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Semestre 3 (Licence)
Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 1
METHODOLOGIE
A. Ouvrages
B. Révision
- Le commentaire d’arrêt
- Le commentaire de texte législatif ou de doctrine
- La dissertation juridique
- Le cas pratique ou la consultation
Université de Lomé Année académique 2020–2021
Faculté de Droit Cours de M. DECKON
Semestre 3 (Licence)
Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 2
A consulter :
- P. ANCEL, Travaux dirigés d’introduction au droit et au droit civil, Litec ;
- P. COURBE et Ch. DIJON-GALLAIS, Guide des études de droit, Dalloz ;
- I. DEFRENOIS-SOULEAU, Je veux réussir mon Droit, Armand-Colin ;
- G. GOUBEAUX et Ph. BIHR, Les épreuves écrites de droit civil, LGDJ ;
- G. VERMELLE et R. MENDEGRIS, Le commentaire d’arrêt en droit privé, Dalloz.
A. A consulter
1. Les articles
2. Jurisprudence
- Cass. Civ. 1ère, 19 nov. 2002, Bull. civ. I, n° 279 ; D. 2003, somm. 2049, note B. Mallet-Bricout ;
- TGI Le mans, 7 sept. 1999, JCPG 2000, II, 10258, note C. SAUJOT ; Les Petits Affiches, 3 août
2000, p. 26, note A. Béguin ;
- Civ. 3ème, 1er octobre 2003, Notion de bien, RTD civ. 2003, 730, obs. Thierry REVET ;
- Cass. Crim. 22 septembre 2004 (Notion de bien : tout produit de l’activité intellectuelle constitue
un bien) RTD civ. 2005, 164, note Thierry REVET ;
B. Travail à faire: Commentez l’article 520 de la proposition de réforme du livre II du Code civil.
« Sont des biens, au sens de l’article précédent, les choses corporelles ou incorporelles
faisant l’objet d’une appropriation, ainsi que les droits réels et personnels tels que définis
aux articles 522 et 523 »
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Semestre 3 (Licence)
Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 3
A consulter :
- P. ANCEL, Travaux dirigés d’introduction au droit et au droit civil, Litec ;
- P. COURBE et Ch. DIJON-GALLAIS, Guide des études de droit, Dalloz ;
- I. DEFRENOIS-SOULEAU, Je veux réussir mon Droit, Armand-Colin ;
- G. GOUBEAUX et Ph. BIHR, Les épreuves écrites de droit civil, LGDJ ;
- G. VERMELLE et R. MENDEGRIS, Le commentaire d’arrêt en droit privé, Dalloz.
C. A consulter
1. Ouvrages
- F. TERRE, Ph. SIMLER ; Droit civil les biens ; 6ème éd. Dalloz, Paris 2002, p. 31 ;
- Sophie SCHILLER ; Droit des biens, 2ème éd. Dalloz, Paris 2005, p. 26 ;
- Nadège REBOUL-MAUPIN, Droit des biens Hyper cours ; éd. Dalloz, Paris 2006, p. 25.
2. Articles
3. Jurisprudence
Attendu que seuls sont immeubles par destination les objets mobiliers que le propriétaire d'un fonds y a
placés pour le service et l'exploitation de ce fonds ou y a attachés à perpétuelle demeure ;
Attendu que des fresques qui décoraient l'église désaffectée de Casenoves ont été vendues par deux
des propriétaires indivis de ce bâtiment sans l'accord des deux autres, Mmes Z... et Y... ; que
détachées des murs par l'acquéreur, puis réparties en deux lots, elles se trouvent actuellement en la
possession de la Fondation Abegg et de la ville de Genève, contre lesquelles Mmes Z... et Y... ont
formé une demande en revendication devant le tribunal de grande instance de Perpignan ; que la
Fondation Abegg et la ville de Genève ayant soulevé l'incompétence de ce tribunal au profit des
juridictions helvétiques, par application de la convention franco-suisse du 15 juin 1869, qui, en matière
mobilière, attribue compétence au tribunal du domicile du défendeur, l'arrêt attaqué (Montpellier, 18
décembre 1984) retient, pour rejeter leurs contredits, que les fresques litigieuses, originairement
immeubles par nature, étaient devenues immeubles par destination depuis la découverte d'un procédé
permettant de les détacher des murs sur lesquels elles étaient peintes ; qu'il en déduit que leur
séparation de l'immeuble principal, dès lors qu'elle est intervenue sans le consentement de tous les
propriétaires, ne leur a pas fait perdre leur nature immobilière, dont Mmes Z... et Y... peuvent continuer
à se prévaloir à l'égard de tous, de sorte que l'action exercée par elles est une action
en revendication immobilière ;
Attendu qu'en statuant ainsi alors que les fresques, immeubles par nature, sont devenues des meubles
du fait de leur arrachement, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
Attendu que les parties défenderesses étant domiciliées en Suisse, la juridiction française était
incompétente en vertu de l'article 1er de la convention franco-suisse du 15 juin 1869 ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs des pourvois ;
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 18 décembre 1984, entre les parties,
par la cour d'appel de Montpellier sous le n° 84/2797 ; statuant à nouveau, dit que le tribunal de grande
instance de Perpignan est incompétent et, aucune juridiction française n'étant compétente, renvoie les
parties à mieux se pourvoir ;
Dit n'y avoir lieu à renvoi.
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Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 4
Thème : Le meuble
I. A consulter
A. Articles
- Suzanne ANTOINE ; La loi n°99-5 du 6 janvier 1999 et la protection animale; D. 1999,
Chron. 481
- V. R. JAMBU-MERLIN, le navire, hybride de meuble ou d’immeuble ? Mélanges Flour
1979 p. 305 et s.
- Anne-Marie SOHM- BOURGEOIS, La personnification de l’animal, D 1990, Chron. 33
B. Jurisprudence
- Crim. 12 juin 1929, Gaz. Pal. 1929, 2, 251 (la jurisprudence considère également
comme meuble par leur nature, le gaz et le courant électrique)
- Com.17 octobre 1995, D 1996, 33, RTD civ 1996, 650, JCP N1996, p. 451
- Crim. 26juin 1941, Gaz. Pal. 1941, 2, 65
- Com. 25 fév. 1975, Bull. civ. IV, n°61 ; JCP 1975, II, 18133bis (Des titres au porteur en
l’espèce des bons de caisse obéissent au régime des meubles corporels)
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Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 5
I. A consulter
E. Ouvrages
- F. TERRE, Ph. SIMLER ; Droit civil les biens ; 6ème éd. Dalloz, Paris 2002, p. 31 ;
- Sophie SCHILLER ; Droit des biens, 2ème éd. Dalloz, Paris 2005, p. 26 ;
- Nadège REBOUL-MAUPIN, Droit des biens Hyper cours ; éd. Dalloz, Paris 2006, p. 25.
- P. SABLIERE, Droit de l’énergie, éd. Dalloz, 2014/2015
F. Articles
- Fr. GENY, Des garanties légales et conventionnelles du vendeur de coupe de bois sur
pied ; RTD civ. 1934 ; p. 3 ;
- Yves STRICKLER, Du rôle de la volonté dans la qualification des biens, Mélanges G.
Goubeaux, éd. Dalloz – LGDJ 2009, p. 525.
- P. SABLIERE, La nature juridique de l’électricité et les conséquences qui en résultent
quant à sa fourniture, LPA, 2007, n° 113, p. 4.
- E. PILON, Le problème juridique de l’électricité, RTD.civ, 1904, 5
- M. LAMOUREUX, Le bien énergie, RTD. Com. 2009, 239.
- P. CATALA, La matière et n’énergie, in Mélanges F. TERRE, 1999, § 16 et 17.
G. Jurisprudences
Thème : Droits réels : caractère limitatif ou indicatif de la liste des droits réels
I. A consulter
A. Doctrine
B. Jurisprudence
II. Travail à faire : Commentez – Civ. 3ème, 08 septembre 2016 ; Maison de poésie II
LA COUR (…)
Attendu, selon l'arrêt attaqué (Paris, 18 septembre 2014), rendu sur renvoi après
cassation (3e Civ. 31 octobre 2012, pourvoi n° 11-16.304), que, par acte des 7 avril et 30
juin 1932, la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (la Société) a acquis un
ensemble immobilier de la Fondation Maison de poésie (la Fondation) ; que l'acte
précisait, d'une part, que n'était pas comprise dans la vente la jouissance ou l'occupation
par la Fondation des locaux où elle était installée dans l'immeuble, d'autre part, qu'au cas
où la Société le jugerait nécessaire, elle pourrait demander la mise à sa disposition des
locaux occupés par la Fondation, à charge d'en édifier dans la propriété d'autres de
même importance, avec l'approbation de la Fondation ; que, devant l'accroissement de
ses activités, la Société a demandé à recouvrer l'usage des locaux occupés en
proposant diverses solutions de relogement de la Fondation ; que, devant les refus de
celle-ci, la Société l'a assignée en expulsion ;
Attendu que la Société fait grief à l'arrêt de dire la Fondation titulaire d'un droit réel lui
conférant la jouissance spéciale des locaux pendant toute la durée de son existence,
(…)
Mais attendu qu'ayant relevé que les parties avaient entendu instituer, par l'acte de vente
des 7 avril et 30 juin 1932, un droit réel distinct du droit d'usage et d'habitation régi par le
code civil, la cour d'appel, qui a constaté que ce droit avait été concédé pour la durée de
la Fondation, et non à perpétuité, en a exactement déduit, répondant aux conclusions
dont elle était saisie, que ce droit, qui n'était pas régi par les dispositions des articles 619
et 625 du code civil, n'était pas expiré et qu'aucune disposition légale ne prévoyait qu'il
soit limité à une durée de trente ans ;
Semestre 3 (Licence)
Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 7
III. A consulter
C. Articles
- BARBIERI, Perpétuté et perpétuation dans la théorie des droits réels, thèse Toulouse
1977, p. 203 et s.
- CHAUFFARDEL, Le problème de la perpétuté de la propriété, thèse, Aix 1933.
D. Jurisprudence
ATTENDU QUE LE PROPRIETAIRE QUI A ETE PRIVE DE SES DROITS PAR LA PERTE DE
SON IMMEUBLE SOUS LE SEUL EFFET DES FORCES DE LA NATURE, SE TROUVE
REINTEGRE DANS SA PROPRIETE LORSQUE, DE LA MEME MANIERE, L'OBSTACLE QUI
L'EN AVAIT PRIVE A DISPARU ; ATTENDU QU'IL RESULTE DES ENONCIATIONS DE
L'ARRET ATTAQUE QUE X..., AUX DROITS DUQUEL SE TROUVE LA NOUVELLE SOCIETE
CIVILE ET AGRICOLE DU THEY DE ROUSTAN, A ACQUIS DE L'ETAT, LE 13 JANVIER
1824, UN PLAN D'EAU DE QUINZE HECTARES, DIT ETANG NAPOLEON, SITUE A
L'EXTREMITE SUD-EST DE LA CAMARGUE ; QU'EN 1872, UNE TEMPETE A DETRUIT LE
CORDON LITTORAL ET QUE L'ETANG, REUNI A LA MER, EST DEVENU UNE BAIE DU
RIVAGE DE LA MEDITERRANEE ; QU'A PARTIR DE 1942, LE CORDON LITTORAL S'EST
RECONSTITUE ET QUE L'ETANG, DE NOUVEAU SEPARE DE LA MER, A CESSE
D'APPARTENIR AU DOMAINE PUBLIC ; QUE LA SOCIETE DU THEY DE ROUSTAN EN A
REVENDIQUE LA PROPRIETE ;
ATTENDU QUE L'ARRET A REJETE CETTE ACTION AUX MOTIFS QUE L'ETANG AYANT
ETE, A LA SUITE D'UN PHENOMENE NATUREL, INCORPORE AU DOMAINE PUBLIC
MARITIME, LA PROPRIETE EXCLUSIVE EN A ETE TRANSFEREE A L'ETAT, ET QUE LA
NOTION DE PROPRIETE " POTENTIELLE " NE REPOSANT SUR AUCUNE BASE
JURIDIQUE, LE DROIT DE L'ANCIEN PROPRIETAIRE N'A PU REVIVRE LORSQUE
L'ETANG A ETE DE NOUVEAU SEPARE DE LA MER ; QU'EN STATUANT AINSI, ALORS
QUE L'INCORPORATION DE L'ETANG AU DOMAINE PUBLIC AVAIT ETE LA
CONSEQUENCE D'UN PHENOMENE NATUREL ET QU'A LA SUITE D'UN PHENOMENE
INVERSE L'ETANG AVAIT RETROUVE SON ETAT PRIMITIF, LA COUR D'APPEL A VIOLE
LE TEXTE SUSVISE ;
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Td de Droit civil : Les biens
Séance n° 8
V. A consulter
E. Articles
- A. PIROVANO ; La fonction sociale des droits : Réflexion sur le destin des théories
de Josserand, D 1972, ch. 67 ;
- Ph. STOFFEL-MUNCK ; La théorie des troubles de voisinage à l’épreuve du principe
de précaution, D 2009, 2817 ;
- G. APPERT, Des droits du propriétaire vis-à-vis des voisins, RTD civ. 1906, 71 ;
- R. MARTIN, De l’usage des droits et particulièrement du droit de propriété, RTD civ.
1975, 52 ;
- J. B. BLAISE, Responsabilité et obligation coutumières dans les rapports de
voisinage, RTD civ. 1965, 261 ;
- R. LIBCHABER, Le droit de propriété, un modèle pour la réparation des troubles de
voisinage ; in Mélange Ch. Mouly, tome 1, Litec p. 421.
F. Jurisprudence
- Civ. 27 nov. 1844, DP 1845, I, 13 ; voir grands arrêts ;
- Req. 20 fév. 1849, D. 1849, 148 ;
- Civ. 8 mars 1978, D. 1978, 641 ;
- Civ. 2ème, 5 fév. 2004, D. 2004, som. 2468 ;
- Civ. 3ème, 3 nov. 1977, D. 1978, 434 ;
- Civ. 2ème, 23 oct. 2003, JCP 2004, I, 125 « Le trouble peut être constitué sans qu’il y
ait une faute » ;
- Civ. 2ème, 28 juin 1995, Bull. civ. II, n° 222, D. 1996, som. 59, RTD civ. 1996, 179 ;
- Civ. 3ème, 20 fév. 1973, RTD civ. 1974, 610 ;
- Civ. 2ème, 21 mai 1997, D. 1998, 151 ou JCP 1998, II, 10057.
- G. LERAY, Grenouilles et jurisdictio : quand la cessation du trouble anormal de
voisinage expose à une condamnation pénale. D. 2018, p. 995.
Attendu que la SCI les Keys fait grief à l’arrêt d’accueillir cette demande
Mais attendu qu’ayant relevé que la maison de Mme Y… était désormais surplombée par un
immeuble de plusieurs étages situé à deux mètres des fenêtres de son salon et de sa chambre,
entrainant une perte de vue et de luminosité dans les pièces principales de son logement, et
que, même en tenant compte de l’urbanisation importante du secteur, cette nouvelle
construction avait dégradé son cadre de vie et engendré une dépréciation de son bien, la cour
d’appel, qui a ainsi caractérisé le caractère anormal du trouble de voisinage dont elle a
souverainement constaté l’existence, a légalement justifié sa décision
Par ces motifs,
Rejette le pourvoi.