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: F3003 V1
Évaporation - Principes
Date de publication :
10 juin 2009 généraux
Date de dernière validation :
05 décembre 2017
Abstract In the agri-food industry, product processing includes various stages, including
concentration by evaporation. This article presents the general principles of this stage
and particularly the determination of useful data for assessments, the various
implementation modes as well as the issues that need to be addressed before setting up
a facility. This article firstly presents basic data on water, water vapor and solutions. It
then describes the circuits of single and auxiliary evaporator systems through
assessments or a estimation of the global heat transfer coefficient. It concludes by
providing general data on boiling water and vapor.
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Évaporation
Principes généraux
1. Données de base pour l’eau, la vapeur d’eau et les solutions .... F 3 003 - 3
1.1 Caractéristiques de l’eau et de la vapeur d’eau......................................... — 3
1.2 Influence des matières sèches dissoutes
sur l’ébullition des solutions ....................................................................... — 6
2. Évaporateur simple effet et auxiliaires .............................................. — 9
2.1 Circuits d’un évaporateur simple effet et auxiliaires ................................ — 9
2.2 Écriture des bilans........................................................................................ — 11
2.3 Estimation du coefficient de transfert de chaleur global .......................... — 14
3. Données sur l’eau et sur la vapeur saturante................................... — 15
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. F 3 003
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Notations et symboles
Symbole Unité Désignation
A m2 Surface d’échange
AS Air sec
aw Activité de l’eau de la solution
CEM kJ/kg eau évaporée Consommation énergétique massique
m vapeur aspirée
z= Coefficient de reprise d’un thermocompresseur
m vapeurmotrice
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
pvapeurrefoulée
δ= Rapport (ou taux) de compression
pvapeur aspirée
240 C
220
et les solutions 200
180
220,55 bar
160
140 État
Les solutions concernées par la concentration en industrie ali- liquide
mentaire sont le plus souvent des solutions aqueuses. Aussi, avant 120
100
de décrire les circuits d’un évaporateur, avons-nous fait le choix de 80 Zone de travail
regrouper, dans une première partie, les données sur l’eau, la 60 des évaporateurs État
40 en industrie alimentaire gazeux
vapeur d’eau et les solutions avec solutés.
20 374 °C
0
0 40 80 120 160 200 240 280 320 360
1.1 Caractéristiques de l’eau 20 60 100 140 180 220 260 300 340 380
et de la vapeur d’eau Température de l’eau (°C)
1.1.1 Pression de vapeur d’eau Figure 1 – Relation entre la température de l’eau et la pression
de vapeur d’eau
Il est impossible de parler de concentration par évaporation sans
revenir sur la notion de pression de vapeur d’eau exercée par l’eau
et le phénomène d’ébullition. 1.1.2 Température d’ébullition de l’eau
Quelle que soit la température, l’eau liquide exerce une certaine (absence de solutés)
pression de vapeur d’eau. Celle-ci peut être calculée à partir de
l’équation (1) dont les coefficients sont issus de la base thermody- L’eau pure est dite « à sa température d’ébullition d’équilibre »
namique Component Plus de ProSim SA : quand la pression de vapeur exercée par celle-ci est égale à la
pression ambiante. On parle également de pression de vapeur
7 258, 2 saturante. De nombreuses relations et tables (§ 3) permettent de
p = exp 73, 649 − − 7, 3037 ln(T ) + 4,1653 ⋅ 10−6 ⋅T 2 (1)
T déterminer la température d’ébullition de l’eau en fonction de la
pression. Génotelle [15] propose l’équation (2) :
avec T en kelvins et p en pascals absolus.
Cette relation est valable entre 273,15 et 647 K (de 0 à 374 oC). 1 168, 4 + 228, 42 ln (p )
θ = (2)
La pression de vapeur augmente jusqu’au point critique, point 11727
, − ln (p )
au-delà duquel l’eau n’existe plus que sous une seule phase
(figure 1). avec θ en oC et p en bar abs.
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
140 0
0,0
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
Enthalpie (kJ/kg)
ture et de la pression (équation (5)) :
3 200
HV saturée(kJ/kg) C
HL eau bouillante = 4,186 (0, 9984 × θ + 0, 2425 × p) (5) 2 800
Point
2 400 critique
avec θ en oC et p en bar abs. 2 000
Soit, en tenant compte de l’équation (2) : 1 600
1 200 HL bouillant (kJ/kg)
1 168, 4 + 228,4
42 ln (p)
HL eau bouillante = 4,186 0, 9984 × + 0, 2425 × p (6) 800
11, 727 − ln (p)
400
avec p en bar abs. 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240
Pression (bar abs)
1.1.5 Chaleur latente de vaporisation de l’eau
et enthalpie de vapeur saturante
Figure 5 – Variation des enthalpies de l’eau bouillante
La chaleur latente de vaporisation (∆Hvap eau) représente la et de la vapeur d’eau saturée avec la pression
quantité d’énergie qu’il faut fournir pour passer une quantité don-
née de solvant de l’état liquide à sa température de vapeur satu-
rante à l’état vapeur saturée. La chaleur latente de vaporisation de
l’eau peut être déterminée à partir de nombreuses tables disponi-
HV saturée
bles (§ 3) ou, par exemple, à partir de l’équation (7) (Component
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Enthalpie (kJ/kg)
2 800
Plus [11]) : 2 400 HV saturée
2 000
T T
2
b + c +d 1 600
T Tc Tc
∆H vap eau = a 1− (7) 1 200
Tc 800 HL bouillant
400
avec T en kelvins (valable de 273 à 647 K (0 à 374 oC)) ;
0
Tc température du point critique de l’eau (647,13 K) ; 0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 3,2 3,6 4,0
0,2 0,6 1,0 1,4 1,8 2,2 2,6 3,0 3,4 3,8
a = 52 053 000 ; b = 0,3199 ; c = – 0,212 ; d = 0,25795. Pression (bar abs)
ou de l’équation (8) [15] :
Figure 6 – Variation des enthalpies dans le domaine de pression
∆H vap eau = 4,186 (600, 54 − 0, 6093 × θ − 0, 9576 × p) (8) utilisée pour concentrer les produits alimentaires
12
Volume spécifique de la vapeur
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
L’équation d’état des gaz idéaux est donnée par (équation (10)) :
4,4
miques, etc.
de l’écart de température par rapport à la température de vapeur
Pour les gaz qui ne sont pas parfaits, tels que la vapeur d’eau saturante (équation (16)) :
hors zone de condensation, on définit un coefficient polytropique
(équation (13)) noté κ qui dépend de la température : 1 0, 88
C pvapeur = 4,186 0, 485 + (p + 6) (16)
1 (θ − θsat ) + 90
Cp 1+
κ = 12, 2p
valable pour un gaz idéal (13)
CV
avec θ en oC et p en bar abs.
Pour le calcul de la capacité thermique massique de la vapeur La figure 8 illustre la variation de la capacité thermique
d’eau hors zone de condensation, Gicquel [16] propose massique de la vapeur surchauffée avec la température : elle aug-
l’équation (14) : mente avec la pression mais diminue avec l’augmentation de la
température de surchauffe. Ainsi, entre 0,5 bar et 4 bar abs, et
83,15 −
1 863 17 445
+ pour une amplitude de surchauffe de 70 oC, la capacité thermique
T T massique varie de 1,93 kJ · kg–1 · oC–1 à 2,3 kJ · kg–1 · oC–1. Dans
C pvapeur à saturation = (14) les bilans, on peut donc considérer, sans trop introduire d’erreur,
18, 0
que la capacité thermique massique de la vapeur d’eau surchauf-
(valable entre 300 et 3 000 K). fée est constante avec une valeur autour de 2,1 kJ · kg–1 · oC–1.
Pour la vapeur d’eau, en utilisant les équations (11), (13) et (14), Comme il sera précisé plus loin, il est préférable d’éviter d’intro-
le coefficient κ varie de 1,33 à 1,32 respectivement pour 25 oC et duire dans les évaporateurs de la vapeur surchauffée.
200 oC.
1.1.9 Désurchauffe de la vapeur surchauffée
1.1.8 Enthalpie de la vapeur surchauffée La désurchauffe d’une vapeur consiste à ramener la vapeur à
son état de vapeur saturée. Elle est effectuée, à pression
La vapeur d’eau peut être à une température supérieure à sa
constante, en pulvérisant de l’eau qui se vaporise grâce à l’enthal-
température de condensation. On dit alors qu’elle est
pie de surchauffe. Le flux d’eau nécessaire dépend directement
« surchauffée ». L’enthalpie de la vapeur surchauffée peut être
des enthalpies de l’eau de désurchauffe (Hed), de la vapeur sur-
déterminée graphiquement à l’aide du diagramme de Mollier
chauffée (HVsurchauffée) et de la vapeur saturée (HVsaturée) à la
(cf. § 3 figure 19) ou par calcul en considérant la capacité ther-
même pression (équation (17)) :
mique massique de la vapeur et l’écart entre la température de la
vapeur et sa température de condensation (équation (15)) pour la
pression considérée : H − H Vsaturée
m ed = m Vsurchauffée Vsurchauffée (17)
H Vsaturée − H ed
θ
H Vsurchauffée = H Vsaturée + ∫ C p vapeur dθ (15)
θ sat
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
2,2 0,52
Cp (kJ · kg–1 · ˚C –1)
Protéines
Cp soluté/Cp eau
Protéines
0,50
Matières grasses 0,48 Matières grasses
2,0
Fibres 0,46 Fibres
1,8 0,44
Sucres 0,42
Sucres
1,6 0,40
0,38
0,36
1,4 0,34
Cendres 0,32
1,2 Cendres
0,30
0,28
1,0 0,26
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110
Température (˚C ) Température (˚C )
Figure 9 – Évolution du Cp des solutés et du rapport de leur Cp avec l’eau en fonction de la température (données issues de [10])
Coefficient a b c (21)
+ 0, 461 x fibres + 0,391 x sucres + 0,284 x cendres ) C peau
Protéines 2 008,2 × 10–3 1 208,9 × 10–6 – 1 312,9 × 10–9
Matières On ne connaît généralement pas la composition exacte des solu-
1 984,2 × 10–3 1 473,3 × 10–6 – 4 800,8 × 10–9 tions et, compte tenu de la faible importance des enthalpies des
grasses
liquides devant les enthalpies de vapeur, on peut considérer que
Sucres 1 548,8 × 10–3 1 962,5 × 10–6 – 5 939,9 × 10–9 les solutés alimentaires ont une capacité thermique massique
égale à 0,44 fois celle de l’eau, d’où (équation (22)) :
Fibres 1 845,9 × 10–3 1 830,6 × 10–6 – 4 650,9 × 10–9
Cendres 1 092,6 × 10–3 1 889,6 × 10–6 – 3 681,7 × 10–9 C pL = (x eau + 0, 44 xL ) C p eau = (1− 0,56 xL ) C p eau
(22)
puisque x eau = (1− xL )
1.2.1 Influence des solutés sur la capacité
thermique massique des solutions 1.2.2 Influence des solutés sur la température
La capacité thermique massique des solutions dépend de leur d’ébullition des solutions
composition. Chaque type de soluté intervient dans le calcul de la
capacité thermique massique moyenne. On peut ainsi écrire La présence des matières sèches dissoutes a également une
(équation (18)) : influence sur la température d’ébullition de la solution. En effet,
n
comme nous l’avons indiqué plus haut, une solution atteint sa
C pL = ∑xi C pi (18) température d’ébullition quand la pression de vapeur exercée par
i =1
celle-ci est égale à la pression totale dans l’enceinte. Or, la pré-
sence des matières sèches dissoutes diminue l’activité de l’eau
avec xi fraction massique du composé i (kg de i/kg solution), (aw) et, par là même, la pression de vapeur exercée par la solution
C pi capacité thermique massique de i (kJ · kg–1 · oC–1). (peau) en comparaison de celle qu’aurait exercé de l’eau pure
Choi et Okos [10] ont déterminé les propriétés des principaux sat ) (équation (23)) :
(p eau
composés alimentaires. Comme pour l’eau, la capacité thermique
massique varie légèrement avec la température. Ils ont proposé
une équation polynomiale d’ordre 2 (équation (19)) avec les coeffi- p eau = X eau γ eau
sat = a p sat
p eau w eau (23)
cients indiqués dans le tableau 1 :
avec peau pression partielle de vapeur d’eau exercée par la
(C pi )θ = ai + bi θ + ci θ 2 (19) solution (Pa) ,
Les solutés ont des capacités thermiques massiques inférieures Xeau fraction molaire d’eau,
à celle de l’eau (figure 9).
Plutôt que de considérer la valeur absolue de Cp pour chaque
γeau coefficient d’activité de l’eau,
type de soluté, on peut considérer leur valeur par rapport à l’eau et sat
p eau pression de vapeur saturante de l’eau à la même
prendre, par exemple, la valeur moyenne calculée sur la plage 20 à température (Pa) ,
100 oC (équations (20)) :
aw activité de l’eau du liquide.
C pprotéines = 0, 495C peau
Il s’ensuit que la température d’ébullition du liquide (θ Leb )
C pmatières grasses = 0, 489C peau contenant des solutés est supérieure à celle de l’eau. La différence
entre les deux correspond à l’élévation ébullioscopique (EEL)
C pfibres = 0, 461C peau (20)
(équation (24)) :
C psucres = 0, 391C peau
C pcendres = 0, 284C peau EEL = θLeb − (θeau
eb )
même pression (24)
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Pour déterminer EEL , on peut s’appuyer sur l’équation de avec Xeau fraction molaire d’eau,
Clapeyron (équation 25) :
XL fraction molaire de saluté.
∆H vap eau molaire 1 1 ∆H vap eau MM eau Teau − TL
ln (aw ) = T − T = T T En combinant les équations (25) et (26), il vient (équation (27)) :
R L eau R eau L
(25)
∆H vap eau MM eau
≈ (− EEL ) ∆H vap eau MM eau
2
RTeau − XL = − EEL
2
RTeau
(27)
avec ∆Hvap eau chaleur latente massique de vaporisation de l’eau RTeau2
(kJ · kg–1), ⇒ EEL = XL
∆H vap eau MM eau
MMeau masse molaire de l’eau (18,0 g · mol–1),
R constante molaire des gaz (8,314 J · mol–1 · K–1), Pour une pression proche de la pression atmosphérique, il vient
TL température d’ébullition de la solution (K), (équation (28)) :
Teau température d’ébullition de l’eau à la même
pression (K), 8, 314 × (373) 2
EE L = X L = 28, 3X L (28)
EEL élévation ébullioscopique de la solution (K ou oC). 2 250 × 18
Or, lorsque la solution est suffisamment diluée
(X eau 0,92 ⇔ X L 0,08) et que le soluté n’exerce aucune pression 2
RTeau
de vapeur, le coefficient d’activité de l’eau (γeau) tend vers 1 car il y Comme l’illustre la figure 10, le coefficient
, qui
∆ H vap eau MM eau
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a peu de phénomènes d’interactions. L’équation (25) se simplifie et est de 28,3 à la pression atmosphérique, varie avec la pression. On
on obtient l’équation (26) : peut également représenter ce coefficient en fonction de la tempé-
rature d’ébullition de l’eau.
p eau = X eau p eau
sat = (1− X ) p sat = a p sat
L eau w eau
⇒ a w = 1− X L (26) Ainsi, plus la masse molaire du soluté est faible, plus l’élévation
ébullioscopique est importante pour une même fraction massique
⇒ ln (a w ) = ln (1− X L ) ≈ − X L en soluté (tableau 2).
40 40
Coefficient R T 2eau / ∆Hvap eau MMeau
36 36
32 32
28 28
24 24
20 20
16 16
12 1
0,0 0,4 0,8 1,2 1,6 2,0 2,4 2,8 3,2 3,6 4,0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100110 120130140 150
Pression (bar abs) Température d'ébullition de l'eau (˚C )
R T e2au
Figure 10 – Coefficient en fonction de la pression ou de la température d’ébullition de l’eau
H vap eau M M eau
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
Dans le cas de solutions ne pouvant plus être considérées correctement, sous peine d’une réduction de la surface disponible au
comme diluées (XL > 0,08) ou dont les solutés exercent une pres- transfert de chaleur. Les condensats, s’ils sont générés par une
sion de vapeur significative, il est nécessaire de déterminer ces vapeur issue de la chaudière, peuvent être recyclés vers la chaudière.
valeurs expérimentalement. À titre d’illustration sont reportées sur
le tableau 2, les valeurs pour une solution pure de saccharose à Il est important d’éviter toute accumulation de gaz inconden-
70 % de matières sèches. L’utilisation de l’équation établie pour les sables engendrant une baisse de coefficient de transfert de chaleur
solutions diluées entraînerait une erreur de plus de 1,5 oC, ce qui (cf. § 2.3) mais également, comme souligné plus haut, une baisse
n’est pas négligeable. Attention, pour certaines solutions même de la température de condensation et, par là même, une baisse de
diluées, par exemple la soude à 9%MS, les données issues de la l’écart de température utile au transfert de chaleur. Pour éviter
littérature [24] sont supérieures à celles estimées par calcul en cela, une ou plusieurs extractions de vapeur sont installées dans
considérant une solution très diluée. Il convient donc d’être pru- les zones « mortes » où les gaz auraient tendance à s’accumuler.
dent dans l’estimation des élévations ébullioscopiques et de ne La vapeur entraînée par cette purge, dite « vapeur de balayage »,
pas hésiter à recourir à quelques mesures expérimentales. est aspirée par le condenseur ou, éventuellement, dirigée vers des
échangeurs de récupération. Dans ce cas, la vapeur de balayage
n’est pas totalement une perte.
2.1.1 Circuit de la vapeur de chauffage La vapeur émise par le produit, parfois nommée « buée », est
aspirée vers un autre échangeur pour être condensée. Lorsque le
La vapeur de chauffage est introduite dans la partie « chauffe » flux de vapeur émis est important, cela peut conduire à l’entraîne-
de l’évaporateur (ici un évaporateur à grimpage). Sa pression ou ment de gouttelettes de liquide dans la vapeur, phénomène connu
son débit sont réglés grâce à un détendeur (vanne régulant la sous le nom de « primage ». Afin de capter ces fines gouttelettes,
pression aval). La vapeur issue de la chaudière étant généralement la zone de séparation de la vapeur et du liquide est généralement
surchauffée, il est préférable de la désurchauffer (cf. § 1.1.9 et de fort diamètre (faible vitesse ascensionnelle de la vapeur) et un
§ 2.3.1) avant son introduction dans l’évaporateur. séparateur additionnel (tamis métallique, système centrifuge) est
installé sur le trajet de la vapeur.
Du fait de l’écart de température entre la partie vapeur de chauf-
fage et la partie liquide à concentrer, un transfert de chaleur s’opère Malgré ces éléments, la vapeur émise n’est pas de l’eau pure car
vers le produit et la vapeur de chauffage se condense. Les elle entraîne avec elle des composés volatils qui se sont vaporisés.
condensats sont évacués via des purgeurs ou par une pompe. Les Les condensats formés à partir de cette vapeur peuvent donc être
purgeurs ou les pompes doivent être connectés dans la partie basse trop chargés en DCO (demande chimique en oxygène) pour être éva-
de la zone de chauffe. Il est important que l’évacuation se fasse cués tels quels ; ils sont alors dirigés vers un système de traitement.
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Fa
s
tte
is
ce
le
ai
a
ux
à
s
de
be
tu
tu
be
Vapeur à condenser
de
s
ux
à
ai
a
ce
le
tte
is
Fa
Hauteur suffisante
pour compenser
la pression interne
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Sortie
d’eau tiède
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
θL0 °C θL1 °C
vient (équation (33)) :
HL0 kJ/kg HL1 kJ/kg
Figure 14 – Schématisation de l’évaporateur pour l’écriture C’est ainsi que, en négligeant le flux de vapeur de balayage et
des bilans
les pertes de chaleur, et en considérant que les chaleurs latentes
de vaporisation côté chauffage et côté liquide sont proches, il est
un traitement régulier de l’eau [7]. De part ce risque de fréquent de dire :
contamination, de plus en plus d’entreprises choisissent des aéro- « 1 kg de vapeur qui se condense permet d’évaporer 1 kg d’eau
réfrigérants secs où l’air de refroidissement n’est plus en contact d’un liquide bouillant »
avec l’eau à refroidir.
– Enfin, il ne faut pas oublier le bilan du flux de chaleur qui ne
peut pas être dissocié des précédents. En un point de l’échangeur
■ Les aéroréfrigérants secs sont des refroidisseurs à parois où il (équation (34)) :
n’y a pas de contact physique entre le fluide à refroidir et le fluide
refroidisseur. Dans cette catégorie entrent les échangeurs, les
aéroréfrigérants (entre fluide et air) et les aérocondenseurs (entre dQ = (hG)local d A ∆θ (34)
vapeur et air) (figure 12). Le fonctionnement de ces appareils est
décrit par Manas [21]. On notera toutefois, dans ce cas, que la tem- avec dQ flux de chaleur échangée par la surface dA pour
pérature de refroidissement ne peut pas être inférieure à la tempé- l’évaporateur (W),
rature ambiante, ce qui limite ce type d’aéroréfrigérant à des (hG)local coefficient local de transfert global de chaleur pour
applications dont la température d’ébullition n’est guère inférieure la surface dA (W · m–2 · oC–1),
à 55-60 oC.
dA élément de surface d’échange de l’évaporateur
(m2),
∆θ écart de température local au niveau de la surface
2.2 Écriture des bilans dA (oC).
Pour les évaporateurs où le liquide bout au niveau de la surface
2.2.1 Bilans sur l’évaporateur d’échange, il est d’usage de considérer que les températures de
condensation de la vapeur (θ Vsat0 ) et d’ébullition du liquide (θ L1 )
eb
sont constantes et que le transfert moyen pour l’évaporateur
Pour simplifier l’écriture des bilans, on peut considérer un éva-
d’indice 1 est (équation (35)) :
porateur simple d’indice 1 recevant un liquide L0 et une vapeur V0
et d’où sortent un liquide concentré L1, des condensats C1, de la
vapeur émise VE1 et de la vapeur de balayage. On peut prendre Q1 = (hG)1 A 1 (θ Vsat
0 − θL1 )
eb (35)
une notation simplifiée comme indiqué sur la figure 14.
avec Q 1 flux de chaleur échangée pour l’évaporateur
En régime permanent, plusieurs bilans peuvent être écrits : d’indice 1 (W),
– bilans matières côté vapeur et liquide (équation (29)) : (hG)1 coefficient de transfert global de chaleur de
l’évaporateur 1 (W · m–2 · oC–1),
V0 = m
m C1 + m
Vbalayage et m
L0 = m
L1 + m
VE1 (29) A1 surface d’échange de l’évaporateur 1 (m2),
(θ V0 −θ L1 )
sat eb écart de température utile au transfert de
l’évaporateur 1 (oC).
– bilan de matières sèches (équation (30)) :
Les équations de transfert de chaleur dans le cas des évapora-
teurs à grimpage et des évaporateurs sans ébullition dans la zone
L0 xL0 = m
m L1xL1 (30) d’échange seront présentées dans l’article suivant [F 3 004].
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Il est d’usage de repérer l’écart de température pris en compte ■ Dans le cas d’un condenseur à paroi (figure 15a ), le plus utilisé,
dans l’équation de transfert de chaleur par « ∆θutile , écart utile de le paramètre important à fixer est la température de sortie de
température » au contraire des diminutions de température de l’eau. Celle-ci dépend de la température de condensation de la
condensation du fait de la perte de charge ou de l’élévation ébul- vapeur VE1. On prend le plus souvent un pincement de 10 oC, soit
lioscopique qui ne sont pas considérées comme utiles. (équation (36)) :
Le point le plus important à considérer ici concerne l’estimation
du coefficient de transfert global (hG)1 . Ce point est traité en détail θEsc = θ VE
sat − ∆ θ
1 pincement = θ VE1 − 10
sat (36)
au paragraphe 2.3.
De là, il est possible de déduire le débit d’eau en entrée
(équation (37)) :
2.2.2 Bilans sur le condenseur
Q condenseur m VE1 ∆ H VE1
Rappelons que le rôle du condenseur (ou de tout autre échan- m Eec = ≈ (37)
HEsc − HEec HEsc − HEec
geur aspirant la vapeur émise du produit) est de condenser la
vapeur émise VE1 afin de maintenir la pression pVE1 . La figure 15 La surface du condenseur à prévoir dépend du coefficient de
présente des schémas simplifiés de condenseurs. transfert moyen du condenseur (hcondenseur) et de la moyenne
logarithmique des écarts de température entre la vapeur en
condensation et l’eau (équation (38)) :
H VE1 − HEsc
m Eec = m VE1 (39)
HEsc − HEec
Pompe
à vide
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
⇒m
(H A1 − H A 0 ) − (Y A1 − Y A 0 ) HEsa
(HEe − HEs )
H (kJ/kg air sec)
24 22 20 18 16 14
26
28
30
32
A0 = m
⇒m Eea (1+ Y A 0 )
(H A1 − H A 0 ) − (Y A1 − Y A 0 ) HEsa
0
0
0
0
0
0
°C A0 , m
avec m A1 débits d’air en entrée et en sortie (kg air · h–1),
180
0
140
0
air sec–1),
1
=
23
0
120 Eea , m
m Esa débits d’eau en entrée d’aéroréfrigérant (ea) et
5
kJ
/kg
100
0
AS
40
60 Dans ce type de réfrigérant, de l’eau se vaporisant avec l’air, le
HA
60
80 circuit doit être complété par de l’eau neuve, dite eau d’appoint.
A1 10 0
54
/k g
20 en résulter.
A0
La dureté de l’eau est due principalement aux sels de calcium et
0
0
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
0,5-1 mm
1-2 mm
1-5 mm
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_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
Tableau 3 – Ordres de grandeur de coefficients de transfert selon la nature des fluides de part
et d’autre de la surface (d’après [6])
Valeurs courantes du coefficient
Coefficient de transfert Type d’échange et configuration
(W · m–2 · oC–1)
Vapeur condensant en film 5 000 à 15 000
Vapeur/paroi (hV) Zone riche en gaz incondensables 200 à 2 000
Zone en vapeur surchauffée 50 à 100
λ
Paroi p Paroi de 1 mm en acier inoxydable 15 000
ep
Eau sans ébullition, convection naturelle ≈ 600
Eau sans ébullition (convection forcée (1 à 6 m/s)) 2 000 à 6 000
Produit/paroi hL
Eau avec ébullition (∆θ = 5 oC et ∆θ = 10 oC) 6 000 à 15 000
Concentré de tomate à 30 % MS avec nucléation ≈ 300
Tube vertical court, grimpage (selon viscosité) 1 000 à 5 000
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Coefficient global hG Tube vertical long, flot tombant (selon viscosité) 1 000 à 8 000
Surface raclée (selon puissance imposée) 600 à 2 300
103 rable que le transfert ait lieu avec une ébullition nucléée côté
C liquide.
10
B F
3. Données
1
A G
sur l’eau bouillante
1 5 10 50
∆θ = (θparoi – θL) °C et sur la vapeur saturante
Figure 18 – Densité de flux thermique (kW · m–2) entre liquide/paroi,
en fonction de l’écart de température. Expérience de Nukiyama [6] Nous avons rassemblé dans ce paragraphe les principales don-
nées physiques et thermodynamiques concernant l’eau et la
vapeur saturante :
– la convection « forcée » du produit dans un évaporateur à
– entre 0 et 160 oC et pour des pressions allant jusqu’à 6 bar
grimpage ou à descendage (cf. [F 3 004] § 1.1) qui améliore, par
(tableau 4) [26] ;
rapport à l’ébullition en convection naturelle, le transfert en facili-
tant la mise en équilibre du film de liquide. – entre 0 et 374 oC pour des pressions plus élevées allant jusqu’à
200 bar (tableau 5) [26].
Ainsi, le domaine courant des évaporateurs dans les industries
alimentaires peut s’écarter notablement de la référence Nukiyama De plus, la figure 19 présente le diagramme de Mollier H-S [6]
et se situer dans le quadrilatère DEFG (figure 18). Il reste donc une mentionné au paragraphe 1.1.9 pour la détermination graphique
grande incertitude sur la prévision du coefficient de transfert de de la vapeur surchauffée.
ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Bar
0
30
20
80
50
40
30
20
10
10
6
Enthalpie massique H (kJ · kg–1)
3 700
600 °C
4
3 600
3 500 500 °C
2
3 400
3 300
400 °C
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3 200
1
3 100
300 °C
0,5
3 000
3
2 900
0,
200 °C
2
2 800 0,
2 700 100 °C
1
0,
60 °C
2 600
5
0,0
x = 0,98
2 500
x = 0,96 2
0,0
2 400
0,99
2 300
0,90
Figure 19 – Diagramme de Mollier (H-S ) [6] (reproduit avec l’autorisation des éditions Dunod)
_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
Tableau 4 – Données pour l’eau bouillante et la vapeur d’eau saturée entre 0 et 160 oC [26]
Masse
Température Pression Enthalpies Volumes spécifiques
volumique
d’ébullition absolue
HL HV – HL HV VL VV v
(oC) (bar) (kJ/kg) (kJ/kg) (kJ/kg) (m3/kg) (m3/kg) (kg/m3)
0,00 0,00610 – 0,04 2 501,1 2 501,1 0,0010002 206,136 0,00485
0,01 0,006130 0,01 2 501,3 2 501,4 0,0010002 206,20 0,00485
1 0,007056 4,16 2 499,0 2 503,2 0,0010001 192,60 0,00519
5 0,00872 21,0 2 489,7 2 510,7 0,0010000 147,20 0,00679
10 0,01227 42,0 2 477,9 2 519,9 0,0010003 106,40 0,00940
15 0,01704 62,9 2 466,1 2 529,1 0,0010008 77,98 0,0128
20 0,02337 83,9 2 454,3 2 538,2 0,0010017 57,84 0,0173
25 0,03166 104,8 2 442,5 2 547,3 0,0010029 43,40 0,0230
30 0,04241 125,7 2 430,7 2 556,4 0,0010043 32,93 0,0304
35 0,05622 146,6 2 418,8 2 565,4 0,0010060 25,24 0,0396
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ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Tableau 4 – Données pour l’eau bouillante et la vapeur d’eau saturée entre 0 et 160 oC [26] (suite)
Masse
Température Pression Enthalpies Volumes spécifiques
volumique
d’ébullition absolue
HL HV – HL HV VL VV v
(oC) (bar) (kJ/kg) (kJ/kg) (kJ/kg) (m3/kg) (m3/kg) (kg/m3)
79 0,4547 330,7 2 311,4 2 642,1 0,0010285 3,54 0,2824
80 0,4736 334,9 2 308,8 2 643,8 0,0010292 3,41 0,2933
81 0,4931 339,1 2 306,3 2 645,4 0,0010299 3,28 0,3046
82 0,5133 343,3 2 303,8 2 647,1 0,0010305 3,16 0,3163
83 0,5342 347,5 2 301,2 2 648,7 0,0010312 3,05 0,3283
84 0,5557 351,7 2 298,7 2 650,4 0,0010319 2,93 0,3407
85 0,5780 355,9 2 296,5 2 652,0 0,0010326 2,83 0,3535
86 0,6011 360,1 2 293,1 2 653,6 0,0010333 2,73 0,3667
87 0,6249 364,3 2 290,9 2 655,3 0,0010340 2,63 0,3803
88 0,6495 368,5 2 288,4 2 656,9 0,0010347 2,54 0,3942
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_____________________________________________________________________________________________________________________ ÉVAPORATION
Tableau 4 – Données pour l’eau bouillante et la vapeur d’eau saturée entre 0 et 160 oC [26] (suite)
Masse
Température Pression Enthalpies Volumes spécifiques
volumique
d’ébullition absolue
HL HV – HL HV VL VV v
(oC) (bar) (kJ/kg) (kJ/kg) (kJ/kg) (m3/kg) (m3/kg) (kg/m3)
120 1,9854 503,7 2 202,2 2 706,0 0,0010606 0,8915 1,122
121 2,0492 508,0 2 199,4 2 707,4 0,0010615 0,8655 1,155
122 2,1145 512,2 2 196,6 2 708,8 0,0010625 0,8405 1,190
123 2,1816 516,5 2 193,7 2 710,2 0,0010634 0,8162 1,225
124 1,2504 520,7 2 190,9 2 711,6 0,0010643 0,7928 1,261
125 2,3210 525,0 2 188,0 2 713,0 0,0010652 0,7702 1,298
126 2,3933 529,2 2 185,2 2 714,4 0,001 066 2 0,7484 1,336
127 2,4675 533,5 2 182,3 2 715,8 0,001 067 1 0,7273 1,375
128 2,5435 537,8 2 179,4 2 717,2 0,001 068 1 0,7069 1,415
129 2,6215 542,0 2 176,5 2 718,5 0,001 069 1 0,6872 1,455
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ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
Tableau 5 – Données pour l’eau bouillante et la vapeur d’eau saturée entre 0 et 374 oC [26]
P
O
U
Évaporation R
E
par Martine DECLOUX
Professeur de génie des procédés à AgroParisTech
N
et Bernard RÉMOND
Responsable R & D Évaporation
GEA Process Engineering France
S
A
À lire également dans nos bases V
O
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taires. Génie de la réaction chimique » (2008).
Diagrammes de l’air humide. [Ann. J 2 451],
I
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P ÉVAPORATION _____________________________________________________________________________________________________________________
O
U Norme et standard
E Support numérique
Sites Internet
S
ProSim SA FIVE CAIL
A http://www.prosim.net
EHEDG Guidelines : European Hygienic Engineering et Design Group (Con-
http://www.fivescail.com
Fenco SpA
ception hygiénique et ingénierie des équipements pour l’industrie agroali- fenco@fenco.it
V mentaire en Europe)
http://www.ehedg.fr
GEA Process Engineering France
http://www.gea-pe.fr
Alfa Laval Sas gea-pe@gea-pe.fr
O http://www.alfalaval.com
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france.info@alfalaval.com
I
Réglementation
R
Règlement européen 1935/2004 (2004). Règlement (CE) no 1935/2004 du riaux et objets destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires et
Parlement européen et du Conseil du 27 octobre 2004 concernant les maté- abrogeant les directives 80/590/CEE et 89/109/CE. 14 p.
P Annuaire
L Principaux fournisseurs d’évaporateurs Fenco SpA (Italie) (concentration jus de tomate)
fenco@fenco.it
U Alfa Laval Sas
http://www.alfalaval.com
france.info@alfalaval.com
France évaporation (petits évaporateurs)
GEA Process Engineering France
S Anhydro France
APV France
http://www.gea-pe.fr
gea-pe@gea-pe.fr
Ridel Environnement
FIVE CAIL
http://www.fivescail.com Searle
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