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Philosophie générale 

: Le corps / TD M. DUBAR – séance n°6


PB
(EVITE LES TOURNURES DE PHRASE LOUCHES)

INTERSUBJECTIVITÉ : CONSCIENCE DE SOI À TRAVERS UNE AUTRE CONSCIENCE


I. BANALISATION DU CORPS ET DE LA CHAIR AU QUOTIDIEN – L1 À 6
II. DÉFINITION PUREMENT OBJECTIVE DE LA CARESSE ET BANALISATION DE SA PORTÉE SUBJECTIVE
6 À L. 12
III. DÉFINITION DE LA CARESSE DANS SA PORTÉE SUBJECTIVE 12 À 27
IV. CONCLUSION DE SA THÈSE

I. BANALISATION DU CORPS ET DE LA CHAIR AU QUOTIDIEN


Le corps d’autrui est originellement corps en situation ; la chair au contraire apparaît
comme contingence pure de la présence.
Idée qu’au départ on objectivise le corps de l’autre.
On transforme le corps de l’autre puisqu’on arrive pas à accéder a la conscience de
l’autre.
On va alors tuer la liberté de l’autre et le priver de sa liberté
= le conflit des conscience pour Sartre
C l’idée que quand je te regarde je te transforme en objet et je t’enferme dans une case
justement parce que je ne peux pas accéder a ta conscience ni te comprendre dans toute
ta complexité
Et que la seule chose que j’ai accès grave à la vue c’est justement ton enveloppe
corporelle

Contingence pure =

Elle est ordinairement masquée par les fards, les vêtements, etc. ; surtout elle est masquée
par les mouvements ;
Banalisation de la chair au quotidien, masquée par des artifices tels, que les fards, les
vêtements et les mouvement

rien n’est moins ‘‘en chair’’ qu’une danseuse, fût-elle nue.

Le désir est une tentative pour déshabiller le corps de ses mouvements comme de ses
vêtements
Le désir va permettre d’appréhender de corps au-delà de ses artifices.

et de le faire exister comme pure chair ; c’est une tentative d’incarnation du corps
d’autrui.
Distinction entre vivre et exister. Ici ce n’est plus vivre mais exister qui est mis en avant.
Rendre accessible à la conscience.
C’est l’idée que lorsqu’on regarde l’autre il y a 3 issues possibles : - l’attrait (existant,
attirance, ça peut aller d’une simple attention comme observer la danseuse danser,
comme porter attention réellement sur ce qu’elle est.)
- Le rejet (dégout, de la peur, graduation)
- L’indifférence (absence de réaction, on est absorbé par le mouvement de
l’autre et on ne s’y attarde pas plus que ça, coïncidence,

II. Définition de la caresse dans sa portée subjective


C’est en ce sens que les caresses sont appropriations du corps de l’autre : il est évident
que, si les caresses ne devaient être que des effleurements, des frôlements, il ne saurait y
avoir de rapport entre elles et le puissant désir qu’elles prétendent combler ; elles
demeureraient en surface, comme des regards, et ne sauraient m’approprier l’autre.
Banalisation de la caresse. Vision de la caresse dans son approche objective en tant que
simple action de toucher.
Le désir cherche a posséder l’autre.
Idée de possession, ambivalence car l’idée
de posséder répond a un besoin matériel, et c’est une relation unilatérale (moi qui
possède le corps de l’autre) comme une sorte de violence, on dépossède l’autre de son
corps.
J’ai l’impression qu’il y a une sorte de relation de domination dans la façon que conçoit
Sartre
- Je cherche a le saisir, à l’emprisonner
Ex : du garçon de café de Sartre

On sait combien paraît décevant ce mot fameux : ‘‘Contact entre deux épidermes.’’
Définition réductrice de la caresse, comme simple relation purement physique et
objective

La caresse ne se veut pas simple contact ;


Réfutation de cette vision réductrice de la caresse. Initiation à la portée subjective de la
caresse

il semble que l’homme seul peut la réduire à un contact et qu’alors il manque son sens
propre.
C’est passer à coté, manquer une partie essentielle de l’essence de la caresse que de la
réduire à un sens purement matériel

III. Définition de la caresse dans sa portée subjective


C’est que la caresse n’est pas simple effleurement : elle est façonnement.
Thèse de Sartre et définition de la caresse.
“Façonnement” entend construire, modifier, donner un sens, ce n’est plus seulement
apercevoir mais c’est regarder attentivement. Idée que ca nécessite un effort, un travail.

En caressant autrui, je fais naître sa chair par ma caresse, sous mes doigts.
Prise de conscience du corps de l’autre, idée d’appropriation, lui donner un sens, la
façonner

La caresse est l’ensemble des cérémonies qui incarnent autrui.


Sorte de baptême, initiation, initie le corps de l’autre dans ma conscience, sorte de
révélation de l’autre dans ma conscience intérieure
Mais, dira-t-on, n’était-il pas incarné déjà ?
Objectivement le corps de l’autre existait déjà avant que je le touche

Justement non. La chair d’autrui n’existait pas explicitement pour moi, puisque je
saisissais le corps d’autrui en situation ;
Négation de l’existence du corps de l’autre (dans ma conscience). Idée d’un
désintéressement, avant que je le touche je ne prêtais pas attention au corps de l’autre
en tant que relation

elle n’existait pas non plus pour lui puisqu’il la transcendait vers ses possibilités et vers
l’objet.
Mais aussi négation de son corps pour lui-même car il n’expérimentait pas la sensation
d’être touché et appréhendé comme tel

La caresse fait naître autrui pour moi et pour lui-même.


Idée de l’intersubjectivité (conscience devant une autre conscience) qui entre une
double prise de conscience via le toucher
Idée que j’ai besoin de l’autre dans la construction et la connaissance de moi-même
Idée que objective, le corps de l’autre comme mon propre corps existait en tant
qu’objet matériel inséré au monde dans une vision purement objective
indépendamment de l’expérience sensible du corps.
- Prise de conscience pour moi qui touche
Car toucher son corps m’a permis de l’appréhender dans sa subjectivité. Je me suis
accaparée son existence. Comme si le fait de l’avoir touché m’a permis de le faire exister
dans ma conscience. Et aussi comme si en le touchant, le corps de l’autre
m’appartiendrai ne serait-ce que l’espace d’un instant
- Prise de conscience pour lui-même qui est touché
L’autre prend conscience de son corps comme corps apparaissant à la conscience
d’autrui = idée d’intersubjectivité. Et aussi que les sensations découlant de la caresse me
permet d’avoir accès à une nouvelle facette de mon corps, un peu comme corps étant un
objet de désir pour une autre conscience.

Et par chair, nous n’entendons pas une partie du corps, telle que derme, tissu conjonctif
ou, précisément, épiderme ;
1e contre définition du corps, définition réductrice, presque biologique

il ne s’agit pas non plus forcément du corps ‘‘en repos’’ ou assoupi, quoique souvent ce
soit ainsi qu’il révèle mieux sa chair.
2e contre définition du corps.

Mais la caresse révèle la chair en déshabillant le corps de son action, en le scindant des
possibilités qui l’entourent :
La caresse enlève tout artifices qui brouillaient la réelle définition et compréhension de
la chair et du corps.
elle est faite pour découvrir sous l’acte la trame d’inertie – c’est-à-dire le pur ‘‘être-là’’ –
qui le soutient :

par exemple en prenant et en caressant la main de l’autre, je découvre, sous la


préhension1
Prise de conscience, idée d’une expérience sensible qui va permettre d’accéder à une
aitre vision di corps en tant que relation avec l’autre.
Rejoint la vision de Descartes d’une certaine façon avec la distinction entre avoir et être
un corps, c’est l’idée de s’approprier son corps pour être entièrement la relation.
+ et que c’est par l’expérience sis le que s’exerce une prise de conscience du corps via le
plaisir ou la douleur, ici en l’occurrence avec le désir.

que cette main est d’abord, une étendue de chair et d’os qui peut être prise ;
Première vision que l’on a du corps de l’autre, directement quand on prend la main de
l’autre on la voit comme une main simplement, détaché de toute perception subjective.
C’est une main comme une autre.

et, pareillement, mon regard caresse lorsqu’il découvre, sous ce bondissement que sont
d’abord les jambes de la danseuse, l’étendue lunaire des cuisses.

IV. Conclusion de sa thèse


Ainsi la caresse n’est aucunement distincte du désir :
C’est par l’expérience sensible que se révèle le corps de l’autre et même mon propre
corps.

caresser des yeux ou désirer ne font qu’un ;

le désir s’exprime par la caresse comme la pensée par le langage.


La caresse est l’intermédiaire du désir qui est soucieux de s’approprier le corps d’autrui

Et précisément la caresse révèle la chair d’autrui comme chair à moi-même et à autrui.


La caresse comme intermédiaire – a la connaissance d’autrui
- A la connaissance de soi-même

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