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C’est le moment de Remercier tous les intervenants et participants au forum sur la chaîne de valeur,
forum préparatoire de l’atelier de revue de portefeuille des projets FIDA en Afrique de l’Ouest et du
Centre. Merci à tout le personnel du FRAO/FIDAFRIQUE, Coumba Fall, Abdou Fall et tous pour
nous avoir offert cette occasion de nous enrichir mutuellement. Une mention spéciale pour Foly
Guessan, administrateur du site qui nous a permis d’échanger sans difficulté durant ces trois semaines.
Un grand intérêt des professionnels et chercheurs est noté par rapport à l’approche Filière/ chaîne de
valeur. Précisément l’implication remarquée de l’équipe du PRONAF IITA Bénin. Même s’il faut
souligner la participation muette des personnels des projets FIDA en général. Est-ce un manque de
vision ou un calendrier chargé compte tenu de la période.
Cependant force est de constater qu’il sera salutaire de prévoir des présentations sur la chaîne
de valeur durant le workshop, afin de permettre a tous les participants d’avoir meilleure
compréhension ou d’acquérir des notions suffisantes , voir maîtriser cette approche Chaîne de valeur
qui fait l’actualité des BDS. Précisément de permettre aux participants de mieux comprendre la nuance
entre:
• Approche filière et approche chaîne de valeur
• Chaîne d’approvisionnement et chaîne de valeurs.
Un plateforme d’échanges sur les bonnes pratiques pour obtenir des effets et impacts importants et
rapide est indispensable d’où l’intérêt d’un support comme ce forum du FIDAFRIQUE qui gagnerait
a être pérenniser.
L’analyse de la chaîne de valeur demeure un outil performant de diagnostic stratégique rapide.
L’approche chaîne de valeur est pertinente et permettra aux petits producteurs ruraux dans le cadre
d’une large concertation des acteurs d’une filière d’élaborer des plans d’actions autour des points
critiques identifiés afin de construire un avantage concurrentiel durable indispensable pour réduire la
pauvreté et permettre à ces acteurs de tirer profit de l’explosion de la demande mondiale.
Merci à tous les intervenants d’avoir eu la générosité de nous fournir d’excellentes contributions
répondant aux questions posées sur ce forum et surtout d’avoir partager leur expérience vécue à
travers :
• les leçons apprises, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette approche ;
• Mais aussi les bénéfices, les effets et impacts sur la vie des producteurs qu’ils supportent
au quotidien.
En résumé les participants ont presque tous reconnus la pertinence de l’approche chaîne de valeur.
Cependant appliquée dans le contexte des entreprises rurales et filières agricoles des pays en
développement, elle risque de ne pas fournir les résultats attendus. L’accent a été mis sur le fait que la
plupart des entreprises rurales et filières agricoles ne sont pas suffisamment structurées.
Les intervenants ont recommandé aux projets et programmes de porter une attention toute particulière
sur le choix des filières porteurs d’avantage concurrentiel et en conformité avec les priorités et
stratégies des gouvernements locaux, des partenaires au développement et acteurs concernés afin de
générer des changements systémiques rapides et durables. De même les intervenants ont retenu
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comme indispensable de bâtir l’offre sur les besoins des consommateurs et une optimisation des coûts
par chaque acteur impliqué depuis les fournisseurs d’intrants jusqu’au vendeurs des produits finis, et
c’est cela l’approche chaîne de valeur. Précisément, partir de la demande pour construire une offre
compétitive durable où comme disent les anglo-saxons « Demand Driven » comme étant une stratégie
gagnante pour les entreprises mais aussi des projets et programmes des bailleurs de fonds pour le
développement des filières précisément agricoles.
En outre des intervenants ont souhaité avoir des éclaircissements sur :
• La différenciation entre approche Chaîne de valeur et approche filière ;
• Genre et Approche filière/Chaîne de valeur : quels défis pour les femmes rurales ?
• En quoi l’approche inclusive de la Chaîne de valeur peut elle contribuer à faire des
femmes rurales des acteurs/trices économiques à part entière et non entièrement à part ?
• Comment passer d’une supply chain à une chaîne de valeur ?
Nous avons reçu d’excellentes contributions pour répondre aux questions posées sur ce forum et
surtout partager à partir des expériences vécues, comme le cas du Projet d’appui à l’entreprenariat
paysan PAEP avec l’expérience des producteurs d’oignons des Niayes dans le cadre de la substitution
des importations à l’oignon local.
Avant de clôturer ce Forum, en attendant le Workshop de Dakar, je voudrais apporter un
éclairage sur filière et chaîne de valeur:
• L’analyse de la chaîne de valeur identifie les points critiques qui, pris en charge
dans un plan d’actions des acteurs des différents maillons de la chaîne conduit à
un changement systémique base d’un avantage concurrentiel ;
• L’étude de filière est le pilier principal de l’analyse de la chaîne de valeurs
• L’analyse de la chaîne de valeur est complémentaire à l’étude de filière ;
Merci et à très bientôt
ENGLISH VERSION
Dear Colleagues
The e forum on Value Chain approach has been launched since three weeks and we received excellent
contributions. Some have expressed an interest in this forum and others shared their knowledge and
practical experience on the value chain approach.
Thanks to all speakers and participants at the forum on the value chain, preparatory forum
workshop portfolio review of IFAD projects in West Africa and Central Africa. I give thanks
to Coumba , Abdou and all FRAO/FIDAFRIQUE staffs . My special thanks to M Foly
Guessan Web Site administrator FIDAFRIQUE.net who allow us to communicate in excellent
condition.
A great interest of professionals and researchers is scored relative to approach chain / value
chain. I would like to highlight the involvement of the PRONAF IITA Benin team. Even if we
acknowledge the silent staff of IFAD projects in general. Is it a lack of vision or a busy
schedule regarding period?
However it is clear that, it will be beneficial to provide presentations on the value chain
during the workshop to enable all participants to have better understanding or to acquire
sufficient knowledge, to master Value Chain approach. Precisely to enable participants to
better understand the nuance between:
• Approach Filiere (Sub Sectors) and value chain approach
• Supply chain and value chain.
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A platform like this forum is essential because could help to exchange on best practices in
order to achieve quickly on important effects and impacts.
Value chain analysis is an effective tool for rapid diagnosis. The value chain approach is
appropriate and will allow small rural producers through a broad consultation of stakeholders
of a sector to develop and implement action plans around the critical points identified in order
to build a sustainable competitive advantage necessary for reduce poverty and allow these
players to take advantage on this explosion of global demand.
In brief, all participants recognized the relevance of the value chain approach. However applied in the
context of rural enterprises and agricultural sub sectors in developing countries, it may not provide
significant results. They highlight the fact that most rural enterprises and agricultural sub sectors are
not sufficiently structured. Forum participants recommend to be careful on the way to identify and to
choose sub sectors with competitive advantage, and in accordance with the priority and strategy of
local governments, others donors and stakeholders (beneficiaries) to generate fast and sustainable
systemic changes.
Also it is essential to build supply based on consumers needs and in each link of the value chain to
optimize production cost from input suppliers to final vendors. Ie, according to the demand
characteristics to build a sustainable competitive offer, that is value chain approach. I.e. Value chain
recommends adopting "Demand Driven" as a winning strategy for enterprises as well as projects and
programs of donors in the way supporting promotion of sub sectors.
In the same time some participants sought clarification on:
• The differentiation between value chain approach and sub sector “filiere” approach;
• Gender and value chain approach: Challenges for rural women?
• How does the inclusive approach to value chain can help to make rural women full
stakeholder members and not marginalized actors?
• How to move from a supply chain to a value chain?
We received excellent contributions to answer questions on this forum and especially to share
experiences, like the case of Project Support to agricultural businesses _ PAEP this project
supported specially onion farmers in the way substituting onion imported by local onion. I would
like to give thanks to all of you who provided excellent case based on your experience giving a
reasoned response to any questions concerning this forum. Thank you again for sharing your
experience on value chain specially based on your own experience: lessons learn and Keys constraints
on implementing this approach; and also the main advantages, impacts and effects on the daily lives of
producers. I would like just too precise, waiting the Dakar Workshop, for closing the forum regarding
confusion about filieres (sub sectors) and value chain:
• value chain analysis is complementary to sub sector analysis,
• provides additional analytical elements that can improve the program design process;
• builds on the foundation of a sub sector analysis framework.
Best regards
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différents acteurs de la chaîne et leurs rôles dans le fonctionnement de la chaîne. Un bon exemple de
cela est démontré dans la structure et la composition des racines et tubercules Programme
d'amélioration (RTIMP) au Ghana, où une approche chaîne de valeur permet d'améliorer une
compréhension globale des rôles et l'importance des acteurs dans diverses chaînes de racines et
tubercules (manioc , Yam, etc). L'approche donne un aperçu de la façon dont les différents acteurs
(producteurs, transformateurs, négociants, transporteurs, etc) sont liés et des options pour améliorer
leurs performances. Toutefois, certains pourraient aussi affirmer que l'approche chaîne de valeur est
par nature complexe et pose des défis pour les efforts de développement rural. Peut-être que nos
collègues RTIMP peuvent partager leurs expériences en termes des avantages et des inconvénients de
l'approche chaîne de valeur et sa pertinence dans leur contexte.
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financiers et les systèmes d’information qui connectent l’offre a la demande (recherche,
vulgarisation, crédit, transformation, commerçants et consommateurs)
ii) les systèmes de fonctionnement des acteurs cites;
iii) la gouvernance (prise de décision; rôle de l’état dans la subvention et taxation, contrôle de
qualité, prise de décisions, réduction des coûts de transaction)
iv) les critères de performances (rentabilité des systèmes; efficacité des opérations; efficience
des activités; genre et accès aux ressources/intrants et revenus; durabilité; partenariat privé
public;
v) le renforcement de capacité des acteurs pour une autonomisation de prise leur prise de
décisions et les échanges d’information/connaissances. La demande doit être analyse et
déterminer l’offre et non le contraire. Quand on produit il faut pouvoir vendre. Les
caractéristiques de la demande sont le point de part et non la fin pour acquérir des
marches!
Les chaînes de valeur décrivent pleinement les activités dont les valeurs ajoutées créées doivent être
consommées et investies. La chaîne commence par les marches (caractéristiques de la demande des
marches- qu’est ce que les consommateurs veulent? Igname de grosse taille, niébé a couleur blanche?
Tomate rouge?). Ces caractéristiques des marches ou goût des consommateurs doivent déterminer la
production (niébé blanc a oeil noir et a grosse graine pour les consommateurs maliens? Niébé rouge a
mélangé avec du riz au Niger? Niébé a cuisson rapide pour les zones sahéliennes qui manquent de bois
de chauffe et d’eau? Les marches demandent des produits dont les consommateurs sont prêts à payer
un prix mais aussi un premium de prix et non le contraire! On produit plein de patate et on commence
a courir pour trouver les clients. Les prix chutent et les producteurs sont décourages (cas du niébé au
MALI en 1986, Bénin en 2007). La demande doit déterminer l’offre et non le contraire. Cette erreur a
été commise par plusieurs projets de développement.
Mon projet est PRONAF (Projet pour l’Afrique). Nous intervenons sur les innovations du niébé et les
méthodes de les diffuser à grande échelle. Les constats ont montré que les goulots d’étranglements ne
sont pas lies aux seules contraintes biotiques mais des facteurs abiotiques tels l’accès aux semences et
lute intégrée a effet non polluant (moins de pesticides chimiques); les caractéristiques des marches
(goûts des consommateurs et segmentation; connaissances des préférences prix saisonniers des grains
et fanes) sont déterminants dans l’adoption des innovations et leur diffusion a des échelles plus
importantes (méso et macroéconomiques). Compte tenu des besoins de formation des cadres des
projets FIDA sur le terrain et du staff des institutions nationales de recherche et de développement,
nous avons développe une dizaine de modules a la demande après une enquête et formuler une dizaine
e modules et contenus qui figurant sur FIDAFRIQUE et qui font l’objet de préoccupations.
Nous sommes prêts à assumer les formations requises et en complémentarité sans duplicité avec les
autres organismes de formation a court terme (FRAO) pour le renforcement des capacités des projets
FIDA et des structures de recherchée pour le développement nationales
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Pour permettre l'accès aux marchés nationaux et internationaux, l'approche filière/chaîne de valeur doit
s'appliquer sur des filières (producteurs, produits...) ciblées et si optimisées auront réellement un
avantage comparatif par rapport aux offres respectives sur le marché. Car si le choix porte sur une
filière ou un produit non compétitif, même optimisé à 100% par l'approche chaîne de valeur, celui-ci
finira par coulé après tant d'efforts et de coûts.
Toutefois, d'autres critères comme la substitution aux importations pourraient guider le choix de la
filière ou du produit dont la chaîne de valeur doit être optimisé.
L'apport des programmes du FIDA pour atteindre leur résultat escompté, doit se soumettre aux choix
stratégiques et à long terme dans le pays concerné, voire les rediscuter pour pouvoir s'insérer dans la
même dynamique approuvé à long, moyen, et court terme.
Les interventions stratégiques de nos projets, dans ceux des gouvernements, ou programmes avec
les partenaires au développement permettent essentiellement de trouver des synergies entre l'Etat, les
autres acteurs, les bénéficiaires... dans le cadre d'un objectif commun et surtout partagé.
A ce titre, nous développons des modèles structurés, selon nos réalités sur le terrain, pour garantir le
succès des approches dans les filières concernées.
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et de commercialisation et sur les normes de qualités. Les acteurs la fin de cette formation ont compris
qu’ils constituent une chaîne, et que les mauvaises pratiques observés au niveau d’un maillon peut
réduire la compétitivité de la chaîne. Ils ont aussi compris qu’ils doivent désormais travailler ensemble
à travers les séances de restitutions qui ont été fait à travers les radios locales mais avec la
participation d’un représentant de chaque maillon de la chaîne.
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Au niveau des acteurs et activités, le cheminement du produit, de la planche du producteur à
la table du consommateur, a été marqué durant les différentes étapes par la mise en œuvre
d’activités en rapport avec la stratégie marketing initialement dénie :
La production : conscient du fait que la qualité se fait au champ, le producteur devait
s’approvisionner en intrants de qualité, disposer d’un minimum d’outils de production et
suivre les itinéraires techniques idoines de production et de post production. Il était
reconnu aussi que cet investissement pour la qualité avait un coût.
La préparation du produit : cette activité était réalisée au niveau des centres de stockage et
de conditionnement, gérés par les organisations de producteurs ou par des promoteurs privés.
A ce niveau le produit était traité suivant les normes en vigueur de tri et de calibrage et
conditionné dans des emballages labellisés, contrairement au système traditionnel qui
envoyait directement le produit brut venant du champ au marché. C’était une étape exigeante
en expertise et en sérieux du personnel chargé des tâches mais aussi nécessitant
certains équipements et matériaux.
Le transport du produit : l’évacuation et les manutentions constituaient une étape cruciale
pour la sauvegarde de la qualité en même temps qu’un facteur de surcoût du produit. La
sensibilisation des opérateurs et surtout la recherche de consensus sur la tarification
furent également des éléments déterminants de réussite pour ce maillon de la filière.
La mise en vente : en plus de l’effort de promotion fait sur le produit, les acteurs à ce niveau
étaient tenus d’aider à marquer la différence entre ce produit valorisé et les autres origines
locales.
Ainsi le rapprochement et le suivi des circuits des produits importés étaient incontournables
pour l’atteinte d’un niveau de rémunération à la dimension des efforts fournis depuis le champ
de production.
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En réalité, un programme de ce genre ne peut aboutir que s’il est en phase avec les politiques
agricoles et commerciales définies et exécutées par les autorités étatiques et les différents
acteurs dans les secteurs concernés. La promotion de la qualité devait être perçue comme une
préparation, pour le produit et les producteurs, à une meilleure intégration à un commerce
désormais mondialisé. La protection du marché par les interdictions d’importation a sonné
comme un désaveu à cette démarche et semble plutôt dire aux producteurs, «produisez ce que
vous voulez par ce que rien ne peut vous arriver » et aux consommateurs, « faites avec de ce
qui est disponible ». La volonté de protection des producteurs peut bien et doit être conciliée
avec celle de la préservation des intérêts des consommateurs. Au-delà du commerçant qui lui
écoule ses récoltes, le producteur doit avoir un intérêt particulier en direction du
consommateur, son véritable partenaire.
Cheikh Ngane
Les interventions de plusieurs programmes et projet il y a une absence de concertation
doublée par des contributions qui renforcent la confusion des rôles des uns et des autres
entraînant un amalgame entre les fonctions dans une chaîne de valeur et poussant presque les
uns dans le rôle des autres et ainsi rares sont les programmes et projet qui se spécialisent dans
des filières et cela n'aide pas à aller dans une vraie approche chaîne de valeur.
Une autre considération majeure que est là aussi c'est le débat que je pense stérile et pas
pertinent qui cherche à instaurer une confrontation entre l'agriculture familiale et l'agro
business et parfois même à dénoncer la contribution ou le développement de l'agro business je
crois qu'une parfaite et bénéfique coexistence est possible pour ne pas dire incontournable car
chacun a sa place et sont rôle à jouer
Sur cette question nous pouvons constater que dans de grands pays agricoles l'harmonie est
réelle et nous retrouvons dans une filière des organisations qui regroupent avec intelligence
des petits et grands producteurs et je constate pour m'en réjouir que de plus en plus cette
problématique est bien gérée dans les stratégies de développement des programmes agricoles
régionaux
Je voudrai aussi constater que la mise en oeuvre du programme agricole commun de
l'UEMOA contribuerait largement à une large pratique de l'approche chaîne de valeur car
l’un de ses principes est la subsidiarité qui rejoint la bonne spécialisation des acteurs
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Avant de recommander, très souvent, de porter une attention toute particulière sur le choix des filières
porteurs d’avantage concurrentiel et en conformité avec les priorités et stratégies des gouvernements
locaux, des partenaires au développement et acteurs concernés afin de générer des changements
systémiques rapides et durables. Il est indispensable de bâtir l’offre sur les besoins des consommateurs
et une optimisation des coûts par chaque acteur impliqué depuis les fournisseurs d’intrants jusqu’au
vendeurs des produits finis. Précisément, partir de la demande pour construire une offre compétitive
durable où comme disent les anglo-saxons « Demand Driven » comme étant une stratégie gagnante
pour les entreprises mais aussi des projets et programmes des bailleurs de fonds.
En outre des intervenants ont souhaité avoir des éclaircissements sur :
• La différenciation entre approche Chaîne de valeur et approche filière ;
• Genre et Approche filière/Chaîne de valeur : quels défis pour les femmes rurales ?
• En quoi l’approche inclusive de la Chaîne de valeur peut elle contribuer à faire des
femmes rurales des acteurs/trices économiques à part entière et non entièrement à part ?
• Comment passer d’une Supply Chain à une Chaîne de Valeur ?
Je suis sur que vous pouvez nous fournir d’excellentes contributions pour répondre aux questions
posées sur ce forum et surtout partager à partir de votre expérience vécue :
• les leçons apprises, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette approche ;
• Mais aussi les bénéfices, les effets et impacts sur la vie des producteurs que vous
supporter au quotidien.
Vous pouvez toujours envoyer vos contributions à discussion@fidafrique.net ou le poster à
FIDAFRIQUE portal http://www.fidafrique.net/rubrique1133.html
Cordialement
NB: Voir en attachement les contributions intégrales de la semaine passée
Plus d’information sur la chaîne de valeur consulter les quelques références sélectionnées par le
modérateur :
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%AEne_de_valeur
• Chaîne de valeurs Mangue du Sénégal :http://www.ptfsenegal.org/3-documents/dev-rural/Mangoes-
subsector-SENEGAL-Final.pdf
• Chaîne de valeurs Fonio du Sénégal http://www.ptfsenegal.org/3-documents/dev-rural/Fonio-VCA-
Final.pdf
• Chaîne de valeurs Bissap du Sénégal : http://www.ptfsenegal.org/3-documents/dev-rural/Bissap-
Rapport-Final%20.pdf
• GENRE ET VALUE CHAIN/ http://www.usaid.gov/our_work/cross-
cutting_programs/wid/pubs/GATE_Gender_Ag_Value_Chain_Handbook_11-09.pdf
• http://www.usaid.gov/our_work/cross-
cutting_programs/wid/pubs/GATE_Promoting_Gender_Equitable_Opportunities_Why_Matters_11-
09.pdf
• http://www.ptfsenegal.org/3-documents/dev-rural/chaine-de-valeur-cajou-SENEGAL-final.pdf
• http://www.ptfsenegal.org/3-documents/dev-rural/Dairy-value-chain-final.pdf
• gestion financière et approche filière :
http://www.worldagroforestry.org/downloads/publications/PDFs/MN08421.PDF
• agricultural value chain financing in Kenya : http://www.fsdkenya.org/pdf_documents/10-07-
27_Value_chain_study.pdf
• integrating gender in agricultural value chain : http://www.usaid.gov/our_work/cross-
cutting_programs/wid/pubs/Tanzania_INGIA-VC_Workshop_Materials_05-09.pdf
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• impact monitoring in value chain : www.senegal-entreprises.net/.../impact-monitoring-in-value-chain-
kenya.ppt
ENGLISH VERSION:
Dear Colleagues
The e forum on Value Chain approach has been launched last week and we are always waiting for
your contributions. Some have expressed an interest in this forum and promised to share their
knowledge and practical experience on the value chain approach.
In brief, all participants recognized the relevance of the value chain approach. However applied in the
context of rural enterprises and agricultural sub sectors in developing countries, it may not provide
significant results. They highlight the fact that most rural enterprises and agricultural sub sectors are
not sufficiently structured. Ofenly they recommend to be carefull on the way to identify and to choose
sub sectors with competitive advantage, in accordance with the priority and strategy of local
governments, others donors and stakeholders (beneficiaries) to generate fast and sustainable systemic
changes.
Also it is essential to build supply based on consumers needs and in each link of the value chain to
optimize production cost from input suppliers to final vendors.ie , according to the demand
characteristics to build a sustainable competitive offer i.e. to adopt "Demand Driven" as a winning
strategy for enterprises as well as projects and programs of donors.
In the same time some of participants sought clarification on:
• The differentiation between value chain approach and sub sector “filiere” approach;
• Gender and value chain approach: Challenges for rural women?
• How does the inclusive approach to value chain can help to make rural women full
stakeholder members and not marginalized actors?
• How to move from a Supply Chain to a Value Chain?
I am sure you could provide excellent case based on your experience giving a reasoned response to
any questions concerning this forum. Thank you for sharing your experience on value chain specially
based on your own experience.
• What are the lessons learn? , Keys constraints on implementing this approach?
• And also the main advantages, impacts and effects on the daily lives of producers?
I kindly appeal you to participate to the forum and give more details in your views and experience
regarding Value Chain Approach.
Best regards
Massamba Diop Consultant WARF / FIDAFRIQUE
Moderator of the forum for preparing the regional workshop portfolio review of IFAD projects.
NB : see attach contributions received during this week
More information about Value Chain please visit link above
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Sidy Gueye Niang
En fait, il est arrivé dans notre cursus professionnel de constater très peu de valeur ajoutée
entre des maillons fragiles d’une chaîne de valeur. C’est l’exemple de gros commerçants qui
envoient des collecteurs dans les marchés ruraux pour s’approvisionner en mil. Le produit est
collecté et acheminé vers les zones de forte consommation. Un transformateur, à son tour
s’approvisionne chez celui-ci. Dans cette chaîne, très peu de transformation ou d’amélioration
de la qualité (nettoyage) est subie par le produit. Des actions d’intégration de nouvelles
opérations ou de changement de pratiques au sein d’un maillon permettent de créer de la
valeur. Comment systématiser une démarche pour passer de ces « chaînes » avec très peu de
valeur ajoutée (supply chain uniquement) à de véritables chaînes de valeur efficience (c'est-à-
dire avec un supply chain optimisé) ? En faire une large diffusion pour améliorer les BDS.
Une capitalisation des différentes approches serait intéressante.
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Donc le ‘supply chain’ est une composante de la chaîne de valeur et traite plus de l’efficience
de la logistique qui sous-tend la chaîne de valeur qui est beaucoup plus globale dans ses
liaisons horizontales et verticales plus les autres composantes citées plus haut.
J’espère que ceci apporte un peu plus de clarification a tes questions et déclenche plus de
débats sur la chaîne de valeur.
Merci Ibrahima
pour la générosité de partager cette riche expérience. Exactement ce qu'on aurait aimé
recevoir des projets FIDA surtout ceux en phases 2.
Merci aussi à Dabo pour la contribution allant dans le sens de chaîne d'approvisionnement et
chaîne de valeurs.
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Sémou DOUF, Coordonnateur du PAFA/Sénégal
Votre contribution soulève un point très important qu’il faut aborder avant la revue pour
mieux se comprendre pendant les échanges à Dakar, la différence entre l’approche filière et
l’approche de la chaîne de valeur. Le thème général de la revue donne l’impression que
l’approche de la chaîne de valeur est identique à l’approche filière. Il me semble qu’il y a des
différences, je donne l’exemple de l’importance de l’analyse institutionnelle, l’analyse des
contours des filières qui est un des intérêts de l’approche filière n’est pas bien prise en compte
par les programmes qui utilisent l’approche de la chaîne de valeur.
L’apport des projets FIDA dans l’approche filière est amené les groupes vulnérables, les petits
producteurs, productrices et leurs organisations à tirer plus de valeur ajoutée de leurs
productions et à reprendre leur destin en main.
C’est le but du PAFA qui vient de démarrer les activités au Sénégal sur les filières mil/sorgho,
sésame, bissap, niébé, aviculture villageoises, le sous-secteur du maraîchage et des filières
complémentaires (lait, miel, maïs ….). Le PAFA introduit plusieurs innovations par
exemples:
• la mise en relation directe des producteurs, productrices avec les opérateurs
économiques afin de lever leurs contraintes au financement et à la mise en marché ; ce
qui explique la contractualisation avec les chambres de commerce, de l’industrie et de
l’agriculture (ccia) qui ont en charge la mobilisation du secteur privé qui contractualise
entre les producteurs et productrices ;
• la mise en place des tables de concertation filières (interprofessionnelle) qui dispose
d’un plan de développement de la filière, d’un plan d’action et le financement de sous
projet (fonds de développement de filière) pour lever les contraintes de la filière) pour
piloter le développement des filières promues par le projet.
KOUAKOU Cécile T. H
Je crois également que confusion devrait pas être faite entre les deux notions un produit a de
la valeur quand il existe en brut semi fini ou fini et qu'il a une qualité qui lui donne la plus
grande valeur ex comptée. Pour ce qui est de la filière pour nos produits agricole, je dirais
qu'il y a quelques fois une filière embryonnaire avec des valeurs très mal reparties pour des
raisons diverses. Pour dire que la qualité de la filière détermine celle de la chaîne des valeurs.
Mieux structurer la filière constitue le début d'établissement d'une bonne chaîne des valeurs.
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Semou Diouf Coordonnateur PAFA Sénégal
Genre et Approche filière. Quels défis pour les femmes rurales ?
Historiquement, l’approche filière est relativement récente et est plus utilisée dans le secteur agricole
et industriel. Elle prend en compte tout le processus allant de la production à la consommation en
passant par la transformation et la commercialisation. Au Sénégal, les femmes rurales produisent 80%
des denrées alimentaires destinées au ménage tout en s’organisant sous forme d’association ou
groupement pour faciliter leurs accès aux moyens de production, de transformation, de
commercialisation et aux ressources (terre et eau..). Cependant et malgré leur rôle important, leur
présence (visibilité) au sein des filières agricoles reste encore timide .En effet les femmes rurales n’ont
pas été touchées par les politiques et projets de développement agricole de manière générale. Jusqu’à
présent, elles n’ont été intégrées que timidement aux différents programme de vulgarisation agricole et
dans toutes les étapes de développement des filières.
Cette situation est la conséquence de plusieurs facteurs à savoir :
· La position sociale souvent très défavorable des femmes rurales ;
· Faible leadership des femmes ;
· Dans l’ensemble, les femmes ne bénéficient pas souvent de l’accompagnement et de
l’encadrement nécessaire leur permettant une pleine participation dans les filières où elles sont
présentes
·Les difficultés d’accès à la terre facteur de production par excellence ;
·Un faible accès crédit ;
Relever ces défis et permettre aux femmes de jouer pleinement leur rôle au sein des filières agricoles
suppose :
·la prise en compte dès la phase analyse des aspects genre. En effet prendre en considération
les besoins des femmes suppose qu’on connaisse d’abord là où elles évoluent dans la filière
(quels maillons ?) et les contraintes auxquelles elles doivent faire face. Il est donc
fondamental dès la phase d’analyse de trouver une stratégie permettant de bien adresser la
problématique des femmes.
·La recherche de résultats dans des délais courts ne doit pas être comme c’est souvent le cas,
facteur d’exclusion des femmes. De plus dans la mise en œuvre des actions de développement
de filière, la recherche de résultats/impact est souvent facteur d’exclusion des groupes
vulnérables dont les femmes et les jeunes. Diverses raisons sont soulevées pour justifier cette
exclusion (absence d’initiative, faible capacité financière, pas innovateur, etc.).
·Enfin et de manière plus globale, la prise en compte réelle des femmes dans le développement
des filières nécessite le traitement de questions aussi cruciales que celles liées au droit des
femmes à la terre. Même si la loi 64 -46 sur le domaine national au Sénégal, reconnaît aux
femmes le droit à la propriété foncière au même titre que les hommes, force est de reconnaître
que tel n’est pas le cas. Les femmes sont propriétaires de terre à de rares exceptions, elles
jouissent d'un droit d'usage de parcelle octroyée par le mari (parcelle de 0,5 à 1 ha du champ
familial). Traiter ces questions dépasse le cadre global de l’approche filière et nécessite des
actions (plaidoyer, lobbying) à des niveaux plus élevés.
L’approche filière, un levier pour booster l’entrepreneuriat féminin en milieu rural
En milieu rural, les femmes mènent différentes activités économiques et sont dans la plupart
organisées sous forme d’association et /ou de groupement. Toutefois, plusieurs facteurs, freinent les
initiatives locales de ces femmes, qui sont souvent tenues à l’écart des centres de décision. Malgré de
timides avancées sur le plan de la formation, de l’accès au crédit rural, l’entrepreneuriat féminin en
milieu rural n’est pas encore bien développé.
Il ressort dans beaucoup d’analyse, que pour booster l’entrepreneuriat féminin en milieu rural, il
faudrait que les femmes puissent accéder aux services sociaux de base, aux ressources et aux moyens
de production et de transformation et disposer d’une bonne capacité managériale.
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En effet la réalisation d’une croissance économique durable dépend étroitement de la promotion du
bien être de la femme. Celle-ci joue un rôle important dans la production alimentaire, dans la gestion
du ménage et dans la reproduction. Mais du fait de l'affectation différentielle des ressources et des
normes sociales, elles ne peuvent jouer pleinement leur rôle dans le développement. A cet égard,
l’approche filière qui prend en compte beaucoup de facteurs de « sa phase initiale (conception -
production) à sa phase terminale (consommation) » ; peut être un levier pour l’émergence d’un
entrepreneuriat rural féminin performant. Cela nécessite une prise en compte des préoccupations des
femmes et de leurs intérêts spécifiques. Il s’agit plus précisément de mettre en œuvre des actions pour
l’amélioration de la situation des femmes rurales, à travers surtout :
· Leur implication dans tout le processus (identification, planification, mise en œuvre, suivi
évaluation) des programmes du secteur agricole ;
· Un accès amélioré aux infrastructures de base pour les femmes ;
· L’amélioration de l’accès des femmes à la terre, aux intrants et aux nouvelles
technologies appropriées, aux crédits agricoles et à la formation ;
· Un traitement égal homme /femme dans les réformes foncières et agraires, dans les projets
d’aménagement et de développement rural ;
·Leur renforcement dans les activités de gestion des ressources naturelles, de l’environnement et
du cadre de vie.
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- inclure plus de femmes dans la chaîne depuis l’approvisionnement en intrant jusqu’à la
consommation en passant par la transformation et la commercialisation.
- Lutter contre l'inégalité entre les sexes au niveau du ménage, institutions /organisations et la
gouvernance de la chaîne de valeur
- Aider les femmes à atteindre une meilleure position fonctionnelle dans la chaîne de valeur
- Améliorer les conditions de l'inclusion des acteurs existants des femmes dans la chaîne
Les analyses appliquées au genre dans la chaîne de valeur sont important pour identifier les sources de
conflits possibles entre, ; les différents groupes sociaux. Par exemple entre les groupes mixes et les
groupes féminins ou les organisations, etc.
Cheikh Ngane, Consultant et Facilitateur de Marché pour le Projet Régional, ATP/ E ATP/
USAID
all thank you for inviting me to this forum because the topic is relevant it is also timely for me and it
has a direct interest in my work as producer and exporter but also in my capacity development activist
and especially as part of my activities as leader of socio-professional organizations
I will return to the debate, but already I think we will very carefully consider the structuring of actors
in our country to be thinking about a scheme that will not necessary those of others
Hello everyone
I return as promised to share with you some questions about the theme of value chain approach
In fact I said that we must think of a strategy that fits our structure at the organization of production
but also marketing because the context at our country is that we have a huge deficit in any production,
therefore no structured offers marked throughout by rare periods of saturation and frequent periods of
deficit because everyone produces the same thing at the same time.
While other actors are specialized in branches this is the case of potato producer .Also almost all
producers are also traders and there are well maintained by an amalgam in many projects
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Demand should determine Supply and not vice versa. This error was committed by several
development projects management.
I recommend the "demand driven" approach to all those involved in value chain to make sustainable
profits and that is why the value chain approach is relevant. All projects in developing countries must
use it. PULL strategy is more relevant than of PUSH strategy.
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• understand the problems of access to local, regional and international;
• understand the problems of income distribution along the chains;
• Identifies weak links to policy initiatives, organizational and technological;
• Identifies channels for technical assistance more efficient.
• Foster both horizontal and vertical integration in the chain actors.
Rural development facilitators should inform rural actors (input suppliers, smallholder’s traders and
processors) to work closely like one company members (the value chain). The success of this channel
depends on the actual contribution of each of them.
It increases the flow of information between actors in the chain. The producers might be much more
rational decisions about the allocation of its resources. But also strengthen the vertical linkages
between different actors in the chain are now in partners, not competitors.
My project is STDF 48 (Standard and Trade Development Facility). This project aims to improve food
safety and phyto sanitary cashews, almonds, shea butter, shea butter for export through training
modules on quality. Instead of basing the analysis on the links involved in these products (growers,
collectors and processors), we have implemented the approach to value chain that we found that the
lack of information, poor organization of channels, are the main factors affecting the quality of
products. We decided to put these players together during a single training session for the informed to
the same degree on best production practices, processing and marketing and quality standards. At the
end of this training, participants have realized they are a chain, and that bad practices observed at a
link may reduce the competitiveness of the chain. They also understood that they must now work
together through the meetings of refunds which were made through local radio stations but with the
participation of a representative of each link in the chain.
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authorities, other actors and beneficiaries....
As such, we develop structured models, according to our realities on the ground to ensure the success
of approaches in the sectors concerned.
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