le retrait de l'assistance extérieure. Il s'agira de la viabilité
organisationnelle, technique, économique et financière du projet.
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CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
L'étude de cette première partie montre que la consommation d'ananas et choux
rouges est nécessaire à la vie quotidienne de la population malgache et étrangère.
Pourtant, le marché en matière d'ananas et choux rouges à Madagascar, Maurice et
Réunion est largement impossible d'être saturé.
Cela nous permet déjà de dire, en partie, que le projet est faisable.
Cependant, la réussite du projet dépend de la bonne maîtrise des techniques de
production, et des facteurs de commercialisation d'ananas et choux rouges.
L'objet de la deuxième partie que nous allons aborder maintenant est la conduite
technique du projet.
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DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
CONDUITE DU PROJET
Cette partie traite l'étude des techniques, les moyens mis en œuvre, ainsi que les
collectes et la production et surtout l'organisation du projet. Nous divisions cette partie
en trois chapitres :
- Technique de la production.
- Capacité de production d'ananas et choux rouges.
- Etude organisationnelle.
Chapitre 1 : ETUDE TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
Ce chapitre montre la méthode de la collecte est surtout la quantité obtenue, et
les moyens nécessaires.
Section 1 : La technique de la production
La technique de la production est basée à partir de la semence jusqu'à la récolte
des produits.
1-1 : Conduite de la semence :
La conduite de la semence englobe les aspects de la production, les programmes
plantation et le labourage.
1-2 : Les moyens humains :
Ces régions sont les milieux de rencontre des producteurs. Pour nous, il faut
avoir 80 personnes pour la surface de 50 ha à exploiter. Le but de cette affectation est de
faciliter l'opération et de maîtriser la concurrence. Nous allons résumer dans le tableau
suivant :
Tableau n° 8 : Points de culture
Point de culture Nombre
MASINDRAY 10
AMBAZABE 50
AMBOHIMASINA 20
TOTAL 80
20
- 500 kg de semences d'ananas.
- 300 kg de semence de choux rouges.
Le tracteur est un outil qui permet de labourer la surface cultivée. Un tracteur
peut labourer 25 ha dans une semaine. Pour les 3 points de plantation, il nous faut 1
tracteur et 9 pulvérisateurs c'est-à-dire à chaque point d'implantation.
Tableau n° 9 : Nombre de "tracteur" pour la collecte.
Les sachets cellophanes : ce sont des emballages qui nous permettent de contenir
la quantité collectée, puis de contenir également de choux rouges et d'ananas destinés à
la vente après les opérations. Il y a plusieurs modalités de sachet mais nous préférons le
type 10 x 10 pour une capacité de 1 kilo d'ananas et choux rouges.
Les moyens de transport : ce sont les moyens qui nous manquent et qui sont les
bases de notre demande de crédit auprès d'une banque telle que CEM (Caisse d'Epargne
de Madagascar) et pour mieux affronter la concurrence. Jusqu'à nos jours, si nous
pensons maîtriser cette affaire, il faut louer des camions dont le coût est assez élevé. Les
moyens de transport adaptable à la collecte et à la livraison aux clients acheteurs sont
les types : frigorifique.
Ces qualités sont exigées compte tenu de la dégradation des routes. D'où le
nombre de camions à disposer :
Tableau n° 10 : Nombre des camions à disposer
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Tableau n° 11 : Liste des machines déjà acquises et installées à AMBAZABE
avec leurs coûts (valeur en Ar)
Leurs coûts (valeur en Ar) Coûts
1 Tracteur 35.000.000
1 Pulvérisateur 50.000
1 Moto Pompe 10.000.000
1 Transmission 2.000.000
2 Machines décortiqueuses 3.000.000
Frais de déplacement 400.000
Coût de l'installation 600.000
TOTAL 51.050.000
Ces machines sont déjà en fonctionnement sur les milieux cités, ceux qui nous
manquent ce sont les moyens de transport (camions). Nos machines peuvent travailler 8
heures sur 24.
1-4 : La suavité de production
Comme nous auparavant, il y a trois points de plantation. A chaque point, nous
devons disposer 1 moto pompe, 3 pulvérisateurs qui peuvent arroser 10 ha chacun. Cela
dépend de la valeur monétaire disponible pour la production. Au cas où nous disposons
plus d'argent, nous avons la possibilité de produire plus de 10 ha par points de
plantation, sans considération des jours fériés. Par calcul alors, on a alors les chiffres
suivants : 1 points de production : 30 tonnes par mois.
3 points de production : 30 tonnes x 3 = 90 tonnes par mois.
Donc la tonne obtenue est de 80 tonnes.
Pendant la forte saison de la production (mai – novembre), on peut avoir cette
quantité et pour les trois premiers mois (mai, juin, juillet), il faut prévoir, une
augmentation de 1,5 t d'un mois. Cela est causé par le commencement de la production
de mois d'avril.
Mois Ma Jui Juille Aoû Septembr Octobr Novembr
i n t t e e e
Quantité en "t" ananas 62 65 75 85 90 90 90
Choux rouges 70 75 85 90 90 90 90
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1-5 : Le conditionnement de l'emballage
Après la production, il faut le mettre dans des locaux, puis le stocker.
L'opération de conditionnement est faite avec des sacs de type 15 x 10 et 10 x 12
pour le choux.
Pour le stockage, nous pouvons louer un appartement dans chaque point de
production.
Le coût mensuel de chaque magasin est chiffré à 20.000 Ar/mois.
Le coût total des locations annuelles = 20.000 x 3 x 12 = 720.000
Nous constatons que ce coût est très élevé c'est pourquoi, nous pensons acheter
un terrain, puis construire des magasins de stockage pour un coût total de 50.000.000 Ar
(pour les points de production).
23
Chapitre 2 : CAPACITE DE PRODUCTION D'ANANAS ET CHOUX
ROUGES
Dans ce chapitre, nous allons traiter les productions que notre entreprise
envisage d'atteindre un cours de cinq années. L'étude se base sur les prévisions pour la
production et les chiffres d'affaires annuelles.
24
On a le tableau de la production suivante :
Tableau n°14 : Production d’ananas et choux rouges envisagé pour la première
année (en tonne)
Mois Produit Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre TOTAL
Ananas 35 40 45 50 50 50 50 512
Quantité Choux 25 30 35 40 40 40 40 350
en tonne rouges
TOTAL 70 70 80 90 90 90 90 862
Année N
Quantités (en tonne) 320
Voilà donc les quantités obtenues.
Par contre, l'opération de décorticage entraîne l'obtention du son dont le ¼ de la
quantité est vendable.
Calculons alors la quantité du son obtenu et vendable. Pour les quatre dernier
mois, on a une collecte de 90 t, et pour les trois premiers, on a dans l'ordre des quantités
de 60 t, 70 t; 80 t.
Adoptons encore la formule précédente :
1,7 kg + 1,6 kg = 3,3 kg et 300 g de son.
D'où le taux de rendement du son est donné par la formule : 0,3 x 100 = 9,09 kg
3 x 300
• 90 t = 90 000 kg, son obtenu = 90 000 x 0,3 = 8 182 kg (8,18 t)
3,3
• 80 t = 80 000 kg, son obtenu = 80 000 x 0,3 = 7 273kg (7,27 t)
3,3
• 70 t = 70 000 kg, son obtenu = 70 000 x 0,3 = 6 364 kg (6,36 t)
3,3
• 60 t = 60 000 kg, son obtenu = 60 000 x 0,3 = 5 455 kg (5,45 t)
3,3
La quantité obtenue venant de la propre opération est la somme suivante :
25
Quantité = 8,18 x 4 + 7,27 + 6,36 + 5,45 = 52
On peut calculer la quantité vendable = 52
3
= 13 par an
D'après ces calcules, on peut donner le tableau suivant pour la quantité du son
vendable pour les cinq années à venir.
Tableau n° 16 : Quantité du son vendable envisager pour la première année
d'activité (en tonne)
Année N
Quantités (en t) 13
Années N N+1 N+ 2 N+ 3 N+ 4
Quantité (en t) 20 52 87 26 68
26
Section 2 : Chiffre d'affaires pendant cinq années
Les ventes de la première année sont les ventes qu'il faut maîtriser car cette
période est considérée comme la période de lancement.
Nous allons voir l'évolution du chiffre d'affaires pendant les premières années
par les tableaux suivants :
Tableau n° 19 : Les chiffres d'affaires prévisionnels pendant cinq années (valeur
en ariary)
Pour l'ananas et les choux rouges, il faut tenir compte la variation de prix sur le
marché national et étranger. D'après nos analyses, le prix minimum est de 1.000 Ar la
pièce d'ananas et 1.500 Ar pour le choux rouge.
Puis on a le prix moyen, le prix mimi après la formule suivante :
Pm : Prix min i + Prix max i
2
Ananas Pm = 1.000 + 1.200 = 1.100
2
Choux rouge Pm = 1.500 + 1.800 = 2.250
2
Pour le son, le prix est gardé forfaitairement à 200.000 Ar par tonne. Le produit
final après la collecte, le triage et le décorticage. Il est destiné à tous les consommateurs
nationaux et étrangers. Nous avons choisi comme client potentiel les Mauriciens,
Réunionnais, Grande Surface, Grand Hôtel.
La répartition des ventes entre ces clients se fait comme suit :
27
- soixante pour cent des ventes serait affectés auprès des Mauriciens et
Réunionnais.
- trente pour cent auprès des Grands Hôtels.
- Dix pour cent restent auprès les grandes surfaces.
La distribution de nos produits se fait par l'utilisation de trois circuits de
distribution. La première qui est considérée comme circuit long et caractérisé par le
passage du produit dans plusieurs escales avant d'être à la disposition des
consommateurs.
Notre produit passe donc, de notre atelier décorticage pour être livré à un
grossiste qui, à son tour, écoule ce produit auprès des hôtels, grande surface, Maurice,
Réunion, ou magasins qui vend directement aux consommateurs.
La seconde est un circuit moyen car le choux rouge, ananas sortant de notre
choux sera vendu auprès des marchés ouverts et des détaillants qui, à leur tour, le
vendent directement aux consommateurs finals.
La troisième est un circuit court, la production sera livrée directement aux
étrangers qui sont des consommateurs finaux.
Nous avons vu dans ce chapitre la capacité de collecte, de production que notre
entreprise permet et à partir de ces capacités, nous avons défini un planning de
production au cours des cinq années à venir.
Avec un moyen de transport qui nous manque, actuellement, ces quantités
augmentent d'une année à l'autre à partir de la première année.
Nous avons aussi présenté une prévision des ventes durant les cinq ans malgré le
fait que ces ventes sont difficiles prévisibles.
Pour atteindre cette capacité de production et respecter le planning, il faut une
organisation de façon efficiente des facteurs.
28
Section 3 : Aspect qualitatifs et quantitatifs
La force de vente d'une entreprise repose sur son équipe mais aussi la qualité du
produit qu'elle met sur le marché.
Le chiffre d'affaires aussi se joue sur la quantité vendue.
29
Chapitre 3 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Dans ce chapitre, nous allons entrer plus profondément sur la réalisation des
travaux en ce qui concerne le facteur humain au sein de l'entreprise et l'organisation des
travaux à effectuer lors de cette création et du fonctionnement de la collecte.
Ainsi, nous allons voir d'abord l'organigramme et attribution du personnel,
ensuite la formation du personnel et enfin le calendrier de réalisation des travaux.
Section 1 : Organigramme et attribution du personnel
1-1 : Organigramme
DG
Secrétaire
SUPERVISEUR RAF
Ouvriers
30
Il devra également posséder une autre caractéristique. En effet dans un tel type
de structure il ne faut pas minimiser ce que représente la "coordination", puisqu'on a
affaire à des départements composés de personnels dont la formation, les techniques, les
compétences, les préoccupations, les objectifs sont différents. Il en résulte souvent des
profils, des attitudes, des comportements, de façon à voir les choses, de réagir, tout à
fait différemment.
1-2 : L'effectif
L'entreprise emploie au total trente cinq personnes. Les personnes travailleront à
titre permanent et seront reparties comme suit :
Tableau n° 20 : les effectifs de l'entreprise
Fonctions Nombres de personnes
Direction générale :
- Gérant 1
Administration : 1
- Responsable administratif et finances 1
- Comptabilité 1
- Ressource humaine 1
Productions : 12
Superviseur 2
Achat et ventes : 12
* Agriculteurs 2
* Livreurs 2
Machinistes 1
Autres : 2
- Secrétaires
- Chauffeurs
- Femme de ménage
- Gardiens
Total 35
31
Section 2: Organisation des ressources humaines
2-1 : Attribution du personnel
Ces trente quatre personnes travailleront à titre permanent et seront réparties
hiérarchiquement.
Le gérant
En tant que fondateur de l'entreprise, il définit la politique et les stratégies
générales pour la réalisation du projet. Le gérant assure les fonctions suivantes :
- Superviser toutes les activités du projet pour sa bonne marche.
- Diriger les activités d'administration de finances et de la comptabilité.
- S'occuper de toutes les organisations du plan marketing tel que la
recherche du nouveau marché.
- Contrôler les quantités (collectée et produite).
- Prendre des décisions en ce qui concerne les coûts, le temps, la qualité et
la quantité.
- Représenter l'entreprise à l'extérieur.
- Planifier les stratégies à suivre durant le projet.
- Enumérer les objectifs à atteindre.
La secrétaire
Elle est chargée de faire tous travaux de secrétariat au sein de l'entreprise tels
que :
- Classer les différents dossiers et documents.
- Exécuter les travaux bureautiques.
- Préparer les dossiers.
- Rédiger des procès-verbaux.
Le superviseur
Il a pour fonction de :
- Former les agriculteurs.
- Superviser l'achat et la production.
- Former les machinistes (ouvriers).
- Superviser la vente
32
Les collecteurs
Ils occupent la collecte dans les trois points de collecte. Ils ont pour fonction de :
- Mettre n sachet les ananas, choux rouges.
- Mettre au magasin de stockage selon leurs poids et les qualités.
33
Le responsable de la comptabilité
Dans notre cas, il a pour rôle de :
- Enregistrer les recettes de la vente.
- Faire un décaissement pour les besoins (collecte, salaire).
- Faire des inventaires périodiques de la situation comptable de
l'entreprise.
34
Tableau n° 21 : Le planning de travail
ACTIVITES ANNEE N - 1
JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI
Construction du * * * * *
magasin de stockage
Achat des matériels *
de transport
Embauche des *
collecteurs
Formations des *
collecteurs
Début de la collecte *
Constitution de stock *
Début de la *
commercialisation
35
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
36
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE DU
PROJET
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Nous étudierons dans cette partie, les aspects financières du projet et mettant
ainsi en exergue les objectifs financiers du projet et les différentes prévisions qui y
incombent.
Cette troisième partie étudiera les coûts des investissements et les comptes de
gestion dans le premier chapitre, l'analyse de la rentabilité et l'étude de faisabilité dans
le second chapitre et les évolutions et impacts du projet.
37
1-1-2 : Achats d'emballages de 3 premiers mois de la première année
Tableau n° 23 : Les achats d'emballages des trois premiers mois de la première année
Natures Quantités Prix Unitaires en m Montant
(Ar)
Sachet 20 x 12.000 x 3 = 600 21.600.00
15 36.000 0
TOTAL 21.600.00
0
1-1-3 : Achats de fournitures non stockés pour les trois premiers mois de l'année N
Ces achats se répartissent comme suit :
Tableau n° 24 : Les fournitures non stockées
Désignations Montant
Eau et électricité (1.000.000 x 3) 3 1.000.000 3.000.000
Carburants (3 x 1.000) 5000/mois 30.00 1.600 24.000.000
0
Huile moteur (100000/mois) 3 100.000 300.000
TOTAL 27.300.000
(1) Gas oil : 50 L x 3 x 1600
1-1-4 : Les charges externes
Les charges externes sont représentées par les frais de communication téléphonique
(BLU) ;
Les assurances et les entretiens et répartitions.
Tableau n° 25 : Les charges externes pour les trois premiers mois de l'année N
Désignations Montant
Téléphones 1.200.000
Assurances 900.000
Les entretiens et répartitions (1) 1.200.000
TOTAL 3.300.000
(1) : à raison de 1.200.000 Ar/mois avec les pièces de recharge des machines et du
matériel de transport.
38
1-1-5 : Les impôts et taxes
Les impôts et taxes ont représenté par les droits d'enregistrements d'un montant
de 300.000 Ar, la taxe professionnelle d'un montant de 600.000 Ar et la vignette
automobile qui est de 10.000 Ar à raison de 5.000 Ar la voiture pour la première année.
Charges du personnel pour les trois premiers mois de l'année N se montent à 16.620.000
Ar (66.480.000 x 3 / 12)
39
1-1-7 : Les charges sociales
Tableau n° 27 : Les charges sociales (en Ar)
Année N N+1 N+2 N+4 N+4
Charges du personnel 66.480.000 73.128.000 80.440.800 88.484.880 97.333.368
CNAPS (13 %) 8.642.400 9.605.640 10.457.304 11.503.034 12.653.338
OSTIE (5 %) 3.324.000 3.656.400 4.022.040 4.424.244 4.866.668
TOTAL 78.446.400 86.291.040 94.920.144 104.412.158 114.85.374
Les charges sociales pour les trois premiers mois de l'année N se montent à 2.991.600
Ar (11.966.400 x3 / 12).
1-2- Tableau de calcul
Le fonds de roulement initial se présente comme suit :
Tableau n° 28 : Fonds de roulement initial
Désignation Montant
Fournitures consommables 2.700.000
Emballages 21.600.000
Les charges non stockées 27.300.000
Les charges externes 3.300.000
Impôts et taxes 300.000
Charges du personnel 16.620.000
Total 71.820.000
40
2-1 : Les éléments constitutifs
Le montant des investissements retenu tient compte des estimations effectuées pour les
constructions, l'achat d'un terrain, des immobilisations sont des éléments incorporels ou
corporels destinés à servir de façon durable à l'activité de notre entreprise. Elles sont
variées par la nature et leur coût. Pour notre entreprise, les investissements
indispensables pour le démarrage concernent en priorité : les frais d'établissements, le
terrain, la construction du magasin de stockage, le matériel et équipements, le matériel
et mobilier de bureau, le matériel de transport (camions), et le matériel informatique.
2-1-2 Le terrain
Le projet a besoin d'une surface de 25 ha (50.000 m²) pour la construction du
bâtiment. Le prix d'un mettre carré s'élève à 1.000 Ar. Le coût est alors à 50.000.000 Ar.
2-1-3 La construction
Il s'agit de la construction d'un magasin de stockage et les bâtiments réservés à
l'administration et aux bureaux. Elle est évaluée à 50.000.000 Ar.
41
2-1.6 : Le matériel informatique
Le matériel informatique concerne l'ordinateur et ses équipements. Le coût en
est évalué à 3.000.000 Ar.
2-1-7 : Le matériel et mobilier de logement
Il s'agit de tous les meubles intérieurs à savoir : les tables, les chaises, etc. le
montant est de 400.000 Ar.
2-1-8 : Le matériel de transport
Il est composé de deux camions de types respectifs 1513 et 911 double pont
évalué à 120.000.000 Ar.
42
3-2 : Crédits de fonctionnement
Ils sont représentés par les achats d'emballages et des fournitures non stockées
des trois premiers mois de l'année N. Ils sont évalués à 48.900.000 Ar.
La valeur de nos investissement est de Ar 339 520 000 le financement se fait par apport
propre en capital de Ar 100 000 000 le reste est obtenu par des emprunts
A = V0/n
Avec :
A = amortissement
V0 = Valeur d'origine
n = durée de vie
C'est la méthode d'amortissement linéaire ou constant
43
Tableau n° 31 : Plan d’ amortissement (en milliers de Ar)
Terrain 50.000.000 -
I=Cxt
44
Tableau n° 32 : Plan de remboursement
Amortissement = C / durée
Pour N, amortissement = 152.210.000/5
= 20.453.935
Annuité = Intérêt + Amortissement
A = 30.442.000 + 20.453.935
Restant dû = capital – amortissement
Pour N+1, restant dû = 152.210.000 – 20.453.935
Restant dû = 131.756.065
Section 6 : Comptes de gestion
Pour une meilleur conditionnement des produits il existe plusieurs charges
6-1 : Les charges
6-1-1 : Achat des emballages
La capacité de production maximale que nous permet la collecte est de 90 t
d'ananas par mois. Nous avons décidé de produire pour l'année N 320 t d'ananas.
A partir de la deuxième année, la production est en progression de dix pour cent.
Nous allons donc effectuer nos approvisionnements en matière d'emballages à partir de
ces objectifs concernant la production.
Tableau n° 33 : Achat d'emballages ( valeur en ariary)
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
Achat 86.400.000 95.040.000 104.544.000 114.998.400 126.498.240
Puisque la quantité collectée augmente de dix pour cent d'une année à l'autre, il
faut également tenir compte une hausse de 10 % par an sur les valeurs d'achat.
45
6-1-2 : L'achat de fournitures consommables
L'achat de fournitures consommables pour les trois premiers mois de l'année N
est évalué à 2.700.000 Ar.
D'où pour l'année N, l'achat est estimé à 10.800.000 Ar, avec une hausse de 10
% à partir de l'année N + 1.
Tableau n° 34 : Achat de fournitures consommables( valeur en ariary)
Années N N +1 N+2 N+3 N+4
Achat 10.800.000 11.880.000 13.068.000 14.374.800 15.812.280
6-1-3 : Les fournitures non stockées
Tableau n° 35 : Fournitures non stockées(valeur en ariary)
Désignations N N+1 N+2 N+3 N+4
Eau et électricité 12.000.000 13.200.000 14.520.000 15.972.000 17.569.200
Carburant 96.000.000 105.600.000 116.160.000 127.776.000 140.553.600
(Gasoil)
Huile moteur 1.200.000 1.320.000 1.452.000 1.597.200 1.756.920
TOTAL 109.200.000 120.120.000 132.132.000 145.345.200 159.879.720
6-1-4 : Les charges externes
Nous avons évalué à 48.000.000 pour l'année N et nous estimons une hausse par
an proportionnellement à l'augmentation des quantités.
Tableau n° 36 : Charges externes(valeur en ariary)
Années N N+ 1 N+2 N+3 N+4
Charges externes 13.200.000 14.520.000 15.972.000 17.569.200 19.326.120
6-1-5.1 : Tableau n° 38 : Les charges du personnel durant cinq années (en Ar)
Rubriques N N+ 1 N+2 N+3 N+4
CNAPS 13 % 8.642.400 9.506.640 10.457304 11.503.034 12.653.338
OSTIE 3 % 3.324.000 3.656.400 4.022.040 4.424.244 4.866.668
TOTAL 11.966.400 13.163.040 14.479.344 15.927.278 17.520.006
46
6-1-6 : Les coûts de location
Tableau n° 39 : Les coûts de location (valeur en ariary)
Années N N+ 1 N+2 N+3 N+4
Coûts de location 500.000 550.000 605.000 665.500 732.050
6-1-7 : Les charges financières
Les charges financières sont les intérêts relatifs à l'emprunt auprès de la Caisse
d'Epargne, ajoutées de 5.000.000 Ar, somme que l'entreprise a prévu pour les autres
charges financières.
Tableau n° 40 : Les charges financières (valeur en ariary)
Années N N+ 1 N+2 N+3 N+4
Charge financières 30.442.000 26.351.213 21.442.269 15.551.536 8.482.656
47
Le montant total des charges pour les cinq années se présente comme suit :
Tableau n° 44 : Montant des charges pour les cinq années (en Ar)
Charges N N+ 1 N+2 N+3 N+4
Emballages 86.400.000 95.040.000 104.544.000 114.998.400 126.498.240
Fournitures consommables 10.800.000 11.880.000 13.068.000 14.374.800 15.812.280
Fournitures non stockées 109.200.000 120.120.000 132.132.000 145.345.200 159.879.720
Entretien et réparation 13.000.000 14.300.000 15.730.000 17.303.000 19.033.300
Charges externes 13.200.000 14.520.000 15.972.000 17.569.200 19.326.120
Transport 60.700.000 36.360.000 39.896.000 43.735.600 47.409.160
Impôts et taxes 800.000 880.000 968.000 1.064.800 1.171.280
Charges du personnel 78.446.400 86.291.040 94.920.144 104.412.158 114.853.374
Charges financières 30.442.000 36.351.213 21.442.269 15.551.536 8.482.656
Locations 500.000 550.000 605.000 665.500 732.050
D.A.P 34.500.000 34.500.000 34.500.000 34.500.000 34.500.000
TOTAL 437.988.400 440.792.253 473.777.413 509.520.194 547.698.180
48
Chapitre 2 : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA
FAISABILITE
Nous allons étudier dans ce chapitre les différents états prévisionnels pendant 5
années d'exercice :
Les comptes de résultat prévisionnel.
Les bilans prévisionnels.
Les trésoreries prévisionnelles.
Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion.
La rentabilité des investissements.
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel
Les comptes de résultat prévisionnel pour les cinq années se présentent comme
suit :
Tableau n° 46 : Compte de résultat par nature pour l'année N (valeur en ariary)
Années N N+ 1 N+2 N+3 N+4
Produit
Chiffre d'affaires 506.000.000 556.600.000 612.260.000 673.486.000 740.834.600
Charges
Achat d'emballages 86.400.000 95.040.000 104.544.000 114.998.400 126.498.240
Fournitures consommables 10.800.000 11.880.000 13.068.000 14.374.800 15.812.280
Fournitures non stockés 109.200.000 120.120.000 132.132.000 145.345.200 159.879.720
Entretien et réparation 13.000.000 14.300.000 15.730.000 17.303.000 19.033.300
Charges externes 13.200.000 14.520.000 15.972.000 17.569.200 19.326.120
Transports 60.700.000 36.360.00 39.896.000 43.735.600 47.409.160
Impôts et taxes 800.000 880.000 968.000 1.064.800 1.171.280
Charges du personnel 78.446.400 86.291.040 94.920.144 104.412.158 114.853.374
Charges financières 30.442.000 24.353.600 18.265.200 12.176.800 6.088.400
Compte de l’exercice 500.000 550.000 605.000 665.500 732.050
D.A.P 34.500.000 34.500.000 34.500.000 34.500.000 34.500.000
Total des charges 437.988.400 438.794.640 470.600.344 506.145.458 545.303.924
Résultat avant IBS 68.011.600 117.805.360 141.659.656 167.340.542 195.530.676
IBS 30 % 58.659.203 58.659.203
Résultat net 68.011.600 117.805.360 141.659.656 117.138.379 136.871.473
49
Selon le code général de l'impôt, l'entreprise nouvellement créée est exonérée d e
l'impôt sur le bénéfice de la société (IBS) sur trois ans. Ainsi, nous commençons à payer
l'IBS vers la quatrième année.
D’après le tableau ci-dessus nous pouvons constater que notre trésorerie est toujours
excédentaire. Nous pouvons faire de placements pour produire des intérêts.
50
Section 3 : Bilans prévisionnels
D’après le bilan d’ouverture nous avons une trésorerie de Ar71 820 000
51
Tableau n° 49 : Bilan prévisionnel pour l'année N (en Ar)
D’après le bilan de la première année le bilan de la première année (N) nous avons,un
résultat positif de Ar 68 011 600 .notre trésorerie est saine
52
Tableau n° 50 : Bilan prévisionnel de l'année N + 1(en Ar)
53
Tableau n° 51 : Bilan prévisionnel de l'année N + 2
54
Tableau n° 52 : Bilan prévisionnel de l'année N + 3
55
Tableau n° 53 : Bilan prévisionnel de l'année N + 4
56
Chapitre 3 : EVALUATION DU PROJET
Nous allons analyser dans ce chapitre, les différents impacts et évaluation. Cette
analyse se fera par traitement des états financiers et d'utilisation des critères de
rentabilité et par la constatation de la contribution au développement social et
économique du projet.
L'évaluation du projet se divise en trois sections :
Evaluation financière.
Evaluation économique.
Evaluation sociale.
Section 1 : Evaluation financière
L'évaluation financière comprend :
L'évaluation des différents postes du compte résultat.
L'analyse des ratios.
Les différents critères de rentabilité.
1 – 1 : L'évaluation des différents postes du compte résultat
Il existe plusieurs évaluation du compte de résultat dans ce projet
1-1-1 La valeur ajoutée
La valeur ajoutée est la richesse générée par le facteur travail et le facteur capital
c'est-à-dire des facteurs de production.
Elle est obtenue par la différence entre le montant de la production de l'exercice
et la valeur de la consommation intermédiaire. La partie de la valeur ajoutée servira à
l'entreprise à compenser les impôts et taxes, les charges du personnel, les charges
financières et les amortissements. Son évaluation dans les cinq années est représentée
par le tableau suivant :
Tableau n° 54 : Evaluation de la valeur ajoutée au cours des cinq années( en Ar)
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
Montant 212.200.000 263.830.000 290.313.000 319.494.300 352.143.730
57
1-1-2 : L'excèdent brut d'exploitation
C'est un indicateur de performance industrielle et commerciale.
Il est obtenu par la déduction des impôts et taxes, et les charges du personnel au
montant de la valeur ajoutée. Son évaluation dans les cinq années est traduite dans le
tableau suivant :
Tableau n° 55 : Evaluation de l'excédent brut d'exploitation au cours des cinq années (en
Ar)
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
Montant 132.953.600 176.658.960 194.424.856 214.017.342 236.119.076
L'excédent brut d'exploitation augmente de l'année N jusqu'à l'année N + 4.
Ceci indique que la performance industrielle et commerciale de l'entreprise
évolue chaque année.
1-1-3 : Résultat d'exploitation
C'est la différence entre l'excédent brut d'exploitation et les dotations aux
amortissements. L'évolution du résultat d'exploitation au cours des cinq premières
années se présente comme suit :
Tableau n° 56 : Evolution du résultat d'exploitation au cours des cinq années
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
Montant 98.453.600 142.158.960 159.924.856 179.517.342 201.619.076
Le résultat d'exploitation progresse de l'année N + 4 par rapport à l'année N.
58
1-1-6 : Le résultat avant impôt
C'est la somme du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat
exceptionnel.
De l'année N jusqu'à l'année N + 4, le résultat avant impôt de l'entreprise
présente une hausse considérable. Ceci montre la progressive des activités de plus en
plus forte l'année en année.
1-1-7 : Le résultat net de l'exercice
C'est la différence entre le résultat avant l'impôt et l'impôt sur le bénéfice.
Puisque l'exploitation bénéficie d'exonération de l'impôt sur le bénéfice pendant les trois
premières années d'exercice conformément aux règles fiscales, le résultat net pendant
ces trois années n'est autre que le résultat avant impôt.
Les résultats nets ne cessent d'augmenter durant les cinq premières années
d'exercice.
1-2 : Analyse des ratios
L'analyse des ratios permet de mesurer et de juger les activités de l'entreprise.
1-2-1 : Ratios de performance économique
Les ratios, qui suivent, montrent l'efficacité du projet sur le plan économique.
- Le rendement apparent de la main d'œuvre :
R1 = Valeur ajoutée
Effectif
- L'efficacité du facteur de travail :
R2 = Résultat de l'exercice x 100
Valeur ajoutée
- La performance économique
R3 = Résultat de l'exercice x 100
Capitaux propres
Tableau n° 57 : Ratios de performance économique
RATIOS N N+1 N+2 N+3 N+4
59
Cette situation est expliquée par la valeur ajoutée créée annuellement par chaque
employé. Une telle situation est favorable pour la performance économique de
l'entreprise.
60
Tableau n° 59 : Calcul de la V.A.N au taux 20%.(enAr)
Années N N+1 N+2 N+3 N+4
M.B.A 102.511.600 152.305.360 176.159.656 151.638.379 171.371.473
(1+0,2)-n 0,833 0,694 0,579 0,482 0,402
M.B.A x 85.426.333 105.767.611 101.944.245 73.128.076 68.870.351
Coefficient
M.B.A 85.426.333 191.193.944 293.138.190 366.266.266 435.136.618
Cumulé
D'après ce tableau et d'après la formule ci-dessous, la valeur actuelle nette est de :
VAN = 435.136.618 − 339 520.000
VAN = 95 616 618 Ar
Nous avons une valeur actuelle nette positive, notre projet est acceptable passons
ensuite au taux de rentabilité
62
2-1- Effet sur le produit intérieur brut (PIB) :
On a constaté au cours de l'évaluation financière du projet que la collecte, la
vente d'ananas, choux rouges va générer une valeur ajoutée importante à chaque
exercice. Or, la valeur ajoutée signifie l'apport spécifique d'une entreprise dans
l'économie nationale. La somme des valeurs ajoutées de l'ensemble des activités
économiques sur le territoire national constitue le Produit Intérieur Brut. Par
conséquent, les valeurs ajoutées importantes générées par notre entreprise au cours des
années améliorent le Produit Intérieur Brut de notre pays.
63
De plus, l'agencement, l'aménagement et la construction de bâtiment créent des
emplois non permanents pour les organismes et personnes compétentes pour l'exécution
de ces travaux.
Le projet crée aussi d'emplois pour certaines personnes qui veulent installer des
magasins de distribution d'ananas, choux rouges, du son que ce soit de type "grossiste"
ou de type "détaillant".
64
CONCLUSION DE LA TROISIEME PARTIE :
Au cours de cette troisième partie, nous avons vu que les résultats générés par le
projet dans les cinq premières années sont très satisfaisants. En effet, il en ressort que
lors de ces exercices comptables, nous avons enregistré des bénéfices. Cela nous permet
de dire que le projet est rentable.
Nous avons aussi dans cette partie l'évaluation de cette rentabilité avec l'aide des
différents critères montrant ainsi la viabilité du projet.
Enfin, nous y avons aussi constaté les impacts du projet sur le plan financier,
économique et social.
65
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION
En effet, les sociétés dans ces pays possèdent une part de marché importante au
niveau mondial. Notre pays a longtemps été importateur d'ananas et choux rouges même
actuellement et comme nous l'avons déjà dit ces importations proviennent de plusieurs
pays. Et comme nous le savons tous, ces importations entraînent une forte sortie de
devises.
Mais son marché est loin d'être saturé dans notre pays.
Certes, il y avait déjà des mesures prises et des actions de relance effectuées par
l'Etat pour encourager les investissements nationaux et étrangers et pour promouvoir le
développement du secteur industriel et commercial à Madagascar, cependant les
conclusions suivantes restent encore valables :
66
- Le permis d'exportation est difficile à obtenir.
Ainsi, dans la première partie, nous avons vu, ce que sera en général la
présentation du projet, son implantation et la position prévisible de la future entreprise
vis-à-vis de ses concurrents.
67
BIBLIOGRAPHIE
Ny ZARIDAINAM-PIANAKAVIANA
Ed. ESBA Bevalala 2001 page 115
Fruits et légumes
Secteur en plein expansion
Ed. mai 200
Pages
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATION
REMERCIEMENT
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................ 1