Vous êtes sur la page 1sur 68

1

http://groups.google.com/group/gm_enit

2
Conduction Convection Rayonnement

Le flux de chaleur traverse le Le flux de chaleur est Le flux de chaleur est


corps A, l’interface AB et le transporté par la matière en transporté sans transport de
corps B. déplacement. matière, sous forme d’ondes
Le flux est proportionnel à la Ses mouvements sont dits de électromagnétiques,
conductivité thermique du convection naturelle sous (ex: rayonnement solaire)
matériau. l’influence de variations de
densité et de la pesanteur,
ou de convection forcée si le
fluide est mis en circulation Module optionnel en 3AGM
par une pompe ou une
différence de pression.
3
1.1 Loi de la conduction – généralités:
dT
Le taux d’énergie par conduction qX est proportionnel au produit du gradient de température
et de la surface à travers laquelle cette énergie est transférée: dx
dT
q x ≈A
dx
La constante de proportionnalité k [W/m.K] est appelé « conductivité thermique »,
propriété physique du milieu. Et l’équation est dite « loi de Fourier » :
dT
q x = − kA
dx
Le flux à travers un mur plan : q = − kA
( T2 − T1 ) = ( T1 − T2 )
L L
kA
T2
T1 k
q’’

Jean-Baptiste Joseph Fourier


L
4
CONDUCTIVITE THERMIQUE DE CERTAINS MATERIAUX

Matériau k (W/m.K) Matériau k (W/m.K)

Argent 419 Plâtre 0,48


Cuivre 386 Amiante 0,16

Aluminium 204 Bois (feuillu-résineux) 0,12-0,23

Acier doux 45 Liège 0,044-0,049


Acier inox 15 Laine de roche 0,038-0,041
Glace 1,88 Laine de verre 0,035-0,051
Béton 1,4 Polystyrène expansé 0,036-0,047
Brique terre cuite 1,1 Polystyrène (mousse) 0,030-0,045
Verre 1,05 Polystyrène extrudé 0,027
Eau 0,60 Air 0,026

5
1.2 Conduction dans les différents systèmes de coordonnées:

Le bilan thermique d’un système ( dx dy dz) s’écrit comme:

Taux d’énergie Taux d’énergie Taux d’énergie Taux d’énergie


par conduction généré dans par conduction stocké à
rentrant le système sortant l’intérieur
au système du système du système
∂q x
q x + dx = q x + dx
∂x
qx + qy + qz ∂q ∂T
Eɺ G = q"'G dxdydz q y +dy = q y + y dy Eɺ st = ρC p dxdydz
∂y ∂t
∂q
q z + dz = q z + z dz 6
∂z
∂q x ∂q y ∂q z ∂T
q dxdydz =
"'
dx + dy + dz + ρC p dxdydz
∂x ∂y ∂z ∂t
G

∂T
q x = −kdydz
∂x
∂T
Sachant que: q y = − kdxdz
∂y
∂T
q z = −kdxdy
∂z

7
A. coordonnées cartésiennes (x,y,z):

∂  ∂T  ∂  ∂T  ∂  ∂T  "' ∂T
k  +  k  +  k  + q G = ρC p
∂x  ∂x  ∂y  ∂y  ∂z  ∂z  ∂t

Si la conductivité k est considérée CONSTANTE:

∂ 2 T ∂ 2 T ∂ 2T q '''G 1 ∂T
+ 2 + 2 + =
∂x 2
∂y ∂z k α ∂t

k
α= Diffusivité thermique [m2/s]
ρCp

8
B. Coordonnées cylindriques (r,θ,z):

1 ∂  ∂T  1 ∂  ∂T  ∂  ∂T  "' ∂T
 kr + 2 k  + k  + q G = ρC p
r ∂r  ∂r  r ∂θ  ∂θ  ∂z  ∂z  ∂t

9
C. Coordonnées sphériques (r,θ,φ):

1 ∂  2 ∂T  1 ∂  ∂T  1 ∂  ∂T  "' ∂T
 kr  +  k sin θ  +  k  + q = ρC
r 2 ∂r  ∂r  r 2 sin θ ∂θ  ∂θ  r 2 sin 2 θ ∂φ  ∂φ  ∂t
G p

10
FORME GENERALE
q "'G 1 ∂T
∆ T+
2
= (k : constante)
k α ∂t
Conditions aux limites
1. C.L de Dirichlet : Température constante à la surface:
T(0, t ) = Ts

2. C.L de Neumann : Flux constant à la surface:


• flux thermique fini:
∂T
−k = q "s
∂x x =0

• surface dite adiabatique ou isolée:


∂T
=0
∂x x =0

3. Condition de convection à la surface (Cauchy) :

∂T
−k = h[T∞ − T(0, t )]
∂x x =0
11
1.3 Conduction en régime permanent sans génération:

A. Mur plan:
d 2T
= 0 (k constante)
dx 2
T(0)=Ts,1
Ts,1 Ts,2 T( x ) = c1x + c 2 avec les CL :
k
T(L)= Ts,2

q’’

T ( x ) = (Ts , 2 − Ts ,1 ) + Ts ,1
x
L
Résistance
L
thermique
et q x = −kA
dT kA
= (Ts,1 − Ts,2 ) = (Ts,1 −L Ts,2 )
dx L
kA

12
B. Flux à travers des murs en série:

T22
T11
T3
T1

k2 k3
k1
q

L1 L2 L3

T1 − T11 T11 − T22 T1 − T3


q= = =
L1 L2 L1 L L
+ 2 + 3
k 1A k 2A k 1A k 2 A k 3 A

13
C. Analogie électrique:
T22
T11
T3
T1 T2 T1
k
k2 k3
k1
q’’ q’’

L L1 L2 L3

T1 − T2 T1 − T3
q' ' = q' ' =
L L1 L 2 L 3
+ +
k k1 k 2 k 3
14
Introduisons la convection:

q"= h (Ts – T∞)

Coefficient de convection (W/m2.K)

15
x x=L

qx
T∞,1

Ts,1

Ts,2
T∞,2
Fluide
T∞,1,h1 Fluide
T∞,2,h2

q T∞,1 Ts,1 Ts,2 T∞,2

1 L 1
h 1A kA h 2A

T∞1 − T∞ 2
q '' = (W/m2)
1 L 1
+ +
h1 k h 2
16
D. Cas d’un cylindre creux:
T(r1)=Ts,1
1 d  dT 
 kr =0 avec les CL :
r dr  dr  T(r2)= Ts,2

dT dT
et q r = −kA = − k (2πrL)
dr dr

Ts ,1 − Ts , 2
r
T(r) = Ln  + Ts , 2
 r1   r2 

Ln  
 r2 
Résistance thermique

et qr =
(T s ,1 − Ts , 2 ) de conduction

r 
Ln 2 
 r1 
2πkL

17
en tenant compte de la convection:

18
Un tube en cuivre de rayon ri est utilisé pour transporter un réfrigérant à basse
température Ti qui est inférieure à la température ambiante de l'air T∞ autour du tube.
Déterminer l'épaisseur optimale de l'isolant qu'il faudrait appliquer autour du tube afin de
minimiser les pertes thermiques. Calculer la résistance thermique globale par unité de
longueur d'un tube dont le diamètre 10 mm ayant les épaisseurs d'isolation suivantes:
0,2; 5 ; 10 ; 20 et 40 mm successivement. L'isolation est constituée par de la fibre de verre
kI = 0,055 W/m.K et le coefficient de convection de l'air ambiant h= 5 W/m2.K.

La résistance thermique par unité de longueur

r
Ln
ri 1
R 't = +
2πk 2πrh

T∞ − Ti
et le flux thermique est : q r =
'

R 't

19
dR 't 1 1 k
Optimiser l’épaisseur de l’isolation ⇒ = 0⇒ − ⇒ r =
dr 2πkr 2πr 2 h h

Résistance R’t Maximale ou minimale ? →


d 2 R 't 1 1
= − +
dr 2 2πkr 2 πr 3h

k d 2 R 't 1 1 1  1
pour r = ⇒ = 2 
−  = >0
π(k / h)  π
2 3 2
h dr k 2k  2 k / h

k
Positif, donc le rayon critique d’isolation est : rc = = 0 ,011 m Résistance totale est mini
h

20
Epaisseur de Rayon de Résistances
l’isolation l’isolation thermiques
(rI-ri) mm rI (m) (m.K/W)
R’cond R’conv R’totale
0 0,005 0 6,37 6,37
2 0,007 0,97 4,55 5,52
5 0,010 2,00 3,18 5,18
6 rc = 0,011 2,28 2,89 5,17
10 0,015 3,18 2,12 5,30
20 0,025 4,66 1,27 5,93
40 0,045 6,35 0,71 7,06

hr
La quantité sans dimension : Est appelée « le nombre de Biot »
k

hr
Bi =
k

21
Un fil électrique de diamètre 1 mm est couvert de 2 mm d'épaisseur d'une isolation en
plastique (k=0,5 W/m.K). L'air ambiant a une température de 25°C et son h= 10 W/m2.K.
La température du fil est de 100°C. Déterminer le flux thermique dans les cas suivants :
a) Le fil est sans isolation.
b) Le fil est couvert d'isolant plastique.

hre 10(2 + 0,5)10−3


Bi = = = 0, 05 < 1 La présence du plastique augmentera le transfert
k 0,5

Sans isolation : q' =


hA
(Ts − T∞ ) = 2,36 W/m
L
Ts − T∞
Avec isolation : q' = = 10,90 W/m
ro
Ln
ri 1
+
2πk I 2πre h

On remarque que : Si Bi < 1 ⇒ l’isolation augmente le transfert de chaleur


Si Bi > 1 ⇒ l’isolation diminue ce transfert
22
E. Cas d’une sphère creuse:

1 d 2 (rT) T(r1)=Ts,1
2
=0 avec les CL :
r dr T(r2)= Ts,2

dT dT
et q r = −kA = −k (4πr 2 )
dr dr

T (r ) − Ts ,1 r2  r1 
= 1 − 
Ts , 2 − Ts ,1 r2 − r1  r 

Nous obtenons la solution suivante:


Résistance thermique
T −T
qr = 1 2 de conduction
r2 − r1
4πkr1r2

23
Analogie électrique:

24
Résistances thermiques de conduction

En cartésiens En cylindriques En sphériques

re
ri

L  re  re
Ln 
L ri
kA  ri  re − ri
L 2πkL 4πkri re

Résistance thermique de convection

1
hA
25
1.4 Conduction en régime permanent avec génération d’énergie:

A. Cas d’un mur plan:

d 2 T q "'G
2
+ =0
dx k q "'G L2  x 2  Ts , 2 − Ts,1 x Ts ,1 + Ts , 2
T( x ) = 1 − 2  + +
T (−L) = Ts ,1 2k  L  2 L 2
T (L) = Ts , 2 x

-L +L

q’’’G
Ts,1

Ts,2

26
B. Cas d’un cylindre plein :

1 ∂  ∂T  1 ∂  ∂T  ∂  ∂T  ∂T 1 d  dT  q "'G
 kr  +  k  +  k  + q "'
= ρ C r + =0
r ∂r  ∂r  r 2 ∂θ  ∂θ  ∂z  ∂z  ∂t
G p
r dr  dr  k

dT
=0
avec les conditions aux limites : dr r =0
T(ro ) = Ts

q "'G ro2  r 2 
T(r ) = 1 − 2  + Ts
4k  ro 

"'
G ( 2
o )
et au niveau de la surface : ⇒ q πr L = h (2πro L )(Ts − T∞ ) ou bien : Ts = T∞ +
q"'G ro
2h

27
1.5 Transfert thermique des profilés minces :

Différentes configurations

A. Analyse générale :

qx = qx+dx + dqconv

dT
q x = −kA t
dx

dq x dT d  dT 
q x + dx = q x + dx = − kA t −k  At  dx et dq conv = hdA l ( T − T∞ )
dx dx dx  dx 
28
d  dT  h dA l d 2 T  1 dA t  dT  1 h dA l 
 At − ( T − T∞ ) = 0 +  −  ( T − T∞ ) = 0
dx  dx  k dx 2
dx  A t dx  dx  A t k dx 

B. Profilé à section transversale constante :

Al = Px

d2T hP
2
− ( T −T∞ ) = 0
dx kAt
θ(x) = T(x) −T∞

Posons:  2 hP
m ≡ kA
 t

d2θ
θ(0)=T(0)-T∞ = θb
solution 
2
− m2θ = 0 θ(x) = C1emx + C2e−mx avec  dθ
dx
hθ(L) = −k
 dx x=L
29
h
cosh m(L − x) + sinh m(L − x)
θ mk
= et
θb cosh mL+
h
sinh mL
mk
dT dθ
q prof = q b = − kA t = −kA t
dx x =0 dx x =0

h
sinh mL +cosh mL
q prof = hPkA t θb mk
h
cosh mL+ sinh mL
mk
θ cosh m(L − x)
=
dθ θb cosh mL
2ème cas: si = 0 (isolation au bout du profilé)
dx x=L
q prof = hPkA t θb tanh mL
θL
sinh mx + sinh m(L − x)
θ θb
=
3ème cas: si θ(L) = θL θb sinh mL
θ
cosh mL − L
θb
q prof = hPkA t θb
sinh mL
θ
= e − mx
θb
4ème cas: si θL (L →∞) = 0
q prof = hPkA t θb 30
Un profilé long et de section circulaire est exposé à l'air
ambiant. Trouver :
a) Les pertes thermiques q si le profilé est fabriqué de
- cuivre, - d'acier inoxydable.
b) De combien doit le profilé être long pour le considérer
comme infini.

a) kcu= 386 W/m.K et kacier= 15 W/m.K (abaques)


π
Cuivre : q prof = hPkA t θb = 10π0, 025x 386 (0, 0252 ) (100 − 25) = 28,9 W
4
Acier : q=5,7 W

b)
q prof = hPkA t θb tanh mL (Isolation au bout)
Comparons :
q prof = hPkA t θb (Infiniment long)
⇒ tanh mL ≥ 0,99 ou mL ≥ 2,65

1/ 2
2, 65  kA t  Pour le cuivre : L = 1,3 m
⇒ L ≥ L∞ = = 2, 65  
m  hP  Pour l’acier : L = 0,26 m

31
C. Efficacité d’un profilé mince :
C’est le rapport du transfert thermique du profilé et du transfert maxi quand celui-ci est
considéré isotherme à la température de la base.
q prof q prof
ηprof = =
q max hA prof θb
Surface totale du profilé

Profilé rectangulaire, triangulaire et parabolique: q max = hPL c θ b

(
Profilé annulaire: q max = 2πh r2c − r1 θ b
2 2
) Longueur corrigée

Rayon corrigé

32
1.6 Conduction en régime transitoire:
A. Cas des solides à grande inertie thermique:

= hA s [T( t ) − T∞ ]
dT
− ρVC
dt
Fluide solide
h, T∞ énergie stockée
dans le solide
Propriétés
ρ,k,C,V,As
C.I : T(t=0)=Ti

T=T(t)

SOLUTION:

θ( t )  hA s    hL   αt  
posons: θ(t)=T(t) - T∞
θi=Ti - T∞ θi
= exp − t  = exp −    2   = e − BiFo
 ρCV    k  L  

Bi : nombre de Biot Bi Fo

Fo: nombre de Fourier


33
Et la chaleur totale transférée est égale à :
t t
Q( t ) = ∫ q ( t )dt = hA s (Ti − T∞ )∫ e − BiFodt
0 0

dont la solution est : Q( t )


hA s (Ti − T∞ )
(
= 1 − e − BiFo
1
)
BiFo
T≈T(t)
Domaine de validité de la méthode dans le cas d’un mur plan:

kA
(Ts,1 − Ts,2 ) = hA(Ts,2 − T∞ ) Bi<< 1
qcond qconv
L
 L  Ts,1 T=T(x,t)
Ts,2
(Ts,1 − Ts, 2 ) =  kA  = Bi Bi≈ 1
(Ts,2 − T∞ )  1  T=T(x,t)
 hA  Ts,2
Bi>> 1
hL c
Bi = ≤ 0,1 Ts,2
k T∞ , h
V
Lc ≡ Long cylindre: ro/2
x
L
As Sphère: ro/3
34
Une personne a été trouvée morte à 17H dans une chambre à une
20°C, 8 W/m2.K
température de 20°C. La température de son corps était à 25°C, et le
coefficient de convection a été estimé égal à h=8 W/m2K. Si cette personne
est assimilée à un cylindre de 1,70 m de long et 30 cm de diamètre,
déterminer l’heure de sa mort.

Ts= 25°C

Puisque le corps humain est composé principalement de 72% d’eau, par


conséquent nous pouvons prendre les propriétés suivantes de l’eau à la
température de :
k = 0, 620 W / m.K
37 + 25 
= 31°C = 304.K ⇒ ρ = 995 kg / m3
2 C = 4,18 kJ / kg.K
 p
V πr 2 L π(0,15) 2 (1, 7)
La longueur caractéristique : Lc = = = = 0, 069m
A s 2πrL + 2πr 2 2π(0,15)(1, 7) + 2π(0,15) 2
hA s h 8W / m 2 .K
= = = 2,8 10−5 s −1
ρC p V ρC p L c (995kg / m )(4180J / kg.K)(0, 069m)
3

1
2
,
1
h
T − T∞ 25 − 20
Ti − T∞
( )
= exp −2,8 10−5 t =
37 − 20
⇒ t = 43706 s =

L’heure de la mort est à 5 h du matin 35


B. Conduction dans un solide semi-infini:
∂ 2 T 1 ∂T
Equation différentielle à résoudre: =
∂x 2
α ∂t

CAS 1 CAS 2 CAS 3


T ( x ,0) = Ti T( x ,0) = Ti T( x ,0) = Ti
T (0, t ) = Ts ∂T ∂T
−k =q " −k = h[T∞ − T (0, t )]
∂x x =0
o
∂x x =0

Ts T∞ , h
q’’s

x x
x

SOLUTION T(x, t) − Ti  x 
q =q
" " = erfc  
s o T∞ − Ti  2 αt 
 αt 
1/ 2
T ( x , t ) − Ts  x    hx h 2 αt  
= erf 
"
 2q   - exp  + 2  
Ti − Ts  2 αt 
o
 π  − x2 
T ( x , t ) − Ti = exp    k k 
∂T k (Ts − Ti ) k  4 α t 
q "s ( t ) = −k =   x h αt  
∂x παt q "o x  x  * erfc  +  
x =0
− erfc    2 α t k  
k  2 α t  36
La fonction « erf » est dite la fonction d’erreur de Gauss définie comme:
x
2 −η2
erf ( x ) = ∫
π0
e dη

d
[erf ( x )] = 2 e−x
2
et
dx π
Et la fonction « erfc » est dite complémentaire définie comme: erfc( x ) = 1 − erf ( x )

Détermination de la température dans un solide semi-infini:

Table de « erf »

37
Déterminer la profondeur minimale xm , afin d'éviter la congélation de l'eau dans une
conduite sous terraine. Le sol est à une température constante initialement à 20°C et sa
surface est à - 15°C, pour une période de 60 jours.
Atmosphère T = -15°C
s
ρ = 2050kg / m 3
So l k = 0,52W / m.K
Ti = 20°C x
m Les propriétés du sol sont:
C = 1848J / kg.K
α = 0,138 10-6 m 2 / s
T(x m, , 60 j)=0°C

H2 O

T ( x m , t ) − Ts  x 
Température constante à la surface (cas 1) : = erf  m 
Ti − Ts  2 αt 
0 − (−15)  x 
= 0,429 = erf  m 
20 − (−15)  2 αt 
 xm 
Et d’après la table de « erf »   = 0,40 ⇒ x m = 0,68 m
 2 αt  38
2.1 Introduction :

Convection forcée Convection naturelle

Est provoquée par une circulation artificielle Au contact d’un objet chaud, la température
externe (pompe, turbine) d’un fluide. Le de l’air augmente, sa masse volumique
transfert est plus rapide que dans le cas de la décroît. L’air chaud subit, de la part de l’air non
convection naturelle. chauffé, une poussée vers le haut (poussée
d’Archimède) qui crée un courant d’air
ascendant.

39
Le phénomène global de transfert de chaleur par convection
s’exprime d’une façon pratique par :

Newton
(1643-1727) q"= h (Ts – T∞)
Ordres de grandeur du coefficient h (W/m2.K)

Convection libre (air) 5 - 25 Coefficient de convection (W/m2.K)

Convection libre (eau) 100 - 900


Convection forcée (air) 10 - 500
Convection forcée (eau) 100 - 15 000
Convection forcée (huile) 50 - 2 000
Conv. forcée (eau bouillante) 2 500 - 25 000
Condens. de vapeur d’eau 50 000 - 100 000
Convection forcée

détermination de « h »

Convection naturelle
40
2.2 Analyse dimensionnelle :

Afin de déterminer le nombre de groupes indépendants (πi) sans dimensions décrivant


un phénomène physique quelconque, on utilise le théorème de « Buckingham (π) »
« ce nombre est égal à la différence entre le nombre total des quantités physiques
n (viscosité, masse volumique, coefficient de transfert etc…) et le nombre de
dimensions primaires m exigées pour exprimer les formules de ces n quantités »
F(π1 , π 2 , π3 ,...) = 0
Longueur [L]
Temps [θ]
Les dimensions primaires sont :
Température [T ]
Masse [M ]
Unité de qq quantités physiques
Quantité Symbole Dimension Quantité Symbole Dimension

Force F ML/θ2 Chaleur massique C L2/θ2T


Chaleur Q ML2/θ2 Viscosité dynamique µ M/Lθ
Vitesse V L/θ Viscosité absolue ν=µ/ρ L2/θ
Accélération a, g L/θ2 Conductivité k ML/θ3T
Pression P M/θ2L Diffusivité α L2/θ
Masse volumique ρ M/L3 Résistance thermique Rth Tθ3/ML2
Energie interne u L2/θ2 Débit massique ɺ
m M/θ
Coef. de convection hc M/θ3T 41
Si dans un problème il y a 5 quantités physiques (n) et 3 dimensions primaires (m):

n– m = 2 ⇒ F(π1,π2) = 0 ou bien π1= f(π2)

T1 qG’’’
Déterminer les paramètres sans dimensions
qui relient la température maximale (Tm) à la
conductivité thermique k si le terme de k
génération qG’’’ est constant, la surface est
maintenue à T1 et l'autre est isolée.
L

c e
 ML  d M 
π=T T k Lq π = [T ] [T ]  3  [L]  3 
a b c d "' e a b
et d’après le tableau des unités :
θ T  θ L
m 1 G

pour [T ]: a + b - c = 0
pour [M ]: c + e = 0
et puisque π est sans dimension donc :
pour [θ]: - 3c - 3e = 0
pour [L]: c + d - e = 0
42
C’est un système de 4 équations à 5 inconnues dont 2 équations sont indépendantes.
Il faut, par conséquent, choisir 2 inconnues et déterminer les 3 autres.

Groupe 1: b = -1
 T
a = 1 et e = 0 ⇒  c = 0 ⇒ π1 = m
d = 0 T1

Tm  L2 q "'G 
= f  
T1  kT 1 
Groupe 2: b = -1
 L2q "'G
a = 0 et e = 1 ⇒ c = -1 ⇒ π 2 =
d = 2 kT1

Tm  L2 q "'G 
Le résultat exact est : = 1 +  
T1  2kT1 

43
Les paramètres physiques qui influent dans un problème de convection forcée
dans une conduite sont :

h, V , D, kf , µ, Cp, ρ

En plus, il ya 4 dimensions primaires (M, L, θ, T) ⇒ 3 groupes sous la forme:

hD
π1 = : nombre de Nusselt (Nu D )

N
uD

C
R
e
P
r
kf

mD

n
VDρ Nu D = f (Re D Pr) ou bien =
π2 = : nombre de Reynolds (Re D )
µ
C pµ C, m et n sont déterminés expérimentalement
π3 = : nombre de Prandtl (Pr)
kf

44
2.3 Convection forcée dans un tube :

ρVD VD
Le nombre de Reynolds est défini comme : Re D ≡ =
µ ν

D2 4mɺ
Et en fonction du débit massique ɺ = ρVπ
m Re D =
4 πDµ

45
V Ts
D
Tm

Nu D = 0,023 Re 0D,8 Pr1/ 3


Ecoulement turbulent Colburn propose:
C pµ
0,5 ≤ Pr = ≤ 100
k

Ts + Tm
Tf =
Et les propriétés doivent être évaluées à la température dite du film:
2
Tentrée + Tsortie
avec Tm =
2

Ts > Tm (chauffage) ⇒ n = 0,4


Dittus-Bœlter : Nu D = 0,023 Re 0 ,8
Pr n
D
Ts < Tm (refroidissement) ⇒ n = 0,3
 
 0, 7 ≤ Pr ≤ 160 
valable pour :  Re ≥ 10 000 
 D  les propriétés sont à la température moyenne du fluide Tm
 L
≥ 60 
 D 
46
Ecoulements laminaires dans les conduites:
0,14
µ
0,33
 D 0,33  D 
Sieder et Tate : pour  ReD Pr  > 10 ⇒ NuD = 1,86 ( ReD Pr )    
 L  L  µs 
Si la section de la conduite n’est pas circulaire, on introduit:

4 aire de la section 4A s
Le diamètre hydraulique « Dh » défini comme : Dh ≡ =
périmètre mouillé P

De l'eau à l'entrée d'un tube à une température de 333.K et une vitesse de 0,2 m/s. Le
tube est de 0,3 m de long et de 2,54 10-3 m de diamètre intérieur. La température de la
surface du tube est de 353 .K. Déterminer la température de l'eau à la sortie du tube.

ρ = 983 kg/m3

Cp = 4185 J/kg.K
D’après le tableau des propriétés de l’eau: Te = 333K ⇒ µ = 4,71 10-4 N.s / m 2
 k = 0, 653 W/m.K

 Pr = 3
47
ρVD
soit Re D = = 1060 régime laminaire
µ
0,33 0,14
 D  1060 x 3x 0, 00254   4, 71 
Re
 D Pr  = 26,9 > 10 ⇒ Nu D = 1,86     = 5, 74
 L  0,3   3,54 
kNu D
d 'où h = = 1476 W/m 2 .K
D
Le flux thermique à travers la surface de la conduite est:
 Tentrée + Tsortie  π 2
q c = hπDL  Ts − ɺ p ( Tsortie − Tentrée ) avec m
 = mC ɺ =ρ
D
V = 0,996 10-3 kg / s
 2  4
Ce qui donne une température à la sortie Tsortie =345 K
Puisque les propriétés de l’eau ont été évaluées à 333K, il faudrait donc les réévaluer
à une température de :
ρ = 982kg / m3

345 + 333 C p = 4188J / kg.K
Tm = = 339K ⇒ µ = 4, 2 10 -4 N.s / m 2
2 k = 0, 66W / m.K

Pr = 2, 66

hc =1490 W/m2K
En suivant la procédure précédente, on aura:
Tsortie =345 K
48
2.4 Convection autour des écoulements externes :
A- sur une surface plane:

laminaire turbulent

u∞ , T∞ , ρ∞
y Ts , ρs
δ(x)

xc
L
x
hxx
Et le nombre de Nusselt local est donnée par: Nu x = = 0,332 Re1x/ 2 Pr1/ 3
k
laminaire:

hL
Nu L = = 0,664 Re L Pr1/ 3 (valable pour Pr ≤ 0,6)
1/ 2
Après intégration :
k
49
turbulent:

hxx
Nu x = = 0,0296 Re 4x / 5 Pr1/ 3
Le nombre de Nusselt local est déterminée par :
k

(0,6 < Pr < 60)

Et pour la totalité de la plaque l’équation devient après intégration :

 0,6 < Pr < 60 


 
( )
Nu L = 0, 037 Re L 4 / 5 − 871 Pr1/ 3 avec 5 105 < Re L ≤ 108 
 Re x,c = 5 105 
 

Dans le cas où L >> xc , cette équation se réduit à :

Nu L = 0,037 Re L
4/5
Pr1/ 3

Les propriétés sont évaluées à la température du film Tf

50
Whitaker propose :  
 
1/ 4  0,7 < Pr < 380 
µ 
Nu L = 0, 036  Re L 4 / 5 − 9200  Pr 0,43  ∞  avec 105 < Re L < 5,5 106 
 µs   
  µ∞  
 0, 26 <   < 3,5 
 µ
 s  
Pr , ReL et les propriétés du fluide sont évalués à T∞ sauf µs à Ts

A une pression de 6 kN/m2 et une température de 300°C, l'air à la vitesse de 10 m/s


s'écoule sur une surface plane de longueur 0,5 m. Déterminer le transfert thermique par
unité de largeur de la plaque si celle-ci est maintenue à 27°C.

ν = 30,84 10-6 m 2 / s

k = 36, 4 10 W/m.K
-3
D’après la table de l’air à Tf = 437K et P=1 atm.
= 101,325 kN/m2 Pr = 0, 687

µ ν P
Pour une pression de 6 kN/m2 , ν= varie suivant : 2 = 1
ρ ν1 P2 51
VL 10x 0,5
ν(6 kN/m2) =5,21 10-4 m2/s et le nombre de Reynolds est : Re L = = = 9597
ν 5, 21 10 -4

hL
Ecoulement laminaire le long de la plaque ⇒ Nu L = = 0, 664 Re L1/ 2 Pr1/ 3
k

hL
Nu L = = 0, 664 ( 9597 ) ( 0, 687 ) = 57, 4
1/ 2 1/ 3
Ce qui donne :
k

h = 4,18 W/m2.K

q’=hL(T∞ - Ts) = 570 W/m

52
B- autour d’un cylindre :

hD
Nu D = = C RemD Pr1/ 3
kf

Les propriétés sont évaluée à la température Tf , C et m sont donnés par :

ReD C m
0,4 – 4 0,989 0,330
4 – 40 0,911 0,385
40 – 4 000 0,683 0,466
4 000 – 40 000 0,193 0,618
40 000 – 400 000 0,027 0,805

Et dans le cas d’un écoulement autour d’une conduite non circulaire :

53
Géométrie ReD C m

V
D 5 103 - 105 0,246 0,588

V
D 5 103 - 105 0,102 0,675

5 103 – 1,95104 0,160 0,638


V
D
1,95104 - 105 0,0385 0,782

V
D 5 103 - 105 0,153 0,638

V D 4 103 – 1,5104 0,228 0,731

54
Whitaker a proposé une équation plus améliorée pour un écoulement autour d’un cylindre :
1/ 4

[ ] µ 
Nu D = 0,4 Re1/ 2 + 0,06 Re 2 / 3 Pr 0, 4  ∞ 
 µs 
 
 
 0, 67 < Pr < 300 
La précision est de ± 25% pour :  10 < Re < 105  Les propriétés sont à T∞ sauf µs
 
  µ∞  
0, 25 <   < 5, 2 
 µ
 s  
1/ 4
 Pr  0,7 < Pr < 500 
Shukauskas a proposé l’expression : Nu D = C Re Pr  ∞ 
m n
avec  6 
 Prs   1 < Re D < 10 

ReD C m
1 – 40 0,75 0,4 Si Pr ≤ 10 ⇒ n=0,37
40 – 1000 0,51 0,5
Si Pr > 10 ⇒ n=0,36
103 – 2 105 0,26 0,6
2 105 - 106 0,076 0,7

55
C- autour d’une sphère :
 
 
1/ 4  0,71 < Pr < 380 
0,4  µ 
Whitaker : Nu D = 2 +  0, 4 Re D + 0, 06 Re D  Pr  ∞ 
1/ 2 2/3
avec 3,5 < Re D < 7,6 104 
 µs   
  µ∞  
 1 <   < 3,2 
 µ
 s  

Les propriétés sont évaluées à T∞ à l’exception µs

Pour un écoulement d’un métal liquide autour d’une sphère :

Nu D = 2 + 0,386 ( Re D Pr )
1/ 2
avec 3 104 < ReD < 1,5 105

56
2.5 Convection naturelle :
Nouveaux nombres sans dimension :
gβ 1  ∂v 
« nombre de Grashof » GrL = (T − T∞ )L3
, β =  
ν2 v  ∂T  P
s

« nombre de Rayleigh » Ra L = GrL Pr


A- Cas d’un plan vertical ou cylindre vertical :
2
 
 
 0,387 Ra L
1/ 6

Chirchill et Chu : Nu L = 0,825 + 
9 / 16 8 / 27
   0,492   
 1 +    
   Pr   

0, 670 Ra L1/ 4
Si 0 < Ra L < 10 9
⇒ Nu L = 0, 68 + 4/9
  0, 492 9 /16 
1 +   
  Pr  
D 35
Sont aussi utilisées pour un cylindre vertical de hauteur L et diamètre D si: ≥
L GrL1/ 4
Remarque: Ces équations pourront être utilisées pour un flux constant ou une température
constante au niveau de la surface.
57
Une porte vitrée d’une cheminée est utilisée pour réduire l’infiltration d’air de la chambre
à travers la cheminée. Si la chambre est à 23°C, déterminer le transfert par convection
naturelle qconv.
Hauteur L=0,71 m
Largeur w=1,02 m
vitre

qconv air à T∞ =23°C

Ts =232°C

Air à Tf=400K : k = 33,8 10−3 W / m.K, ν = 26,410-6 m2 / s , α = 38,310-6 m2 / s,


1
Pr = 0,690 et β =   = 0,0025K-1
 Tf 
58
gβ(Ts − T∞ )L3 (9,8)(1 / 400)(232 − 23)(0,71)3
Ra L = = = 1,813 10 9

να (38,3 10 −6 )(26,4 10 −6 )

2 2
   
   
 0, 387 Ra L1/ 6   0, 387 (1,813 10 9 )1/ 6 
Nu L =  0,825 +  =  0,825 +  = 147
9 /16 8 / 27 9 /16 8 / 27
   0, 492       0, 492   
 1 +      1 +  0, 690   
   Pr     
   
 

Nu L k 147 x 33,8 10−3


h= = = 7 W/m 2 .K
L 0, 71

q = hAs ( Ts − T∞ ) = 7W / m 2 .K (1, 02x0, 71) m 2 (232 − 23)K = 1060 W

59
B- Cas d’un plan horizontal :
Aire de la surface
As
Longueur caractéristique est définie comme: L≡
P
Périmètre de la surface
D’après Mc Adams

surface supérieure chaude ou surface inférieure froide :

Nu L = 0,54 Ra L1/ 4 si (105 ≤ Ra L ≤ 107 )


Nu L = 0,15 Ra L1/ 3 si (107 ≤ Ra L ≤ 1010 )

surface supérieure froide ou surface inférieure chaude :

Nu L = 0, 27 Ra L1/ 4 si (105 ≤ Ra L ≤ 1010 )

60
Un écoulement dans une conduite rectangulaire. La température de la surface extérieure
est maintenue à 45°C. Si la conduite est en contact avec un milieu d'air à 15°C,
Déterminer les pertes thermiques par mètre de longueur.

A ir T ∞= 1 5 °C Ts = 4 5 ° C

A IR

H = 0 ,3 m
w = 0 ,7 5
m

gβ(Ts − T∞ )L3 (9,8)(0,0033)30L3


Table de l’air à Tf=303 K ⇒ Ra L = = −6 −6
= 2, 6210 9 3
L
να (16,2 10 )(22,9 10 )
0, 670 Ra L1/ 4
Au niveau des deux côtés L=H=0,3 m ⇒ RaL=7,07 107 ⇒ Nu L = 0, 68 + 4/9
  0, 492 9 /16 
1 +   
  Pr  
61
⇒ hL = 4,23 W/m2.K

As w
Au niveau des deux faces (supérieure et inférieure) : L= ≅ = 0,375 m
P 2
et RaL = 1,38 108

Surface supérieure : Nu L = 0,15 Ra L1/ 3 hsup = 5,47 W/m2.K

Surface inférieure : Nu L = 0, 27 Ra L1/ 4 hinf = 2,07 W/m2.K

Le transfert est : q’=2q’L + q’sup + q’inf = {2(hL H)+ hsup w+ hinf w}(Ts-T∞) = 146 W/m

62
C- Cas d’un cylindre horizontal :

Morgan : Nu D = C Ra D n

RaD C n
10-10 – 10-2 0,675 0,058
10-2 – 102 1,02 0,148
102 – 104 0,850 0,188
104 – 107 0,480 0,250
107 – 1012 0,125 0,333

2
 
 
 
Chirchill et Chu proposent : Nu D = 
1/ 6
0,387Ra D
0, 60 + 9 /16 8/ 27
 pour 10-5 < Ra D < 1012
   0,559   
 1 +    
   Pr   
63
D- Cas d’une sphère :

1 < Ra D < 105 


Yuge propose : Nu D = 2 + 0, 43 Ra 1/ 4
avec  

D
 Pr 1 

Churchill propose :

0,589Ra D1/ 4  Ra D ≤ 1011 


Nu D = 2 + avec  
 Pr ≥ 0, 7 
4/9

 (
1 + 0, 469 Pr ) 9 /16

64
Géométrie Equation de corrélation Hypothèses
1. Plans verticaux* 2
 
 
 0 , 387 Ra
1/ 6
 Aucune
= 0 , 825 +
8 / 27 
L
Nu
L
   0 , 492    9 / 16

 1 +    
2. Plans horizontaux
   Pr   
A-Surface supérieure chaude
ou surface inférieure froide

Nu
L
= 0 , 54 Ra
L
1/ 4
(
10
5
≤ Ra
L
≤ 10
7
)
Nu L = 0 ,15 Ra L
1/ 3
(
10
7
≤ Ra
L
≤ 10
10
)
B-Surface supérieure froide
ou surface inférieure chaude

Nu L = 0 , 27 Ra L
1/ 4
(
10
5
≤ Ra L ≤ 10
10
)

 D  35
Cette corrélation est utilisée pour les cylindres verticaux si:   ≥ 1/ 4
 L  GrL
65
Géométrie Equation de corrélation Hypothèses
2
3. Plans inclinés  
 
 0 , 387 Ra
1/ 6
 Ra L ≥ 109
= 0 , 825 +
8 / 27 
L
θ θ Nu
L θ < 60°
   0 , 492    9 / 16

 1 +    
   Pr   
1/ 4
0 , 670 Ra L Ra L ≤ 109
= 0 , 68 +
Nu
L 4/9 θ < 60°
  0 , 492  9 / 16
 g → g cos θ
1 +   
4. Cylindre horizontal   Pr  
2
 
 
 0 , 387 Ra D
1/ 6
 -5 12
= 0 , 60 +
8 / 27 
Nu 10 < Ra D < 10
D
   0 ,559    9 / 16

 1 +    
   Pr   
5. Sphère

1/ 4 1 < Ra D < 10 5 
Nu D = 2 + 0 , 43 Ra D
 Pr ≅ 1 
66
∴ Convection forcée et naturelle combinées :

 Gr 
 2  >>> 1 ⇒ convection naturelle "pure"
 Re 

 Gr 
 2  ≅ 1 ⇒ convection combinée
 Re 

 Gr 
 2  <<< 1 ⇒ convection forcée "pure"
 Re 

67
hL flux de convection
Nu = =
kf flux de conduction

ρ VL forces d' inertie


Re = =
µ forces de viscosité

µC µ/ρ vis cos ité dynamique


Pr = = =
k f k f / ρC diffusivité thermique

gβ L3 forces de poussée ascensionnelle due à ∆T (gravité)


Gr = 2 ∆T =
ν foces de viscosité (frottement)

68

Vous aimerez peut-être aussi