3 LIRE UNE BANDE DESSINÉE PAGES 25 À 34 DU MANUEL

Émile et Margot – La Famille Monstralalère

Scénario : Anne DIDIER et Olivier MULLER – Illustrations : Olivier DELOYE
coll. « BD Kids », série « Émilie et Margot », tome 1, Interdit aux monstres, Bayard Éditions, 2011.

La bande dessinée
◗ Le genre de la bande dessinée – qui plait à de nombreux enfants – permet de travailler
les compétences de lecture littéraire. En effet, le lecteur d’une bande dessinée doit faire
des inférences pour interpréter les images et construire les liens de sens entre les cases.
Par ailleurs, étudier ce genre en classe permet d’établir, pour de nombreux élèves, un lien
entre lecture privée et lecture scolaire.
◗ Grâce à l’étude d’une bande dessinée, les élèves :
– comprennent qu’elle est un genre littéraire au même titre que le conte ou le récit policier, par
exemple ;
– découvrent les moyens de la bande dessinée (images mais aussi textes, signes, codes
graphiques…) ; ils apprennent à les reconnaitre et à les nommer ;
– deviennent conscients des habiletés mises en œuvre lorsqu’ils lisent une bande dessinée et
apprennent à réguler leur lecture ;
– s’initient aux procédés de l’humour, fréquent dans la bande dessinée.
◗Beaucoup d’élèves vont spontanément vers la bande dessinée. On en profitera pour articuler :
– les lectures cursives : mettre des albums en fond de classe pour que les élèves les lisent
quand ils ont un moment ; les inviter à en emprunter à la BCD ;
T

– les lectures en classe qui renforcent les habiletés de lecture et légitiment le genre ;
GO
ILE

R
– les lectures
É M privées grâce à des
M A moments de partage sur des albums personnels apportés
par les élèves à l’école. POUR COMMENCER

●À quoi reconnais-tu qu'il s’agit

d’une bande dessinée ?
U

MAD

OME
UTO

Lexique de la bande dessinée

● Peux-tu citer un personnage d’une
EM

CR
TO

OI
● L’album : livre dans lequel
AU sont rassemblées
S E - planches d’une bande dessinée.
les
autre bande dessinée ? Décris-le.
H ELL L
LE C E NIQUEL
●La bande dessinée : à l’origine, simple bande horizontale constituée de quelques cases.
Aujourd’hui, ensemble de planches qui forme une histoire.
● La planche : page d’une bande dessinée constituée de bandes ou de cases de différentes tailles.
● La case (ou vignette) : unité dessinée, généralement délimitée par un cadre. Dans une planche,
la taille des cases, variable, permet de créer des effets. La case est un élément de l’histoire.
● Le plan (large, moyen, rapproché, gros plan, très gros plan) : procédé qui permet d’accorder

plus ou moins d’importance à tel ou tel moment ou élément de l’histoire.

● Le point de vue : procédé qui vise à mettre le spectateur de l’image à une certaine place par

rapport à ce qui est représenté (au niveau / à hauteur de, en plongée, en contreplongée).
● La bulle (ou phylactère) : espace délimité dans la case qui contient les paroles d’un personnage

ou ses pensées. Une flèche permet d’attribuer la bulle au personnage qui parle.
● Le cartouche : cadre dans lequel sont inscrits des éléments narratifs (« Trois jours plus tard… »).
● L’onomatopée : restitution d’un bruit par un assemblage de lettres (« Vroum »).
●Le sillage : restitution d’un mouvement par un signe graphique (traits derrière un personnage
pour marquer sa vitesse de déplacement, par exemple).
● Les points d’exclamation et d’interrogation : très fréquents pour marquer les sentiments ou les

réactions d’un personnage.

3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 55

 Les auteurs
Anne Didier et Olivier Muller, frère et sœur, sont aussi les
auteurs des histoires d’Anatole Latuile (BD Kids).
Olivier Deloye travaille régulièrement avec la presse
jeunesse. Il a adapté Oliver Twist en 5 volumes, réunis
dans une version intégrale en 2017.
Les atouts de « La famille Monstralalère »
Cette bande dessinée ne comporte que 6 planches, ce
qui permet de la donner à lire dans son intégralité dans
le manuel.
Elle constitue un excellent support pour initier les élèves
à une découverte des caractéristiques du genre.

La série des Émile et Margot L’étude de « La Famille Monstralalère »

Les personnages sont au cœur d’une série de bandes s’attache tout particulièrement :
dessinées (8 volumes). Chaque volume comporte ● à la fonction narrative de l’image dans la bande

plusieurs bandes dessinées de 6 planches, toujours dessinée :

drôles et surprenantes.
« La famille Monstralalère » est la dernière des 14 bandes
dessinées du tome 1, Interdit aux monstres.
Une bande dessinée parait chaque mois dans le maga-
zine Mes premiers J’aime lire, si bien que les élèves
peuvent connaitre les personnages.
– c’est la succession des cases qui raconte une histoire ;
– c’est au lecteur de construire les liens entre ces cases
pour élaborer la cohérence de l’histoire.
● aux codes graphiques mis en œuvre pour faire signi-
fier l’image : bulles, sillages, cadrages, plans et points de
vue.

Les objectifs du chapitre

Déroulé du chapitre Objectifs
POUR COMMENCER – Faire entrer les élèves dans le genre de la BD
p. 25 – Les amener à repérer les premiers éléments de la bande dessinée Émile et Margot
et les structurer
– Leur faire repérer le ton humoristique de la BD
– Les amener à lire des bandes dessinées en autonomie

LIRE ET COMPRENDRE – Faire découvrir aux élèves les deux premières planches de la BD
Planches 1 et 2 – Les aider à repérer les premières données de l’histoire
p. 26-27 – Les amener à comprendre comment la succession des images raconte une histoire
– Faire acquérir des connaissances sur les codes et le lexique de la BD

LIRE ET COMPRENDRE – Assurer les liens entre les planches précédentes et celles-ci
Planches 3 et 4 – Assurer la compréhension des deux planches
p. 28-29 – Amener les élèves à saisir les procédés de l’humour
– Faire acquérir des connaissances sur les codes et le lexique de la BD

LIRE ET COMPRENDRE – Assurer les liens entre les planches précédentes et celles-ci
Planches 5 et 6 – Assurer la compréhension des deux planches à partir de détails pris dans les images
p. 30-31 et dans les textes
– Amener les élèves à saisir les procédés de l’humour
– Faire acquérir des connaissances sur les codes et le lexique de la BD

ÉCRIRE – Créer des liens entre la lecture et l’écriture

Créer une planche – Amener les élèves à renforcer leur compréhension du genre de la bande dessinée
de bande dessinée par la création d’une planche
p. 32-33 – Amener les élèves à comprendre l’intérêt d’une méthode d’écriture et les aider
à se l’approprier

ENRICHIR SON – Amener les élèves à opérer un retour sur leur lecture
CAHIER DE LECTURES – Les amener à s’ouvrir à d’autres lectures
p. 34 – Les amener à partager leurs lectures
– Leur signaler d’autres œuvres appartenant au même thème littéraire et les motiver
pour lire en autonomie

56
Mode mineur : parcours rapide en 6 séances
Si vous souhaitez traiter ce chapitre en mode mineur (voir Propositions de programmation p. 4),
nous vous conseillons de sélectionner les activités indiquées ci-dessous.
Les séances durent 30 minutes.

Séance 1 – Lecture de la page 25

Ouverture p. 25 – POUR COMMENCER
Planches 1 et 2 – Lecture des planches 1 et 2
p. 26-27 – PREMIÈRE LECTURE

Séance 2 – JE COMPRENDS 1 , 2 a, 4 et 5
Planches 1 et 2 – ENTRE LES LIGNES 6
p. 26-27

Séance 3 – PREMIÈRE LECTURE

Planches 3 et 4 – VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE
p. 28-29 – JE COMPRENDS 1 , 2 , 5 et 6

Séance 4 – J’ÉCRIS 8
Planche 4
p. 28-29

Séance 5 – PREMIÈRE LECTURE

Planches 5 et 6 – JE COMPRENDS 1 , 3 et 4
p. 30-31

Séance 6 – PREMIÈRE LECTURE

Planche 6 p. 30-31 – JE COMPRENDS 1 , 3 et 4
Enrichir son cahier
de lectures p. 34

3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 57

 3 LIRE
UNE BANDE DESSINÉE

POUR COMMENCER Page 25 Émile et Margot

Scénario : Anne Didier et Olivier Muller
Illustrations : Olivier Deloye

Compétences
– Tirer un maximum d’informations de la page

T
– Entrer dans le genre de la BD

GO
E
IL
ÉM R
MA
POUR COMMENCER

● À quoi reconnais-tu qu'il s’agit

d’une bande dessinée ?

MAD

OME
UTO
● Peux-tu citer un personnage d’une

EM

CR
TO
OI
AU SEL E-
LE C
H LE NIQUELL autre bande dessinée ? Décris-le.

– Entrer dans la BD Émile et Margot : repérer les personnages, saisir la situation

initiale de l’histoire
– Repérer l’humour de la BD
– S’inscrire dans un projet de lecture autonome

Déroulement Séance 1 [30 min] Observation de la page et commentaires

Séance 2 [30 min] Organisation du prêt de livres

Matériel Pour l’enseignant : des albums de bande dessinée divers

ÉLÉMENTS D’ANALYSE ■Les élèves décrivent les personnages et font des

■ La page fait entrer les élèves dans la BD.
Elle comporte :
– le numéro du chapitre, la compétence générale
travaillée dans le chapitre et la mention du genre :
Lire une bande dessinée ;
– le nom des auteurs ;
– un fond de page illustré par Olivier Deloye, qui
reprend les décors et les personnages de la BD ;
– des vignettes représentant les principaux person-
nages de la BD ;
– les cases de la première planche de la BD.
Séance 1 [30 min]
■Laisser du temps aux élèves pour qu’ils observent la
page et la commentent.
● Structurer leurs observations en les classant sur
une affiche :
– genre du texte qui va être étudié :
– titre de la BD ;
– nom des auteurs et de l’illustrateur ;
– nom des personnages : Émile, Margot, Mademoiselle
Niquelle-Crome, le Chautoutou.
● Traiter la question 1 : À quoi reconnais-tu qu’il s’agit
d’une bande dessinée ?
Les élèves doivent citer le dessin, les bulles, éventuelle-
ment mentionner les cases.
■ Les élèves observent le fond de page, les vignettes
représentant les personnages et les quatre cases.
Recueillir leurs observations en les amenant à :
– identifier Émile, Margot et Mademoiselle
Niquelle-Crome ;
– repérer le Chautoutou dans le fond de page et dans
la dernière case ;
– repérer les allusions à la musique (portée en fond de
page, piano).
hypothèses sur leur rôle dans l’histoire. Rassembler
et compléter leurs remarques.
Émile : c’est un petit garçon aux cheveux roux qui
porte une couronne sur la tête ; il apprend le piano
avec difficulté. (Est-il prince ?)
Margot : c’est une petite fille qui porte un diadème.
Elle aussi semble souffrir devant le piano. (Est-elle
princesse ?)
Mademoiselle Niquelle-Crome : c’est une dame
habillée comme au Moyen Âge ; elle semble sévère et
fâchée. (Est-elle leur professeure ?)
Le Chautoutou : c’est une sorte de chien avec un
nez de clown ; il se glisse par la fenêtre pour rejoindre
les enfants. (Est-il bienveillant ou malveillant envers
eux ?)
■Les élèves décrivent le décor et en déduisent le lieu
et l’époque de l’histoire : un château au Moyen Âge.
■ Les élèves répondent à la deuxième question selon
leurs connaissances.
Séance 2 [30 min]
Les programmes recommandent de faire connaitre
des séries d’ouvrages aux élèves. Dans ce but, on
pourra se procurer plusieurs volumes des bandes
dessinées d’Émile et Margot ou d’autres titres des
listes de référence du MEN et organiser un prêt tout
au long de la séquence sur le chapitre.
Ce prêt sera l’occasion d’exercer les élèves à la
présentation d’un livre à l’aide de la Fiche Méthode 1,
Présenter un livre (page 204 du manuel).
Proposition d’organisation du prêt :
– apporter des bandes dessinées dans la classe ;
les exposer sur une table pour mettre les élèves en
appétit ;

58
– présenter les bandes dessinées, éventuellement en
les classant par niveau de difficulté (de 1 à 3 étoiles) ;
– mettre en place un tableau de prêt : les élèves
inscrivent leur nom, la BD empruntée et la date de
retour.
Organiser également la présentation des BD (plan
à suivre, date de présentation).
Bibliographie
Émile et Margot, 8 volumes (cf. p. 55).
KÔNO Fumiyo, Koko, coll. « Kids », Glénat, 2010.
Séries classiques
DERiB & JOB, Yakari, Le Lombard. La série (qui
comprend 39 volumes, le premier publié en 1973)
raconte les aventures d’un enfant sioux qui parle le
langage des animaux et affronte les dangers avec
courage et ingéniosité.
Jean ROBA, Boule et Bill, Dupuis. Créée en 1959, la
série compte 38 albums. Boule, un petit garçon aux
cheveux roux et Bill, son chien, ne se quittent jamais.
Chaque album est constitué de planches autonomes
qui racontent un gag. RÉFÉ
LISTES DE
RENCE

Dans ce manga de la grande auteure japonaise, Yahoi,

une enfant de dix ans, adopte un coq, Koko. Mais
la vie avec ce coq se révèle très compliquée.

■ Interdit aux monstres, d’Anne Didier, Olivier Muller et illustrations d’Olivier Deloye © 2011, Bayard Éditions.
ÉMILE ET MARGOT
PLANCHES 1 ET 2 Pages 26-27

COMPRENDRE
LIRE
Compétences Planche 1

Je comprends
Planche 2

Une histoire en images Entre les lignes

– Comparer la planche 1 avec l’illustration de la page précédente

1 2 a. Raconte l’histoire en regardant 6
PREMIÈRE LECTURE Dans la dernière case de la planche 2, que ressentent a. À ton avis, qui sont les parents d’Émile
Émile et Margot ? a) l’inquiétude b) la joie c) la peur seulement les images. et de Margot ?
STRATÉGIE ® Je cherche dans l’image. b. Quels sont les deux lieux représentés ? b. Quel est le métier de mademoiselle
a. Quel est le problème Niquelle-Crome ? Est-elle sympathique ?
3 Où se trouvent les deux plus grandes cases ?
des enfants ?
b. Qui va les aider à
Vocabulaire pour mieux lire
Des dialogues entre les personnages J’écris

– Saisir les données de l’histoire et comprendre comment elle se structure

le résoudre ? Quel est le sens du verbe répéter dans la première 4 Observe les cases. Comment sais-tu 7 Choisis un des personnages et décris-le.
c. Qu’est-ce qui te semble case de la planche 2 ? qu’un personnage parle ?
le plus drôle dans a) dire une deuxième fois b) s’exercer
5 Quel personnage se met en colère ?
ce début d’histoire ? Quel mot reconnais-tu dans le nom clairière Quel personnage veut aider les enfants ?
(dernière case) ? Quel est le sens de ce nom ?

dans la succession des images

® Les familles de mots, p. 194.

26 ÉMILE ET MARGOT 27

– Acquérir des connaissances sur la BD : mots spécialisés, fonctionnement

Vocabulaire
• Trouver le sens d’un mot en contexte
• Trouver le sens d’un mot à partir du mot de base

Déroulement Séance 1 [30 min] Lecture des deux planches – Comparaison avec la page 25
– VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE – PREMIÈRE LECTURE

Séance 2 [40 min] JE COMPRENDS 1 à 5

Séance 3 [40 min] ENTRE LES LIGNES 6 – J’ÉCRIS 7

ÉLÉMENTS D’ANALYSE – la première péripétie : le départ vers la maison de la

■La double page du manuel est la reproduction
exacte des deux premières planches de la BD.
Pour un certain nombre d’élèves, c’est peut-être la
première étude d’une bande dessinée. Il s’agit donc
d’une part d’apporter quelques mots appartenant
au lexique du genre, d’autre part de faire comprendre
aux élèves comment les images parviennent à
raconter une histoire.
■Sur un plan formel, les planches présentent des
différences dans la hauteur des bandes, la taille des
cases, la forme des bulles. Le point de vue et les plans
sont également intéressants à observer.
Sur le plan de l’histoire, les planches :
– présentent la situation initiale et le problème à
résoudre : les deux enfants sont privés de sortie pour
n’avoir pas suffisamment travaillé leur morceau de
piano ;
famille Monstralalère.
Grâce à ces deux planches, l’histoire est enclenchée et
les personnages principaux sont connus.
Séance 1 [30 min]
● Les élèves lisent les deux planches.
● Leur demander de comparer la planche 1 avec le
visuel de la page 25.
Faire constater :
– qu’il s’agit des mêmes images ;
– que la présentation est différente avec la présence
d’une têtière illustrée qui contient le titre de la série
(Émile et Margot) et le titre de l’histoire (La Famille
Monstralalère) ;
– que le visuel de la page 26 est la reproduction d’une
page de BD (faire observer l’ombre).
● Demander aux élèves s’ils savent ce qu’est une

– l’élément modificateur : l’arrivée du Chautoutou ; « planche », nom écrit à gauche de la reproduction.

3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 59

Le leur expliquer en donnant des exemples avec
une BD.
Éventuellement, leur montrer la page de la BD
« La famille Monstralalère » dans le recueil.
➜ TRACE
Entamer une affiche sur le lexique de la bande
dessinée :
– lui donner un titre : Les mots de la bande dessinée ;
– noter chaque mot rencontré avec sa définition
et/ou un exemple (case photocopiée et collée, par
exemple).
VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE
Les activités de cette rubrique permettent de travailler
le vocabulaire en contexte. Elles sont complémen-
taires de celles réalisées dans les pages spécifiques.
Profiter de la question pour étudier deux noms
●
polysémiques utilisés dans la consigne : planche et
case.
Demander à deux élèves de chercher les différents
sens de ces noms. Ils restitueront le résultat de leur
recherche au reste de la classe.
Planche : lame de bois pour la construction ; planche
de surf ; planche à repasser ; page d’une BD compor-
tant plusieurs bandes ou plusieurs cases.
Case : habitation traditionnelle, en Afrique par
exemple ; case d’une grille de mots croisés ; case
d’un pupitre d’écolier ; image d’une planche de bande
dessinée constituant un moment de l’histoire.
● Sens du verbe répéter : le contexte permet de
répondre facilement à la question : ici, le verbe signifie
s’exercer.
Faire reformuler la phrase avec le synonyme : nous
sommes obligés de nous exercer tout l’après-midi.
L’objectif est de montrer aux élèves que,
souvent, pour trouver le sens d’un mot, il suffit de le
rattacher à sa famille, le contexte étant un deuxième
appui.
Le nom clairière vient de l’adjectif clair. Étant donné
que les personnages se dirigent vers une forêt, on peut
en déduire que l’expression Derrière la grande clairière
désigne l’endroit de la forêt où il fait clair, c’est-à-dire
un endroit de la forêt où il n’y a pas d’arbres.
PREMIÈRE LECTURE
Les réponses sont données à l’oral pour un premier
partage de la compréhension et de la réception des
planches de la BD.
a.
La réponse se trouve dans la 2e bande de la
planche 1, case 2 : le problème des enfants est qu’ils
n’ont pas suffisamment travaillé leur morceau de
piano et qu’ils sont privés de sortie.
Profiter de la question pour consolider le mot case et
amener le mot bande.
Enrichir l’affiche Les mots de la bande dessinée.
b.
La question permet de vérifier que les élèves ont
●
bien compris le rôle du Chautoutou.
Exiger qu’ils indiquent précisément dans quelle
60
planche, quelle bande et quelle case se trouve
la réponse (réinvestissement du vocabulaire).
Ce sont les cases 1 et 2 de la 2e bande de la
planche 2 qui donnent la réponse :
– Parmi tous tes amis monstres, il n’y en a pas un qui
pourrait nous aider ?
– Euh, voyons voir… Mais si ! Je connais même une
famille entière, les Monstralalères.
● On pourra demander aux élèves de dire comment
ils perçoivent le personnage de Chautoutou, ce qu’ils
pensent de son entrée en scène, s’il leur semble
sympathique…
c.
La question invite les élèves à s’exprimer person-
nellement sur le texte.
Séance 2 [40 min]
JE COMPRENDS
1 stratégie Je cherche dans l’image.
Les élèves peuvent s’aider de la stratégie du même type,
explicitée à la page 201 du manuel.
Il s’agit d’une question d’interprétation de l’image
qui nécessite de faire des inférences.
● Les élèves observent l’image puis la décrivent.
Ils doivent repérer certains indices visuels :
– il y a un changement de lieu : intérieur ≠ extérieur ;
– l’environnement est boisé ;
– les enfants s’enfuient (dessin de corps en train de
courir) ;
– la question « Ils habitent loin ? » reflète une
inquiétude.
● Ils doivent rattacher ces indices visuels à la situa-
tion des enfants :
– on les a privés de sortie ;
– ils sortent quand même ;
– ils ne savent pas où ils vont.
Toutes ces observations doivent amener les élèves à
conclure que les enfants sont inquiets.
Si les élèves donnent intuitivement l’adjectif qui
convient, les aider à faire le raisonnement qui les a
amenés à ce choix.
Ajouter l’inférence construite avec les élèves au fichier
Mes stratégies pour comprendre (cf. page 28).
JE COMPRENDS - Une histoire en images
Cette partie du questionnaire permet aux élèves de
comprendre que la bande dessinée raconte une
histoire en utilisant d’autres moyens que les mots.
2 a. L’activité est difficile : les élèves travaillent en
groupe.
● Pour les aider, écrire au tableau une trame qu’ils
complètent au brouillon (lire la trame avec eux) :
Émile et Margot devaient … mais ils … .
Alors, Mademoiselle Niquelle-Crome … .
Heureusement, le Chautoutou … . Il leur a proposé … .
Émile et Margot … .
● Après la phase d’élaboration du récit, un élève de
chaque groupe raconte l’histoire en s’aidant de l’écrit
du groupe.
Différenciation Former un groupe avec les élèves en
difficulté. Les aider à compléter la trame en dictée à
l’adulte.
b. La réponse a été apportée en 1. Il s’agit d’une
consolidation.
Les enfants sont d’abord dans leur château avant de
se retrouver à l’extérieur du château (dernière case),
en route pour la forêt dans laquelle se trouve la maison
de la famille Monstralalère.
3 Les élèves remarqueront peut-être d’eux-mêmes
que deux grandes cases encadrent en quelque sorte
les deux premières planches de la BD.
Les aider à interpréter leurs observations oralement.
● La première case de la planche 1 est nettement
plus grande que les trois suivantes réunies. La taille
de cette première case permet d’installer le décor, le
contexte de l’histoire et les principaux personnages.
Demander aux élèves d’observer attentivement les
détails de cette case :
– les personnages sont dans la salle d’un château ;
on peut distinguer les lames du parquet ;
– la taille du piano à queue et les instruments à corde
suggèrent qu’Émile et Margot appartiennent à une
famille riche et qui aime la musique ;
– les personnages sont très identifiables.
● La dernière case de la planche 2 occupe également
beaucoup d’espace.
C’est une case importante qui marque le départ du
château et le début de l’aventure. Elle a été décrite
dans la réponse 1.
JE COMPRENDS - Des dialogues entre les
personnages
4 La réponse permet d’installer de nouvelles
connaissances sur la BD :
– les paroles des personnages sont dans des bulles ;
– ces bulles peuvent être placées à différents endroits
d’une case ;
– une flèche permet de savoir quel personnage parle.
Compléter l’affiche Les mots de la bande dessinée
avec les mots nouveaux.
5 Évaluation Les élèves répondent par écrit à
cette question qui permet de prendre des repères
sur la compréhension de l’histoire.
Leur demander de répondre à chaque partie de la
question par une phrase.
Séance 3 [40 min]
ENTRE LES LIGNES
6 Traiter les questions à l’oral.
a. Aider les élèves à trouver des indices : Émile porte
une couronne, Margot porte un diadème, ils habitent
dans un château : leurs parents sont sans doute un roi
et une reine, un prince et une princesse…
b. Il est peu probable que les élèves connaissent
le mot gouvernante ! Accepter tous les mots ou
expressions qui contiennent l’idée d’éducation à la
« maison ».
Laisser les élèves s’exprimer librement sur la deuxième
partie de la question qui les amène à s’impliquer dans
les relations entre les personnages.
J’ÉCRIS
7 Donner un guide sous la forme de questions pour
que les élèves organisent leur description (ce guide
peut être construit avec eux mais cela prendra davan-
tage de temps).
1 Quel est le nom du personnage ?
2 Quelle est son apparence extérieure ?
3 Que fait-il dans l’histoire ?
4 Est-il sympathique ou pas ?
➜ TRACE
Réaliser une affiche ou une fiche pour chaque
personnage.
Pour cela, collecter les informations apportées par
chaque élève.
Coller la vignette de la page 25 correspondant au
personnage.
3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 61
 ■ Interdit aux monstres, d’Anne Didier, Olivier Muller et illustrations d’Olivier Deloye © 2011, Bayard Éditions.
ÉMILE ET MARGOT
PLANCHES 3 ET 4 Pages 28-29

COMPRENDRE
LIRE
Compétences Planche 3

Je comprends
Planche 4

Des personnages comiques 6 * Planche 3, case 2, il y a de drôles de mots

– Mettre les deux planches en relation avec le reste de la BD

PREMIÈRE LECTURE
STRATÉGIE
a. Explique les réactions
d’Émile et de Margot
1 Décris la maison des Monstralalère.
En quoi ressemble-t-elle à ses habitants ?
® J’utilise mes connaissances.
2
appelés « onomatopées » (DING, POUET) :
Quelle est la spécialité de la famille
à quoi servent-ils ?
Monstralalère ?
3 Qu’est-ce qui rend ces personnages
Entre les lignes
amusants ?
7 * Explique pourquoi la famille
Différents types d’écrits

et comprendre leur signification

en arrivant à la maison
de la famille Monstralalère.
b. Que penses-tu de l’idée
de l’enfant de la famille
Monstralalère ?
Vocabulaire pour mieux lire
Qu’est-ce qu’une fausse note (planche 3,
case 4) ?
En t’appuyant sur ce que tu sais de la
famille Monstralalère, imagine ce qu’est un
concert cacophonique (planche 3, case 4).
Monstralalère porte ce nom.
4 Planche 3, case 1 : Plus tard… est écrit dans
un cartouche, C’est ici dans une bulle. J’écris
À quoi sert un cartouche ? une bulle ?
8 Choisis ce que vont faire Émile et Margot :
5 Planche 3, cases 3 et 5, la bulle d’Émile est
accepter le sac à couac ou le refuser. Crée
en pointillé : pourquoi ?
la case qui vient juste après la planche 4.

– Repérer des détails dans les images et dans les textes

Vérifie ton hypothèse dans un dictionnaire.
28 ÉMILE ET MARGOT 29

– Comprendre quels sont les procédés de l’humour

– Acquérir des connaissances sur la BD : mots spécialisés, fonctionnement

Vocabulaire
• Trouver le sens d’une expression
• Trouver le sens d’un adjectif en contexte

Déroulement Séance 1 [40 min] Lecture des deux planches – PREMIÈRE LECTURE – JE COMPRENDS 1

Séance 2 [30 min] VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE – JE COMPRENDS 2 et 3

Séance 3 [30 min] JE COMPRENDS 4 à 6 – ENTRE LES LIGNES 7

Séance 4 [30 min] J’ÉCRIS 8

ÉLÉMENTS D’ANALYSE – interpréter le dessin de la maison pour saisir en quoi

elle est surprenante ;
■ Les planches 3 et 4 se situent chez la famille – expliquer les réactions d’Émile et Margot.
Monstralalère et offrent à Émile et Margot l’aide qu’ils ● Laisser les élèves s’exprimer librement avant de leur

recherchaient (planche 2).
■C’est surtout l’occasion de donner à voir une famille
totalement farfelue et de faire rire le lecteur. Les
deux planches constituent donc un bon support pour
aborder la question de l’humour.
■Enfin, on trouve dans ces deux planches des
onomatopées (planche 3, case 2, par exemple), des
cartouches (planche 3, cases 1 et 4) et des sillages
(planche 3, cases 1 et 2 ou planche 4, case 5) qui
permettent d’enrichir le vocabulaire des élèves.
Séance 1 [40 min]
● Les élèves lisent les deux planches. Leur laisser du
temps pour qu’ils puissent repérer les détails.
● Leur demander de donner le nombre de planches,
de bandes, de cases dans chaque bande (réinvestis-
sement du vocabulaire).
●Les amener à remarquer la variété dans la taille des
cases, la forme et la taille des bulles.
● Leur demander de relever tout ce qui est drôle
dans chaque planche (la maison, la boite aux lettres,
les membres de la famille, les réactions d’Émile et
Margot…).
PREMIÈRE LECTURE
a.
La question porte sur la case 1 de la planche 3
et met en réseau plusieurs compétences. En effet, il
s’agit de :
– interpréter le dessin d’Émile et Margot pour en
déduire quelles sont leurs réactions ;
montrer comment structurer une réponse (faire trois
colonnes au tableau) :
Émile et Margot : leur regard est fixé sur la maison ; ils
ont la bouche grande ouverte.
La maison : haute et en déséquilibre, elle est
constituée de matériaux insolites : touches de
piano, pavillons de trompette, ouïes d’un violon
(partie basse). Des sons et des notes de musique
s’échappent de tous les côtés.
Les réactions d’Émile et Margot : en découvrant
cette maison extraordinaire, Émile et Margot sont
stupéfaits.
➜ TRACE
Les élèves écrivent la phrase ci-dessus dans leur
cahier.
b.
La question amène les élèves à s’impliquer dans
l’histoire pour évaluer la proposition d’un personnage.
● Aider les élèves à comprendre comment structu-
rer leur réponse.
– Ils rappellent quel est l’objet de la présence d’Émile
et Margot dans cette maison et qui les y a amenés (le
Chautoutou) : ils connaissent mal leur morceau de
musique, font des fausses notes et doivent jouer le
lendemain devant un public.
– Ils situent et formulent l’idée de l’enfant
Monstralalère : case 1 de la planche 4, il propose
à Émile et Margot d’utiliser un « sac à couac » qui
absorbe les fausses notes.
● Laisser ensuite les élèves échanger entre eux sur
cette idée.

62
JE COMPRENDS
1 stratégie J’utilise mes connaissances.
Les élèves peuvent s’aider de la stratégie du même type,
explicitée à la page 200 du manuel.
La description de la maison est une activité de
vocabulaire, assez difficile car :
– elle demande de mettre en mots ce qui est montré
par l’image ;
– elle sollicite des connaissances techniques sur les
instruments de musique.
● Il est possible d’afficher les termes spécialisés en
rapport avec les instruments de musique, à travailler
éventuellement en Éducation musicale :
– touches de piano (toits) ;
– pavillon d’une trompette ou d’un cor ;
– ouïes d’un violon ou d’une contrebasse
(soubassement) ;
– corps d’une flute (cheminée) ;
– soufflet d’un accordéon (escalier) ;
– tuyaux d’orgue (à l’arrière).
● Procéder d’abord à l’oral en collectif.
Éventuellement, écrire des éléments de réponse
au tableau.
Évaluation
● Demander aux élèves de décrire la maison sur leur
cahier de brouillon en utilisant la fiche des termes
techniques. Relever les cahiers pour repérer dans
quelle mesure les élèves se sont approprié le travail
à l’oral en collectif.
●Donner un corrigé que les élèves lisent et collent
dans leur cahier.
Les deux toits de la maison de la famille Monstralalère
sont recouverts de touches de piano. L’escalier est fait
avec un grand soufflet d’accordéon.
Des pavillons de trompettes sortent d’un peu partout.
La cheminée est le corps d’une flute.
Des sons et des notes de musique s’échappent de la
maison.
● Les élèves répondent oralement à la question :
En quoi ressemble-t-elle à ses habitants ?
Ils doivent mentionner une famille qui se consacre
entièrement à la musique.
Ajouter l’inférence construite avec les élèves au fichier
Mes stratégies pour comprendre (cf. page 28).
Séance 2 [30 min]
VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE
Les activités portent sur le lexique de la musique et
renforcent la compréhension des deux planches.
Les réponses sont apportées à l’oral en collectif
mais les élèves sont sollicités selon leur niveau de
compétences.
Les élèves peuvent répondre à partir de leurs
connaissances : une fausse note est une note qui ne
sonne pas juste (dissonante).
Il serait intéressant de demander aux élèves comment
trouver le sens de l’expression dans le dictionnaire.
Faut-il chercher à fausse ou à note ? Leur faire cher-
cher l’expression.
On peut aussi leur demander quel est, dans la BD, le
synonyme de fausse note : un couac.
Demander aux élèves de trouver la partie de
la case où il est question de ce concert. L’adjectif
cacophonique figure sur une affiche : La famille
Monstralalère en concert cacophonique dans votre ville.
Est cacophonique un assemblage de sons qui ne
sont pas en harmonie. La famille Monstralalère étant
adepte des couacs (case 1 de la planche 4 : Les
fausses notes sont beaucoup plus intéressantes que
les notes justes), il est normal que leur concert soit
cacophonique.
JE COMPRENDS - Des personnages comiques
2 Évaluation Les élèves répondent individuelle-
ment à l’écrit car cela permet de prendre des repères
sur la compréhension de certains aspects de l’histoire
qui ont déjà été travaillés.
Éventuellement, expliquer le sens du mot spécialité.
La spécialité de la famille Monstralalère est la
production de concerts cacophoniques, c’est-à-dire
constitués de fausses notes, de couacs.
3 Les élèves peuvent répondre librement dans leur
Cahier de lectures et partager leurs réponses s’ils le
souhaitent.
Séance 3 [30 min]
JE COMPRENDS - Différents types d’écrits
Les élèves relisent les deux planches. Toutes les ques-
tions sont traitées à l’oral.
Après chaque réponse, enrichir l’affiche Les mots de la
bande dessinée.
4 La question permet aux élèves de découvrir deux
autres mots appartenant au lexique de la BD.
● La formulation de la question est complexe :
demander aux élèves de la lire et d’expliquer comment
y répondre : ils doivent circuler entre la question posée
et la case 1 de la planche 3.
Un cartouche : un espace de la case (souvent blanc)
dans lequel sont écrits des éléments qui appar-
tiennent au récit : lieu, moment en particulier.
Une bulle : un espace de la case (souvent blanc) dans
lequel sont écrites les paroles des personnages. Faire
observer la flèche, indispensable lorsque plusieurs
personnages sont représentés dans la case.
On pourra demander aux élèves de faire des hypo-
thèses sur la forme de la bulle dans la case 3 de la
planche 4.
5 Un élève lit les bulles en pointillé. Les pointillés
indiquent qu’il s’agit de paroles chuchotées, à desti-
nation d’un seul personnage (seule Margot entend ce
que dit Émile).
3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 63
6 Les élèves peuvent s’entrainer à prononcer le mot
onomatopée, qu’ils rencontrent probablement pour la
première fois.
Les onomatopées rendent compte des bruits. Ils
créent une sorte de bande-son.
➜ Enrichir l’affiche Les mots de la bande dessinée.
Prolongement Mettre plusieurs BD de différents
styles à la disposition des élèves pour qu’ils observent
la diversité des cartouches, des bulles, des fléchages,
etc. dans la bande dessinée.
ENTRE LES LIGNES
7 Par deux, les élèves écrivent une explication au
brouillon.
Lors de la mise en commun, valider les explications
justes, les écrire au tableau. Les élèves recopient celle
qui leur semble la plus juste dans leur cahier.
Séance 4 [30 min]
– Mettez-vous d’accord : Émile et Margot
acceptent-ils ou refusent-ils le sac à couac ?
– Quels personnages allez-vous représenter dans la
case (pas plus de trois) ?
– Quelle sera l’expression du visage de chaque person-
nage (joie ou mécontentement selon la décision
prise) ?
Étape 2 : dessin
Donner à chaque groupe une feuille A4 avec le dessin
de la case déjà tracé (contour noir).
– Les élèves s’entrainent à dessiner chaque person-
nage de la case au brouillon : par exemple, chaque
élève du groupe prend en charge un personnage.
– Ils dessinent le contour des personnages dans la
case au crayon de bois en laissant de la place pour les
bulles.
– Ils mettent en couleur le fond de la case.
– Ils travaillent l’intérieur des silhouettes des person-
nages (traits, vêtements) en s’inspirant des dessins de
la BD.

J’ÉCRIS Étape 3 : écriture des bulles (limiter à deux bulles)

8 L’activité peut se faire par groupes de trois, l’un
des élèves ayant plus de facilités pour dessiner. Il
est important d’apporter une aide solide aux élèves
et de les accompagner à toutes les étapes de la
création de cette case qui prépare l’activité d’écri-
ture, page 32 du manuel.
Étape 1 : planification
Donner aux élèves un plan de travail (il pourra être
affiché ou écrit au tableau) :
– Les élèves écrivent les paroles des personnages au
brouillon. Ils les retravaillent jusqu’à ce qu’elles soient
expressives et tiennent dans l’espace des bulles.
– Ils tracent les contours des bulles et écrivent les
paroles des personnages dedans.
– Les bulles sont découpées et collées sur la case.
➜ TRACE
Réaliser une fresque avec toutes les cases.

■ Interdit aux monstres, d’Anne Didier, Olivier Muller et illustrations d’Olivier Deloye © 2011, Bayard Éditions.
ÉMILE ET MARGOT

PLANCHES 5 ET 6 Pages 30-31

COMPRENDRE
LIRE

Compétences Planche 5

Je comprends
Planche 6

Des situations opposées 5 a. Sur quoi le dessinateur a-t-il insisté

– Mettre les deux planches en relation avec le reste de la BD

PREMIÈRE LECTURE
a. Planche 5, cases 2 et 4,
pourquoi les enfants
1 2
Pourquoi le sac à couac explose-t-il ?
Mademoiselle Niquelle-Crome est-elle
responsable ?
STRATÉGIE ® Je fais des liens.
3 Compare les cases 5 et 6 de la planche 5
a. * Qu’est-ce qui différencie la famille
Monstralalère de la famille d’Émile et
de Margot ?
b. Laquelle préfères-tu ?
lorsqu’il a représenté la scène dans
la dernière case ?
b. Qu’est-ce que tu trouves
particulièrement drôle dans cette image ?
J’écris

et comprendre leur signification

paraissent-ils satisfaits ?
b. Le sac à couac a-t-il joué
son rôle ?
c. T’attendais-tu à cette fin ?
(planche 6, case 1) et à cause de vous ?
avec la dernière case de la planche 6.
Relève tout ce qui les oppose. 6 Imagine et écris les bulles qui pourraient
Vocabulaire pour mieux lire
accompagner les réactions des
Une BD pleine d’humour personnages dans la dernière case.
Quelle est la différence entre grâce à vous
4 Pourquoi est-ce amusant que le sac à
couac explose quand c’est mademoiselle
Écris une phrase pour chaque expression.
Niquelle-Crome qui joue ?

– Repérer des détails dans les images et dans les textes 30 ÉMILE ET MARGOT 31

– Comprendre quels sont les procédés de l’humour

– Réagir personnellement à sa lecture
– Acquérir des connaissances sur la BD : mots spécialisés, fonctionnement

Vocabulaire
• Comprendre le sens des locutions exprimant la cause

Déroulement Séance 1 [40 min] Lecture des deux planches – PREMIÈRE LECTURE – JE COMPRENDS 1 –
VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE

Séance 2 [30 min] JE COMPRENDS 2 et 3

Séance 3 [30 min] JE COMPRENDS 4 et 5 – J’ÉCRIS 6

64
 ÉLÉMENTS D’ANALYSE
■Les planches 5 et 6 installent l’élément de résolution
du problème d’Émile et Margot et offrent au lecteur un
savoureux rebondissement de dernière minute.
Séance 1 [40 min]
● Les élèves lisent les deux planches. Leur laisser du
temps pour qu’ils puissent repérer les détails.
●Leur demander de donner le nombre de planches,
de bandes, de cases dans chaque bande.
● Les amener à remarquer la variété dans la taille des
cases (notamment celle de la dernière), la forme et
la taille des bulles, les cartouches.
● Essayer d’articuler les questions Première lecture,
Je comprends 1 et Vocabulaire pour mieux lire qui
forment un ensemble.
PREMIÈRE LECTURE
a.
Rappeler la situation.
Demander aux élèves si Émile et Margot sont au point
pour leur concert (non), s’ils ont travaillé pour ne plus
faire de fausses notes (non), quelle solution ils ont
trouvé avec l’aide de la famille Monstralalère (utiliser
un sac à couac).
● Les élèves répondent en deux temps à l’oral.
Case 2 : Les élèves décrivent l’expression heureuse
des enfants et lisent les paroles de Margot, Merci
beaucoup, vous sauvez notre concert.
La case montre qu’Émile et Margot sont satisfaits
parce qu’ils pensent que, grâce au sac à couac, leur
concert sera sans fausses notes.
Case 4 : Aider les élèves à faire le raisonnement qui
prépare la réponse à la question Je comprends 2 .
– Émile et Margot viennent d’apprendre que le sac à
couac explose au bout de 15 minutes.
– Or, leur concert dure 10 minutes.
– Donc le sac à couac explosera après le concert et
personne ne saura rien de leur subterfuge.
b.
La réponse à cette question n’est pas si simple.
Laisser les élèves échanger jusqu’à ce qu’ils formulent
une réponse satisfaisante et justifiée.
La réponse est dans la case 6 de la planche 5. Quand
la mère d’Émile et Margot dit : C’est parfait, les
enfants ! et que leur père ajoute Il n’y avait aucune
fausse note ! ils indiquent que le sac à couac a parfai-
tement joué son rôle.
c.
Laisser les élèves exprimer librement leur avis.
JE COMPRENDS
1 stratégie Je fais des liens.
Cette activité est prise comme modèle dans la
partie Mes stratégies pour comprendre du manuel
(page 202). Y reporter les élèves.
Ajouter l’inférence construite avec les élèves au fichier
Mes stratégies pour comprendre (cf. page 28).
VOCABULAIRE POUR MIEUX LIRE
Les connecteurs, les prépositions, etc. sont rare-
ment pris comme objets d’étude en vocabulaire.
Il est pourtant essentiel de saisir le sens de ces
« petits mots » pour comprendre.
grâce à et à cause de expriment l’un et l’autre la
cause. Cependant, l’un exprime une cause positive
(grâce à), l’autre une cause négative (à cause de).
La recherche d’exemples en collectif aidera les élèves
à saisir la nuance de sens :
– Grâce à un GPS, nous avons trouvé la ferme
facilement.
– À cause d’une erreur d’adresse, nous avons eu du
mal à trouver la ferme.
Les élèves les plus à l’aise à l’écrit inventent une
phrase pour chaque expression.
Les phrases sont partagées et validées oralement.
Carnet de vocabulaire
Les élèves écrivent deux phrases de leur choix dans leur
carnet de vocabulaire.
Séance 2 [30 min]
JE COMPRENDS - Des situations opposées
Différenciation
– Les élèves les plus à l’aise avec l’écrit répondent à la
question 2 a, par exemple sur une feuille A3 avec deux
colonnes.
– Pendant ce temps, traiter la question 3 avec le reste
de la classe. Noter les éléments de réponse sur une
affiche pour mémoire.
– Les réponses aux deux questions sont ensuite mises
en commun. Les élèves s’appuient sur les écrits pour
échanger.
– Les élèves traitent individuellement la question 2 b
dans leur Cahier de lectures. Ceux qui le souhaitent
lisent leur écrit.
2 a. Éléments de réponse :
La famille d’Émile et Margot : Elle habite un château
– Les parents sont un roi et une reine ; Émile est un
prince, Margot, une princesse – Les parents d’Émile
et Margot veulent que leurs enfants jouent du piano
sans faire de fausses notes – Leurs enfants ont une
gouvernante.
La famille Monstralalère : Elle habite une maison
totalement fantaisiste construite avec des pièces
d’instruments de musique – Ce sont de drôles de
créatures qui ressemblent à des oiseaux – Leurs
concerts sont cacophoniques…
3 Éléments de réponse :
Cases 4 et 5 de la planche 5 : Visages heureux des
membres de la famille – Notes de musique sagement
posées sur la portée – Harmonie auditive qui ravit les
auditeurs – Expression satisfaite de Mademoiselle
Niquelle-Crome…
3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 65
Dernière case de la planche 6 : Visages stupé-
faits et consternés des membres de la famille
– Notes de musique désarticulées qui explosent
dans l’air – Expression effarée de Mademoiselle
Niquelle-Crome…
Séance 3 [30 min]
JE COMPRENDS - Une BD pleine d’humour
S’il est facile de percevoir l’humour d’un texte ou
d’une image, il reste difficile de saisir les procédés à
l’œuvre.
4 Les élèves doivent expliquer un effet produit sur
le lecteur : Pourquoi est-ce amusant que… ?
Elle est en quelque sorte punie par le hasard puisque
personne n’est responsable de l’explosion du sac à
couac.
5 a. Cette lecture d’image pourrait être réalisée en
groupe, chacun présentant ensuite sa réponse.
Éléments de réponse :
– la victoire du « COUAC » écrit en gros caractères et
souligné par des points d’exclamation ;
– le rôle central du sac à couac vers lequel convergent
tous les regards ;
– la stupeur des personnages marquée par les
bouches ouvertes, les yeux exorbités ;
– la consternation d’Émile et Margot qui prennent
conscience de ce qui est en train de se passer.

Structurer une réponse progressivement à partir b.

des éléments apportés par les élèves. Cahier de lectures
Les élèves traitent la question individuellement. Ceux qui
On peut partir de l’idée que Mademoiselle Niquelle-
le souhaitent lisent leur écrit.
Crome joue parfaitement du piano.
– Elle ne s’est pas montrée très sympathique au début
J’ÉCRIS
de la BD. Exigeante et autoritaire, elle a privé Émile et
6 Les élèves peuvent produire les bulles à deux.
Margot de sortie alors que ce sont des enfants.
– Dans les cases 1 à 3 de la planche 6, on la voit fière et Veiller à ce qu’ils leur donnent la forme adéquate.
heureuse d’être invitée à jouer à son tour et de faire la ➜ TRACE
démonstration de son talent. On pourra photocopier la case en format affiche
– L’explosion du sac à couac en plein milieu de son et coller dessus toutes les bulles que les élèves ont
morceau constitue un coup de théâtre qui ruine tout le produites.
bénéfice que Mademoiselle Niquelle-Crome aurait pu
tirer de ce moment.

• La planche 2

CRÉER UNE PLANCHE DE BANDE DESSINÉE

MÉTHODE D’ÉCRITURE À DEUX

Travaillez d’abord

Pages 32-33
au brouillon.
CONSIGNE D’ÉCRITURE 1. Observez tout ce qui peut vous aider à imaginer.

CRÉER UNE PLANCHE DE BANDE DESSINÉE Voici la première planche d’une nouvelle histoire d’Émile et Margot :
Le Monstre du miroir.
Crée la planche 2 de cette histoire en t’inspirant de la planche 2 de
La Famille Monstralalère (p. 27). Ta planche devra comporter 5 cases.
◗ Relevez le titre de la planche 1 (ci-contre). À l’oral, résumez le point de départ
de l’histoire.
◗ Relisez les planches 1 et 2 (p. 26-27) de La Famille Monstralalère. Observez
comment Émile et Margot réagissent dans la case 1 de la planche 2. Qui intervient ?

2. Créez un scénario.
◗ Imaginez ce qui va se passer dans la suite de l’histoire. Découpez votre histoire
en cinq moments : ce seront vos 5 vignettes.
◗ Pour chaque vignette, faites un croquis rapide et écrivez les paroles des
■ Interdit aux monstres, d’Anne Didier, Olivier Muller et illustrations d’Olivier Deloye © 2011, Bayard Éditions.

personnages (attention : les paroles devront être brèves pour tenir dans des bulles !).

3. Créez votre planche.

◗ Sur des feuilles A3, reproduisez deux fois la planche ci-contre.
Numérotez les cases de l’une des planches et découpez-les.
◗ En suivant votre scénario, dessinez le contenu des cases.
◗ Mettez-les en couleur.

Compétences
4. Créez des bulles.
◗ Créez des bulles au format qui convient aux cases de la planche.
◗ Recopiez les paroles des personnages dans les bulles. Au dos de chaque bulle,
notez le numéro de la case où elle doit être collée.

5. Composez la planche.

– Comprendre une planche de bande dessinée (situation, personnages) ◗ Collez les cases dessinées sur les cases vides de la deuxième feuille A3.
◗ Collez les bulles dans les cases dessinées.
◗ Si besoin, ajoutez des onomatopées.

– Assurer la cohérence entre cette planche et la planche suivante GUIDE DE RELECTURE

1 Notre planche fait suite à celle de la page 32.
2 Nous avons imaginé un scénario que nous avons découpé en 5 cases.
3 Nous avons suivi ce scénario pour composer notre planche.

– Inventer un scénario en accord avec le ton de la bande dessinée

4 Nous avons écrit les paroles des personnages dans des bulles.

32 33

– Respecter les contraintes propres à la bande dessinée (dessin, cases, bulles)

– Utiliser une méthode d’écriture

Déroulement Séance 1 [30 min] Lecture de la consigne et de la planche, page 32 –

MÉTHODE 1 et MÉTHODE 2 Imaginez…

Séance 2 [40 min] MÉTHODE 2 Découpez… faites un croquis… écrivez –

Évaluation intermédiaire

Séance 3 [40 min] MÉTHODE 3

Séance 4 [30 min] MÉTHODE 4

Séance 5 [20 min] MÉTHODE 5

Séance 6 [20 min] Présentation de sa planche par chaque groupe ou binôme –

Présentation de la planche 2 de la bande dessinée par l’enseignant

Matériel Pour l’enseignant : la planche 2 de la bande dessinée, Le Monstre du miroir (manuel

numérique)

Pour l’élève : des feuilles de papier à dessin format A3 – des crayons ou des feutres
de couleur

66
■ L’objectif de cette écriture longue est d’amener les
élèves à s’emparer d’un genre littéraire et à éprouver
par l’écriture certaines de ses particularités.
Les contraintes de la tâche :
– s’inscrire dans un début de bande dessinée et
produire une planche cohérente ;
– inventer un scénario et le mettre en images ;
– gérer les contraintes d’une bande dessinée : succes-
sion de cases, bulles ;
– si possible, garder le ton humoristique de la bande
dessinée.
■ Les élèves se sont essayés à la création d’une
case de banche dessinée à partir de la planche 4
(cf. page 31 du manuel). Ils ont également appris à
créer des bulles.
Cependant, ils seront fortement accompagnés afin
d’assurer la réussite de cette tâche difficile.
Leur rappeler qu’ils doivent utiliser le Guide de relec-
ture à toutes les phases de leur activité.
Différenciation Former des binômes hétérogènes.
S’il y a dans la classe des élèves en grande difficulté, les
associer aux binômes les plus performants où ils pour-
ront bénéficier de l’activité de leurs camarades.
Séance 1 [30 min]
● Les élèves lisent la consigne, la planche et
la MÉTHODE 1 , item 1.
Faire ressortir les éléments essentiels :
– On retrouve les mêmes personnages : Émile, Margot,
Mademoiselle Niquelle-Crome, dans le même décor
du château.
– Comme dans « La famille Monstralalère », Émile est
mécontent de ce qui l’attend : il n’a pas envie de faire
trois heures de carrosse pour assister au couronne-
ment d’un roi.
– De la même façon, Mademoiselle Niquelle-
Crome exige la perfection : Il faut que vous soyez
im-pec-cables !
● Le résumé est construit ensemble oralement.
Cependant, on peut en préparer une version qui
sera collée dans le cahier.
Mademoiselle Niquelle-Crome vient d’annoncer à
Émile et Margot qu’ils vont rejoindre leurs parents au
couronnement d’un roi.
C’est à trois heures de carrosse.
Émile est mécontent car il n’a pas envie de faire cette route.
De plus, Mademoiselle Niquelle-Crome exige que la tenue
des enfants soit impeccable.
● Les élèves relisent les planches 1 et 2 de « La famille
Monstralalère » pour observer l’intervention du
Chautoutou qui trouve une solution à leur problème.
● Les élèves commencent à imaginer un scénario
(MÉTHODE 2 , consigne Imaginez…).
Afin d’éviter les anachronismes, rappeler que ce
scénario doit respecter l’époque : on est au temps
des rois et Mademoiselle Niquelle-Crome porte un
hennin…
Ils notent quelques éléments de leur scénario au
brouillon sous la forme d’un texte.
Évaluation Procéder à une évaluation
intermédiaire.
Demander aux élèves de lire leur scénario et les aider
à le consolider ou à le reformuler s’il ne convient pas.
Séance 2 [40 min]
Laisser les élèves approfondir leur scénario en
autonomie (MÉTHODE 2 Découpez… faites un croquis…
écrivez…).
Apporter une aide à chaque groupe ou binôme pour
l’écriture des bulles (orthographe, syntaxe).
Évaluation Procéder à une évaluation intermé-
diaire. Utiliser une grande table.
Les élèves de chaque groupe ou binôme racontent leur
scénario tout en posant sur la table les cases corres-
pondant à chaque moment de leur histoire.
Les conseils viennent de la classe et de l’enseignant.
Séances 3, 4 et 5 [40, 30 et 20 min]
Prévoir : 40 min pour la planche + 30 min pour les
bulles + 20 min pour la composition de la planche.
Les élèves créent leur planche, MÉTHODES 3 , 4 et 5
en autonomie.
Séance 6 [20 min]
Chaque groupe ou binôme présente sa planche à
la classe. Les planches sont évaluées collectivement
au regard des items du Guide de relecture.
Si possible, vidéoprojeter la planche de la bande
dessinée, page 36 du recueil (manuel numérique).
Si le recueil est à la disposition des élèves, ils pourront
lire la BD entière.
3 – LIRE UNE BANDE DESSINÉE 67
 ENRICHIR SON CAHIER DE LECTURES

ENRICHIR SON CAHIER DE LECTURES Page 34 1 ÉMILE ET MARGOT

a. Dans ton cahier personnel de lectures :

– écris le nom des deux personnages qui donnent
son titre à l’album ;
– écris le titre de la bande dessinée que tu as étudiée.
b. Recopie les expressions qui correspondent
à la famille Monstralalère :

moqueuse méchante sérieuse

drôle gaie stupide

c. Écris ce que tu dirais à un ami pour lui donner envie de lire

cet album de bande dessinée.

2 D’AUTRES HISTOIRES DE MONSTRES

d. Regarde les couvertures des livres présentés et lis les résumés.

e. Note dans ton cahier le nom du livre que tu aimerais lire.

Compétences
f. Tu connais peut-être une histoire de monstre ou une BD drôle :
écris son titre dans ton cahier et présente-la à tes camarades.

– Comprendre l’intérêt du cahier de lectures, y prendre gout et l’enrichir

– Garder la trace de ses lectures
Le Monstre poilu
Henriette Bichonnier,
ill. Pef, Gallimard Jeunesse, 2010
Ce roman rassemble des
images à se tordre de rire et
des jeux de mots à la pelle.
Max et
les Maximonstres
Maurice Sendak,
L’École des loisirs, 1973
Max est un spécialiste
des bêtises. Bientôt, il se fait
couronner roi d’une armée
de Maximonstres…
Le Roi-Grenouille
Jacob et Wilhelm Grimm,
ill. Sara, Le Genévrier, 2013
Une vilaine grenouille aide
une princesse à retrouver
sa balle d’or. Avant de la lui
donner, elle fait promettre
à la princesse de l’épouser.

– S’inscrire dans une communauté de lecteurs 34

– Se projeter dans d’autres lectures appartenant au même genre

Déroulement Une séance [30 min]

Matériel Pour l’enseignant, si possible : les livres du réseau

Pour l’élève : le cahier de lectures

■Il s’agit d’une page de bilan de la lecture de l’œuvre complète

et de projection dans d’autres lectures.
● Laisser les élèves écrire librement.
● On peut leur demander de partager leurs réponses aux consignes b, c et e.

■ Apporter en classe :
– les trois livres cités à la page 34. Demander aux élèves s’ils les connaissent.
Si c’est le cas, ils peuvent donner leur avis.
Leur demander de décrire les trois couvertures ;
– d’autres livres mettant en scène des monstres. Par exemple :
Claude PONTi, Le Doudou méchant, L’école des loisirs, 2000
Joann SFAR, Petit vampire, Rue de Sèvres, 2017
Enrique QUEvEDO, À la nuit tombée : Conseils aux monstres et aux enfants pour vivre ensemble,
Seuil jeunesse, 2016 ;
– d’autres recueils des bandes dessinées d’Émile et Margot.

Laisser les élèves feuilleter les livres, en lire, en emprunter…

68