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Livre D'or Special 20 Ans Ucac-Icam 2002-2022
Livre D'or Special 20 Ans Ucac-Icam 2002-2022
Ecole d’ingénieurs
20 anniversaire
ÈME
Livre d'Or
2002-2022
D’EXPERIENCE
Institut Ucac-Icam
Ecole d’ingénieurs
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Ouverture
Du côté de l’Icam, il a fallu de l’audace pour envisager un nouveau développement hors des frontières de la
France, dans une très large zone géographique, aux enjeux sociaux, industriels et économiques gigantesques !
Pouvait-on imaginer alors que cet Institut deviendrait rapidement une référence en Afrique Centrale ? La
coopération entre l’UCAC et l’Icam a porté de beaux fruits, cet anniversaire des 20 ans de l’Institut est l’occasion
de s’en réjouir et de rendre grâce !
Pouvait-on aussi imaginer que ce développement de l’Icam hors des frontières nationales, serait le premier
d’un long développement, avec l’ambition aujourd'hui de créer un collectif multiculturel réunissant des
français, des congolais (des deux Congos), des camerounais, des indiens, des brésiliens, des équatoriens, et
peut-être bientôt d’autres nationalités ?
Merci à toutes celles et tous ceux qui, depuis 20 ans, ont façonné cette réussite collective, et plus particulière-
ment à la Province d’Afrique Occidentale de la Compagnie de Jésus !
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Les valeurs de l’Institut
Notre Mission : Former des Hommes et des Femmes techniquement compétents et humainement
responsables
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La vie d’une institution universitaire appelée à traverser le temps, se construit
au rythme des évènements et des réalisations majeures qui se produisent en
son sein. La célébration du 20ème anniversaire de l’Institut Ucac-Icam est un
moment favorable pour rendre grâce au Seigneur Maître des temps, et faire
des projections pour l’avenir.
Le présent livre d’or assume intégralement ces préoccupations en même
temps qu’il raconte la marche vers l’excellence académique de notre École
d’ingénieurs. Les nombreux témoignages venus des Fondateurs, des Direc-
teurs successifs de l’Institut, font une véritable anamnèse depuis la création de
l’Institut jusqu’à nos jours.
Ce précieux document en même temps qu’il rend compte du passé, ébauche des perspectives pour le
futur. Tout bien pesé à côté des formations en théologie, en philosophie, en sciences sociales et
gestion, en sciences de la santé, et désormais en pédagogie, en agronomie et en sciences vétérinaires,
d’ingénieurs bien insérés dans le tissu économique et social du continent tout entier.
Notre Ecole d’Ingénieurs s’est rapidement imposée comme un pôle d’excellence sous-régional qui forme des
jeunes gens dans le métier d’avenir qu’est l’ingénierie. Cette excellence académique a été reconnue au niveau
international par l’Etat français suite à une procédure d’accréditation par la Commission des Titres d’Ingénieur
(CTI), le 15 octobre 2019. Etant entendu que l’ingénierie n’est pas seulement un métier d’avenir, mais plus profon-
dément encore un métier qui fait l’avenir, qui invente et permet de réaliser le futur, nous comprenons qu’au cœur
de cette Afrique où tout est à faire, le rôle de l’ingénieur sera éminemment décisif dans les changements en cours.
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roun et en Afrique Centrale. C’est une belle odyssée qui n’en est qu’à ses débuts. L’avenir, avec la grâce de Dieu et
l’implication des acteurs présents et futurs, nous apparaît très radieux. Notre vœu le plus cher est que cette école
d’ingénieurs, grâce à la ressource humaine bien formée au goût de l’évangile, soit une source d’espérance qui
invente l’Afrique de demain.
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Mémorial du jubilé de
porcelaine de l’Ucac-Icam :
Se remémorer, célébrer et
se projeter
Ouvert en 2002, l’Ucac-Icam, anciennement ISTAC, célèbre en
2022 ses vingt ans d’existence, c’est-à-dire son jubilé de porce-
laine. Un jubilé est une occasion de se rappeler du chemin
parcouru, de célébrer ce qui a été réalisé et de se donner de
nouvelles perspectives. Ce mémorial conjugue justement ces
P. Mathieu Ndomba, SJ trois objectifs.
Supérieur de la Province jésuite d’Afrique Occidentale
i.- La genèse avec Denis Maugenest, le Père Général des Jésuites et Monsieur Guy Carpier
Comme enseignant, le Père Denis Maugenest, SJ, avait connu plusieurs étudiants africains à Paris en France. La
présence de ces étudiants africains à Paris avait fait naître en lui l’idée d’une Université Catholique en Afrique
francophone. Il alla à Rome partager cette idée avec le Père Général des Jésuites. Ce dernier lui demanda de pour-
Recevant les paroles du Père Général des Jésuites comme une mission, le Père Maugenest s’était mis à explorer la
faisabilité et la possibilité de l’ouverture d’une Université Catholique dans l’un des pays francophones de
Kinshasa en République Démocratique du Congo. Mais dans cette ville, il y avait déjà les Facultés Catholiques de
Kinshasa qui deviendront plus tard l’Université Catholique du Congo. Il alla ensuite à Abidjan. Là aussi, il y avait
déjà l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest. C’est après cela qu’il alla à Yaoundé au Cameroun. A Yaoundé, il
reçut un bon accueil du Père Jésuite Vincent Foutchantsé, SJ de regrettée mémoire. C’est à travers ce dernier que
Denis Maugenest fait la connaissance d’un certain nombre d’intellectuels chrétiens qui nourrissaient aussi l’idée
d’une université.
L’idée de l’implantation d’une Université Catholique au Cameroun fut donc accueillie avec enthousiasme parce
qu’elle correspondait à un besoin local. C’était le début de ce qui est connu aujourd’hui comme l’Université
Catholique d’Afrique Centrale, Institut Catholique de Yaoundé. L’une des préoccupations de Maugenest comme
Jésuite était la formation intégrale de la personne humaine de sorte qu’elle devienne un agent de changement
formation à l’Université Catholique. En dehors des formations sur la philosophie et la théologie qui s’imposaient
pour donner le caractère catholique à l’université, c’était le choix des Sciences sociales et de la gestion qui était
prioritaire. Mais le changement au niveau social et politique devait absolument être accompagné par l’innovation
en parle à Monsieur Guy Carpier, le Directeur Général de l’Institut Catholique d’Arts et Métiers (Icam).
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La conversation se poursuivit entre les deux hommes et la ténacité bien connue de Denis Maugenest eut raison des
hésitations de Guy Carpier qui devait prendre l’engagement de développer l’Icam à l’international. C’était la
genèse de l’Ucac-Icam qui célèbre son jubilé de porcelaine.
Aucun pays ne peut se développer sans l’innovation technologique. C’est un secret de polichinelle que
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iii.- Perspectives
La célébration d’un jubilé ne se limite pas à se réjouir du passé et du présent. Elle est aussi une clairière
pour de nouvelles perspectives. Certes, dans ce mémorial, Monsieur Mathieu Gobin, Directeur Général
Délégué Icam à la coordination Afrique, dégage les perspectives à court terme. Mais il est bien clair que ce
que l’Ucac-Icam a commencé ici ouvre de bonnes perspectives pour l’Afrique centrale et même le conti-
nent africain. Ce modèle qui va se développer dans d’autres pays d’Afrique va contribuer à combler le
déficit en ingénieurs en Afrique.
Par ailleurs, l’ouverture du cycle doctoral à l’Ucac-Icam offre des perspectives prometteuses. Ceci signifie
que l’Ucac-Icam s’engage dans la recherche. Cette nouvelle dimension va conforter la qualité de ses ingé-
nieurs dans la mesure où le travail d’un ingénieur ne consiste pas seulement à réaliser ou à faire réaliser,
mais aussi et surtout à concevoir et à conceptualiser. En fait, en plus d’être d’un esprit concret, un ingénieur
doit avoir une grande capacité de conceptualisation et d’abstraction. C’est cette dimension de l’abstrac-
tion, de conception ou de conceptualisation qui est justement ce qui distingue un technicien d’un ingé-
nieur. La conception permet de trouver des solutions technologiques concrètes aux problèmes qui se
posent dans la réalité.
Ce jubilé est aussi une occasion de rêver d’une grande contribution de l’Ucac-Icam aux conceptualisations
des technologies dont l’Afrique et le monde ont besoin. C’est encore un grand défi parce que comme le
notent l’UNESCO et le Centre international pour l’enseignement de l’ingénierie (ICEE), à la page 185 de leur
rapport 2021 sur « L’ingénierie au service du développement durable », l’Afrique est absente dans la
« conceptualisation des technologies mondiales ». L’Ucac-Icam peut donc contribuer à rendre présente
l’Afrique au niveau de l’innovation technologique.
En définitive, la célébration de ce jubilé prend le sens de la « relecture » chez les Jésuites. Cela consiste non
seulement à regarder le film du parcours de l’Ucac-Icam ces 20 dernières années pour se réjouir du travail
accompli, mais aussi de définir de nouvelles perspectives afin d’approfondir l’intuition des fondateurs et
des pionniers. Mais aller au-delà de cette intuition nécessitera pour l’Ucac-Icam une grande ouverture aux
nouvelles idées et aux défis technologiques qu’impose la réalité du monde d’aujourd’hui et de demain.
P. Mathieu Ndomba, SJ
Supérieur de la Province jésuite d’Afrique Occidentale
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Les célébrations des 20 ans de l’Institut Ucac-Icam nous donnent
l’occasion de marquer un temps d'arrêt, de ressasser tout le travail
fait, et d’en tirer si c’est le cas, quelques éléments de satisfaction,
attendent.
Avec aujourd’hui plus de 700 ingénieurs et 300 techniciens formés
en Afrique Centrale, nous sommes portés par les missions de l’Icam
et de l’UCAC qui nous demandent de former des hommes et des
femmes.
Ces hommes et femmes, porteurs de nos valeurs en Afrique Centrale, s’engagent pour le développement de nos
sociétés avec une forte dimension humaine et une attention particulière à l’endroit de ceux qui sont fragiles.
L’Institut Ucac-Icam s’est forgé une place respectable dans un environnement concurrentiel, par l’introduction
des approches pédagogiques innovantes et des concepts nouveaux. Animé par l’objectif de former des femmes
et des hommes techniquement compétents et humainement responsables, nous revendiquons un placement
en emploi tout à fait honorable de plus de 90% un an après la sortie de l’école.
La qualité de nos formations repose sur trois éléments essentiels : la pédagogie ignatienne garantissant un
accompagnement de qualité, les innovations pédagogiques et numériques, et la proximité avec le milieu indus-
triel.
L’accompagnement au travers entre autres de la pédagogie de la décision, apporte à nos étudiants le confort
nécessaire au discernement permettant de faire des choix en toute responsabilité. Ils sont acteurs de leur forma-
tion et auteurs de leur vie. Les innovations pédagogiques au travers notamment des outils numériques et des
approches pédagogiques actives basées sur les problèmes et des projets, préparent nos étudiants au monde de
l’entreprise, faisant croître leurs capacités à faire face aux problèmes en situation professionnelle réelle. Ils sont
au centre de leur formation et acquièrent une grande agilité, une grande autonomie et des capacités d'auto-
apprentissage.
Nous sommes reconnaissants pour la constante sollicitude de tous nos partenaires entreprises et institutionnels
avec lesquels nous cheminons depuis 20 ans et dont les contributions multiformes enrichissent et donnent
consistance à notre école.
Martial Adiang
Directeur de l’Institut Ucac-Icam
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Campus de Pointe-Noire
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Campus de Douala
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Deux décennies d’excellence en Chiffres
IMPLANTATIONS
20 ans D’existence
2 Campus
Campus de Douala
Campus de Pointe-Noire
RÉALISATIONS
1000 Diplômés 700
300
Ingénieurs
Techniciens supérieurs
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91
COLLABORATEURS *
22 10
32
Pointe-Noire
Collaborateurs
36
36 23
%
59
37
Douala
Âge moyen
ans
ETUDIANTS 8 pays
4 pays
2022
2002 Pointe Noire Douala Total
0 14% 1 8 9
Tchadiens 5% 7%
4 13 28 41
2 3% 0 1% 2
Gabonais - -
4 5 9
Autres 0 1 1% 1
1 3%
nationalités 0 3 5
787
%
35
*
Tchadiens 7% Gabonais 1,3%
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Étudiants Congolais 27%
Âge moyen ans
*
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Accréditations internationales
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Perspectives Icam 2025
La dynamique de développement de l’Institut se poursuit et s’arrime
de plus en plus à celle de l’Icam et de l’UCAC !
A mon arrivée à Douala en 2017, les projets visaient encore à consoli-
der de nouvelles formations (licence développement durable/main-
tenance industrielle, parcours informatique) ou d’en lancer de
nouvelles (master génie des procédés, parcours ouvert).
En 2022, les formations de l’Institut sont toutes déployées et ont
trouvé leur public, avec un recrutement en entrée de plus de 200
étudiants chaque année, et une perspective prochaine d’atteindre
plus 1000 étudiants dans nos formations.
Un nouveau cycle d’évolution des programmes est en cours pour
une mise en œuvre de nouveaux contenus à partir de 2023.
Nous abordons plus sereinement l’avenir, avec une volonté de poursuivre l’amélioration de la qualité de nos
formations tout en garantissant l’accompagnement collectif et individuel qui caractérise les écoles Icam et
jésuites. D’ici 2025, nous prévoyons de :
du plan stratégique 2025 de l’Icam. Chaque étudiant sortira avec le bagage nécessaire pour contribuer à la transi-
tion écologique.
- Poursuivre l’innovation, avec le soutien de démarches entrepreneuriales (en particulier au sein du master géné-
raliste innovation), le développement des Missions industrielles, le développement de la recherche (axes : éner-
- Ouvrir l’Institut davantage sur l’international, en plus de la mise en place du Parcours Ouvert et des semestres
sur les autres sites Icam, notamment au travers de mémoires recherche au sein d’universités partenaires de l’Icam
en Europe, au Canada ou au sein d’autres écoles d’ingénieurs africaines.
- D’établir une feuille de route pour le développement de centres de formations professionnelles et/ou d’ateliers
de production. Il s’agit à la fois de former des jeunes décrocheurs à des métiers techniques, de répondre à des
riences
manuelles et sociales à nos élèves ingénieurs.
- Développer le fonds de solidarité, la solidarité alumni-étudiants et le mécénat des entreprises pour permettre à
davantage de jeunes défavorisés de se former à l’Institut et ainsi favoriser la mixité sociale au sein de nos campus.
Le fonds de solidarité permet aujourd’hui d’octroyer des bourses au premier cycle et des prêts d’honneur au
niveau master.
L’Institut va poursuivre sa route en maintenant sa mission : former des ingénieurs africains pour l’Afrique, humai-
nement responsables et conscients des enjeux environnementaux. Des partenariats multiformes ont permis le
développement de l’Institut et nous avons la responsabilité, collaborateurs, alumni et étudiants, de poursuivre
cette belle dynamique initiée par les pères fondateurs.
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Regard à travers le temps
l’UCAC devenait un acteur important sur le plan universitaire local en proposant des formations de haut niveau
aux jeunes africains ; elle avait déjà trois campus situés à Yaoundé (Nkolbisson, Ekounou et Messa) et plusieurs
milliers d’étudiants.
L’Icam a ouvert en 1898 à Lille sous la responsabilité des jésuites par la volonté d’industriels locaux, fêtait son
formation d’ingénieur dite par l’apprentissage ou par l’alternance qui faisait entrer les entreprises au sein du
processus pédagogique ; par ailleurs l’Icam venait d’essaimer en France en ouvrant successivement plusieurs sites
(Nantes, La Roche sur Yon, Vannes, Toulouse).
La question posée par le Père Denis Maugenest à Monsieur Guy Carpier était la suivante : Est-ce que l’Icam pour-
-
voir que le premier développement de l’Icam à l’international pouvait passer par l’Afrique ; ce n’était pas ce qu’il y
avait de mieux en matière de notoriété ; la suite des événements leur a permis d’adhérer à un projet porteur de
-
l’Icam de Lille.
En octobre 1999, je réalisais mon premier voyage à Douala, la ville industrielle et portuaire la mieux placée pour
accueillir une école d’ingénieur. Sur place je faisais la connaissance de Monsieur l’abbé Olivier Massamba Loubé-
lo, venu de Yaoundé, alors Vice-recteur de l’UCAC qui était missionné avec moi par le Recteur Monsieur l’Abbé
Oscar Eone Eone, pour mener l’étude de faisabilité.
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L’accueil du Cardinal Christian Tumi, archevêque de cette cause, si bien que je fus fermement invité à venir
Douala et grand chancelier de l’UCAC fut très encoura- à Brazzaville et à Pointe-Noire lors du voyage suivant
geant. J’étais alors hébergé à la communauté jésuite prévu pour deux semaines en décembre 1999. A cette
du Collège Libermann dont le Recteur était le Père époque, la ville de Brazzaville était encore très milita-
Jean-Pierre Berger. La méthode de travail était de risée et l’insécurité palpable. C’est dans ce contexte
repérer les entreprises industrielles, prendre que je fus accueilli au Centre Interdiocésain des
rendez-vous pour les visiter et rencontrer leurs Œuvres par Monseigneur Kombo et aussi par d’autres
évêques qui y résidaient en attendant le retour de la
connaître les besoins en ingénieurs. paix civile dans leurs diocèses. Je garde de ces
L’UCAC est une émanation de l’ Association des Confé- premiers contacts un souvenir assez poignant.
rences Épiscopales de la Région d’Afrique Centrale A Pointe-Noire je fus accueilli par l’évêque du lieu
(ACERAC) qui rassemble les évêques de Centrafrique, Monseigneur Jean-Claude Makaya-Loemba et par
du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, du Monsieur Fidèle Kissita alors responsable diocésain
Tchad et de la Guinée Equatoriale ; ces États occupent de l’enseignement catholique… un ami dont j’ai
sur le continent africain 3 millions de km². C’est l’ACE- apprécié les conseils et que j’ai toujours plaisir à revoir
RAC qui donne ses orientations à l’UCAC. Quand les ainsi que sa femme Elisabeth qui sera une de nos
évêques du Congo-Brazzaville ont appris les objectifs Mamans au service des étudiants. Au cours de ces
de mon premier voyage au Cameroun, ils ont rappelé premiers voyages de 1999 qui ont été suivis par
l’importance de rendre visible l’UCAC en dehors de ce quelques autres au rythme de trois ou quatre par an
pays déjà bien doté et ont rappelé un projet antérieur sur des périodes de deux à trois semaines, j’ai pu faire
de création d’un Institut de Maintenance dans leur ainsi connaissance avec quelques personnes qui ont
pays ; ce projet avait été mis en suspens à cause de la été grandement facilitatrices ; à Brazzaville Monsieur
guerre ; Monseigneur Ernest Kombo, jésuite, évêque Jean-Anatole N’Tumi, ingénieur électricien retraité,
d’Owando et président de la Conférence épiscopale très bon connaisseur des acteurs de son pays, le Frère
du Congo-Brazzaville s’est fait le fervent avocat de Barthélemy Kounkou, religieux de la congrégation de
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Frères de Saint Gabriel, directeur de la CEDUC, autre- sance de l’Afrique Centrale et leurs réseaux relation-
ment dit l’Enseignement Catholique au Congo, Mon- nels : Monsieur Emmanuel Jahan, Président de l’Asso-
sieur l’abbé François de Paule Moundanga Ibéni, ciation des Amis de l’Institut Catholique de Yaoundé,
Secrétaire de l’ACERAC et Monsieur Nazaire Diabinda- Monsieur Guy Carpier, Directeur général de l’Icam,
ma, Directeur de l’Institut des Jeunes Sourds qui nous Monsieur Jean-Loïc Baudet, ancien Ambassadeur de
a servi pendant longtemps de « camp de base » dans la l’Union Européenne à Brazzaville, Monsieur Pierre
capitale congolaise. Au Cameroun, à Douala et Yaoun- Papon, professeur à l’Ecole de Physique et Chimie de
dé, je retrouvais les responsables de l’UCAC dont le Paris, Monsieur Joseph Bahuaud, ancien directeur
Père Denis Maugenest et quelques jésuites français, général adjoint de TotaL Fina Elf au Congo qui seront
un peu plus tard à la demande du Cardinal Tumi, Mon- rejoints par Monsieur Bernard Lancian, ancien direc-
sieur Jean-Baptiste Homsi nous apporta ses conseils teur commercial du Groupe Schneider et Monsieur
de dirigeant d’entreprise ; à Douala, le Collège de La Jean-Louis Gaillard, consultant.
Salle dirigé par la Congrégation des Frères des Ecoles De nos visites aux entreprises camerounaises et
Chrétiennes devint aussi un point d’appui important -
apportant une expérience locale en matière d’ensei- nationaux), est ressorti rapidement un besoin de
gnement technique. Au même moment en France
était mis en place un comité de soutien ou de pilotage. beaucoup de matériels industriels, dont l’investisse-
Sa mission était d’accompagner l’étude de faisabilité ment avait été fort coûteux, se trouvaient en situation
en engageant les contacts avec des partenaires poten- de sous performance en qualité et en quantité, voire
- d’arrêt du fait notamment d’un manque d’entretien
gères, le Ministère de la Coopération, des sièges d’en- préventif programmé et d’attente de pièces de
treprises opérant en Afrique Centrale, l’Agence Fran- rechange importées. Par ailleurs certaines entreprises
çaise de Développement (AFD), les instances euro- devaient faire appel massivement à des techniciens et
péennes de Bruxelles,…les membres de ce groupe
avaient été pressentis ès qualité pour leur connais- équilibres économiques mais surtout maintenait une
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certaine dépendance de l’étranger faute d’expertise et toutes les conditions d’une ouverture permettant
de moyens techniques sur place. Le modèle pédago- l’accueil des premiers étudiants à Pointe-Noire et déjà
gique de formation par l’apprentissage expérimenté préparer l’ouverture à Douala deux après.
en France depuis bientôt 10 ans par l’Icam fut reconnu Les avancées sur la création du premier Cycle à
comme transposable en Afrique malgré l’absence de Pointe-Noire furent facilitées par le fait que le
législation dans ce domaine ; la taxe d’apprentissage Vice-recteur était de nationalité congolaise. L’UCAC
-
ment à la formation n’existe dans aucun pays de la disposait, par un « accord de siège », d’une large auto-
sous -région. Avec la structuration des études en deux nomie au Cameroun sous forme notamment d’une
cycles et la volonté de faire droit à la demande congo- extra-territorialité et d’une protection diplomatique,
laise, se dessina assez vite la perspective d’implanter le s’agissant surtout de sa gouvernance mais aussi de sa
projet sur deux sites : Pointe-Noire au Congo-Braz- -
zaville et Douala au Cameroun, les deux principales tion universitaire ou encore de ce que l’on appelle la «
villes industrielles et portuaires de la sous-région. Il collation des grades » autrement dit la délivrance
- des diplômes ; il était important que le nouvel Institut
prises susceptibles d’accueillir les étudiants en alter-
nance. « Deux cycles, deux sites » c’est ce qui fut acté les démarches furent alors menées pour aboutir à la
par les instances responsables tant de l’Icam que de signature avec le gouvernement congolais d’une
l’UCAC ; l'ACERAC entérina cette perspective lors d’une extension de l’accord de siège sur son territoire.
de ses assemblées générales à Malabo (Guinée Equa-
toriale). L’Institut Supérieur de Technologie d’Afrique l’UCAC et l’Icam ; il fallait mieux se connaître, s’appri-
Centrale (ISTAC) qui deviendra plus tard l’Institut voiser, percevoir les intentions de chacune des deux
Ucac-Icam était né, cette nouvelle appellation institutions ; bien heureusement les deux partenaires
indiquant parfaitement la coopération essentielle et malgré certaines divergences ont agi de manière
fondatrice des deux institutions. Il fallait alors réunir
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conciliateurs notamment au Comité de pilotage.
A la charnière entre l’UCAC et l’Icam, il y a la Compa- en 2022 !
gnie de Jésus, partenaire historique de part et d’autre Sur le plan ecclésial, il faut aussi noter les relations
en tant que fondatrice, collaboratrice et inspiratrice établies avec les Frères de Ecoles chrétiennes et le
d’une visée éducative porteuse de sens. La Province Collège de la Salle à Douala, les Pères salésiens de Don
jésuite d’Afrique de l’Ouest (PAO) rassemble l’Afrique Bosco et leur paroisse de Tié Tié à Pointe-Noire, les
francophone du Sénégal au Congo Brazzaville ; le Pères spiritains et leurs centres d’accueil et d’héberge-
Provincial et son équipe sont établis à Douala dans le ment à Douala, Brazzaville et même Libreville ; on sait
quartier Bali ; le projet trouva son premier ancrage au aussi le rôle d’accompagnement dans la durée joué
Collège jésuite Libermann dans la même ville et une par le Père Christian de la Bretèche à Pointe-Noire.
D’autres communautés religieuses comme les Sœurs
communauté établie sur place mais aussi avec celle en spiritaines et les Sœurs salésiennes à Pointe-Noire, les
charge de la gouvernance de la Province (Provincial, Sœurs vendéennes à Brazzaville ont été aussi des
Socius, Économe,…). Les mêmes relations facilitatrices lieux d’accueil et de partage. Également, ce furent
s’établirent à Yaoundé avec la communauté jésuite de aussi les visites régulières auprès des évêques et de
l’UCAC là où résidait le Père Denis Maugenest, mais leurs collaborateurs notamment à Douala, le Cardinal
aussi avec celle de Brazzaville, Pointe-Noire n’ayant Christian Tumi, à Brazzaville, Monseigneur Anatole
pas de présence jésuite sur place. Plus loin, le réseau Milandou, archevêque, et le nonce apostolique repré-
jésuite fut sollicité comme à N’Djaména et Bangui. De sentant le Saint Siège, et aussi à Pointe-Noire , Mon-
nombreux jésuites ont ainsi de près ou de loin contri- seigneur Jean-Claude Makaya-Loemba. Plusieurs
bué par leurs conseils ou leurs soutiens au démarrage actions ont été engagées dès le début de l’année
de l’Institut. Un acte majeur du partenariat avec la 2000 auprès des autorités françaises notamment au
Compagnie fut la nomination dès la première année
Douala en 2004 d’un directeur des études jésuite… ce Coopération à Paris ; parallèlement les ambassades de
qui continue encore maintenant et s’est même ampli- France à Yaoundé et à Brazzaville étaient régulière-
ment informées des avancées du
projet notamment les respon-
sables du Service de Coopération
et d’Action Culturelle (SCAC)
attaché à chacune d’entre elles ;
ces échanges souvent bienveil-
lants et sympathiques ont encou-
ragé le travail sur place. L’annonce
de l’ouverture d’un poste d’Assis-
tant technique de la coopération
française pour assurer la direction
de l’Institut sera un élément
décisif de l’ouverture à
Pointe-Noire en 2002.
Il en résultera notamment une
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de l’ISTAC. Parallèlement les services de l’Agence Noire, Monsieur Roland Bouiti Viaudo et les autorités
Française de Développement (AFD) étaient aussi publiques de la Région du Kouilou ; l’Institut accueillant
approchés tant à Paris qu’à Brazzaville ; l’objectif était des étudiants, des permanents d’autres pays il était
aussi important que le caractère international de l’Insti-
l’AFD vint plus tardivement sous forme d’un prêt, tut soit reconnu notamment en matière de police.
quand la réalité et le sérieux du projet ont été prou- Au Cameroun, l’approche des autorités nationales et de
vés. Au Congo-Brazzaville les premiers contacts avec la région de Douala fut plus laborieuse ; cependant
la Présidence de la République et le gouvernement quelques contacts positifs furent organisés sous l’aile
ont mené à la désignation de Monsieur Henri Ossébi de l’UCAC notamment avec les autorités universitaires.
projet ; en 2002 il devenait Ministre de l’Enseigne- entreprises ; dans un premier temps, comme cela a déjà
ment Supérieur et de la Recherche ; c’est à ce titre -
qu’il participa avec ses collaborateurs à l’inaugura- -
tion de l’Institut. Dans les années suivantes, il suivit chés ? Tant au Cameroun qu’au Congo les visites d’en-
avec attention son déploiement ; à chaque séjour du treprises furent assez facilement obtenues et il fut
chef de projet à Brazzaville un possible de valider la pertinence
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national de la sous-région d’Afrique centrale ; il fallait cours d’entrée sur leur lieu de vie et dans des condi-
mieux connaître qui pouvaient devenir les étudiants tions d’examen incontestables ; les lauréats du
de l’Institut (nationalités, niveaux,…) et notamment concours écrit étaient ensuite rencontrés en entretien
de connaissance mutuelle suivant la belle manière de
pouvaient provenir en tant que jeunes bacheliers. Le faire de l’Icam : on pourrait écrire un sous-chapitre sur
réseau éducatif de la Compagnie de Jésus et particu- ce que tout cela entraînait en matière de logistique.
lièrement le Collège jésuite Libermann de Douala Une autre approche fut la mise en place au Collège
furent le point de départ de cette recherche. Au Libermann de Douala d’un « cours préparatoire » post
départ et par prudence les promoteurs du projet bac ouvert aux étudiants désireux de renforcer leurs
voulaient limiter le recrutement au Cameroun et au connaissances et méthodes de travail en vue d’une
Congo-Brazzaville, pays d’accueil des deux cycles ; le meilleure réussite dans l’enseignement supérieur. Dès
Tchad s’y est ajouté par la demande expresse de 2001, Olivier Guignard, jeune ingénieur Icam en a
Monseigneur Charles Vandamme alors archevêque assuré la responsabilité en tant que Volontaire de la
de N’Djaména, de passage à Douala ! Il fut décidé de Solidarité Internationale (VSI) envoyé par la Délégation
procéder par concours et entretiens et non sur Catholique pour la Coopération
- (DCC). Enora Palvadeau lui succé-
- dera deux ans après dans le même
nelles. Dès la première année cadre, son mari Bertrand étant
et les suivantes l’équipe de missionné au Collège de La Salle.
l’ISTAC a mis en place un dispo- Je reviendrai plus loin sur la contri-
sitif original permettant aux bution essentielle des VSI/DCC au
candidats de passer le con -
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tage ; il acceptait d’ouvrir un poste d’Assistant tech- gnement que pour l’administration et aussi l’inten-
nique de la Coopération française pour le directeur de dance. Dans le cadre d’un engagement de soutien aux
l’Institut. C’est ainsi que Monsieur Arnaud Desjon- établissements scolaires jésuites à Madagascar, l’Icam
quères, ingénieur Icam ayant déjà une expérience en avait déjà une expérience avec la Délégation Catho-
Afrique centrale, fut recruté ; dès juillet 2002, il s'ins- lique pour la Coopération (DCC), un organisme de
talle à Pointe-Noire avec son épouse Armelle et leurs 4 l’Eglise de France dont la mission est d’accompagner
enfants. La famille Desjonquères s’intégrera vite dans l’envoi de personnes Volontaires de la Solidarité Inter-
la vie sociale de Pointe-Noire, y habitera jusqu’en 2007. nationale (VSI) au service d’œuvres diverses dans les «
Arnaud fut bientôt rejoint par Monsieur Raymond pays du sud ». Depuis plus dix ans de jeunes diplômés
Fongué, recruté au Cameroun, ingénieur de l’Ecole de l’Icam partaient ainsi pour deux ans à Madagascar
Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé et en renfort des enseignements techniques. La formule
ayant passé les mois de mai et juin 2002 en France à était bienvenue pour le démarrage de l’ISTAC à
l’Icam de Lille pour se familiariser aux modes de fonc- Pointe-Noire ; dès septembre 2002 Messieurs Nicolas
tionnement de l’ISTN (Institut Supérieur de Technolo- Dalmon (Icam Toulouse) et Jean-Dominique Dumortier
(Icam Nantes) ont rejoint Pointe-Noire pour deux ans ;
plus tard Icam-apprentissage). Au rythme de la ce partenariat avec la DCC a été très fructueux et se
montée en charge du projet, Arnaud Desjonquères poursuit encore ; il s’est
réunira autour de lui des ouvert à des VSI ne
vacataires dont certains venant pas de l’Icam:
deviendront des perma- voir la liste des VSI qui
nents tant pour l’ensei- à Pointe-Noire puis à
25
En 2004 un scénario similaire se produisait à Douala avec la mise à disposition de locaux (pédagogie et loge-
ment) par l’archidiocèse sur le site de la paroisse universitaire bientôt suivie par l’installation progressive de
l’Institut sur la base Total de Bassa.
Il faut ici saluer les ouvertures généreuses et encourageantes faites par les partenaires de l’Institut mais aussi le
comportement des étudiants des premières promotions qui ont accepté avec fair play des conditions de loge-
26
L’Icam, l’UCAC : Une communauté de passions
Le 9 septembre 1999, j’arrivais à Douala, en provenance de Braz-
Alors, quand j’arrive à l’évêché de Douala, il me lait alors «Institut supérieur de technologie d’Afrique
demande d’y rester quelques jours avant d’aller à centrale», grâce entre autres à l’un des alumni de l’Icam,
M. Joseph Bahuaud, à l’époque Secrétaire général de
projet. Voilà donc que Jean-Gabriel Prieur et moi Total Congo et au professeur Henri Ossebi, conseiller du
devînmes un attelage harmonieux pendant plusieurs Chef de l’Etat congolais en matière d’éducation. Total
mois, sillonnant Douala, Brazzaville et Pointe-Noire Congo mit à la disposition du premier établissement de
pour tisser un réseau de personnes, d’administrations l’Institut Ucac-Icam le site refait du KM4 ; un accord fut
et d’entreprises au service de cette noble cause qui établi entre l’Institut et la République du Congo. L’UCAC
avait jailli au départ dans la tête de Monseigneur réussissait son premier essaimage hors du Cameroun,
Anatole Milandou, alors évêque de Kinkala au Congo,
qui avait réuni autour de lui des laïcs congolais tels les des communautés humaines d’Afrique centrale en
professeurs François Lumwamu et Ngombé Mba-
lawa, M. Jean-Anatole Ntoumi, le frère Barthélemy
Nkounkou, pour créer au Congo un Institut de main- participé à ce chantier de maturation et d’éclosion qui fut
tenance industrielle qui aurait pour vocation pour moi une éducation au travail d’équipe, à la
d’accueillir en plus des Congolais, d’autres jeunes des recherche du compromis gagnant pour toutes les parties
pays d’Afrique centrale. Au cours de ces pérégrina- prenantes et surtout au balisage d’un chemin pour des
tions faites de visites d’entreprises susceptibles jeunes qui peuvent contribuer au développement d’en-
d’accorder leur intérêt au projet de création d’un treprises qui assurent la promotion économique de nos
institut supérieur de technologie au sein de l’UCAC, pays et de nos communautés locales.
de démarches administratives et de rencontres En plus de la réussite en matière de formation des jeunes
humaines pleines d’ambitions de développement dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, je
pour l’Afrique, j’ai découvert le désir de l’Icam d’ap- me réjouis de ce que l’Ucac-Icam fait se rencontrer des
porter son expérience et son expertise à la mise en jeunes de plusieurs pays et cultures qui apprennent ainsi
œuvre de ce projet. Des rencontres apparemment à découvrir les richesses des uns et des autres, apprentis-
fortuites, mais qui, à mon avis, étaient agencées par la sage vertueux au cœur d’une mondialisation qui ne doit
divine providence, conduisirent à l’ouverture rapide,
à Pointe-Noire, du premier cycle de ce qui s’appe- l’hégémonie d’une culture ou d’une nation sur d’autres.
Olivier Massamba-Loubelo
Vice-recteur de l’UCAC de 1999 à 2005
Recteur de l’Université Catholique du Congo
27
2 campus, une même âme
formations d’ingénieur validait cette option alternative aux traditionnelles formations en 5 ans que l’Icam avait
-
ment dans cette « entreprise éducative » et d’en assurer la direction jusqu’en 1980. Bien au-delà de cette fonction,
leur présence a naturellement imprimé les parcours de formations de la pédagogie ignatienne. Leur action
toujours engagée au travers de la direction des études a inspiré des évolutions décisives qui toutes concourent à
-
sites choisi en France. Sans oublier l’incitation, en cas de déploiement international, à veiller à la cohérence entre
notre mission et nos choix stratégiques d’implantation. Le deuxième socle fondateur noué avec l’implication des
jésuites se perpétue. Ils seront notre aiguillon africain. J’y reviendrai après un rapide tour d’horizon du déploie-
ment français. C’est l’œuvre de Guy Carpier, le premier directeur laïc de Lille en 1980. Le doublement du nombre
d’ingénieurs formés ne pouvant se résumer à la taille des promotions,l’heure était venue de répondre aux sollici-
tations des régions. Nantes 1988, puis Toulouse 1993, Vendée 1995, Bretagne 2001, conduisent à créer le «Groupe
Icam», devenu Icam. Jean Michel Viot succède à Guy Carpier à sa direction et poursuit le rayonnement avec Grand
Paris Sud en 2011, une couverture nationale encore en devenir puisque le prochain conseil validera l’entrée
prochaine du campus ECAM de Strasbourg dans le dans le groupe.
28
Le territoire français nous avait permis un large apprentissage des partenariats à construire localement tout en
au Congo qu’elle est née, en 2002, avec l’arrivée de Jean Gabriel Prieur qui accepte de quitter la direction de Lille
pour être le pionnier de l’aventure africaine, accompagné dès 1999 par l’abbé Olivier Massamba Loubelo, Fidèle
Kissita, Jean Anatole N’Tumi, et soutenu par les encouragements de Mgr Ernest Kombo président de la confé-
rence des évêques du Congo. J’utilise le terme d’aventure car, pour l’Icam, tout était à explorer. D’un encourage-
ment pressant du père Denis Maugenest et d’un accueil attentif de l’UCAC, il fallait pas à pas construire la
avec les entités laïques, religieuses, jésuites … bref, il fallait à la fois « vendre » la singularité de notre projet et
l’adapter à une mise en musique au contexte africain. L’ISTAC était né au Congo, dirigé par Arnaud Desjonquères,
et bâti dans la lignée des intuitions fondatrices avec le double socle de la proximité industrielle et de l’accompa-
gnement jésuite pour former des ingénieurs au service de leur pays. L’union heureuse et féconde de l’Icam et de
l’UCAC ont rebaptisé l’Institut Ucac-Icam, marquant ainsi la réalité de l’insertion du projet Icam dans la réalité
locale UCAC. De nombreuses personnes ont contribué à la naissance de cette école innovante, fruit d’un parte-
nariat solide entre des institutions catholiques partageant des valeurs qui dépassent les frontières. Je rends hom-
mage au Cardinal Tumi, de regrettée mémoire, à l’époque grand chancelier de l’UCAC, dont l’engagement dans
ce projet a été déterminant.
convaincu que le monde a besoin d’ingénieurs capables de contribuer au développement de leur pays dans le
respect, responsables de l’homme et de la planète, nous souhaitons modestement proposer notre contribution
à d’autres cultures. L’inde, le brésil, l’équateur nous accueillent. Ils nous feront encore grandir dans une adapta-
tion gagnante qui préserve les valeurs fondatrices. Cette richesse a contribué à créer le nouveau parcours ouvert
déjà fortement impliqué dans cette nouvelle proposition de formation faite à tous les étudiants Icam dans le
monde. Vous pouvez ainsi constater à quel point nous Mais l’Afrique est immense… Le regard lointain de l’euro-
péenréalise rarement que ce continent contient à lui seul les surfaces de toute l’Europe, est et ouest, des
Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, du Japon ! Il ne sait pas le nombre de langues parlées, la diversité des traditions,
la richesse des ressources, les potentialités humaines …20ans au Cameroun et au Congo, ne sont qu’une étape !
L’ULC-Icam à Kinshasa est en marche. L’histoire continue. Mathieu Gobin avait succédé aux directeurs successifs
leurs équipes les projets du plan stratégique 2025. Et à Mathieu de l’accompagner dans la priorité donnée à l’éco-
logie intégrale en renforçant nos capacités distinctives. A lui également de s’investir pleinement dans la pour-
suite du rayonnement africain, le champ est vaste mais il a de l’appétit et de l’endurance.
Permettez-moi de terminer tout simplement en remerciant sincèrement tous les acteurs que j’ai nommés de
cette passionnante épopée ainsi que toutes les équipes que je n’ai pas citées mais qui les accompagnent quoti-
diennement. Tous rassemblés avec enthousiasme pour poursuivre notre passionnante mission : Former des ingé-
nieurs libres, conscients, engagés et acteurs de leur vie.
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Déclaration de Malabo
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De 2002 à 2022
Calendrier
Evènements
21 octobre 2002
13 septembre 2004
Octobre 2018 Ouverture formation Ingénieur généraliste parcours international & innovation
25 novembre 2020
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Pointe-Noire
NOS DIRECTEURS
Arnaud Desjonqueres Jean-Gabriel Prieur Denis Varlet Phillipe Poupart Yolande Moumpala Hautrand Miantoudila
2002 - 2006 2007 - 2010 2010-2012 2013 2013 - 2020 Depuis 2021
Hugues Windal Alain Coulombel Nicolas Juhel Jean-Denis Falise Mathieu Gobin Martial Adiang
Douala
Calendrier
2004 - 2006 2007 - 2009 2010 - 2013 2014 - 2016 2017 - 2019 Depuis 2020
2004 - 2005 2006 - 2008 2008 - 2010 2010 - 2016 2016 - 2018 Depuis 2018
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33
La Fondation Feron-Vrau
La Fondation Féron-Vrau a été fondée en 1981 par des ingénieurs Icam
soucieux de préserver et de développer le patrimoine immobilier et
nancier de leur École au service d’un projet éducatif inspiré par la
pédagogie jésuite. Elle porte le nom des industriels, chrétiens engagés
qui, à la n du 19ème siècle, ont été à l’origine de la création de l’Icam
à Lille dans le Nord de la France ; elle est reconnue d’Utilité Publique au
sens du droit français, ce qui lui confère quelques prérogatives de
gestion.
Les responsables actuels de la Fondation Féron-Vrau poursuivent la
même mission, héritée de leurs prédécesseurs : mettre à la disposition
des acteurs de l’Icam les moyens nécessaires à leurs projets.
En France comme à l'international, le modèle de formation porté par l’Icam est reconnu pour sa pertinence et est
appelé à essaimer. Ainsi, après un développement géographique important en France dans la décennie 90, la
première sollicitation hors frontières est venue de l’UCAC à la n de ces années-là.
La Fondation Féron-Vrau a suivi avec attention la nouvelle perspective qui s’ouvrait et a joué son rôle de soutien
en accompagnant le projet Ucac-Icam, notamment en se portant garant d’un emprunt, contracté auprès de
l’Agence Française de Développement, a ecté à la construction du Campus de Douala. Plus récemment, elle
s’engage directement dans les extensions immobilières. Elle apporte aussi son aide nancière à la gouvernance
multisites de l’Icam et aux besoins d’amorçage des projets émergeants. D’une autre manière, la Fondation
Féron-Vrau est aussi partie prenante dans l’aide apportée aux Coopérants qui rejoignent l’Ucac-Icam pour y servir
dans les enseignements ou l’administration.
Vingt ans après ses débuts à Pointe-Noire, on voit que l’expérience réussie et durable en Afrique Centrale a
conforté l’Icam dans sa capacité à répondre à de nouveaux appels d’implantation à l’international notamment en
Afrique mais aussi en Amérique du Sud et en Asie. La Fondation Féron-Vrau reste attentive à ce que l’Icam puisse
aller de l’avant en toute sécurité opérationnelle.
Jean-Yves le Cuziat, 82 IL
Président de la Fondation Féron-Vrau
Christophe PUJALTE,
Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo/RD Congo
34
Union Camerounaise des Brasseries (UCB)
''Cela fait sept années d'a lée que nous nous sommes engagés auprès de notre
partenaire l'Ucac-Icam, à soutenir la formation de la jeunesse africaine.
Entamé en 2015, le partenariat avec l'Institut Ucac-Icam vise à apporter notre
contribution à l'éclosion d'une classe d'ingénieurs à même d'apporter des solutions
technologiques et innovantes dans le développement et la modernisation du tissu
industriel national et continental. A cette étape de notre partenariat, nous sommes ers du chemin parcouru. Au
total, c'est huit (08) élèves-ingénieurs que nous avons accueillis au sein de notre entreprise dans le cadre de
l'apprentissage par alternance. Soit deux lauréats sélectionnés parmi les plus performants tous les deux ans.
A ces derniers, nous avons non seulement facilité l'accès au monde professionnel et recruté certains. Nous avons
également pris en charge les frais de scolarité pour les deux dernières années de leur cycle de formation d’ingé -
nieur.
En souhaitant à notre partenaire Ucac-Icam un heureux anniversaire pour ses vingt années de vie en Afrique
centrale, nous voudrions rassurer que nous entendons poursuivre notre engagement en faveur de la formation
professionnelle de la jeunesse.''
35
Schneider Electric
« L’Institut Ucac-Icam est une belle histoire qui montre à su sance que d’une idée
simple, il est possible de bâtir quelque chose de sérieux et d’utile pour les populations
dans nos di érents pays en Afrique. Donc, il n’y a jamais de challenges trop grands
ou inatteignables en soi. Il y a plutôt des ambitions saines et la capacité à mobiliser
l’énergie nécessaire a n de trouver les moyens qui doivent concourir à la réalisa-
tion de l’œuvre visée. L’école est née d’une idée plutôt simple et basique : former
des jeunes lles et des jeunes garçons africains dans les di érents secteurs tech-
niques de l’économie de nos pays. Former ? Oui, mais former avec une di érencia-
tion par rapport à ce qui se faisait déjà localement ou même de ceux qui rentraient
des di érents pays étrangers. Cette di érenciation, c’est bien sûr la partie intérieure de l’Homme qu’il faut
construire a n d’en faire un cadre complet au-delà des connaissances techniques acquises durant la formation.
L’implication des entreprises dans la prise en charge des di érents coûts de formation et l’octroi des stages d’en-
treprises tout au long de la formation est un véritable atout qui fait de ces jeunes des gens di érents caces
sur le terrain.
Le parcours de l’Ucac-Icam, tel celui d’un être humain, est semé d'embûches. Des embûches qui obligent la direc-
tion de l’école à adapter en permanence l’approche et à résister au mieux face aux turbulences économiques et
sociales que nous vivons. Ces d cultés représentent un autre dé qu’il faudra continuellement surmonter a n
d’adapter l’école à son temps. Je remercie les dirigeants de l’Institut pour avoir bien voulu m’associer à ce beau
projet dès ses commencements. Nous avions tous cru en l’idée et le résultat est là. BRAVO à toutes et à tous pour
cette œuvre magni que, util cace. »
Emile Mouloundou,
General Manager, French Sub-Saharan Africa
Perenco travers de l’Institut Ucac-Icam. Nous avons besoin de recruter des techniciens
et des ingénieurs professionnellement compétents et humainement respon-
sables. Acteur du territoire au Congo, nous partageons de nombreuses
Nous avons compris très tôt l’importance de l’apprentissage dans la formation puisque depuis le début de
sont 13 anciens étudiants de l’Institut qui travaillent dans notre équipe au Congo. De plus, 32 personnes ont
été accueillis en stage en niveau Bac+2/3 depuis le début de notre collaboration.
la 1ère fois en 2022, nous avons initié la détection de talent encore plus en amont, puisque nous parrainons
tout le cursus de 1er cycle à l’Institut Ucac-Icam, d’une étudiante venant d’une famille défavorisée.
Perenco Congo, acteur ambitieux et responsable, est heureux de partager son savoir-faire technique et
d’accompagner le développement humain en République du Congo grâce à l’Institut Ucac-Icam qui
propose des parcours de formation d’ingénieurs et de techniciens supérieurs d’une grande qualité.
Stéphane BARC,
Directeur Général Perenco Congo
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Anciens Directeurs
FUERUNT HOMINES….. (IL Y EUT DES HOMMES ….)
Bernard PAGOT 59 IL
Nous sommes en Mai 2004, pendant l’AG annuelle des Alumni Icam. La première promotion de techniciens
termine son parcours à Pointe-Noire, il lui a été promis en 2002 qu’un cycle ingénieur lui serait proposé. Il reste
encore de nombreux obstacles, mais la décision est prise d'ouvrir le cycle ingénieur. Bernard sera la manifesta-
tion de cette décision. Laissant tomber sa vie familiale en France, il part de Juin à Octobre 2004 planter le
drapeau de l’Icam à Douala.
Monsieur Chandru
Comment quali er Monsieur Chandru? Protecteur, facilitateur, donateur, chau eur du Père Berger….Assuré-
ment il cherchait à simpli er la tâche de tous ceux qui travaillaient au développement de l’école. Son soutien
attentif m’a libéré de bien des préoccupations.
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Le Père Berger
La santé de Jean-Pierre Berger, sj ne lui a pas permis de remplir jusqu’au bout sa mission au sein de l’Institut. Mais
l’aura dont il béné ciait suite à ses longs séjours africains a clairement rejailli sur l’Institut. J’en pro te pour asso-
cier à ces remerciements les membres de la PAO de la Compagnie de Jésus : le Père Jean-Roger Ndombi, sj
provincial, le Père Guy de Billy, sj qui gérait les scolarités des élèves de Pointe-Noire. Tous ont témoigné de
l’ancrage ignatien de l’Institut.
Vingt années plus tard, ce que les directeurs locaux successifs et les responsables de l’UCAC et de l’Icam ont fait
de l’ISTAC, encore embryonnaire en 2006, ne peut que susciter étonnement, admiration, con ance en l’avenir.
Cette réalisation donne vie à l’expression “une foi à déplacer les montagnes”. Vision éclairée de jeter la première
pierre du développement international en Afrique, audace de choisir Yansoki, bien loin de Douala à l’époque,
persévérance et acharnement pour trouver les
tratifs, des entreprises, des parents d’élèves, sérieux des élèves conscients du rôle qu’ils ont à jouer pour faire de
leur école une école reconnue, appréciée, recherchée, compétence des ingénieurs diplômés, tels sont les ingré-
dients de cette “success story”.
Car oui, au cours de ces 20 années, rendu fort et audacieux par cette première expérience réussie, le groupe Icam
a essaimé à travers le monde (L’Art et la Manière de Faire Monde!). Le rapport annuel 2021 du Groupe fait état de
8015 étudiants (dont 3859 en France, soit moins de la moitié), répartis sur 4 continents: Afrique, Inde, Amérique
du Sud, Europe. Au-delà des chi res, il importe de mesurer les apports de ces créations d’écoles : échanges
d’élèves entre les di érents sites, création du parcours ouvert, féminisation du recrutement, mixité sociale…
permettant ainsi à l’Icam de poursuivre sa mission historique.
38
"Depuis février 2022, l’Europe redécouvre avec stupeur et e roi la
guerre à sa porte avec l’invasion russe de l’Ukraine… et se souvient
que la Paix est un bien commun bien fragile, sans cesse à préserver.
En 2002 lors du démarrage du 1er cycle de Pointe Noire de l’Institut
Ucac-Icam, le mot de « guerre » avait une résonance toute particu-
lière avec les e royables événements qu’avait connus le Congo
seulement 4 ans auparavant. D’autres pays de la sous-région
connurent par la suite eux aussi des con its. La guerre a marqué
d’une manière ou d’une autre les étudiants et les enseignants du
démarrage.
Les fondateurs de l'Ucac-Icam ne se sont pas trompés en poussant un projet audacieux dans un contexte
di cile et encore belliqueux pour les premières missions.
Avec le recul de 20 années de développement de l’Ucac-Icam, il est évident que ce qui a été vécu entre
étudiants des di érents pays ou d’un même pays, les relations et amitiés nouées en promotion (chères à l’Icam)
grâce à la vie collective en résidence (et pour faire face à l’âpreté des études…) servent la Paix : les préjugés sur
l’autre tombent, et avec elle la peur de l’autre ; l’homme a essentiellement peur de ce qu’il ne connaît pas, ou
mal.
Et c’est bien cela une des nalités « ultimes » du projet Ucac-Icam : former au métier d’ingénieur les jeunes a n
de contribuer au développement industriel, économique, social et environnemental de la sous Région Afrique
Centrale, et de contribuer ainsi à la Paix. Ce n’est pas une mission simple et légère à porter, mais une conviction
de tous les jours à incarner.
Pleine réussite à toutes les équipes de l’Institut pour ses missions de formation scienti que et technique dont
ont tant besoin les entreprises, et sa mission de bâtisseur de Paix !"
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Ancien Directeur des Etudes
Cela fait quinze ans déjà que je ne suis plus dans le réseau
Icam. Je ne pense donc pas que je pourrais dire quelque chose
qui sera pertinent pour la mission de l'Icam aujourd'hui. Je me
propose de faire juste un petit pèlerinage dans le passé pour
invoquer trois points de la mission du Groupe Icam qui, à
l'époque, ont conduit notre pédagogie. Je ne sais pas si la
mission est restée la même aujourd'hui, donc je n'oserai pas
donner des orientations quant à l'action.
Lors de mon séjour à Lille, j'ai eu à vivre cette culture qui a fondé la erté d’ingénieurs Icam des années d’antan.
Fierté liée à la terre même du Nord de la France. L’Icam ouvrait ses portes au moment où l’entreprise française
avait besoin d'ingénieurs capables d'accompagner les transformations vertigineuses qui s'opéraient dans le
monde et l'o re de l'Icam était d'accompagner ce développement des méthodes et des procédés en formant
des hommes et des femmes qui étaient convaincus des valeurs de la famille et d'une éthique basé sur le respect
du bien commun et d'une responsabilité sociale aiguë. Les changements qui s’opèrent dans le monde aujourd’-
hui et en Afrique en particulier ne semblent pas transporter les acteurs de l'espace éducatif outre mesure. Au
mieux leurs actions ne s'élèvent pas au niveau d'une vision. Bref, l’action éducative du Groupe Icam se devait
d’être enracinée dans la terre d’Afrique. Elle n’était pas aventurière.
La Compagnie de Jésus de l’Afrique de l’Ouest a adhéré au projet du Groupe Icam parce qu'elle y a vu la perti -
nence, surtout face à ce besoin criant d’entrepreneurs Africains capables à la fois de prendre des risques, mais
aussi d'approfondir « les sciences industrielles, le soin apporté à conjuguer les bases théorique et expérimen-
tales et l'attention aux méthodes et outils globaux qui permettent de comprendre l'entreprise et son environ-
nement. » Nous nous demandions constamment quelles formations donner aux étudiants pour qu’ils puissent
s’insérer dans ce monde d’entreprise Africain. En raison des dé s formidables que constitue la création d’une
école d’ingénieurs en Afrique, nous savions que notre formation ne pouvait pas être une formation ponctuelle,
mais une formation continue qui devait créer un lien essentiel entre ceux qui étaient à l’école, et ceux qui
étaient déjà sur le terrain. Le projet de constituer l’Association des Anciens s’inscrivait dans cette vision.
40
En dé nitive, nous avions proposé ces valeurs aux étudiants car former la nouvelle génération d'Africains à sortir
de la mentalité colonisée n'est pas donné aux âmes sensibles. Peut-être serait-il intéressant de voir si notre action
a porté ses fruits chez ceux qui sont sur le terrain aujourd'hui. Sinon, pourquoi ne pas essayer de voir si la vision
est toujours valable aujourd'hui? Le Groupe Icam avait proposé ces trois valeurs et la Compagnie de Jésus a
accompagné son implémentation en Afrique.
Collaborateurs
The RISE OF AN INSTITUTION
It is amazing how an institution can grow so fast.
Institut Supérieur de Technologie d’Afrique Centrale Technology-Afrique Centrale (IST-AC) is now Institut
Ucac-Icam (Icam). It has been a fast and sure journey! The Douala campus opened its doors in 2004 with an
enrollment of 25 students and today we have more than 600 students.
There were two permanent teachers and the rest, part-time lecturers, semi-permanent teachers were added and
today, not only are there more full-time teachers but also more semi-permanent teachers as well as part-time
teachers. Gradually, The Institute only trained generalist engineers for Africa but today, it has the audacity to add
In-Service Training. It has also introduced other domains ; Process engineering and Information Technology. The
institute is ambitious and with precise forecasting and forward planning, there is a lot still to come !
The motivating force behind this growth and success is the unique quality of training, moral values, exceptional
management and worker- friendly environment.
It will not be far-fetched to state that Ucac-Icam is an Institute with a di erence and its future knows no
limits, as it is growing in numbers, strength, and Excellence.
J’ai été embauché par le premier directeur de l’Institut, Arnaud Desjonquères, en 2003, en qualité de secrétaire
des études. Soit une année après le lancement du projet à la base Total du Km4 ouest. J’ai appris aux côtés
d’Arnaud et de Jean NZOHO, premier coordonnateur des Études. L’Institut s’appelait "IST", la première promotion
FI 2007, constituée de 26 étudiants était en deuxième année ; tandis que la deuxième promotion FI 2008 venait
de commencer avec un e ectif de 34 étudiants.
En mode projet, nous travaillions intensément (plusieurs responsabilités par agent). Il y régnait un climat de
convivialité et chacun donnait le meilleur de soi. Nous formions une famille soudée.
J’ai vu, se dérouler sous mes yeux le vécu plutôt riche de cette grande entreprise d’éducation et de formation :
rentrées académiques des enseignants comme des étudiants, la création des di érentes lières de formation, la
mise en place des nouvelles approches pédagogiques, le renforcement des équipes pédagogiques et adminis-
tratives, la consolidation et le développement des moyens d'enseignement, les périodes des stages ou d’alter-
nance, des visites en entreprises, etc. Ces activités font de l’Institut un acteur majeur d’excellence dans l’espace
de l’enseignement supérieur de l’Afrique Centrale.
L’Institut c’est aussi un ensemble d’activités fondamentales qui soutiennent et préparent l’activité primordiale
d’éducation : le suivi des relations avec les entreprises, promotion et recrutement ; intégration des nouveaux
étudiants et organisation de leur vie extra-académique. De nos jours, à Pointe-Noire, les e ectifs grandissant
(plus de 300 étudiants), la question sur les infrastructures se posera à nouveau. Des initiatives (bourses d’études)
en provenance de plusieurs horizons pour soulager les familles méritent d’être encouragées. A n de garantir la
qualité de nos enseignements, ou voir nos projets avancer, nous devons continuer à travailler avec la même
41
rigueur, le même état d’esprit. Nos projets ont besoin de pertinence et de force pour se réaliser. Globalement,
l'Institut est plutôt sur une bonne trajectoire. C’est grati ant pour moi de contribuer à un beau projet, presque
une aventure : former des Ingénieurs et Techniciens compétents, ancrés de valeurs, pour répondre aux besoins
des entreprises et de la société. En 20 ans j’ai pu assister à la sortie d’environs 16 promotions d’Ingénieurs et 15
promotions de Techniciens.
42
Étudiants
L’Institut Ucac-Icam ne se limite pas qu’à former des Soucieux d’apporter à ses étudiants des formations
ingénieurs, l’objectif est également de former des variées, adaptées aux besoins du tissu industriel par des
hommes qui pourront changer les mentalités de o res innovantes, l’Institut Ucac-Icam abrite en son sein
notre société mais aussi d’apporter des change- plusieurs lières parmi lesquelles la lière Génie des
ments à l’Afrique et valoriser ce continent à sa juste procédés Option Energie & Environnement. C’est l’une
valeur. Telle est la mission que s’est xée le corps des formations les plus atypiques car elle répond parfai-
enseignant et les formateurs qui nous encadrent au tement à la situation actuelle en vogue « celle du change-
travers de notre formation pluridisciplinaire qu’est ment climatique et ses dérives ». Alors pour ce faire, notre
celle d’ingénieur généraliste. De ce fait, à l’occasion lière dispose d’un programme éclectique qui englobe
de la célébration de ses 20 ans, le parcours ouvert diverses thématiques enseignées par des professeurs de
exprime ses remerciements à l’Institut et lui souhaite grande renommée. Outre notre période à l’Institut, nous
de briller dans ce même élan durant les années à avons également des périodes entreprises généralement
venir. situées en n d’année pour nous permettre de confron-
ter nos connaissances acquises avec celles du milieu
professionnel. C’est pourquoi, à l’occasion des 20 ans de
Génie Informatique l’Institut Ucac-Icam nous disons Merci à tous les acteurs
de notre formation qui concourent de manière continue
Ces années passées à l’Institut Ucac-Icam sont
à l’amélioration de notre lière.
riches en découverte et resteront longtemps
gravées dans nos mémoires, tout comme les
Parcours en Apprentissage
méthodes d’enseignement et les valeurs catho-
liques inculquées par nos enseignants : l’amour du “Tout obstacle renforce la détermination. Celui qui
prochain, la curiosité, le goût du travail et de l'e ort, s’est xé un but n’en change pas. “
le sens de la persévérance, etc. Autant de trésors qui Dans un environnement professionnel devenu
nous seront, sans nul doute, utiles toute notre vie. concurrentiel, nous venons de plusieurs horizons
Lancée en 2015 et basée sur une pédagogie com- a n de trouver refuge sous les ailes porteuses de
plètement innovante (Problem Based Learning), la l’Ucac-Icam, nous portons èrement cet emblème
formation Ingénieur Informatique que nous qui est celui de devenir des ingénieurs technique-
suivons, nous place dans des situations réelles d’en- ment compétents et humainement responsables
treprise a n de développer les compétences dont pour le devenir de notre cher continent africain et
nous aurons besoin dans notre vie professionnelle. pour le futur des générations avenir.
Elle nous a permis de consolider nos connaissances Prenant dans nos bagages plusieurs outils venant
et de con rmer notre passion pour le domaine de de plusieurs formations diverses et utiles pour le
l’informatique. développement, dans le but de servir au mieux la
Nous remercions vivement l’Institut pour la forma- société et d’honorer nos terres et nations ; telles
tion que nous recevons et restons convaincus sont les cordes que porte la formation d’Ingénieur
qu’elle fera de nous des ingénieurs techniquement généraliste par apprentissage, nous étudiants «A»,
compétents et humainement responsables, au pouvons être ers de notre école et de sa formation
service des entreprises. qui nous donne des atouts importants pour notre
vie sociale, professionnelle mais aussi privée.
Vive les 20 ans de l’institut Ucac-Icam ! Merci très chère Ucac-Icam.
43
44
Les associations d’Alumni Ucac-Icam
Au Congo
En se référant au développement de l’Institut qui est passé de simple
locataire des centres de formation du groupe Total à Pointe-Noire et
Douala, à aujourd’hui propriétaire de deux grands campus construits
dans les règles de l’art, je ne peux que m’arrêter et dire « Bravo », car
c’est une réalisation qui force l’admiration. L’Institut Ucac-Icam a été un
grand moteur de révélation et de développement des compétences
pour la jeunesse du Congo Brazzaville dans le domaine de la technique
et de l’industrie. D’ailleurs, le niveau d’exigences dans le traitement des
candidatures et la qualité pédagogique de l’Institut ont poussé beau-
coup d’établissements de la place de Pointe-Noire à élever leur niveau
académique.
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boration constante avec le campus de l’Institut à Pointe-Noire, a n d’améliorer en continu le processus de
production des techniciens et ingénieurs de demain.
Au Cameroun
En vingt ans d'existence, une chose est sûre, l'Institut a énormément
évolué et c'est un réel plaisir de le constater. Entre sa dénomination
(je suis de l'époque ISTAC, (sourires)), la diversi cation des lières ou
encore la dimension internationale donnée à certains parcours, sans
oublier le récent lancement d’une formation doctorale, nous ne
pouvons qu'être en admiration face à une telle montée en puissance
de notre très chère école.
Si à l'époque, le positionnement de ses produits était le challenge
principal à adresser, aujourd'hui, bien qu il y ait encore beaucoup à
réaliser, nous pouvons oser a rmer que la tendance est bonne au vu
de la dimension de plus en plus stratégique des postes occupés par bon
nombre de nos alumnis, véritables ambassadeurs des valeurs Icam
dans leurs environnements respectifs. Pour les dix prochaines
années, je souhaite à l'Institut un rayonnement encore plus impac-
tant qui le hissera, à minima, au rang des trois meilleures écoles
d’ingénieurs en Afrique ; j'ai la ferme conviction que cet objectif
n'est pas trop optimiste, nous pouvons y arriver : un bon benchmarking, un plan de développement en béton
adossé à une vision encore plus stratégique, des ressources humaines davantage engagées, et nous serons sur la
bonne voie. Ce chantier ne se fera pas sans les alumni, bien au contraire, nous devons en être des acteurs majeurs.
J'en pro te pour inviter les alumnis à s'impliquer encore et toujours plus dans le quotidien de l’Institut. La conso-
lidation de notre réseau sera un puissant outil pour le développement de l'école.
Longue vie à l'Institut Ucac-Icam.
Présentation de l’association
A2i-UI Cameroun les Associations
Créé le 12 Août 2008, l’Association des Alumni de l’Institut
Ucac-Icam, en abrégé A2I-UI, autrefois A2ISTAC, regroupe Alumni Cameroun
"Les maîtres d'école sont des jardiniers en intelligences humaines" a dit l'illustre Victor Hugo. C'est avec émoi que
je t'écris ces quelques mots, cher Institut Ucac-Icam. Tu n'es certainement pas le plus petit parmi tes confrères. En
ton sein, j'ai eu le privilège de côtoyer des personnes ordinaires, avec un cœur grand comme l'univers. De par tes
artisans les professeurs, tu m'as façonné et appris un métier. Mais tu m'as donné bien plus que cela. Oui, j'ai
trouvé en toi une nouvelle et grande famille composée d'hommes et de femmes extraordinaires. Je te dis toute
ma gratitude et je te souhaite longévité et épanouissement perpétuel. Grâce à toi, je suis une personne meil-
leure, qui travaille à ressortir le meilleur chez chacun, pour cela je te dis "matondo mingui". Tu reste un jardin dans
lequel des esprits ouverts se découvrent et grandissent pour devenir de merveilleuses eurs de senteurs et
couleurs variées, mais pourtant aussi belles les unes que les autres.
Joyeux 20 ans d'anniversaire et un spécial "merci d'exister" !
Pour ces 20 ans de l'Institut Ucac-icam, nous souhaitons qu'à toutes vos résolutions futures réponde le succès et
qu'une pleine satisfaction couronne toutes vos activités. De nouvelles années porteuses de nouvelles visions
ainsi que de multiples opportunités professionnelles, tels sont nos souhaits à votre endroit.
Plus de courage, de persévérance et de détermination pour vous conduire à la concrétisation de vos rêves et à la
réalisation de vos objectifs. Nous vous souhaitons un plein épanouissement personnel, familial et professionnel.
L’une des expériences les plus marquantes de mon passage à l’Institut Ucac-Icam est la Mission Scienti que de
recherche (MSR) que j’ai eu à réaliser à l’étranger (Allemagne).
Cette MSR m’a été d’une grande aide sur le plan personnel ainsi que le plan professionnel. Elle m’a tout d’abord
permis de réaliser un énorme travail sur ma personne, en occurrence dans la gestion du stress, le travail en équipe
et la gestion du temps. Elle m’a également permis de rencontrer des professionnels dans le domaine du traite-
ment des eaux, domaine qui m’a d’ailleurs toujours passionné et pour ça je serais toujours très reconnaissante
envers l’Institut.
Pour ma part, ce qui m’a le plus marqué à l’institut c’est cet esprit d’entrepreneuriat qui règne chez pratiquement
tous les étudiants. Je suis arrivé à me demander si ceci n’est pas orchestré dès le début lors des entretiens qui
pourraient ne cibler que des pro ls qui cadrent bien avec l’entrepreneuriat ou alors c’est dû à l’environnement
propice que crée l’Institut tout autour des étudiants (la semaine de la diversité culturelle, le business club, le club
leadership, la formation Innovation et entrepreneuriat, …). Peu importe ce qui est à l’origine de cette forte impli-
cation entrepreneuriale des étudiants, cela devrait continuer, car la création d’entreprise reste une solution perti-
nente contre le chômage.
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Pro l ayant eu un cursus de base 100% public (lycée de la Cité des Palmiers puis IUT Douala) j'ai eu accès à
l'Ucac-Icam via le concours d'entrée en troisième année pour la formation d' Ingénieur en informatique sous la
franchise de l'exia.Cesi.
J'étais très loin d'être préparé à ce que j'allais vivre les trois plus belles et surtout les plus intenses années
d'études de tout mon parcours de formation. L'enjeu était de s'adapter à un écosystème privé cette fois, avec un
nouveau système d'étude (le PBL - Problem Based Learning) contraint de résoudre divers problèmes parfois en
équipe, parfois individuellement, pour ensuite valider mes compétences à travers des soutenances pratiques et
des évaluations hebdomadaires, trop atypiques dans leur format. Par exemple, un test de 40 questions, chrono-
métré sur 30 min, où chacun devait maîtriser les sujets complexes à portée de main.
J'ai eu la chance durant ce temps à l'Institut de développer une compétence qui m'aide beaucoup : "Apprendre
à apprendre" qui me permet aujourd'hui d'être exible et de m'adapter aux réalités du monde professionnel
avec l'apprentissage continu adapté à ma personne sans peur de l'inconnu et de manière méthodique.
A côté de cela, j'ai rencontré des gens formidables qui ont donné une autre dimension à ma vision du monde
(notamment la naissance d'une passion entrepreneuriale sans frontières, l'importance et la valeur d'un réseau).
J'ai aussi développé des qualités humaines et sociales car j'ai dû vivre dans une communauté pavée de nationali-
tés di érentes. Bien sûr avec mes camarades, aujourd'hui ma famille, nous avons surmonté ces épreuves avec
bravoure et audace en sortant diplômés de l'Ucac-Icam.
Aujourd'hui nous partageons nos acquis avec les cadets diplômés après nous et ceux encore sur les bancs en
présentiel et à distance pour leur insertion professionnelle et sociale.
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Kaléidoscope
des secteurs
d’activité
des alumni
Autres 1% Primaire 22% Secondaire 44% Tertiaire 32%
40 31 34 44 55
9 1 1 16 1 8 5 2 12 9 15 12 2 9
Energie (Pétrole et autres)
49
L’entrepreneuriat Alumni
77 ENTREPRISES ALUMNI
7 9% 1% 4% 1%
11
14% 32%
Type d’entreprises
Association
Coopérative
ETS
Freelance
Secteur 1%
52% Informel
Primaire
59 77% LLC
Secondaire SARL
Tertiaire
9 9
7 7 7
5
4 4
3
2 2
1 1 1
Calendrier
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
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Fondation Alumni Congo
HISTORIQUE
La Fondation Ucac-Icam Alumni Congo (FUIAC) est un organe de l'Association Ucac-Icam Alumni Congo (UIA-CG).
A ce titre, elle a vocation à recevoir de manière irrévocable des biens, droits ou ressources sans que soit créée à
cet e et une personne morale nouvelle. Ces moyens sont destinés à nancer les actions jugées prioritaires
relatives à la Formation et à l’insertion professionnelle des Alumni Ucac-Icam du Congo tout en tenant compte
du plan d’action, des statuts et du règlement intérieur de l’UIA-CG. Il s’agit notamment :
- Des prêts d’étude à taux zéro accordés aux étudiants congolais en di culté pour le nancement d’une année
de formation à l’Institut Ucac-Icam suivant un processus bien encadré aboutissant à la signature d'une
convention tripartite (UIA-CG, Institut, étudiant) ;
- De la promotion de l’insertion socio-économique et professionnelle des diplômés de l’Institut Ucac-Icam,
notamment par l’auto-emploi à travers les incubateurs et le volontariat ;
- Du rayonnement et de l’attractivité de l’Association Ucac-Icam Alumni Congo.
RESSOURCES
Les ressources de la ‘’FUIAC’’ sont constituées par :
- Les cotisations volontaires des anciens étudiants de l’Institut Ucac-Icam au titre de la Fondation ;
- L’argent recueilli lors des campagnes de levée de fonds ;
- Les dons et legs pouvant être ou non assortis de charges ;
- Les subventions d’autres associations et des collectivités locales ou départementales ;
- Toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur en République du Congo.
BILAN
Depuis sa création à ce jour (Nov.2022), la FUIAC a déjà sponsorisé 12 candidats dont 04 qui sont professionnelle-
ment actifs et 08 encore étudiants. Et tout ceci pour un montant total de 20.739.900 XAF (~ 31 600 €).
Il sied de signaler que 03 sponsorisés ont déjà remboursé la totalité de leur prêt à "taux zéro".
Le partenariat de con ance étant fortement établi avec l'administration de l'Institut, il y a eu en 2019 la signature
d'une convention de cession des prêts d'honneur octroyés à des diplômés congolais par l'ICAM-AC à la FUIAC,
pour un montant total de 7.900.000 XAF (~12 000 €).
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Aux Etats, Organisations, Institutions, Entreprises, et Per-
sonnes physiques, qui ont fortement contribué à la créa-
tion, l’évolution de l’Institut Ucac-Icam (anciennement
IST-AC) ou qui continuent jour après jour, de nous faire
52
Merci à tous ces partenaires qui nous ont accompagné dès le démarrage en 2002, ou qui nous accompagnent
encore ce jour :
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ADER - ALUBASSA - ALUCAM - CAMLAIT - CAMRAIL - CEP SEIGNEURIE - CHANTIER NAVAL ET INDUSTIEL DU CAMEROUN
ENEM - EOLIS/TMFD - EXXON TCHAD-GEYSER-ICRAFON - JUSTAWE BOIS - KETCH - LITTOCOL - L’OREAL - MCT - MTN
NESTLE - PANZANI - MACACOS - SCTB - SECA - SFID - SIC CACAOS - SOCAPALM - SOCAVER - SOCICO - MATIERE
CHOCOCAM - CICAM - CIFM - COMETAL - COMPAGNIE SUCRIERE DU TCHAD - CUF - DIT - EGCS - EGIS CAMEROUN - TRC
PLANTATIONS DU HAUT PENJA - TAMPICO - TIGO TCHAD - TRADEX
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Pointe-Noire
Les indications de fonctions sont celles du début des années 2000, occasionnellement complétées par les fonc-
tions actuelles
Pionniers
Abbé Alain Loemba, paroisse Christ Roi, actuellement
vicaire général du diocèse de Pointe-Noire
Arnaud Desjonquères, premier directeur de l’Institut Volontaires DCC
à Pointe Noire et Armelle son épouse
ADELL Manuel
Christian Barros ( ), président Unicongo, avait
ALSTON Laure
succédé à Jean-Christophe Tranchepain
AUGY Fabien
Christian Ouissika, enseignant
BEYLOT Guillaume
Didier Mavouezela, Chambre de Commerce de
BOUILLOUX Pierrick
Pointe-Noire
CAMILLERI Florian
Fidèle et Elisabeth Kissita, enseignant, son épouse
DALMON Nicolas
associée à la vie étudiante
DUBOIS François
Jean Gabriel Prieur, chef de projet Icam puis
DUMORTIER Jean-Dominique
deuxième directeur de l’Institut à Pointe Noire
FASQUEL Philippe
Jean Nzoho, coordinateur des études de l’Institut
FRESSON Thibaut
jusqu'en 2019
HOSTEIN Aurélie
Jean Valère Mabounda, ingénieur Perenco
LAUNE Clémentine
Joseph Bahuaud, directeur général adjoint de Total
LEVEUGLE Laurène
E&P Congo LOUCHART rey
Maman Eugénie, associée à vie étudiante
OUTIN Anne-Claire
Maman Charlotte, associée à vie étudiante
QUINTON Jonathan
Mgr Jean-Claude Makaya Loemba, évêque de
RIETTE Olivier
Pointe-Noire
ROSTAING Anne
Mgr Miguel Olaverri, provincial des Salésiens de Don
VAN DEN BROECKE Hélène
Bosco, actuellement archevêque de Pointe-Noire
VANDAELE Pierrick
Père Christian de la Bretèche, spiritain, Forum des VIALLE-GUERIN Marie
jeunes entreprises du Congo VIVE Nicolas
Raymond Fongué, enseignant VIOT Audrey
Roland Bouiti Viaudo, Maire de Pointe-Noire WAHL Marie-Charlotte
Serge Bouity-Viaudo, Total E&P Congo
Brazzaville Tchad
Jean-Anatole N’Tumi, ingénieur électricien
Frère Barthélémy Nkounkou, directeur de la Ceeduc Pionniers
Mgr Louis Portella, évêque de Kinkala Mgr Henri Coudray, sj, Vicaire apostolique de Mongo
Mgr Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville Mgr Charles Vandamme, sj, archevêque de N’Djamena
Nazaire Diabindama ( ), Institut des Jeunes Sourds
Henri Ossebi, ministre de l’enseignement supérieur
Mgr Ernest Kombo, sj ( ), Conférence des évêques du Volontaires DCC
Congo
Abbé François de Paule Moundanga Ibéni ( ), MARTIN DE FREMONT Tiphaine
secrétaire de l’Acerac MIATTO Caroline
Emilienne Raoul, ancienne ministre, présidente du CESE VERMEESCH Charles-François et Charlotte
du Congo
Père Jacques Fedry, sj, Centre spirituel Vouela
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Douala
Pionniers
Mgr Cardinal Christian Tumi ( ), archevêque de Douala,
cardinal et grand chancelier de l’UCAC
Volontaires DCC
Conférence des évêques du Cameroun
BARON Vincent
Jean-Baptiste Homsi, entrepreneur et membre du conseil
CHARUEL Louis
d’administration de l’Institut
GUIGNARD Olivier, 1er VSI
Père Jean-Pierre Berger, sj ( ), recteur du Collège
FEZEU-LORIDO Estelle
Libermann
JUHEL Nicolas
Bernard Pagot, ingénieur Icam
LASSERRE Benoit
André Siaka, chef d’entreprise et ex DG de SABC
LELOUP Guillaume
Père Jean Ilboudo, sj
LERCH Gautier
Père Jean-Roger N’Dombi, sj, Provincial des jésuites AOC
LUQUIAU Jean-Baptiste
(2000-2008)
PALVADEAU Enora , 2ème VSI
Père Hyacinthe Loua, sj, Provincial des jésuites AOC
PROUVOST Stéphane
AOC (2014 - 2020)
PROUVOST Marie
Père Eugène Goussikindey, sj, Provincial des jésuites
Gildas Bossa, 1er directeur des études
Père John the Baptist Zamcho, sj, 2ème directeur des études
Raymond Fongue, Enseignant d’Électrotechnique
Père Jacques Ouedraogo, sj, 3ème directeur des études
Jean Kamdem, Enseignant de Mécanique
Salomon Kingue Ekedi ( ), Enseignant de Mécanique
Frères des Ecoles chrétiennes
Frères et Pères jésuites du Collège Libermann
Yaoundé
Abbé Oscar Eone Eone, recteur de l’UCAC
Père Denis Maugenest, sj ( ), Vice Recteur de l’UCAC
Abbé Olivier Massamba Loubelo, Vice recteur de l’UCAC,
chef de projet UCAC pour l’ISTAC
Père Philippe Dubin, sj ( ), UCAC
Père Louis de Vaucelles, sj ( ), UCAC
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Célébration des 20 ans à Pointe-Noire
57
Célébration des 20 ans à Douala
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