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Contingence pure =
Elle est ordinairement masquée par les fards, les vêtements, etc. ; surtout elle est masquée
par les mouvements ;
Banalisation de la chair au quotidien, masquée par des artifices tels, que les fards, les
vêtements et les mouvement
Le désir est une tentative pour déshabiller le corps de ses mouvements comme de ses
vêtements
Le désir va permettre d’appréhender de corps au-delà de ses artifices.
et de le faire exister comme pure chair ; c’est une tentative d’incarnation du corps
d’autrui.
Distinction entre vivre et exister. Ici ce n’est plus vivre mais exister qui est mis en avant.
Rendre accessible à la conscience.
C’est l’idée que lorsqu’on regarde l’autre il y a 3 issues possibles : - l’attrait (existant,
attirance, ça peut aller d’une simple attention comme observer la danseuse danser,
comme porter attention réellement sur ce qu’elle est.)
- Le rejet (dégout, de la peur, graduation)
- L’indifférence (absence de réaction, on est absorbé par le mouvement de
l’autre et on ne s’y attarde pas plus que ça, coïncidence,
On sait combien paraît décevant ce mot fameux : ‘‘Contact entre deux épidermes.’’
Définition réductrice de la caresse, comme simple relation purement physique et
objective
il semble que l’homme seul peut la réduire à un contact et qu’alors il manque son sens
propre.
C’est passer à coté, manquer une partie essentielle de l’essence de la caresse que de la
réduire à un sens purement matériel
En caressant autrui, je fais naître sa chair par ma caresse, sous mes doigts.
Prise de conscience du corps de l’autre, idée d’appropriation, lui donner un sens, la
façonner
Justement non. La chair d’autrui n’existait pas explicitement pour moi, puisque je
saisissais le corps d’autrui en situation ;
Négation de l’existence du corps de l’autre (dans ma conscience). Idée d’un
désintéressement, avant que je le touche je ne prêtais pas attention au corps de l’autre
en tant que relation
elle n’existait pas non plus pour lui puisqu’il la transcendait vers ses possibilités et vers
l’objet.
Mais aussi négation de son corps pour lui-même car il n’expérimentait pas la sensation
d’être touché et appréhendé comme tel
Et par chair, nous n’entendons pas une partie du corps, telle que derme, tissu conjonctif
ou, précisément, épiderme ;
1e contre définition du corps, définition réductrice, presque biologique
il ne s’agit pas non plus forcément du corps ‘‘en repos’’ ou assoupi, quoique souvent ce
soit ainsi qu’il révèle mieux sa chair.
2e contre définition du corps.
Mais la caresse révèle la chair en déshabillant le corps de son action, en le scindant des
possibilités qui l’entourent :
La caresse enlève tout artifices qui brouillaient la réelle définition et compréhension de
la chair et du corps.
elle est faite pour découvrir sous l’acte la trame d’inertie – c’est-à-dire le pur ‘‘être-là’’ –
qui le soutient :
que cette main est d’abord, une étendue de chair et d’os qui peut être prise ;
Première vision que l’on a du corps de l’autre, directement quand on prend la main de
l’autre on la voit comme une main simplement, détaché de toute perception subjective.
C’est une main comme une autre.
et, pareillement, mon regard caresse lorsqu’il découvre, sous ce bondissement que sont
d’abord les jambes de la danseuse, l’étendue lunaire des cuisses.