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Les expériences/études empiriques –

Pragmatique et cognition
La notion d’ostension
1. Grosse & al. (2013) : Hidden Authorship
Tester la capacité des enfants à supprimer leurs comportements ostensifs. (Peuvent-
ils cacher leurs intentions informatives ?)

Compréhension et acceptation
2. Wänke & Reutner (2009) : Comportement des consommateurs
Étude sur le comportement des consommateurs suite à des publicités présentant des
produits avec des avantages et des attributs. Inférences tirées entre les 2.

Vigilance épistémique
3. Gilbert & al. (1990) : Confiance par défaut  Vigilant si nécessaire
(expérience sur la langue Hopi)
Cette expérience montre que les humains font confiance par défaut. Étude empirique
sur l’apprentissage de la langue Hopi. S’ils n’ont pas de raisons de se méfier, ils font
confiance.
4. Hassons & al. (2005) : Vigilance par défaut  confiant si possible (suite
de l’expérience 3). Plus de pertinence, plus de vigilance !
Cette fois, au lieu de tester l’apprentissage d’une langue, on va tester si les gens
retiennent des infos sur des personnes. Ici, ils ont plus de raisons de se méfier.

Fiabilité de la source
5. Willis & Todorov (2006) : Jugements faciaux (fiabilité de la source)
Stirrat & Perret (2010)
Rapport « largeur/hauteur » du visage bas est considéré comme plus fiable.
6. Costa & al. (2017) : Jugements faciaux
La même chose, mais ils ont fait des modifications de visage horizontales et
verticales.
Ils ont défini que c’était la composante verticale du visage qui jouait un rôle plus
important dans la confiance. On juge plus fiable un visage avec une hauteur plus
grande.

7. Lev-Ari & Keysar (2010) : Accent (2 études)


Fiabilité de la source avec accent du locuteur.
Plus il y a d’efforts de traitement, moins c’est fiable. Un accent non-natif est plus
douteux qu’un accent natif.
Fiabilité de la source (confiance sélective chez les enfants).
Compétence (avoir des infos correctes) VS bienveillance  Exactitude
(source correcte)
8. Koenig & al. (2004) : Exactitude I
Dénommer correctement des objets connus. Les enfants de 3-4 ans vont faire
confiance à la source correcte.
9. Chow & al. (2008) : Exactitude II
Exactitude émotionnelle : Capacité d’exprimer des émotions appropriées à la
situation. Expérience faite avec des bébés de 14 mois. Émotions appropriées suite à
la découverte du contenu d’une boite.

Fiabilité de la source (confiance sélective chez les enfants).


Compétence (avoir des infos correctes) VS bienveillance  Niveau
d’information (source informée)
10. Sabbagh & Baldwin (2001) : Niveau d’information : Compétence
communiquée
Enfants de 3-4 ans qui jouaient dans une salle avec un expérimentateur. Birdy qui est
dans une autre salle demande un objet. Indice pour le blicket.
11.Pillow (1989) : Accès à l’information directe ou non
Niveau d’information avec l’accès direct ou indirect de la couleur des dinosaures.
(Enfant de 3 et 4 ans).
12.Einav & Robinson (2011) : Accès à l’information directe ou non
Niveau d’information avec l’accès direct à la réponse (sans marionnette
intermédiaire). (Enfants de 3 – 4- 5 ans).
13. Koenig & Jaswal (2011) : Niveau d’info expert ou non
Niveau d’information avec le domaine d’expertise des chiens.
(Est-ce que les enfants choisissent l’expert des chiens qui dit leur race ou l’autre qui
les décrit ?)

Fiabilité de la source (confiance sélective chez les enfants).


Bienveillance
14. Mascaro & Sperber (2009) : Test du grand menteur (méchant) (3
expériences)
- Une marionnette gentille (vache) et une méchante (grenouille). Les enfants dès 3
ans écoutent le témoignage du gentil pour savoir ce qu’il y a dans la boite.
- (Exemple du loup et du berger).
- La grenouille ment, mais les enfants doivent retrouver un bonbon caché dans une
des 2 boites. Vont-ils croire la grenouille ?
- Même chose, mais la grenouille est méchante et ne veut pas que tu trouves le
bonbon.  Inférence à tirer, ils doivent s’en méfier.
15.Beaucoup de chercheurs ont fait ces expériences.
Les smarties + Sally et Anna.  Exemples pour l’hypothèse que la capacité de méta
représentation se développe vers 4 ans.
Vigilance épistémique envers le contenu de l’information
16. Kultas & Federmeier (2011) : N400
Examen du langage par un appareil électronique (il scie du soleil).
17.Haggort & al. (2004) : Croyances d’arrière-plan
Vérification de la cohérence entre une information, la sémantique et les croyances
d’arrière-plan (couleur des trains hollandais).
18. Trouche & al. (2018) : Conservatisme
Espérance de vie d’une personne = conservatisme du choix des interrogés.

Vigilance épistémique et raisonnement


19. Jaswal (2004) : Conservatisme chez les enfants
Hybrid cat and dog.
20. Sperber & al. (2010) : Mécanisme de raisonnement
Discussion entre Barbara et André

Théorie argumentative du raisonnement


21. Frederik (2005) / Trouche (2016) : Raisonnement solitaire
≠ raisonnement en commun
L’exemple de la baguette et du bonbon.

22. Castelain & al. (2015) : étude sur les adultes Maya
Le raisonnement en groupe
23. Castelain & al. (2015) : étude sur les enfants Maya
Argument VS source.
Font-ils la différence entre une source dominante avec un argument faible et une
source faible avec un argument fort ?

24. Mercier & al. (2017) : Enseigner les erreurs n’est pas la réponse
2 buts mais 2 contre aussi.
25. Trouche & al. (2015) : La paresse sélective du raisonnement
Asymétrie entre la production et l’évaluation d’arguments.
26. Kuhn (1991) : Faiblesse des contre-arguments
La production d’arguments soutenant notre position est plus facile à faire que celle
des contre-arguments.
27. Kuhn & Crowell (2011) : Apprentissage de l’argumentation en
commun…
… plus efficace que l’argumentation individuelle. En apprenant à argumenter
ensemble, les élèves apprennent à mieux raisonner seuls.

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